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Mimoire Master
Mimoire Master
N° d’ordre……………… N° de série……………..
Mémoire
Présenté pour l’obtention du diplôme de
Master
Filière : Sciences biologiques
Option : Biochimie appliquée
Thème
Devant le jury :
Président : Derouiche Kamel MCB Université Oum el Bouaghi
Rapporteur : Zellagui Amar Prof Université Oum el Bouaghi
Examinateur : Bouhbila Azziz MAA Université Oum el Bouaghi
Dedicace
A mes amies : Abd El-Hamid, Ayoub, Taki eddine, Mohemed Amin, Mensaf,
Ramzi, Hamada, Salah, Nabil, Yazid, Abd El-Bassit, Dhia, Azzeddine,
Aymene, Mohemed, Abd El-Majid, Yassin, Adem, Farid, Radwan, Mourad,
Sadam, Lahbib, Rida, Chahrazed, Nour El-Hoda, Hadjar, Rahma, Sabrina,
Hanan, Rahifa et Yasmine.
Bousseta
DEDICACE
Dédicace
C’est avec un très grand honneur que je dédie ce
modeste travail à :
A tous ma famille
Avant toutes choses, nous remercions Dieu, le tout puissant pour nous avoir
donné la force et la patiente, pour achever ce mémoire.
Synthèse bibliographique
I.1. Le pollen...............................................................................................................................3
I.2. La propolis............................................................................................................................3
I.3. Le miel..................................................................................................................................3
I.4. La cire...................................................................................................................................4
I.6. Le venin................................................................................................................................4
II. Le pollen
II.1. Origine.................................................................................................................................5
II.3. Récolte.................................................................................................................................5
II.4. Conservation........................................................................................................................6
III. La propolis
III.1. Origine...............................................................................................................................7
III.4. Conservation......................................................................................................................8
II.2.3. Coumarines....................................................................................................................12
II.2.4. Tannins...........................................................................................................................12
II.2.5. Flavonoïdes....................................................................................................................13
II.2.5.1. Classification...............................................................................................................14
II.2.5.2. Biosynthèse.................................................................................................................16
II.2.5.3.2. Dosage......................................................................................................................17
II.2.5.3.3. Stabilité.....................................................................................................................17
III.4.6. Polyphénols...................................................................................................................26
Étude expérimentale
I.3.3. Rendement.......................................................................................................................32
I.4.1. Principe............................................................................................................................32
I.4.3. Dépôt................................................................................................................................33
I.4.4. Révélation........................................................................................................................33
I.5.1. Principe............................................................................................................................33
I.6.1. Principe............................................................................................................................34
II.1.1. Principe...........................................................................................................................35
Conclusion
Références bibliographiques
Annexe
Résumé
Liste des figures
Figure 1 : Principaux constituants de la lignine……………………………………………...12
Figure 15 : Structure chimique des composés phénoliques possibles identifiés dans les
extraits………………………………………………………………………………………...44
Tableau 5 : Les classes des composés phénoliques identifiés dans les extraits……………...41
Tableau 8 : Activités antioxydantes des extraits des propolis, pollen et l'acide ascorbique à
une concentration de 10 mg/ml……………………………………………………………….53
Liste des abréviations
UV : Ultra-Violet.
nm: nanometer.
DPPH : 2,2-diphényle-1-picrylhydrazyl.
O2- : Superoxydes.
CoA : Coenzyme A.
SO : Stress oxydatif.
RL : Radicaux libres.
O3 : Ozone.
: Radical hydroxyle.
ONOO– : Peroxynitrite.
CAT : Catalase.
DHA : Déhydrascorbique.
NH3 : Ammoniac.
RF : Rapport frontal.
Abs : Absorbance.
Introduction
Introduction
Depuis l’aube des temps, l’homme a toujours été intéressé par la nature qui l’entourait. Il a
su tirer partie des ressources naturelles pour s’adapter à son environnement et ainsi évoluer,
créant la domestication et l’agriculture. Parmi les espèces animales domestiquées, il est une
particulièrement exceptionnelle : L’abeille. Les vertus de ce petit insecte ont tout de suite
séduit la curiosité humaine et depuis les temps les plus reculés, l’homme a su profiter des
produits de la ruche tels que la propolis et le pollen (Biri, 2003).
La propolis c’est une substance naturelle résineuse et adhésive produite par les abeilles
(Apis mellifera), a été utilisé plus récemment comme aliment de santé et additif dans les
aliments fonctionnels, bien qu'il ait servi de médecine populaire pendant des milliers d'années.
Des études antérieures ont montré que la propolis peut avoir de nombreux attributs bénéfiques
(Farré et al., 2004; Vargas-Sánchez et al., 2013).
Le pollen est la partie reproductrice mâle des plantes qui est recueillie par les abeilles
ouvrières comme granules et utilisée comme nourriture pour les abeilles en développement.
C'est un aliment complet naturel car il contient presque tous les nutriments nécessaires. Le
pollen est une centrale électrique de composés phytochimiques (Kaur et al., 2013).
Ces produits issus de la ruche sont perçus par les consommateurs comme des aliments
sains, naturels, diététiques et stimulants pour l'organisme et ses défenses immunitaires. Ils
sont utilisée dans l'apithérapie pour traiter de nombreuses maladies et également dans
l'industrie alimentaire en tant qu'additif à des fins diverses, la cosmétologie et pour de
nombreux objectifs (Pereira et al., 2002).
L’objectif de notre étude s’articule sur le dosage des polyphénols et des flavonoïdes,
l’étude analytique des composés phénoliques et estimer l’activité antioxydante de propolis et
pollen.
Notre travail a été divisé en deux grande parties, la première est une étude bibliographique
qui se scinde en trois chapitres, dans le premier nous avons commencé par ses origines
botaniques, ses compositions chimique, ses récoltes, ses propriétés pharmacologiques et ses
indications thérapeutiques à l’officine de la propolis et le pollen.
Le troisième chapitre comporte un rappel sur le stress oxydatif, les radicaux libres, les
antioxydants, mécanismes d’action des antioxydants, et les maladies liées au stress oxydatif.
Introduction
Le premier a groupé les matériels et les méthodes utilisés dans l’extraction d’analyses
qualitatives (par chromatographie sur couche mince) et quantitatives des polyphénols
et flavonoïdes, contenus dans nos extraits éthanoliques, ainsi une évaluation de
l'activité antioxydante de la propolis et pollen étudiées.
Le deuxième présente nos résultats et leurs discussions.
Synthèse
bibliographique
Chapitre I
Les produits de
la ruche
Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
L’apiculture pratiquée depuis la plus haute antiquité connait ces derniers temps un
développement important dans notre pays. Il est un art autant qu’une science d’élevage et des
soins à donner aux abeilles en vue d’obtenir de leur travail dirigé, le miel, la cire, le pollen, la
propolis et la gelée royale (Biri, 2003).
I.1. Le pollen
I.2. La propolis
Le terme propolis vient de grec : pro polis qui signifié « devant la ville » (Ravazzi, 2003).
La propolis est un produit à base de résines provenant de germes résineux et d'exsudats de
certaines espèces d'abeilles de l'espèce Apis mellifera. Lorsque les abeilles récoltent la
propolis, elles mélangent la substance résineuse recueillie des plantes avec l'enzyme 13-
glucosidase de leur salive. L’hydrolyse des flavonoïdes glucosylés, en provenance des
flavonoïdes aglycones (Pereira et al., 2002).
La couleur de propolis est variable selon la source florale et l’âge de la colonie (Marcucci,
1995; Sforcin, 2007). Elle est généralement de couleur brune à rougeâtre, voire noir
(Darrigol, 1979; Cousin, 2010).
