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BREVET DES TECHNICIENS SUPERIEURES

MATHEMATIQUES GENERALES (Sujet 1)


SPECIALITE: MSI ; IIN ; ET ; RTE ; BAT ; GTO ; TPU

Session de Juin 2019

Durée 3h

Partie A : ALGEBRE (6pts)

On muni l’espace vectoriel R3 de sa base canonique( i⃗ , ⃗j , k⃗ ).

On considère l’application linéaire f de R3 dans R3 définie par :

f (x , y , z)=(−2 y ,−x−z ,−2 y ).

On rappelle que ℑ ( f )={ ( x ' , y ' , z ' ) ∈ R3 /∃(x , y , z ), f (x , y , z)=( x ' , y ' , z ' ) } et le noyau de f noté
Ker(f) est défini par que Ker ( f )={( x , y , z ) ∈ R 3 /f (x , y , z )=( 0 , 0 , 0 ) }

w qui engendrent ℑ ( f )
1. Déterminer deux vecteurs ⃗v et ⃗ (0.75pt)
2. Déterminer un vecteur u⃗ tel que Ker ( f )=¿ u⃗ >. f est-elle injective ? (0.75pt)

On pose u⃗ =(−1 ,0 , 1 ) , ⃗v =( 0 ,−2 , 0 ) et ⃗


w =( 2 , 0 , 2 ) . On admet que le système (⃗u , ⃗v , ⃗
w ) est
une base et que la matrice de passage P de la base ( i⃗ , ⃗j , k⃗ ) à la base (⃗u , ⃗v , ⃗
w ) est donnée
par:

( )
−1 0 2
P= 0 −2 0
1 0 2

3. Calculer l’inverse P−1de la matrice P. (1pt)


4. Déterminer la matrice M de l’application linéaire f dans la base ( i⃗ , ⃗j , k⃗ ) et calculer le
produit matriciel P−1 MP (0.25pt+1pt)
5. En déduire la matrice M’ de l’application f dans la base (⃗u , ⃗v , ⃗ w) (0.25pt)

( )
0 −2 0
On voudrait diagonaliser la matrice B= −1 0 −1 et on pose P ( X )=det ( B− X I 3 ) .
0 −2 0

6. Montrer que P ( X )=−X 3 +4 X . Que représente le polynôme P pour la matrice B ? (on


rappelle que I 3 est la matrice identité d’ordre 3). (0.75pt)
7. Factoriser P et en déduire les 3 valeurs propres de B. (0.75pt)
8. En déduire alors la matrice diagonale semblable à B. ( 0.5pt)

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Partie B : ANALYSE (8pts)
Exercice 1 : Série de Fourier (3.75pts)

On considère un signal modélisé par une fonction s, paire et périodiqueT =2, vérifiant :

1 1
s ( t )=2 t si 0 ≤ t ≤
2
Et s ( t )=1 si ≤t ≤ 1.
2

On admet que la fonction s est developpable en série de Fourier et que pour tout réel t :
T
+∞ 2

s ( t )=a0 + ∑ an cos(nωt)+b n sin (nωt ) avec ω= =π . On pose : a 0= 1 ∫ s ( t ) dt et que
n=1 T T −T
2
T T
2 2
2 2
pour tout entier non nul n , a n=
T
∫ s ( t ) cos (nωt )dt et b n=
T
∫ s ( t ) sin(nωt)dt .
−T −T
2 2

1. Faire une représentation graphique de la fonction s sur l’intervalle [-3 ; 3]. (1pt)
3
2. Etablir que a 0= . (0.5pt)
4
3. Préciser les valeurs de b n pour tout entier naturel n non nul, justifier. (0.25pt)

4. Démontrer que pour tout entier naturel nnon nul :


a n=
4 (cos

2
−1)
.
( )
(0.75pt)
2 2
n π

La fonction s étant paire, la puissance du signal sur une période T est donnée par :
T
2
2
P= ∫ s (t)2 dt .
T 0

