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Léquilibre Général
Léquilibre Général
L’ÉQUILIBRE GÉNÉRAL
Cours de Microéconomie 2 (Module : M9)
Professeur : M. LEGSSYER
Nous avons vu, jusqu’à présent comment la théorie microéconomique aborde les problèmes relatifs aux
différents équilibres partiels. L’objectif de la théorie de l’équilibre microéconomique général consiste à
expliciter encore mieux les phénomènes du marché dont les plus remarquables se rapportent aux prix.
Ces derniers se présentent comme la seule information commune à tous les agents économiques dans
la mesure où ils permettent une coordination des offres et des demandes individuelles de telle sorte
qu’il n’y ait ni gaspillage, ni pénurie des ressources. On comprend donc que l’analyse rigoureuse de
cette coordination des offres et des demandes ait suscité l’intérêt des économistes depuis l’émergence
de la science économique.
La recherche d’une allocation optimale des ressources dans une économie décentralisée s’appuie sur
des concepts théoriques apparus à la fin du XXème siècle. La théorie de l’équilibre économique général
est apparue avec Léon Walras (1874). L’auteur explique alors à la fois la formation des prix ainsi que
les comportements des agents économiques sur le marché. Dans son acception moderne, un équilibre
Walrassien se définit simultanément par un vecteur des biens produits et un vecteur des prix de telle
sorte, que tous les agents économiques maximisent leur fonction objectif sous la contrainte budgétaire
ou technologique.
L’équilibre économique général a pour objet d’analyser simultanément l’ensemble des équilibres partiels
et de vérifier la cohérence quand on considère l’ensemble des optimisations individuelles. En partant
donc de l’étude des comportements des agents économique individuels, on aboutit donc à une analyse
globale au niveau des fins. L’étude de l’interdépendance générale qui règne entre les différents
phénomènes économiques permet de déterminer les conditions de réalisation de l’équilibre général.
Autrement dit, il est nécessaire de voir dans une économie décentralisée comment les décisions
individuelles aboutissent à une situation d’équilibre général.
De façon plus précise, si on définit une économie par m consommateurs, n producteurs et les
ressources totales, alors un état (situation) de l’économie est une spécification de l’action de chaque
agent. En outre, cet état est réalisable si l’action de chaque agent est possible pour lui, et si les (n+m)
actions des producteurs et des consommateurs sont compatibles avec les ressources totales.
Bref, on oppose actuellement à l’approche traditionnelle de Walras (approche positive) une approche
normative (approche axiomatique de Gérard Debreu). Ce dernier a essayé de définir dans un premier
temps les conditions suffisantes de l’équilibre avant de rechercher les hypothèses les moins restrictives
permettant à la fois son existence et son unicité.
Supposons qu’il y a n biens dans une économie, et supposons que l’offre de chaque bien est fixée (ces
biens sont distribués entre les individus de la collectivité). Supposons enfin qu’on opère dans le cadre
d’une économie de libre concurrence où chaque individu considère les prix comme facteur exogène, sur
la base duquel il essaie de maximiser son utilité.
Soit Oi (i=1,2,…,n) l’offre globale du bien Xi disponible sur le marché. Les prix des biens Xi (i=1,2,….,n)
sont Pi (i=1,2,….,n). La demande globale d’un bien Xi est fonction des prix Pi, et a pour expression :
Si on désigne le vecteur prix par P = P1, P2, ….. Pn., alors : Xi = Di(P)
On considère que toutes fonctions sont homogènes de degré zéro. La cohérence entre les décisions
individuelles est assurée si et seulement s’il existe un système de Prix P* tel que :
Autrement dit, l’offre globale est égale à la demande globale. En outre, les équations d’équilibre dans
une économie d’échange s’expriment dans la relation suivante :
X i Di (P*)
avec i=1,2,….,n (1)
Di (P*) O i (P*)
Donc, pour déterminer n quantités Xi et n prix Pi on dispose de (2.n) équations. Comme les fonctions de
P
demandes Di(P*) ne dépendent en réalité que de (n-1) prix relatifs i pour i=1,2,….,(n-1), le système
Pn
(1) ne peut nous fournir que des prix relatifs. L’un des prix relatifs est fixé de façon arbitraire. En
d’autres termes, le système (1) ne permet pas de déterminer les prix absolus, mais seulement des prix
relatifs. En outre, à l’équilibre, les fonctions de demande doivent satisfaire la relation :
n
Pi Di (P*) Oi (P*) 0 (2)
i 1
L’identité (2) est également appelée ʺloi de Walrasʺ ou ʺidentité de Walrasʺ. Cette loi est valable quelque
soient les prix proposés par le commissaire- priseur (marché). C’est une sorte d’identité comptable
traduisant le fait que les consommateurs dépensent tout leur revenu.
