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Droit Constitutionnel Semestre 1

Bibliographie * constitution étrangère des états unis allemande (dans recueille des grandes
démocraties)

 Constitutions de la France jusqu’à la 4e république


 Manuel pierre pactet et melin-soucramanien « droit constitutionnel » publié sirey 30e édition
2011
 Manuel « les grandes décisions du conseil constitutionnel » 16e édition de 2011
 Ouvrage jurisprudentiel

Introduction

1/ Définition du droit constitutionnel

C’est le droit de la constitution sanctionné et garantit par un juge.

A/ Le droit constit est un droit

Il s’est aujourd’hui affranchi d’autres disciplines de la science politique, c’est aussi l’étude de la vie
politique d’une nation. Cette étude se fera au travers du comportement des acteurs politiques. Il est
étudié la vie politique mais seulement, il utilise d’autres méthodes et en particulier la méthode
positiviste : l’étude du droit positif. Cad le droit applicable à un moment donné dans Etat donné. Ces
2 disciplines sont aujourd’hui autonomes, et l’un des juristes qui a le plus puissamment contribué a la
distinction du droit constit et droit politique, Hans Kelsen (autrichien, 1881 à vienne – 1973 new
york) « théorie pure du droit » est un ouvrage dans lequel se prononce une méthode d’appréhension
du droit constit qui soit pure cad, pour lui qui soit exempte de doute. Cette conception positiviste est
celle qui au 20e siecle s’est imposée. Ce siècle est marqué par un retour en force du droit. Le droit
constit n’échappe pas a ces phénomènes, il fait maintenant partie des « branches du droit ». Le droit
public et le droit privé. Le droit privé prend sa source dans des codes, dans du droit écrit. Le droit
public a lui aussi désormais des sources textuelles solides ( la constitution), et le droit privé ses très
largement emanci . La constitution représente un tronc commun auquel se rattachent toutes les
branches du droit

B/ Le droit constitutionnel est le droit de la C°

Le fait que la C° soit une norme protégée pour conséquence que le droit constitutionnel lui-même
s’est transformé et que peu à peu des notions nouvelles ont été forgées par le juge constitutionnel.
Le droit constitutionnel a longtemps emprunter les méthodes de la science politique, du droit
administratif et c’est particulièrement vrai pour les méthodes du juge. Aujourd’hui le conseil
constitutionnel ou les autres juges qui interviennent et utilisent des notions de droit constitutionnelle
se font désormais sur des notions propres au droit constitutionnel. Les standards jurisprudentiels
sont spécifiques au droit constit

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Droit Constitutionnel Semestre 1

C/ Le droit constitutionnel est un droit sanctionné par un juge

En droit on considère que l’obligation résulte de la sanction selon Charles Eisenmann c’est d’ailleurs
ce critère de la sanction qui permet de conservé le précepte moral d’une règle d droit. Ce lien entre
la règle constitutionnelle et son caractère obligatoire a été réalisé progressivement et tardivement
en France puis que de ce point de vue la France a tardé à reconnaitre que la C° pouvait avoir un
caractère juridique obligatoire pour tous. Etats unis constitution de 1787

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, et le 3 septembre 1791, c’est la première
constitution Française. Aux Etats Unis, on prévoit l’existence d’une cour suprême composée de 9
juges nommés à vie et totalement indépendants. Dès 1803 cette cour rend un arrêt «  Marbury vs
Madison ». Le congrès des EU doit se soumettre au respect de la C°. En Franc il a fallu bcp plus de
temps. Les diverses C° françaises ne prévoyait pas l’existence d’un juge chargé de les imposer aux
plus hautes autorités de l’Etat. En France il a une sacralisation de la loi. La loi ne pas mal faire. Juste
après la révolution, s’instaure en France une méfiance généralisée à l’égard des juges. Loi des 16 et
24 aout 1790 découle de cette méfiance. Les tribunaux ne peuvent s’immiscer dans l’action du
parlement. On parle donc de séparation des pouvoirs, et d’incontestabilité de la loi. Ce phénomène
va perdurer au moins jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale date à laquelle le mythe de
l’infaillibilité de la loi va s’effondrer. On s’est aperçu que la loi pouvait mal faire. Les principes
fondamentaux posent l’égalité devant la loi. Allemagne a adopté le 23 mai 1949 une constitution qui
a fait naitre les droits fondamentaux comme le droit à la vie. En France la C° de 1946 a prévu
l’existence d’une de droits fondamentaux nouveaux qui devait venir s’ajouter au droit déjà proclamé
dans la déclaration de 1789 et cette C° a tenté aussi de créer une institution nouvelle à savoir une
juridiction chargée de garantir le respect de la C°. Cette C° de la 4 e rep était imparfait et l’institution
qu’elle a mise en place est le comité consultatif constitutionnel n’a pas rempli sa mission et la 4 e rep
s’est effondrée en 1958 sans que la C° ne parvienne a devenir une norme obligatoire. Il a fallu
attendre 1958 et la constitution du 4oct de la même année pour que soit enfin créer une juridiction
spécialisée, le conseil constitutionnel qui a pour mission de faire respecter la C° a toutes les autorités
de l’Etat et au législateur. Il a fallu attendre la décision du 16 juillet 1971 du conseil constitutionnel
visant à restreinte la liberté d’association pour que le Conseil Constitutionnel impose le respect aussi
au législateur. Le principe de constitutionnalité, cad le principe par lequel la constitution est la norme
supérieure dans l’Etat. Dans une décision du 23 aout 1985 le conseil constit concernant la Nouvelle-
Calédonie il reprend une formule célèbre dans la DDHC à l’article 6. « La loi est l’expression de la
volonté générale ». Dans la décision de 1985 le C.C° dit « La loi votée n’exprime la volonté générale
que dans le respect de la constitution ».