I.3. Le miel
Le miel est un produit naturel fabriqué par les abeilles Apis mellifera à partir du nectar des
plantes mellifères, qui est transformé et modifié. Par la suite, il est stocké dans des ruches
pour une utilisation ultérieure, par exemple pour l'alimentation (Codex Stan, 1981). Le miel
hérite de tous de ses propriétés à partir de plantes; par conséquent, ses propriétés biologiques
sont liées aux espèces végétales qui ont produit le nectar (Montenegro et al., 2003, 2004).
3
Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
I.4. La cire
La cire est le matériau utilisé par les abeilles pour construire leur nid. Elle sert également à
operculé des alvéoles (contenant par exemple des larves ou du miel).
Les abeilles construisent des rayons du haut vers le bas. Pour se faire, elles se suspendent
et forment une chaîne d’abeilles. Pour rappel, la cire est produite au niveau des glandes
cirières des jeunes ouvrières, sous forme d’écailles transparentes de 1,5 mm de long sur 1 mm
de large environ (Jean-Prost, 2005). Lorsqu’une abeille a produit une écaille, elle remonte
sur le lieu de la construction pour y ajouter sa cire (Bradbear, 2010). La cire a au départ une
couleur blanchâtre l’égerment translucide, et prend une couleur jaunâtre après avoir été
malaxée par l’abeille (Cousin, 2010). Elle se compose d’ester 71%, acides libres 40%, sucre
12%, eau 3%, divers autres éléments (Kameda et Tamada, 2009).
C’est une substance blanchâtre à jaune, gélatineuse, crémeuse, et très sucrée (Lefief-
Delcourt, 2010), secrétée par les glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des jeunes
abeilles nourrices, au stade ou ces glandes sont les plus développées. Elle est fabriquée à
partir des protéines et des nutriments du pollen qu'elles ont ingèrent (Gharbi, 2011). C’est la
substance centrale de la ruche : elle assure son existence et son fonctionnement. En effet, elle
est la nourriture unique et exclusive de toutes les larves pendant leurs trois premiers jours de
vie puis de la reine pendant toute son existence (Rossant et Desmouliere, 2011). Elle se
compose d’eau 60-70%, Lipide 18% (surtouts des acides gras), glucides 11%, protéines 2%,
vitamines ; des hormones ; des enzymes, et des minéraux (Wytrychowski et al., 2013).
I.6. Le venin
C’est un produit mineur de la ruche. En effet, il faut environ 10 000 abeilles pour récolter 1
gramme de venin (Bradbear, 2010). Il est produit au niveau de la glande acide de l’appareil
vulnérant. La glande alcaline jouera un rôle dans la production de venin (Jean-Prost, 2005).
C’est un liquide incolore, à forte odeur amère, qui rend les abeilles agressives. Il est utilisé par
l’homme pour ses propriétés thérapeutiques, notamment contre les rhumatismes (Bruneau,
2004).
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Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
II. Le pollen
II.1. Origine
Les grains de pollen constituent les gamétophytes males des angiospermes : ils se forment
dans les deux loges polliniques situées dans les anthères, à l'extrémité des étamines. Chaque
loge comporte deux sacs polliniques qui contiennent et protègent les cellules mères des
microspores. Celles-ci donnent naissance, après une méiose puis une mitose, a des grains de
pollen (Raven et al., 2007). La rupture d'une zone de moindre résistance située entre les deux
sacs polliniques d'une même loge permet la libération des grains de pollen arrives à
maturation (Gharbi, 2011).
Le pollen est un produit végétal assez varié riche en substances biologiquement actives
(Campos et al., 2010).
Les principaux composants du pollen d'abeille sont les hydrates de carbone, les fibres
brutes, les protéines et les lipides dans des proportions respectives de 13% à 55%, 0,3% à
20%, 10% à 40%, 1% à 10% (Villanueva et al., 2002).
Le pollen d'abeille est considéré comme le «seul aliment parfaitement complet», car il
contient tous les acides aminés essentiels nécessaires à l'organisme humain. Cependant, la
composition du pollen d'abeilles dépend fortement de la source de la plante, ainsi que d'autres
facteurs tels que les conditions climatiques, le type de sol et les activités apiculteurs (Morais
et al., 2011).
II.3. Récolte
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Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
l'humidité et doit être surmonte d'un tamis permettant le passage des pelotes mais empêchant
les abeilles de les récupérer (Bruneau, 2011; Gharbi, 2011).
En observant des rayons dans lesquels sont stockés du pollen, on constate qu’il y a de
nombreuses couleurs différentes : cela montre que les abeilles d’une colonie récoltent le
pollen de différentes espèces de plantes (même si une abeille se concentre sur un type de
fleurs) (Bradbear, 2010).
II.4. Conservation
Avec une teneur en eau de 30 à 40 %, les risques de moisissures sont importants. De plus
les nombreuses enzymes, les pigments et les vitamines qui le composent le rendent très
sensible à une exposition prolongée à la lumière et à la chaleur. La congélation du pollen
préserve les lactoferments détruits lors du chauffage du pollen sec (Bruneau, 2011). Pour
cela, il doit être récolté deux fois par jour et trié rapidement pour être congelé dans les heures
qui suivent. Après décongélation, il sera conservé entre 4 et 8 C° pour être consommé dans les
15 jours (Clément, 2011).
Le pollen d'abeille est considéré comme un aliment santé avec un large éventail de
propriétés thérapeutiques, parmi lesquelles : les activités antimicrobiennes, antifongiques,
antioxydants, antiradiations, hépato protectrices, chimio protectrices et/ou chimio préventives
et anti-inflammatoires (Abdella et al., 2009; Bariliak et al., 1996; Viuda-Martos et al.,
2008; Fatrcová-Šramková et al., 2013).
Le pollen a été signalé comme ayant des effets bénéfiques sur la prévention des problèmes
de prostate, l'artériosclérose, la gastro-entérite, les maladies respiratoires, la désensibilisation
aux allergies, l'amélioration des systèmes cardiovasculaire et digestif, l'immunité corporelle et
le retardement du vieillissement (Estevinho et al., 2012). La promotion de la réparation des
tissus, qui résulte de l'accélération du taux mitotique, a également été saluée (Morais et al.,
2011). Ces effets thérapeutiques et protecteurs ont été liés à la teneur en polyphénols
(Almeida-Muradian et al., 2005).
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Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
III. La propolis
III.1. Origine
La propolis est formée à partir d'une résine que les abeilles prélèvent sur les bourgeons et
l'écorce de certains arbres comme le peuplier qui constitue la principale source de propolis en
Europe mais également le bouleau, le chêne, l'orme, l'aulne, le pin, le sapin et le marronnier
(Bogdanov, 2014; Gharbi, 2011).
III.3. Récolte
La première méthode ne permet pas de récolter une propolis de qualité car elle peut être
assez ancienne donc partiellement dégradée et elle contient souvent des résidus indésirables
(cire, particules de bois, métal).
La seconde méthode consiste à intercaler une grille sur la tête des cadres. Les nombreux
petits interstices de cette grille vont être combles par les abeilles avec de la propolis. Il suffit
alors à l'apiculteur de retirer la grille et de la mettre au réfrigérateur ou au congélateur ce qui
permettra le durcissement de la propolis. La propolis devenue cassante peut facilement être
retirée de la grille : elle peut alors être commercialisée à l'état brut ou sous forme de solution
alcoolique (Bruneau, 2011; Ravazzi, 2003).
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Chapitre I : Les produits de la ruche Synthèse bibliographique
III.4. Conservation
La propolis et ses composés isolés peuvent être utiles dans différentes pathologies telles
que tumeurs, infections, allergies, diabètes et ulcères puisque de nouvelles formulations
contenant de la propolis ou ses composés isolés ont été préparées récemment, mais avant
d'établir une stratégie utilisant ce produit, nécessaire de comprendre dans quelles conditions il
peut promouvoir la santé (Jose et Vassya, 2011).
