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Théories et concepts en psychopathologie

Théories et concepts en psychopathologie


Evelyne Bouteyre-Verdier
27.09.2022

LA MALTRAITANCE INFANTILE

Berceau de la réflexion de la résilience.


Définition : en 1999, au cours de la consultation de l’OMS sur la prévention de la
maltraitance de l’enfant, la définition suivante a été proposée :
« La maltraitance de l’enfant s’entend de toutes les formes de mauvais traitements physiques
et/ou affectifs, de sévices sexuels, de négligence ou de traitement…. De confiance ou de
pouvoir ».

Article : revue de la littérature sur la prostitution des mineurs.

La violence physique :
On entend par violence physique infligée aux enfants des actes commis par un tuteur qui
entraînent des dommages corporels ou risquent d’en entraîner.
Manifestation des mauvais traitements :
- Les blessures infligées à un enfant par une personne en ayant la charge peuvent
prendre de nombreuses formes. Des traumatismes graves ou la mort d’un enfant
maltraité résultent souvent d’un traumatisme crânien ou d’une blessure aux organes
internes.
- Les traumatismes crâniens imputables à des violences constituent la cause la plus
courante de décès chez les jeunes enfants, les enfants de deux ans et moins étant les
plus vulnérables.
- L’emploi de force laisse des traces sur le corps ; contusions relevées sur la peau sont
parfois des signes évidents de mauvais traitements
- Parmi les manifestations de la maltraitance sur le squelette figurent des fractures
multiples à différents stades de résorption, des fractures sur des os qui cassent
rarement dans des circonstances normales et des fractures caractéristiques des côtes
et des os longs.

Le nourrisson secoué :
Secouer les très jeunes enfants est une forme courante de violence. La majorité des enfants
secoués ont moins de neuf mois.
Les hommes secouent autant que les femmes, mais plus fortement.
Risque de provoquer chez le bébé des hémorragies intracrâniennes, des hémorragies
rétiniennes et des petites fractures des principales articulations des extrémités.
Idem si on le secoue et qu’il se cogne la tête sur une surface.
1/3 environ des nourrissons violemment secoués meurent.
La majorité de ceux qui survivent on des séquelles à long terme (retard mental, infirmité
motrice, cérébrale…).

La violence sexuelle :
On entend par violence sexuelle les actes que commet un tuteur sur la personne d’un enfant
pour en retirer un plaisir sexuel.
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Se repère par des troubles du cptmt de l’enfant et par des troubles physiques (sympt
d’infection, des traumatismes de l’appareil génital, des douleurs abdominales, de la
constipation, des infections urinaires chroniques ou récurrentes).

La violence psychologique :
On entend par violence psychologique le fait de ne pas veiller à offrir un environnement
convenable et positif (cad sans danger), et de commettre des actes qui nuisent à la santé et
au développement affectif de l’enfant.
Le fait de limiter les mouvements d’un enfant, le dénigrer, le ridiculiser, le menacer,
l’intimider, le discriminer, le rejeter, et d’autres formes non physiques de traitements
hostiles.

Nous sommes tous des parents maltraitants potentiels. Il y a des contextes de vie qui
peuvent rendre tout individu violent. L’idée, en tant que psychologue, est de comprendre les
facteurs et contextes favorisant l’émergence des violences.

Que peut-on mettre en place pour aider le parent à gérer l’ingérable et à ne pas mettre en
place des comportements violents ?

Lorsque l’enfant est dénigré toute son enfance et que le jeune quitte le foyer, son estime de
lui-même est très déficitaire et il faut des années pour inverser la tendance. Les violences
psychologiques peuvent se perpétrer à l’âge adulte.
Une fois parent, il peut se produire un phénomène de répétition ; l’enfant fait une bêtise,
l’adulte se sent attaqué sur sa position de parent, l’adulte tire des ficelles et résout la
situation avec les connaissances qu’il a ; violence psychologie car c’est le modèle de
référence familial.

La négligence :
A la fois la plus commune et la moins reconnue.
La négligence ou privation ou défaut de soins, renvoie au fait qu’un parent ne veille pas au
développement de l’enfant – s’il est en position de le faire – dans un ou plusieurs des
domaines suivants : santé, éducation, développement affectif, nutrition, foyer et conditions
de vie sans danger.

Les parents ne se conforment pas aux recommandations en matière de soins de santé, ils ne
font pas soigner l’enfant, ils le privent de nourriture (≠ manque de moyens pécuniers)
provoquant chez lui la faim, et ils ne veillent pas à son épanouissement physique.
L’enfant peut être exposé à la drogue et peu protégé des dangers environnementaux.
Le fait d’être laissé à lui-même, une supervision insuffisante, une mauvaise hygiène et le fait
d’être privé d’éducation.

