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Cours Supérieur de Chauffage AICVF
Cours Supérieur de Chauffage AICVF
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ou entre les étages d'une turbine.
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ÉGLISES THEATRES - CINÉMAS
COURS DE CHAUFFAGE
PREMIÈRE LEÇON
DILATATION
FIG.1.
Fin.2.
température fia courbe de dilatation de l'eau est figurée ci-contre ; au-
delà ;.'e 10° l'eau se diiate à l'allure ordinaire des liquides.
Nous v yons, par cette courbe, qu'au dessous de — 41 l'eau se
dilate, c'est ce qui explique les effets dusà la gelée (crevaisons de tuyaux
et même de radiateurs).
-4-
THERMOMÈTRES
FIG.3.
F.
TABLE DONNANTLES VALEURSDE C, R ET
F F c R F
C R F C R
C R
50 40 122 25 20 77
10J 80 212 75 60 167,2
74 59.2 165.4 49 39.2 120,2 24 19,2 75,2
99 79,2 210.2 23 18,4 73,4
98 78,4 208,4 73 58,4 163 48 38.4 118,4
72 47 37.6 116,6 22 17,6 71,6
97 77.6 206.6 57,6 161,6 21 16.8 69,8
96 76.8 204,8 71 56.8 159,8 46 36.8 114,8
158 45 36 113 20 16 68
95 76 203 70 56
55.2 156,2 44 35.2 111,2 19 15.2 66,6
94 75,2 201,2 69 14.4 64,4
68 54,4 154.4 43 34.4 109.4 18
93 74.4 199,4 17 13.6 62,6
92 73.6 197.6 67 53,6 152.6 42 33.6 107,6
66 52,8 150,8 41 32.8 105.8 16 12,8 60,8
91 72.8 195.8 1.4 15 12 59
90 72 194 65 52 149 40 32
64 512 147.2 39 31.2 102.2 14 11.2 57.2
89 71.2 192,2 100.4 13 10.4 55,4
88 70,1 190.4 63 50.4 145,4 38 30,4
98.6 12 9.6 53.6
87 69.6 188.6 62 49.6 143.6 37! 29.6 11 8.8 51.8
86 68,8 186.8 61 48,8 141.8 36 28.8 96,8
48 110 35 28 95 10 8 50
85 68 185 60 7.2
59 47.2 138,2 34i 27,2 93.2 9 48,2
84 67,2 183.2 91.4 8 6,4 46,4
83 66.4 1-1.4 58 46.4 136.4 33 26.4
57 32 25.6 89.6 7 5.6 44,6
82 65,6 179.6 45.6 134,6 42.8
56 44,8 132.8 31'24,8 87,« 6 4,8
81 64.8 177.8 5 4 41
80 64 176 55 44 131 30 24 86
29 23,2 84.2 4 3.2 39.9
79 63,2 174.2 54 43.2 129.2 3 2,4 37,4
78 62.4 172,4 53 42.4 127.4 28 22.4 82.4
27 21,6 80,6 2 1.6 35,6
77 52 41,6 125.6 1 0.8 33.8
76 60,8 168,8 51 40.8 123,8 26 20.8 78.8
61.6 170,6
Fie,,t.
l'autre extrémité aboutissant chacun à une borne. A ces bornes sont
pris les deux fils aboutissant à un galvanomètre gradué spécialement
à cet effet (fig. 4).
Les fils du couple thermo-électrique sont deux métaux différents ;
les plus exacts sont composés d'un fil de platine chimiquement pur
et d'un fil de platine allié à 10 de rhodium; chacun de ces fils a un
diamètre de 0 mm 5.
Les différences sont si peu appréciables que nous pouvons dire que
les gaz se dilatent de la même quantité pour un même échauffement.
Le coefficient moyen adopté pour l'air est 0,00363, ou de 23 par
degré d'élévation de température ; on désigne ce coefficient par la
lettre grecque J. d'où
Si V est le volume à 0°
- Vt - ta
autrement dit: les volumes d'un même gaz, dont la température reste
constante, varient en raison inverse des pressions.
Cette loi a son application pour évaluer le volume de gaz oxygène
restant dans une bouteille dont on mesure la pression au manomètre.
EXEMPLE: ici V' -=V L par l'inverse des pressions, ici la masse
P
gazeuse est variable (V. volume à l'origine, p. pression à l'origine.
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
Tous les corps s'attirent entre eux, c'est la loi d'attraction univer-
selle. En vertu de cette loi, la terre attire à sa surface les corps placés
dans son rayon d'action. Cette action, qui se nomme la pesanteur,
n'est pas la même pour tous les corps qui ont, de ce fait même, des
poids différents ou, plutôt, des densités différentes.
La couche d'air enveloppant la terre a également un poids et exerce
à la surface de la terre une pression que l'on nomme la pression atmos-
phérique. Pour déterminer la valeur de cette pression, Torricelli fit
l'expérience suivante :
Il prit un tube d'environ 1 mètre de long, fermé à une extrémité,
il le remplit de mercure et, en bouchant l'extrémité libre avec le doigt,
il plongea le tout dans une cuvette également remplie de mercure.
Le mercure placé dans le tube descendit jusqu'à une certaine hau-
teur qui était de 0 m. 760 (fig. 5).
C'était la pression atmosphérique qui, s'exerçante sur la cuvette,
était équilibrée par la hauteur du mercure dans le tube.
Pascal fit une expérience analogue avec un tube de 15 mètres de
longueur rempli d'eau colorée.
L Le tube fut obturée à l'aide d'un bouchon, relevé verticalement au
FH;,5, FIG.6.
100 , 100
de 0 m 129 pour l'eau et de 0095 pour le
73
-~ 773 -@ 13.6
-Om
mercure.
Partant de ce principe à 500 m d'altitude la colonne de mercure
équilibrant la pression atmosphérique, aura une hauteur de 712 mm et
la colonne d'eau, une hauteur de 9 m 69.
FIG.7. FIG.8.
Fig.10. Fig.11.
l'air qui sera comprimé et dont la pression viendra s'a jouter à celle de
la colonne de mercure. Nous aurons réalisé alors le baromètre ou ma-
nomètre à air comprimé (fig. 10).
Si maintenant nous prenons deux cylindres d:1 dimensions diffé-
rentes dont l'un par exemple a une section dix foi, plus grande que
l'autre, et que nous les remplissions jusqu'à un niveau A d'un liquide
quelconque, un poids P posé sur le premier piston fera monter l'eau
p
dans le cylindre N° 2, la pression en sera transmise intégrale-
— qui,
ment parle liquide (supposé incompressible) au cylindre 2, sera 10 fois
plus grande et, pour éviter l'élévation, il faudra mettre un poids 10 P sur
le piston 2. Ce système est la représentation de la presse hydraulique
que vous connaissez tous. La hauteur d'élévation dans le grand cylindre
sera 10 fois plus petite que l'abaissement dans le petit cylindre (fig. 11).
De même, si nous prenons un récipient dans lequel nous aurons
fait le vide le plus parfaitement possible, ce récipient ayant par
exemple la forme d'une lentille ondulée, la pression atmosphérique qui
s'exerce sur les faces des lentilles, maintient ce système dans une cer-
taine position, mais, si nous fixons la partie A et attachons un ressort R
à la partie B, chaque variation de la pression atmosphérique se tra-
- 12 -
FIG.12.
FIG.13. FIG.13bis.
FIG.13ter.
DENSITÉS
ou P poids en grammes.
V volumes en litres.
d densité.
H pression en mm. de mercure.
1. coefficient de dilatation cubique.
1,293 poids de 1 m! d'air.
DENSITÉ DE L'EAU
FIG.14.
Liquides.
Eau distillée à 4° 1,00 Huile d'olive 0,915
Alcool à 0°c. 0,807 Esprit de bois.. 0,801
Benzine 0,700 Acide sulfurique 1,840
Glycérine 1,250
Gaz et Vapeurs.
Poids dum3 Densite
enkg. p.r. à l'air
Eau 1
Glace 0,504
Mercure. 0,033
Brique 0,20
Fonte 0,13
Fer 0,114
Alcool 0,605
Huile 0,31
Air 0,237
Vapeur d'eau 0,447
Ces chiffres sont fort utiles à connaître, ils ont leur application
directe dans le calcul de séchage ou d'étuve.
Si les solides et les liquides ont une chaleur spécifique à peu près
constante, il n'en est pas de même pour les gaz, elle n'est pas la même,
suivant qu'ils se dilatent sous pression ou volume constants. Elle varie
même pour certains gaz avec la température.
Pour l'air dont nous aurons à nous occuper plus spécialement, cette
dernière variation est insignifiante.
La chaleur spécifique de l'air sous pression constante est de 0,2375.
Nous aurons souvent à déterminer la quantité de chaleur néces-
saire à fournir à un certain volume d'air pour élever sa température
à tù degrés.
Comme les chaleurs spécifiques s'appliquent au poids, il faut tout
d'abord calculer le poids du volume d'air considéré qui est égal, la
densité de l'air étant 1,293, à
V x 1,293.
ceci supposé le volume à 0".
Pour ramener un volume d'air à t'au volume à 0°, nous avons vu
qu'il fallait le multiplier par le rapport des températures absolues.
Par exemple: quel est le volume d'air à O qui correspond à un
volume d'air à 15° ?
COURS'
DE CHAUFFAGE 2
- 18-
FUSION
FIG.15.
Ces deux changements d'état sont figurés dans les courbes ci-dessus.
Les corps cristallins (soufre, étain, etc.) fondent brusquement
FIG.16.
(fig. 15 et 16.)Les corps vitreux et les mélanges (verre, cire, fer\ fondent
progressivement (fig. 17 et 18.)
Le palier BC montre l'invariabilité de la température pendant. le
— 19 —
FIG.17.
FIG.18.
EBULLITION
L'ébullition qui est un moyen de produire la vaporisation est la
transformation d'un liquide en vapeur à to sous la pression p, qui cor-
respond à cette température.
Soit la courbe des pressions figurée ci-contre et un point figuratif A
de l'état du liquide. La ligne des abscisses indique les températures. La
ligne des ordonnées: les pressions.
L'on peut gagner la courbe de 2 manières.
1° En suivant AB, c'est-à-dire en augmentant la température sous
pression constante.
