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Cours Les Aeronefs
Cours Les Aeronefs
Tous les appareils capables de s’élever ou décolle de sol et de circuler dans l'espace aérien sont des aéronefs.
On distingue : les aérostats dont la sustentation est principalement assurée par la poussée d'Archimède, les
aérodynes dont la sustentation résulte des forces aérodynamiques et enfin les aérospatiaux qui relèvent
surtout de la balistique.
1- LES PLUS LEGERS QUE L’AIR (aérostats)
1 - Les ballons
Ils sont formés d’une enveloppe en tissu contenant le gaz et de suspentes assurant la liaison avec
la nacelle (généralement en osier).
On distingue :
les ballons à gaz (gaz plus léger que l’air : hydrogène ou hélium)
les ballons à air chaud (Montgolfières)
Les ballons ne peuvent se mouvoir que verticalement; leur déplacement par rapport au sol est dû au vent.
Ballons à air chaud Dirigeables à structure rigide propulsés Ballons A gaz (hélium)
ballon sonde météorologique
AUTOGIRE : La voilure est remplacée par une hélice de grand diamètre (rotor) d’axe vertical, légèrement
incliné vers l’arrière, entraîné en rotation par le déplacement de l’appareil. Ce déplacement est obtenu par un
système propulsif (moteur et hélice) comme pour un avion.
HELICOPTERE: Le rotor est entraîné mécaniquement par le moteur et assure la sustentation et la
propulsion. Un rotor de queue (d’axe horizontal) entraîné, lui aussi, par le moteur, équilibre le couple
résistant du rotor principal et permet le contrôle de l’appareil autour de l’axe de lacet.
Ce rotor anti-couple n’existe pas sur les hélicoptères birotors en tandem contrarotatifs.
Hybride
Convertible
Les hélicoptères
Pour les hélicoptères, la structure est sensiblement différente du fait du principe permettant d’obtenir la
portance. Observons l’exemple d’une Gazelle.
La portance des hélicoptères est assurée par le rotor principal dont les pâles jouent le rôle des ailes d’un
avion. Le mouvement de rotation de celui-ci entraîne l’hélicoptère en sens inverse. Le rotor de queue permet
de compenser ce mouvement parasite. Sans lui l’hélicoptère ne serait pas pilotable ! Sur certains
hélicoptères, il est remplacé par un système d’éjection latérale des gaz en provenance de la turbine. Ce
système se situe en bout de queue.
Monoplan
Si un avion possède une paire d’ailes disposées de part et d'autre du fuselage c'est un monoplan.
S’il dispose de deux paires d'ailes, il est appelé biplan.
Où
b représente envergure.
et
S : la surface alaire (y compris la partie traversant le fuselage).
Les avions de transport et les planeurs présentent un allongement important pour assurer une forte
sustentation alors que les avions de chasse ou les avions de voltige ont un faible allongement pour permettre
une bonne maniabilité.
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L'ensemble des éléments précédemment cités constituant la cellule de l'avion. Par contre, les équipements
de bord et le groupe motopropulseur, ne fond pas partie de la cellule de l'avion.
Le fuselage en coque de bateau et en 8 elle peut être adaptée à des usages très spécifiques.
Le fuselage est un caisson dont la rigidité est assurée par des couples et des raidisseurs, de même que pour
l'aile, son revêtement peut être du bois, du métal, du composite ou de la toile.
Traverse
Longeron
Le fuselage monocoque est formé, comme son nom l’indique, d’une seule coquille. C’est le revêtement,
appliqué sur une série de cadres servant à donner la forme, qui absorbe tous les efforts. Le revêtement
participe alors de façon très importante à la rigidité de l'ensemble et doit supporter une part conséquente des
contraintes exercées sur le fuselage. On le qualifie alors de travaillant. Pour avoir une résistance et une
rigidité suffisantes, il faut utiliser des tôles épaisses qui sont lourdes. On rencontre les fuselages monocoques
sur de petits avions seulement. Pour alléger cette structure, on se sert parfois de feuilles d'aluminium
sandwich. Ce type de structure est représenté sur la photo ci-dessous.
3. Le fuselage semi-monocoque
Pour ce type de fuselage la solution consiste à appuyer des longerons sur les cadres. Ceux-ci assurent alors
la rigidité de la structure à la place du revêtement qui n'est plus travaillant et peut donc être plus léger.
Toutefois les longerons alourdissent la structure. Pour gagner du poids, on minimise le nombre de longerons
et on les assiste dans leur rôle par des lisses, encore appelées raidisseurs. Ce sont des barres transversales
qui relient les cadres également mais elles sont plus petites que les longerons. Le fuselage semimonocoque
est très courant.
Il est également fréquent que le fuselage d’un avion soit construit en plusieurs tronçons dont la structure est
différente. Cela permet d’optimiser le poids de l’appareil en choisissant la structure en fonction des
contraintes appliquées sur telle ou telle partie de fuselage.
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Structure d'une aile
La voilure est un élément très important sur un aéronef. (ou simplement l'aile) est la partie d'un
avion assurant la transformation de la vitesse de l'avion en force de portance qui permet le vol. L'empennage
la complète au point de vue de la stabilité.
Chaque demi-voilure est constituée d'un (ou de plusieurs) longerons attachés au fuselage au niveau
de l'emplanture. Les nervures supportent les revêtements supérieur (extrados) et inférieur (intrados) et
transmettent les charges aérodynamiques aux longerons. La voilure peut également être le support de
différents systèmes de navigation comme les feux de position (aux extrémités), les phares d'atterrissage, ou
de pilotage (détecteur de décrochage).
