Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction
Introduction
1
I. Présentation de la conversion DC/AC
2
La tension en sortie du conducteur continu/alternatif n’est sinusoïdale. En effet,
les semiconducteurs travaillant en commutation, la tension de sortie sera
toujours constituée de morceaux de tension continue.
Cette tension non sinusoïdale peut être considérée comme la somme d’un
fondamental (que l’on souhaite) et de tensions de fréquences multiples de celle
du fondamental, les harmoniques (que l’on ne souhaite pas). Ces tensions
harmoniques provoquent la circulation de courants harmoniques.
Dans le cas des ASI, On souhaite une tension analogue à celle délivrée
par le réseau donc sinusoïdale. On va donc filtrer la tension avec des
condensateurs. L’impédance en alternatif d’un condensateur étant
Zc = 1/Cw, on voit que pour les harmoniques de tension de rang
croissants, cette impédance est de plus en plus faible.
Dans le cas des variateurs de vitesse pour MAS, On souhaite que le
courant soit sinusoïdal pour éviter les couples harmoniques générateurs
de pertes et de vibrations. On va donc lisser le courant avec les
inductances. L’impédance en alternatif d’une inductance étant ZL = Lw,
on voit que pour les harmoniques de courants de rangs croissants, cette
impédance est de plus en plus grande.
3
Commande des interrupteurs :
Si la charge est inductive (ce qui est le cas général), il faut permettre au
courant de circuler dans les 2 sens dans les interrupteurs afin que la
bobine puisse se démagnétiser. On place pour cela une diode en
parallèle inverse.
4
III. Commande de base de l’onduleur
5
D’où les formes d’onde suivante :
Allure du courbe de tension obtenue en sortie de l’onduleur
6
L’allure de i se rapproche plus d'une sinusoïde qu'avec la charge résistive.
La charge RL filtre les harmoniques de hautes fréquences, elle améliore
naturellement la qualité du courant.
De 0 à T/3 K1 et K4 sont
fermés :
Loi des mailles : uc-V=0
uc=V
De T/3 à T/2 K1 et K2
sont fermés :
Loi des mailles : uc=0
7
D’où les formes d’onde suivantes :
uC
t
T/2 T
-V
8
Soit : ω0=ω
Or :
9
V. La commande MLI
Elle utilise les charges et décharge que présente le courant lors des variations
de tension de sortie.
10
On obtient ainsi une série d'impulsions dont les largeurs sont modulées au
rythme de la comparaison entre la sinusoïde de référence et le signal
triangulaire.
11
L’onduleur triphasé en pont est constitué d’une source de tension continue et de
six interrupteurs montés en pont. La tension continue est généralement obtenue
par un redresseur triphasé à diodes suivi d’un filtre. Celui-ci est très utilisé
en MLI pour l’alimentation des récepteurs triphasés équilibrés à tension et
fréquence variables. Il peut être considéré comme étant superposition de trois
onduleurs demi-pont monophasé. Chacune des trois tensions de sortie et formé
2π
d’une onde bistable prenant les valeurs -U et +U mais décalées de 3 l’une
12
Les interrupteurs sont commandés pendant une durée correspondant à un tiers de
période, mais avec des séquences décalées de 120° d’un bras par rapport aux
autres
D’où :
A tous instants deux interrupteurs sont en état de conduire et les quatre
autres sont bloqués
Deux interrupteurs d’un même bras doivent être commandé de façon
complémentaire afin de ne pas court circuiter la source de tension.
On obtient donc six séquences de conduction par période ; de plus il est
judicieux de considérer le montage comme étant l’association de trois onduleurs
monophasés en demi pont en décomposant la source continue par deux sources
équivalentes de tension E/2 avec un point milieu, noté O
13
Etude de tensions
Les tensions VAO, VBO, VCO mesurées entre les points A, B, C et le point milieu
sont alors les tensions délivrées par les onduleurs monophasés. On peut alors
déterminer l’allure des tensions composées en tenant compte des relations
suivantes :
14
VCA = VCO – VAO
L’analyse des chronogrammes des tensions composées, représentés sur la figure ci-dessous montre que l’on obtient un
système de tensions triphasé en marches d’escalier, d’amplitude E, de période T et désaphasée deux d’un angle 120°.
Au niveau de la charge on peut déduire les relations donnant les
expressions des tensions simples :
VAB = Va – Vb
VBC = Vb – Vc
VCA = Vc – Va
Et en effectuant la différence membre à membre entre la première et la
troisième relation :
UAB – UCA = Va – Vb – (Vc – Va)
UAB – UCA = 2Va – (Vb – Vc)
UAB – UCA = 3Va
D’où l’expression de la première tension simple :
1
Va = 3 (UAB – UCA)
15
Il est alors aisé de déduire les allures des tensions simples à partir de celles des
tensions composées. La figure ci-dessous illustre cette construction. Sur ces
chronogrammes, on voit que les trois tensions simples ont une forme en
créneaux alternativement positifs et négatifs, et qu’elles forment, elles aussi, un
système de tensions triphasées d’amplitude E/2, de période T égale à celle des
tensions composées. L’angle de déphasage qu’elles présentent entre elles, deux à
deux, est égal à 120°.
16
17
Les expressions des valeurs efficaces sont :
E
Pour les tensions composées : Ueff = √ 2
E
Pour les tensions composées : Veff = √ 6
18
Au regarde de ces expressions, un onduleur triphasées pilotée par une
commande à 120°, ne permet un réglage des valeurs efficaces des tensions
composées et simples que par variation de la tension délivrée par la source
continue. La variation des instants d’allumage des interrupteurs n’engendrera
que le réglage de la fréquence des tensions de sortie, aussi s’il est nécessaire de
faire réglage les valeurs efficaces des tensions alternatives il faudra régler la
tension continue :
On devra dans ce but insérer un convertisseur statique en aval de l’onduleur,
et donc deux solutions s’imposent selon l’origine de la tension continue:
19
Conclusion
20