—20 —
FIG.21.
FIG.19. FIG.10.
Le premier cas se rapporte à l'ébullition ordinaire d'un liquide
par échauffement (fig. 20). Le deuxième à l'ébulli-
tion produite en faisant le vide au-dessus d'un réci-
pient (fig. 21).
La vaporisation peut avoir lieu dans un vase
ouvert par la tension que possède les liquides à
toutes les températures ou par 1 action d'un foyer
de chaleur.
Elle peut également avoir lieu dans un vase
fermé, la pression peut être alors plus grande ou
plus petite que la pression atmosphérique.
FIG.22. Lorsqu'un liquide entre en ébullition, sa tem-
pérature reste constante jusqu'à ce que toute sa
masse soit vaporisée, par conséquent toute la chaleur fournie est em-
ployée à faire de la vapeur, elle y est également latente, car la vapeur
a la même température que le liquide.
Si nous prenons un ballon rempli à moitié d'eau, que nous fassions
bouillir cette eau, nous aurons production de vapeur. Si nous éloignons
alors du feu, l'ébullition cessera. En bouchant ce ballon, le retournant
ensuite si nous projetons de l'eau froide au moyen d'une éponge, cette
eau condense la vapeur, la pression diminue et l'ébullition recommen-
cera (fig. 22). La vapeur qui va se former empruntera à l'eau une
certaine quantité de chaleur, cette eau refroidira ; si la pression est suf-
fisamment réduite, il peut arriver que l'eau se transforme en glace
(c'est l'expérience de Leslie).
ÉVAPO DATION
La vaporisation peut également avoir lieu par évaporation, elle se
produit à la surface d'un liquide à l'air libre, elle varie avec la surlace
du liquide, avec la température, el avec la vitesse de l'air. Il ya toujours
absorption de chaleur puisée au liquide lui-même.
Sur ce principe est basé le rafraîchissement des liquides
- 21 -
Les alcarazas sont des vases en terre poreuse, l'eau vient suinter à
la surface, s'évapore d'autant plus que l'air est plus chaud, la chaleur
nécessaire à cette évaporation est empruntée au liquide lui-même qui
diminue de température.
L'on arrive au même résultat en entourant un vase métallique par
un linge mouillé et en l'exposant à l'air.
L'on peut compter en kg. l'évaporation à différents degrés.
dans un radiateur 537 calories. L'on prend dans les calculs générale-
ment 500. Mais si nous avions de la vapeur à 200°, la chaleur latente ne
serait que 467 c. ; la chaleur latente diminue donc au fur et à mesure
que la température augmente.
Vous trouverez d'ailleurs sur les tables toutes faites qu'a établies
Régnault, les relations liant les forces élastiques maximum de la vapeur
aux diverses températures et les poids de cette vapeur.
Les vapeurs peuvent très bien se mélanger avec les gaz, c'est ainsi
que la vapeur d'eau peut se mélanger à l'air.
La quantité d'eau que contient l'air se nomme humidité de l'atmos-
phère. Dans quelle proportion peut se mélanger la vapeur d'eau avec
l'air, nous allons le déterminer.
Si l'air est saturé, c'est-à-dire si la vapeur qui est mélangée remplit
tout le volume à sa tension maximum qui est fonclion de la tempé-
rature.
et si h est cette tension maximum à taet la densité de la vapeur
étant le poids d'I m3 de vapeur à ta et à pression h sera donné par
8
— 23 -
Si Vf = 1 = 1 m3.
TRANSMISSION DE LA CHALEUR
Un corps chaud placé dans une enceinte avec un corps plus froid
transmet sa chaleur à celui-ci. Cette transmission peut s'effectuer de
différentes manières:
1° par mélange ;
2° par conductibilité ;
3° par convexion ;
4° par radiation.
C'est intentionnellement que je ne suis pas l'ordre indiqué par
M. Durupt, car les trois derniers modes de transmission sont liés
étroitement entre eux et ce sont ceux qui nous serviront plus spéciale-
ment pour le calcul des pertes en calories d'un local.
1" MÉLANGE
lu L'on mélange 100 litres d'eau à 10° et 100 litres d'eau à 50°, quelle
sera la température du mélange ?
Puisqu'il s'agit du même corps c = e'
et on aura :
Calories fournies par l'eau à 10° = 100 x 10 = 1000
— - - 50, = 100 x 50 5000
Nombre total de calories 6000
Température du mé
lange = 30".
Ce qui était facile à prévoir les quantités étant les mêmes, la tem-
pérature finale est la moyenne des 2 températures primitives.
2° Si nous avions 180 litres d'eau à 10° à mélanger
à 120 — — à 60°
nous calculerions la température des 300 litres résultant. — Les
corps étant les mêmes, appliquons la formule
Il faudra plus d'eau froide que d'eau chaude et les 2 seront dans la
proportion de 30 à 20.
sion pour échauffer 30 litres d'eau à 10° jusqu'à 50°, nous aurons la
formule :
CONDUCTIBILITÉ
C'est la transmission qui s'effectue par propagation de proche en
proche en décroissant d'intensité, c'est un rayonnement de molécule à
molécule. Ce mode de transmission s'applique surtout aux solides et si
nous considérons un corps terminé par 2 plans parallèles indéfinis AB
et CD (fig. 25) et supposons que la face AB soit maintenue à une tempé-
FIG.25.
rature t, la face CD a une température t', il arrivera un moment où la
température de chaque point deviendra constante, la température de
chaque tranche parallèle aux faces du corps sera constante, mais la tem-
pérature variera d'une tranche à l'autre.
Si nous représentons par a b la température de AB et par cd la
température CD en joignant ac et bd la température d'une Iranchexy
sera représentée par e f. En appelant E l'épaisseur du corps, Z la dis-
tance d'une tranche à la surface inférieure, par 0 sa température en
menant eg parallèle à bd, on a:
Si S = 1 le ID
Z = 1 l'heure
E = 1le mètre
l'expression devient: M= C (t - fi)
RADIATION
TABLEAUa = 1,0077.
afl , C),552 (1 6)
<_ 6 1124 72 -6(t-fi)
-1 (t - fJ
CONVECTION
CORPS SPHÉRIQUES.
CYLINDRES HORIZONTAUX
A BASE CIRCULAIRE.
CYLINDRESVERTICAUX.
M= KS (t - e) z
t température corps chaud
8 — enceinte
l le nombre d'heures
S surface de transmission
K coefficient de radiationet convection*R -\-F = mr nf.
L'on met souvent cette équation souslla forme:
M = QS(t —ft)
donnant le nom bre de caîoiies à fournirJdans[le; local ou :
C.R'<r'K<i'~f'F.~(.E I
- 34 -
K = mr + nf
K'= mr'+ nt'.
--1 1 1 -- 1
1 c
C r f IK' r ,., t
T K'=
=
r +f K r' Tr K' K - K'
-
Dans les cas où les murs sont recouverts d'un enduit en plâtre, il y
a lieu d'en tenir compte et
Fig.29.
iV = —————————
v ;m K ( f n K •
m- n
1 K. i).
K = plafond 0.50 plancher 0.25.
30 66 15075726663605750494238 69636057544742413532
152 120 35 72
29 64 14573 706461585548444137 67615855524541403431
136 116 34 70
28 62 7067625956534b424035 67 655956 514339383230
132 112 140 33 1 53
27 59 135686559575451454138 65 625751
5 51494238373129
127 108 32
34
26 57 65(52
57555249433937 605552
5'-)49474035333028
122 130104 30
33 6:3
25 55100 636055535048113836 5853504845393534 27
118 125 29
32 60 29
24 96 6058 50481640363128 30 55504816433734332826
53
113 120 53 5S
23 51 72 5855514 4" 3S363329 53484644423632322725
108 115 14 27
22 4888 5553484(>II 42 33 2826 5146tzt 4142 3431302624
103 110 36 32 4(1
55 484442103^3329292423
21 99 46105
84 5350464442403532302625
*
20 94 44100
80 5048444240383330292521] 46424030363128272321
I 53
19 89 427695 4846424038363129272122 4038 31292726 20
44
~38 22
18 85407290 4543403836343027262321 :3fi
36 322825252119
34(36
TEMPÉRATURESI 4238
17 80376885 4341373634322826252120 485î 3936 3432312624232018
DE
16 75356480 4038353432302624232019 39 343230292522221917
37
15 71 336075 383633323029262322t9 18 3635323029272321211716
DÉPERDITIONS I
14 66 315670 35 34312928272321211816 31322928272522201916
ÉCARTS 15
DE 13 61 295265 33 31292726252120191615 31 30272625232018lK14
15
12 56 264560 3029262524232018181514 29 2825242322It 17161413
CHAUFFAGE 11 52844455 28 26242322211817161413 2126252322 201715151312
1 19 151,1II- 11
10 47 224060 242220201917151513|12 24232202120 18
25 12
9 42 203645 2322201918171514141410 2221l~)1) 1817161413121010
!9
8 38 183240 201918171615131212109 197118 15
181716 14 12 119
11
7 33 152836 1817151514131211119 8 6117 1615141513n 1010.S8
7 117
9
6 28 132430 15141313121110 10 8 1414131211119 8 8 7 6
COEFFICIENTS 114
5 24 112025 131211111010 8 8 8 6 6i 12121110109 8 7 7 6 5
FIG.31.
Plafond K = 0.75, Plancher K = 0.40.
VENTILATION
Appartements, bureau. Jusqu'à 300m: la moitié du cube.
Boutique,magasin, es- le cube entier.
caliers pr locaux de
300 à 600 m' le 13.
600 à 2.000— du 13 au 1/4.
2.000 à 4.000- du 14 au 15.
4.000 à 6.000 - du 1,5 au 16.
6.000 à 10.000 — du 16 au 18.
Au-dessus. 110.
Nous avons souvent dans nos études à calculer des étuves. Je vous
donne ci-dessous les valeurs de Q pour certains murs isolants. Bien
entendu pour les transmissions les valeurs données sont à multiplier
par la différence des températures entre les deux enceintes.
Pour les locaux non chauffés voisins de ceux échauffés l'on pourra,
- 43 -
MUR
Sapin 2,2.
Papier 1.
Liège 7,5.
