COMPARAISONS DE LOGICIELS DE

MODÉLISATION FLUVIALES

Logiciels d’hydraulique à surface libre

 Isis : Simulation des écoulements en rivière.

 Sms : Calcul hydrodynamique 2D (rivières, étangs, estuaires).
 Sic : Écoulements à régime transitoire et permanent.
 Rubar : Ecoulement 2D à régime transitoire et permanent.
 Hec-Ras : Hydraulique à surface libre : Calcul de ligne d’eau, régime quelconque, sections
quelconques.
 Telemac: Modélisation 2D des courants aussi bien dans le domaine fluvial que dans le
domaine maritime.
Il n‘est pas possible de réaliser des modélisations 1D sur TELEMAC
 Tuflow: Simulation des écoulements en rivière permettant de générer un modèle bi-
sédimentionnel
 HSL : Calcul des grandeurs hydrauliques en écoulement normal (Manning-Strickler) (Logiciel
propriétaire BRLi)
 Castor : Calcul simplifié de la propagation d'une onde de rupture de barrage

Mike 21/ HEC RAS

HEC-RAS, Hydrologic Engineering Centers River Analysis System est un logiciel de modélisation
hydraulique destiné à simuler l'écoulement dans les cours d'eau et les canaux

Mike 21 :  programme informatique qui simule les flux, les vagues, les sédiments et l'écologie
dans les rivières, les lacs, les estuaires, les baies, les zones côtières et les mers en deux
dimensions. Il a été développé par DHI.

https://sciengsustainability.blogspot.com/2020/04/2d-flood-simulation-hec-ras-Mike21.html

Une étude s’est concentrée sur une comparaison de la zone inondée et du risque d'inondation
entre les deux logiciels. On observe qu’il y a très peu de différences.
1-
2-
Comparaison modélisation 1D/2D, HEC-RAS

Meilleurs résultats 2D que 1D

- Lors de la modélisation d'une zone située derrière un système de digues, et si la

digue est débordée et/ou rompue, l'eau peut aller dans de nombreuses directions.

Si la zone intérieure est en pente, l'eau se déplacera dans de nombreuses directions

avant d'atteindre le point le plus bas de la zone protégée, où elle commencera à
s'accumuler et risque de déborder et/ou de rompre la digue à l'extrémité inférieure
du système. (Cependant, si la zone protégée est petite et qu'en fin de compte toute la
zone se remplit jusqu'à former une piscine, le modèle 1D est parfait pour prédire la
surface finale de l'eau et l'étendue de l'inondation.)

- Baies et estuaires

Dans lesquels l'écoulement se fera continuellement dans plusieurs directions en

raison des fluctuations des marées et des débits fluviaux entrant dans la
baie/l'estuaire à plusieurs endroits et à plusieurs moments.

- Zones et/ou événements dans lesquels la trajectoire de l'eau n'est pas entièrement
connue.

- Cours d'eau fortement tressés

- Les cônes alluviaux - cependant, il est très discutable qu'un modèle numérique puisse
capturer un événement d'inondation avec précision sur un cône alluvial, en raison de
la nature épisodique des évolutions de l'écoulement qui peuvent changer toute la
direction des canaux pendant l'événement.

- L'écoulement autour de courbes abruptes dans lesquelles une surélévation

importante se produira pendant l'événement.

- Plaines d'inondation très larges et plates, de sorte que lorsque les écoulements
s'écoulent dans la zone de débordement, l'eau emprunte de multiples voies
d'écoulement et présente des élévations de surface et des vitesses variables dans de
multiples directions.

- L’écoulement autour d'un objet, tel qu'une culée de pont ou des piliers de pont, etc.
Applications où il est très important d'obtenir des vitesses détaillées pour
l'hydraulique
Gain de temps 1D par rapport au 2D

- Les rivières et les plaines d'inondation dans lesquelles les directions et les forces
d'écoulement dominantes suivent la trajectoire générale de la rivière...

- Les cours d'eau à forte pente qui sont fortement influencés par la gravité et qui ont
de petites zones de débordement.

- Les systèmes fluviaux qui contiennent un grand nombre de ponts et de ponceaux,

de déversoirs, de barrages et d'autres structures à vannes, de levées, de stations de
pompage, etc.

- Les systèmes fluviaux de taille moyenne à grande, où nous modélisons une grande
partie du système (100 miles ou plus), et où il est nécessaire d'effectuer des
prévisions à plus long terme (c'est-à-dire des prévisions de 2 semaines à 6 mois).

- Zones dans lesquelles les données de base ne permettent pas de tirer profit de
l'utilisation d'un modèle 2D. Si vous ne disposez pas d'une bathymétrie détaillée des
berges et du chenal, ou si vous ne disposez que de coupes transversales détaillées à
des distances représentatives, de nombreux avantages du modèle 2D ne seront pas
obtenus en raison de la faible précision des données de terrain.