2/ L'objet du droit constitutionnel.

A l'origine ce qu'on appelle le droit constitutionnel recouvre l'étude d'un objet simple, unique, à
savoir les institutions politiques.
Dans la conception française ou européenne, du XIXème et d'une partie du XXème, la constitution est
simplement la règle du jeu de l'Etat, les rapports entre les institutions politiques de l'Etat central.
Cette conception traditionnelle a évolué puisque le contenu même des constitutions et en particulier
des constitutions adoptées en Europe après la WWII s'est enrichie et les constitutions modernes ont
désormais un triple objet : les institutions, les normes et les libertés.
Comme les constitutions se sont enrichies, nécessairement le droit constitutionnel lui-même s'est
transformé.

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A/ Les institutions.

Cela demeure l'objet principal des constitutions. Selon une définition classique des droits
constitutionnels, le droit constitutionnel est l'étude des constitutions, autrement dit les règles selon
lesquelles s'acquiert, s'exerce et se transmet le pouvoir politique. Définition classique (Burdeau)
Invariablement toutes les constitutions contiennent ce type de règles.
Selon les constitutions ce qui varie est l'importance accordée à ces règles institutionnelles. Dans
certaines constitutions, par exemple l'allemande, ce qui est le plus important est la défense des droits
fondamentaux.
Dans la constit française (4 oct. 1958), les premières dispositions concernent les institutions
politiques de l'état central et en premier lieu le président de la république.
De plus la quasi-totalité des dispositions concernent les institutions politiques et la constitution est
entièrement orientée vers la défense des prérogatives du pouvoir exécutif.
La raison est que cette constitution a été adoptée afin de permettre le retour au pouvoir de DG.
L'objectif de l'époque étant de lui donner un levier pour mettre fin à la guerre d'Algérie.
Les constitutions sont toujours de circonstance.
Ce qui est significatif c'est que toutes les questions relatives aux libertés, à la protection des libertés,
ont été éludées en 1958 et le constituant a fait le choix de renvoyer à des textes antérieurs
proclamant les libertés. C'est ainsi qu'il a renvoyé à la DDHC et au préambule de la constitution de
1946.

B/ Les normes.

Ce second objet des constitutions et donc du droit constitutionnel est devenu extrêmement
important et surtout sur un plan logique c'est la clé qui permet de comprendre pourquoi dans un état
donné la constitution est la norme supérieure. En effet, comme a pu l'écrire Kelsen, une constitution
est une norme de production de normes. Dans une constitution on va trouver le processus de
fabrication de toutes les règles juridiques applicables dans un Etat donné, à un moment donné.
C'est dans la constitution d'un Etat qu'on trouve les règles selon lesquelles on adopte une nouvelle
constitution, selon lesquelles on révise une constitution, qu'on trouve les règles selon lesquelles on
va adopter les lois, les règles administratives. Enfin c'est dans la constitution que sont déterminées
les règles qui permettent l'application dans l'Etat des règles internationales (le droit venu d'ailleurs)
Dans la constitution française il y a une série de règles prévues aux articles 24 et suivant et qui
concernent l'adoption des lois. Ensuite la constitution prévoit aux articles 52 et suivant comment, à
quelle condition les règles internationales peuvent avoir une force juridique sur le territoire national.
Enfin l'article 89 prévoit les modalités de révision ou de changement de constitution.
Comme la constitution énonce les modalités d'adoption des autres règles juridiques elle a
nécessairement une valeur hiérarchique supérieure.

C/ Les libertés.