( )
2

2 +∞ (cos −1)
5. Montrer que P= . En déduire la valeur de la somme 2 (on donne
3 ∑ 4 4
n π
n =1
+∞
1
2
la formule de Parseval : a 0 + ∑ (a¿ ¿ n¿¿ 2+bn2 )=¿ P ¿ ¿ ¿). (1.25pt )
2 n =1

Exercice 2 Equation différentielle et Transformée de Laplace (4.25pts)

On notera U la fonction échelon unité définie sur l’ensemble des nombres réels telle que

{U ( t )=0 sit <0


U ( t ) =1 sit ≥ 0
.

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On considère des signaux modélisés par des fonctions causales e et s qui sont liées sur ¿ par
une équation différentielle du type :
'' '
s ( t ) +b s ( t ) +cs ( t ) =ce (t )

où b et c désignent des constantes réelles et on suppose dans tout l’exercice que s ( 0 )=0 et
'
s ( 0 )=0.

A-On suppose b=1 et c=0.25 et pour tout t ∈ ¿ on pose e ( t )=10. La fonction causale s est
solution sur ¿ de l’équation différentielle

( E ) : y ' ' + y' +0.25 y ( t )=2.5

1. Déterminer une fonction constante sur ¿ solution particulière de l’équation


différentielle (E). (0.25pt)
'' '
2. Résoudre l’équation différentielle ( E 0 ) : y + y + 0.25 s ( t )=0 . (0.75pt)
3. En déduire la forme générale des solutions de l’équation différentielle (E) (0.5pt)
4. Parmi les quatre expressions ci-dessous, laquelle est celle s(t ) sur l’intervalle ¿?
recopie la réponse sur ta copie. (0.5pt)
−0.5 t −0.25 t
a) 5 t e c) 10−( 2.5 t+10 ) e
−0.5 t
b) 10−( 5t +10 ) e d) 10−( 10t +10 ) e−0.5 t

B- On suppose à présent b=0 et c=9. De plus, on définit e (t) pour tout t par :
e ( t )=sin ( 2t ) U (t). La fonction causale s est donc solution de l’équation différentielle

( E' ) s' ' ( t ) +9 s ( t )=9 sin ( 2t ) U (t).


On note S la transformée de Laplace de la fonction s.

1. En appliquant la transformation de Laplace de aux membres de l’équation


18
différentielle (E’), montrer que : S ( p )= 2 2 . (0.75pt)
( p + 4)( p +9)
2. Déterminer les nombre réels a et b tels que pour tout nombre réel p, on ait
a b
S ( p )= 2 + 2 (0.75pt)
p +4 p +9
3. En déduire l’expression de s(t ) pour tout nombre réel t positif ou nul. (0.75pt)

PARTIE C : STATISTIQUES (3 points)

Pour établir le prix unitaire le plus adapté d’un produit, une société effectue une étude statistique.

Le tableau suivant indique le nombre d’acheteurs Y, exprimé en milliers, correspondant à un prix


unitaire donné X, exprimé en millions :

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Prix en millions de francs X 4 5 6 7 8 9 10 11
Nombre d’acheteurs en milliers : Y 125 120 100 80 70 50 40 25

1. Déterminer le point moyen G. (0,5 pt)

2. Déterminer V(X) , V(Y) et COV (X,Y) et le coefficient de corrélation


linéaire entre X et Y. (0,5 x 4 = 2pts)

3. Y a-t-il une bonne corrélation entre le prix et le nombre d’acheteurs ? (0,5pt)

PARTIE D : PROBABILITÉS (3 points)

Un propriétaire d’une salle louant des terrains de squash s’interroge sur le taux d’occupation de ses
terrains. Sachant que la location d’un terrain dure une heure, il a classé les heures en deux catégories
: les heures pleines

(soir et week-end) et les heures creuses (le reste de la semaine). Dans le cadre de cette répartition,
80 % des

heures sont creuses.

