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ISTERE DE l ENSEIGNEMENT SUPERIGUR ET DE’LA RECHERCHE SCIE! 2 USTHB oe See RE ae EQ@LE NATIONALE POLYTECHN ‘QUE BHSWOTHEGY E PROJET DE FIN DETUDE These d'ingénieur en dléctronique DE UVINERTIE THERMIQUE DU SOL A NNEES DE TELEDETECTION : ATSB! i ft EMS L Co N-LABORATOIRE DE TELEDETECTION Etudié par: i LAOUL KANDI Noureddine Decteur de spécialité BOUDERROUM! Saad Janvier 82 PRA REE 8 ae: ee bs a _foreneaassotonsaneeataoy nsepoonsegenernat a ee \oreree SSCL tameremmmem ii ample IE Loy dey tans, Bt be op edt Ld Clans te ahs, Saad pet Si ee ee * hel gt bm pelo hee a Ls Ma cde gel Rng perdi aN py BN aa dcop iy . eats 8 metlet tytdy pee et La pe Gale Bt ee ee le Gl ay 6 Lc ele g Bree tL gale pes Reed Rb ey ga J dts hey phe sae NL, Ley be ps a LL, eb i ee Lt Re gp lt ge ID ag pemeal dL ad cole J ped! 6 kb L te ey Say aL, Set DEDICACES mon. pé: cet Ama mire 3 qui je doit tout mes oncles Hadj Ahmed et Hadj Rabah mes fréres ot socurs Lilia mes cousins et cousines tous mes parents tous mes amis NOUREDDINE KANDI DEDECACES A ton pére et ses fréres Ramdane et Sahraoni tonbés au chanp ¢ "he Am nére A mos frSres ohamed , Rabeh , Fatiha , A mon grand pére A nes parents A Gherdaoui F: ima Zohra . os anis et camarades Saad Rouderroumi REMERCT SMI? Noud tenons & renercier notre promotour I” A. ARDELLAQUE @irectour du groupe de recherche on té1édétoction cu CSN atAlger , de nous avoir si simablement accueuilli dans son Icboratoire et de nous avoir guidé pendant toute la durée de notre travail - Qu'il vouille bien trouver ici l'expression de notre sinctro gratitude Vos vifs romerciements vont &S.Fatiha , G.Rahia et i.Kamel poub lour aide pratique ct morcle . Nos remercicments vont aussi A A.Labgaa et O.Azzedine pour assistance morale , sans oublier A.Bouhlal dont l'aide e ¢té pour nous d'une grande utilité « Que tous mmxqnk ceux qui, de prés ov do loin ont contribué A notre formtion trouvent ici 1'expression de notre rrofondo reconnaissance « N KANDI BY S-ROUDERROUMT TABLE DE MATIERE INTRODUCTION . 2.222.206 CUAPITRE I : Rappols théorique: st etude préléminaire . T= PROPAGATION DE LA CHALEUR ...c0ssececescsceececeeceteesseese 4 I-T/- Les aiffGrents nodes de 1a propagation de la chaleur .... 4 I-2/- Propagetioa de la chaleur par conduction +++++. 5 I-2-I/- Loi fondomentale a> conduction .. 5 I-2-2/— Equation ginGrale de 1a conduction ese... ms I-2-3/— Conduction on régime pérmanent ....seeseeeceree 27 ~2-4/- Conduction on régime Variable ..eseeeeceesececees 9 1-3/- cumbuckion Propagation de le chaleur par convection .. 9 = LES DIVERS FLUX Al BSY SOUMIS UN ELEM? Du SOL (LE FLUX TOTAL VERS 18 SOL ) ... seeeeeeeT3 II-I/- Las flux radiatifs ........ ey TI-TI-I-I/- ie rayonnemest solaire . diet 9 flux etnosphérique .. II-1-3/- Le £1y Porrestro seeeesseee TI-I-4/- Le rayonnomert not ... TI-/- Les flux de chaleur Ti-2-1/- Le flux de chaleur sensible ... TI-2-2/- Le flux é@e ct {1-3/- Le slour latente « nz total vers le sol f(t). TITH LA THRPERSTURE DR CORFACH Te Ili-1/- Variation diume de 1a tompérature 3 T-2/- Mesure de 1a température de surface aia ate ore a-p FATE Bee Sg are fies Gikfivontes wthode de dicsure de Ts st Laboratoire. 32 -3/- Mesure de ta en télédctection . 032 IV- LAINERTIE smERIT IW-I/- Introduction 2.46 Of Sue centon ue Iimertie thermique ... IV-3/— Domrinc de vari: IW-4/-Influence de 14: tion de 1tinertic thermique ertie thermique sur les vor: Etude de modéles mathématiques pour la as 2"inertie thermique . aétérmination PRESENTATION DES MODUL: II- BTUDE D4UN MODELE SIMPLE TI-I/- Gnoucé au probléme .seeeces Ti-2/- 26solution de 1'équation de 1a chaleur ... 11-3/- Caleul de f(t) théorique II-4/- Gelow) de 1'inertie thermique connaissant B(t) et Pa(t). 46 TII- SVUDE DUN LODELE BASE SUR LA DECOMPOSITION EN SaRIES DE FOURIER DE 6(+) iv ts(+) . u problése , oe 48 ag Grte de Vourier de ts(t) et g(t). Résolution de 1'qu smosition cr, tion do 1p chaleur .. Caloul de £(t) théorique .e...ee Calowl de Ltiner‘ie thermique conn: sant Te(t) ot Ps(%) 55 IV- ETUDE DUN ECDELE P.3 SUR LA PRTHODY Bs DIFVERET nS PINIES 59 IV-1/- Fnoned du problé Iv-2/- seeeeees 59 Ceolution dc 1'yuation de la chalour ct détérmination do l'inortic tormique ..eeceseee e)- Per un schon oxplicite ..... b)- Par un Schema inplicitt CHAPITRE TIL / /: Analy-ours de Fourior T+ INTReDuCTION ew ALOGIQUE DE sPace II-I/- anelyscurs & Jiltres multiples on peralie: + 62 \LYSTUR An Ace eeiviawinnesia of Bh te eeeeescee 63 II-@/- Anaiyscurs @ pals; E age de fréquence TII- SPECT ALYSEURS NUMaTQUES ItI-i/= Anal, do Fourier numizique . II-I/- Analyseurs de sxéetre numériques . CONCLUSION ANNUXE : La transfonée do FOURIER 2... INTRODUCTION + Avec le lancement des derniers satellites , la télédétection a enregistré ces dernitres années des progrés considerables . Cette nou- -velle technique est devenu en trés peu de temps un instrument puissant pour 1'étude de la surface terrestre . La té1édétection est un onsomble de techniques permettant dtacquerir des informations & distance . Elle utilise comme vehicule de l'information le rayonnement €1léctromagnetique ( RIM ) dans trois bandes spéctrales principales : le visible ; 1'infrarouge et le domaine dos hyperfréquences . Elle est btasée sur le principe que chaque objet absorbe, réflechit et émct des rayonnoments propre & sa nature . Une operation de télédétection s'éffectue en quatre phases : I= Acquisition des données sous forme de REM , 2= Priitrnitonent 3- Traitement . 