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Chapitre II
Les polyphénols
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
Les polyphénols ou composés phénoliques, sont des molécules spécifiques du règne végétal.
Cette appellation générique désigne un vaste ensemble de substances aux structures variées
qu’il est difficile de définir simplement (Bruneton, 1993). A l’heure actuelle, plus de 8000
molécules ont été isolés et identifiés (Mompon et al., 1998).
Ces composés ont taux en commun la présence d’un ou de plusieurs cycles benzéniques
portant une au plusieurs fonction hydroxyles (Urquiaga et Leighton, 2000). La structure des
composés phénoliques naturels varie depuis les molécules simples (acide phénolique)
(Macheix et al., 2005).
Les composés phénoliques sont classés selon le nombre d’atome de carbone dans le
squelette de base, ces structures peuvent être sous forme libres ou liées à l’ester ou hétérosides
(Bruneton, 1999). Ils sont communément subdivisés en acides phénoliques (dérivés de l’acide
benzoïque ou dérivés de l’acide cinnamique), coumarines, stilbènes, flavonoïdes, lignanes,
lignines, tanins (Cheynier, 2005).
Selon Bruneton (1999), les phénols simples ce sont des composes à noyaux benzénique liés
à des groupements hydroxyles libres au engagés dans les liaisons hétérosidiques, éther ou ester.
Les acides phénoliques sont des composes formés d’un ou de plusieurs noyaux benzéniques
présentant une ou plusieurs fonctions carboxyliques. Ils dérivants des acides benzoïques et
cinnamiques basés sur C6 – C1 et C6 – C3 (tableau 1) (Rong, 2010; Vermerris et Nicholson,
2006). Les acides hydroxycinnamiques sont plus fréquents que les acides hydroxybenzoïques
(Pandey et Rizvi, 2009).
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Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
Tableau 1 : Quelques exemples des acides hydroxybenzoïques et des acides hydroxy-
cinnamiques (Rong, 2010; Vermerris et Nicholson, 2006).
Structure
Les lignanes répondent à une représentation structurale de type (C6-C3)2, l’unité (C6-C3)
est considérée comme un propylbenzène. Ils ont été définit comme étant les dimères des
phénylpropanoïdes où deux unités de phénylpropane C6-C3 sont liés par leur carbone 8
(Sainvitu et al., 2012).
Les lignanes sont des substances phénoliques apparentées aux lignines polyphénol
naturellement présentes dans les plantes supérieures (Descheemaeker et Provoost, 2011).
La lignine est un polymère fortement ramifié, formés par trois alcools phénoliques simples
(figure 1). Les alcools sont oxydés en radicaux libres par une enzyme ubiquiste chez les plantes
; la peroxydase. Les radicaux libres réagissent ensuite spontanément et au hasard pour former la
lignine (Hopkins, 2003).
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Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
II.2.3. Coumarines
Elles se trouvent dans la nature soit à l’état libre ou bien combiné avec des sucres. Elles
sont responsables de l'odeur caractéristique du foin (Cowan, 1999).
Les coumarines qui sont aussi les dérivés de C6-C3, généralement hydroxylés en position
7, en 6,7.8.les coumarines sont des composés aromatiques dérivant de l’acide O-hydroxy-Z,
cinnamique de même que la coumarine elle-même dérivé de l’acide ortho-coumarique
constituer trois type : les furano-coumarine, les pyrano-coumarines et les hydro-coumarines
(Collin et Crouzet, 2011).
II.2.4. Tanins
Les tanins sont des substances polyphénoliques de structures variées, les tanins comme
toux les polyphénols, sont des composes non azotés présentant des cycles aromatiques greffés
d’un ou plusieurs fonctions hydroxyles libre ou non (Bruneton, 1997).
Les tannins peuvent être classés en deux groupes : tanins hydrolysables et tanins condensés
(Jarrige et al., 1995).
Les tanins hydrolysables ou acides tanniques sont des polymères de l’acide gallique ou de
son produit de condensation ; l’acide éllagique (figure 2). Ils ont un poids moléculaire plus
faible et précipitent beaucoup moins les protéines que les tanins condensés. Ils sont divisés en
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Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
éllagitannins et gallotannins, Les gallotannins libèrent par hydrolyse acide, hydrolyse basique,
à l'eau chaude ou par action enzymatique de l'acide gallique (Collin et Crouzet, 2011).
A B
Figure 2 : Structure chimique d’acide gallique (A) et d’acide éllagique (B) (Morreel et
al., 2006).
Les tanins condensés sont des polyphénols de masse molaire élevée. Ils résultent de la
polymérisation auto-oxydative ou enzymatique des unités de flavan-3,4-diol liées
majoritairement par les liaisons C4-C8 (parfois C4-C6) des unités adjacentes, et se nomment
ainsi proanthocyanidines de type B. Lorsque la condensation se produit entre les unités
adjacentes par la liaison C4-C8 et par une liaison d’éther additionnelle entre C2 et C7, les
proanthocyanidines sont dits de types A (Wollgast et Anklam, 2000; Dykes et Rooney,
2006).
II.2.5. Flavonoïdes
Les flavonoïdes sont des produits largement distribués dans le règne végétal et sont
couramment consommés quotidiennement sous forme de fruits, légumes et boissons. Ils sont
capables de moduler l’activité de certaines enzymes et de modifier le comportement de
plusieurs systèmes cellulaires, suggérant qu’ils pourraient exercer une multitude d’activités
biologiques, notamment des propriétés antioxydantes, vasculoprotectrices, antihépato-
toxiques, antiallergiques, anti-inflammatoires, antiulcéreuses et même antitumorales
significatives (Ghedira, 2005).
Les flavonoïdes ont été isolés par les scientifiques (E.Chervreul en 1814). Mais ont été
réellement couvert qu’en 1993 par (Albert Sgent - Gyorgui) (Nijveldt et al., 2001).
13
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
Ce sont des composés phénoliques poly-substituées constituent un groupe d’une extrême
diversité (environ 9000 molécules), donc sont des pigments quasiuniversale des végétaux
presque toujours hydro solubles (Alan et Miller, 1996; Rajnera yanama et al., 2001).
II.2.5.1. Classification
14
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
Tableau 2 : Les principales classes des flavonoïdes (Narayana et al., 2001; W- Erdman et
al., 2007).
H OH H Apigénine
Flavones OH OH H Lutéoline
OH OCH3 H Diosmétine
HO OH H Kaempférol
Flavonols H OH H Quercétine
OH OH OH Myrecétine
OH OH H Catéchine
Flavanols
H OH H Naringénine
Flavanones OH OH H Eriodictyol
R5 R7 R4' /
Isoflavones OH OH OH Genisteine
H O-Glu OH Daidezine
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Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
II.2.5.2. Biosynthèse
Les flavonoïdes est synthétisés à partir d’un précurseur commun la 4,2’,4’,6’-
tétrahydroxychalcon. Cette chalcone est ensuit métabolisée en différentes bases des
flavonoïdes par l’action successive d’enzymes (Bruneton, 1999).
Figure 4 : Voie de biosynthèse des flavonoïdes (Marais et al, 2007; Winkel, 2007).
16
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
II.2.5.3. Propriétés physico-chimiques
Les génines sont, pour la plupart, solubles dans les solvants organiques apolaires ;
lorsqu’elles ont au moins un groupe phénolique libre, elles se dissolvent dans les solutions
d’hydroxydes alcalins. L’extraction est réalisée après broyage, lequel peut être précédé d’une
congélation (azote liquide), ou d’un séchage conventionnel (Bruneton, 2009).
