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BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL

OPTION MÉTIERS DU SON


Lycée Jacques Prévert (Boulogne-Billancourt)

RAPPORT D’ACTIVITÉ
VIDÉO PLUS FRANCE
Technicien Son
Service Location
Tuteurs : Jérôme Lanteri/Timothée Boyer
Du 01/09/2016 au 31/07/2018

NAVARRO ANTHONY

1
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................3

Chapitre I – Présentation de VIDEO PLUS FRANCE.........................................................................4


Partie 1 – Fiche identité de l’entreprise...........................................................................................4
Partie 2 – Activité de l’entreprise....................................................................................................4
Partie 3 – Organisation de l’entreprise.............................................................................................5

Chapitre II – Mes activités au sein de Vidéo PLUS.............................................................................6


Partie 1 – Procédure d’une location.................................................................................................6
Partie 2 – Le retour de matériel.......................................................................................................6
Partie 3 – La gestion du stock audio................................................................................................7
Partie 4 – Le test et la préparation des locations..............................................................................7
Partie 4.1 – Exemple du retour et test d’une Sound Devices 688...............................................7
Partie 5 – Missions sur lieux de tournage (paramétrages)...............................................................8

Chapitre III – Préparation d’une unité son pour un tournage...............................................................9

CONCLUSION..................................................................................................................................13

LEXIQUE...........................................................................................................................................14

ANNEXES.........................................................................................................................................15

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INTRODUCTION

Après un Baccalauréat Scientifique Option Maths obtenu avec mention bien, j’ai poursuivi
mes études avec une première année de préparation aux grandes écoles en Physique Technologique
et Sciences de l’Ingénieur. Après cette première année, je me suis rendu compte que cette poursuite
d’études ne me plaisait guère, c’est alors que j’ai commencé à chercher une nouvelle poursuite
d’étude dans un autre domaine, un domaine qui me passionnait. J’ai alors décidé de chercher à me
former dans les métiers du son.
Je suis entré en contact avec la mission locale de ma région qui m’a aidé à trouver des stages et des
formations dans cette vocation. Dans un premier temps, l’objectif était de rentrer dans une école du
spectacle vivant pour obtenir une formation de technicien/ingénieur du son. Pendant environ 2 ans,
j’ai donc réalisé plusieurs stages dans différentes salles de spectacles et j’ai été aussi bénévole
durant des festivals pour avoir de l’expérience dans le milieu du spectacle vivant et tenter d’intégrer
les écoles du spectacle vivant. Malheureusement, ces écoles m’ont refusé et j’étais personnellement
hésitant à ne faire qu’une formation pour les métiers du spectacle vivant.
C’est alors qu’en faisant d’autres recherches dans les métiers du son, j’ai trouvé des formations de
BTS des métiers de l’Audiovisuel Option Métiers du Son en alternance. Ce BTS était plus
intéressant car les débouchés étaient plus variées et multiples. En effet, ma volonté pour l’avenir
serait de travailler dans la fiction ou dans le jeu vidéo, ce diplôme serait un bon point de départ pour
déboucher sur mes attentes. C’est alors que j’ai contacté le GRETA de Boulogne-Billancourt (ainsi
que l’ESRA de RENNES mais sans succès car mis en liste d’attente) pour rentrer dans leur
formation en alternance car un financement personnel était impossible pour moi, surtout si loin de la
résidence familiale. Après une réponse positive venant du GRETA, j’ai obtenu une liste
d’entreprises que j’ai contacté et seulement CANAL+ et Video Plus m’ont acceptés en entretien.
Cependant, ces deux entreprises ne pouvaient m’employer cette année-là et il a fallu attendre une
année supplémentaire pour que Vidéo Plus, après les avoir recontactés, m’acceptent au sein de leur
entreprise pour démarrer l’alternance le 1er Septembre 2016 en tant que technicien son au service
location.
Dans un premier temps, je vais vous présenter l’entreprise Video Plus (son identité, ses
activités, son organisation de travail) puis les différentes missions que j’ai exercées en son sein et
enfin nous finirons avec la présentation d’une préparation d’une unité son complète pour un
tournage.

