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Droit Civil Semestre 1

Le droit est né de l’altérité il existe pck les individus ont des relations entre eux. Ubi societas ibi jus,
Ibi societas ubi jus pas de société sans droit.

LE fait que le droit permette d’organiser la société ne doit pas conduire à la conclusion que la vie
sociale est monopolisée par le droit. LE droit est un phénomène social, c’est une matière vivante, qui
évolue. L’intro au droit est un préalable a l’étude de l’ensemble du droit. LE droit civil est à la base de
la plus part des règles de droit. Le code civil a été instauré par napoléon et c’était comme une
constitution civile.

Le mot justice a la même racine que le mot « jus » en latin qui signifie droit. Pour les romains le droit
a pour objet la justice. Le droit n’est pas forcement justice, il n’est pas forcement conforme à la
justice. Prescription, délais plus ou moins court qui empêche certains agissement du droit. Le
sentiment de justice en droit s’appelle l’équité. Carbonnier disait que la nature humaine est étrange
car l’homme est épris de justice et dénonce l’injustice et qui en même temps a un gout particulier
pour le hasard. La justice est un bienfait malgré cela. La justice publique permet une paix sociale. On
va trouver des impératifs moraux, économiques, religieux, idéologiques…. Lors de l’élaboration de la
règle de droit. La justice ce à quoi chacun peut prétendre. Devant la justice on va demander son dut.
La justice est « rendue ». Le législateur est celui qui fait la loi. La loi est une règle de droit dont le
texte est voté par le parlement. Qui est apte à faire la loi ? c’est une question de droit constit, c’est
une fonction législative. Montesquieu pense qu’il faut diviser le pouvoir pour éviter l’arbitraire et
l’abus. L’idée est de garantir l’égalité des citoyens par cette séparation. Le terme législateur
personnifie la loi.

Il y a une distinction entre le droit interne et le droit international.

Dans le droit interne, Deux distinctions

 Droit substantiel
 Droit processuel (droit du procès)

Le droit privé est constitué de l’ensemble des règles qui concernent les particuliers entre eux. Mais
aussi les rapports avec les personnes morales. La première matière du droit privé est le droit civil. Il
concerne une bonne relation des particuliers entre eux et les obligations qui peuvent peser sur ces
particuliers. Il y a le droit des personnes, de la famille, patrimoniale de la famille. Le droit public est
l’ensemble des règles qui dans un Etat donné vont permettre d’organiser l’Etat et d’autres qui vont
gouverner les relations avec ses agents publics par exemple. Il y en premier lieu le droit
constitutionnel. Le droit penal donne les valeurs essentielles d’une sociétés. On est dans un rapport
qui oppose l’Etat à des particulier dans ce droit Pénal.

Les décisions de justice

Quelque soit le tribunal, on parle de décision de justice ou de décion juridictionnelle (d’une


juridiction). Le juge est le fait d’examier une affaire et de lui donner une solution.

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La jurisprudence est une solution généralement par les tribunaux à une question de droit, c’est une
continuité dans l’application du droit. Une décision n’a un interet que pck elle apporte un point de
vue de raissonement juridique. Dans une décision deux parties :

 Les motifs
 La Solution

L’intérêt réside essentiellement dans l’interprétation du juge, cad choisir un sens parmi plusieurs. La
règle de droit a un caractère général car permet toutes les hypothèses. Il faut ensuite qualifier, cad il
faut donner un nom pour créer une catégorie juridique. C’est la règle de droit qui créé les catégorie
juridique.

Le syllogisme judiciaire est le raisonnement du juge. Cela consiste en majeur mineur et conclusion.

Majeur est la règle de droit, la mineur est les faits, la conclusion application de la règle. La doctrine
est l’ensemble des opinions écrites par les universitaires (prof/chercheurs).

Le droit est au départ une intuition car apparait très tôt dans la vie d’un individu notamment par
l’interdiction. Le droit est présent même s’il n’y a pas de problème, cela ne se résume pas à porter
plainte. Le phénomène du droit est complexe. C’est d’abord un phénomène social car toute société
s’organise par le droit on parle de système juridique. C’est pas un phénomène statique car le droit
évolue dans le temps et dans l’espace, il diffère d’un société à une autre. C’est aussi un phénomène
contentieux, lorsqu’on saisit une juridiction. Le droit vit en relation avec la philo, la sociologie, la
politique mais aussi la biologie la médecine….

I/ Le droit

Définition du droit. « Qu’est-ce que le droit » pas vraiment de réponses, parle plus de théories du
droit. Il y a eu plusieurs débats philosophiques. La vraie question est, qu’est-ce qui relève du droit ?
Droit vient du latin Directum. Directum est le participe passé de Dirigiré  donner direction, diriger,
déterminer, disposer, ordonner … En droit romain le droit est le juste. LE droit reste l’idée de mesure.
C’est le point d’équilibre entre des intérets divergeants. On va privilégier les théories positivistes du
droit. Ici ce sont les théories idéalistes qui vont prévloires.