II.2.5.3.2. Dosage
II.2.5.3.3. Stabilité
17
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
méthylation, glycosylation, acylation) et leur position, et la présence d’interaction intra et/ou
inter-moléculaire. Les spectres UV des flavonoïdes exhibent deux bandes d’absorption
principales dans la région 240-400 nm. La bande I (300-395 nm) est considérée comme étant
associée à l’absorption de la partie cinnamoyle (noyau B) du flavonoïde et la bande II (240-
280 nm) à celle de la partie benzoyle (Chebil, 2006).
Les flavonoïdes sont synthétisés au niveau des fleurs, des fruits, des feuilles et des graines
d’un grand nombre de végétaux. Leur accumulation confère des avantages écologiques et
physiologiques majeurs (Koes et al., 1994; Harborne et Williams, 2000; Winkel-Shirley,
2002; Dixon et al., 2005). Ils assurent en premier lieu une protection contre un éventail de
stress abiotiques. En effet, les flavones, les flavonols, de même que les anthocyanes, sont
synthétisés en réponse aux UV-B dans les cellules épidermiques des feuilles. Du fait de leur
spectre d’absorption dans les UV, les flavonoïdes agissent ainsi comme des filtres, mais ils
peuvent aussi agir en se liant directement à l’ADN pour le protéger (Harborne et Williams,
2000; Dixon et al., 2005; Aron et Kennedy, 2008; Lindoo et Caldwell, 1978; Ormrod et
al., 1995; Mendez et al., 1999; Pradhan et al., 2008).
D’autre part, les pigments absorbant dans la lumière visible, comme les anthocyanes, les
flavonols et les aurones, sont en outre responsables de la coloration du pollen, des fleurs et
des fruits (Harborne et Williams, 2000; Tanaka et al., 2008).
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Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
Kennedy, 2008), permettant en outre de lutter contre les maladies cardiaques coronariennes,
en inhibant l’oxydation des lipoprotéines de faible densité (LDL, Low Density Lipoprotein).
De par leurs nombreuses propriétés médicinales, les composés phénoliques naturellement
présents dans les végétaux et leurs dérivés présentent donc un intérêt certain et grandissant
pour la nutrition humaine, les industries pharmacologiques et cosmétiques.
Les flavonoïdes sont également utilisés en tant que colorants pour les industries
agroalimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques.
Les composés phénoliques sont issus par deux grandes voies métaboliques :
La voise la plus courante est celle qui, via le shikimate (l’acide shikimique), conduit
des oses aux amino-acides aromatiques (phénylalanine et tyrosine) puis par
désamination de ces derniers, aux acides cinnamiques et à leur très nombreux dérivés :
acides benzoïques, acétophénones, lignanes et lignines, coumarines, etc.;
L’autre voie part de l’acétate et conduit à des poly-β-cétoesters de longueur variable -
les polyacétates- qui engendrent, par cyclisation des composés souvent polycycliques :
chromones, isocoumarines, orcinols, depsides, depsidones, xanthones, quinones, etc
(Bruneton, 2009).
19
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
C’est a travers cette voie que s’effectué la cyclisation des chaines poly cétonique de
l’acétyle-CoA. Cette réaction est catalysée par l’enzyme acétyle-CoA carboxylase (Richter,
1993).
20
Chapitre II : Les polyphénols Synthèse bibliographique
plus efficaces et les niveaux d’apports optimaux et de préciser la nature des aliments qui
constituent les meilleures sources de ces polyphénol (Edeas, 2007). À titre d’exemple,
plusieurs enquêtes épidémiologiques ont montré´ les effets bénéfiques de la consommation
des fruits et des légumes ayant une forte concentration en composés phénoliques dans la
prévention des maladies liées au stress oxydant telles que les maladies cardiovasculaires, les
maladies cérébrovasculaires, les maladies métaboliques et le cancer (Hertog et al., 1993;
Hertog et al., 1997; Hertog et al., 1997; Muldoon et Kritchevsky, 1996).
Plusieurs polyphénols avec leurs sources alimentaires sont donnés en (figure 6). Il s’agit
de la quercétine, un flavonol très présent dans les oignons qui est anti-inflammatoire et
antioxydant, une procyanidine de la famille des tannins très concentrée dans les pommes. Elle
est vasculo-protectrice. L’hespérétine de l’orange est neuroprotectrice et hypo-
cholestéroléminante. Cette figure montre aussi l’apigénine, une flavone du persil antioxydante
et anti-inflammatoire, le resvératrol, un stylbène du vin rouge qui est anticancéreux, la
génistéine une isoflavone du soja qui prévient les troubles de la ménopause et l’ostéoporose,
et la curcumine un acide férulique du curcumine qui est anticancéreuse. Tous ces composés
sont présents dans les végétaux sous des formes conjuguées à des glycosides mais le transit
dans les voies digestives les hydrolyse et libère des formes aglycones. Celles-ci passent
ensuite la barrière intestinale. La biodisponibilité de ces composés est très variable. À part les
isoflavones dont 80 % des molécules ingérées sont retrouvées en 48 heures dans l’urine
(Shinkaruk et al., 2012), la biodisponibilité des autres polyphénols est en général plus faible,
variant de 4 à 30 %. Les polymères comme les tannins ne passent pas la barrière intestinale et
sont préalablement hydrolysés en dimères ou trimères pour atteindre le sang (Serra et al.,
2013).
21
Chapitre III
Activité
antioxydants
Chapitre III : Activité antioxydants Synthèse bibliographique
Les radicaux libres (RL), sont des atomes ou molécules possédant un ou plusieurs électrons
célibataires, ce qui les rend très instables. Elles tendent, ainsi, à réagir avec de nombreux
composés, et notamment les macromolécules situées à proximité de leur site de génération. Les
RL sont générés au sein de la cellule, via des mécanismes multiples et variés, la source
principale d’anions superoxyde étant la mitochondrie à travers la chaîne de transport des
électrons (Hokayem et al., 2012).
Les ERO sont une famille d’entités chimiques regroupant les dérivés non radicalaires et les
radicaux libres oxygénés (tableau 3) (Belkheiri, 2010). En effet, la molécule d'oxygène
diatomique (O2) ne réagit pas spontanément avec d'autres molécules, car elle contient 2
électrons non appariés (biradical). Pour permettre la réaction de l'oxygène avec les molécules
organiques, il y a 2 possibilités: (1) la molécule organique est transformée en une monoradical
(une molécule contenant 1 électron non apparié) par l'élimination de 1 électron (oxydation), et /
ou (2) l'oxygène est converti en monoradical par l'addition de 1 électron (réduction) (Jean-
Charles, 2012).
23
Chapitre III : Activité antioxydants Synthèse bibliographique
de l’oxygène en eau n’est toutefois pas parfait car 2 à 3 % de l’oxygène sont transformés en
ERO particulièrement réactionnelles (Koppenol, 2001). Dans une première étape, le radical
libre anion superoxyde est formé, ce qui conduit par la suite à la production d’autres ERO
comme le peroxyde d’hydrogène, l’oxygène singulet, le radical hydroxyle, l’acide
hypochloreux, des dérivés nitrés, ... (Joël et al., 2002).
La production physiologique d’ERO est régulée par des systèmes de défense composés
d’enzymes (superoxyde dismutase, la catalase et la glutathion peroxydase) dont les formes
actives sont constituées par l’addition posttraductionnelle de métaux sur le site actif. Ces
métaux, comme le cuivre, le zinc ou le manganèse pour les superoxydes dismutases, le
sélénium pour la glutathion peroxydase et le fer pour la catalase, jouent ainsi un rôle indirect
dans la protection de l’organisme contre le stress oxydant. D’autres molécules issues des
aliments peuvent contrecarrer l’initiation de la réaction radicalaire en piégeant les ERO et/ou
les métaux de transition (caroténoïdes, polyphénols), voire d’arrêter la réaction radicalaire par
piégeage et stabilisation par résonance moléculaire de l’électron surnuméraire (tocophérols,
acide ascorbique et polyphénols) (Rock et Fardet, 2014).