.Fig.32 5.
Liège
Air 2,5. Q = 0,18.
Sapin 1,1.
Papier.
Sapin 1,1.
MUR
Planches 2,2.
Papier.
Planches 2,2.
Fig.33 Fibre de lin 2,5. Q = 0,46
Planches 2,2.
Papier.
Planches 2,2.
MUR
Planches 2,2.
.Fig. Papier.
Liège 7,5. Q = 0,42.
Papier,
Planches 2,2.
MUR
Planches 2,2.
Papier.
Planches 2,2.
Fig.35 Liège granulé 10. Q = 0,34.
Planches 2,2.
Papier.
Planches 2,2.
Mur brique,
Brique creuse 7,5.
Laine minérale 10. Q == 0,14.
Fig.36
Brique creuse 7,5.
Ciment,
ou
oration - li 103
sur
j grandes 10 A4==
prhauteurs
EXTÉRIEURE
Orientation
majoration
ma Oltentation
----- |
S 6
le 5 e
- -- 66 281
215
n par -12<7=9n5
4.2x3 220
Murs/
bureau
--
Z-
A
G~,i p.. 400
490
182
145
215
255 96208 6350
partiels
;. 1225 242- 456
575B 1682
400
S
TEMPÉRATURE 7.7 8 107.7
1"
r.Bur_ 50
100 131110 50
100 80405 526.1 11
- - j
u
-; 65 65
çj
- 231
O
8
£ u6 4 9.814.1 4 5.7 6 9.6
13.2
21.5 ---- 24.51220 - 14.4
12 38 6
tE..¡.¡ -
63
ROIDISSEMENTS 6 sol
etV. le
V.. 3x1 sembla-
:¡,,¡ V 1 .I9Xvâ
Rtii< 1, intérieur.
+ à"3 moins
::t 4x3. reporter
MANGER 47x3. e mur
DIMENSIONS 5X4.8
DES A 29X-~3'< A
-" 2x2
(4.6x3) 4 Solx3
4.4X3 (9.5X3)-
2X2. SolX31.4X2.5
5.2X5. 1.1x2 3"!Solx3 du
BUREAU (6.7X4)—Porte
4.2x2.5 manger
CHAMBRE 2X"
ESCALIER à 1" 1
T
du SALLE p. <' -
25 p. 40 partie
40 vitrée salle
CALCULcauses s/cave 40 à
Vitres intr Cube s/cave
Vitres Cube Vitres Sol une
S«.Ontftiflcrp
Cube SolMI.
extr ME. Sol ETAGE
ME. .S<:,'O<itfhf)cre
Désignation
des
efroidissement M.Sol
M.mitoyenSO bleet
M. Porte
MI.24s/e!Miier MMlf - 1er
CHAUFFÉES MMlT
2525 7 7 10 5 5 25 7
2525 10 2020 20 25
Ecarts - -
-
-
PIÈCES refroidissement
intér"
iritér"
Temp. 15" 15" 10" 15°
; - - -
--
renouvellement
cube.
le le
fois
10 1à
--
OBSERVATIONS
— prévoyons
: égal
OBSERVATIONS
Nous
DE __------------- d'air
__----------_----------_-
Sw 725
«j 1963 1122
---- 9
Mmajoration 190 410
220 176
718
ou
s 41 89
10 + — 10 sur — 11
r hauteurs
EXTÉRIEURE Orientation
sur ---- --Orientation
894 -
208_- 95
Gains
g
partie. 196
220 98833558
190 176 39 195 220 114
- Pu»; 6424 2171 718 169
430 370
OH --- -
Orientation
TEMPÉRATURE 7 2 1 ------- 7.7
a-3
•§uo 5013117 7 80405 7.56 50131120
*ç8 100
-----. 100
— --
<5
51
63 15 32
M« O231 -- 382
-
9 7.56
42'3-g8 3.8 5 17 12 2.28.613410518
- 5 -
- 2 5 1 ----
sol 7
--
le 2 7 2 3 <3
REFROIDISSEMENTS V. V
2 moins 2.5x3 7
BAINS V.
1x2 <2<4.8 reporter.
DIMENSIONS
Report. CHAMBRE
7
DES DE 7x3)2x3 1x2 85 A
bureau 1.1X2(2x3)-
2.5X3 Solx3 1 (6 2.5X3
2X2.5 1 4X2
4 4.2X2.5x3 3.85
4.8X2.7
à 1 ESCALIER -
-- CHAMBRE ---- 4
du SALLE
25 Plalond
8 25
CALCULgrandes V. intérieur
Sol V. V.ME.
causes ME.
MM. Cube ME.
MIMI.
CubeETAGE MM.
MI.
Désignation Semblable Plafond
des
refroidissement M.
2e
CHAUFFÉES
25 2525257 7 7 20 20202 5 25 25257 7 Cube
13
Ecarts - - ----
PIÈCES
15" I5u 1"" 15"
Temp
intér-
---pr --- -- --
--=
10 OBSERVATIONS
—
:
DE
,'.
Caîns
par.ti.
'666235 66117 177 220 8883212
465 112
E0-.O,o 120
140 220
1070 340 1122
du 8 8 8
25
CHAMBRE Semblable
CALCUL V.ME. V. V. ME.
MI. Cube ME. MI.
MI. Cube MM.
MI. Cube
causes
Désignation
Ô. Plafond Plafond Plafond (-Plafond
1
des
grandes 2525257 13 2525255 7 13 25 25257 5 13 20 13
Ecarts
PIECES
15° 15° 15° 10°
Temp
Tetnp
lntér-) --- ---
— 48 -
f.'!(,.JB.
Ces opérations sont faites avec la règle à calculs, nous avons une
approximation suffisante et cela nous permet d'aller beaucoup plus vite;
aussi je vous en recommande l'usage d'une façon toute particulière.
Pour le bureau nous aurons :
— 49 -
COURSDE CHAUFFAGE 4
CINQUIEME LEÇON
Fig.39.
étant branchée également sur cette arrivée et soit l'air insufflé à 50°.
FIG.40.
Cet air pris à 16° et échauffé à 50, mettons 55° pour les pertes
diverses, nécessitera :
1728 (55 —16) 0,307 = 20.320 calories
les 192 m3 échauffés à 55 pris à — 10 nécessiteront :
192 (55 + 10) 0,307 = 3.840 calories.
Ensemble 24.160 calories.
soit un peu plus de 20 du chiffre nécessaire par chauffage direct.
FIG.41.
REFROIDISSEMENTS EN A
V= 1x2x2 4 4 16 x +5 16 x + 180
ME.50= 7 X3 - V 17 1,9 32.3 x +5 + 32,3 x + 161 + 12 x
Sol = 4X3 12 1 12 x+5 - 60 + 10 x + 50
Cube= 12X3 36 0,387 10,05 x +5 = 70.3x + 191
- 53-
RÉCHAUFFEMENTS PAR B ET C
M de 11 4 X3 12 2,2 26,4 (
16 - x 422,4Z.. - 26,4 x
Mde8
M 4X3 129 2,22.6 26,4 23,4 16 - x
de 11 3X3
= 796,8 - 49,8 x
MdeS 3 x 3 9 2,6 23,4 1 116 6 - x 422,4 - 26,4 x
Il faudra que la valeur des refroidissements soit égale à celle des
réchauffements ; il faut donc égaler les deux équations.
70,3 x + 191 = 796,8- 49,8 x
faisant passer tous les termes enx dans le premier membre et les termes
numériques dans le deuxième
on a : 70,3 x -r 49,8 x = 796,8 - 191
d'où 120,1 x = 605,8
MISES EN RÉGIME
PREMIER
CAS. —n de 7 h. à 6 h. = 11 Z = 3 h. C =2000.
— 54 —
DEUXIÈMECAS. — Z — 3 C = 3000.
TRANSMISSION DE LA CHALEUR
PAR UN FLUIDE AUTRE QUE L'AIR
Ces fluides eau ou vapeur sont toujours renfermés dans des enve-
loppes généralement métalliques qui sont toujours très minces.
e
Le terme est toujours très petit par rapport aux autres et peut
—
être négligé, surtout, quand il s'agit de la transmission à l'air.
Il est, en effet, pour le fer ou la fonte
en 3 mm. = 0,000052 en 6 mm. = 0,000112
5 == 0,000057 10 = 0,000173.
1 1
Il reste les deux termes et
KK. ——
rL
ouK — mr +n f
Et K' = mr' = nf'
Ici les deux termes m et n ne peuvent être négligés et égalés à l'u-
nité quand on opère sur des fluides de 100 ou 70", contrairement à ce
que nous avons fait précédemment quand il s'agissait de différences de
température de 25 environ pour la transmission de l'air à l'air. Les fac-
teurs r et r' sont connus et donnés par les tableaux. Mais le facteur f
dépend surtout de la vitesse du fluide, et Ser a fait sur l'eau de? expé-
riences semblables à celles qu'il avait faites sur l'air, et en a déduit la
courbe ci-après (pl. 1) donnant, comme vous le voyez, des chiffres
beaucoup plus importants, variant de 200 à 4.500 pour des vitesses de
0.01 à 1 m., 00.
- 56 —
1.
PLANCHE
en faisant f = 10 000
K = nf= 15.500
l
Nous voyons que pour la vapeur nous aurions pu négliger Kel
faire Q = K.
Ces chiffres sont exacts (11,3 pour la vapeur)
(9,6 pour l'eau)
pour des tubes ou des éléments isolés.
Généralement nos radiateurs possèdent un certain nombre d'élé-
ments, et la transmission ne peut être la même, car les faces internes
de ces éléments subissent une diminution de radiation par suite de
la présence des éléments voisins.
- 58 -
FIG.44.
2.
PLANCHE
--
Surfaces Ecartement -Valeurs
Valeurs de Q
Hauteur Diamètres de Q
No, pour long" des Eau
de -2"00 ailettes. d'ailettes extérieurs
t-eu. chajc
Vapcur chaude'
ni:?
1 2,60 25m, 40 160 7.6 68
2 3.60 23 48 175 7,1 6.5
2bis 4,20 18 48 175 6,8 6.2
3 4.70 20 55 190 6.7 6.1
4 5.00 20 50 210 6,8 6.1
K = mr -- nf
K' = m r' n f"
Fig.46.