Théories positivistes du droit, elles sont réunies par l’organisation de l’ordre social. On résume le
droit au fait qu’il s’agit d’un ensemble de règles existantes à un moment donné ou dans un Etat
donné. C’est le droit positif. Le droit doit être respecté pck il est posé par l’autorité publique selon les
positivistes. Pour certains auteurs le droit positif doit respecté un idéal de juste, pour d’autre le fait
qu’il soit posé par l’autorité public suffit, pas besoin de justice. Pour certains l’idéal de justie est
trouvé simplement par la raison de l’homme.

Le naturel s’il existait serait un ensemble de valeurs fondamentales universelles et temporelles.


Aujourd’hui bcp d’universalité des valeurs notamment avec les droits de l’homme. La légitimité de
droit passe aussi par l’organisation politique.

On a aujourd’hui un système juridique qui doit être composé de l’ensemble des règles de droit et ce
système va donner aux individus des pouvoirs juridiques. On parle de droit objectif pour parler de

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l’ensemble des règles, c’est ce droit ebjectif qui va reconnaitre aux individus des pouvoirs et des
droits, on parle alors de droit subjectif.

Droit objectif ne vise personne en particulier, et droit subjectif est le respect au droit de la vie privée.

En droit privé rare mais en droit public il y des règles de droit qui ne créent pas forcement de droit
subjectif. Le droit public organise bcp. Tout individu a plusieurs droits subjectifs.

Titre 1 Le Droit objectif.

Ensemble de règles de droit. Identification de la règle de droit.

Chapitre1 Identification de la règle de droit.

Une manifestation de volonté à produire des effets juridique admis par autrui a mené au début de la
règle de droit. La règle de droit a pour but de produire des effets juridiques. C’est l’organisation de la
société. Elle va désigner toute norme juridiquement obligatoire. C’est une norme juridique
obligatoire quel que soit sa source ou encore sa portée. On met en avant, par le terme norme,
l’obligation. Toutes les règles sont catégorisées dans un ensemble de système juridique et des
institutions. Toutes les règles sont coordonnées entre elles et cela forme le système juridique appelé
l’ordre juridique » (international, interne, de l’UE etc…) Si c’est l’Etat qui organise et produit une
règle de droit on parle alors d’ordre juridique étatique. Il existe plusieurs ordres juridiques :

C’est une règle de conduite parmi d’autres la société n’est pas organisée que par des règles de droit.
Il faut rechercher la spécificité de la règle de droit, pour la reconnaitre l’étudier et savoir le degré de
liberté vis-à-vis de cette de règle.

La règle de droit est une règle générale, elle a un caractère obligatoire.

Section 1 La Généralité de la règle de Droit.

Une règle de droit est faite pour aujourd’hui mais aussi pour demain. Il y a des règlementations
temporaires, en générale elle a pour objectif de s’appliquer dans le temps.

Le caractère général permet-il d’identifier la règle de droit. Celles qui organisent la sociétés
présentent aussi un caractère général.

Il existe aussi le caractère abstrait en plus de caractère général.

Historiquement, certaines civilisations ont confondues droit et morale.

Le caractère de généralité n’est pas propre à la règle de droit mais à toutes les règles.

Chaque règle de droit a une forme d’obligation et de sanction. Elle s’impose, et sanctionne en cas de
non-respect. Au premier abord, la règle de droit fait référence à la contrainte puis à la sanction.
L’autorité étatique est là pour contraindre le respect de la règle de droit. Et son non-respect est
sanctionné par l’Etat. On ne devrait pas envisager une règle de droit qui ne serait pas assortie de la
contrainte étatique et de la force obligatoire. Il y a des nuances dans la force obligatoire et dans les
sanctions

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1/ Les degrés de la force obligatoire.

Le système juridique tempère de manière différente le principe de la légalité. Il y a des règles


supplétives auxquelles il est possible de déroger et d’autres, impératives auxquelles cela est
impossible.

A/ Les règles supplétives ou dispositives.

Ont une force obligatoire, mais elle est différée dans le temps, et n’est pas automatique. Elles vont
s’imposer à défaut de volonté contraire de la part des individus de se placer en dehors du champ
d’application de la règle de droit. Dans le cas du litige des partis, certaines règles de droit vont
s’appliquer. Cela que si les partis n’ont rien prévus, elles sont supplétives car remplacent la volonté
des partis. LA règle supplétive voit sa force obligatoire différée, on attend de voir s’il n’y a pas de
volonté contraire. Ces règles sont parfois aussi appelées règles interprétatives de volonté.

