Vous êtes sur la page 1sur 10

Tissu conjonctif.

Tissu Musculaire
Les tissus Musculaire (TM) sont des tissus d’origine mésodermo- mésenchymale qui sont adaptés
pour les fonctions de conductibilité et de contractilité et composés par des cellules.
 

Les cellules (ou les fibres musculaires) présentent certaines particularités qui reflètent leur
adaptation fonctionnelle:

• allongées sous la forme des fibres (le rétrécissement dans une certaine direction est plus
efficient chez une cellule allongée par rapport à une cellule ronde avec le même volume)

• les cellules musculaires contiennent dans le cytoplasme des organites spécifiques qui assurent
la contractilité (les myofibrilles) et la conductibilité (le système tubulaire).

Dans les cellules musculaires le noyau et les organites communs et spécifiques prennent
certaines positions caractéristiques (rôle dans la contraction musculaire)

Du point de vue structural et fonctionnel il y 2 groupes de tissus musculaires:

• tissus musculaires striés: 

a) squelettique, volontaire

b) cardiaque, involontaire

• tissu musculaire lisse,involontaire

Page 1 sur 10

Les muscles striés


squelettiques sont sous
contrôle du système
nerveux volontaire.

Le myocarde
(= muscle cardiaque)
est un muscle strié
(microscopiquement
parlant),

possédant un système
intrinsèque

(= myogénique) de
contractions; il est
difficile de le

contrôler consciemment.

Les muscles lisses


sont sous le contrôle
du système nerveux
autonome (ou
végétatif),

de facteurs paracrines
et d’hormones (= pas
de contrôle
volontaire)

Page 2 sur 10
Tissu musculaire strié squelettique
Histogenèse :

Il entre dans la structure des muscles squelettiques ou volontaires.

(langue, pharynx et le tiers supérieur d’œsophage): muscle stries visceraux

Son unité morpho-fonctionnelle est la fibre musculaire striée squelettique (FMSS).

La forme des cellules est cylindrique avec les extrémités arrondies

Le diamètre est de 10 – 100m, avec des variations déterminées par l’effort physique et les
facteurs hormonaux

Et la longueur est de 2 – 4 cm jusqu’au 40 cm (le muscle couturier)

L’aspect en M.O. est strié, dû à la présence des myofibrilles

Structure
Les fibres MSS sont formées de :

- sarcolemme (mb. cellulaire)

- sarcoplasme (cytoplasme)

- noyaux

Page 3 sur 10
Le sarcolemme
C’est la membrane cellulaire qui a une structure complexe qu’on distingue de l’intérieur vers
l’extérieur.

Le sarcolemme proprement dit est formé en ME de:

• plasmalemme – c’est une double couche lipidique associée avec des protéines

• glycocalix – c’est l’enveloppe glucidique de la cellule

• la membrane basale = a la signification d’une matrice péricellulaire

Cette structure se continue avec l’endomysium.

• Des cellules satellites ont été distingués dans le sarcolemme, non-différenciées du point de vue
structural, qui ont un rôle dans la croissance et la régénération du muscle squelettique

• des cellules fusiformes, avec un seul noyau, hyperchrome, central, et avec un cytoplasme
réduit.

Le sarcoplasme :
• a un cytoplasme non-différencié

• est éosinophile

• est formé de protéines non-contractiles

• contient des noyaux, des organites communs et spécifiques

Les noyaux:
• sont très nombreux (jusqu’à quelques centaines)

• ont une forme ovalaire ou allongée (en bâtonnet avec des extrémités arrondies), l’axe long
est parallèle à celui de la cellule

• sont disposés en périphérie, sous le sarcolemme, en fils

Page 4 sur 10
• sont hyperchromes

• ont 1 – 2 nucléoles

 Les organites communs


• Les mitochondries (sarcosomes) – sont disposées centralement, parallèlement parmi les
myofibrilles et à la périphérie, autour des noyaux

• Les lysosomes –  ont une disposition juxtanucléaire

• L’appareil Golgi – contient de grandes et petites citernes supranucleaire

• Le RER – est organisé dans un système tubulaire périnucléaire

Le système tubulaire (transversal et longitudinal)


Dans le sarcoplasme de FMSS il y a 2 systèmes tubulaires:

• longitudinal = L = représente une modification du réticulum endoplasmique

• transversal = T = représente un système tubulaire provenant du sarcolemme

L = le système de canalicules disposés longitudinalement, parallèlement avec les myofibrilles qui


en sont entourées et au niveau de la jonction entre les disques A et I, le système L se termine par
une extrémité dilatée = la citerne terminale.

