KURO-NO-KUNI

la nuit solaire

GORO
 KURO-NO-KUNI
.CADRE DE JEU.
Nous jouons dans un Japon médiéval
fantasmé, teinté de culture chinoise,
quelque part dans une province sans nom.
C'est le temps du Shogun, des Daimyo, des
clans et des Samouraïs. Rappelez-vous les
livres et les films sur le sujet pour vous
imprégner de l'ambiance. L'honneur
occupait une place importante dans la vie
des nobles et perdre la face était un affront
justifiant des représailles. Les crimes de
sang étaient châtiés par la mort. L'univers de
jeu est inspiré de la bd "Okko", des romans
"Le Clan des Otori" et "Les Rebelles du
Yang-Tsé", des films "Détective Dee".
Le monde vit au rythme d'un cycle de trois
périodes : le jour, la nuit, la nuit solaire. Le
jour et la nuit sont ceux que nous
connaissons. Lors de la nuit solaire le soleil
est comme éteint. Les Ténèbres deviennent
vivantes et prennent possession du monde.
Il est impossible de voir sans feu (lanterne,
bougie, etc. mais qui néanmoins projettent
leur lumière à distance normale). C'est
l'obscurité totale comme dans une grotte et
même les étoiles ne sont plus visibles dans le
ciel. La nuit solaire ouvre des passages entre
le monde des vivants et le Yomi (le monde
des morts). Parfois les gens morts de
manière non naturelle reviennent parmi les
vivants. Pendant la nuit solaire, il se produit
d'étranges phénomènes : les Kami
répondent aux appels des moines, les Yurei
se vengent, les Yokai terrorisent les gens, les
Oni foulent la terre. Au cours de la nuit
solaire, les déplacements entre les villes et
villages deviennent extrêmement périlleux,
car les monstres rôdent. Sortir, c'est mourir.
Alors, à la tombée de la nuit solaire, chacun
cherche un endroit sûr pour attendre le jour.
La loi oblige ainsi à accueillir les voyageurs
et ne pas les laisser dehors.
La partie se déroule exclusivement dans une
auberge, un relais de voyageurs situé un peu
à l'écart d'une petite route de la province
d'un Daimyo de second rang. Tenter de
s'enfuir dans la nuit entraine systéma-
tiquement la mort, car les ténèbres rôdent
et dévorent les vivants.
L'auberge tient en un seul bâtiment de
plain-pied. Pour les besoins de la partie,
seules la salle commune, le dortoir, la
chambre de la geisha et la cuisine seront
utilisées et ouvertes au jeu. Les portes sont
des shoji, des cloisons coulissantes. Chaque
pièce est identifiée par un deck Lieux,
composé à minima d'une carte décrivant
l'endroit. Si vous souhaitez fouiller une
pièce, il suffit de consulter son deck Lieux.
Toutes les pièces sont éclairées par des
lampions. Si une pièce se trouve plongée
dans le noir, elle est alors envahie par les
Ténèbres qui emportent tous les vivants
dans le Yomi (le monde des morts). Vous
devez impérativement entretenir les
lampions et veiller à ce qu'ils restent
toujours allumés, aussi, à chaque fois que
l'un de vous entre dans une pièce, il est
obligé d'aller consulter le deck Lieux (à
minima d'en lire le titre) pour matérialiser
cet entretien.
Le plaisir du jeu dépendra de votre volonté
de donner vie à votre personnage. Il n'y a
pas de meneur pour relancer le jeu, il n'y a
pas d'autre arbitre que vous-mêmes. Utilisez
bien les informations fournies sur vos deck
Personnages, il ne s'agit pas de propositions,
mais des données essentielles pour donner
corps à la partie. Mimez et décrivez ce que
faites ainsi que votre état physique et
nerveux. Si vous êtes blessé, vous souffrez
et perdez du sang : manifestez-vous, il faut
en informer les autres. Si vous êtes en colère
ou excédé, il faut exprimer cette tension. Ne
temporisez pas, ne vous retenez pas, agissez
dès que vous le pouvez mais n'oubliez pas
que les combats sont vite mortels.
Amusez-vous bien !
#Affrontements
Un combat est décomposé en "tours".
Chaque tour comporte trois phases.
1°_ Déclaration : chaque protagoniste décrit
et/ou mime son action (attaquer, fuir, etc.).
2°_ Résolution : chaque attaque permet de
faire une "annonce", ce qui consiste à
annoncer à voix haute et claire un chiffre
compris entre 1 et 6.
3°_ Dommages : si la valeur annoncée fait
partie des cartes de vie de l'adversaire, celui-
ci la sort de son deck et en applique les
effets. Sans arme, pas de dommages.
#Scène d'introduction
En prologue, tous les personnages sont
arrivés dans l'auberge, ont été accueillis par
Goro et Hatsuné, puis se sont attablés pour
se rassasier du bouillon servi par Hatsuné.
Chaque joueur peut ainsi s'asseoir à la place
qui lui est attribué au départ, puis la partie
commence tandis que tous sont en train de
manger.
GORO
"tenancier obèse & puant"
Tu tiens cette auberge depuis si
longtemps. Avec l'aide d'Hatsuné tu
tues les clients solitaires et les sers à
manger. De la viande pas cher que tu
gardes à la cave et que tu consommes
sans modération. Cela te transforme
d'ailleurs peu à peu. Ton secret doit le
rester, mais depuis peu, tu as
l'impression qu'Hatsuné cherche à te
quitter. Tu as reconnu Haru, qui est en
fait un ronin et un brigand recherché.
Scène d'introduction :
Tu es assis à ta place habituelle, un
tabouret que tu as patiemment usé de
toutes ses années passées à tenir
cette auberge, ta tanière. Tu scrutes
tour à tour tous les voyageurs qui sont
installés à table. Que sont-il venus
foutre chez toi ?
Tu as tout de suite reconnu Haru, le
ronin, avec ses airs coupable et ses
gestes craintifs. Il est dangereux.
Il a l'air de vraiment tenir à Kamiko, la
gueuse enceinte jusqu'au yeux qui
l'accompagne. Elle est vêtue comme
une grande dame mais elle ne trompe
personne.
Mais il y a peut-être une ouverture du
côté du moine soiffard qui
l'accompagne, Matsuba. Ont pas l'air
de beaucoup se supporter ces deux là.
Et les charmes d'Hatsuné lui font de
l'effet, au moine. Faut dire qu'elle est
pas farouche et qu'elle sait mettre ses
formes en valeur, la garce. Serait
vraiment dommage qu'elle se barre.
Remplir la cave sera sacrément plus
compliqué sans elle.
Dégénéré : tu deviens peu à peu
un Oni (démon hideux) à force de
manger de la chair humaine. Ta
lente transformation monstrueuse
commence à se voir...
Oni : tu as une troisième carte de
Blessure (mais tu succombes
toujours à la seconde) et ta carte
de Mort n'a pas de chiffre.
Quand tu es calme, tu es
simplement Brutal.
Quand tu es excédé, effrayé ou
Blessé, tu deviens carrément
violent, cruel et Sadique.