La règle de disposition est la règle de disposition des parties. Lorsque que le législateur ne choisit pas
de faire une règle impérative il permet dans un contrat de mariage par exemple, d’arranger les
clauses.

B/ Les règles impératives

Il existe des dispenses judiciaires ; cependant elles restent impossibles à déroger. Voir art 6 de code
civil.

Toute loi impérative n’est pas forcément une loi qui intéresse l’ordre public et les bonnes mœurs.

L’ordre public et les bonnes mœurs ont un contenu évolutif. La notion de bonnes mœurs va
regrouper les éléments de la morale jugés indispensables à l’ordre social. Tous les éléments de la
morale ne sont pas juridicités, ni intégrés dans la notion de bonnes mœurs. On va choisir selon la
morale ce qui doit être rendu juridique. Depuis 2004 la cours de cassation que cela n’a plus lieu
d’être.

En aparté

Les éléments de bonnes mœurs renvoient à une bonne conduite sexuelle. On intègre d’avantage des
éléments de morale éco. On n’a pas toujours n texte qui nous indique quelles sont bonnes morales. Le
droit pénal est le gardien des bonnes mœurs et de l’ordre public. Mais mis à part ses dispositions
pénales, il faut se référer aux décisions des juges. C’est sa mission de déterminer ce qui relève ou pas
des bonnes mœurs. Mais vide-t-on le droit de tout aspect morale, non mais on fait moins référence à la
notion de bonnes mœurs mais d’avantage référence à la notion d’éthique et de dignité humaine.

La notion d’ordre public : quand les règles sont d’ordre public on parle de celles qui permettent de
trancher un conflit entre une règle de droit objectif et une règle conventionnelle. Ces éléments d’ordre
public vont constituer un ensemble de valeurs supérieures. Ce sont ces valeurs qui protègent les
intérêts fondamentaux de la société. Si on veut avoir un ordre public textuel, on a des règles d droit qui
indiquent le caractère d’ordre public. Par opposition à l’ordre public textuel on parle de l’ordre public
virtuel, le juge va alors déterminer la caractère d’ordre public à une règle. On distingue l’ordre public
classique qui est une façon d’envisager l’ordre public qui existe depuis longtemps, on insère dans cet
ordre public la protection des piliers de la société : l’Etat et la famille. Interdiction de perturber le

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fonctionnement de l’Etat. On protège aussi la personne humaine, par exemple interdiction de porter
atteinte à l’intégrité physique. Cet ordre public est classique car il garde en l’état.

On trouve aussi un ordre économique contemporain : il s’agit d’un ordre public novateur qui impose
des obligations, donne une direction à l’éco et qui va donc déterminer le contenu de certains contrats.
Il intervient essentiellement en matière éco et sociale. On va trouver les influences de l’Etat sur les
relations conventionnelles entre les individus pour les orienter dans une certaine direction déclarée
utile socialement. L’ordre public classique protège les institutions. L’ordre éco contemporain oblige
des clauses ou en supprime au nom de l’utilité social.

Ordre de protection, on cherche à protéger les partis faibles, les personnes déclarées vulnérables.

Ordre de direction, on dirige l’activité contractuelle.

Il serait plus facile de distinguer un ordre public général qui intéresserait la société et un ordre public
catégoriel, qui intéresse certains individus.

2/ Les degrés de la sanction

Parmi toutes les règles de conduites seules les règles juridiques sont susceptibles d’être sanctionnées
par l’autorité publique et inversement, seule l’autorité publique peut sanctionner le non-respect
d’une règle juridique. Faire justice soit même est interdit. Cette interdiction est le signe d’une
civilisation, la société c’est donc organisée. La deuxième étape est la composition pécuniaire c-a-d
que l’auteur du crime va racheter le droit de vengeance de la victime. A un moment donné on va
distinguer une atteinte à la vie privé et l’intérêt général s’il n’y a pas de moyen pécuniés pour
« venger » la victime. L’Etat impose la réponse de la victime par la sanction prévue par la loi. Pour
cela il est nécessaire qu’une justice de l’Etat soit en place, on distingue alors le droit pénal du droit
civil. Quand on porte atteinte à l’intérêt d’un individu c’est une infraction civile, lorsqu’il s’agit d’une
société on parle de droit pénal. Bcp de règle n’ont pas besoin de prévoir de sanctions. Il existe
pourtant une sanction étatique, la règle va diriger l’activité humaine par peur d’une sanction. Le
problème se pose lorsqu’elle n’est pas coercitive, elle ne peut pas exercer une sanction. On trouve de
plus en plus dans les textes des règles non assorties de sanctions. On créer de plus en plus des règles
incitatives. C’est un droit qui incite. Certaines branches sont plus touchées que d’autres comme le
droit international public (relation entre les Etats), on parle de conventions internationales qui vont
imposer aux Etats des obligations. Mais comment sanctionner un Etat ? On peut avoir recours à des
tribunaux internationaux mais on ne peut obliger un Etat à s’y soumettre.