Historiquement les premiers textes constitutionnels (la déclaration d'indépendance des USA, la
DDHC) sont des textes proclamant les libertés, dans le cas français la DDHC a été détachée de la
constitution elle même et de ses dispositions et il a fallu attendre la décision de 1971 pour que l'on
considère à nouveau à l'image de ce qui se fait aux USA que la DDHC fait corps avec la constitution. Il
en résulte qu'aujourd'hui en France, aux USA, dans les pays européens, l'un des objets principaux de
la constitution est devenu la protection des libertés et y compris en France, le juge constitutionnel
apparaît comme un défenseur des libertés

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3/Le renouveau du droit constitutionnel.

(Lexique juridique : Guillien et Vincent)


Avril et Gicquel.
De Villiers (lexique de droit constit)
Duhamel et Mény (dico de droit constit)

A/ Les raisons du renouveau

La constitution à la fin du XVIIIème était chargée d'une puissance magique.


« L'application des principes de la déclaration va conduire au bonheur de tous ». Cette idée présente
en France et aux USA a eu une certaine importance en France au moment révolutionnaire.
Pour Talleyrand la constitution devait devenir le bréviaire républicain et pour lui l'enseignement du
droit constitutionnel devait devenir le nouveau catéchisme républicain.
Cette idée a reculé au cours du XIXème siècle et début XXème siècle . Il a fallu attendre la fin de la
WWII pour qu'en France et en Europe occidentale on assiste à un phénomène de renouveau
constitutionnel et donc du droit constitutionnel. Les raisons sont multiples. D'abord il y a la volonté
de soumettre y compris le pouvoir législatif à des règles supérieures. La deuxième raison est que en
Europe à partir des 50's ont commencé à se construire plusieurs ordres juridiques supranationaux. En
premier lieu les communautés européennes (traité de Rome 1957), en second lieu s'est édifié un
autre juridique, celui du conseil de l'Europe qui repose lui sur un texte source, la convention
européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales (CEDH) du 4
novembre 1950.
Le trait commun de ces deux ordres juridiques est qu'ils conduisent à des transferts de souveraineté
au profit d'organisations internationales et cette évolution a connu une apogée en 2004 lorsqu'a été
adopté un projet de constitution pour l'Europe donc la fonction était d'établir une super constitution
visant à créer un état fédéral en Europe. Ce projet a échoué.
Cette montée en puissance du droit européen avec une apogée en 2004 est depuis lors en déclin.
Réveil des identités nationales et celui-ci s'est traduit par une réaffirmation de l'identité
constitutionnelle nationale d'un certain nombre d'Etats européens, principalement la France et
l'Allemagne, qui ont réaffirmé leur identité constitutionnelle. Les deux cours constit ont au cours de
l'année 2004 affirmé qu'il existait une identité constitutionnelle auquel en toute hypothèse la
construction européenne ne pourrait pas porter atteinte. Une sorte de noyau dur propre aux droits
constitutionnels de l'Allemagne et de la France
Allemagne : défense des droits fondamentaux et principe du fédéralisme.
L'article premier énumère les caractéristiques constit de la France : république indivisible, laïque,
démocratique, sociale et qui assure le respect de l'égalité devant la loi.
Troisième raison : depuis le premier mars 2010 il est possible qu'au cours de toute instance
juridictionnelle, au cours de tout procès, de soulever une question prioritaire de constitutionnalité.
L'effet de cette loi de recours est puissant puisqu'il peut déboucher sur une abrogation de la loi qui
serait contraire à la constitution.

B/ L'expression du renouveau : le constitutionnalisme.

Ce renouveau du droit constitutionnel prend la forme d'une doctrine qui défend l'idée que la
constitution est la norme juridique supérieure de l'Etat. (Eisenmann : la constitution est le maître
suprême à partir duquel vont s'étalonner toutes les règles juridiques.)

PREMIERE PARTIE : la Constitution de l'Etat

Chapitre 1 Le Constitutionnalisme

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Section 1 La Constitution comme norme

1/ Définition de la Constitution

A/ La Constitution normative.

Il faut souligner que le cas français est original, mais si pas complètement inédit. En effet en France, la
constitution recouvre un ensemble de textes juridiques qui sont unis par un même critère qui est
celui la valeur juridique à savoir une valeur supra législative. Autrement dit, la situation française est
nettement plus complexe que la situation qui prévaut dans d’autre pays comme les E.U. ou
l’Allemagne où on trouve un document, un seul, qui tient lieu de C°.