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Chapitre I – Présentation de VIDEO PLUS FRANCE
Partie 1 – Fiche identité de l’entreprise
Video Plus France est une S.A.S. (Société par Actions
Simplifiée) située au 12/16 Villa des Fleurs à Courbevoie
(anciennement situé au 21 Rue de Clichy à St Ouen) créée le 7
Novembre 1984.
C’est une PME (Petite Moyenne Entreprise) constituée
d’environ une quarantaine d’employés dont la présidente est Mme
Laëticia Dery et le directeur général M. David Meralli. Il arrive que
l’entreprise emploie des stagiaires et des contrats de
professionnalisation pour compléter ses effectifs.
N°SIREN : 320 876 774
N°SIRET : 32087677400045
CODE NAF (APE) : 4643Z - Commerce de gros (commerce interentreprises) d’appareils
électroménagers
Capital social : 2 112 750 €
Chiffre d’affaires datant de 2013 : 18 045 469 €

Partie 2 – Activité de l’entreprise


Vidéo Plus est une entreprise de vente et de location de matériels audiovisuel à des
particuliers et des professionnels. Elle se compose d’un service de location qui loue à des
professionnels du matériel de productions audiovisuel (caméras, enregistreurs audio, lumières,...)
tels que Metropole Televisions, Atlantic Media Productions ou bien encore MD Eccholine pour, par
exemple, des émissions de télé-réalité, documentaires ou des événements sportifs tels que Koh
Lanta, Pékin Express ou bien la coupe du monde de football. Mais elle se compose aussi d’un
service de vente avec une boutique et un service d’achat en ligne que ce soit pour du matériel neuf
ou du matériel de location qui serait vendu en occasion. Il arrive que pour certaines locations, s’il y
a un manque de matériel, Vidéo Plus, plutôt que d’acheter du nouveau matériel, préfère sous louer
le matériel chez des concurrents tels que PhotoCineRent, Tapages & Nocturnes ou bien encore
Eliote.

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Partie 3 – Organisation de l’entreprise
L’entreprise peut se décomposer en trois parties distinctes : le service location, le service
boutique, et le service commercial. Il existe d’autres services qui sont utiles en interne à l’entreprise
comme le service des achats, le site internet ou bien encore la comptabilité. Le service commercial
se charge de trouver les clients pour la vente ou la location de matériel, de faire un suivi direct avec
les clients lors de la préparation de leur matériel et de répondre à tout leurs besoin avec les
techniciens. Les services boutique et locations dépendent du service du planning qui gère et valide
les demande clients ainsi que des exigences du stock venant du service commercial qui peut décider
de vendre d’occasion du matériel ou d’agrandir le stock avec du nouveau matériel.

Organigramme du service location au sein de Vidéo Plus FRANCE

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Chapitre II – Mes activités au sein de Vidéo PLUS

Partie 1 – Procédure d’une location


Une fois les éléments nécessaires débattus avec le client, le planning s’occupe de déposer le dossier
du client dans le système informatique LocaSyst qui permet de faire un planning des dossiers qui
partent, reviennent et du matériel disponible ou non en fonction des dates. Car en plus de ces
dossiers posés par le service commercial, le planning reçoit des demandes via mails ou téléphones
d’autres clients et s’occupent aussi des devis/facturations des dossiers.

