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La méfiance sauve ou elle tue 

Nous sommes méfiant du monde extérieur, nous sommes méfiant des étrangers et idem pour tout ce
qui est sous l’appellation certifié « Inconnu ». En même temps n’est-ce pas naturel ?

Nos échecs, les plus visibles, sont généralement concentré au niveau de nouvelles expériences de
vie. Evidemment, nous avons conscience qu’avant de devenir maître en la matière, l’on doit s’en faire
l’élève. Oui d’accord, mais l’échec ? On en parle ? C’est la loose, cette sensation désagréable que
l’intégralité de notre personne devient un échec, nous sommes durant cette période « Nul/le ».

« Nouvelle expérience » est alors synonymes d’inexpérimenté ou encore « d’une dangereuse


exposition à l’échec ». Je suis sûr de rencontrer à nouveau cet individu désagréable, l’échec.
Comment supporter la présence de l’échec ? Nous pouvons proposer 3 comportements non
exhaustifs : Nous avons le choix du comportement en attaque frontal, comportement rusé ou le
comportement défensif de la fuite.

Prenons les nouveaux nés en exemple. Comment s’en sortent-ils ? On peut dire qu’ils sont en
présence de l’échec continuellement. Pourtant leur capacité intellectuelle et de développement est
spectaculaire, presque qu’à l’apogée de l’homme. Nous pouvons aussi constater que les bébés rient
plus en une journée, que les adultes en un mois. Pourtant ils sont face à plus de difficulté que nous  :
ne pas pouvoir s’exprimer (ou comprendre du moins), ne pas pouvoir se déplacer, être sous tutelle
aléatoire …

Le bébé est un être fort et courageux, nous adulte sommes loin d’atteindre l’orteil de sa vigueur.
Revenons donc à notre niveau scolaire : nous avons peur de l’échec ! Peur de ne pas réussir ! Et ne
parlons pas de l’échec avec douleur, plus la douleur est prédictive, plus la dose de courage doit être
importante pour l’adulte « d’autre irons jusqu’à dire (dose de folie) ». Appeler le courage, folie d’un
homme, est à mon sens le dénigrement de la vertu pour s’excuser de ne pas le vouloir/rechercher.

Nous choisissons d’éviter  l’échec « d’une petite œuvre » quitte à ne jamais réussir une « grande »
œuvre. Le souhait d’acquérir la vertu du Courage est sans doute l’élément manquant dans notre
attitude. D’ailleurs dès qu’un individu fait preuve de peu de courage, il prend la figure de Héros !!!

Mais qui, de nos jours, rêve de devenir un héros ? Le héros, c’est celui qui meurt pour les
autres, c’est ça ?

Et que gagne-t-il ? La vie éternel ? Je ne l’ai jamais vu, ni touché cette vie sans fin. L’autre question
est : que gagnons nous à rechercher à être cet Héros, et ce dans un laps de temps plus visible ?

La souffrance et la douleur.

Pas besoin de m’étaler sur le sujet de la souffrance et de la douleur, c’est un ennemi commun que
tout un chacun aimerai voir disparaitre. Cependant nous pouvons analyser ce que nous ratons, ce que
nous fuyons puis aussi ce que nous procrastinons, lorsque nous achetons le laps de temps visible
contre celui qui est moins visible.

1- Ce que nous perdons définitivement


2- Ce à quoi nous tournons le dos quotidiennement
3- Procrastination, dans l’optique que demain nous aurons la force
a- Avons-nous établi un plan d’action pour apprendre à être plus fort que hier ?
b- Si nous ne revenons finalement jamais à ces combats reportés, quel sentiment sur notre
copie rendu en fin vie?

Je pars de l’hypothèse que la peur de l’échec est le moteur de l’immobilise individuel. Bateau  ? Sans
doute.

Partons donc d’une lecture inversée, elle sera peut-être plus parlante :
Quel est le but de la vie ? Survivre ?

Certainement pas, nous rions à minima une fois dans la semaine. Choisir entre la mort du néant et
vivre des aventures nouvelles dont 90% est difficulté et 10% est de joie éclatante, moi je ne prends
pas le néant, et vous ?

Alors quel est le but de la vie ? Possiblement un mystère à découvrir. Trop compliqué à traiter,
passons à la question suivante. Comment pouvons nous faire pour rendre fier de notre passage dans
le monde ?

Voici la meilleure réponse que j’ai entendu (celle qui me fait envie, ou rêver) : Relever les défis qui se
dressent sur notre route, avec joie et enthousiasme. Vivre chaque instant comme une aventure
nouvelle qui mène au bout du tunnel. Parcourir la vie avec patience, courage et bienveillance, pour
finalement arriver à ce mystère. Car si notre esprit provient d’un lieudit avant notre naissance, il est
cohérent d’émettre l’hypothèse que nous y retournerons à la sortie de la mort.

Qui se souvient du lieu de la naissance de son esprit ? Moi je ne m’en souviens guère, déjà je ne me
souviens pas de moi avant mes 3 ans. J’ai ouïe dire que nous pouvions nous souvenir de notre
jeunesse, même avant 3 ans. Le Coran dit que les vieillards demandent aux nouveaux nés de 7 jours
sur ce Lieudit (Intéressant).

Je me demande bien qui arrive à comprendre les paroles d’un bébé de 7 jours…

Cependant, si certains pouvaient se souvenir du lieu de la création des esprits d’homme, qui mieux
que les derniers arrivés dans le monde?

Sommes nous méfiant de notre lieu de provenance ? Je le crois, car beaucoup d’homme disent d’eux
même qu’ils ne sont pas de bon cœur ! Sans blague ? Seul Dieu l’Eternel est Bon. Nous avons été
crée pécheur, et nous devons l’accepter. L’accepter ne veut pas dire que la caution du péché est
acceptable, mais que nous pouvons regarder nos fautes avec les yeux grand ouvert, et être
enthousiaste à l’idée de faire se plier le péché à la volonté de Dieu le Bon.

De quoi avons-nous peur dans l’acceptation de notre nature (mauvaise)?

La peur est un signal, une alerte au danger. Elle nous signal que la vie en nous est possiblement en
danger, or nous sommes les gardiens de cette vie. Comme Spiderman et ses antennes tous dangers.
Cette antenne anti-danger est comme un muscle, il s’affine (les agents doubles par exemple s’en
servent beaucoup pour ressentir la limite à ne pas franchir, to

L’image que nous avons de nous est enjolivé. L’homme est intelligent, il est le dominant du monde,
l’inventeur de l’avion, de l’IPhone et des programmes Montsouris. Nous nous auto-congratulons de
notre existence et de notre supériorité. Être dans un même temps un abominable fils, une création
plus qu’imparfaite et un être indigne ne collent pas avec ce que nous croyons de nous-même.

Nous croyons de nous même beaucoup de belle chose, nous croyons de nous même de la réussite et
de la fortune, peut être même de la gloire. Nous croyons en nous. Nous sommes nous créer nous
même pour croire en nous-même ?

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