4- Interprétation et exploitation . La télédétection est un outil précicux pour toutes les applications concernées par les phénomines de surface . Mn offet , toutes les processus physiques intervenant au niveau des sols ou des sous-sols staccompagnent d'échanges d'énérgie appareissant on surface . L'étude de cos échanges @'énérgic & la surface permet d'en tkrer de nombreux ronsei= -gnements concernant les sols ot les sous-sols . Les principales applications concernées sont « - La géologic ef la prospoction des ressources minérales et géother -miques . ~ l'étude de la végétation et des ressouces agricoles , pastorales et forestizres . = Ihydrologie et 1'étude des ressources en cau. ~ Ltocéenographie « ~ Le cartographic ct l'aménagement du territoire . Les données recueillies sous forme dn REM par des capteurs sur dos satellites, des evions ou des ballons conticnnont des informtions regions spéctralcs non accessible a 1toci1 ct eux caméras photographiques (cos dernicrs ne sont Sensibles que dans le visible ) « 11 ost done Possible d'acceder a des informations sur 1a tomporature , les caractéri- ~stiquos €léctriques ot thormiques , 1 TugOSité dos objets... ote Mais pour accoder A ces informations une interprétation ot “ne exploitation qualitative ot quatitetive Soht nécéssaires . Dans certains cas cette exploitation pose des problamos trés complexos dont boaucoups - Gtontre cux sont encore au stade des rechérches , Ltune des operations trés importantes en +616détection ost 18 modélisation . Le modélisation ost ioporation qui consiste a établir Ges modéles ppysiquoc-mathématiquos des Phénomaines dont 1"interface Sol ~atmosphére est lo siége . Dans cette approche , on cherche & relior Je Signal onregistré , oventuclionent corrigé , aux proprictés physiques ceractéristiques des objets imgss , Le modélisation se divise cn deux partis distinctos mais complémentaires + T= Uno étude thSoriquo , qui consiato en 1a mise au point dos modélos ot 1'élaboretion dtalgorithmes pour 1e treitement numérique de ces sodéles 2 Une étude oxpérimentale , qui consiste & mettre au point une chaino de mesure et oxploitation Lo tut de ce travail ot de Btrimor a 1'établissoment dtun modéle pour la détérmination d'un paramtro trés caractéristique A la nature des sols : LMINERTIE THERMIQUE ( notée P ys Ce modélo doit servire & calouler ltinertic thermique de chaque pixel d'une zéne donnée # Pernettre ainsi 1'élaboration d'une cartographie de 1'inertic thermique de cette derniére , 3 Une cartographic de l'inertic thermique ost une image dont le contraste ost fonction de P ( par oxemple , le niveau du blanc corres -pondra & une valour do P élevécg le nivcau du noir & velour de P faible )g Ge genre de document présente un grand interdt dane plusieurs domaines d'application du fait que 1* inortioc thermique P presente unc earactoristique propre & la nature des objets . Elle caracterise 1'aptitude d'un matoriau & accumlor une quantité cAglat plus ov moins grande pour un.veriction donnéo d'énérgic rogue « Les paramétres d'entrée de ce modéle sont : a/- La variation diurne do la tomporsture de surface : T,(+) v/- La varietion diurne du flux total d'énérgic vers 1c sol : ¢(+) Dans co travail nous serons amonés & résoudro 1'équation de la propagation do la chalour dans 1c sol , puis & on oxtraire 1'inertie thermique P cn supposant connvos T(t) et 9(t) . Cos prois paranétros sont on offet rolids par 1'équation du bilon énérgctique A l'interface sol- ~etmosphére . Pour cele on proposers trois méthodes I/= Dans un promior tomps , on approchora Testasients) ot f(t) a dos sinusoides ¢ Le resolution sere rolativement simple, mis donnora une valour de P approchée . Cotte méthode présento néomoins un trés grand intor@t 5 Car on plus de sa simplicité , cllo pormet la surveillance d'anomlios pouvant survenir sur des terrains connues ( tel que : le déplacoment des dines , la mladie dos foréts , la pollution des caux « 2/- La deuxiéme méthode sera basée sur la décomposition on séries de, Fourior de T,(+) ct g(t) , du foit quten réalité leurs vations diume ne sont pas sinusoidles ot qutclles n'ont pas de forme mthémtiquo précise 3/- La troisiémo méthode sera basée sur la méthode des differances finies . & la fin do ce travail , on proposera quelques schomas €1éctroniques pour déterminer los cocfficients de série de$ouricr d'un signal périodique , Coci aura pour but a'étre incdporé dans unc carte pour calouler l'inertie thormique . I= PROPAGATION DE LA CHALEUR . SS . CHI/: InI/- LES DIFFERWNTS MODES DE PROPAGATIONS DE LA CHALEUR Dés qu'il existe entre deux corps ou deux partics d'un méme, une différence de tompérature , on assiste 2 un flux de chaleur ( ou flux dténérgie calorifique ) qui se déplace de la partic chaude vors la partie froide , tondant ainsia realiser 1'équilibre dos tompératures . Co phéno- mene constituc de maniére générale le trasfert de chaleur ( ou propagation de a chalour ) qui peut s'éffectuer suivant trois modes différents + par conduction , par convection ou par rayonnement . Généralement , ces trois modes de propagation de 1a chalour agissent similtancment. Meig colon los ca , ces phénomines sont a'importancd relatives diferente, IrI-1/- Conduction Si on plonge une éxtrémité d'une barre métallique,par exemplo , dans une flamme, on sont suffisement la chalour gagnor vers liautre éxtrémité . La chaleur s'est propagé de proche on proche & travers le métal sans tronsfert de mtiere on dit cutil y e cu propagation par conduction . Dans 1e sol ou dans un solide , ce mode de propagation est prédominant « IeI-2/- Convection + Dens un liquide ou dans un gaz , les différences de tompéra— ture produisont de &f*tz poe de densités pou nt amener des mouvements de fluides ( iits mouvenonts de convection ) , qui on pour éffet dtégaliser les températures par substution reciproque des moléoules froides et des 1 y © propagation par covection . molécules chaudes : on dit qu! IrI-3/- Rayonnement Los corps émettent do 1'énérgie par leur surface , sous de radiations visibles ou non . Inversoment, yusnd un corps regoit un rayon —noment , il on absorbe une pertic qui se trensforme en chaleur + L'énérgie rayonne par un corps depend de sa température, do sa nature , do 1'étatde sa surface éxtericure et de s2 direction « Le rahonnement so trnsmot dans le vide mieux que dans tout autre milieu, In2/- PROPAGATION DE LA CHALEUR PAR CONDUCTION ¢ I2c1/- Loi fondamontale do 1e conduction . ane Ce 1a conduction . Coneidérons un natériau homogine . dS étant une section de ce mteriau & travers laquelle s'écoule de la chalour par conduction . Cotte section étant mosurée Perpendiculairoment a la direction Ox u flux de chaleur ( ou flux thermique ) . A l'instant t , le flux quitg werse la section a8 2 pour expression + agers |) ( Fourier 1922 ) g% + flux thermique troversant "élément de surface dS . kK 4 conductivité thermique du materiau, depondant do sa natureet de sa température , Cette loi , proposé par fourier on 1922, ost valable aussi bicn on régimo Permanent qu'en régime transitoire . 