Dans ce cas m = 1,60.
n = 1,42.
- 61 -
a pas de rayonnement
Dans la valeur de K ==mr disparaît, car il n'y
Il reste K=nf
ou f = 10.000 (chiffre vu plus haut)
K = 1,42 X 10.000 = 14.200
en faisant
Dans la valeur de K' il n'y a non plus de rayonnement
fI = 200 (suDDosons pas de vitesse).
e et la nature du métal
varie suivant l'épaisseur
c
En prenant du fer de 5 mm.
1
Nous trouvons pour valeur de
-
t — t; températures li-
quide chaud
f[ — t_>températures li-
quide froid
D, différence à l'entrée
D, différence à la sortie. FIG,50.
4" Les deux liquides changent
de température en coulant en sens
inverse (contre courant)
t et t, températuresliquidechaud
- — froid
tl-t
D différence à l'entrée du chaud
sortie du froid
D, différence à l'entrée du froid FIG.51.
sortie du chaud.
FI<;.52.
Di Dm pour Di Di
Dm
m Dm Dm
- D^
, =, l - D2 - D2
; D2
——— ———~———
- , 1
! 0,0025 0,106 0,09 0,378 0..5 0,756
; 0.005 0,188 0,10 0,391 0,60 0.786
0.01 0,215 0,15 0,451 0,65 0,815
002 0,251 0.20 0,500 0,70 0,843
0 u3 0,277 0,25 0,544 0,75 0,872
0,(4 0.298 0,30 0,583 0,80 0,897
t;.US 0.317 0,35 0,624 0,85 0,921
0,06 0,335 0,40 0,658 0,90 0,953
0.07 0,352 0,45 0,693 0,95 0,983
0.08 0.368 0,50 0,724 1,00 1,000
--_------
2 — calorifugés.
en divisant par 2, 3 on a :
APPLICATION
NOTIONS DE MÉCANIQUE
Fig.54. FIG.55.
tion à partir de son point d'application et à une échelle numérique don-
née une longueur proportionnelle à son intensité.
Quelques principes sur lesquels repose la mécanique :
1° Principe fondamental de Newton. — Un point matériel (corps
réduit par la pensée à des dimensions excessivement réduites) ne peut
sortir de lui-même du repos s'il est en repos, ni modifier la direction
ou la vitesse de son mouvement. Par conséquent le mouvement d'un
point matériel est rectiligne et uniforme, s'il ne survient pas de cause
extérieure.
Le mouvement uniforme se traduit graphiquement par la droite
ci-contre OA, en abscisses sont portés les temps, en ordonnées les
espaces parcourus.
2" Principe. La réaction est égale et contraire à l'action. Par
exemple en prenant un corps avec la main, en le tirant avec une corde,
en le poussant avec une barre, nous sentons que nous sommes pressés,
tirés ou poussés en sens contraire.
3J Principe fondamental de Galilée. — L'effet d'une force sur un
point matériel est indépendant du mouvement acquis antérieurement
par le point sur lequel elle agit.
- 69 -
Si nous faisons m = 1 on a j = F.
L'unité de masse est donc la masse d'un corps, pour lequel une
force appliquée à ce corps est exprimée par le même nombre que l'ac-
célération qu'elle produit.
Morin a déterminé expérimentalement la loi des espaces par-
courus par un corps tombant verticalement.
Sur un cylindre (fig. 57) pouvant tourner autour de son axe on
enroule une feuille de papier. Le mobile placé à côté en haut peut
tomber verticalement et porte un crayon qui trace sur la feuille de
papier une ligne courbe dès qu'on met l'appareil en mouvement, c'est-à-
dire dès qu'on fait tourner le cylindre et qu'on laisse tomber le corps.
Cette courbe, une fois développée, affecte la forme ci-contre. Les
abscisses représentant les temps, les ordonnées les espaces parcourus, et
l'on constate que la courbe ainsi tracée est une parabole.
L'on démontre en géométrie que l'équation de la parabole est
égale si y est l'ordonnée et x l'abcisse
y = ax2.
— 70 —
FIG.58.
Ht = He -- Hr.
FIG.59. FIG.60.
on désigne encore
Z charge actuelle,
p
—— de tension,
w charge
V2
charge dynamique.
——
autrement dit :
L'accroissement de la hauteur due à la vitesse d'un point à l'autre
d'une trajection liquide est égale à la charge entre ces deux points. La
charge est la différence de leur niveau piézométrique.
Si nous examinons maintenant l'écoulement d'un fluide par un
orifice en mince paroi, de l'eau par exemple placée dans un réservoir
jusqu'à un niveau A, nous retrouverons comme vi-
tesse d'écoulement ou de la chute du liquide
FIG.62.
f —0,83
— Íb-
Changement de directions.
Pour les coudes brusques la valeur de r varie sui-
vant l'angle x.
Coudes arrondis.
circulaire.
R = 0,121+ 1,847(DIl)-1
rectangulaire R = 0,124+ 3,104 -
P
-D R = 0.4 0.6 0.8 1.0
circulaire' R=0.131 0.13
8 0.15S 0.206 0.294
rectangulaire R= 0.124
8.2 0.13-5 0.180 1 0.350 1 0.398 1
— 78 -
FIG.63.
On en déduit si
d
io 12 10 3 10 410 5
10 6
10 107 10 91 10 T)
R = 0,54 0,48 0,45 0,42 0,35 0,29 0,21 0,12 0,06 0
en fonction de la vitesse dans le tube petit diamètre.
s'
En ordonnées sont portées les valeurs du rapport ; en
s-f
abscisses nous avons les valeurs de R.
Dans une conduite la variation de sa résistance fait changer le
débit.
Fig.65.
1 03
31 mm,5
Pression nécessaire 6 x 100 x -tlt9
19,6 tf"— 31 mm,5
ou perte de charge
, vitesse
Hauteur de V2 = ——
xd 100x1,03 5c mm,2020
mm,22
.——
2g ——
19,6 =
Pression totale nécessaire 36mm,72
Pour la perte Je température nous nous souvenons la formule légè-
rement modifiée
COURSDE CHAUFFAGE 6
- 82 -
Nous aurons
1,12 E = 6,24 x 100 x-777-^ — • • • 35mm,6.
19,6
, vitesse
de ., 100x1,12—— 5 mm,7.
Hauteur
—— =
19, b
Pression totale 41 mm,3.
i Des Ll-
1 -'
Vitesses 0.05 0.10 0.20 0.30 0.40 0.50 0.60 0.70
Nous retrouvons ici les mêmes formules que nous avons établies
pour l'air.
1° Résistances par frottement.
2, — dues aux incidents de route.
E charge à l'origine
si l'on appelle
e — au point considéré.
Par mètre de longueur, cette perte que nous désignerons pr J et
en admettant 1 comme valeur de la densité de l'eau devient
ou a = 0,0000173
b = 0,000348.
Flamant donne
R rayon de la conduite.
Biel a donné diverses formules correspondant à la rugosité des
tuyaux, il a donné 5 catégories, celle qui correspond à nos tuyaux de
chauffage est la rugosité II où il donne comme valeur de À dans la
formule nrécédente :
Ces calculs sont très laborieux et il vaut mieux mettre ces formules
sous forme de graphique ou d'abaque, encore même sous forme de
règle logarithmique.
ÉCOULEMENT DE LA VAPEUR
Valeurs de m.
e - -
ni
m
éo
771 77i e - m
/- e Il e S o Go
la valeur de K varie de 0,01 à 0,03, mais outre cette perte par frottement,
il faut prévoir la perte par condensation.
Ser démontre que la perte totale minimum (frottement et conden-
sation) est le triple de celle produite par frottement seul et l'évalue à :
12 0,25 0,10
15 0,34 0,13
20 0,50 0,17
26 0,70 0 22
33 0.95 0,28
40 1.22 0,34 1,60
50 1,63 0,42 2,10
60 2,07 0.50 2,65
66 2,34 0.55 2,90
72 2.62 0.60 3.20
30 3,00 0,67 4.00
90 3,5o 0,75 4.50
102 4,12 0,85 5.00
0.20 11.50
0.30 18.00
26.50
0.50 34.00
0,40
0.60 38.00
FIG.66.
et supposons que nous ayons à écouler de l'air pris à 100° en A par l'ori-
fice F à la vitesse de 10 mètres et à une température de 20° les tempé-
ratures intermédiaires étant
B — 80° D - 70°
C — 75" E - 40°
"d
Le volume d'air s'écoulant en F sera T4 X 10 = 314 litres par
seconde les différents volumes passant dans les tronçons seront
,,Volumes
, Vitesses
par secondes
373
en A 0,314 X Ts absolues) 0,400 2,05,
293 (rapport des
- - 0.380
0,380 l.M,
1,94,
353
B 0,314 X 2H3
348 -
- 0,375 1,91,
C 0,314 X-GJ
343-
D 0,314 X - - 0,366 0,475,
293
313
E 0,314 X - - 0,355 10m,55.
293
CHUTES DE TEMPÉRATURE
Quel devra être le diamètre d'un tuyau devant transporter 500 litres
d'eau, si l'on veut que la perte de température n'excède pas 21 sur
20 mètres, départ à 90 ?
2° sur 20 mètres = 0°,1 par mètre
FLUIDES EN MOUVEMENT
T- 0= 150- 20 = 130
K = 20 v/*V •
m= 1,92
ca l1culés,
1
n =- 1,/1
1,71 j
r = 2,77
f =2 admis.
3,7 X (T —-)
0 température de l'enceinte. — Soit l'enceinte à 15
ou T0 température finale
T — de départ
0 — de l'ambiance
L longueur 1
D diamètre
V vitesse.
DE————
] - 986 1481
13203
g
„ 862 1314
ou
EXTÉRIEURE - -
1250
hauteurs
majoration
Oh®
-
12503 - -
Galns
938
92E, 61220 50300
Z-ï
partiels
TEMPÉRATURE 5300
1080
17401120160
1240 116
465
124
106
642 216
167
1
17
- °3
0 9268462069511870016 6
5839 18 9228203 187.1
«
*§ O
p'grandes 35 47
2 7.1
Orientation
*S 0, 1013.6
17.5
5425.2 62 10.1
24.4 2.00
11.9
10.2
12.2 7 5.810.8 16.7
16.7
----1-
REFROIDISSEMENTS
(4x3) 495
V 7.2(moy.)