Une étude statistique sur une semaine lui a permis de s’apercevoir que :

— lorsque l’heure est creuse, 30 % des terrains sont occupés ;

— lorsque l’heure est pleine, 90 % des terrains sont occupés.

On choisit un terrain de la salle au hasard. On notera les évènements :

— C : « l’heure est creuse »

— T : « le terrain est occupé »

1. Traduire cette situation par des probabilités. (0.75pt)

2. Déterminer la probabilité que le terrain soit occupé et que l’heure soit creuse. (0.75pt)

3. Déterminer la probabilité que le terrain soit occupé. (0.75pt)

4. Montrer que la probabilité que l’heure soit pleine, sachant que le terrain est occupé,

3
est égale à (0.75pt)
7

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BREVET DES TECHNICIENS SUPERIEURES

Corrigé de MATHEMATIQUES GENERALES

Sujet 1
Session de Juin 2019

Partie A 6pts
On considère l’application de R3 dans R3 définie par f (x ; y ; z)=(−2 y ;−x− z ;−2 y).

9. En posant ( x ' , y ' , z ' )=(−2 y ,−x−z ,−2 y) , on trouve la relation x ’=z ’ et y ' ∈ R ce
qui implique ( x ' , y ' , z ' )=( x ' , y ' , x ' )=x ' ( 1 , 0 , 1 )+ y ' (0 ,1 , 0). Prendre ⃗v =( 0 , 1 ,0 )= ⃗j
w =( 1 , 0 ,1 )=i⃗ + k⃗ .
et ⃗ 0.75pt
10. On pose (−2 y ;−x−z ;−2 y ) =(0 , 0 , 0) ce qui donne y=0 et x=−z donc on peut
prendre u⃗ =(−1 ,0 , 1 )=−i⃗ + ⃗j. f n’est pas injective car kerf contient un vecteur non nul
0.75pt

( )
−1 1
0
2 2
−1 −1
11. Le calcul de l’inverse de P nous donne P = 0 0 1pt
2
1 1
0
4 4

( )
0 −2 0
12. La matrice M de l’application f : M = −1 0 −1 et le calcul de P−1 MP nous
0 −2 0

( )
0 0 0
−1
donne P MP= 0 0 2 1.25pt
0 2 0

( )
0 0 0
'
w ) est M = 0 0 2
13. matrice M’ de l’application f dans la base (⃗u , ⃗v , ⃗ 0.25pt
0 2 0

( )
0 −2 0
On se propose de diagonaliser la matrice B= −1 0 −1 et on pose P( X )=det ( B−X I 3 )
0 −2 0

Page 5 sur 17
( )
X −2 0
3
14. P ( X )=det − 1 X −1 =− X + 4 X . Le polynôme P est appelé polynôme
0 −2 X
caractéristique B ? 0.75pt
2
15. Factoriser P ( X )= X (−X + 4), les 3 valeurs propres de B sont 0,-2 et 2. 0.75pt

( )
0 0 0
16. La matrice diagonale 0 −2 0. 0.5pt
0 0 2

Partie B
Exercice 1

On considère un signal modélisé par une fonction s, paire et périodique T =2, vérifiant :

1 1
s ( t )=2 t si 0 ≤ t ≤
2
et s ( t )=1 si ≤t ≤ 1.
2

On admet que la fonction s est developpable en série de Fourier et que pour tout réel t :
+∞

s ( t )=a0 + ∑ an cos(nωt)+b n sin (nωt ) avec ω= =π . Faire une représentation
n=1 T
graphique de la fonction s sur l’intervalle [-3 ; 3]. 1pt

Voir figure 1 à la fin.