Celui qui t'inquiète le plus c'est ce

jeune connard arrogant, Ichitaro,
l'enquêteur du Daimyo, avec son sceau
officiel et ses airs de grand seigneur. Il
est manifestement venu fourrer son
nez partout. Pas bon pour les affaires,
ça.

Carte de Vie - BLESSURE Carte de Vie - BLESSURE Carte de Vie - BLESSURE Carte de MORT

Si le chiffre de cette carte est
annoncé par un adversaire armé
qui te porte une attaque, tu es
maintenant Blessé.
Tu dois mimer la douleur et le
handicap que t'imposent cette
blessure afin que ton état soit
compris par tous.
Sort cette carte de ton deck et
Si le chiffre de cette carte est
annoncé par un adversaire armé
qui te porte une attaque, tu es
maintenant Blessé.
Tu dois mimer la douleur et le
handicap que t'imposent cette
blessure afin que ton état soit
compris par tous.
Sort cette carte de ton deck et
Si le chiffre de cette carte est
annoncé par un adversaire armé
qui te porte une attaque, tu es
maintenant Blessé.
Tu dois mimer la douleur et le
handicap que t'imposent cette
blessure afin que ton état soit
compris par tous.
Sort cette carte de ton deck et
Ton corps s'affaisse, inerte et
désormais inutile. Ton âme reste
néanmoins prisonnière de
l'auberge jusqu'à la fin de la Nuit
Solaire. Tu peux chuchoter à
l'oreille des vivants ou manipuler le
décor réel, tel un fantôme hanteur
ou un poltergeist, mais tu ne peux
plus modifier les decks Lieux ou
attaquer un autre personnage.