0.8).
du + + 8 2.9.
DES .2- 8 5
X MANGER X
7X4.5
.3X7 A
6.75x8
3 (6.75+9.2)
2.7x(3 9.2x6.73
(6x2.2) Sol3.5X2.9BUREAU
14.4+10 0.8x2.5 (3.7x2.9)—V.
Solx2.9 2.5x2
(4.8x2.9)-P.
3.5X2.9
3.5x3 3 3.7x4.5
3.7x2.9 Sol
ATELIER
DIMENSIONS
causes pl. p. SALLE
CALCUL 30 double
lottis. bois
22 cr.
15 et t. MI. MI. Cube V. MM. pl.s/cave.
PV.
ME MM.
ME plafond Cube ME br. Cube.
Zinc Soit.
des V T. Sol Portes ME Sol
1
CHAUFFÉES 2
3
Désignation 23
Ecarts
1
PIÈCES
18 18 18
Temn
Temp
refroidissement
refrOIdIssement
--
OBSERVATIONS
:
DE
1 gSERVATIONs
y>
1*46 1471
]
.2
OB
S
— & 0* 1301 2821
2965 1343
1 i
ou grandes
EXTÉRIEURE - 95 -
hauteurs
majoration
PR
Orientation
s [ ! Il j i
eits
majoration !
1 - -
Gains
partIe
part+i- —
«
S ;: ; 42250 55890 85293
MCL,
.!! 147
345 180
340 900 182
384 410 580
385
TEMPÉRATURE
:.:;:: 142 144 128
— -;: 1
i=
:;:;8'û
çj'C 922820263 187.1 2221100 8
24 183 92396 247.1
.g üO 40 93 36
'8a 28Cû 25 1
3.75
5 9 1313.9
13.9 2.542.5
9 1622.6 6.39 14.2
12.2
22.6
9
V.
REFROIDISSEMENTS
tôle 4.1.
— BUREAU.
2.9. X
DES — 3.75
DIMENSIONS X X
.9X4.1
9x5.8 6x3.4
SALON
1.5X2.5
(3.1x2.9)—V.
3.1X2.9
4.5x2.9Sol
4.5X3.1
4.5x3.1 1.25x2
(10.9x4.1)-V
GARAGE3x3 Sol
3 3 3.9x5.8 3 pl.
(3.6+1.2)2.75—
4.8<2.75
Il ÉTAGE.
1.8x2.5+1.8.
du 40 p.
CALCUL cr.
40ond. d.
V. pl. 30ciment
terr. br.M.pl.
causes br.MM. s/cave.
Cube. double.
ME pl.Cube
tôle V. ME Cube
PREMIER
des garage
ME M Sol V ME
refroidissement P. Sol
CHAUFFÉES$„
13 2 10 10 3 16
écarts
PIÈCES 5
té, 18 18
: Désignation
Temp.
x
OBSERVATIONS
:
DE 856
15f > <Ii 699 1454 1696
- 1-
u o 646 741 1324 12.11
£ £
o
- - 52 -
ou grandes
EXTÉRIEURE
£ hauteurs
p"
ma'joration
ùrientatiol1,
s
sle
- - -
hsGains
Parllel,
par -
21276 45386
1C5
; p.. 276 3385132 192
252 210 141
520
151 302 470
205
S p.. 120 53 115 130- 485
TEMPERATURE
—
fcu
QJ;::: 5.26 247.1 84252 21
6.4 8425421621
6.4 14141075206.1
« æ2£ü 9228 -
«3 U 15 36 41 80
--
---
3 7.7 8.814.4
2.56.312.4 0.60
3 S¡.,
Gains 5.515'
3 4.36.314.2 13.2
10.7 - 7 10.5 19.3
33.6
"g 14
X2.9.
REFROIDISSEMENTS sol
15.4 4 75 3X3.5 +
2.75 2.75. 2.75.
DES BAINS. ANGLE. ESCALIER
DIMENSIONS 4 X X X 5X5.9
DE 1.8X1 pl.
(3.2X2.75)—V
4.5X2.75
3.2x2 (3X1.3+(lX16)-V.
2 0.8X0.7pl.X2,9
(4X2.9)+(8X2.75)
pl.- 2.1X1.43.9X2
(1.8X2.7+(0.7X0.9)
3x2.75
4.8X2.75
2.7x2.15—V. pl.
3.9X3
3.9x2.75—V. 3.2X4.50
CHAMBRE.
2.1x1 CHAMBRE
dudu SALLE VESTIBULE
CALCUL cr. cr. 40.
cr.
V. 10,08 V. V. pl. ML pl. pl.
MI.pl. pl.
MI. MM. MM. V Cube.
ases P. br. Cube. P. Cube. ME Cube.
causes M MEbr. Sols/cave.
des ME MEbr.
des refroidissement
CHAUFFÉES 2 3
21 1 14 20 13
Écarts
Ecarts
Désignation
PIÈCES 16 16 15
rr-
extér, ! i-- i
: )
! Tenip:
dessurdessui-
:
14.412.4 auront
= = choisies
et adopté
mensions créneaux.
souiflet,
persienne,
di.
dimensions à à à
différentes
0.3070.2G6
X X
65°-18=47 Lesseront modèle
OBSERVATIONS 47 47 le —-
C. catalogues Bouches
bouche;
lesdimensions
vant
g..t::° C
(Je
4 35x35
'8"d8 0
4,
25x25
CHAUD ..g 8
ë .:;:
§i$S en E
13x16 16x19 16x19
AIR 50x55 16x19 25x30 (13X16 ; 13x16
13x16
J
a0£ 8Q| 010 012 023
0.0190.0300.0280.080
0.022 0 0 0 0.025
0.275
.; «
£
;. 10 00
uj2 > 1.00 1.00 40
1 1 080 1.40 1.40 1 1.40 1.10
35 47 40 93 36 15 36 41 80
Cubes
495
s U
t::;. 986 699 856
::!
-3^0°gir
ü 1.4811.4463.0601.471 1.5061.696
14.453
S 95 52
?
(!J(ij B
3
RÉCAPITULATION 1.250
s Or. Or.
-
<:Us 700 124 167 142 144 128 53 115 130 485
.,
(gSa
dimension
Vous trouverez dans le commerce un poêle ayant cette
il aura environ 0,45 de diamètre extérieur et 1 m, 20 de hau-
de grille,
ce à une surface de chauffe de 1 m2, 70.
teur, qui correspond au m2 comme
Si nous comptons sur un rendement de 3000 calories
nous l'avons vu dans la dernière leçon, il nous faudra
(nous avons prévu 1.10 pour l'atelier à cause de sa hauteur qui influe
d'une façon sensible)
1.40 pour le 1er étage
et non 27654, comme nous l'avons vu sur notre tableau. C'est très sou-
vent sur cette confusion que sont établis des calos insuffisants et néces-
sitant une marche de combustion très importante jusqu'à faire rougir
les cloches et les conduits.
Dans notre tableau nous avons prévu une température de sortie
d'air de 65', c'est ce qui explique la température de 70° au calo, les 5°
représentant les pertes par rayonnement.
Si donc nous prenons un rendement de 3500° au mètre carré de
surface chauffante, notre appareil devra avoir une surface de
DOUZIÈME LEÇON
FIG.70.
ou K = 3,7.
L = longueur du conduit,
p = périmètre extérieur du conduit (la moitié si le conduit est
adossé à un autre),
q = débit en m par seconde.
La température au départ du calorifère étant connue, on aura les
températures aux différentes bouches par suite les débits en m1 néces-
saires.
Examiner ensuite ces débits trouvés à 0° en débits aux tempéra-
tures trouvées en multipliant par les rapports des températures absolues
t= 60 (J = - 5.
n'est pas exact et doit être remplacé par la différence moyenne des
températures
Si D4 est la différence à l'entrée
D, — la sortie.
D'autre part:
Si nous avons un volume V à faire passer dans cette batterie, le
nombre de calories donné par ce volume, M = V x 0,307 X (t — to), les
2 chiffres doivent donc s'égaler et en admettant la formule (1) comme
suffisamment approchée, l'on a :
car V = v X S X 3600.
TUYAUX A AILETTES.
j
- Q= 11,90 S=0,184 Q=18,15 S = 0,207 Q= 23,80
N°1< 2l—S=0,244 —Q= 23 S =0,332 Q= 35,30 S = 0,352 Q= 47,60
S = 0,351 Q = 35,70
H — S 3l——0,135 S=0,480 Q=54,45 S=0,509 Q= 71,40
- -
( 1 S = 0,162 Q = 15,40 S=0,222 Q=23,10 S = 0,267 Q= 30,70
N°2< 2 S = 0,300 —Q=30,80 S=0,428 Q 46,20 S = 0,514 Q= 61,40
(î 3 S = 0,435 —Q =46,20 S = 0,642 Q= 69,30 S = 0,776 Q= 92,10
1 - S = 0,179 Q 19,70 S = 0,244 Q=29,70S = 0,307 Q= 39,50
N3 2 S = 0,328 Q 39,40 S = 0,446 Q= 59,40 S = 0,560 Q= 19
iI 3 S = 0,479 Q 59,10 S =0,651 Q=89,1J S = 0,818 Q=118,50
ou t = 62°.
Di = 85 - 5 —90°
DI) 70 - 55 15-1.
15
Dï = "9"5 D = 16,8 u de Di.
Dm = 0,480; D, = 90 x 0,480 = 43 ,20
M= Q \J v x 43,2
AIR SOUFFLÉ
FIG.73.
HF =ï m. E A = 7,50 G D = 7,50
F E = 2,50 F G r- 6,50
En portant dans un 0 les distances à la batterie, nous avons en
chaque point les distances des bouches de sortie.
- 116 -
Fig.71.
Vous aurez à prévoir alors les pertes de charge dues aux élargis-
sements et à tenir compte de la hauteur de vitesse à la sortie qui sera
différente.
Il faudra ensuite chercher les pertes de température de l'air, voir
si elles correspondent à celles qu'on s'est fixées d'avance et, si besoin est,
de modifier les débits et revérifier à nouveau les dépenses et les pertes
de charge.