Il existe des sanctions pour la majorité des règles de droit, elles sont de différentes natures. Il faut
alors distinguer le droit substantiel et du droit sanctionnateur. Ce droit sanctionnateur par excellence
est le droit pénal, mais c’est aussi les règles relatives aux procédures. Parmi les sanctions on va
distinguer les sanctions civiles, administratives et pénales. Seule la règle juridique va donner lieu à
une contrainte étatique.

Il devrait exister une frontière franche entre morale et droit. Le droit a décidé qua dans certaines
hypothèses il était possible que pck qqn a exécuté une obligation morale il peut l’intégrer dans le
domaine juridique.

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Section 3 Les finalités de la règle de droit.

La règle de droit a pour but d’organiser la vie en société. Le droit se distingue des règles morales et
religieuses car il ne fait qu’appréhender les relations extérieures entre les individus pour atteindre
une certaine paix sociale. La morale et religion attendent un dépassement de soi pour l’individu, on
attend qu’il devienne meilleur. Le droit ne recherche que l’ordre et l’harmonie sociale. Qu’est ce qui
justifie l’existence et le caractère obligatoire de la règle de droit ?

Le courant idéaliste est assez ancien. Selon certains auteur dès lors que le droit ne correspond pas
cet idéal que le droit est découvert par la nature de l’homme, il y aurait une possibilité de désobéir
au droit positif. Le droit vient de l’Etat donc il se justifie par la volonté de l’Etat. Pour Kelsen il faut
ordonner les règles de droit, chacune trouve sa justification dans sa conformité à la règle qui lui est
supérieure.

Positivisme sociologique : le règle se justifie non plus pas la volonté de l’Etat mais par la conscience
populaire, la volonté souveraine. Certaines règles sont structurelles, elles permettent la construction
et l’ordre de la structure.

Chapitre 2 Différentes sources des règles de droit.

Il est important de savoir déterminer les sources de la règle car selon la source la valeur de la règle
change.

Lorsque deux règles de droit ayant même contenu mais pas même origine… problème. L’ordre
juridique va gouverner une entité, elle va régir son existence et son fonctionnement. Chaque ordre
juridique créé sa règle de droit à son fonctionnement. Aucune autorité externe n’a de pouvoir sur le
processus de création de la norme juridique. Il y a autant d’ordre juridique interne qu’il y a d’Etat. On
parle d’ordre juridique étatique. Un ordre juridique externe ou extra étatique, n’a pas de règles de
droit créées par leur Etat.

Section 1 un ordre juridique interne

Des origines différentes, on a une pluralité de sources. De quel organe est donc la norme ? Kelsen a
une théorie, les règles de droit s’organisent de façon hiérarchique, dans une pyramide. Sachant
qu’une norme inférieure doit être conforme à la norme qui lui est supérieur.

1/ La détermination des différentes règles de droit au sein de l’ordre juridique interne

LA notion d’Etat de droit vient du rechtstaat, Etat démocratique fondé sur une C° allemand. La C° est
au fondement de l’Etat. La C° fonde l’autorité étatique mais aussi les institutions de l’Etat, afin de
leur donner des pouvoirs.

En France, la loi au sens formel émane normalement du Parlement. Le texte est discuter au sein du
Parlement même si c le gouvernement qui est à l’origine de l’idée d’une loi. Si au bout d’un moment
le parlement ne trouve pas consensus le gouvernement peut recourir à une procédure de conciliation
à ce qu’on appelle une commission mixte paritaire. Quand le texte est adopté il est présenté à la
signature du président de la république, car c lui qui promulgue la loi. Les lois par référendum ne
sont pas soumises au conseil constit car elles émanent directement du peuple. La règle peut émaner
du pouvoir exécutif.

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Le conseil constit avait au départ pour rôle de sanctionner le législateur quand il « déborde ». En
1982 le conseil constit à décider que lorsqu’il était saisit d’une demande de contrôle de
constitutionnalité, il n’avait pas à sanctionner le débordement de compétences.

C/ Les principes généraux du droit

Tirent leur origine de la tradition juridique mais il ne faut pas confondre avec la coutume. Ce sont des
règles révélées par le juge et qui les utilise pour rendre une décision. Elles sont inspirées de
dispositions ou texte constit, législatifs ou conventionnels. A l’occasion d’un litige qui lui est soumis le
juge va énoncer un principe général du droit. Le conseil d’état fait fréquemment application de ces
principes généraux du droit. On les trouve aussi au niveau de jurisprudence. Ils sont souvent
exprimés par des adages latins. Par exemple : la bonne foi est toujours présumée.