Une fois le dossier validé et mis informatiquement dans le planning des locations de LocaSyst, le
service location se charge alors de préparer le dossier avec le matériel présent en stock. S’il y a un
manque de matériel, soit il sera nécessaire de passer un achat via le service d’achat de l’entreprise
soit de récupérer le matériel dans le stock boutique. Dans les deux cas, il faudra par la suite que le
chef du service location (qui est aussi le responsable du stock location) intègre les produits. Ou
bien, il est possible que le manque vienne d’un retour matériel en retard, dans ce cas-là, le planning
doit très vite contacter le client en retard pour ramener le matériel. Dans ce cas-là, il faut attendre
que les responsables du retour matériel vérifient s’il n’y a pas de casse apparente sur le matériel. Et
par la suite, soit remette directement le produit en stock ou le mettent en zone de test pour des tests
plus approfondis (objectifs, caméras, audio…). Dès que tout le matériel est testé et rassemblé, soit il
sera emballé pour un départ en attendant que le client vienne le chercher au couloir des départs, soit
les personnes qui vont exploiter le matériel, viennent le vérifier avant de partir avec (souvent
nécessaire pour les longues productions à l’étranger). Quand c’est le cas, les personnes responsables
de la préparation des dossiers sont à l’écoute de ces personnes pour toute modification dans le
dossier pour des rajouts (oubli ou spare) pour enlever du matériel. Il est aussi possible que pour tout
ce qui est consommable, les clients aient besoin de passer par la boutique pour acheter des piles, du
gaffer ou du butyle.

Partie 2 – Le retour de matériel


Une fois le matériel de retour au sein de Vidéo Plus, il doit passer par la zone de retour matériel.
Ici, il faut s’assurer que le matériel retourné correspond bien au dossier au départ. Pour cela, il faut
regarder si les numéros internes des produits correspondent à ceux partis et s’il ne manque rien dans
la liste. De plus, il faut vérifier s’il n’y a aucune casse matérielle visible dès le retour. Pour plus de
facilité, l’équipe utilise des douchettes connectées à LocaSyst pour scanner les codes barres des
produits et les rentrer du stock plus facilement, plutôt que de le faire manuellement sur l’ordinateur.
Une fois le dossier complètement retourné, il faut clôturer le dossier en le marquant comme étant
retourné au complet sur LocaSyst. S’il y avait des manquants ou des défectueux, des photos doivent
être prises et inclues dans le mail qui sera envoyé au planning avec une liste. Pour qu’ils puissent
voir avec le client pour ramener le matériel manquant ou dans le pire des cas, le facturer (y compris
pour les défectueux). Une fois tout ceci fait, le matériel est soit directement rangé en stock, soit il
est laissé en salle de test vidéo ou audio pour des tests approfondis.

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Partie 3 – La gestion du stock audio
Le stock du matériel de location est scindé en deux parties : Le stock du matériel audio et le
reste. Le stock audio est donc exclusivement géré par les techniciens audio tandis que le reste du
stock est géré par les préparateurs et les techniciens vidéo. Même si cependant, les préparateurs
doivent être tenus au courant de comment est géré le stock audio s’ils ont besoin de matériel lorsque
les techniciens audio ne sont pas là. La gestion du stock pour les techniciens audio se résume donc à
ordonner et ranger le matériel dans des racks, étiquetés et numérotés et rentrer informatiquement
dans LocaSyst les références et emplacement associé pour savoir en fonction de la référence où
trouver le produit. Cela consiste aussi à tenir à jour les stocks des produits, s’il y a un manque de
produits qui se fait ressentir, il faut en informer les responsables des achats pour discuter avec eux
de la référence produit à commander et en combien d’exemplaires. Cela faut à la fois pour les
consommables tels que les câbles mais aussi les produits comme les micros, perches, mixettes...

Partie 4 – Le test et la préparation des locations


Une fois le matériel retourné, il est ramené en salle audio pour des tests plus approfondis. Selon
le type de matériel, les tests sont différents et plus ou moins rapides. Pour un micro, le test sera de
simplement vérifier que l’ensemble n’est pas abîmé (grille, capsule, prise XLR) et de vérifier si le
son délivré est correct. Pour un système HF, ce sera de vérifier si le signal est bien délivré de
l’émetteur vers le récepteur et pour une mixette de tester l’ensemble des entrées et des menus. Une
fois le produit testé et validé, il peut rejoindre son emplacement dans le stock.