En outre de l'air pulsé par une batterie l'on emploie souvent dans
les grands vaisseaux des pulseurs (calopulseurs) ou autres placés dans
le local de façon à répartir la chaleur en tous les points.
25 150 250 350 400 500 600 650 700 800 850
30 250 350 503 6)0 700 850 950 1050 1150 1250
40 450 650 853 1050 1250 1450 1650 1850 2050 2200 f
50 600 100 1400 1703 2000 2300 2600 2900 3200 3500
60 900 1400 2400 2.900 340 3800 4200 4600
1900 - 5000 [1-
FIG.76.
mais il faut bien purger le bas des conduits pour éviter que les surfaces
de chauffe ne se remplissent d'eau.
Je ne vous parlerai pas du système dit américain à un tuyau qui
n'est presque plus employé aujourd'hui ; nous emploierons pour l'ali-
mentation des radiateurs le système autant qu'il est possible dans des
locaux avec terre plein et nous aurons le tracé suivant :
Portons à chaque radiateur le poids de vapeur condensée et les
distances à la chaudière :
Ces distances sont indiquées sur le schéma dans un O.
Donnons-nous la pression de 80 grammes à la chaudière et admet-
tons que celle d'arrivée aux radiateurs soit de 20 gr. nous pourrons
perdre par conséquent 60 gr. de pression ou 600 m/m d'eau en route
FIG.
Í(J.. Fie;.79.
soit que nous perdions également par mètre de longueur: soit autre-
ment, l'essentiel est que nous ayions à l'arrivée de chaque radiateur la
même pression pour qu'ils fonctionnent tous également.
Le radiateur le plus éloigné est à 38 m., si nous tenons compte des
longueurs additionnelles dues aux incidents de route (coudes-tés), nous
pourrons ajouter une plus-value de 20 environ, soit 7 m. 50, ce qui
porte le radiateur à une distance fictive de 45 mètres.
600--
La perte de charge par mètre sera donc == 13 m
= m 4.
m/m
45
Remarquez que si nous avions pris 150 gr. au départ, la perte de
1500 - 200
charge par mètre serait = 29 m/m; mais laissons notre
—
premier chiffre.
A i'aide de la règle mettons l'index B. P. au-dessus de 13,4; nous
allons déduire immédiatement tous les diamètres pour un avant projet.
— 122 —
e3S Péri
r) es en kg. i"E
0..:5 m Concluits ., Conduits
0..:3 on Conduits
Diamètres par m. ar Conduits Diamètres 0 non
S Conduits calorifugés
m noncalor. 'II 1> ca!,
on.f,
uge.
s
Q calorilusîési v! c cal> Q orifuges
chiffres que nous additionnerons aux premiers et nous aurons les poids
exacts de vapeur à transporter. Nous compterons ensuite les incidents
de route que nous évaluerons en longueur de tuyauteries correspon-
- 124 -
dantes; nous obtiendrons alors les distances fictives qui vont nous servir
définitivement.
Nous formerons le tableau suivant.
I 3rt U
V) OU" ld ou ti 5
V) J. 'ou V) tIJ
C'Õou ou
OIJ C
ou O C'Õ ('j OIJ.*
ou OIJou£ c¡:::- 0
1-<
s1:) 's! |C'Õ u -oub
a0.. .l: s1: 0..
S.si h
"d ..c
;::1 t: bit.ou"d£
.J:: I
g- S > s 1-< ou Euro ! -C':\ uou uE « >
S5-a ou Õ .;;¡; ou ::1
r . ou ê ou i 5J
o - V) y -ou
E .!:J
ri)
E-< B 'Õ OIJ -2 ou r Q
AB E
50
S "D
59,3 3,00 4,00 14 56 544 -
{Y u A 5 - e • ° 2..
BC
o g fc t Oh-S^Scu p; Q, 50 s60 o
û W J 3 J ° n K
CD Q20 3,16 2,50 T3 150
AB 50 59,3
d44 3,00 4,00 14 15/2156
CE 40 37,3 3,50 4,75 17 541
40 40,46 0,50 0,50
41 C=7417 3,5 13,5 40/49
E =660 °' ,
CE 40 36,35
EF 3,55 355 =
37,3 3,50
2,00 4,75
2,00 17 81 40/49
3575
40 50 460= = 13,5 12,8
40/49
FM 26 10,12 16 32 F=628 ,L=
7,50 7j50 57 20/27
6,50 428
FL
FL 40
40 25,9
25,9 2,20 2,20
2,20 2,20 33 33,88 = 12,6 40/49
, : 40/49
8,2 18 L=610
LG 33 22,7 13,3 14,00 410 = 13 33/42
31 6 -
GI 26 9,88 31,6 7,00
9,8S 5,5 = 23,5 26/34rûb.20/27
,b.20/27
17 23 6 7 50 G =374
GH 26 10,6 14,5 16,00 = 10,9 23/34 - 26
GH 26 10,6 14,5 16,00 16 00j 1b
BN 33 18,46 5,00 5,30 1 =
544
1900 19 , 33/42
28,6
11.5 61 N=683
NO -6 11,94 4 4,00 13 7 483 = ;;54 26/34
137 13.7
14 56 0 =627
OP 20 5,7 1l 1,50 = 61 15/21
1,50 1 00 -"- 1,00 - 61: 15/21
I NQ 20 6,2 17
1,5 1,85 5,20 52 = q3 15/21
93
OS 20 5,9 15/21
-.------'----
FONCTIONNEMENT DU SIPHON
La pression en a fait baisser l'eau dans la première branche du
siphon, la hauteur h corres-
pond à cette pression, la hau-
teur du siphon H, doit être supé-
rieure à la pression de marche
de la chaudière de 0,50 envi-
ron.
Pour marche à lOOgrammes
le siphon devra avoir une hau-
teur H de 1 m. 50 minimum
(Il n'y a pas de maximum, ce
dernier est déterminé par la
FIG.SI bis. — Siphon au bout de conduite. hauteur du local).
REPRISE DE PENTES
Lorsque les parcours sont très longs, la pente que l'on est obligé de
donner aux tuyaux abaisserait considérablement le point d'extrémité.
A certains points on remonte donc les tuyaux en ayant soin de les pur-
FIG.83bis.
FIG.83fer.
ger, soit par des siphons si les retours sont placés au-dessus du plan,
soit par des purges directes si les retours sont noyés.
APPAREILS DE SÉCURITÉ
OU SOUPAPE HYDRAULIQUE
RÉGULATEURS DE PRESSION
FIG.85.
et cela jusqu'à ce que le niveau de cette eau arrive jusqu'à un des robi-
nets de jauge placés sur la bouteille B.
Ces robinets de jauge sont généralement au nombre de cinq espa-
cés l'un de l'autre de 0 m. 25, de façon à ce que l'on obtienne une dis-
tance H déterminée par la plus basse pression à laquelle on veut mar-
cher (0 m. 50 pour 50 gr. par exemple) entre le plus haut robinet et l'ou-
verture du tuyau d'air A.
L'on comprend sans peine que si nous mettons de l'eau jusqu'à ce
robinet supérieur 5, dès que la pression de la chaudière équilibrera la
colonne d'eau H, Fouverture du tuyau d'air sera obstruée et il ne pas-
sera plus d'air sous le cendrier.
La pression baissera donc à la chaudière, puisque la combustion
sera réduite; et l'eau du siphon, en s'abaissant dans l'entonnoir E, lais-
sera passer une certaine quantité d'air dans le tuyau A et par consé-
quent sous le cendrier, activant ainsi la combustion; ce mouvement
se produira jusqu'à ce que l'on arrive à un équilibre qui sera vite
atteint.
Fui.F6. Fk,.87.
FIG.88. FIG.89.
v=V2ge
- 132 -
Fig.91.
QUINZIÈME LEÇON
Pour que notre système circule il faudra que l'ensemble des pertes
de charge (soit par frottement, soit par incidents de route) ne soit pas
supérieur à la charge hydromotrice, nous le supposerons égal et nous
calculerons alors le diamètre en supposant une perte deflchargeJpar
— 136 -
Vérifions :
Chute de température aller-tuyau 20/27 débit 177 litres, chute par
mètre (voir règle) 0°,34 soit sur 7 m. = 2%38.
FIG.95. FIG.96.
12 3 4 5
N°desrad. Haut'au Débit Hauteurs Distance Distances
dessuschaud, nécessaire. x débits aller-retour X débits
De C en A 1 étranglement 0,70 (
1 coude 1 05
0, 35
De A en B pas d'augmentation.
De B en D 1 coude 0,50
De D en E (4) 1 coude
1 robinet 0,34 j 0.85
1 élargissement. 0,17 (
0,34
DeA en 1 1 té., 0,34
1 coude 0,17 1 19
1 robinet 0,34 1
1 élargissement 0.34 f,
De B en E I té 0,34
DeF en 2 I té
1 robinet 0,34 j 1,02
I élargisseme.t.. 0,34f (
0,34
— 141 -
De D en 3
I robinet 0,34 1,02
I1 élargissement.
té 34 0,34i (
De C en 4 I élargissement 0,70
1 coude..,. 0,35
I coude. 0,35 1,40
(
De H en J pas d'augmentation.
DeJ en J I coude 0,25
DeJ en K(4) 1 coude. ., ,
0,17
0,34 0 51
1 élargissement.
De J en (3) I té 0 34 j q,68 ,
I élargissement 0,34 (
De I en L (2) Hé ., 0,34
I coude 0,17 0,85
I élargissement 0,34 j(
De H en G(1) Ité.
I coude 0,17 < 0,85
1 élargissement. 0,34¡
0,34
Nous porterons donc sur notre schéma les nouvelles distances fic-
tives à la chaudière aussi bien sur les arrivées que sur les retours et ad-
ditionnerons pour avoir les distances totales des radiateurs.
- 142 -
Charge résultante :
316
Perte de charge par mètre 5 mm,3, nous trouvons sur la
=
règle 15/21.