a) La pluralité des sources Constitutionnelles

Dans le cas français, la constitution représente un agrégat de document à valeur constit et pour
désigner cet agrégat, on a pris l’habitude de parler de bloc de constitutionnalité, cette expression a
été utilisé en premier lieu par le doyen Favoreu désigne donc «  l’ensemble des règles et des principes
à valeur constitutionnelle c-a-d l’ensemble des règles juridiques s’imposant au pouvoir législatif, au
pouvoir exécutif, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles ainsi qu’aux particuliers. »
Ce bloc de constitutionnalité est composé évidemment de la C°. du 4 oct. 1958, de la DDHC du 26
aout 1789, du préambule de 1946, de la charte de l’environnement de 2004 adopté le 1 er mars 2005.
Il faut aussi ajouter les PFRLR (principes fondamentaux des lois de la république). En 1958, les
constituants, n’avaient qu’un objectif : donner au pouvoir exécutif et spécialement au président de la
république, pour mettre fin à la guerre civile pour établir l’unité de la nation. Aussi, la C°. de 1958 est
quasiment muette sur la question des libertés Le peuple FRA proclame solennellement son
attachement aux droits de l’homme et aux principes de la souveraineté nationale tel qu’ils ont été
définit par la déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la C° de 1946 ainsi
qu’aux droits et devoirs définis dans la charte de l’environnement de 2004.
Les préambules, parce qu’approuvés par un vote par le peuple français, ils ont aussi une valeur
juridique même s’ils ne devraient pas en avoir puisqu’ils ne font pas partie du corps de la C°. Mais la
décision du peuple prône.
Dans une affaire, le conseil constitutionnel avait été saisit d’une loi dont l’objet était de limiter la
liberté d’association. Difficulté à l’époque pour le conseil, la liberté d’association qui est garantie par
tous les textes Constitutionnels de l’Europe, cette liberté en France n’est pas garantie par le texte de
la C° du 4oct 1958. A l’époque le conseil constit a choisi d’exercer son control en considérant que le
préambule de la C° de 1958 a une valeur juridique ce qui implique que les textes auxquels renvoient
ce préambule ont eux aussi une valeur juridique. Le conseil a jugé la loi contraire à la liberté
d’association, il en est résulté que la loi de 1971 n’est jamais entrée en vigueur. Il n’y a donc pas
d’autorisation préalable nécessaire pour créer une asso aujourd’hui.
Le droit constitutionnel se divise en trois séquences principales, d’abord les visas, le juge dit j’ai vu la
C°. Ensuite les motifs, la décision du juge et le raisonnement. Puis le dispositif, rappel de la solution.
Dans la décision de 1971 apparait le premier visa : « Vu la C°, et notamment son préambule… ».
Malgré l’importance de ces textes, certaines libertés ne sont pas garanties. Aucun d’eux ne garantie la
liberté d’asso.
Au final le bloc de constitutionnalité est complet, si on ajoute les dispositions textuelles et celles
créées par le juge constit.
Lorsque le conseil constit est saisit d’une argumentation tendant à ce que soit reconnu la violation
par une loi d’une stipulation d’un traité international, il rejette cet argument et se dit incompétent.
Cela découle de l’IVG loi de 1975. Cette loi à l’époque est attaquée devant le conseil constit pour
motif qu’elle serait contraire au droit à la vie. Pourtant l droit a la vie n’est pas garantie par la C°. Pour
le conseil constit, sa mission est définit à l’article 61 de la constit cad vérif le rapport de conformité
entre la C° et la loi.
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b) L’unité de la Constitution

A plusieurs reprises le CC a saisit des requérants. Le principe des nationalisations est lui aussi un
principe constit. Inscrit dans le préambule de la constitution de 1946. Le gouvernement ajoute,
comme ce principe est inscrit dans un texte plus récent, il est censé s’être substitué à l’ancienne
conception des droits de propriété de 1789. En 1982 dans une décision du 16 janvier,
« nationalisation », le CC a fait le choix de ne pas choisir entre les deux normes. Il a préféré appliquer
ensemble les deux normes constit, puisqu’il a reconnu que les nationalisations sont possibles mais
sous réserve d’une juste et préalable indemnité qui relance le transfert de propriété. Le CC fait un
choix de conciliation entre les normes constit comprises dans le bloc. Pour trouver un fondement
constitutionnel à cette constitution, le CC a éviter ce que désigne les allemands comme une collission
des droits fondamentaux.

B/

Deux grandes distinctions

a) Distinction entre constitution écrite et coutumière.