Voir article 38 de la C°

Le gouvernement peut, grâce à une habilitation, faire une ordonnance. Cette loi fixe un délai au
gouvernement. Ces ordonnances sont délibérées en conseil des ministres, elles deviennent caduque
si jamais une fois adoptée, le gouv ne dépose pas un projet de loi de ratification. Au moment de la
ratification le Parlement peut très bien ajouter ou modifier l’ordonnance. Depuis la réforme de 2008
de la C°, la ratification des ordonnances ne peut se faire que de manière express.

D/ Les règles à valeur règlementaire : les règlements

En droit interne, ce concept regroupe des règles émanant du pouvoir exécutif. Avec une compétence
de principe pour le pouvoir réglementaire, toutes les matières qui ne sont pas du domaine de la loi.
En droit public fra ces règlements regroupent toutes les décisions prises par les autorités exécutives
administratives. 2sortes de règlements :

 Soit pris par le domaine non réservé au législateur règlements autonomes


 Soit des règlements d’application il s’agit de développer des dans les tectes de préciser des
règles posées par la loi  décrets application.

Décrets simple = président de la rep

Décrets = premier ministre

Arretés ministériels, inter-ministériels, préfectoraux, municipaux

Pour certains règlements, l’adoption du texte doit être précédé de l’avis d’un organe consultatif.

E/ La coutume

Règles de droit pas écrite. Parfois au sens large désine les règles plus ou moins contraignantes.

C’est à partir des usages que va se former la coutume. Elle est devenue une règle de droit qui
s’impose aux particuliers sachant qu’elle ne provient pas des pouvoirs publics. Pu qu’un usage
devienne coutume il faut deux éléments.

 2lément matériel : il faut un usage ancien, général et connu de tous


 Elément psychologique : conviction d’agir en vertu d’une règle de droit.

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Existe d’une diversité de coutume, cela découle de la multiplicité des origines. Dans certaines
branches du droit les coutumes ont des places particulières. On a des groupes d’individus où la
cohésion est suffisante pour mettre en place des règles coutumières, naissance d’une norme.

La multiplication des textes produit une complexité. A part la C° qui réunit toutes les règles, toutes
les autres règles de droit doivent être rassemblées et codifiées. Codification = réforme d’un
ensemble d’une branche du droit, et ces règles sont rassemblées avec une idée générale qui ls unis.

Codification administrative= résulte du pouvoir règlementaire qui opère une compilation de texte
d’une même matière.

Codification d’éditeur= rassemblement des textes du même sujet

Les règles de droit s’organisent en fonction d’un critère formel, qui à fabriquer la loi ?

2/ Mise en œuvre de la hiérarchie au sein de l’ordre juridique interne.

Découle de la hiérarchie des normes

A/ Supériorité de la C°

Sous la troisième rep on pensait que la loi ne pouvait mal faire, car elle vient du parlement et que ce
dernier est élu par le peuple. A l’occasion d’un procès on invoque l’inconstitutionnalité d’une loi. Ce
n’est qu’avec la Ve rep qu’on admet le contrôle de constitutionalité. Le juge ordinaire ne juge pas la
constitutionnalité, mais donne un avis. Un juge ordinaire peut contrôler un texte national par rapport
à une convention internationale. Le juge ordinaire est compétent pour contrôle la conventionalité
des lois. Si on a un texte constit et un texte international qui protège le même droit et si un
particulier estime qu’un texte du code civil porte atteinte à sa propriété, le requérant doit d’abord
s’adresser au juge sur le fondement de constitutionnalité PUIS de conventionalité à cause de la
réforme de 2008 sur la QPC. Le droit UE estime depuis une décision de la cours de justice impose que
le juge compétent lors du litige tranche la question de la priorité du droit de l’UR. La CJUE (cours
justice union europ) s’est prononcée le 22 juin 2010.

B/ La supériorité de la loi

La loi est conforme à la constit, en théorie.

1) Supériorité de la loi sur les lois principes généraux du droit.

Les PGD sont tirés de la loi, ils peuvent avoir une certaine indépendance par rapport à la loi. Peuvent
avoir été découvert en l’absence de textes… En général, s’il y a une contrariété c pck le juge a vu un
PGD contraire à la loi.

2) La supériorité de la loi sur les règlements

Il n’existe pas de contrôles préventifs, sauf si décrets sont pris après avis du conseil d’état. Il peut y
avoir recours pour excès de pouvoir pour sanctionner la méconnaissance de la loi pour procéder à
son annulation. Ce recours se fait dans un délai de deux mois après la décision de l’arrêt. Exception
d’illégalité, ne peut pas être présentée devant un juge civil.