1=8-2/- Equation génécale do la conduction aie de le conductior Equation de la conduction dans un milieu isotrope Pans un milieu isobrope , la conductivité ‘thérmique "k" 2 ja née valeur dans toutes les directions . Considérons dans un milicu isotrppe , un Pparallélépipide €lémentaire défini par un sommet A(x,y,z) et les ar8tes ax » ay, dz¢ ~ Supposons qu'a 1'instant un temps dt cet élément subit une variation de températureAT, cette variation aura Pour valeur : ; = OT tor & Ua quatité de chaleur emmgasinée par °”’ ce parallélépipéde vaut done + aQ = Cut dx dy dz = ov 22 at ax ay ae ot 1 6 ~ Horivons le bilan thermique relatif au parallélépipéde pendant un temps dt + Quantité de chaleur qui entre = Quantité de chdlour qui sort + Quantité de chaleur emmgasinée Par la face dy dz & y'abscisse x , 1a quantit: - 22) oy de dt jx ly de chaleur qui sort vaut Par la face paralléle opposée . abscisse x+ dx, la quantité de chaleur rentre vaut : + w 22) ay dz ct te ax Soit la quantité de chalourvrentrée au total par ces deux faces >t = 21 ik | = 222 lay ae ae = Phe BE! oe ay an at 3 Pelee ik pe ysl ee G) Les autres faces dx dy et dz dx donnent des contributions analogues + > idx dy dz at (4) J dx dy dz dt (5) En égalisant la somme des trois contributions (3) + (4), (5) Ale variation d'ensemble (2) et en divisant les deux membres par dx dy dz dt, on obtient 1'équation de la propagation de 1 chaleur dans un milieu isotrope Si l'on prendc en considSration les variations de la conductivité ther- quation (4) stécrit : ain), ax (( ate i pr pea) SEH Syey cs ae Mais généralement dans la plupart des cas , la varation oe et tré faible et done , peut étre négligée . L'équation de 1a propagation de la chaleur dans un milieu isotropo jou K est considéré constant par rapport au temps s'écrit : Ss conductivité thermique du milieu, Cv = c¢ = Capacité calarifique volumique 7 = répartition en température dans 1'éspace ct dans le temps . Renargue_: Dans le cas de 1n propagvtion de 1a chaleur dans le sol , loxpericnce a montré que les flux de chaleur qui so déplac3*ieterelemont sont négligeables devant 1c flux vertics] , 1,équation de la chaleur se 00 A un seule dimonsion ‘+ (9) ol x roprosente la profondeur dans le sol ; b)= Cas d'un miliow ani jotrope . Dons un mileu anisotrope , le conductivité thermique depend de 1a direction considérée , Si los valeurs sont ko ky sk, dans les trois dircetions rectangulaires & , 1'exprossion (8) s'écrit : (zo) In2=3/- Coduction on wgime permanent ; Ce probléme consiste essenticllement & calouler le flux *hermique trsmis par un conducteur en fonction des données géométriques ct Axétmtter thermiquos ot & étudior lo répartition de la température & l'intericur du miliou . La tompératurc étant indépendants du tomps La répartition on ¢ "pérature pour un milicu isotrope on régime permanent sera done + (11) Si l'on considére 1'éspaco & une dimension , on aura + d?n dx’ Etude d'un cas particulier : Probléme du mur. Considerons un milicu conductour de chaleur homogéne ( mur par =O (zz) exemple ) limité par doux surfaces paralleles indéfinics > Taintenues Chacune & une température uniforme + 1, ot Ty « Lt represente 1'épaisseur du milieu. En régime permanent le flux thermique reste constant % . Dieprés le loi Glémentaire de le propagation (I) ™ a ar ‘ . BR == est constant et égal a : Bae | ar _ "ro _ “ee —~- oo 13 i ax is % (3) La résolution de 1'équation (12) dome : T(x) = ax +B. La répartition des tompératures 1(x) est donc une fonction linéaire de x + On peut faciloment éteblir + iq Tt 1 | mx) = D2 x4 ay (14) i L A partir des équations (12) ct (13) on peut établir : L | fo = TT | (15 be o ae , avec : R= est la résistance thermicue ( jouc le méme réle que la résistance éléctrique ) . Romargues 2 I)- Cags d'un miliou composé de deux couches supérposées ayant des conductivités thermiques differentes kK tke Le milieu se comporte comme un corps homogtne dont 1a résistance thormique est la somme des résistances Ret Ry, 2)= Cas dtun mildou formé par deux parties accoldes oSte A céte + Pe la nme maniére on pout montror que : Tt-t/- Conduction on régime variable . Hn régime variable of 1a température varie dans 1'éspace et dans le temps , 12 résolution de 1'équation de 1a chaleur depend des conditions ix limites . oly te une méthode do tésolution Propre au milica cobidéré et aux cotitions sux liaites presentes ( souvent trés complicuée ) , 13/— PROPAGATION DE LA CHALEUR PAR coNVEORTON : Lop phénomines de convection interviennent dans 1a transmis fon Ge Ja choleur , chaque fois qu'un fluide se déplace par rapport & un élément fixe + murs , papois de tubes , sol ..., On distingue deux types de propagation per convection : s)- Convection naturelle : Les mouvoments 4a fluiée sont ais aux varie~ “tions du poids volumique de ce dérnier , resultant des changes de chaleur: fluide -———. paroi b)= Convection forcée + Tei les mouvements des fluides sont proveoués Par une action mécanique oxtéricur , To Dans les deux cas le flux de chelour échangé s'écrit + (16) Aire soumise a la convolution . Dig! érence de température entre le corps ot lo fluide X +: Coefficient de odvolution thermique on W/m . Remarque ; Les lois de*oonvection relatives au coefficient de convection sont complexes . Elles font intervenir : - Les proprié+és physiques cu fluide ( masse volumique @, chaleur nassique & pression constante Op , conductivité thermique k , @ilatebi & , viscosité dynam quel. - La longueur DP de J'élément suivant lequol. s'icoule les courents de convection . - La difference des tenpératures AT . 