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Géologie Appliquée À L'exploitation
Géologie Appliquée À L'exploitation
A) Géologie
B) Les différentes disciplines de la géologie appliquées à l’exploitation des
phosphates.
B-1) Pétrologie.
a- Roches magmatiques
b- Roches métamorphiques
c- Roches sédimentaires.
B-2) sédimentologie
a- Sédimentation marine
1- Les apports terrigènes.
2- La productivité biologique.
3- La profondeur de sédimentation.
b- Sédimentation lagunaire.
c- Sédimentation continentale
B-3) stratigraphie
a) Définition
b) Principe de continuité
c) Principe de superposition.
B-4) paléontologie.
a) Définition :
b) Fossile.
1- Fossile de faciès.
2- Fossile stratégique
3- Fossile vivant.
B-5) Tectonique
a) Cassures.
1- Failles
) Définition
) Les différentes sortes de failles
2- Diaclase.
b) plis
1- Définition.
2- les différentes sortes de plis
c) dérangements
B-6) cartographie
a. Définition.
b. Carte typographique
c. Carte géologique.
d. Carte de sub-surface.
1 - carte structurale
2 - carte qualitative
Carte des isopaches
Carte des isoteneurs
Carte de recouvrement.
B-7) Géologie des phosphates
a. les principaux gisements des phosphates
b. les derniers bassins atlantiques
c. la série phosphatée du Maroc centrale.
d. Milieu de dépôts
e. Paléogéographe.
f. Paléontologie.
g. Bassin des ouled abdoun
1- Cadre géographique.
2- Cadre géologique.
) Découpage chronostratigraphique.
-1) Maâstrichien.
-2) Paléocène.
-3) y présien
-4) Lutétien
3- Découpage minier.
3.1- Recouvrement au toit du sillon B.
3.2- Sillon B.
3.3- Intercalaire B/A.
3.4- Sillon A.
3.5- Intercalaire A/C0
3.6- Couche 0
3.7- Intercalaire C0/C0’
3.8- Couche 0’
3.9- Dalle à module.
3.10- Couche 1
3.11- Intercalaire C1/C2
3.12- Couche 2
3.13- Intercalaire C2/C3 ;
3.14- Couche 3.
c. Domaines d’application de la géologie dans l’exploitation des
phosphates.
C-1 Foration.
a- Nature pétrologique des couches à forer.
b- Coupes lithologiques.
c- Puissances à forer.
d- Traitement des anomalies géologiques.
C-2 –Sautage.
a- Nature de pétrologique des couches à sauter
b- Coupe lithologique.
c- Traitement des anomalies géologiques
C-3 Décapage.
a- Identification de l’intercalaire à décaper.
b- Détermination de la nature pétrologique de niveau phosphaté à
défruiter.
c- Réalisation des bermes.
d- Nettoyage.
e- réalisation des saignées
C-4 Défruitage.
a- Identification du niveau phosphaté à défruiter
b- Détermination de la nature pétrologique du niveau phosphaté à
défruiter.
c- Détermination des qualités sources.
d- Détermination des qualités sources par niveaux.
II. CONFIGURATIONS GEOLOGIQUES
III. LES NIVEAUX REPERES
A. Recouvrement au toit de sillon B.
B. L’intercalaires B/A
C. L’intercalaires A/C0’
D. L’intercalaires C0/C0’
E. L’intercalaires C0’/C1.
F. La couche 1.
G. La couche 2.
H. L’intercalaires C2/C3.
I. La couche 3
J. Les marnes sénoniens.
IV. .IDENTIFICATION DE LA STRATIGRAPHIE DU PAREMENT DE LA
TRANCHEE EXPLOITEE.
A. Identification du niveau
B. Coupe lithostratigraphique du parement.
C. Visite d’une tranchée exploitée sur chantier.
Exemple réel.
GEOLOGIE.
A) Géologie :
Géo : terre Science de la vie de terre
Logie : Science
Science comprenant l’étude des parties de la terre directement accessibles à
l’observation, l’élaboration des hypothèses qui permettent de reconstituer leur histoire
et d’expliquer leur agencement. On parle aussi de géologie d’une région pour
désigner l’ensemble des caractéristiques géologiques de cette région.
B) Les différentes disciplines de la géologie appliquée à l’exploitation
des phosphates.
B-1) Pétrologie.
Sciences des roches, comprenant leur description, leur classification et
interprétation de leur genèse.