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Le contrôle avant s’arrêtait là où on ne se posait pas la question de sa conformité à la constitution.

Depuis la QPC, on peut contester devant le juge ordinaire la constitutionnalité d’une loi mais aussi la
constitutionnalité de la loi qui a donné lieu à un texte règlementaire. Pour un règlement, juge
ordinaire ne juge pas la constitutionnalité.

3/ Qestion de la supériorit de la loi ou du règlement sur la coutume

La coutume secundum legen intervient car le législateur ou l’autorité renvoie à la coutume.

Coutume praeter legen. Pas de reconnaissance mais de condamnation

Coutume contra legen contre la loi.

Application en France du droit espagnol  droit internationnal privé.

Section 2 Les normes des ordres juridiques externes.

Dans l’ordre juridique communautaire on a une logique verticale d’ordonnancement. Ordre juridique
internationale c’est horizontale

1/ Ordre juridique internationnal

Ce sont des conventions. On parle d’acte juridique ou manifestation de volonté en vue de produire
des effets de droits. Pendant très longtemps ces conventions ont eu un objet statocentrique 
centré sur l’état. Surtout après 2 nd guerre mondiale on voit apparaitre bcp de convention. Et de plus
en plus elles intéressent les individus et ont un influence sur eux. On peut invoquer ces conventions
devant un juge interne. Les traités internationaux doivent être entré en vigueur pour être appliquer,
il faut que l’etat ait ratifié la convention.

II/ Le droit objectif

Il existe des règles de droit qui ne consacrent pas du roit subjectif. Ce sont les sujets de droit qui ont
des droits subjectifs. Les individus peuvent en jouir sous la protetion de l’Etat. Ex Article 9 de code
civil. Il faut aussi sanctionner ce droit, le droit objectif donne donc des moyens pour assurer le droit
subjectif. Le droit objec tif va mettre en place des limites et va déterminer des conditions de
l’existence du droit objectif. Distinguer la notion de droi ;t subjectif de d’autres notions. Droit
subjectif est diff de liberté public ex de liberté  parole, presse… pk ces libertés ne se confondent
pas au droit subjectif ? pck elles donnent un choix pour l’individus. Les liberté public se manifestent
dans les rapports de l’indivus devant l’Etat. La liberté c’est se comporter selon son propre désir.

Distinction aussi entre pouvoir et droit subjectif.Le pouvoir est une prérogative mais a la diiff du droit
subjectif permet d’exprimer un intérêt au moins partiellement du sien. LE pouvoir c’est la possibilité
d’agir mais pas uniquemet dans son intérêt.

Section 1 La notion de personne

Il faut attendre le 20e siècle oiur lapparition des droits de l’homme. A notre époque one reocnnait
que l’etre humain est une personne, il existe les personnes morales.

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B/ les personnes morales

Par des interets et buts collectifs on a voulur satisfaire ces interets et pour cela oncrée des
groupements qui acquiert une autonomie par rapport aux individus et autonomieavec une vie
propre. Le droit va reconnaitre l’existance de ces entités. A on admit qu’il s’adissait de personnes
morales. Le fait que l’homme créé des groupes, révèle le fait de vouloir d’etre en groupe, ne pas être
seul.

Des questions se posent : le seul jujet de droit ne serait –il pas l’homme, l’entité créée ne sarait-elle
pas une fiction créée ? Il faut une intervention de l’autorité étatique pour créer ces personnes
morales. Pour tant l’etat est lui-même une personne morale. Qui l’a créé ?

Le droit ne fait que prendre acte de qqc qui existe déjà, l’entité est créée par les intérets collectif et
rassemblement de ces interets. On a simplement donner une valeur juridique à ces interets collecifs.
On a maintenu sous l’ancien régime ces entités autonomes, malgré une méfiance de cette
autonomie.

Diversité des personnes morales, on distingue les entité public et privée. Public  consituent les
pouvoirs publics. Comme l’Etat par exempl e. Privée  Groupement de personnes ou de biens, pas
de personnalité juridique pleine et entiere, la personnalité juridique constituera un écran les
membres du groupement et le groupement lui-même. Définition de l’art 1832 code civil sur la
société.

Section 2 la personnalité jurdique

A quelles conditions on devient une personne ? Pour la personne physique l’aspect biologique existe,
pas pour la personne morale.

A/ Les personnes physiques

Animaux et végétaux ne sont pas sujets de droit. Mais on doit cependant les protéger. Le code pénal
par exemple punit les mauvais traitements infligés aux animaux. Il faut une vie, un corps pour une
personnalité juridique d’un individu. Les avancées médicales biologiques ont amenées des
incertitudes biologiques. Le droit a dû réagir. Pourtant peut-on donner une personnalité juridique à
un embrillon ???