1 1 1 1
1 1 1 3
6. a 0= ∫ s ( t ) dt=∫ s ( t ) dt = [ t 2
] 2 1 = + 1− = . 0.5pt
2 −1 4 2 4
0
0+ [ t ] 2

7. Comme s est une fonction paire, b n=0 ∀ n entier naturel non nul. 0.25pt
8. On a
1
2 1

a n=2∫ 2tcos ( nπt ) dt+2 ∫ cos ( nπt ) dt=


0 1
1
nπ ( )
sin

2
4
+ 2 2 cos
n π ( )

2
4 1
− 2 2 − sin
n π nπ

2 ( )
2

d’où pour tout n non nul :


a n=
4 (cos ( nπ2 )−1) . 1pt
2 2
n π

La fonction s étant paire, la puissance du signal sur une période T est donnée par :

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T
2
2
P= ∫ s (t)2 dt .
T 0
T 1
2 2 1
2 4 1 1 1 1 4 2
9. P= ∫
T 0
s (t)2 dt=∫ 4 t 2 dt+∫ dt=¿ × +1− = + = = ¿ .
3 8 2 2 6 6 3
Par la
0 1
2

( )
2

formule de Parseval ,
+∞


(cos
2
4 4
n π
−1) 2 2 9
=
16 3
− (
16
=
5
384
. ) 1.25pt
n =1

Exercice 2

On notera U la fonction échelon unité définie sur l’ensemble des nombres réels telle que

{U ( t )=0 sit <0


U ( t ) =1 sit ≥ 0
.

On considère des signaux modélisés par des fonctions causales e et s qui sont liées sur ¿ par
une équation différentielle du type :
'' '
s ( t ) +b s ( t ) +cs ( t ) =ce (t )

où b et c désignent des constantes réelles et on suppose dans tout l’exercice que s ( 0 )=0 et
'
s ( 0 )=0.

A-On suppose b=1 et c=0.25 et pour tout t ∈ ¿ on pose e ( t )=10. La fonction causale s est
solution sur ¿ de l’équation différentielle

( E ) : y ' ' + y' +0.25 y ( t )=2.5

5. Une fonction constante sur ¿ solution particulière de l’équation différentielle (E)


f 0 ( x )=10 . 0.25pt
'' '
6. L’équation différentielle ( E 0 ) : y + y + 0.25 y ( t )=0 a pour solutions
−0.5 t
y ( t ) =( At +B ) e avec A et B ∈ R 0.75pt
7. La forme générale des solutions de l’équation différentielle (E) est
−0.5 t
y A ,B ( t )=( At + B ) e +10 avec A et B ∈ R 0.5pt

4- la bonne réponse est : b) 10−( 5t +10 ) e−0.5 t 0.5pt

B- On suppose à présent b=0 et c=9. De plus, on définit e (t) pour tout t par :
e ( t )=sin ( 2t ) U (t). La fonction causale s est donc solution de l’équation différentielle

( E' ) s' ' ( t ) +9 s ( t )=9 sin ( 2t ) U (t).


On note S la transformée de Laplace de la fonction s.

Page 7 sur 17
4. En appliquant la transformation de Laplace on a
18
L ( s ( t )+ 9 s ( t ) ) ( p )= p S ( p )− ps ( 0 ) −s ( 0 )+ 9 S ( p)=
'' 2 '
2 ce qui donne
p +4
18
S ( p )= 2 2 . 0.75pt
( p + 4)( p +9)
5. Déterminer les nombre réels a et b. On trouve
18 18
S ( p )= 2
− 2 0.75pt
5( p + 4) 5( p + 9)
6. L’expression de s(t ) pour tout nombre réel t positif ou nul est
s ( t )=¿ . 0.75pt

Partie D
1) La lecture de l’énoncé nous fourni les informations suivantes :

P(C)=0,8 ; P(C̄ = 0,2 ; P(T/C)= 0,3 ; et P(T/ C̄ ) = 0,9 0.75pt

2) On veut calculer P(T ∩C ) = P(T/C) P(C) = 0,3 x 0,8 = 0,24 0.75pt

3) Nous voulons calculer P(T) Or on a : P( T ∩ C̄ ) = 0,9 x 0,2= 0,18

D’où P(T) = P(T ∩C ) + P( T ∩ C̄ ) = 0,24 + 0,18= 0,42 0.75pt

P ( T / C̄ ) P ( C̄ ) 0 , 18 3
4) Nous voulons calculer P(C̄ /T ) = = =
P (T ) 0 , 42 7
0.75Pt