A en B charges
la
de
la et du
87°,52 85°,66
810,52
88",72
860,2482°,52870,27 620,87
60°,80
610,52 640,52
640,67
64°,87
61°,25
=== == = = = =
= ====
en
30,7640,34
1°,28
2°,48 7°,48
8°,48 10,52
20,730°,80 40,52
40,67
4°,87
2",87 1°,25
——- - ——- —- —- —- —
TEMPÉRATURE
90909090-70,00=830
90909090 60606060606060
20 00
de
tronçon 1°,28
Perte dans 10,20
2°,3°,25
0°,29
5°,0°,50
1°,44 0°,80 1°,80
Oo,72
1°,35
2°,00
3°,00
0°,45
le
température
de par Oo,45
Perte mètre Qo,32
0°,40
Oo,40
Oo,72
0°,58
10,00
10,00
0°,72 0°,24
Oo,27
0°,45
0°,40
0°,60
température
1
0°,20
6783505067 67835057
150
267 150
200 200
DÉBITS
267
26/34 15/21
15/21
15/2115/21
26/34
20/27 26/34 26/34
20/27
15/21 15/21
15/21
15/21
DIAMÈTRES
4,00
3,60
5,50
4,50
0,50
5,00
0,50
2,00 4.00 5.00
3,00 4.00
0,50 1,00
5,00
LONCLELR
H en 1 26/34.
Perte de charge en B = 2,5 X 3 = 7,5 + 5 = 12,5.
1 = 2,5x3 = 7,5 + 5,4 12,9.
B. F. L. I. charge disponible 97 — 25,4 = 71 mm,6
distance 14 m,5.
de B en D charges
55
Perte de charge ^6
par mètre — 3mm, 25, on a 26/34.
17,1
Perte de charge en D = 1,4 X6 = 8,5 + 12,5 = 21
1 = 1,4x5=7 + 12,9 = 20.
DJ charge 52 — 41 = 10 mm.
distance 3 mm, 5.
COURSDE CHAUFFAGE 10
- 146 -
12345078 9
::I fa
31-h :.: S jrj.
W ",,,,1::
u 3 -3« s3"
m 33 lis Sis .g|a|2|a| 5ïïg Rendement
::1 q-
=' ::1
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=' au m
sil<IIU si ¡::. SXX Õ
il - ix
Õ X .J 1.
rfirm-g a "g
1-
B S
C H H £
--------
ABC
B
Hauteur de = = a = .2.85
charge = -A-
t — température d'arrivée.
ti- — de retour.
Nous en déduirons alors la nouvelle caractéristique en calculant la
charge moyenne, la distance moyenne, cette distance sera majorée
de 25
La perte de charge par mètre sera déterminée.
On a dans le nouveau cas:
0,36
c. AB 50 501100 1100
c AB 3,00 3,00
0,12 —-—
5 = 0,072 B =89.928
0,085
c. BC 50 738 0,50 0,17 0,017 C = 89,911
CD 20 68 2,50 0,90 2,25 D =87,66
CE 50 670 3,00 0,19 0,57 E = 89,34
EF 50 635 1,70 0,20 0,34 F = 89
FL 40 443 1,50 0,25 0,37 L = 88,63
LVG 33 384 13,30 0,24 3,25 G = 85,38
GH 26 192 15,00 0,40 6,00 H = 79,38
GI 26 192 5,50 0,40 2,20 1 = 83,18
FM 26 192 6,00 0,40 2,40 M = 86,60
1,3
c. BN 33 362 5,00 0,26 - = 5 0, 26 N = 89,6 i
1,52
c. NO 33 241 4,00 0,38 0 = 89,35
- = 0,30
2,48
c. OP 26 122 4,00 0,62 P = 88,86
5 = 0,48
NQ 26 126 1,50 0,60 0,90 Q =88,16
QR 20 62 3,20 1,00 3,20 R = 85,56
OS 26 119 1,50 0,68 0,94 S = 88,42
ST 20 61 3,20 1,00 3,20 T = 85,22
., , Charge Charge
RI Températ. Débits parm.de hydromot"
à rentrée. à la sortie.
Températ. Diff érence hauteur. totale.
1 Températ'I
1 64,33 15,05 316 8,7 21
79,38 29
2 83,18 62,60 20,58 232 12,2
3 86,60 62,42 24,18 200 14,6 35
4 28,57 31 17,2 41
89,34 60,77 38
5 87,66 61,37 26,29 57 15,8
6 61,26 27,50 54 16,6 40
88,76 38
7 88 42 62,84 25,58 57 15,7
8 65,44 23,38 132 14,5 35
88,86 88,5
9 88,63 62,77 25,86 57 15,8
10 85,56 63,26 22,30 37 13,5 75,5
11 82,22 64,84 17,38 87 10,3 58
12 63,26 22,30 31 13,5 75,5
85,56
1
— 149 —
PERTES DE TEMPÉRATURE
Température
en
= 0,21 60,21
3 ab = 0,07X3 b
0,50 bc = 0,12x0,5 = 0,06 cd 6),27
=
2,00 cd = 0,55X2 fl 61,37
1 i50 cd = 0,13X1,5 =0,20 60'47
0,30 e l'60,77
0,50 =bc
3,2 0,6X0,5
° ,65 X3 ,2 = 2,00 62,77
60,90
0,13 f
0,50 lf = J'27X0:5 —
6,00 fm =0,16x10,5
0,26X0,6 —— J,ï*> 1,68 m
i 62,42
62,60
10,50 fi = h
9,00 ih 0,27X 9 =o2,0n3 64,63
n
45,00no =
bn= 0>^>< 5
0,26X4 = = 0,85
1,04 0 62,64 62,64
qq 61,26
— r 65,44
63,26
47,00
3,20 qrop= ^,4X7
noqr = ï0',?4 —o ^Xn0',c
— 2 00
5 »2,00 s ,
0,50 os = 0,4 X0,5 — 2,00 t 62,84
64,84
= 2,00
3,20 st = 0,65X3.2
01
i ::1 :a¡:.:;
â 5 3
3
!I ¡., g S
g
60/70 15/21 60/60 60/70 26/.-Î4
-;:-,134 50/60
50/60 60/
3,00
3 r..r
« | - •s 0,67 3-85 0,49 1,32
0.391,32 0-:52 0,1
« <Il3
-s 01 2ti '0 = 5
-=
5
=
.--
ff S:¡'O
35.6
42= 7,5 288
-r~V= 15
= 12,5
- 142*,
-7^=
OU B
= 42 31 32
OU g, 7,5 12,5 50 —.10
20.000
G 3
.; p.
HT
s°\ s
5 ..c:
r 35,6 28,8 22,8 15,5 14,2 4,
2 ! 40
'ê
^£
g
s:; ] «O 42 38 32 32 31
24.
5,50 ¡
- 8.4 4,9
3 141
372
4.840 1.100
10.300
20.000 31.353 36.612 36.240 :-\0
S 5x5
a\-^ **h'
5 31.4.10
.JS
h3 (i.620
2,50 160
] 6.620
6.700
7.000
2 5.040
1.270
0U 28.190 26.630 25.360
= 1S.360 l~-
24,2
X
OS
ff 3*2!
1 Z 123459 12 349 12 39 129 1
SCHÉMA
2
N°
SCHEMA
- 153 —
CHAUFFAGE A NIVEAU
FIG.94,
hi = h et h2 = h?i
on aura :
Y; + Y::> '{J+y.
avec les diamètres et les débits on en déduit les pertes de charge que
l'on additionne pour le circuit le plus éloigné, leur somme donne la
charge totale qui nous permettra de calculer la pompe.
Pour le calcul des pertes de charge on peut se servir de la règle,
soit d'une formule qui est quelquefois employée dans certaines maisons.
J = K X Q2
Q = débits en litres par seconde
J = perte de chaleur en mm. par mètre
d= 6 8 10 12 14 16 18
262,000 93,000 4,450
K= 1.480,000
1 1 37,000115,220 7,350
d= 20 26 33 50 60 2.7 100
K= 500 250 50 16 6 70 0,41
2,240 1 1 40 1
TROISIÈME CAS. — Si l'on possède les débits et les diamètres, on
déduit les différentes vitesses
W- puissance en chevaux-vapeur.
J — perte de charge totale.
Q — débit en litres seconde.
p — rendement de la pompe.
Ce rendement r est d'autant moins élevé que la pompe est plus
faible avec les pompes centrifuges, ne pas prendre o supérieur à 0,40.
DIX-SEPTIÈME LEÇON
(T - 6) K.
K ayant la valeur déjà trouvée suivant le type de radiateur (simple,
double ou triple) et suivant le nombre d'éléments de ce radiateur.
La surface sera donc si C est le nombre de calories à transmettre
VASE D'EXPANSION
Des 12 15 20 26 33 40 50 60 66 80 102
Cap.
en litres 0,113 0,176 0.314 0,530 0,855 1,256 1,963 2,827 3,420 5,026 8,171
12.500 350 25 1
15 000 420 30
25.000 750 50
35.000 1100 72
60.000 2000 120
100 000 4000 200
Les distributions d'eau chaude sont un des problèmes les plus com-
plexes qui se présentent dans l'industrie du chauffage, étant donnés le
grand nombre de facteurs qui entrent dans leur établissement.
Il faut tout d'abord déterminer :
1° Les débits d'eau à fournir en un temps donné pour les besoins
maxima et minima.
2° La température d'utilisation de l'eau chaude.
DÉBITS.
Les débits sont, en général, assez difficiles à fixer étant donnée l'ir-
régularité de la consommation; mais on admet certains chiffres qui
peuvent, naturellement, varier suivant l'affectation des locaux.
Toilette ou bidet. 10 litres à 400
Office ou cuisine 20 » »
Plonge de restaurant 50 » »
Douche 25 » »
Bain., 200 » »
Dans les salles de douches l'on peut compter 6 douches à l'heure et
par appareil, mais le débit peut en être très variable selon l'affluence
des clients; les jours de semaine, par exemple, un appareil donnera 4
COURSDE CHAUFFAGE 11
- 162 -
celle nécessaire.
Par conséquent, il faudra soit augmenter la capacité du réser-
voir, soit prévoir une chaudière de chauffage susceptible de donner
(40 — 32,5) 200 = 1.500 calories dans l'intervalle du puisage (supposons
10 minutes) soit 90.000 calories heure; ce qui conduirait à une installa-
tion impraticable. Il vaudra mieux, par conséquent, augmenter la
réserve d'eau.
