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Contexte
Contexte
Contexte :
L’administration française revoit ses systèmes de déclaration et de collecte des taxes. Elle
veut passer à un modèle de régularisation fiscale continue (continuous tax clearance « CTC
»). Ce modèle permettra un contrôle en temps réel des déclarations.
2. La facture électronique ?
Une facture électronique est une facture émise, transmise et reçue sous une forme
dématérialisée et qui comporte nécessairement un socle minimum de données structurées en
XML, donc directement interprétables par une machine.
Elle sera adressée au client par l’intermédiaire d’une plateforme de dématérialisation
partenaire, qu’il s’agisse du portail public de facturation (PPF) ou d’une plateforme de
dématérialisation privée (PDP). Une facture imprimée puis numérisée au format PDF au moment
de son émission, pour être envoyée et réceptionnée par messagerie électronique, traitée et archivée
par voie dématérialisée n’est pas une facture électronique. On parle alors de facture
« dématérialisée ».
Les factures électroniques pourront être émises en trois formats différents structurés en XML :
factur-X, UBL et CII.
Le format factur-X est en réalité un format hybride, qui présente la particularité de posséder –
en plus d’une partie XML – une partie PDF, permettant la visualisation de la facture.
le numéro SIREN,
l’information selon laquelle les opérations donnant lieu à une facture sont constituées
exclusivement de livraisons de biens ou de prestations de services ou sont constituées
de ces deux catégories d’opérations,
le paiement de la taxe d’après les débits, lorsque le prestataire a opté pour celui-ci.
À partir du 1er janvier 2026 (dernière phase de déploiement), huit nouvelles données
devront être ajoutées.
Les entreprises non concernées par la facturation électronique auront une obligation de e-
reporting, c’est-à-dire une obligation de transmission à l’administration fiscale de certaines
informations (montant de l’opération, montant de la TVA facturée, mode et date de paiement,
numéro de facture…).
Cette obligation de e-reporting concerne les opérations internationales ou
intracommunautaires, les opérations BtoC, ainsi que certaines opérations sectorielles
(prestations dans le domaine de la santé, de l’enseignement, de la formation, opérations
immobilières, opérations réalisées par des associations à but non lucratif…).
En traçant l’activité économique d’une entreprise, l’e-reporting permettra, à terme, de
proposer aux entreprises un pré-remplissage de leurs déclarations de TVA.
Comment les factures électroniques pourront-elles être sécurisées ?
L’authenticité de l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture doivent être
assurées à compter de son émission et jusqu’à la fin de sa période de conservation (10 ans
selon le Code de commerce, 6 ans selon le droit fiscal).
À cet effet, il est donc demandé de sécuriser l’émission ou la réception des factures, soit par la
constitution d’une piste d’audit fiable, soit par l’apposition d’une signature électronique
qualifiée au sens défini par le règlement européen (elDAS), soit par la génération de factures
structurées basées sur l’échange de données informatisées (EDI).
Avec la réforme, finie la transmission directe d’une facture entre fournisseurs et clients.
L’ensemble des factures échangées entre assujettis à la TVA devront désormais
obligatoirement transiter par une plateforme nationale – le portail public de facturation (PPF)
– qui jouera le rôle d’intermédiaire centralisateur et alimentera en temps réel l’administration
fiscale en données de facturation.
Pour cela, les entreprises auront 2 solutions :