4érminetion du coefficient de convectiony I)- Convection naturelle . Le coefficient de convection se deduit @ partir des nombree suivants ¢ - Nombre de Hisselt : Nu (17) = Nombre de Prendlt : Pr (18) ~ Nonbre de Greshof : Gr (19) Les resultats experimentaux peuvent Stre représenté »pproxi- -motivement par une loi de la forme + Ig Nu = lg a +n 1g(Gr.Pr) (20) a et n dénendent du produit Gr.Pr , comne 1'indique le tableau suivant : ly Ne Section S| Or,Pr 1.1073 5.104 20 4 4-2 6 Se Sl ee oT L'oxperience est réalisée & 1'intcrieur d'un cylindre vertical de heutcur D. Gas d'un gaz + La formule (17) s'applique pour un gaz dans lo cas usucl aveo n = 0,25. Dtoi: § EB wie HL a (arvpr)?15 = a D D dtob (20) | « | Cas particulicr ‘1: Pour lair nous avons + jgven gare (er) oe 2)- Convection foreéo / + On distingue deux types de convection forcéo + S}z repimd Iamifiaire”: Les filots au fluide so déplace paralleloment ontre 2 parod : clest par conduction de chaleur que le chalour passe do la paroi eu fluide en contect immediat avec elle . Le régime laminaire s'établit si la condition suivento est réalisée + Re = 222, 2100 (cas d'un cylindro do (22) ; ajamétre D ) avec : Re : Le nombre de Reynolds v : Vitesse moyenne du fluide . D: Dianétre du tubo . Dans cc cas lo nombre Nusselt cst donné par 1/3 nu = S22. - a, (resps 2.) (23) kK L ot : L est la longueur du tube . - Pour un tube vertical : a = 1,75 = Pour un turB@Sd?SB8BA généralement : 2 =1,5 pour les liguides . a = 1,35 pour les gaz. - 12 b)= Régime turbulant + Si le condition (22) n'est pas romplic , il wo forment des tourbillons : d'oi 1c nom de régime turbulant . Dans ce cas pour éxtraire on utilise le formic de Colburn Hu = 0,023.R¢79© p14 (2a) Aveda cotte formle los resuktats ne sont valables qu'A 20% prés . Remarque ; Le rayonnement éléctromagnotique qui constitue le troisiéme mode do propagation de le chaleur ne sera pas traité dans ce paregraphe , bien qu'il jouc untrés grand rdle en télédétectiony Car la théorie du REM 4 détailléc A plusicurs reprises dans les projets de fin d'étude sowtenus on Juin 61 « CH I/t Win LBS DIVERS FLUX AUAQUEDS NSP SOUKIS UN ULE a LE FLUE Total VERS LE So1 La surface terrestre est le elége d'échanges de flux a'énéreic vadlatifs et de chaleur . Ge sont ces divers flux , gui gouvernent A chaque instant les vatiations de le température de surface . Rig (1-1) {e) ey —_“a- ZILLI TIIPTTTLRIATITT TIT TV ITETITT. La figure (II-1) s sol. Les lettres representent les £. les flux de chaleur . ~ (1)s REM dseu du soleil, céfléchi par lo surface, absorbé et diffusd en partie dane ltatmosphere et capté par le ~ (2): REM directement énis gar 1a surfoce , absorsé en partie par itatmosphére et capté par le détecteur . ~ G) :REY émie per i "aimesphire par diffusion du KEM (I) ou par émission propre et ren sur le gol et dans le détecteur , ~ (a) Flux mdtatif entrant duns le sol ( flux incident moins flux réenis par diffusion propre 6% émis par émission propre } - (bv): Plux net géometrigue . ~ (c): Plux de chaiear latente dans le sol . ~ (a); Flue sortant sous forme de chaleur letente ( évaporation évapotranspiration)et sousforme de chaleur sensible(convection ) . ~ (e}: Dissipeti: mn par condaction . On distingue done deux types de flux : ~ Les flux rediatifs . ~ Les lux de chalour . 14 List /~ LES FLUX RADIATIPS, Ces divers flux radiatifs qui prement place dans l'atmosphare et ltinterface sol-atmosphére sont achemtisés dane la figure (II-1) + FX REM Solaire REN Atmosph2rique! REM Tevrestve sal Sc gansta ll sre Abmospheve g (11-2) + Dtaprae Triplet et Ract a/sRayomnenent_solaire : Rs : RBM solaire direct requ au sol Ref: Partie du REM solaire aiftuss par Latmosphire vers itespace par 4iffusion Rayleigh et de Hie . Rol: Partie du rayonnement soleire diffusée par ltatmesphere vers la surface terrestre par diffusion Rayleigh et de Mie , Re(2) s Partie du rayonnement solaire absorbé par latmo: sphtre , par suite presence dans l'air de certains constituants . de 2: RG yonnenent solaire glow. regu au sols qui est 1a somme de ks et Ro}, RG(abs) : Partie du rayonnenent solaire global absorbdé par la sutface terrestre , eRG + Fraction du rayonnenent sclaire global réfiéohie par la surface terrestre b/s Rayonnenent atuosphbrione ¢ Raf : Rayonnenent atmosphérique ascendant . Ra} : Rayonnement AdhokrhOrinue descendant . €ka +: Partie du rayonnement atmosphérique absorbdée par le col . (4 Rayennonent terrestres RT : Rayonnement propre émis par la terre . 15. LixInI/- Le rayonnement solaire . az Rérartition spéctrale . Le soleil rayonne comme un Cofps noir & la température de 6000°K, Lténérgie Gu soleil se aitue dane 1a bande spéctraie allant ae 0,754 RSM, Tepartie comme suit ~ 8% des longueurs dtonie inféricures 80,44. ~ 40% entre 0,4 ot 0,7 ( domaine du vieibie ) , SI % & des longueurs eupérieures & Onty ( domaine infrarouge ) . bfx Gonetante solaire + So saan Solaire + So On definit 1a céstante solaire So comne étant 7 Par une surface de Im située 3 ta limite supérieure de Ltatmosphére et Peissance regue éxposée normienent aux reyone solaires 2 and la distance de ia terre au Soleil est égaie & sa valeur moyonne , Génératement on pre: Wom 4 Remrquons guten vi légérement suivant les saisons : ceci étant @G aux variations de Ja distance soleil~terre . of= Zayonnement solaire glove} regu au sols Ro. Un €lément de sol éxpei 3 av soleil regoit Pp ~— un Tayonnenent solaixe direct Rs et un {* aa iRs} vayonnemont solsire diffuse Es] . ¥ On appelle rayonnement solaire regu an sol RG la somme des deux rayonnements . Fig (IL-3) RE= Re+ RJ Four le reyonnenent solaire diffuse , i1 Stagit du rayonnement aiffusé par Matnosphére par diffusion Rayleigh et de Mie ot Par les mazees nuagevses Remarquons au passage que le rayonnement solaire Girect Rs staffeplit en traversant L'atmosphare costituants de 1", Ceci étant uf a ltabsorption sélective de certains tmosphére ( eau , oxygine » 2sote . . . ) et A la presence des masses nuageuses , 16 o/= Absorption et méflexion du flux golaire gioba} var un élément de sol» Comme tout corpa regevant de 1'énérgie , la surface terrestre absorbe une fraction "a" du rayonnement ( ou flux ) solaire global RG et réflechit le reste vers l’atmsphtre . On definit albedo soleire "a" come étent le