Absence…

Disparition …

Disparition diffère de l’absence. Disparition, pas de nouvelles de la personnes, ne sait pas où elle est,
mais elle à disparu dans des circonstances susceptibles de mettre sa vie en danger. Le décès est
probable, pas dans l’absence. Concernant la disparition, le texte ne donne pas d’indications spé, mais
l’ancien texte et la jurisprudence nous renseigne : naufrage, catastrophe nat, incendie … Une
enquête admin va être faite si tous les moyens du parquet ont été épuisé. De là on peut saisir le TGI
qui peut rendre un jugement déclaratif de décès. Pas de délais pour demander au juge le déclaratif
de décès, pas comme l’asence.

B/ Personne morale

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Elle peut survivre à ses membres fondateurs. On parle pas de mort mais de dissolution, il faut un acte
juridique pour la créer ET pour la dissoudre.

Chapitre 2 Les différents droits subjectifs.

Il existe plusieurs classifications. LA doctrine ffait ses classifications a partir des diff regles de droit
qu’on applique aux droits subjectifs. Classicafication des droit subjectifs en fonction de leur nature et
de leur objet.

Section 1 En fonction de la notion de patrimoine

1/ Droits patrimoniaux

Une universalité de droit. Cette notion a été forgée par la doctrine et qu’on a une conception très
classique de cette notion.

A/ Conception classique du patrimoine

Universalité c’est un ensemble, composé de droit et de dettes, sachant que ce contenu peux
varier. Ici c’est une universalité de DROIT.

Si le patrimoine contient des droits et des dettes, un actif et un passif, c’est qu’ils sont liés. Aubry et
Rau, des auteurs, ont théorisé cette notion s’inspirant du droit s’inspirant de l’article 2092 du code
civil. Tous les droits répondent de toutes les dettes. Mais le patrimoine se distingue des éléments de
son contenu on peut avoir un patrimoine vide qui peut se remplir. Le patrimoine est attaché a la
personne et sa personnalité juridique, le patrimoine ne disparait qu’a la mort de la personne, il ne
peut pas être cédé. Lors du décès du titulaire la personnalité s’éteint à ce moment-là, la
transmission du patrimoine devient possible. La fiction de la continuation de la personne du défunt
par son héritier est alors mise en place. L’héritier dès le décès obtient les droits et les obligations
contenus dans le patrimoine du défunt. Dans un grand nombre de législation on ne lie pas personne
et patrimoine. Patrimoine d’affectation  Soit un patrimoine existe sans titulaire soit une même
personne peut avoir plusieurs patrimoine. Certains auteurs ont pensés qu’on pouvait trouver un
autre facteur de de cohésion. Cette proposition n’a pas eu de succès et dans un premier temps on est
resté sur la conception classique du patrimoine. Le Législateur en 1985 a permis de fonder des
sociétés à une seule personne. En droit FRA en 2007 on a introduit le système de fiducie qui s’inspire
du trust anglo-saxon qui permet au titulaire d’un droit ou d’un bien de les transmettre à d’autres
personnes. La propriété complète ou en partie de ces droits du constituant a un ou plusieurs
bénéficiaires pour réaliser un objet conventionnellement définit. Par la loi du 15 juin 2010 Une EIRL
n’implique pas la création d’une société mais dans le cadre d’une activité professionnelle il est
désormais possible d’affecter une partie de son patrimoine à ses activités.

2/ les droits extra patrimoniaux

Droits extérieurs au patrimoine.

A/ Principe de la distinction

On peut opposé les patrimoniaux et les extra patrimoniaux en disant que cela relève de l’avoir(avoir
des droits sur des biens) et ce que relève de l’être (droit rattachés à la personne comme le droit à la

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Droit Civil Semestre 1

vie…). Les droits extra patrimoniaux sont des droits liés à la personne et les patrimoniaux liés à la
conjoncture. Les droits patrimoniaux circulent de patrimoine en patrimoine, alors que les droits extra
patrimoniaux étant attachés à la personne ne concernent qu’un seul individu. EX  : le droit à la vie ne
se transmet pas. La distinction se fait en fonction d’un critère, cad la possibilité d’évaluer en argent.
Les éléments des patrimoines sont évaluables en argent, pas les droits extra patrimoniaux. Les droits
ne pouvant être cédés sont exclu du patrimoine. Dans les droits patrimoniaux on va trouver droits
réelles et des droits personnels, ils confèrent des pouvoirs sur une chose comme la propriété. Les
droits extra patrimoniaux ne peuvent être cédés, on va trouver parmis ces droits tous les droit
inérant à l’être humain (intégrité phisique, honneur…). On trouve aussi les droits politiques comme le
vote.