Partie 4.1 – Exemple du retour et test d’une Sound Devices 688


Une tâche classique exercée au sein de l’entreprise, peut être par exemple, le retour matériel
d’une mixette Sound Devices SDE 688. Pour s’assurer le bon fonctionnement de la mixette, dans un
premier temps, il faut réaliser une deuxième vérification de casse matérielle : écran, prises XLR,
prises TA3, faders, visserie...S’il y a détection d’un problème, selon la gravité du problème, soit
c’est réparable en interne, soit le problème est irréparable par nos soins et la mixette est alors
bloquée dans LocaSyst pour ne pas prévoir de la renvoyer en location et est ensuite expédiée chez le
fournisseur pour être réparée en S.A.V. (Service Après Vente).
Une fois ce test matériel réalisé, je peux passer au test plus en profondeur de la mixette. Je
l’alimente donc soit avec des piles soit avec un adaptateur de batterie Hawkwood via une prise
hirose (câble dédié à l’alimentation en règle générale). Je vais pouvoir allumer la mixette et vérifier
dans les différents menus si les réglages correspondent bien aux utilisations fréquentes des clients.
Que cela concerne le timecode, les formats d’enregistrements sur carte SD ou Compact Flash et les
possibles modifications apportées par le précédent client. Pour cela je commence déjà par faire une
remise à zéro via le mode usine de la machine (qui correspond à sa sortie de fabrication) puis je
remet les paramètres courants (enregistrés dans des préréglages de la machine ou que gardés sur une
carte Compact Flash pour gagner du temps) et je m’assure aussi que la machine soit à jour en
vérifiant sur le site du constructeur.
Après ça, il est temps de passer au test des entrées et des sorties de la mixette. Pour gagner
du temps dans la vérification, je teste les six entrées XLR avec un micro utilisant une alimentation
fantôme +48V, comme cela je peux m’assurer à la fois que la prise XLR fonctionne ainsi que
l’alimentation qui lui est assignée. Ensuite, je teste les entrées TA3 qui sont des entrées lignes avec
des récepteurs MCR42 qui peuvent envoyer un signal à 1000Hz à +0dB avec une sortie de niveau

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LINE. Je m’assure alors, en branchant le câble à chaque entrée TA3, que le signal est bien
réceptionné par la mixette au bon niveau.
Et enfin, pour les deux sorties XLR3, j’utilise un système HF composé d’un émetteur
MTP40 branché en sortie de la mixette sur un des deux XLR et j’écoute ce que réceptionne le
récepteur MPR30 en envoyant cette fois le 1000Hz directement de la mixette. Je fais ça sur les deux
sorties XLR3. Si tout est correct, je peux ranger la mixette dans son emplacement dans le stock.

Illustration 1: Mixette Sound Devices 688

Partie 5 – Missions sur lieux de tournage (paramétrages)


L’essentiel du travail à Vidéo Plus se base dans les locaux de l’entreprise. Cependant, il arrive
que, quelques fois, il y ait besoin que les techniciens se déplacent sur le terrain. Il peut arriver
qu’une fois le matériel sur le lieu du tournage, l’équipe de tournage ait des soucis qu’ils ne peuvent
pas résoudre. Par exemple, lors d’un tournage dans un salon, les talkies walkies ne fonctionnaient
plus entre eux car les fréquences ne correspondaient plus. J’ai dû aller sur le terrain avec
l’ordinateur portable et le logiciel permettant d’attribuer les fréquences pour tous les reparamétrer.
Ou bien, il peut arriver qu’il manque un accessoire à du matériel comme une extension de mixette
où les techniciens du tournage ont besoin d’aide pour l’installer. Il est même possible, mais cela
arrive rarement, que les techniciens de Vidéo Plus fasse l’installation complète du matériel sur le
lieu d’exploitation, si cela est demandé par le client.