L’enzyme superoxyde dismutase (SOD) est impliquée dans la neutralisation des ions
superoxyde (O2●–) en le transformant en peroxyde d’hydrogène (H2O2), évitant ainsi la
formation de dérivés plus toxiques comme la peroxynitrite (ONOO–) ou le radical hydroxyle
24
Chapitre III : Activité antioxydants Synthèse bibliographique
(HO●). L’activité SOD constitue un élément essentiel dans le système cellulaire antioxydant
pour protéger la matrice extracellulaire ainsi que les cellules des effets délétères de l’O2●– et de
ces dérivés (Afonso et al., 2007).
Chez l’homme, trois isoformes compartimentées de l’enzyme SOD ont été caractérisées de
façon biochimique et moléculaire. La Cu/Zn-SOD ou SOD1 cytosolique, et la EC-SOD ou
SOD3 extracellulaire, utilisent le cuivre et le zinc comme cofacteurs nécessaires à l’activité
enzymatique, alors que la SOD2, mitochondriale, utilise le manganèse (Afonso et al., 2007).
La catalase est une enzyme tétramère constituée de quatre sous-unités identiques de 60 KDa,
et ayant une masse moléculaire d'environ 240 KDa. CAT réagit très efficacement avec H2O2
pour former de l'eau et de l'oxygène moléculaire qui sont des composés stables (Matés et al.,
1999).
III.4.4.Vitamine E (tocophérol)
Elle est considérée comme le principal antioxydant attaché à la membrane utilisé par la
cellule pour inhiber la peroxydation lipidique (Pryor, 2000; Valko et al., 2006). Durant la
réaction antioxydant, le α-tocophérol est converti en radical α-tocophérol beaucoup plus stable
en perdant un hydrogène arraché par une espèce radicalaire (radical peroxyle).
Ce cétolactone hydrosoluble possède deux groupes hydroxyles qui lui confèrent la propriété
réductrice par formation successive du radical ascorbyl et de l’acide déhydrascorbique (DHA).
Cette vitamine est capable de détoxifier une espèce radicalaire par piégeage de l’électron
25
Chapitre III : Activité antioxydants Synthèse bibliographique
surnuméraire et stabilisation de cet électron par résonance, rendant la forme ascorbyl moins
réactive que l’espèce radicalaire initiale (Buettner, 1993).
III.4.6. Polyphénols
L’activité anti-oxydante des composés phénoliques présents dans les plantes est
principalement due à leurs propriétés redox qui leurs permettent d’agir en réduisant les agents
donneurs d’hydrogène et d’extinction de l’oxygène singulet. Les composés phénoliques
peuvent aussi avoir des propriétés de chélation des métaux (Spiridon et al., 2011).
Le stress oxydatif joue un rôle central dans le développement des maladies humaines. Les
espèces réactives de l'oxygène (ERO) sont impliquées dans la croissance, la différenciation, la
progression et la mort de la cellule. Ils peuvent réagir avec les lipides membranaires, les acides
nucléiques, les protéines, les enzymes et d'autres petites molécules. De faibles concentrations
de ERO jouent un rôle indispensable dans la signalisation intracellulaire et la défense contre les
pathogènes, tandis que de plus grandes quantités de ERO jouent un rôle dans le nombre de
maladies humaines telles que l'arthrite, le cancer, le diabète, l'athérosclérose, l'ischémie.
(Rajendran et al., 2014).
26
Étude
expérimentale
Chapitre I
Matériel et
méthodes
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
I. Étude phytochimique
Dans notre étude on a utilisé deux matières : la première c’est « Le pollen » qui a été
collecté dans la région de El Taref. Et la deuxième c’est « La propolis » qui a été récolté de
deux différentes régions de la wilaya d’Oum El Bouaghi (Ain El Beida et Ain Fakroun) et de
la wilaya de Constantine (Ibn Ziad -Farllah-) situés dans l’est Algérien. La récolte de la
propolis a été effectuée par le raclage des cadres.
Les échantillons sont congelés pendant une nuit puis, broyées à l’aide d’un broyeur
électrique.
I.3. Extraction
L’extraction est une étape très importante avant l’analyse quantitative et qualitative
proprement dite, elle est choisie en fonction des composées phytochimique à étudier dans ce
travail.
Dans notre étude pour l’analyse des composées phytochimique. L’extraction solide-
liquide, est la procédure la plus couramment utilisé donc est une opération consiste à laisser la
poudre de matière en contact avec des solvants organique comme éthanol, chloroforme, n-
butanol…etc.
Il existe plusieurs méthodes d’extraction des polyphénols, nous avons utilisées la méthode
de Romani et al., 2006.
Suivant le protocole (figure 7), 2 g de la poudre de chaque échantillon soumis sous une
macération dans 02 ml d’Ethanol à 96 % avec une agitation manuelle simple a été effectuée
au début pour assurer que toute la surface de la poudre est imprégnée par le solvant. Après
une période d’incubation de 10 jours à température ambiante, le mélange est filtré par un
papier filtre.
29
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
Selon le protocole d’extraction (figure 8), 5 g de chaque échantillons soumis sous une
macération dans 02 ml de n-hexane, après 24h le mélange est filtré par papier filtre, la
macération est répétée (3 x 24h) avec (Chloroforme, Acétate d’éthyle, n-butanol).
30
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
31
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
I.3.3. Rendement
R= PE / PP x 100
R : Le rendement en %.
I.4.1. Principe
La Chromatographie sur Couche Mince (CCM) est une technique analytique rapide et
simple, utilisée au cours de la séparation et de l’identification des métabolites.
La CCM repose principalement sur des phénomènes d'adsorption : la phase mobile est un
solvant ou un mélange de solvants, qui progresse le long d'une phase stationnaire fixée sur
une plaque de verre ou sur une feuille semi-rigide de matière plastique ou d'aluminium. Après
que l'échantillon ait été déposé sur la phase stationnaire, les substances migrent à une vitesse
qui dépend de leur nature et de celle du solvant (Antonot et Marchel, 1998).
Tous les extraits obtenus à partir des propolis et pollen étudiées, ont été analysés
qualitativement par CCM.
a. Phase stationnaire
Dans notre étude, nous avons utilisé des plaques de silice prêtent à l’emploi de longueur 10
cm pour les trois extraits (Chloroforme, Acétate d’éthyle et n-butanol) obtenus à partir de
pollen et propolis étudiées.
b. Phase mobile
Pour avoir une idée sur les bons systèmes de séparation, on a essayé plusieurs systèmes et
on a choisi ceux qui donnent la meilleure séparation (tableau 4).
32
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
Tableau 4 : Les systèmes solvant utilisée.
I.4.3. Dépôt
Pour effectuer la séparation, on a déposé quelque goutes à l’aide d’une micropipette sur un
trait de départ déterminé sur une distance de 1 cm du font de la plaque. Ensuite la plaque de
silice est placée dans une cuve fermée contenant le système solvant choisi.
I.4.4. Révélation
Après migration et séchage, les plaques ont été observées sous lampe UV à 365 nm (nous
avons utilisé les vapeurs d’Ammoniac (NH3) pour donner une bonne vision des taches). Puis
on a déterminé le rapport frontal (RF) qui peut être comparée à celle de la littérature.
RF = D1/D2
RF : Rapport Frontal.
D1 : Distance parcourue par l’échantillon.
D2 : Distance parcourue par le front du solvant.