La négligence se distingue des situations de pauvreté en ceci qu’elle ne survient que dans les
cas où la famille ou les tuteurs disposent de ressources raisonnables.

🡪 La négligence, c’est avoir la possibilité de faire, mais choisir de refuser.

Facteurs qui rendent l’enfant plus vulnérable :

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- Âge :
+ l’enfant est jeune, + grands sont les risques.
Un enfant est plus ou moins exposé à la violence, qu’elle soit physique ou sexuelle ou
qu’elle prenne la forme de négligence selon son âge. La plupart des cas où la violence
physique entraîne la mort concernent des nourrissons.
- Genre :
Dans la plupart des pays, les filles risquent plus que les garçons d’être victimes
d’infanticides, de violence sexuelle, de privation sur le plan de l’éducation et de la
nutrition, et d’être entrainées dans la prostitution forcée.
Dans beaucoup de pays, les garçons sont davantage exposés à des châtiments
corporels sévères.
- Caractéristiques particulières :
Les enfants présentent une insuffisance pondérale à la naissance, les prématurés, les
jumeaux (ou plus, surtout avec fécondation in vitro. Ces bébés non désirés peuvent
être instaurés en mauvais objet) et les enfants handicapés ou malades risquent plus
d’être victimes de violence physique et de privation de soins. Sentiment d’inquiétante
étrangeté pour les parents, car ce bébé Réel ne ressemble en rien à leur bébé
Imaginaire, à l’enfant souhaité ; remise en cause des parents, de leur représentation
d’un bon parent, de leur positionnement – atteinte narcissique.
L’écart entre l’enfant rêvé et l’enfant réel est très important et entrave la formation
d’un attachement et de liens affectifs, ce qui fait que l’enfant est plus exposé à des
violences.

Personnalité des parents maltraitants :


Les parents qui risquent le plus de se montrer violents physiquement avec leurs enfants ont
souvent une faible estime d’eux-mêmes, maîtrisent mal leurs impulsions, ont des problèmes
de santé mentale et manifestent des comportements antisociaux.

Les parents négligents présentent bon nombre de ces problèmes et ont parfois aussi du mal
à planifier des évènements importants de la vie, comme le mariage, l’arrivée d’enfants et la
recherche d’un emploi.
Ces caractéristiques sont souvent associées à des relations sociales perturbées, aux
difficultés de gestion du stress et de s’adresser aux réseaux d’aide sociale.

Attentes peu réalistes par rapport au développement de l’enfant (donc irritation et


insatisfaction).

Antécédents de violence chez les parents ;


« Qui est battu, battra ». Cet adage est faux ! Problème méthodologique. Ne sont considérés
que les parents maltraitants reconnus (qui peuvent avoir été maltraités) ; on sait très peu de
choses des parents qui ont été maltraités durant l’enfance et qui ne maltraitent pas leurs
enfants (puisqu’ils ne sont pas repérés). Ce sont les plus nombreux. Attention à la
stigmatisation.

D’autres facteurs liés à la maltraitance, comme la jeunesse des parents (mais attention, une
adolescente peut être très bien entourée !), le stress, l’isolement, un foyer surpeuplé, la

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toxicomanie et la pauvreté (puisque souvent associée à d’autres troubles) sont bien plus
prédictifs.

Les conséquences de la maltraitance des enfants :


Alcoolisme et toxicomanie Mauvaises relations
Déficience intellectuelle (taux de cortisol Mauvais résultats scolaires
chez le nourrisson) Piètre estime de soi
Délinquance, violence et prise de risques Trouble de stress post-traumatique
Dépression et angoisse Troubles psychosomatiques
Retards de développement Comportements suicidaires et
Troubles de l’alimentation et du sommeil automutilation
Sentiments de honte et de culpabilité …
Hyperactivité

Les conséquences à long terme :


Apparition de cancer Maladie du foie
Affection pulmonaire chronique Problème de santé génésique tels que
Fibromyalgie l’infertilité
Syndrome du côlon irritable …
Cardiopathie ischémique

Approche catégorielle de la maltraitance :


Établissement par l’OMS de 4 formes principales de la maltraitance, à savoir ; les
maltraitances physiques, psychologiques, sexuelles et les négligences.
En choisissant ce type d’approche, l’accent est mis sur la nature de l’acte commis et moins
sur les conséquences parfois spécifiques ou sur les raisons sous-jacentes à son apparition.
Vision particulièrement médicale.

Approches compréhensives de la maltraitance :


Basées sur l’appréciation de la situation globale de la famille.
Face à la problématique de la maltraitance intrafamiliale, de nombreux auteurs insistent sur
la nécessité de considérer, au-delà du fait lui-même, la situation globale de l’enfant et de la
famille.