On parle d’une C° écrite lorsqu’un ensemble de règles sont consignés dans un document écrit qui
indique lui-même qu’il est doté d’une valeur supérieure à toutes le règles juridiques applicables à
toutes les règles dans un Etat. Ici la dénomination particulière de ce document importe peu. Pour
désigner le même objet, on parle parfois de C°. Ce système des C° 2crites date de la fin du 18 e siècle.
Au Etats unis l’existence d’une C° écrite était un gage d’indépendance d’émancipation face à la
puissance britannique. En France à la même époque, l’adoption d’une C° écrite était la première
revendication. Les C° coutumière sont des C° qui ont au fil du temps ont finit par être percue comme
contraignante pour les lois publiques. Ces règles coutumières ne sont en générale pas reportéees
dans des documents écrits. Elles résultent simplement de la répétition de pratique d’usages pour
lesquelles l’écoulement du temps à finit par laisser croire qu’lles forment des règles. Ividemment
pour que des coutumes acquièrent un tel caractère obligatoire, il et nécessaire que règne dans la
société un fort consensus. Bill of rights 1689 ou magna carta par exemple complètent ces C°
coutumières. On s’aperçoit que le caractère coutumier du droit britanique est le plus souvent
tempéré par l’adoption de textes onstitutionnels écrits. Par ailleurs même lorsqu’il existe un C°
existe, il y a place pour du droit constitutionnel non-écrit. CE droit peut résulterd’usages observé par
les acteurs politiques. On par le ainsi de convention. Ce droit peut aussi résulter de la jurisprudence.
Les juges appliquent la C° et sont nécessairements conduits à dire le droit et dans certains cas cette
création va loi.

b) Distinction entre C° rigide et souple.

Une C° rigide connait des changements et révisions entourés de conditions spécifiques c’est-à-dire
que pour modifier la consitution il faut utiliser une précédure diff de celle qui prévot pour
lélaboration des lois. L’existence de conditions spécifiques de révisions de la consitution permet donc
d’établir une distinction claire e tre C° et loi ordinaires. Selon Jefferson cette distinction est cruciale,
car c’est elle qui permet de justifier ensuite que soit opéré un contrôle de la conformité d’un loi avec
la C°. Les conditions des révisions de la C° est extrêmement stricte. Les conditions de révision de la C°

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sont prévues à l’article 89. Elles sont strictes. Cette procédure est une procédure en trois temps  : 1,
l’initiative de la révisions avec dans le cas français une initiative qui est partagée. Toutes les révisions
adoptées sous la 5e ont pour origine un projet du gouvernement ; 2, le vote car l’article 89 prévoit
que le projet de loi lorsque la loi émane du gouvernement. L’assemblée nationale et Sénat doivent se
mettre d’accord pour rédiger une loi. Le référendum permet de demander au peuple s’il est ok avec
la réforme, c’est la voie normale. On peut aussi réunir l’assemblée nationale et le Sénat en formation
particulière le Congrès. Cette formation spéciale qui est réunie à Versailles. Le choix entre voie
normal et exceptionnel est laissé aux mains du seul président de la république. Il est donc à
l’initiative et à l’approbation. Dans la pratique cette procédure de révision a été détournée, en effet
le plus souvent les présid. Rep successifs ont choisis la voie exceptionnelle  celle du congrès. Il n’y
a qu’une exception c’et le référendum du 24 sept 2000 qui a instauré le quinquennat. La C° de 1958
jusqu’à 1995 a été révisée 8 fois. Mais depuis 1958 jusqu’à aujourd’hui 16 fois. Pour autant la C° de
1958 n’est pas une C° souple . Un C° souple peut être modifiée dans les mêmes conditions qui
préside à l’adoption d’une loi ordinaire. Exemple type  1875 trois lois fondées la C° de la IIIe rep.
C’était une constitution d’attente à une époque où le régime ésitait entre la monarchie et la
république. Donc constitution souple, elle n’étant pas vraiment respectée  Effondrement de ce
régime. 1940  vichy. Tous les pouvoirs dans les mains du maréchal pétain.

A/ L’élaboration et la révisions de la Constitution

Le pouvoir de faire et de défaire la constitution est appelé le pouvoir Constituant. Il existe un principe
général de mutabilité. Distinction de deux phases, préparation de nouvelle constitution, puis phase
d’approbation. Le texte de la constitution n’est pas préparé de manière démocratique soit
directement par le peuple soit indirectement par les représentants du peuple. Dans l’histoire consitit
fra il existe plusieurs exemples de C°. La C° de l’an 8 la première Napoléonienne a été selon les
termes offerte au peuple français. La C° de 1814 est dite octroyée au peuple fra. LE procédé qui
s’impose est souvent démocratique.

Ces représentants, au EU, sont élus sont élus pour une seule mission celle de préparer le texte de la
C°. A l’époque, les père fondateurs de la C° Américaine avaient théorisé cette spé de la C°. Pour eux la
convention chargée de préparer le projet de texte constit n’ait que cette mission. Cette spé permet
de bien faire apparaitre la diff entre La C° et la législation. La constit du 24 juin 1793 a été élaborée
par ne convention spé élue et le modèle était la convention de Philadelphie. CE système dit
convetionnel va inspirer la démarche constituante à laquelle on assisté en Europe en 2004. En
effet,cette année a vu la naissance d’une convention dont la présidence était confiée à Valéry Giscard
d’Estaing. Il va élaborer un projet de constitution Europ.