Partie C : STATISTIQUES

1) Le point moyen G a pour coordonnées G( 7,5 ; 63,625) 0.5pt

2) On a V(X)= 6 ; V(Y) = 1362,5 ; COV(X;Y) = - 78,75 et le coefficient de corrélation

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ρ(X;Y) = - 0,995402274 0.5X4=2pts

3) Puisque |ρ ( X ; Y )| est très proche de 1 alors il y a une très bonne corrélation entre le prix et le
nombre d’acheteurs. 0.5pt

Graphe de la question 1 Partie A de l’exercice2

-2.5 -2 -1.5 -1 0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

BREVET DES TECHNICIENS SUPERIEURES


MATHEMATIQUES GENERALES (Sujet 2)
SPECIALITE: MSI ; IIN ; ET ;RTE ;BAT ;GTO ;TPU

Session Juin 2019


Durée 3h
Partie A : ALGEBRE (6pts)

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On rappelle que le rang d’une application linéaire d’un espace vectoriel E vers un espace
vectoriel F (tous de dimension finie) est la dimension du sous espace engendré par les
images des vecteurs d’une base de E.
Soit (e 1 ,e 2 , e3 ) la base canonique de R3. On considère l’application linéaire de R3 dans R3
définie par f ( e1 ) =e 1+3 e 2−3 e3; f ( e2 ) =3 e1−4 e 2 + 2e 3 et f ( e3 ) =2 e1 +e 2 +2 e 3

17. La matrice A de l’application f est : 0.75pt

( ) ( ) ( )
1 3 −3 1 3 2 1 3 −3
a) A= 3 −4 1 b) A= 3 −4 1 c) A= 3 −4 2
2 2 2 −3 2 2 2 1 2
18. L’application f est : 0.75pt
a) Surjective et non injective b) non surjective et injective c) bijective
19. Le déterminant de la matrice A de f est : 0.75pt
a) -49 b) 39 c) -39
20. Le rang de l’application linéaire f est : 0.75pt
a) 0 b) 2 c) 3

( )
0 −2 0
On se propose de diagonaliser la matrice B= −1 0 −1 .
0 −2 0

21. Le polynôme caractéristique P ( X )=det (B−X I 3) de B est égal:


a) X 3 −4 X b) −X 3 + 4 X c) −X 3 −4 X
0.75pt
22. les valeurs propres de B sont : 0.75pt
a) 0 et 2 b) 0 et -2 c) 0 ; 2 et -2
23. Le sous espace propre E0 associé à la valeur propre 0 est engendré par le vecteur :
a) u=e1 + e3 b) u=−e 1+ e2 c) u=e2 + e3 0.75pt
24. La matrice diagonale semblable à B est : 0.75pt

( ) ( ) ( )
2 0 0 0 0 0 −2 0 0
a) 0 −2 0 b) 0 −2 0 c) 0 2 0
0 0 2 0 0 2 0 0 −2

Partie B : ANALYSE (8pts)

Exercice 1 : Série numériques (2.25pts )

Page 10 sur 17
1. Etudier la nature des séries suivantes (en précisant si c’est nécessaire le critère
utilisé) : 1pt
+∞ 2 +∞
2 n +1 n!
a) b)∑ ; b) ∑
n =1 n 4−7 n=0 3n
+∞
2. On rappelle qu’une série alternée ∑ (−1)n u n (avec un ≥ 0) converge si la suite
n=0
(un ) est décroissante et lim ¿n →+∞ un=0¿ . On considère la série
+∞

∑ (−1)n (√ n2 +1 ¿−n). ¿
n=0

a) Montrer que la suite un =√ n2+ 1−n est une suite à terme positif. 0.5pt
b) Monter que la suite (u¿¿ n)¿ est décroissante et calculer sa limite en + ∞.
0.5pt
+∞
c) En déduire la nature de la série alternée ∑ (−1)n (√ n2 +1 ¿−n)¿ . 0.25pt
n=0

Exercice 2 : série de Fourier ( 2.75pts)


On considère la fonction f 2 π -périodique, définie par: ¿.

