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Comptabilité publique : qu'est-ce que la procédure ELOP ?

En comptabilité publique, la procédure usuelle de dépense se déroule en quatre


étapes :

trois sous la responsabilité de l'ordonnateur :

L’engagement : création ou constatation d'une obligation de laquelle résulte une


dépense (sous la forme d'un bon de commande, d'une passation de marché) ;

La liquidation : la dépense devient certaine et exigible. Elle est arrêtée dans son
montant définitif et devient susceptible d’être payée ;

L'ordonnancement : ordre donné par l’ordonnateur au comptable de payer une


dépense ;

une sous la responsabilité du comptable :

Le paiement : le visa "bon à payer" est apposé et le paiement effectué par tout


moyen ou instrument de paiement prévu par le code monétaire et financier.

Qu’est-ce que les intérêts moratoires ?

On parle d’intérêts moratoires dans le cadre de l’exécution d’un marché public. Le


mécanisme, néanmoins, est similaire dans le cadre d’un contrat commercial entre
professionnels – livraison de marchandises ou d’exécution de service.

Intérêts moratoires : définition

Les intérêts moratoires représentent la somme à payer par le débiteur – l’organisme


public qui passe commande – au créancier – le fournisseur ou prestataire titulaire du
marché – en plus du capital, à défaut de respect du délai de paiement contractuel ou
réglementaire.

attestation’l ou provisoire cautionnement du récépissé du originale’L•

L’intégration de l’ensemble des acteurs de la dépense publique (Direction du budget, ordonnateurs,


sous ordonnateurs et comptables publics) ;

Le système de sante au Maroc : AMO-


GST

Formation sur les marchés publics

Excel

Power BI

Bonjour M. Abdelmoughit,

J'espère que ce mail vous trouvera en bonne santé ! En faisant des recherches sur internet, j’ai
trouvé votre profil LinkedIn, en lisant votre parcours et vos expériences sont riches, je me présente je
suis ismail Touiere, titulaire d’un Master en contrôle de gestion et ingénierie Financière, après
presque 6 ans d’expérience en secteur privé, je viens d’intégrer le secteur public en tant
qu’administrateur 2 ème grade, j’aimerais en profiter de vos expériences pour un coaching afin
d’améliorer mes compétences et tracer un chemin professionnel réussi comme le votre Inchaelah

l’incivisme fiscal…

Processus de préparation du PLF et de son adoption


La loi de finances de l'année est élaborée par référence à la programmation budgétaire triennale.
Ainsi, le processus de préparation du projet de loi de finances de l'année englobe les étapes
suivantes :

 Avant le 15 mars, le Chef du gouvernement invite par circulaire, les ordonnateurs à établir leurs
propositions de programmations budgétaires triennales assorties d'objectifs et d'indicateurs de
performance;

 Avant le 15 avril, les départements ministériels et institutions transmettent, au ministère chargé


des finances, les propositions de programmations budgétaires triennales se rapportant à leurs
budgets, aux budgets des services de l'Etat gérés de manière autonome qui leur sont rattachés et
aux comptes d'affectation spéciale dont ils sont ordonnateurs.

 Avant le 15 mai, lesdites propositions sont examinées en commissions de programmation et de


performance;

 Avant le 15 juillet, le ministre chargé des finances expose, en Conseil du gouvernement, l'état
d'avancement de l'exécution de la loi de finances en cours et présente la programmation
triennale des ressources et des charges de l'Etat ainsi que les grandes lignes du projet de loi de
finances de l'année suivante;

 avant le 31 juillet, le ministre chargé des finances expose devant les commissions des finances
du Parlement, le cadre général de préparation du projet de loi de finances de l'année suivante.
Cet exposé comporte aussi l'évolution de l'économie nationale, l'état d'avancement de
l'exécution de la loi de finances en cours à la date du 30 juin, les données relatives à la politique
économique et financière et la programmation budgétaire triennale globale.