Phase d’adoption du projet consitutionnel, en théorie la C° qui est la norme fondamentale de l’Etat
devrait toujours être approuvée par le peuple.

En France il a fallut attendre 1946 pour que pour la première fois un prjet constit sois soumis à un
référendum. Rejeté le 19 avril. Deuxième projet adopté en octobre 1946. En 1958, la C° a été
soumise a référendum mais cette fois-ci elle à d’emblée été approuvée à la majorité.

La révision de la C° par le pouvoir constituant dérivé. Généralement on se demande qui peut réviser
la C°, comment et jusqu’où ?

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Révision de la C°  initiative du présid ou parlement. Dans certains pays on va plus loin et cette
initiative est confiée directement au peuple. Forme de référendum initiative populaire.

Comment réviser la C° ?  Procédé direct, le référendum. Existe d’autres procédés, comme confier
au pouvoir législatif le soin d’approuver la révision de la C°. Dans des états fédéraux comme
Allemagne la révision de la C° fédérale ne peut intervenir que si les états fédérés qui composent
l’état centrale approuvent la révision.

Limites de la révision par principe il ne devrait pas y avoir de limite si la révision est voulu par le
peuple. Ou alors il faut admettre l’existence d’une supra constitutionnalité qui limiterai les révisions
constit. Dans la pratique, la plupart des C° contiennent ce qu’on appelle parfois des clauses
d’éternité. C’est-à-dire des dispositions auxquelles la C° elle-même indique qu’il ne peut pas être
porté atteinte. Par exemple dans la C° allemande l’article 79 alinéa 3 prévoit qu’aucune révision de la
C° ne peut porter atteinte d’une part aux principes du fédéralisme et d’autre part aux droits
fondamentaux énoncés dans la C°. De la même manière la C° Française il existe aussi un clause
d’éternité à l’article 89 alinéa 5, la disposition reprend le texte d’une loi ancienne adoptée sous la IIIe
république en 1884. Aujourd’hui cette formule a sans doute un sens diff et plus riche.

Ces clauses d’éternité ne sont pas elles-mêmes à l’abri d’une révision. Pour certains états ces clauses
bénéficient de d’une protection renforcée puisque les juridictions constit acceptent de contrôler la
validité des lois constit par rapport à la C°. En France interdit de réviser la C° en cas de vacances de la
présidence de la république, ni en période de l’applicable de l’article de 16 de la C°.

B/ Le principe de constitutionnalité

Principe selon lequel La C° doit primer sur toutes les autres normes juridiques dans un Etat donné à
un moment donné.

a) L’affirmation progressive du principe de constitutionnalité

Aux Etats unis l’affirmation de ce principe est quasiment simultanée avec l’apparition de la première
constitution écrite. En Europe le cheminement a été plus long pour des raisons diverses, juridiques
par exemple : l’existence d’un dualisme des juridictions. D’autres raisons sont de cultures juridiques,
par exemple en Europe et spé en France le pouvoir juridictionnel demeure très faible. Il y a aussi des
raisons purement politique : dans un certain nombre de pays européen jusqu’à une période récente,
le fonctionnement de la société n’était pas démocratique et donc dans son texte l’idée d’une
soumission des pouvoirs publics à la C° ne pouvaient être qu’une chimère. Malgré ces obstacles, la
principe de constitutionnalité s’est peu à peu imposé au cours du XXe siècle avec plusieurs vagues,
celles juste après la première guerre mondiale où un certain nombre d’Etat comme l’Autriche ou la
Tchécoslovaquie se dotent d’organe de justice constitutionnelle. La C° autrichienne du 1 er octobre
1920 apparait comme un modèle qui a inspiré ensuite la plupart des cours constitutionnelles
européennes. Il y a eu ensuite une deuxième vague encore plus importante, pendant laquelle une
série de pays vont se doter d’une C° réellement normative et de cours constitutionnelle chargées
d’imposées le respect du principe constitutionnel. La troisième vague est la plus récente datant de la
chute du mur de Berlin, on voit une sérié de pays d’Europe centrale qui vont redécouvrir la
démocratie d’Etat de droit et ainsi se doter de C° et de cours constit performant. Il y a des cas

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particuliers comme la France où il a fallu s’y reprendre à deux fois puisqu’en 1946 il n’a pas était
possible d’instaurer une cours constit performante il a fallu attendre 1958 et encore, le conseil
constit est alors loin de remplir tous les critères qui peuvent permettre d’identifier une cours constit
efficace.