1. Déterminer les points de discontinuité de première espace de f 0.25pt

On suppose que la série de Fourier associée à f converge

2. Montrer que f est impaire et en déduire que a n (f )=0 , ∀ n. 0.5pt


n π
2 n(1− (−1 ) )e
3. Montrer que b n (f )= 2 1pt
π (1+n )
π
4. Ecrire alors la série de Fourier associée à f et en déduire en prenant x= qu’on a :
2
+∞ n π
1 π2
(2n+ 1) (−1 ) e
∑ = e
π (1+(2n+1) ) 4
2 1pt
n=0

Exercice 3 : Transformée de Laplace (3pts)


On note U la fonction échelon unité définie sur l’ensemble des nombres réels telle que

{U ( t )=0 sit <0


U ( t ) =1 sit ≥ 0
.

Une fonction définie sur l’ensemble des nombres réels est dite causale lorsque cette
fonction est nulle sur l’intervalle ¿−∞ ; 0 ¿. On donne ci-après la table des transformées
usuelles de Laplace.

f (t) F (p)

Page 11 sur 17
1 ou U ( t ) 1
p
44333 αt
e ou e U ( t )
αt 1
p−α
cos ωt p
2 2
p +ω
sin ωt ω
2 2
p +ω
n
t ou t U ( t )
n n!
n+1
p
n αt
t e ou t e U ( t )
n αt n!
n+1
( p−α )

1. On considère la fonction causale s dont la transformée de Laplace est


2
S ( p )=
p(1+0.5 p)
La fonction s modélise la réponse du système analogique à l’échelon unité U .
2 2
a) Vérifier que S ( p )= − . 0.25pt
p p+ 2
b) En déduire s(t) pour tout nombre réel t positif ou nul. 0.75pt

On se propose de résoudre l’équation différentielle (E) : y ' ' + 4 y=t U ( t )

2. Montrer qu’en appliquant la transformation de Laplace à chaque membre de


2 1
l’équation (E), on obtient l’équation p Y + 4 Y = 2 0.75pt
p
1 1
3. En déduire que ( p )= 2 − 2 . 0.5pt
4 p 4( p + 4)
4. En utilisant la table des transformées de Laplace ci-dessus, en déduire la solution de
l’équation (E). 0.75pt

PARTIE C : STATISTIQUES (3.5 points)

On a mesuré la taille d'un groupe d'étudiants en arrondissant les résultats à 5 cm. Ces
résultats sont consignés dans le tableau suivant :

Taille arrondie [cm] 155 160 165 170 175

Nombre d’élèves 6 9 5 3 1

Page 12 sur 17
1)Déterminer : moyenne arithmétique, médiane, étendue, variance, écart-type 2pts

2)En comparant la moyenne et la médiane, que pouvez-vous dire de cette distribution?0,5pt

3)On compare la distribution précédente avec celle d'un autre groupe dont la moyenne et

l'écart-type sont respectivement m2 = 165, et s2 =5.6. Lequel est le plus homogène ? 1 pt

PARTIE D : PROBABILITÉS (2.5 points)

Une entreprise fabrique un certain type de disques durs.

Dans la production journalière, 90% des disques durs produits sont conformes. On contrôle chaque
disque dur de la production. Lorsqu’un disque dur est conforme, il est toujours accepté à l’issue du
contrôle,

tandis que lorsqu’il n’est pas conforme, le contrôle n’étant pas infaillible, il peut néanmoins être
accepté

avec une probabilité de 5%.

On note les événements C:”le disque dur prélevé est conforme” et A :”le disque dur est accepté à
l’issue

du contrôle”.