fraction du rayonnement global néflechi . cae Zt a= Se: RG{abs © < 2dr TTT 2 Va-ajre La fraction du rayonnement réflechi est +. f) = aeRG Le flux solaire absorbé par la surface 2 pour éxpression + "Ra (abs) = (@- a).ag re "a" depend surtout de la nature cu sol , mis il subit de Ltalbedo s: légéres variations aa cour de la journée en fonction de langle senithal local. Le tableau svivant donne les valeurs moyennes d'albedo pour différents sol f Nature Te — a2 Neige fraiche 0,8 20,9 Neige anciénne 0,5 20,7 Pitrres - roches 0,15 80,25 ( dtapres Triplet et Roche } Sols cultivés 6,07 & 0,14 Forets 0,06 20,20 Herbes - cultures 0,12 2 0,25 Mer 0405 & 0,40 17 {= Les diverses formations du ux solaire aircct Re centtie La figure (II-5) ppesente la position du Pixel ( élément de s01 ) par rapport au soleil . normal local 2 % Angle zenithal du soleil @*: Angle zenithal local du soleil (le sol tant supposé non horizontal) g Azimt du soleil Pig (11-5) Plusiewrs formations du flux solaire Rs ont été données » dont quelques unes sont representées ci-dessous ; I)= Rondretyev (1969) + Ra = So.(cos 2)°/ (cos « +6 %) avec : €): Fraction de radiation rétrodifusée par l'atmosphére , Gt épebseur optique atmosphérique So : constante solaire ° 2)- Watson (1975) : Rs = €,S0.(I = 0,2. I/cosz ).cosz* avec : C : Facteur de transmission a travers les nuages « 3)= Soer (1977) + Bs = 0,5.So.cosz', ({1/ 8249.87) avec : ©: coefficient de transmission de ltatmosphére . n_diurne du flux solaire direct reou av sol fier 800 Pig (11-6) :Rayonnement solaire 600 direct Rs 400 30 juin 1976 ‘The Terga Model © 200 . (cur Soer ) uve TE ~ Pendant la nuit , Rs est nui (absence de soleil ) ~ Pendant la journée , Rs depend en premier jieu de la heuteab da uuvedd Par rapport au Pixel ( c'est & dire de i'angle zenithal ) . Tl atteint son Taximum vers la mi-journée . ha courbe de la figure (11-4) donne un exemple de variation Girne du rayonnenant solaire direct regu par un élément de sol en dabsence de pérturbations ( nuagee , vents see.) Hi-t-2/- Le flux atmosphdrique . Conpte tenu de sa température , llatmoephére xayuman émet un Yreyonnement Ra . Les principaux responsables de cette émission sokt ; la vapeur d'eau , le gaz carbonique , l'osone , les aéroscls sess Une partie de ce rayonnement se propage vers itésuace Rat: ctest le rayonnement oscendant, Liaw ertie , datendante Raf atteint le sé of elle est nuages accroit sensi ebsorbie présque entitrement . ba freetion du rayonnement Ra} absorbée est + La presence a ment l'importance de Ra , “ar ces Gérniers se conportent comme des corps noire quand ils sont pais . Les diverses formlatione de Raf. Bee Siverses formations de ta}. Plusieurs formilations de rayonnement atmosphérique ascendant ont été utilisée jusqu'a mintenant , dont voici quelques umes . Lz Forme faicent appar ompéve tui ambiante de ltair ve. rNonteith (1973) Rabe 1,200y 68 - 177 cHonteith (1973) + = Feddes (1971) + nade ond (t - (1-2)2] aveo i-f~ s fraction du ciel clair & + constante empirioue Ges formes ne sont qu'approximatives car elles ne ti L"humidité de Ltair , z 19 2)n Rormiles introduisant is temérature de radiance Sffective de L'ztnosphbra ~ Reprenant des mesures de Kondratyev (1965) , Watson (1975) es Kanle (z977) cae 4 utilisent : Raj= T Ge Kiaile gidpose Cee orenD Khale propose : T oxy 263° + 10° coat avec + t 2 temps local mesuré A partir de Ign. L'inconvénient de ces formules est dtantroduive un paramétre effectif qui nlest pas relié aux parambires météorolegiques et ne permet pas de prendre Lieffet de l*humidité relative de ltair. 3) = Fomules introduisant une énissivité e pair la température oo Ttair ebeerves dens Tes asses Couches stiessnbeceee oe = Brunt (1920) mol <09d (a+ vye) avec : e, t pression pertielle de la vapeur dteau (em) & et b constantes a: tovminées experimentalement mBaprete (05) S98 ( 0,005 + 0,048 VESTS ) avec : Ha : humidité de Ltair (kgsm™>) wes Bowen 1975) Rahs (0,82 - 0,25,107°C 0940, yong cStaler ot Jurica (i972) : Rad=[( 1-8) + R.0,67. (1670 ag) A avec 3 Rt proportion du ciel clair Gg% humidité spécifique de l'air & la hauteur 2, Ta t température de L'air dans les wsses couches vtrosphirique Ui-T-3/- Le ffux terrestre Rs Gomme tout corps le col met un rayonnement qui depend ivectement de sa température Ts et a pour valeur : avec : mte le rapport de : 20 Rellement par le corps & celle qu'émetterai un corps noir a la méme température « T= 5,73 107 weom, (Koy Le signe (-} est di au fait que R, est une énérgie perdue par le sol . constante de S.Bolzmen . Le tableau suivant donne 1'émissivité de quelques types de sol 1 a Blé mur 0,992* 0 010 Pommes de terre | 0,991 0,008 —— ( Diaprés Klaassen et Herbe hmumide 0,988 0 ,008 Wieuwenhuis : 2 78 ) Sol nu , sec 0,966% 0 cos Sol nu , humide | 0,9744 0,010 Variation diume de 2): + 8t (cal/om/) 0,4 OPm-— ees oe ee Fig (II-7) : D'aprés Kondretyev 4 | 0,8 ptt ee, 2 ee w wae La figure (II-7) donne un exemple ée variation pendant une journée du flux émis par la surface terrestre . Pendant la journée cette émission est plus en valeur atbsay importantevque 1a nit ( car la température du sol pendant 1e jour est plus élevée ) . TsI-4/- Le rayonnement_net_: Rn. Le rayonnement net est le bilan de tous les flux radiatifs de ie surface terrestre . Il represente l'ensemble des Schanges rediatifs mie en jeu a la surface . Il @ pour expression + Ra| A Rn = (4-a ).RG +€Ral + Fy a! Rok | | Re oubien : Piel) Rn = (1-2 ).RG +€( Rob-O1d ) - Rn : Rayonnement net . - RG : Rayonnement solaire global regu au sol . - (1 - a ).RG : partie du rayonnement global absorbé par le sol ( a : alvedo) ~ €Rel: Fraction du rayonnement atmosphérique absorbé par le sol . - -esv& : Rayonnenent émis par 1e sol. (Ts température de surface ) . - €: émissivité /. -T este de S,Holzman . Variation diurne de Rn. Fig (11-9) + Diaprés : Konératyev . La figure (11-9) donne un exemple de variation diume du Tayonnenent net Rn pour une journée claire . De fagon générale , Rn reste négatif jusque environ 1/2 heure i I heure aptekx aprés le lever du Sleil et devient négatif environ I heure aprés le coucher du soleil . La presence des nuages se traduit par une réduction de la valeur absolue de Rn. La velour de Rn est étroitement 1iée & la nature de la surface : Lalbedo , l'émissivité , la conductivité thermique . 