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Chapitre III – Préparation d’une unité son pour un
tournage

Durant cette prestation, il a fallu préparer un kit complet de prise de son pour un tournage.
Mais en plus de ça, il fallait prévoir un envoi de la sortie mix de la mixette vers une caméra ainsi
que des systèmes d’écoute du programme pour plusieurs personnes.
Il consiste en une mixette dans sa sacoche avec un harnais, d’un casque HD25, d’émetteurs
récepteurs HF (ici des MCR42 avec des MTP40S) avec des micros cravates, des câbles XLR3, une
perche avec un micro canon MKH60, un système d’écoute avec des Sennheiser EW 300 IEM G3 et
une liaison caméra (réalisée ici avec un émetteur MTP40 LITE et un récepteur MPR30), d’un
adaptateur Hawkwood pour batterie, de batteries et de leur chargeur.

Illustration 2: Ensemble du matériel de l'unité

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Dans un premier temps, il faut rassembler tous les
éléments du dossier. Le plus simple est de commencer par tout ce
qui n’a pas besoin de tests très demandeur en temps. Je récupère
donc, la perche en s’assurant qu’elle n’est pas fissurée, je
récupère la Rycote avec ses accessoires (Windjammer, Jersey
grand vent et suspension) ainsi que les câbles XLR3 de 3m et 5m
en général. Puis, je m’occupe de récupérer des batteries pleines
ainsi que le chargeur et son alimentation.

Illustration 3: Perche équipée


d'une Rycote

Une fois tout ceci réuni, je peux récupérer la mixette avec sa sacoche (ici une SDE-688 de
Sound Devices), les émetteurs/récepteurs HF avec leurs câbles (ici, des Wisycom MCR42 avec des
MTP40S), les micro cravates (ici des capsules Sanken en Lemo 3) et le micro perche (ici, un
MKH60). Je peux commencer à câbler les récepteurs à la mixette ainsi que le boîtier Hawkwood
qui va alimenter à la fois la mixette et les récepteurs.

Je peux commencer à tester les sorties de la mixette avec


dans un premier temps, la liaison caméra avec le MPR30 et le
MTP40S. J’utilise un câble Lemo 3 / XLR3 Femelle, câblé en
sortie mix L ou R de la mixette, atténué de -30dB. En effet, en
sortie de mixette, le signal possède un niveau LINE et je préfère
atténuer ce signal via le câble pour retomber à un niveau MIC et
éviter les saturations. Il ne manque plus qu’à mettre le MPR30
sur la caméra et à le câbler à l’aide d’un câble TA3/XLR3 mâle.
Pour tester la liaison, il ne reste plus qu’à envoyer un 1000 Hz de
la 688 et à écouter sur la caméra et évidemment, de régler le
volume du 1000Hz réceptionné.

Illustration 4: Récepteur
MPR30 et émetteur MTP40
Lite

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Quant au système d’écoute du programme, il suffit d’utiliser la même méthode en câblant à
la sortie mix restante vers l’émetteur avec un câble atténué en Jack3.5mm/XLR3 femelle. Je règle
les différents récepteurs sur la même fréquence pour réceptionner la sortie du mix. Tout en prenant
garde à ne pas utiliser des fréquences identiques ou trop proches des émetteurs MTP40S.

Illustration 5: Système d'écoute programme avec des kits G3 Sennheiser

Une fois l’ensemble câblé, je teste le matériel comme si j’étais sur le lieu de tournage. Je
réinitialise les paramètres de la mixette au cas où les précédents clients auraient laissés des
préréglages dont on ne voudrait pas. Pour ensuite, mettre les réglages par défaut que la majeure
partie des clients utilisent : 25 images/s, timecode en 24h run, formatage des cartes SD/CF (si
demandées dans le dossier), etc. Réglages que nous avons enregistrés sous un préréglage dans une
carte ainsi que dans chaque mixette.