B/ la relativité de cette distinction

Parfois pas tjr très aisé d’établir une distinction nette. Le contenu de cette distinction évolue dans le
temps et dans l’espace. Au sein du droit positif fra il est possible de relativiser la distinction car
certains droit patrimoniaux empreinte de leur caractère aux droits extra patrimoniaux et
inversement. Quelques exemple : une pension alimentaire (droit de créance) c’est un droit
patrimonial pourtant cette créance et insaisissable car permet d’assurer la vie d’une personne, ce
droit patrimonial est donc attaché à l’essence d’un individu tout en étant un droit patrimonial car
cette pension est évaluable en argent.

Certains droits patrimoniaux tiennent compte de la personne : droits existent en fonction de l’intuitu
personae (en considérant la personne) . Les droits patrimoniaux sont attachés à la personne. Les
droits à la vie privé sont extra patrimoniaux pourtant certains sont susceptibles de ressembler à des
patrimoniaux. Le droit au nom est un attribut de la personnalité mais on a admis que ce droit puisse
se détacher de la personne pour devenir un nom commercial auquel va se rattacher une clientèle, le
nom va donc représenter une valeur commerciale, il peut être cédé par une entreprise ou un fonds
de commerce. Ce droit au nom peut faire l’objet d’un contrat (chanteur, footballeur …) En cas
d’atteinte au droit de la personnalité il sera possible d’obtenir des dommages et intérêts. Le corps
humain ne peut faire objet de droit patrimoniaux voir art 16-1-2 code civil. Le critère monétaire des
droits patrimoniaux peut être remis en cause.

-Section 2 La classification des droits subjectifs en fonction de leur objet.-

On distingue les droits réels et les droits de créances.

1/ Les droits réels et les droits de créances

A/ Droit réel

Droit réel en latin le res qui veut dire la chose. Le titulaire de ce droit réel a des pouvoirs sur cette
chose. Le plus connu est le droit de propriété défini art 544 du code civil. Si un individu a des droits
sur une chose, aucun autre individu n’a de pouvoirs sur cette chose. Usus, fructus et abusus. Si on
veut donner des droits réels concurrents à plusieurs parties il faut démembrer le droit de propriété.
Les droits réels accessoires sont des droits sur une chose qui viennent renforcer un droit de créance.
C’est un droit sur un bien qu’on va accorder à son créancier pour garantir le paiement de la créance.
On distingue à l’article 516 du code civil des biens meubles et les biens immeubles.

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Droit Civil Semestre 1

B/ Le droit de créance
Le droit de créance (ou obligation) est un droit qui porte sur une personne, le débiteur, et que
détient le créancier. Ce droit permet au créancier d'exiger du débiteur l'exécution d'une obligation.
Du point de vue du créancier, il s'agit à proprement parler de droit de créance. Du point de vue du
débiteur, il s'agit d'obligation. Les droits de créance sont
dits subjectifs, civils, patrimoniaux et relatifs. On ne peut pas comparer le pouvoir d’un droit réel sur
une chose et le droit qu’on a envers une personne cela serait contraire a la dignité humaine.
2/ Les droits de la personnalité et les droits intellectuels
Ont pour objet la personne même. Ils sont innérant à la personne. Ils portent sur certains aspects de
la personne physique ou morale.
Les droits de la personnalité forment une catégorie récente.=, rien avant 1804. Cela ne veut pas dire
qu’on ne sanctionnait pas les atteintes aux droits de l’individu mais cette sanction intervenait sur
l’article 1382 du code civil, responsabilité civile. C’est le respect de la tranquillité de chacun qui
impose ce respect du droit de la personnalité. En réalité, les auteurs sont assez d’accord pour limiter
les droits de la personnalité aux droits qui visent l’épanouissement de la personne et à sa protection.
Les droits de la personnalité vont offrir une zone de protection renforcée. Ces droits sont protégés
par de textes de valeur différentes, on parle de droit de la personnalité si la protection relève du
code civil ; on parlera de droit fondamental si la protection est constitutionnellement assurée et de
droit de l’homme quand un traité international la garantit. On estime qu’il y a des droits absolues
notamment dans la convention européenne des droits de l’homme comme le droit a la vie le droit a
la dignité, le droit contre la torture, droit contre l’esclavage… Dans quelle mesure a-ton étendu les
droits de la personnalité aux personnes morales. Art. 9 code civil respect de la vie privée. La vie
privée est le domaine réservé à l’individu et protéger contre l’action et la protection de la vie
d’autrui. La protection de la vie privée ne joue plus si les infos sont déjà publiques, pareil si les
informations ont un caractère anodin..

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