22 I1-2/- LES FLUX DE CHALEUR . Ges flux prennent place dans le sous-sol et A l'interface Sol-etmosphére . Il traduisent , le transfert de chaleur dans lesol et & ltinterface . Ii-2-1/- Le flux de chaleur sensible : H. Tl stagit d'un échange de chaleur du sol avec 1'atmosphére Par conduction et par convection . a)- Bchange de chaleur par conduction . Dans l'ensemble da systéme surface terrestre-atmosphére les 6changes de chaleur par conduction sont relativement lents et faibles . Il peuvent néomoins intervenir d'une fagon:rtrés sensible entre la surface et les toutes premieres couches de l'atmosphére . Ceci etant df essentiellement : ~ Aux contrastes thermiques cui y regnent entre le sol et les premiares couches de ltatmoaphire . ~ 4 l'acceleration de L'unifomisation des températures dans un fluide initialement hétérogéne , lérsque celui-ci est 1e siége d’une agitation turbulante ( Vent par exemple ) . chaleur par convection 3 Ce phénoméne est observé dans 1tatmosphére & la suite dtun séjour ou d'un déplacement & 1a surface terrestre relativement chande, les basses couches atmosphériques subissent un échauffement par la tase . Grace Aces échanges par conduction et par conttection , l'atmos- wphére récurére une partie importante de 1'énérgie solaire emnagasinée par ia surface terrestre . Lomsque 1"atmosphére est en contact avec un sol chaud di se crée une instabilité verticale dans les basses couches qui donne naiesance A un brassage convectif . Tandis-que lorsqutelle est en contact avec un sol froid , il se orée une stabilisation de ces mémes couches . Yams: Varietions diurne éu flux de chaleur sensible H. (wei?) Pig (II-I0) : D'aprés les resultats experimentaux ae de Soer (1971) « See ae og B Ww 20 tihenre) La figure (II-10) donne un exemple de variation diume de H - Yormuletion du fluc de chaleur sensible H+ Le .sux de chaleur sensible H est proportionnel au gradient de la température + ee ~ 2(z) est une fogotion de : ( 2 = hauteur par rapport au sol ) dépendant des caractéristiques du milie: turtmlent et des coeffitions de transfert turbulent > Liintegration de cettevexpres on sur une hauteur z, relativement grande ps1 rapport & la rugosité aépedyn . ique donne ¢ ——s . Ta-Ts avec|i p, + densité de lair. Cp chaleur spécifians de l'air . Ta : température ambici te de l'air & la hauteur z, « Te : température de 5: face du sol . Tq i résistance de tr:: sfert de chaleur entre la surface est le neuteur 2 La figure (IT=11) donne un xemple de vargations de H en fonction de Tat Pig : (II-iI) + Soer (1977) 42046 TaTe(°k) -(oo 200 us 24 mot = 500 -H09 seo T1-2-2/- Le flux de chaleur ixtente : LB. I1 stagit de citleur absorbée ou restituée par les changements de phase de lteau ( ctest 2 re , soit par conduction , soit par évaporatior Ceci étant. dd : ~ ad transpirations des pla tes . - A l'évaporation direct d¢ l'eau d'un sol non couvert , mais surtout des océans . Ges évaporation absorbent de la chaleur laquelle est fournie par la surface . Cette vapeu: se condense t&t ou tart , en liberant cette chaleur empruntée précedement . C'est anisi que par un jeu de chaleur latente 'importantes quantités de ci vleurs passe de la surface terrestre & ltatmosphere . Formation du flux de chalc: : latente LE. Le flux de chs! sur latente est proportionnel au gradient de 7 Cas )¢ lthumidité spécifique de 1 - 2 LE =f 2) 338 avec i ag t humidité spécif):ue de l'air. 2 % hauteur par rapy rt au sol . £'(z) + fonction de » dependant des propriétés du milieu . 25 L'integration de cette expression entre la surface ot une bauveur 7, donne + ——— | up = aS _ea(ta) - es(ts,ne) | L ty + Fo ane aan S| avec 3 ea(Ta) : pression partielle de la vapeur d'eau a la hauteur za es(Ts,hs) + pression partielle de la vapeur d'eau & ls surface dy sol Gependant Ge Te et de Ithumidité da sol hye *@ t résistance de diffusion de Ja végétation Pour la vapeur d'eau , %_ + résistance du trancfert de vapeur d'eau entre la surface et la hauteur ag . es(Ps,ho) et donnée par ; Mv b, ea(T2,hg) = exp BMY be Psat(Ts) R pgs Psat(®s) = 100 exp( 21,548 — 5368/Ts ) avec + Pay (Ts) + ove be mexitte A le tempérture To he # Pression Stfective de l'eau & 1a surface du gol J Xv = masse mo’ ve de 13 vapeur é’eau . + Cete universelle des gas parfait . & + acoéleration de is pesenteur . Ma Pi B= op Be te Chaleur spécifigue par units de masse de Lair. masse molaire de lair sec , 2B ¢ # masse molaire de vapeur d'eau . Po t pression de ltair en ag . L : chaleur latente de vaporieation de iteau donnée par L = 3,0363.10° ~ 1957-103, Yarlation diurne du flux de chalour latente LB, ta figure (11-12) donne un exemple de veriaticn diume du flux de chaleur latente LB. LE FLUX TOTAL VERS LE SOL Le flux total vers le sol est la somme de tous les flux #si bien radiatifs que de chaleur qui prennent place & la surface terres: 1 a pour expression : g(t) =Bn+H+LE ovbien = g(t) = (1-0 ).no +€( Roj-Ord ) +H + LE \ Mesure du flux total vers le sol f(t) Le flux to‘11 vers le sol , qui gouverne les variations de la température de surface Ts , dépend de plusieurs paranétres + Ce sont les paramétres du sol et de 1 interface sol-atmosphate ( paramétres physiques cui sot eux mémes influencés par les paramétres thématiques et lea paranétres perturbatifw au niveau de l'atmosphére et de la couche limite ) . Le tableau de la page 27 “onne les principaux paramétres intervenant dans la valeur de g(t) . Ces divers paramétres rendent la mesure de f(t) trés complexe ( voire mme impossible actuellement par télédétection , du fuit que cette dérniére ne mevure actuellement que trés peu de paramétres ) . Les mesur:s actuelles sont trés approximatives ( plusieurs paramétres sont négligés ) et basées sur des mesurés faites av sol et & partir de modéles théoriques . Nous citons ici le modele Terge ( Soer 1977) « La figure (II-12) donne un exemple de variation diurne du flux total