b) Les conséquences du principe de constitutionnalité : le phénomène de la


constitutionnalisation des droits

Dès lors que la constitution est suffisamment normative et qu’elle prévoit l’existence d’un juge pour
la garantir, il s’en suit une série de conséquence, et la première de ces conséquences c’est la
constitutionnalisation des droits. Ce phénomène de constitutionnalisation s’il est ancien dans des
pays comme les Etats unis est très récent en Europe. En Europe ce phénomène a été plus tardif, par
exemple dans le cas fra pendant longtemps la C° et son interprétation ont été détaché et isolé des
autres branches du droit. A partir du moment où le conseil constit va imposer le respect de la
constitution au législateur, la constitution va être perçue comme une norme réellement
contraignante par le législateur lui-même, en effet le première question que se pose aujourd’hui un
député ou sénateur est de savoir si la loi en préparation est ou non conforme à la C°. Mais surtout,
ce phénomène de constitutionnalisation a une influence sur l’activité juridictionnelle et en particulier
il est clair que depuis le début des années 1990, les juridictions ordinaires, celles qui relevent sois de
l’ordre juridictionnel judiciaire soit de l’ordre juridictionnel admin, n’hésitent plus à se référer
directement à la C°. Par exemple la première affaire qu’ait jugée le conseil d’Etat français au sujet du
port du foulard islamique. Pour résoudre cette affaire le conseil d’Etat s’est référé directement à la C°
de 1958 et aux principes d’égalité et de laïcité qu’elle contient. De la même manière quelques
années plus tard, la cours de cassation dans une affaire de 1995 « Belhomme » va se référer au droit
de la défense.

La QPC est prévue à l’article 61-1 de la C°, cet article a été ajouté a la C° lors d’une révision du CC le
23juillet 2008 et a été prolongée par une loi organique du 19 décembre 2009. Les lois organiques
sont des lois dont l’objet particulier est de compléter les dispositions du conseil constitutionnel. Cette
loi organique a prévu que la QPC rentrerai en vigueur le 1 er mars 2010. Ces questions de
constitutionnalité ont un effet important sur la constitutionnalisation des règles de droit puisque
désormais la norme constitutionnelle est la norme la plus importante mais aussi la plus puissante au
cours d’un procès ordinaire. Si la question de constitutionnalité est transmisse par les juridictions
ordinaire au conseil constit et que celui-ci juge que les dispositives attaquées sont contraires a la C° le
conseil constit a la possibilité d’abroger la disposition législative déclarée contre la C°.

La QPC a fait descendre l’argument constitutionnel dans le tribunal, c’est tout à fait nouveau en
France.

Section 2 La Constitution dans la hiérarchie des normes.

1/ le système de source prévu par la Constitution

La C° a un caractère particulier c’est que c’est une norme productrice de normes, l’une de ses
fonctions est de fixer le processus de fabrication des autres normes juridiques ou encore d’indiquer à
quelles conditions certaines normes juridiques comme les normes internationales peuvent avoir
force juridique dans l’Etat. Suivant les C° on trouve tjr des normes nationales parfois, un système de

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Droit Constitutionnel Semestre 1

sources internationales. En France la C° prise dans son ensemble(le bloc) prévoit l’existence de trois
systèmes de sources : nationale, locale, et internationale. En premier lieu celles qui sont des sources
nationales, elles peuvent être définie comme l’ensemble des règles juridiques d’origines internes
produites par les organes compétents du pouvoir central de l’Etat. Au sein de ces sources nationales,
la C° apparait comme la norme primaire qui va générer un série de norme secondaire, la première
étant la loi qu’on peut définir comme l’acte voté par le Parlement selon une procédure prévue par la
C° et promulguée par le présid rep. A l’intérieur de cette catégorie générique des lois il y a plusieurs
sous espèces. La C° sous-distingue les catégories spécifiques de droit, ces catégories sont distinguées
en fonction de 2 critères : soit les modalités d’adoption (critère formel) soit au contenu des loi(critère
substantiel) . Dans tous les cas, quel que soit la sous espèce, la valeur juridique reste la même les lois
ont une valeur inférieure à la C° mais supérieure aux décrets.

LA première sous catégorie est celle des lois ordinaires procédure lesgislative à l’article 34 de la C°,

Il y as aussi les lois référendaires, sur le plan valeur juridique, rien ne les différencies des lois
ordinaires sauf le mode d’adoption.

Les lois organiques sont particulières car ont un objet particulier et aussi pck laur modalité
d’adoption et de contrôle sont spé. Ainsi l’art 46 de la C° prévoit des exigence de majorité qualifiée.
Et en outre, toutes les lois organiques sont systématiquement contrôlée avant leur promulgations
par le CC. Elles bénéficient donc d’une présomption de constitutionnalité. Deux lois organiques
particulières, 1958  relative à l’organisation du conseil constit, et celle relative aux lois de finances
« L.O.L.F » de 2001, ont parfois servies de référence au CC dans le contrôle de constitutionalité ce qui
a put laisser penser qu’elles n’auraient pas une valeur législatives mais constit.