On distingue trois types de roches :
- roches magmatiques :
- roches métamorphiques
- roches sédimentaires.
a -Roches magmatiques :
Roches endogènes, résultant de la cristallisation d’un magma.
Magma : liquide à haute température (au moins 600 C°) qui donne des roches par
solidification.
1) Roches volcaniques.
Roche mise en place à l’état liquide ou pâteux (laves) en surface, à l’air libre ou
sous l’eau, à refroidissement rapide, surtout riche, en petits cristaux (microlithes) pris
dans un verre plus au moins abondant. (ex :Basaltes).
2) Roche plutonique.
Roche de profondeur, à structure grenue du fait d’un refroidissement lent (ex :
Granite).
b -Roches métamorphiques.
Roches endogène, issues de la transformation d’une roches préexistante à l’état
solide, du fait d’une élévation de température et/ou de pression, avec recristallisation
de nouveaux cristaux, dits néoformés, et acquisition de textures et structures
particuliers, sous l’influence des conditions physico-chimiques différentes de celle
ayant présidé à la formation de la roche originale.
c - Roche sédimentaire.
Roches exogènes, c’est à dire formées à la surface de la terre et qui représente
5% en volume de la Croûte terrestre (continentale et océanique). Elles sont très variées
car leurs genèses dépendent de nombreux facteurs.
o nature initiale des matériaux désagrégés et altérés.
o Types d’altération.
o Mode de transport.
o Zone de dépôt.
o Modalités de la diagenèse.
Elles constituent le plus souvent des dépôts stratifiés en lits superposés (strates).
On distingue essentiellement :
C’est le découpage qui est basé sur la qualité des niveaux phosphatés et
sur les intercalaires qui les séparent. Ce découpage a d’ailleurs précédé le
découpage chrono stratigraphique.
On distingue de l’eau en bas :
3-1 le recouvrement au toit sillon B.
Il est formé de :
- Calcaire phosphaté coprolithique à silex phosphaté, d’environ 70 cm de
puissance.
- Marne tendre, calcareuse ou siliceuse par place, d’environ 90 cm de
puissance.
3.4- le sillon A.
Il formé par un phosphate grossier à coprolithes dans sa partie inférieur et d’un
phosphate marneux à calcifié dans sa partie supérieure. Il est d’environ 70 cm de
puissance, et de 66 à 70 % BPL de qualité (variation latérale de faciès.)
3.5- Intercalaire A /co.
Il est formé de :
- Calcaire phosphaté à gros silex phosphaté, à la base, d’environ 80 cm de
puissance.
- Une alternance de marne tendre à compacte, siliceuse par place,
calcareuse au toit, et de un à plusieurs bancs de silex continus,
l’ensemble est d’environ 1,2 m de puissance.
3.6- La couche 0.
Elle est formé par un phosphate marneux calcifié, d’environ 80 cm de puissance, et de
qualité très faible (n’est pas exploitée à M.E.A).
3.7- Intercalaire CO/CO’.
Il est formé de :
Calcaire phosphaté marneux, d’environ 60 cm de puissance.
Marne tendre à plastique, renfermant des silex de type « ménilites, d’environ 80 de
puissance.
3.8- La couche O’
Elle est formée de phosphate marneux, renfermant des silex en néoformation vers le
toit, d’environ 40 cm de puissance, et de qualité très variable de 60 à 68 % BPL.
3.9- Dalle à modules.
Elle est formée par calcaire marneux, et de marne plastique à modules de silex,
d’environ 40 cm de puissance.
3.10- La couche 1
Elle est formé de :
Couche 1 supérieure : formée d’un phosphate meuble, limitée en haut et en bas par
deux rangés de rognons de silex, elle est d’environ 1m de puissance, et de qualité
variable de 65 à 76 % BPL . (Variation latérale de faciès).
Couche 1 médiane : formée par un phosphate marneux, calcareuse au milieu, et se
sépare de la couche 1 inférieure par des marnes plastiques, elle est d’environ 40 à 50 cm
de puissance, et de qualité faible, ne dépasse pas 65% BPL.
Couche 1 inférieure : Elle est formé par un phosphate grossier meuble, d’environ 0,50
à1, 20 m de puissance, et de qualité haute teneur normale entre 71,5 et 73% BPL.
3.11- Intercalaire C1/C2.
Il est formé par une dalle calcaire coprolothique, d’environ 1,2 à1,6 m de puissance.
3.12- la couche 2.
Elle est formé de :
Couche 2 A : (C2 supérieure formé par un phosphate meuble, marneux à consolidé dans
sa partie supérieure,