vers le sol (+) d'aprés les resultats de Soer . LES DIVERS PARAMMTRES INTERVIMANT DANS LE FLUX TOTAL /(+) Au niveau du sol Paramétres thématigues Paramétres physiques - Nature du sol = Conductivité thermique k ~ Bunidite - Chaleur spécifique Cv = Inertie thermique P Au niveau de 1'interface sol-atmosphére —— Paramétres thématiques Paramétres physiques - Nature du couvert = Emissivité - Rugosité du sol - Réflectivité ~ Profil thermique = albedo = Profil athumidité = Résistances rq et ro Paranétres nicroclimatiques - Ta : Teapérature decl'air - Ts : Tenpérature de surface - e, : Pr.ssion partielle de ltair = eg ¢ Pression partielle de la vapeur d'eau & la surfac =u: Vicesse du vent = 29 Rizosité aérodynamique Au niveau de 1'atmosphére Paranétres_atmosphériques Paramétres Kétéorologiques Position du soleil Couverture nuageuse Température des nuages - Turbulence = Composition moléculaire = Distribution des aérozols = Profil pression , température , humidité D': prés Becker 1978 ee SY SIRaERE Teac ae a ee okay ~ 4 6 t o 0 4 6 6 ae efieore) Fig{I-12)- exemple de variation diurne do fli teal vere le aot ol d ‘apres le meguras de Doer i97# Cas des cables gus SHI/ + III- LA TEMPERATURE DE SURFACE Ts + >A ESNFERATURE DE SURFACE Ts | On désigne par température de surface, 1a tompérature qui régne au niveau de la couche infinimont mince ( théoriquement d'épaissour nulle ) qui ost en contact avec l'atmospbére . Les variations de la température de surface traduisent la répon2 du sol aux éxcitatiors solaire ( plus précisoment au flux total vers le sol: # ) . Cés verictions éépondent fortement de la nature du milieu et de ses caractérigtiques thormiques ( surtout de son inertic thrmique ), Dtautres facteur: pouvent intervenir Ct perturber localement cette réponce 4 Les variations ove subit 1a température de surface Ts sont gouvémées par }b'équation du lan Gnérgetique A la Surface , donnée par + —_——-————_. jn Met gay | 1a température en profondeur et on temps (+) = (I-a)Ro +£(Ra -Met) a + up K t conductivité ther: ique du sol considéré . IL=I/- VARIATION DIUENE DE A TEMPERATURE DE SURFACE : Ts(t) . La figure (III-1) donno un cxomple de variation de Ts(+) Flux total vers le sol Pendant une journée ( 24 h ) om l'absence de petturbations . ~ Pendant le jour , le re; onnement Solaire Rs étant prédominant § T(t) suit les de Rs , avec un ceriin déphasage . La température maximl est atteinte entre 12h30 of 14h ~ Pendant la nuit , Re étint nulle , on observe un refroidissement suasiment linéaire . Ce refroidissoment ot af ax vertes d'énérgic acoumlée Pendant la jour , par émission Propre du sol ( R, ) et aux flux do chaleur H ot LE, Le figure (III-2) donne un exomple of Ts(t) subit des Perturbations cn fin dtaprés midi . Cos porturtations sont des aux Passage dun nuage pendant cotte période , > température de eurface (°K) température de surface {°%) wo! 290 20 Bio. 22 —t ones 6 eet Temps {heures} Fig( O-4) eae re eee ee eo 2 4 € 8 Temps (hevres) Fig (M-2) 4 ar Romargue : Mis & part les varetions diurne , Ts subit des variations annuelles Cos vardetions sont dies cesenticllomont aux variations de la distance terre-soloil et a le fréquence des nuages pendant 1thiver « Dans ce travail on ne tiendra pas compte des variations ennuclles , du fait que ces dérnitres sont trés lentes par rapport variations diurme . On supposera done que Ts(+) gt péndodique de période 24h . IlI-2/- MESURE DS LA TEMPERATURE Di SURFACE Ts TII-2-1/- Wotion de thernographio La thermograph: est l'étude de ln surface terrestre on fonction Ge la température qui y régne . Grace & des rediométres travaillant Ja bande ijfrarouge thermique , ombarqués sur des satellites ou des avions , on arrive & obtenir dos imgos léctriques de 1a tompérature do © dtun terrain , Cos. images électriques peuvent Stro trancformées on images optiques ( Le niveau du blanc correspondre aux tompépatures Glevées , le niveau du noir aux basses tompératures ) . 111-2-2/- Les différentes méthodes de la mesure de Ts dans un laboratoire . partir de modéles . a)- Mesure de la tompéreture Ts & Plusicurs modles pour lfestimation de la température de surface Ts . Cos mesures soxt souvent irés approximtives . Nous dtons comme exemble + ara (1971) . ~ Bhumralker (1975) « ~ Soer (1977) . ct bien deutros .... Kas b)z Mesure de Ts par un radiomtre placé A 2 ou 3 métro auedessus du sol , Co radiométre capte le rayonnement émis par la surface } partir duquel on deduit la température de surface 's du pixel considéré . Lo principe ost le méme que celui utilisé en +61éaétection . # o)= Mesure do Ts & partir d'une _sondo Seo ieeure do Ts 2 partir dtune sondo | La sonde mesure la tompéreture 4 différontes profondours éans le sol . La tempé ‘ature de surface Ts est obtenue eprés extrapolation de la courbe obtenu . Ps obtenue apres oxtrapo: on courbe des mesures prises & -rontos profondcurs , Ces mesures doivent Stxe prises similtanenent . | { X Lprogen deve) I1]-2-3/- Wesure de Ts on té1saétoction . En tclédctecticn la mesure de Ts se fait par dos radionstres ‘rveillant géncralement dans la bande infrarcuge thermique et onbarqués sur des satellites $ des avions ou des ballons . On distingue trois types de radiométros , ~ Les radiométres simples qui enregistront 1'information dans une dirce- ction fixe par rapport au bati. ~ bes radiométres & baleynge simple ( appelés scanrors ) . ~ Los radiomitres 3 doubl: balayage ou caméras thermiques . a)= Bonde spictrale utilicée , Les courbes a! mittances spéctrales du corps noir & différen- ~tes températures montront que pour celles qui sont habituellement rencon- ~trées au sol ( aux environs de 300°K ) » la moximum @'énergie rayonnée Se situe vers 10m ( ctost i dire dans l'infrarouge thermique ) . Pour cole los apparcils utilisés sont généraloment des appareils sensibles dans cette Bande . L'utilisation do cette Possede un autre avantage du fait que les divorsestsont ‘relativenent faibles dans cette bande , icraiére = Principe La terre ¢met un rayonnement éléctromnéticue eépendant de sa température @c surface , Licnérgic Gnise yer le pixel visé ost : Ww =C fate4 a mesure de cetto enébgic permet done dt cceder & la température de surface Ts . ltené sie requo par le captour cst 1a somme du rayonnenent mis et du reyonnement réflechi par co méme pixel . 