T = le système est formé des structures tubulaires qui représentent des expansions ou des
invaginations du sarcolemme.Les tubes T (les invaginations) sont disposés transversalement,
parallèlement avec les jonctions entre les disques A et I, en traversant toute l’épaisseur de la
FMSS.

Au niveau des zones de jonction entre les disques A et I, entre les 2 systèmes de canalicules
s’établissent des relations de contact résultant des “ triades” (dans les FMSS) .

Une triade = un tube central provenant de T + une paire de sacs latéraux ou de citernes
provenant du L.

Les inclusions sarcoplasmiques :


• Le glycogène – c’est une source d’énergie

• Les lipides – deviennent plus nombreux avec l’âge et dans les conditions d’inanition

• Les grains de lipofuscine – s’accumulent avec l’âge

Le sarcomere
Les myofibrilles apparaissent sous la forme d’une alternance régulière des disques clairs et
sombres.

Chaque disque clair est divisé par une membrane sombre = la membrane Z. Les membranes Z
des myofibrilles adjacentes se trouvent les unes en continuation de les autres et s’insèrent dans le
final sur le sarcolemme.

Chaque disque sombre A est divisé en 2 segments égaux par une bande claire = la bande
H( Hensen ), divisée elle-même à son milieu par une ligne sombre, la strie M

L’unité morpho – fonctionnelle de la fibre MSS au niveau de M.O. = le sarcomère.


Le sarcomère = le segment d’une myofibrille délimité entre 2 membranes Z.

Page 5 sur 10
Il a une forme cylindrique, avec la longueur = 2 –3 micromètre.

Il est formé de 2 moities de disque claire I qui encadrent 1 disque sombre A.

La structure des myofibrilles en ME:


Les myofibrilles sont formées de sous-unités ordonnées, parallèles avec l’axe longitudinal = les
myofilaments.

Il y a 2 types de myofilaments:

• épais (10 – 11 nm / 1.5 m) – dans le disque A (sombre)

• fins (5 –6 nm / 2 m) – dans le disque I (claire) et dans le disque A jusqu’a la bande H

Il résulte que:

le disque A contient des filaments épais + des filaments fins jusqu’à la bande H

le disque I contient des filaments fins, insères sur la membrane Z

Page 6 sur 10
Page 7 sur 10

Le sarcomère :

Page 8 sur 10
La structure biochimique des myofibrilles :
Les myofilaments, la membrane Z et la ligne M sont formés de protéines :

• protéines contractiles :

- fondamentales: la myosine et l’actine

- régulatrices: la tropomyosine et la troponine ( règlent l’interaction myosine – actine)

• protéines avec rôle dans l’organisation sur-moléculaire du sarcomère.Elles assurent le maintien


des filaments dans une certaine position optimale pour que le glissement des filaments doit
être efficient pendant la contraction.

Constitution du Muscle comme Organe:


  Les cellules MSS se groupent en faisceaux dont l’assemblage est assuré par le tissu conjonctif
comme un squelette formé de fibres collagènes et réticuliniques, peu de substance fondamentale
et de cellules conjonctives, de capillaires sanguins et lymphatiques, de nombreuses fibres
nerveuses afférentes et efférentes.

  Chaque muscle est entouré d’épimysium d’où se détachent des cloisons conjonctifs =
périmysium qui découpent le muscle en faisceaux primaires (20 – 50 fibres) et secondaires
(plusieurs faisceaux primaires).  De fines ramifications = l’endomysium enveloppent chaque fibre.

Régénération du tissu musculaire squelettique


• le tissu peut se régénérer en manière extensive.

• la source de régénération est représentée par les cellules satellites,considérées comme des
myoblastes inactives qui persistent après la différenciation du muscle

• après la stimulation produite par les lésions ou les autres facteurs, elles deviennent actives; les
cellules satellites normalement inactives prolifèrent et fusionnent pour former de nouvelles
fibres musculaires squelettiques

• une activité similaire est impliquée dans l’hypertrophie musculaire, processus où les cellules
satellites fusionnent avec leurs “parents” pour augmenter la masse musculaire ( ex. après
d’exercices physiques extensifs).

Corrélations cliniques
• Les dystrophies musculaires = groupe de maladies musculaires congénitales caractérisées par
une faiblesse musculaire, l'atrophie, une élévation des taux d'enzymes musculaires sériques, et
les changements de structures de tissu musculaire.

Page 9 sur 10
Page 10 sur 10

Vous aimerez peut-être aussi