Commentant cette solution, certains économistes soutiennent que le simple décompte des équations et
des inconnues ainsi que l’homogénéité des fonctions de demandes suffissent pour déterminer les prix
relatifs et les quantités des biens échangés. Toutefois, on peut objecter que le problème de
détermination des prix d’équilibre P* n’est pas simplement un problème de résolution d’un système
d’équations, mais encore faut-il que les deux conditions suivantes soient satisfaites :
- Il faut que les valeurs des variables à déterminer soient non négatives.
Enfin, on peut remarquer que l’état (la situation) d’équilibre général de Walras suppose les deux
conditions suivantes :
- La fixation des prix entraine la confrontation sur le marché des offreurs et des demandeurs
par l’intermédiaire du commissaire-priseur (agent fictif du marché). Celui-ci agit de la manière suivante :
- Il fixe les prix alors que tous les agents du marché ne font que les enregistrer pour établir des
programmes de consommations et de productions (prix imposés par le marché) ;
Bref, un certain nombre d’économètres tels que K. Arrow, G. Debreu, E. Malinvaud, etc. ont réussi à
développer des démonstrations établissant l’existence de l’équilibre général dans un certain nombre de
modèles de modèles généraux.
Dans la théorie du producteur, nous avions vu que l’état de la technologie est décrit par une fonction de
production. Là encore, étant donné un système des prix, les producteurs établissent un calcul
économique fondé sur la comparaison des productivités marginales des facteurs pondérées par les prix.
Ce calcul économique se trouve à la base de la construction de la fonction de coût qui est, à son tour, à
la base de la construction de la fonction d’offre du produit. Par ailleurs, les entreprises achètent leurs
facteurs de production en comparant la productivité au coût, et maximisent leur profit en vendant aux
consommateurs les biens qu’elles produisent. On dérive finalement de ce calcul du producteur à la fois
la fonction d’offre des produits et la fonction de demande des facteurs. On voit ainsi que le flux des
biens et des services se déplacent de façon circulaire. La concurrence pure et parfaite garantit
l’égalisation des offres et des demandes sur chaque marché.
Si un certain nombre de problèmes sont posés à la théorie néo-classique lorsqu’elle considère le cadre
de la concurrence pure et parfaite et surtout, lorsqu’elle passe à la construction de la fonction d’utilité et
de la fonction de production, certains auteurs pensent néanmoins que la théorie de l’équilibre
économique général est la version la plus rigoureuse de la théorie néo-classique. En effet, l’existence
d’une infinité de biens et services qui sont complètement homogènes et l’élimination des problèmes liés
à l’agrégation des facteurs de production dans la détermination de la répartition évitent à la théorie de
tomber dans des pièges liés au second type de problèmes. Bref, comme l’écrit Maurice Allais : « la
théorie de l’équilibre économique général a provoqué la réflexion et suscité les recherches sur deux
questions fondamentales :
- Cet équilibre peut-il être considéré comme une situation optimale, et réciproquement une
situation optimale correspond-elle, ou non, à un équilibre de l’économie ? ».
Exercice 1
On suppose une économie simplifiée composée de trois consommateurs (1, 2 et 3) et deux producteurs
(A et B). Les deux producteurs produisent deux biens (X et Y) à l’aide d’un seul facteur de production
(L). Ces biens sont demandés par les trois consommateurs dont les revenus sont R1, R2 et R3. Les
fonctions d’utilité des trois consommateurs ont la même forme, à savoir :
Ui ( x i , y i ) X i0,5 .Yi0,5 avec i=1, 2, 3
Les fonctions de production des biens X et Y sont également identiques pour les deux producteurs A et
B. à savoir :
L A X 2A YA2 et L A X 2A YA2
LA et LB sont les quantités de travail utilisées respectivement par les producteurs A et B. On précise
aussi que w est le prix du facteur travail.
Question 1 : Dériver les fonctions de demandes individuelles des deux biens ainsi que les fonctions de
demandes globales.
Question 2 : Dériver les fonctions d’offres de chacun des deux producteurs ainsi que les fonctions
d’offres globales des deux biens.
Question 3 : Déterminer les prix P(*x ) et P(*y ) à l’équilibre.