Cette façon d’appréhender la maltraitance des enfants permet de dépasser le manque de


spécificité des signes cliniques retenus et d’intégrer à la compréhension les fait et leurs effets
présents et potentiels, mais aussi le contexte de vie de l’enfant et de la famille, les
caractéristiques de ses parents et de l’ensemble de son environnement relationnel.

La maltraitance est donc considérée dans les interactions/relations dans lesquelles elle a lieu,
et plus seulement selon les caractéristiques individuelles des différents membres qui
composent cette relation.

Approche un peu plus systémique ; on essaie de comprendre comment les éléments de ce


système fonctionnement pour que les éléments violents apparaissent, du moins sur une
personne donnée.

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Modèles compréhensifs des origines de la maltraitance :


Ce type d’approche propose, plutôt qu’une focalisation sur le symptôme et sur la forme de la
maltraitance, de mettre en avant les mécanismes sous-jacents à son développement dans les
familles.

Il s’agit de mettre au jour ces processus pour expliquer, comprendre ce qui a pu pousser un
parent à s’en prendre violemment à son enfant ou ce qui l’a empêché de s’occuper de lui.
Entendre les besoins du parent ne signifie en rien excuser son comportement, ni nier la
nécessité de recourir à la justice et/ou à la protection des différents membres de la famille.

Ce type d’approche est très marqué par les apports des théories psychanalytiques et leurs
modèles explicatifs de la psyché dans un continuum entre le normal et le pathologique.
Leur principal intérêt réside dans leur volonté de respecter la singularité de chaque histoire
et de ne pas condamner du point de vue morale les attitudes et les agissements des parents
à l’égard de leur(s) enfant(s).

Les caractéristiques communes aux situations dépassent les quatre formes de maltraitance
identifiées par l’OMS et les approches catégorielles : elles décrivent davantage des modalités
relationnelles particulières et des fonctionnements psychiques particuliers, caractérisés
notamment par des problématiques d’indifférenciation psychique entre les membres de la
famille.

Il est admis que les racines de la maltraitance se trouvent bien souvent dès l’origine du désir
d’enfant et dans les (non) possibilités de la rencontre parents-enfant pendant la grossesse, à
la naissance et aussi dans les premières années de la vie et ce, même si un enfant n’est
victime que des années plus tard.

Dans une prise en considération d’un continuum normal-pathologique, ces approches


insistent sur la nécessité d’être à l’écoute, chez les parents auteurs, des fantasmes qui bien
que présents chez tout un chacun, n’ont pas pu – et ce pour diverses raisons (endogènes et
exogènes) – faire l’objet du mécanisme du refoulement et être donc maintenus dans les parts
inconscientes de la personnalité.

Yolande Govindama (2014) insiste sur la nécessité d’être à l’écoute, chez les parents auteurs,
des fantasmes.
Bernard Golse (2013) invite à réfléchir à l’enfant victime de maltraitance et à s’interroger sur
qui est le véritable destinataire de la violence du parent. Dans certaines situations, ce n’est
pas l’enfant réel qui est visé mais ce que le(s) parent(s) projette(nt) sur lui (l’enfant) idéal
qu’il(s) aurai(en)t aimé avoir été et qui le renvoie à une blessure narcissique ; l’enfant
mauvaise, disqualifiant qu’il(s) pense(nt) avoir été, etc.

Ces approches permettent d’évacuer, dans le temps des PEC thérapeutiques, une partie de la
problématique de l’intentionnalité.
Une part inconsciente du parent peut venir s’exprimer à son insu, et les modèles
psychanalytiques proposent, comme une des différences entre le parent maltraitant et celui
qui ne l’est pas, une absence de refoulement qui peut finalement survenir dans la vie de
chacun.

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Le parent maltraitant n’est alors pas seulement reconnu sous l’étiquette de la perversion,
mais dans la singularité de ses difficultés à devenir parent, la maltraitance en étant un
symptôme.

Les principales limites des approches compréhensives des origines reposent sur le manque
de clarté pour désigner la maltraitant. La réalité des faits observés semble parfois se noyer
dans le vécu subjectif des professionnels.
Sans abandonner les postures professionnelles retenues faites d’implication, de mécanismes
contre-transférentiels, il semble que les professionnelles pourraient aussi trouver un appui
sur les catégories existantes pour étayer leur décision et faire appel aux autres professionnels
pour dépasser certaines difficultés liées aux relations duelle (vécu d’incertitude, des
processus d’identification aux famille).

Enfin, ces théories, tournées vers le monde interne des sujets, peuvent être considérées
comme ne prenant pas assez en considération la réalité effective dans la vie de la victime.
S’intéresser aux fantasmes sous-jacents ne doit pas entraîner un oubli des réalité matérielles
et relationnelles dans lesquelles sont pris aussi bien parents et enfants et qui participent
aussi de la survenue de la maltraitance.