On trouve aussi deux longeron(s). Ils sont en quelques sortes la colonne vertébrale de l’aile. Les nervures
seront assimilées aux côtes, si on compare l’aile au squelette humain. Les longerons peuvent être monobloc
ou en deux morceaux selon l’envergure de l’avion.
Le revêtement d’une aile peut être en trois matières :
1. Tôle d’aluminium (récent) 2. Le lin (ancien) 3. Le coton (ancien)
Il sera recouvert d’une résine imperméabilisante. Dans le cas d’un revêtement en Aluminium, seule la
couche de peinture est nécessaire.
L’espace libre laissé entre les nervures est souvent utilisé pour loger les réservoirs de carburant. Cela
permet, en même temps, d’utiliser un espace libre de diminuer l’effort de flexion à l’emplanture de l’aile. Il
faut savoir aussi qu’une aile forme un angle (le dièdre) qui permet une auto-stabilisation de l’avion en vol à
plat.
6. Becs (Slats)
7. Volets interieurs (Three slotted inner flaps)
8. Volets extérieurs (Three slotted outer flaps)
9. Spoilers
10. Aérofreins (Spoilers-Air brakes)
1.2.3 L ES DIFFERENTS EMPENNAGES
6) Les empennages Ils sont constitués par un ensemble de plans horizontaux et verticaux comportant des
parties fixes et des parties mobiles. En général, ils se situent dans la partie arrière de l’avion… pour les
formules les plus classiques.
Sur certains avions, l'empennage horizontal est constitué par une seule surface entière mobile. Il s'agit dans
ce cas d'un empennage monobloc.
L'empennage vertical comprend :
Une surface fixe nommée dérive, destinée à assurer la stabilité de route de l'avion.
Une gouverne de direction (articulée sur la dérive) permettant au pilote de manœuvrer l'avion en
direction grâce aux palonniers.
Comme pour les autres parties de l'aéronef, il existe différentes géométries possibles qui sont similaires à
celles des ailes. L'implantation de l'empennage est également différente selon les avions. Voici les
principaux types d'empennages:
Classique en T en V
a) Gouvernes et stabilisateurs
Les gouvernes et stabilisateurs sont des mécanismes actionnés par les commandes de vol. Celles-ci sont
donc des dispositifs qui permettent de provoquer des évolutions de l’avion autour des axes fictifs de
référence passant par son centre de gravité.
Axes de référence
TANGAGE (Pitch) Gouverne de profondeur
ROULIS (Roll) Gouverne de gauchissement
LACET (Yaw) Gouverne de direction
- Les commandes de vol secondaires qui modifient la configuration aérodynamique de l’avion (volets
hypersustentateurs, spoilers, aérofreins)
PRIMAIRES
SECONDAIRES
- manche profondeur ;
- volant/manche gauchissement ;
- palonnier direction.
La commande de roulis
On parle aussi de commande de gauchissement. Elle permet de régler l’angle d’inclinaison latéral.
Les ailerons sont montés sur le bord de fuite de l’aile. On peut distinguer l’aileron extérieur qui est utilisé à basse
vitesse (situé en extrémité d’aile), et celui intérieur (en milieu d’aile) utilisé pour les vols à haute vitesse pour
diminuer le moment de torsion de l’aile.
Principe :
La gouverne de profondeur est articulée à l’arrière de l’empennage horizontal qui peut être fixe ou à calage variable.
Les gouvernes sont montées sur le bord de fuite du plan fixe horizontal de l’empennage arrière.
L’incidence de la gouverne modifie la portance du plan, et par conséquence le point d’application et l’intensité de la
force aérodynamique.
La profondeur peut être composé de deux ou quatre éléments totalement indépendants mais aux fonctionnements
rigoureusement identiques (conception fail safe).
AV AR
Principe :
Le plan fixe horizontal est toujours dégagé des influences du Gouvernes sillage
de l’aile et du souffle de l’hélice ( ou le réacteur).
Fonctionnement
Une action vers l’avant (à piquer) sur le manche provoque un
braquage vers le bas (positif) du gouvernail de profondeur duquel
résulte une réduction de la déportance de l’empennage. De ce fait l’avion bascule autour de son centre de
gravité : Le nez s’abaisse et l’arrière se lève.
Trajectoire initiale
Trajectoire résultante
La commande de lacet
Le gouvernail est monté sur le bord de fuite du ou des plans fixes verticaux de l’empennage arrière.
Principe :
Les palonniers ont un fonctionnement antagoniste et commandent simultanément la gouverne et la roulette de nez,
cette commande est utilisée pour diriger l’appareil au sol.
Si le pilote enfonce la pédale à droite, la gouverne se braque du côté où est enfoncée la pédale ( à droite).
Création d'un moment de lacet vers la droite (l'avion pivote autour de son centre de gravité G vers la droite).
Une action sur le palonnier gauche (enfoncé) produit un braquage du gouvernail de direction du même coté. Il
en résulte une réaction aérodynamique latérale F sur l’ensemble empennage et gouverne. Cette force F amorce
la rotation R de l’avion autour de l’axe de lacet.
Ce mouvement se combine à la trajectoire initiale et infléchit celle-ci vers la gauche.
Rotation
F
Trajectoire initiale
Trajectoire résultante
b) Nacelles
c) Réservoirs
Le stockage du carburant se fait dans des réservoirs se situant dans la voilure et dans le fuselage.