1. Décrire la situation des probabilités. 0,5pt

2. On prélève au hasard un disque dur dans la production d’une journée. Donner les probabilités :

a) qu’un disque dur soit accepté au contrôle et soit conforme ; 0,5 pt

b) qu’un disque dur soit accepté au contrôle et ne soit pas conforme ; 0,5 pt

c) qu’un disque dur soit accepté au contrôle. 0,5 pt

3. Un disque dur est accepté au contrôle. Quelle est la probabilité qu’il soit conforme ? 0,5 pt

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BREVET DES TECHNICIENS SUPERIEURES

Corrigé MATHEMATIQUES GENERALES (Sujet 2)


Session Juin 2019

Partie A : ALGEBRE (6pts)


On rappelle que le rang d’une application linéaire d’un espace vectoriel E vers un espace
vectoriel F (tous de dimension finie) est la dimension du sous espace engendré par les
images des vecteurs d’une base de E.
Soit (e 1 ,e 2 , e3 ) la base canonique de R3. On considère l’application linéaire de R3 dans R3
définie par f ( e1 ) =e 1+3 e 2−3 e3; f ( e2 ) =3 e1−4 e 2 + 2e 3 et f ( e3 ) =2 e1 +e 2 +2 e 3

( )
1 3 2
25. b) La matrice A= 3 −4 1 0.75pt
−3 2 2
26. c) bijective 0.75pt
27. a) -49 0.75pt
28. c) 3 0.75pt

( )
0 −2 0
On se propose de diagonaliser la matrice B= −1 0 −1 .
0 −2 0

29. b) −X 3 + 4 X 0.75pt
30. c) 0 ; 2 et -2 0.75pt
31. a) u=e1 + e3 0.75pt

( )
0 0 0
32. b) 0 −2 0 0.75pt
0 0 2

Partie B : ANALYSE (8pts)

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Exercice 1 : Série numériques (2.25pts)
3. Etudier la nature des séries suivantes (en précisant si c’est nécessaire le critère
utilisé) : 1pt
+∞ 2 2
+1 2n +1 2
a) ∑ 2nn4−7 : on a 4
n −7
est équivalent à 2 et comme la série de Riemann de
n
n =1
+∞
2 2 n2 +1
terme général
n
2 converge on conclut que la série ∑ n 4−7 converge.
n =1
+∞
n! n! u n+1 n+1
b) ∑ n : On pose un = n on a
n+1
= et lim =+ ∞. D’après le critère de
n=0 3 3 un 3 n →+∞ 3
+∞
convergence de D’Alembert, ∑ n3n! diverge.
n=0
+∞
4. On rappelle qu’une série alternée ∑ (−1)n u n (avec un ≥ 0) converge si la suite
n=0
(un ) est décroissante et lim ¿n →+∞ un=0¿ . On considère la série
+∞

∑ (−1)n (√ n2 +1 ¿−n). ¿
n=0
1
d) On a un =√ n + 1−n=
2
d’où la suite est à terme positif. 0.5pt
√ n +1+n
2

x−√ x2 +1
e) Posons f ( x )= √ x +1−x . On a f ( x )=
2 '
et pour x ≥ 0 , f ’ ( x)≤ 0d’où la
√ x2 +1
suite est la suite (u¿¿ n)¿ est décroissante et on a lim √ n +1−n=0. 0.5pt
2

n →+∞
f) (u¿¿ n)¿ est une suite à terme positif décroissante et tend vers 0 d’après
+∞ +∞
l’énoncé ∑ (−1)n=∑ (−1)n un =(√ n2 +1 ¿−n)¿ converge 0.25pt
n=0 n=0

Exercice 2 : série de Fourier ( 2.75pts)


On considère la fonction f 2 π -périodique, définie par: ¿.