I.5.1. Principe
33
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
I.5.2. Mode opératoire
Un volume de 500 μl de chaque extrait à des dilutions appropriées a été ajouté à 2500 μl de
réactif de Folin-Ciocalteu et 2000 μl de solution de Na2CO3. L'absorbance a été mesurée à
765 nm, après une incubation de 60 min dans l'obscurité. La teneur en composés phénoliques
totaux a été exprimée en microgramme d'équivalents d'acide gallique par milligramme
d’extrait (ug EAG/ mg) à travers la courbe d'étalonnage avec l'acide gallique.
Le blanc est préparé de la même façon sauf que l’extrait est remplacé par le solvant.
I.6.1. Principe
Les flavonoïdes possèdent un groupement hydroxyle (OH) libre qui forme une liaison
covalente avec le trichlorure d’aluminium (figure 9) ce qui donne des complexes jaunâtre
(Ribéreau et al., 1972) ; ceci se traduit par le fait que le métal (Al) a perdu deux électrons
pour s’unir à deux oxygènes de la molécule phénolique agissant comme donneurs d’électrons
(Ribéreau, 1968).
Le complexe jaune présente une absorbance maximale à 430 nm dont l’intensité est
proportionnelle à la quantité des flavonoïdes présents dans l’échantillon.
34
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
I.6.2. Mode opératoire
Un volume de 250 μl de chaque extrait + 750 μl d’Ethanol sont ajoutés à 1000 μl d'une
solution à 2% d’AlCl3 éthanolique. L'absorbance a été mesurée à 430 nm, après une
incubation à température ambiante pendant de 10 min.
Le blanc est préparé de la même façon sauf que l’extrait est remplacé par le solvant.
II.1.1. Principe
Pour étudier l’activité antiradicalaire des différents extraits, nous avons opté pour la
méthode qui utilise le DPPH comme un radical libre relativement stable qui absorbe dans le
visible à la longueur d’onde de 515 à 528 nm.
Le test consiste à mettre le radical DPPH (de couleur violette), en présence des molécules
dites antioxydantes afin de mesurer leur capacité à le réduire. La forme réduite (diphényl-
picryl-hydrazine : de couleur jaune) n’absorbe plus à 515 nm, ce qui se traduit par une
diminution de l’absorbance (Sanchez-Moreno, 2002).
Selon le protocole décrit par Mansouri et al., 2005. La solution de DPPH est préparée par
solubilisation de 2,4 mg de DPPH dans 100 ml de méthanol (6x10-5 M). 25 μl des solutions
d’extraits ou standard (acide ascorbique) sont ajoutés à 975 μl de solution méthanolique de
DPPH, le mélange est laissé à l’obscurité pendant 30 min et la décoloration par rapport au
contrôle contenant la solution de DPPH et d’éthanol est mesurée à 517 nm. L’activité
antiradicalaire est estimée selon l’équation ci-dessous :
Nous avons utilisé différentes concentrations (2, 4, 6, 8,10 mg/ml) des échantillons étudiés
en même temps que le control acide ascorbique.
35
Chapitre I : Matériel et méthodes Étude expérimentale
Le contrôle : est préparé de la même façon sauf que l’extrait est remplacé par le solvant :
975 μl de solution méthanolique de DPPH + 25 μl d’éthanol, le mélange est laissé à
l’obscurité pendant 30 min.
36
Chapitre II
Résultats et
discussion
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
L’extraction des composés phénoliques des propolis et pollen étudiés permet de déterminé
leurs rendements. Ces derniers sont illustrés dans les figures 10, 11.
40%
35%
30%
Rendement %
25%
20% 38%
15% 33%
10% 26%
5%
0%
Propolis Ain
Fakroun Propolis
Férella Propolis Ain
Farllah
El Beida
Les régions
Pour la propolis, les résultats obtenus lors de cette étude montrent que l’extrait de la région
d’Ain Fakroun représente le rendement le plus élevé (38%), suivi par l’extrait de Farllah
(33%), puis l’extrait d’Ain El Beida possède le plus faible rendement (26%).
35%
30%
Rendement %
25%
20%
15% 32%
10%
5%
0%
Pollen El Taref
La région
Pour le pollen, nous avons enregistré que l’extrait d’El Taref possède un rendement de
(32%), Sachant que l’extraction a été réalisée par l’Ethanol à 96%.
38
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Ces résultats sont inférieur à ceux de Trusheva et al., 2007 qui ont trouvé un rendement de
55% pour la propolis d’ Italie, et aussi pour l’étude menée par Solange et al., 2007 sur le
pollen de Vienne (Allemand) ont révélé un rendement de 40%, en revanche Rebiai et al. en
2013 ont trouvé un rendement très faible de 0.72% pour la propolis de Ghardaïa et seulement
2.41% pour celle de Khenchla.
Toutes ces différences pourraient être expliquées par les différents solvants utilisés,
différentes méthodes d'extraction, le PH du milieu d’extraction, la température et bien sûr par
les différentes origines géographiques.
L’identification des composés était basée sur la comparaison des Rf et les couleurs
observés sous lampe UV des taches apparues sur CCM avec ceux de la littérature (tableau 5).
Les figures 12, 13 et 14 représentent les résultats de la CCM de la propolis (1: Ain El
Beida, 2: Ain Fakroun et 3: Farllah) et le pollen (4: El Taref) avec les vapeurs d’Ammoniac.
1 2 3 4 1 2 3 4
A B
Figure 12 : CCM de l’extrait d’Acétate d’éthyle (Système solvant : A : n-hexane 7 ml /
Chloroforme 3 ml / Ethanol 0.5 ml. B : Ether d’éthyle 3 ml / n-hexane 1 ml).
39
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
1 2 3 4
Figure 13 : CCM de l’extrait de n-butanol (Système solvant : n-hexane 7 ml / Chloroforme
4ml / Ethanol 1 ml).
1 2 3 4 1 2 3 4
A B
Figure 14 : CCM de l’extrait de Chloroforme (Système solvant : A : Chloroforme 3 ml/
n-hexane 1 ml / Ethanol 1 ml. B : n-hexane 1 ml / Ether d’éthyle 1 ml).
40
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Tableau 5 : Les classes des composés phénoliques identifiés dans les extraits.
41
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
violet 0,78 Flavones
L’extrait de n-hexane 7 - Propolis Jaune 0,17 Flavonols
n-butanol Chloroforme 4 d’Ain El Beida Anthocyanidine 3-
0,32
Ethanol 1 - Propolis glucoside,
Marron 0,46
d’Ain Fakroun Flavonols, Flavones,
0,73
- Propolis Aurones
Farllah 0,57
Violet Flavones
0,68
- Pollen d’El Anthocyanidine 3-
Taref glucoside,
Marron 0,46
Flavonols, Flavones,
Aurones
Violet 0,68 Flavones
L’extrait de Chloroforme 3 - Propolis 0,20
Jaune Flavonols
Chloroforme n-hexane 1 d’Ain El Beida 0,46
Ethanol 1 - Propolis Anthocyanidine 3-
Mauve 0,53
d’Ain Fakroun glycosides
- Propolis
Férilla
violet 0,66 Flavones
- Pollen d’El
Taref
42
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Anthocyanidine 3-
Marron 0,31 glucoside, Flavonols,
Flavones, Aurones
43
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Flavones Flavonols
Aurones Anthocyanidines
Figure 15 : Structure chimique des composés phénoliques possibles identifiés dans les
extraits (Narayana et al., 2001; W- Erdman et al., 2007).
44
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
La teneur des différents extraits de propolis et pollen en polyphénols a été déterminée par
la méthode utilisant le réactif de Folin-Ciocalteu, en utilisant comme standard l'acide gallique
(figure 16), elle est exprimée en μg EAG/mg d’extrait.