 Invitation, par circulaire du Chef du gouvernement, des ordonnateurs à établir leurs


propositions de recettes et de dépenses pour l'année budgétaire suivante;
 Septembre-début octobre: Centralisation et examen des propositions des départements
ministériels en particulier en ce qui concerne les recettes, les dépenses, les projets de
performance dans le cadre des commissions budgétaires et montage du projet de loi de finances
et des documents qui l'accompagnent;

 Début octobre : Suivi de l'adoption des orientations générales du projet de loi de finances de
l'année au conseil des ministres et ensuite au conseil du gouvernement ;

 Au plus tard le 20 octobre de l'année budgétaire en cours : dépôt du projet de loi de finances de
l'année au bureau de la chambre des représentants ;

 Les 30 jours suivants le dépôt du projet : La Chambre des représentants se prononce sur le
projet de loi de finances de l'année ;

 Les 22 jours suivants le vote du projet par la chambre des représentants ou l'expiration du délai
imparti : le Gouvernement saisit la Chambre des conseillers qui se prononce sur le projet ;

 Les 6 jours suivants le vote du projet par la chambre des conseillers ou l'expiration du délai
imparti : Adoption finale du projet de loi de finances par la chambre des représentants dans le
cadre de la deuxième lecture.

 Si au 31 décembre, la loi de finances de l'année n'est pas votée ou n'est pas promulguée, le
gouvernement ouvre, par décret, les crédits nécessaires à la marche des services publics et à
l'exercice de leur mission, en fonction des propositions budgétaires soumises à approbation.
Dans ce cas, les recettes continuent à être perçues conformément aux dispositions  législatives
et réglementaires en vigueur les concernant à l'exception, toutefois, des recettes dont la
suppression est proposée dans le projet de loi de finances. Quant à celles pour lesquelles ledit
projet prévoit une diminution de taux, elles seront perçues au nouveau taux proposé. 

Les EEP au Maroc


Cautions administratives

Questions

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Vous souhaitez disposer d’une garantie bancaire pour soumissionner à un marché public. Attijariwafa bank
met à votre disposition les cautions administratives.

Les cautions administratives sont des engagements que la banque délivre comme une garantie personnelle
par laquelle elle s’oblige à payer pour votre compte un montant prédéterminé qui permettra au bénéficiaire
d’être indemnisé en cas de défaillance de votre part.

Il existe plusieurs types de cautions administratives :

 La caution provisoire : cette caution vous permet de soumissionner à un marché en garantissant


l’engagement que vous prenez de ne pas revenir sur votre décision ou sur vos propositions au cas où le
marché vous serait attribué. Le montant est généralement de l’ordre de 3 % du montant soumissionné du
marché. Elle est exigée par l’Administration pour prévoir les risques suivants :

o Aptitude financière, technique et morale à mener à bien le marché

o Certitude d’obtenir de l’adjudicataire un cautionnement définitif en remplacement de la caution provisoire.

o S’assurer contre l’abandon du marché par l’adjudicataire.

 La caution définitive ou de bonne fin : c’est une assurance pour l’Administration contre le risque d’abandon
du marché au cours de sa réalisation par l’adjudicataire. Elle est affectée à la garantie des engagements
contractuels de l’adjudicataire jusqu’à la réception définitive des travaux du commanditaire. La caution
définitive est généralement de 3 % du montant du marché et peut s’étaler dans le temps.

 La caution de retenue de garantie : cette caution est destinée à remplacer les prélèvements ou retenues
qu’opère l’Administration en vue de se prémunir contre une mauvaise exécution des obligations du titulaire
du marché (par exemple les défauts éventuels que peuvent receler les travaux réalisés). Elle permet
d’éviter les retenues sur les sommes dues par l’adjudicataire après parachèvement du marché et de
débloquer le dernier terme de paiement que l’acheteur a, en son absence, conservé jusqu’à l’expiration de
la période de la garantie. La retenue est effectuée à hauteur de 10 % sur les décomptes provisoires. Elle
cesse toutefois d’être opérée lorsqu’elle atteint 7 % du montant initial du marché augmenté, le cas échéant,
du montant des avenants.