5. Les discontinuités de première espace de f sont de la forme k π , k ∈ Z 0.25pt

On suppose que la série de Fourier associée à f converge

6. f est impaire en effet si x ∈ ¿ 0 , π [alors −x ∈ ¿−π , 0 ¿ et on a f (−x ) =−e x =−f ( x )


idem si ∈ ¿−π , 0 ¿ . on en déduit que a n (f )=0 , ∀ n. 0.5pt
π n π
1 2 n(1−(−1 ) )e
7. b n (f )= ∫ e sin(nt )dt=
x
par une double intégration par partie.
π 0 π (1+n2 )
1pt

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+∞ n π
2 n(1−(−1 ) )e
8. La série de Fourier associée à f est f ( x )=∑ 2
sin(nx)
n=0 π (1+n )

en prenant x=
π
2
on a : { sin ( nx )=0 sin est pair
k
sin ( nx )=(−1) sin=2 k +1(est impair)
De plus si n est impair 1− (−1 )n=2 d’où l’égalité
+∞ π k π
(2 k +1)e (−1 ) 1
∑ = e2
π (1+(2 k+ 1) ) 4
2 1pt
k=0

Exercice 3 : Transformée de Laplace (3pts)


On note U la fonction échelon unité définie sur l’ensemble des nombres réels telle que

{U ( t )=0 sit <0


U ( t ) =1 sit ≥ 0
.

Une fonction définie sur l’ensemble des nombres réels est dite causale lorsque cette
fonction est nulle sur l’intervalle ¿−∞ ; 0 ¿.
On considère un système entrée-sortie analogie du premier ordre dont la fonction de
2
transfert H est définie par H ( p )= .
1+0.5 p

5. On considère la fonction causale s dont la transformée de Laplace est


2
S ( p )=
p(1+0.5 p)
La fonction s modélise la réponse du système analogique à l’échelon unité U .
2 2 4 4 2
c) − = = = =S ( p ) .
p p+2 p(2+ p) 2 p(1+0.5 p) p(1+ 0.5 p)
0.25pt
d) s ( t )=2U ( t ) +e−2 t U ( t ) . 0.75pt

On se propose de résoudre l’équation différentielle (E) : y ' ' + 4 y=t U ( t ) avec les conditions
initiales y ' ( 0 )= y ( 0 )=0. On note Y la transformée de Laplace de y .

1
6. On a L ( y '' ) =p 2 Y −py ( 0 ) − y ' ( 0 ) et L ( t U ( t ) )= 2 , on obtient donc immédiatement
p
2 1
l’égalité p Y + 4 Y = 2 0.75pt
p
1
7. De ce qui précède, on a Y ( p )= 2 2 et la décomposition en élément simple
p (4 + p )
1 1
nous donne ( p )= 2
− 2 .
4 p 4( p + 4)
0.5pt

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8. En utilisant la table des transformées de Laplace ci-dessus,
1 1
y ( t ) = t U ( t ) − sin ⁡( 2t )U ( t ). 0.75pt
4 8

Partie D
1) On a d’après l’énoncé :

P(C)= 0,9 ; P(A/C) = 1 et p ( A / C̄ )=0 , 05 0.5pt

2) a) P ( A ∩C ) =P ( A /C ) P (C )=0 , 9 0.5pt

b) P ( A ∩ C̄ ) =P ( A / C̄ ) P (C̄ )=0 , 9 0.5pt

c) P ( A )=P ( A ∩c ) + P ( A ∩ C̄ )=0 , 9+0,005=0,905 0.5pt

P ( A /C ) P ( C ) 0 , 9
3) P ( C / A )= = =0,994
P(A) 0,905
0.5pt

PARTIE C STATISTIQUES

1) La moyenne m est : 161,6666 0.5ptX4pt

L’ Étendue est 25

La médiane est : 160,833333

La variance est : 30,5555555

L’écart-type s est : 5,52770798

2) La moyenne est un peu plus grande que la médiane, ce qui indique que la distribution est
asymétrique à droite (ou biaisée à droite). 0.5pt

3) Calculons les dispersions relatives: 0.5ptX2


s/m = 5.5277/161.67 = 0.03419
s2/m2 = 5.6/165 = 0.03394
Le deuxième groupe est donc légèrement plus homogène que le premier groupe

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