Illustration 6: Vumètre de la Sound Devices 688

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Dès que l’ensemble est alimenté, on câble un raccord XLR3 sur une piste sur laquelle
j’active l’alimentation fantôme qui servira pour la perche. J’en profite donc pour voir si le MKH60
module dans la mixette et s’il n’y a pas de faux contact. Ensuite, j’allume les émetteurs et
récepteurs. Je règle une fréquence sur chaque entrée du récepteurs que j’ai décidé au préalable en
vérifiant sur le site ScanZone les plages de fréquences libres en fonction de la ville où les clients
vont tourner. Puis il ne suffira plus qu’à régler les récepteurs MTP40S avec les récepteurs à l’aide
du paramétrages infrarouges. Il faut s’assurer que chaque entrée à un niveau correspondant au
niveau MIC que ce soit dans le récepteur ou dans la mixette et il faut tester enfin si les capsules
fonctionnent bien avec les MTP40S et s’il y a une fois de plus, aucun faux contact et que tout
module à un bon niveau.

Illustration 7: Unité complète dans sa sacoche

Une fois que tout le matériel est testé et fonctionnel, il ne manque plus qu’à scanner les
codes barres de chaque produits, faire des rajouts dans le dossier si nécessaire et à conditionner
l’ensemble du matériel dans un pelycase. Pour enfin, le donner aux préparateurs qui vont l’inclure
dans leur dossier prêt au départ.

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CONCLUSION
Au cours de ces deux années au sein de Vidéo Plus et du lycée Jacques Prévert, j’ai pu
parfaire mes compétences dans les métiers du son dans le milieu audiovisuel. Que ce soit par le
contact en entreprise avec des productions audiovisuelles ou bien par les différentes activités
réalisées au sein du lycée Jacques Prévert. Au sein de Vidéo Plus, j’ai pu apprendre la préparation
de kits, tester un large éventail de matériel audiovisuel utilisé par des productions professionnelles.
Ce fut pour moi, une première expérience dans le milieu professionnel qui au départ se présentait
comme une bonne expérience mais qui au fil des mois passés, commençait à devenir très
éprouvante et répétitive. L’administration était très dispersée dans ses directives ce qui avait pour
conséquences de nous rajouter aux collègues et à moi, du travail supplémentaire inutile à cause de
suppositions qu’ils avaient sur notre qualité de travail. Il n’empêche que la qualité de travail que je
fournissais était exemplaire selon mes collègues, qui étaient bien tristes de ne m’avoir qu’une
semaine sur deux en alternance. Mais la répétitivité des tâches et le manque de créativité me faisait
passer des journées assez longues et très dures à supporter par moment, heureusement l’alternance
me permettait d’avoir un changement d’ambiance et de rythme permanent. A côté de ça, les
collègues et le travail d’équipe permettaient de tenir la cadence, entraînés par certains collègues,
cela donnait envie d’avancer et une bonne ambiance en ressortait (en dehors des directives de
l’administration hasardeuses). Mes deux tuteurs m’ont permis de perfectionner mes connaissances
techniques du milieu des métiers du son grâce à leur expérience mais la pratique sur le terrain
manquait toujours. Je ne pouvais que tester le matériel sans pouvoir l’expérimenter sur un véritable
projet, ce qui ne m’a pas mis à l’aise pour la période de l’épreuve professionnel de synthèse au
lycée mais me rendait confiant sur la qualité du matériel et la manière de l’utiliser.
Grâce à cette expérience professionnelle, je sais que j’ai maintenant besoin d’avoir un
métier dans les métiers du son qui possède une part de créativité et qui n’est pas trop répétitif (la
répétitivité peut parfois avoir du bon pour être à l’aise dans son métier). Mais j’ai aussi besoin
d’être dans un milieu où je me sente concerné comme la fiction ou les jeux vidéo. Au sein de Vidéo
Plus quand toutes les productions pour lesquelles j’ai préparé du matériel ne concernait que la
télévision, il était assez rare que je sois intéressé par les productions mais je m’intéressais plutôt au
bon fonctionnement de leur équipement et était à l’écoute de ce qu’ils voulaient réaliser.
J’ai aussi compris que posséder un bon réseau permettait d’avoir de meilleurs résultats de
carrière. Bon nombre de mes collègues que j’ai vu passé dans l’entreprise, ont démissionné pour
travailler dans des productions qui étaient clientes de Vidéo Plus en discutant avec les techniciens
qui venaient tester le matériel.