Apports des théories systémiques :


Les précédentes proches, même si elles traitent de la relation, restent très marquées par une
vision unidirectionnelle de celle-ci. L’enfant demeure en position de victime et l’adulte en
fautif sans que la nature des échanges entre eux ne soit analysée.
Les thérapeutes familiaux s’intéressent aux modalités relationnelles particulières qui existent
au sein du groupe familial qui vont concourir au développement de la maltraitance envers les
enfants, à son maintien, sa chronicité et même parfois à sa répétition sur plusieurs
générations.
Voir la thérapie systémique comme une horloge avec des rouages ; si le premier rouage
tourne d’un cran, le second va tourner de 3 et le suivant de 5.

La maltraitance n’est plus considérée comme le(s) fait(s) d’un parent à l’égard de son enfant
mais s’ancre dans des systèmes relationnels complexes. Les théories systémiques permettent
de penser la violence intrafamiliale comme traduisant un dysfonctionnement du système
familial.

Emmanuel de Becker et al. (2011) illustrent ce changement de paradigme dans la perception


et la compréhension de la maltraitance intra-familiale et dans sa PEC :
« L’épistémologie systémique a contribué à sortir le processus abusif d’une dynamique à
deux protagonistes ; dépassant une causalité linéaire, elle a montré les interactions et
intrication conduisant à la transgression ».

De Becker et al. Privilégient la notion de « familles à transactions maltraitantes » plutôt que


celle de « familles maltraitantes ». Cette notion offre des pistes de travail.
Ce changement de terminologie permet le passage d’une représentation figée de la famille
dans laquelle la maltraitance est considérée comme relevant de son identité à une
terminologie où ce n’est plus la famille qui est maltraitante en elle-même, mais les relations
qui y ont lieu.

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Cette approche insiste sur les processus à l’œuvre au sein des relations et non sur les seules
caractéristiques individuelles de chacun des membres du groupe.

Ces modèles de compréhension montrent que sont à l’œuvre dans les familles aussi bien les
logiques diachroniques (la place de la maltraitance dans l’histoire de la famille) que
synchronique (la place de la maltraitance à un moment précis de l’histoire familiale).

Il s’agit d’étudier les interactions entre l’histoire passées du/des parent(s), leur(s)
possibilité(s) de rêver un enfant à venir, leur(s) rencontre(s) avec l’enfant réel, le contexte
socioculturel de la vie familiale, l’ensemble de l’environnement familial, etc.

Les mêmes critères de vulnérabilité que ceux de l’approche catégorielle vont être retenus
avec comme différence la prise en considération des interaction entre les facteurs de
vulnérabilité et de ressources, pris individuellement et dans les relations que les membres
vont nouer les uns avec les autres.

Les apports de la recherche et de la pratique dans le repérage de nouvelles formes de


maltraitance :
Les violences conjugales ;
- L’exposition aux violences conjugales a progressivement été reconnue comme faisant
partie intégrante des maltraitances. Cependant, sa reconnaissance comme une forme
isolée fait encore débat. L’OMS ne l’a pas intégré à sa classification, alors même que
de nombreux auteurs le font et d’autres l’intègrent dans les violences psychologiques.
- L’enfant va, sans être à proprement parler acteur de la situation, vivre dans un climat
de violence, de conflits qui va avoir des répercussions sur sa possibilité de se
développer harmonieusement.
- L’enfant, qu’il soit ou non spectateur des scènes de violence entre ses parents,
ressentira des conflits de loyauté, des doutes quant à ses liens avec eux, et pourra
ressentir une culpabilité importante (d’être responsable de leur conflit, de ne pas
avoir protégé celui qui semble en être la victime, etc.).
- L’enfant a une place centrale dans la dynamique, car même si la violence conjugale a
effectivement lieu entre les conjoints, elle est aussi prise dans l’ensemble de la
dynamique relationnelle dans la famille. Il est d’ailleurs possible que l’enfant soit pris
à parti dans le conflit par l’un, l’autre ou les deux parents (ex : témoignage).

Les fratries maltraitées ;


- Les recherches récentes sur la maltraitance portent une attention plus soutenue aux
fratries et ce, qu’un seul enfant soit victime de maltraitance, seulement certains ou
bien l’ensemble de la fratrie.
- Romano (2012) montre comment la révélation d’un abus sexuel par un membre de la
fratrie conduit à une réorganisation du groupe fraternel et ce même si les autres
frères et sœurs n’ont pas été des victimes directes. Elle met en évidence les
sentiments vécus par les frères et sœurs et particulièrement l’ambivalence entre
envie (être à la place de la victime étant associée à être aimé davantage par le parent)
et culpabilité (de ne pas avoir vu, entendu, protégé ou même d’en être responsable).

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