0,300
y = 0,0054x + 0,1257
0,250 R² = 0,9944
Absorbance à 765 nm
0,200
0,150
0,100
0,050
0,000
0 5 10 15 20 25 30
Concentration (ug/ml)
Les résultats de dosage des polyphénols totaux dans les échantillons de propolis et pollen
analysés sont rapportés dans le (tableau 6).
Dans cette étude on a obtenu des teneurs en polyphénols totaux qui varient entre 253.20 ±
1.697 μg EAG/mg à 362.00 ± 5.091 μg EAG/mg d’extrait de la propolis et pollen, ces
résultats montrent que la propolis d’Ain El Beida représente la teneur la plus élevé en
polyphénols 362.00 ± 5.091μg EAG/mg par rapport aux autres régions, suivi par l’échantillon
d’Ain Fakroun dont la teneur est de 292.40 ± 0.566 μg EAG/mg d’extrait, puis l’extrait de
45
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Farllah 280.00 ± 5.657 μg EAG/mg, alors que l’extrait de pollen d’El Taref représente la
teneur la plus faible en polyphénols 253.20 ± 1.697 μg EAG/mg.
Les résultats obtenus durant cette étude sont différents de ceux trouvés par quelques
auteurs. Les travaux de Can et al., 2015 sur la propolis de quelques régions d'Azerbaïdjan ont
trouvé une teneur très faibles en polyphénols entre 10,94 et 79,23 μg EAG /mg, alors que les
travaux de Ahn et al., 2007 sur la propolis chinoise ont trouvé une teneur en polyphénols de
302 ± 4,3 μg EAG/mg. En plus, l’étude menée par Choi et al., 2006 sur la propolis coréenne
a montré une teneur de 212,7 ± 7,4 μg EAG /mg. Ainsi, l’étude de Kumazawa et al., 2004
sur la propolis chinoise a révélé une teneur en polyphénols de 299 ± 0.5 μg EAG /mg . En
outre, Laskar et al., en 2010 ont trouvé une moyenne de teneur en polyphénols de 159 ± 0.69
μg EAG /mg d’extrait de propolis Indian.
Une étude faite par Boufadi et al., 2014 montrent que la propolis d’ Ain El Arba (wilaya
Aïn Témouchen) contient 194 ± 14 μg EAG /mg de polyphénols et celle de Ksar el hirane
( wilaya de Laghouat) contient 91 ± 1 μg EAG /mg. Alors que les traveaux de Ananias et al.,
2014 sur le pollen de Portugal ont trouvé une valeur inferieur de notre résultat avec une
teneur en polyphénols de 27.82 ± 2.80 μg EAG /mg, et sur le pollen d'Espagne une teneur de
32,15 ± 2,12 μg EAG /mg.
Toutes ces différences dans la teneur en polyphénols peut revenir aux conditions
environnementaux (le climat, la nature du sol) de chaque région de l’échantillon récoltée,
ou/et aux conditions expérimentaux (les procédures d’extraction, le dosage et les différents
solvants utilisés).
La teneur des différents extraits de propolis et pollen en flavonoïde a été réalisé selon la
méthode de trichlorure d’aluminium (AlCl3), en utilisant comme standard la quercétine
(figure 17), elle est exprimée en μg EQ/mg d’extrait.
46
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
1,200
y = 0,0298x + 0,2589
1,000
R² = 0,9672
Absorbance à 430 nm
0,800
0,600
0,400
0,200
0,000
0 5 10 15 20 25 30
Concentration (ug/ml)
Les résultats de dosage des flavonoïdes dans les échantillons de propolis et pollen analysés
sont rapportés dans le (tableau 7).
Les résultats obtenus durant cette étude sont différents de ceux trouvés par quelques
auteurs. Les travaux de Ananias et al., 2014 sur le pollen de Portugal ont trouvé une valeur
inferieur de nos résultat avec une teneur en flavonoïdes de 7.51 ± 0.96 μg EQ/mg, et sur le
pollen d'Espagne une teneur de 4.91 ± 0.83 μg EQ/mg. Alors que l’étude faite par Boufadi et
al., 2014 sur la propolis d’Ain ouassara (Wilaya de Djelfa) ont trouvé une teneur en
flavonoïdes de 32 ± 1 μg EQ/mg , et celle de Ksar el hirane (wilaya de Laghouat) contient
14.4 ± 0.9 μg EQ/mg.
47
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
La différence entre les anciens résultats et les résultats actuels peut revenir à différents
facteurs : l’environnement, la période de récolte, la technique d’extraction, la méthode et le
volume du solvant utilisé pour le dosage.
350 R² = 0,9353
300
250
d'extrait
200
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50
Teneur en flavonoides en ug EQ/mg d'extrait
On remarque qu’il existe une corrélation significative (R = 0,96) entre la teneur des
extraits de propolis et pollen des différentes régions en flavonoïdes et en polyphénols. Ce
résultat (R = 0,96) est plus élevé par rapport à celui trouvé dans les travaux de Miguel et al.,
2014 sur la propolis de Portugal, ils sont respectivement de (R = 0,79).
48
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Les résultats obtenus lors du test de mesure de pourcentage d’inhibition du radical DPPH
sont enregistrés dans les figures 19, 20, 21 et 22.
49
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
50
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
51
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
52
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
Tableau 8 : Activités antioxydantes des extraits des propolis, pollen et l'acide ascorbique à
une concentration de 10 mg/ml.
Vit C 96.95
Selon l’étude de Rebiai et al., 2013 sur la propolis de Ghardaia et Khanchla ont révélent
un pourcentage d’activité antiradicalaire inferieur de nos résultas de l’ordre de 39.17 %, et
12.11 %, en plus l’étude menée par Boufadi et al., 2014 sur la propolis d’Ouled ali (wilaya
53
Chapitre II : Résultats et discussion Étude expérimentale
de Guelma), Ain Ouassara (Wilaya de Djelfa) et Ksar el hirane (wilaya de Laghouat) ont
trouvé un pourcentage d’activité antiradicalaire > 50%.
Les recherches faites sur l’activité antiradicalaire de pollen et propolis sont nombreuses,
les résultats sont différents d’une étude à l’autre, cela peut être expliqué par plusieurs facteurs
influençant l’efficacité de l’extraction, la nature et le volume du solvant utilisé.
400
y = -18,347x + 1778,4
Teneur en polyphénols en ug /mg
350
R² = 0,9817
300
250
200
150
100
50
0
77 78 79 80 81 82 83 84
Pouvoire antiradicalaire (%)
Au vu de cette figure 28, on constate que la corrélation est très bonne entre ces deux
paramètres (R = 0,99), Ce résultat est un peu supérieur à ce trouvé dans la propolis
d’Azerbaijan (R = 0.98) (Can et al., 2015).
Ces différences peut revenir aux différentes origines géographiques, c'est pour cela
l'activité antiradicalaire dépend de la nature des composés phénoliques disponibles.
54
Conclusion
Conclusion
Les recherches entreprises sur la propolis et le pollen ont permis de montrer que ces
derniers pouvait être une alternative efficace d’un bon nombre de troubles et pathologies, bien
que la composition en principes actifs diffère fortement en fonction de l’origine botanique, les
effets thérapeutiques de ces différentes propolis et pollen soient les mêmes.
Ce travail avait pour objectifs d’évaluer l’activité antioxydante des extraits éthanoliques de
la propolis provenant de deux régions différentes de la wilaya d’Oum El Bouaghi (Ain El
Beida et Ain Fakroun) et de la wilaya de Constantine (Ibn Ziad -Farllah-), alors que le pollen
provenant de la wilaya d’El Taref relativement à sa teneur polyphénolique.