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LEXIQUE

• 24h RUN : Équivalent du mode Free Run pour le timecode sauf que le timecode est
conservé lorsque la mixette est éteinte tandis qu’en Free Run, le timecode repart à zéro.
• DOUCHETTE : Appareil portatif connecté à LocaSyst qui permet de scanner les produits
qui sortent/rentrent de location. Mais aussi pour obtenir des informations sur les produits en
stock.
• LOCASYST : Logiciel utilisé au sein de Vidéo Plus pour gérer le stock des produits et le
planning des locations. Pour déterminer quand part et revient le matériel.
• MIXETTE : Nom employé pour désigner les enregistreurs portatifs multi pistes tels que la
Sound Devices 688.
• NIVEAU LINE : Niveau de signal audio utilisé pour connecter des appareils utilisant
l’audio entre eux.
• NIVEAU MIC : Niveau de signal audio lorsque l’on branche un capteur de son tel qu’un
microphone.
• PMSE : Program Making and Special Events. Correspond aux équipements utilisés pour
réaliser des programmes ou du spectacle vivant utilisant entre autre le système HF.
• SCANZONE : Site internet qui répertorie en France et selon la ville, les plages de
fréquences utilisées et libres pour les PMSE.
• SPARE : Matériel fourni en supplément du matériel du base au cas où le principal ait un
défaut ou soit hors service. Par exemple, un système HF est fourni avec deux cables pour
fonctionner. En spare, ces deux câbles seront fournis en double.
• SYSTÈME HF : Système Haute Fréquence de communication entre un émetteur et un
récepteur, non filaire.
• TA3 : Aussi appelé Mini XLR correspond à une connectique trois points tel que le XLR3.
• TIMECODE : Système d’horloge interne aux appareils réglables, utilisé pour synchroniser
tous les appareils entre eux.
• XLR3 : Connecteur en 3 points : un point chaud, un point froid et la masse. Le chaud et le
froid font se déplacer le même signal mais le froid est inversé. Ce qui permet de supprimer
les parasites et d’amplifier le signal en sortie.

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ANNEXES

ANNEXES.........................................................................................................................................15
DOCUMENT 1 : Présentation et caractéristiques de l’enregistreur Sound Devices 668..............16
DOCUMENT 2 : Présentation et caractéristiques des récepteurs Wisycom MCR42...................18
DOCUMENT 3 : Présentation et caractéristiques des émetteurs Wisycom MTP40S...................20
DOCUMENT 4 : Présentation et caractéristiques des récepteurs Wisycom MPR30....................22
DOCUMENT 5 : Présentation et caractéristiques du micro Sennheiser MKH60.........................24
DOCUMENT 6 : Présentation et caractéristiques des HFs Sennheiser G3...................................25
DOCUMENT 7 : Fiche appréciation tuteur en entreprise.............................................................26
DOCUMENT 8 : Contrat de professionnalisation.........................................................................28

15
DOCUMENT 1 : Présentation et caractéristiques de
l’enregistreur Sound Devices 668

16
17
DOCUMENT 2 : Présentation et caractéristiques des
récepteurs Wisycom MCR42

18
19
DOCUMENT 3 : Présentation et caractéristiques des émetteurs
Wisycom MTP40S

20
21
DOCUMENT 4 : Présentation et caractéristiques des
récepteurs Wisycom MPR30

22
23
DOCUMENT 5 : Présentation et caractéristiques du micro
Sennheiser MKH60

24
DOCUMENT 6 : Présentation et caractéristiques des HFs
Sennheiser G3

25
DOCUMENT 7 : Fiche appréciation tuteur en entreprise

26
27
DOCUMENT 8 : Contrat de professionnalisation

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