TEMPS DE MISE EN SERVICE.
ment par un foyer. C'est cette dernière manière qui a utilisée pendant
longtemps et l'est encore dans certaines installations pour fourneaux
de cuisine.
Une chaudière ou un bouilleur placé dans un fourneau de cuisine
échauffe l'eau d'un système comprenant un réservoir R de la capacité
déterminée et une tuyauterie T, tandis que l'eau plus froide du réser-
voir R redescend par la tuyauterie Tj au bouilleur.
L'installation est complétée par un réservoir à flotteur, de façon à
avoir un renouvellement d'eau par suite du puisage fait dans la con-
duite de distribution D par le robinet E. Dans un bouilleur, l'on compte
généralement et empiriquement une surface de chauffe de 4 décimètres
carré par 100 litres d'eau à échauffer.
FIG.98.
à 1500
buant de même. Ils se font avec des capacités variant de 100
2 ou
litres ; au-dessus de ces capacités il est préférable d'employer
plusieurs appareils.
Lorsque l'eau est chauffée au delà de 50° il est à craindre avec
ces systèmes, des dépôts calcaire
ou tartres qui finissent par abîmer
l'appareil ; on peut, ainsi que nous
l'avons fait dans nos appareils,
placer un détartreur basé sur
réchauffement préalable de l'eau
et facilement nettoyable ; mais,
comme nous le disons plus haut,
ce tartre ne se forme pas avant 500
ou du moins en quantité très fai-
ble. Les chauffe-bains instantanés
au gaz sont d'ailleurs des appareils
de ce genre et ils ne s'entartrent
que rarement; la température de
l'eau n'excède pas généralement
40, la température d'utilisation
directe.
Les rendements, pour un foyer
placé directement dans l'eau à
échauffer, peuvent atteindre faci-
lement 15.000 calories au mètre
carré, les chauffe-bains commer-
ciaux sont basés sur un rendement FIG.99.
beaucoup plus élevé puisqu'il ont
en moyenne 1 mètre carré de surface de chauffe en tubes cuivre pour
donner 12 litres à la minute avec une augmentation de 19° sur la tem-
pérature ambiante de l'eau. Ces chiffres correspondent environ à
20.000 calories au mètre carré.
DISTRIBUTION
La distribution d'eau peut être faite soit par une simple tuyauterie,
soit avec tuyauterie formant circulation pour éviter le vidage de l'eau
froide depuis l'origine jusqu'au robinet ; car l'on conçoit très bien
- (tig. 101) que si l'on ouvre le robinet A il faudra vider complètement
la conduite d'amenée avant d'avoir de l'eau chaude tandis que dans
la disposition (fig. 100) l'eau étant toujours en circulation dès l'ouver-
ture du robinet, cette eau coule chaude immédiatement. Ce système
sans circulation n'aurait pas grand inconvénient quand il s'agit d'un
robinet de baignoire, car la quantité d'eau à puiser est considérable
par rapport à la capacité de la conduite; mais cela a un grand in-
convénient pour une toilette où la vidange de la conduite remplirait
déjà la cuvette.
Avec les systèmes à pression, il faut avoir soin dans l'établisse-
ment d'une circulation A. B. C. D. E. par exemple, d'établir les cana-
- 166 -
P = Poids de la vapeur
p = Poids de l'eau à échauffer
T = Température du mélange que l'on désire obtenir
ff = Température de la vapeur (Correspondant à sa pression)
t2 = Température initiale de l'eau à réchauffer.
Le système par barbotage est surtout employé quand on a de
grandes quantités d'eau à réchauffer et que l'on dispose de vapeur sous
pression; il convient surtout pour l'industrie, ce moyen de réchauffe-
ment étant très rapide.
Dans les usages domestiques, on utilise surtout des réchauffeurs :
sortes de réservoirs à deux capacités, l'une recevant le liquide à échauf-
fer, l'autre le liquide ou la vapeur réchauffeur.
Les réchauffeurs sont soit à la vapeur, soit à eau chaude.
La capacité réchauffante soit un serpentin, soit un cylindre.
La transmission de chaleur avec de la vapeur peut être prise égale
à 60.000 calories par mètre carré de surface, tandis qu'avec l'eau
chaude, il ne faudra pas dépasser 20.000 calories au mètre carré.
Ces réchauffeurs se font en toutes dimensions, mais au-delà d'une
certaine capacité (2.0001.), il est préférable d'en employer deux ou trois
— 167 —
dont les tuyauteries seront réunis comme sur le croquis ci-dessous. Avec
cette disposition, on a toujours l'eau chaude au départ du réservoir 3 ;
il n'y a pas à craindre que l'eau froide ne vienne refroidir l'eau, car
cette eau froide est obligée de passer successivement dans les réservoirs
1-2 avant d'arriver au troisième.
L'eau à réchauffer peut provenir : soit d'un réservoir placé à la
d'eau de la ville sous pres-
partie supérieure, soit de la canalisation
sion; dans ces cas le réchauffeur devra être muni d'une soupape de
FIG.103.
sûreté pour résister aux coups de bélier qui peuvent se produire dans
cette canalisation ; malheureusement, ces soupapes se collent fréquem-
ment; elles deviennent inefficaces et le réchauffeur casse.
Une bonne précaution à prendre est de placer une lame mince
métallique étalonnée et qui cassera à une pression déterminée en lais-
sant échapper l'eau à l'égout par une canalisation quelconque ; il y
aura certainement une perte d'eau, mais on n'aura pas à déplorer le
bris d'un appareil assez coûteux.
CANALISATIONS
En se basant sur les chiffres que nous avons établis plus haut.
10 litres pour une toilette ;
200 litres pour un bain.
L'on supposera que la toilette devra être prête en 1 minute et le bain
en 10 minutes. Le tuyau d'ali-
mentation d'une toilette devra
fournir 10 X 60 = 600 litres-
heure et celui d'une baignoire
200 X 6 = 1200 litres-heure.
L'on tracera alors un
schéma de la distribution en
notant sur chaque tronçon les
débits nécessaires, leur somme
donnera le débit total par
total par heure.
Soit un réchauffeur de-
vantalimenter 2colonnes d'eau
chaude, celle de gauche desser-
vant, 3 baignoires 6 toilettes,
celle de droite 3 baignoires,
3 toilettes. Nous notons les
FIG.104. débits nécessaires et addition-
nons au fur et à mesure; nous
arriverons à un total de 12.600 litres-heure.
FIG.105.
AB 12.600 35 40/49 1
BD 5.400 28 30/42
DE 3.600 24 26/34
EF 1.800 20 20/27
Bc 7 200 28 33/42
cd 4.800 24 33 42
ba 2.000 20 26/34
1 il
REZ - DE - CHAUSSEE
PLANCHE III
J
MOSSE
TABLE DES MATIÈRES
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Téléphone : USINES:
NORD O 3-36
— LA COURNEUVE
9 6-82 VENTILATEURS CENTRIFUGES
ANGOULÊME
R. C. Seine58.634
VENTILATEURS VENTILATEURS
Hélicoicles Hélico-centrifuges
AÉROCONDENSEUR AÉROCONDENSEUR
pourVapeurd'échappement pour Vapeurà pression
SÉCHOIRS
pour tous
PRODUITS
Séchage MOSSÉ.
CHAUDIÈRES
===:--: ET =
RADIATEURS
CONFORT
pour votre
INTÉRIEUR
FONDERIES de BROUSSEVAL
A TUBES
Modèle ordinaire.
Modèle à cliquet.
= En Vente =
chez
Tous les
Marchands d'Outillage
e4, lRA
Étaux à Tubes
Coupe-Tubes
Clés à Tubes
Fraises à Tubes
Dresse-Tubes
Étaux à tubes,
Modèle renforcé à charnières.
Étauxà chaîne.
= =
En Vente chez
Tous les
Marchands d'Outillage
de Rome, PARIS
LA FILIÈRE mil 149, rue
TOILETTES, BAINS-DOUCHES
TOLERIE - CHAUDRONNERIE
TUYAUTERIES POUR AIR SOUFFLÉ
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OUTILLAGE-REISHAUER
Original
Robinetterie générale.
Thermomètres industriels. ,
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TABLE DES MATIÈRES
1re LEÇON. - Introduction. - Dilatation des solides et des liquides. - Thermomètres. - Dilatation des gaz
2e LEÇON. - Densités. - Unité de chaleur. - Chaleur spécifique. - Fusion ébullition, évaporation. - Mélange des gaz et des vapeurs.
3e LEÇON. - Transmission de la chaleur. - Mélange. - Conductibilité. - Radiation. - Convection
4e LEÇON. - Transmission par planchers et plafonds. - Déperditions. - Refroidissements
5e LEÇON. - Température des locaux non chauffés. - Mises en régime.
6e LEÇON. - Transmission de la chaleur par un fluide autre que l'air. - Transmission de la vapeur à l'eau
7e LEÇON. - Pertes en calories des tuyauteries. - Notions de mécanique
8e LEÇON. - Ecoulement des fluides
9e LEÇON. - Ecoulement des fluides. - Ecoulement de l'eau dans une conduite. - Ecoulement de la vapeur. - Ecoulement par une conduite.
10e LEÇON. - Application. - Exemple sur la règle. - Chutes de température. - Fluides en mouvement
11e LEÇON. - Chauffage par poêle. - Chauffage par calorifère à air chaud.
12e LEÇON. - Etablissement du calorifère à air chaud. - Chauffage par batteries
13e LEÇON. - Air soufflé, - Chauffage à vapeur à haute pression. - Chauffage par échappement. - Chauffage par la vapeur à basse pression
14e LEÇON. - Calcul des pertes des tuyauteries. - Précautions indispensables. - Pentes des tuyauteries. - Fonctionnement du siphon. - Prise aux extrémités des conduites
venant en descendant sur les surfaces chauffantes. - Reprise de pentes. - Appareils de sécurité ou soupape hydraulique. - Régulateurs de pression. - Chauffage à eau
chaude
15e LEÇON. - Calculs (suite). - Chauffage à niveau
16e LEÇON. - Chauffage à circulation accélérée. - Chauffage par pompe
17e LEÇON. - Service d'eau chaude. - Production eau chaude. - Distribution. - Canalisation.