GORO
laisse-la en évidence dans la laisse-la en évidence dans la laisse-la en évidence dans la
pièce. pièce. pièce.

S'il s'agit de ta seconde Blessure, S'il s'agit de ta seconde Blessure, S'il s'agit de ta seconde Blessure,
tu meurs : va lire la carte de Mort. tu meurs : va lire la carte de Mort. tu meurs : va lire la carte de Mort.
GORO
GORO
 KURO-NO-KUNI
.DECK PERSONNAGE.

Pour constituer le deck Personnage, il faut découper les cartes de la planche en veillant à
conserver le bandeau principal de quatre volets uni, le plier selon le schéma ci-dessous,
puis y glisser les trois cartes de vie et les éventuelles cartes supplémentaires, afin que
l'ensemble tienne dans un format 9x6. Choisis enfin trois chiffres différents compris
entre 1 et 6 et inscris-en un dans chaque emplacement des cartes de vie, dans l'ordre de
ton choix. Glisse le tout dans une pochette plastique transparente ou maintien-le par un
trombone. Lorsque tu recevras ta carte Rôle, tu la glisseras dans le deck selon le schéma.
 KURO-NO-KUNI
.DECOR.
L'auberge tient en un seul bâtiment
composé d'une salle commune, d'un
dortoir, de deux chambres individuelles
(tenancier et geisha), d'une cuisine, d'un
cellier, d'une cave. Les portes sont des
shoji, des cloisons coulissantes. Pour les
besoins de la partie, seules la salle
commune, le dortoir, la chambre de la
geisha et la cuisine seront utilisées et
ouvertes au jeu.
La salle commune comporte une grande
table rectangulaire en bois de chêne brut,
polie par la patine des ans et la crasse des
mains, avec deux grands bancs de chaque
côté. Un lourd poêle en fonte dans un
coin pour diffuser de la chaleur en hiver.
Une table ronde et deux tabourets dans
l'autre coin. Une large porte mène vers
l'extérieur et l'estrade qui fait le tour de
l'auberge. Une porte donne sur le dortoir,
une autre sur la cuisine.
La chambre de la Geisha comporte un lit
double rustique rendu confortable par
une multitude de coussins, une petite
commode contre le mur et un paravent à
quatre feuilles qui masque le pot de
chambre. Une porte mène au dortoir. Au
fond de la pièce, une porte dérobée ouvre
sur la cuisine. Elle n'est pas visible côté
cuisine et ne possède une poignée que du
côté de la chambre.
La petite commode de la chambre de la
geisha contient de riches vêtements, des
parfums capiteux et des accessoires de
maquillage digne d'une dame aisée.
=> il y a une dague dans la commode.
Le dortoir comporte plusieurs paillasses
garnies d'une couverture, disposées en
deux rangées. Dans un coin, un paravent
à quatre feuilles de tissus et châssis en
bois masque le pot de chambre commun.
Une porte mène à la salle commune, une
autre dans la chambre de la Geisha.
=> un avis de recherche est posé sur l'une
des paillasses.
La cuisine comporte une large table de
travail au centre, un meuble-fourneau
contre un des murs, un vaisselier contre
un autre. Il y a là plusieurs ustensiles de
cuisines, mais pas d'arme digne de ce
nom. Une seule porte mène à la salle
commune.
Le vaisselier de la cuisine contient de la
vaisselle en terre cuite et des couverts en
bois.
Cachée par le vaisselier, une trappe ouvre
sur un petit escalier escarpé qui conduit à
la cave. La cave couvre toute la surface du
rez-de-chaussée. En sol de terre battue
elle abrite un charnier de morceaux de
corps découpés et enduit à la chaux. Deux
corps amputés pendent, accrochés au
plafond par des crochets de boucher. Une
forte odeur de mort et de chair putréfiée
soulève le cœur. Les corps ont été
découpés pour être servis avec le
bouillon.
=> un large couteau de boucher est
planté dans un des cadavres.
 Une murder party autogérée

DARKFARM