Dernière catégorie : lois qui se distinguent que par leur contenues, il s’agit des lois de finances qui
déterminent le budget de l’Etat , doivent être votées chaque année avant le 31 dec. Mais aussi les
lois de financement de la sécu qui existent depuis 2001 et concerne le budget social de la nation.

Tous ces textes ont la même valeur juridiques avec les lois organiques.

Catégories derèglemetns

Actes admin adoptés dans des conditions déterminées par la constitution et par la loi. Dans C° 1958 il
existe un fonctionnement horizontale entre la loi et le reèglement. L’article 37 prévoit que tout ce
qui ne relève pas du domaine de la loi rlève de celui du règlement. Il exsite aussi une répartition des
comptéences verticales entre la loi et le règlement à la loi appartien la compéténce de mise en cause
cad de détermination des choix principaux. On trouve les décrets simple ou ordianaire qui relèvent
par principe de la compétence du premier ministre. Puis plus bas les arrêtés.

- Les sources locales

Elles ont évidemment une importance dans les etats fédéraux. En France c’est essentiellement les
lois du pays qui sont les lois locales. Articles 76 et 77.

- Les sources internationnales

Originie internationales, règles comme la coutume. Elle va s’appliquer sur le terrotoire de la


république. Ici encore c’est la C° qui va déterminer à quelle condition ces règles s’apliquent sur la le

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Droit Constitutionnel Semestre 1

territoire de la république. LA C° reserve un sort différent aux normes internationales en fonction de


leur origines. Il exsite le droit international général et le droit européen qui a deux sources
principales : droit de l’UE et le droit généré pas une série de traités. Le droit européen prime sur le
droit ineternational. Cependatn dans l’ordre juridique interne comme celuis de la France les choses
sont différentes. La C° est un acte souverain et détermine les conditions auxqeulles doivent se
conformées les droit international et Eurpéen.

En 1989 arret Nicolo, acceptation de controler la conformité de la loi aux traités internationaux des
juridictions admin avec a leur tête le conseil d’Etat.

Lorsque le CC exerce sont controles il a deux solutions :

- Il juge que l’engagement est compatible avec la C°, dans cette hypothèse, ratification posible.
- Il juge que l’engagement est incompatble avec la C°.

2/ La Constitution comme norme fondamentale

C’est un acte voté et adopté par le peuple par éférendum, elle prime prime donc sur la loi car elle a
été adoptée par les représentants du peuple, c’est donc une volonté du peuple indirecte.

La question de la place de la C° dans la hiérarchie des normes a été abordé par Hans Kelsen mais
aussi par Adolf Merkl. Leurs idées ont été diffusées à la France par un bordelais Roger Bonnard. Ces
idées sont que l’ordre juridique pourrait être représenté par une pyramide. La C° est au sommet.
Existence de validité des normes inférieures par rapport aux normes supérieures. C’est un rapport
formel puisqu’il considère qu’une norme juridique est une norme valide car créée selon une
procédure définit par la norme. La C° est voulue et votée par le peuple. En raisonnant en terme de
hiérarchie la C° permet un contrôle de validité des normes inférieures aux normes supérieures. Cette
présentation a aussi des inconvénients, dès l’origine l’une des critiques faites à Kelsen a porté sur le
fait savoir à quelle norme supérieure devrait se conformée la C°. Un certain nombre d’auteurs
contemporains ont opposé a la pyramide d’autres images…

Chapitre 2 La justice constitutionnelle.

La volonté est représentante du peuple. Cette justice requiert une légitimité extremement forte, elle
nécessaire pour garantir le respect deses décisions.

Section 1 l’organisation de la justice constitutionnelle.

Les modèles de justice constitutionnelle

A/ Modèle Américain

A une origine exclusivement jurisprudentielle. Aux USA les juridictions auront pour mission de
contrôler les lois par rapport a la constitution (conformité). Article III Section 1 de la C° Américaine.
Marbury VS Madison pour la première fois on impose de le respect de la C° à plus hautes autorités de
l’état, le congrès et la cour suprême. Dans les années qui suivent la cours va peu a peu étendre son
office dans un arret « fletcher » en 1810 en acceptant via cet arret de contrôler les lois des Etats
fédérés. Dans un arrêt « Martin » en 1811 va accepter de contrôler le respect par une loi d’un Etat
fédéré. Cette évolution de la jurisprudence de la cours suprême ne s’est pas démentie et malgré les

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remises en causes régulière de sa jurisprudence. La cours supreme contrôle la constitutionnalité des


lois de manière empirique, la légtitimité de cette juridiction garantie efficacement le respect de la C°.

Caractéristique du modèle Américain. S’agissant de l’organe de contrôle, aux EU le contrôle de la


constitutionnalité des lois peut etre diffusée par toutes les juridictions. S‘agissant de la nature du
controle

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