1 €iete4t + (rE Re mirgie regue ost donc: o)= Hethoas le radiométre cclivre une grendour é1éctrique 8 fonction au Aenéngie regue par le aétectour . En promiére approximtion on Peut dire gue le flux recu est proportionnel au flux d'inérgie on provenance de la surface & analyser . I1 est done possible devrelier § &!1!in mgie radiative de la forme 6.94 , ® est appolée température radictive apparente ot que 1'on considare connuc le température de surface Ts . On trace ainsi la courbe S(7) qui prosente une courbe @'ételannage instrunentale . Na mesure de la température apparente Tr consiste a assiniler_ & un corps noir , la surface dont on veut connaitre 1a température . ln wilisant le grandeur $ mosurée et 1a courbe d*étalonnage , on on deduira simplenent Tr, Liapproximation de %r avec Ts introduit une errour relative que 1'on peut calouler en utilisont le fait que les énéngies theoriques ¢¢ mesurées sont égcles . ~ L'éncrpie theorique stéorit su, =é6 nd + (1 -£) Ro ~ Lt€nérgic mesurée stécrit : ii, = TP On aura done : Th aesad + (x —5 Ro 3m egprimant Tr en fonction de Ts on aura + L'erreur introduite sera alors + seeks G nse @ = Te-%r 7 Tf BB Ss -T2p-— S te. Bs ts - Tr a Role ist = out. L'orreur commise sur le t npérsture do suface Gepend ot do 1's Lténirgie regue par la surface sivté de cotte dernier. Le meilleurs mesures soront done obtenus 1a nuit du fait gue Re est m Perturbations de Llatmosphire st _dos masses_nuagouses - ba réflection n'est walhoureasement pas 1a seule & pertur dn mesure de 1a température de surface . Ltatmosphere ot le masses nuageuses absorbent une partie du rayonnomont et cn aiffusent une +1. in oe qui concerne Ltabsorption 1tatmosphére presente fonttros to gransitission représentées par le schema de 1a figure (I1t-3) - peorption sont due ans 1s 26ne qui nous interresse les bondes ¢ pcsentielloment % des transitions de rotatetion des moléoules d'con (vapour ) et do gaz carbonigue (2) 3p 9 43x 9 598M 19 po et Idyr- TOO) « Crest & dire que L'absorption de Ltatmosphere est assez pow ginante Diautre part le théorie montre gue la diffusion pour les particulos potites devent 1a loncueur d'onde est proportionnelle + aA* . ce phénoméne est done trés faible dans 1'infrarouge - Pour los gronaos partioules, , 14 encore 1'infrarouge est nettonent eI" pinitrant que le visible, ce qui présente un grand interet on pretiaue « Transmission a 2 4 6 % 20 49 60 409 100 S09 1000 wmerons, 9, Re abierption 3 & Absorption du spectre éléctromegnéhque por “atmosphere 36 cH-t/ + I= LMINEROTS THERMIQUE» TWet/— INTRODUCTION ude des données de t¢ 1 .Cette grandeur étant 1'inert: 1édétection permet dtacceder & ie thermique L une grandeur spécifique du s° (notéeP) + Jen que le sens physique de cette aérniére n'est pas tou jour cleir , elle presente en revanche une caractéristique propre cu miliou étudié + ce paranttre est indépendant de le couleur ot de la forne nous renscigne sur se nature + 5 de définition exacte de des objets » ™ Tl ntexiste actuclienent pe sis on pout dire qu'elle presonte Liaptitude any |Minertie thermique » scounuler une quantité de chaleur plus ov moins grande pour eo du flux d'énérgie qu'il regoit + sateriau & une variction donné Le gol regoit un flux d'énérgie au cours du cycle dium ce qui se treduit par une variation de 9% température dépendant de so anertie thermique P . OTS MERIGI Ps pour un corpa homogéne , 1inertie thermiane est a°f%) avec : Kk : Conductivité thermique du materian stéxprimant en volumique stexprimant en ea. primant on Wes.g™ °K" 1/2 IV=3/- Domino de variati Lo domaine de variation de P est important . jes sola ct nvterisux gramaloux on dos valeurs allont de 500 A 4 Les roches presentent des valeurs de l'inertie thermique plus importantes lant ds 2060 % 4c00 . IV-g/- fluence de P sur les variations do Ts(+) Les werdation d te reture do surface traduisant la geo au sol oux perturbtions xcteriours , sont é'autant plus importantes gue l'inertie thermique Le gigure (IV-I) donne exenples de de la tempi -tare de suface en fonction de RB. 2 3 3 p= Inerhe thermaue wie i sf TEMPERATURE DE suREAcE (%) § 8 8s eo 3 6 2 1s ° t (Beures) Variation de la température de surface eh fonction de l'nertie thermique CHAPITRE TL 33 a : L- PRESENTATION DES MODELES . Soik un element de purface , qui ent ke nége déchamges dénérgie aadialifp ot de chaloun . Ces échanges prowk reptesentés pan. be flue total wus Je pots Plt) = (A-a) RG +E (Tab - CTS +H LE Ce fbx gouviene fas vanialisns de Ya tempérdiie de unface puivant ba. Bor du locan energelique 53 kk 21x) = $6 an |xs0” Dans O'cbabbiosement de ce modéler ow Pew amene & faire Jee prrimations Autvamlés ; -des Plu ovate pont inefinc devomt Yes flux onlica , % en neouble que Yo, poyagalion de ba chabun dams Ye pobedunidirectonrelle ef fe jnopage vulreafement en profondean. ” xc” ~ fe sob ask pupposé Yomogeine . - des variations de ba, eomductivé Memigue’ ke” en fonction de te Cempéraline pont méghigies , du fait quiclleeront trés farbles pour fos vonislions de Kempéralinie mises on jour. ~ Gt) eb T() aout aupposes péniodiques ef de periode 24h . de népattiion de be temperaiinne T(x,E) dams Qe pol en profondeun” x" eG en temps "b’ cot négie compli tenn des Veypolienes dounées precederent yor SV Guakon de & pro yogalion de be chafeun pulvomte + k Tix.) = Cy 2tet) ” We” BE 40 Cite equokion obet au condilinns aus Qemelés puivamls a)- T(o,t) = Tele) (2) b)- —k aT (x, 6) = Ale) (3) dx Jxco ave: T(ae) : répelition de ta tempiraticne dams b pol ex pprafondeut "ae" ee en Cemps “E”. Hl) répaalition du flar otal var fe pol dams bo temps k + Comductivile themcque du sol Cus pe: Capouit calorifique volumique du pat ‘om noypdlle que D'ineatie Hhemique ° est donnée pon : P2 VK Ce Bl) eat comple pooli dams to, dination atmosphere sot. x est complé posif’ en profondeun « Dansachapitie peront

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