 La caution de restitution d’avances ou d’acomptes : cette garantie est délivrée pour garantir au
commanditaire le remboursement des avances ou des acomptes qu’il consent à un titulaire de marché en
vue de lui faciliter le financement des travaux, fournitures ou prestations de services, objet du contrat passé
avec lui. Le montant de cette caution est généralement fixé à 10 % de la valeur de l’acompte.

Définition du plan de charge


Le plan de charge est un outil qui permet à une entreprise de prévoir une allocation
optimale de ses ressources (humaines, matérielles et temporelles) dans la réalisation
d’un projet et de vérifier que le travail avance correctement. 
C’est à la fois une méthode de planification et de gestion des ressources ainsi qu’un
résumé de leurs utilisations dans le temps. Il est un résumé des temps passés et
planifiés par collaborateur, par projet ou bien par tâche.
Le plan de charge permet donc de veiller au respect des délais et d’éviter des retards
pouvant affecter négativement le projet. 
Ainsi, la capacité à anticiper les besoins liés aux projets et la gestion des taux
d’occupation des équipes sont des difficultés majeures auxquelles font face les
entreprises pour réaliser leur plan de charge. 

Enfin, une commission nécessaire…




Créée au mois de septembre 2015, la Commission Nationale de la Commande Publique (CNCP), a
enfin été mise en place le 19 janvier 2018. Malgré ce retard, fort regrettable, cet évènement marque
une étape importante dans le processus de modernisation de l’administration.
Le rôle de cette instance, au sein de laquelle, le secteur privé est relativement bien représenté, est
d’offrir aux entreprises et aux administrations des voies de recours non juridictionnelles et des avis
juridiques d’experts qui sont des gages de transparence et de libre concurrence dans un domaine où
la corruption est très répandue.
Les principales forces de cette réforme résident d’une part, dans la possibilité pour les entreprises de
saisir directement la CNCP et d’autre part, dans la nomination d’un président et d’organes de gestion
jouissant davantage d’indépendance et de marge d’initiative dans l’exercice de leurs missions.
Dans ce cadre, la CNCP assure les missions de consultation , d’assistance, d’étude et d’examen de
toute question qui lui est soumise en matière de commande publique par les services de l’Etat, les
établissements publics et toute autre personne morale de droit public. La Commission a également
pour mission d’examiner les réclamations de toute personne physique ou morale de droit privé, soit en
qualité de concurrent, d’attributaire ou de titulaire d’une commande publique. Elle assure également la
coordination de la formation en matière de gestion des commandes publiques.
La mise en place de cette instance et son fonctionnement efficace doivent contribuer à l’amélioration
du climat des affaires et à rassurer les investisseurs nationaux et étrangers.
Les principales faiblesses de cette réforme résident, toutefois, dans le caractère limité de la mission
attribuée à la CNPC. Or, la commande publique doit également être encadrée en tant que levier
stratégique de développement économique et social.  La commande publique, faut-il le rappeler,
occupe une part importante dans l’activité économique du pays, (estimée à plus de 17% du PIB
(2017)) et impacte fortement l’évolution de nombreux secteurs.
Si le gouvernement veut bien s’en donner les moyens, la création de la CNPC pourrait être
l’instrument privilégié pour élaborer une Stratégie Nationale de la Commande Publique, au service des
objectifs sectoriels du pays, notamment en matière d’appui à la PME, l’économie solidaire, la
préférence à la valeur ajoutée locale, l’emploi et le développement durable.
Sur un autre plan, cette réforme importante, ne pourrait atteindre ses objectifs sans englober
l’ensemble des donneurs d’ordre publics, notamment les nombreuses sociétés d’Etat et les SDL dont
les budgets d’investissement sont essentiellement financés par des fonds publics et que le législateur
a exclu, à tort, du domaine de compétence de la CNPC. Le recours à l’avis de la CNCP n’est pourtant
pas une contrainte mais plutôt un « droit de réclamation », institué au profit des entreprises
concurrentes et des maîtres d’ouvrage.

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