L’extraction des composés phénoliques des propolis et pollen étudiés permet de déterminé
leurs rendements. Nous avons obtenu un rendement plus élevé de propolis d’Ain Fakroun
(38%) par contre le plus faible a été obtenu par l’extrait d’Ain El Beida (26%), et un
rendement de (32%) pour le pollen.
L’analyse quantitative représentée par le dosage spectral des composés phénoliques et des
flavonoïdes contenus dans l’extrait éthanolique de propolis et pollen révèle que la propolis
d’Ain El Beida est plus riche en polyphénols et en flavonoïdes que celle des autres régions.
Alors que le pollen représente la teneur la plus faible.
En outre, les analyses qualitatives effectuées par la chromatographie sur couche mince
(CCM), ont montré sous UV la présence d’une multitude de variétés de : les acides phénols,
les anthocyanidines, les glucosides, les Flavonols, les flavones, et les aurones.
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Annexe
Annexe
Annexe 01 : Matériel technique et réactifs.
Entonnoirs. n-butanol.
Flacons. Chloroforme.
Pipettes et micropipette.
Tube à aussi.
Tube sec.
Pipette pasteur.
Plaque CCM.
Annexe
Annexe 02 :
Annexe 03 :
L’objectif de cette étude était de quantifier les substances bioactifs contenus dans la
propolis et le pollen Algérienne, particulièrement les polyphénols et les flavonoïdes et
d’en évaluer leur activité antioxydante, à partir de différentes variétés de propolis
provenant de deux régions différentes de la wilaya d’Oum El Bouaghi (Ain El Beida et
Ain Fakroun) et de la wilaya de Constantine (Ibn Ziad -Farllah-), alors que le pollen
provenant de la wilaya d’El Taref. Les quatre échantillons ont été soumis à une
macération dans l’éthanol de 96%, les rendements de cette extraction varient entre 26%
et 38% pour la propolis, et 32% pour le pollen.
L’activité antioxydante a été réalisée par la méthode de DPPH/ Acide Ascorbique est
varié entre 77,44% et 81,39% pour la propolis et 83.48% pour le pollen, alors que celle
du témoin positif acide ascorbique est de 96.95%. Les résultats indiquent que la propolis
de la région de Ibn Ziad -Farllah- (81,39%) et le pollen d’El Taref (83,48%) possèdes le
pouvoir antioxydant le plus puissant qui est en relation avec ses fortes teneurs en
composés phénoliques, ceci prouve la corrélation positives obtenues entre ces deux
paramètres (R² = 0.981).
Les mots clé : La propolis, le pollen, les polyphénols, les flavonoïdes, l’activité antioxydante.
Résumé
َهذف يٍ خالل هذِ انذراست إنً ححذَذ يحخىي كم يٍ ػذَذاث انفُُىل و انفالفىَىَذاث انًخىاجذة فٍ
يسخخهض انؼكبز و حبىة انطهغ انجشائزٌ ،إػبفت إنً حقُُى َشبؽهًب انًؼبد نألكسذة ،اَطالقب يٍ
يُطقخٍُ يخخهفخٍُ يٍ والَت أو انبىاقٍ (ػٍُ انبُؼبء و ػٍُ فكزوٌ) ،و والَت قسُطُُت (ابٍ سَبد –فزنت)،
بًُُب حبىة انطهغ يٍ والَت انطبرف.
حى إخؼبع انؼُُبث األربؼت نؼًهُت َقغ فٍ االَثبَىل ،% 96و حزاوح يزدود هذا االسخخالص بٍُ
% 26و % 38ببنُسبت نهؼكبز ،و ،% 32نحبىة انطهغ.
حى ححذَذ يحخىي ػذَذاث انفُُىل انكهٍ ببسخخذاو كبشف ، Folin-Ciocalteuححظهُب ػهً َخبئج
حزاوحج يب بٍُ 280إنً 362يُكزوغزاو يكبفئ حًغ انغبنُك/يغ يٍ يسخخهض انؼكبز ،و 253320
يُكزوغزاو يكبفئ حًغ انغبنُك/يغ يٍ يسخخهض حبىة انطهغ .فٍ حٍُ حى حقُُى انفالفىَىَذاث بىاسطت
ؽزَقت اسخخذاو كهىرَز األنًُُىو ،و انًحخىي هى يب بٍُ 18و 393724يُكزوغزاو يكبفئ انكزسُخٍُ/يغ
يٍ يسخخهض انؼكبز و 83897يُكزوغزاو يكبفئ انكزسُخٍُ/يغ يٍ يسخخهض حبىة انطهغ .هذِ انُخبئج
حكشف ػٍ ثزاء انؼكبز و حبىة انطهغ ببنًزكببث انفُُىنُت و انخٍ حى ححذَذ فئبث يخخهف يُهب
(األَخىسُبَُذٍَ ،األحًبع انفُُىنُت ،انفالفىٌ ،األوروٌ و انفالفىَىل) بىاسطت كزويبحىغزافُب انطبقت
انزقُقت بىاسطت انؼذَذ يٍ أَظًت انًذَببث.
حى حقُُى انُشبؽ انًؼبد نألكسذة ببػخًبد ؽزَقت / DPPHحًغ األسكىربُك ،ححظهُب ػهً َخبئج
حزاوحج بٍُ ℅77344و ℅81339ببنُسبت نهؼكبز و ℅83.48ببنُسبت نحبىة انطهغ ،فٍ حٍُ حًغ
األسكىربُك .℅ 96395حشُز هذِ انُخبئج إنً أٌ انؼكبز انخبص بًُطقت ابٍ سَبد –فزنت )℅81339( -و
حبىة انطهغ انخبطت بىالَت انطبرف ( )℅83.48نهًب أػهً َشبؽ يؼبد نألكسذة انًزحبؾ ببنًقذار انكبُز
يٍ انًزكببث انفُُىنُت ،و هذا َثبج انؼالقت اإلَجببُت انًخحظم ػهُهب انخٍ حزبؾ بُُهًب ).(R = 0.981
الكلمات المفتاحية :انؼكبز ،حبىة انطهغ ،ػذَذاث انفُُىل ،انفالفىَىَذاث ،انُشبؽ انًؼبد نألكسذة.
Préparé par : Belkhiri Bousseta et Bouab Chahrazad Date de soutenance : 13/06/2018
Thème
Extraction, dosage des composés phénoliques et évaluation de
l’activité antioxydants de la propolis et pollen
Résumé
L’objectif de cette étude était de quantifier les substances bioactifs contenus dans la propolis
et le pollen Algérienne, particulièrement les polyphénols et les flavonoïdes et d’en évaluer leur
activité antioxydante, à partir de différentes variétés de propolis provenant de deux régions
différentes de la wilaya d’Oum El Bouaghi (Ain El Beida et Ain Fakroun) et de la wilaya de
Constantine (Ibn Ziad -Farllah-), alors que le pollen provenant de la wilaya d’El Taref. Les
quatre échantillons ont été soumis à une macération dans l’éthanol de 96%, les rendements de
cette extraction varient entre 26% et 38% pour la propolis, et 32% pour le pollen.
L’activité antioxydante a été réalisée par la méthode de DPPH/ Acide Ascorbique est varié
entre 77,44% et 81,39% pour la propolis et 83.48% pour le pollen, alors que celle du témoin
positif acide ascorbique est de 96.95%. Les résultats indiquent que la propolis de la région de Ibn
Ziad -Farllah- (81,39%) et le pollen d’El Taref (83,48%) possèdes le pouvoir antioxydant le plus
puissant qui est en relation avec ses fortes teneurs en composés phénoliques, ceci prouve la
corrélation positives obtenues entre ces deux paramètres (R² = 0.981).
Mots clés : La propolis, le pollen, les polyphénols, les flavonoïdes, l’activité antioxydante.