Question 4 : Calculer les prix et les quantités échangées sur le marché lorsque R1=10, R2=15, R3=7 et
w=4.
Solution
Question 1 : Étant donné que les fonctions d’utilité sont identiques pour les trois individus, la forme des
deux fonctions de demande sera donc la même. Par ailleurs la fonction de demande de chaque
consommateur est déduite de son calcul optimisateur.
X10,5 .Y10,5 λ. R1 X1.P( X ) Y1.P( Y )
0,5.X10,5 .Y10,5 λ.P( x ) 0 (1)
X1
0,5.X10,5 .Y10,5 λ.P( y ) 0 (2)
Y1
R1 X1.P( X ) Y1.P( Y ) 0 (3)
λ
Y1 P( x )
Des relations (1) et (2), on tire : (4)
X 1 P( y )
P( x ) .X 1
La relation (4) nous donne : Y1 (5)
P( y )
P( y ) .Y1
X1 (6)
P( x )
En remplaçant dans la relation (3), Y1 par son expression dans la relation (5), on trouve l’expression de
la fonction de demande de X :
R1
X1
2.P( x )
De même, en remplaçant dans la relation (3), X1 par son expression dans la relation (6), on déduit la
fonction de demande du bien Y :
R1
Y1
2.P( y )
On peut déduire de la même manière que précédemment les demandes des deux biens (X et Y). On
trouve ainsi :
R2 R2
- Pour le consommateur 2 : X 2 et Y2
2.P( x ) 2.P( y )
R3 R3
- Pour le consommateur 3 : X 3 et Y3
2.P( x ) 2.P( y )
Toutes ces fonctions de demandes sont décroissantes par rapport au prix et croissantes par rapport
aux revenus.
R1 R 2 R 3
- Pour le bien X : X D X 1 X 2 X 3 X D
2.P( x )
R1 R 2 R 3
- Pour le bien Y : YD Y1 Y2 Y3 YD
2.P( y )
Question 2 : Les deux entreprises A et B offrent les deux biens X et Y de manière à obtenir le profit
maximum. La fonction de profit de chaque entreprise est définie comme suit : Π = RT – CT
Si on applique les conditions de premier ordre de maximisation, alors on déduit les fonctions d’offres
des biens X et Y du producteur A :
A P( x )
P( x ) 2.w.X A 0 X A
X A 2.w
A P( y )
P( y ) 2.w.YA 0 YA
YA 2.w
c) Les offres globales des deux producteurs : On trouve les offres globales des deux biens X et Y
par simple sommation des offres individuelles. À savoir :
P( x )
XO X A XB XO
w
P( y )
YO YA YB YO
w
Question 3 : Pour déterminer les prix d’équilibre des biens X et Y, on égalise les offres globales et les
demandes globales respectivement des biens X et Y.
- Pour le bien X : XO = XD
- Pour le bien Y : YO = YD
P( y ) R1 R 2 R 3 (R1 R 2 R 3 ).w (R1 R 2 R 3 ).w
P(2y ) P(*y )
w 2.P( y ) 2 2
Question 4 : Pour déterminer les valeurs des prix et calculer les quantités des biens X et Y échangées
sur le marché, on dispose des informations suivantes : R1=10, R2=15, R3=7 et w=4. On trouve donc :
(10 15 7).(4)
P(*x ) P(*y ) 8
2
Exercice 2
Par ailleurs, les biens X et Y sont produits par deux producteurs A et B, opérant en situation de
concurrence pure et parfaite. Ces deux producteurs utilisent un seul facteur de production, à savoir le
facteur travail qui est offert par les deux individus consommateurs. Enfin, les deux fonctions de
production des deux producteurs sont identiques :
WA X 2A YA2 et WB X B2 YB2
Question 1 : Déterminer les fonctions de demandes (individuelles et globales) du facteur travail, ainsi
que les fonctions d’offres (individuelles et globales) des deux biens X et Y.
Question 2 : Déterminer les fonctions d’offres (individuelles et globales) du facteur travail, ainsi que les
fonctions de demande (individuelles et globales) des biens X et Y.
Solution
Question 1 : Puisque les fonctions de productions sont identiques pour les deux producteurs, les
mêmes calculs peuvent être établis pour ces derniers. On a :
WA X 2A YA2 et WB X B2 YB2
a) Pour l’entreprise A : On peut déterminer l’offre des biens ainsi que la demande du facteur travail en
partant de la fonction de profit définie comme suit :
π A P( X ) .X A P( Y ) YA s.WA
π A P( X ) .X A P( Y ) YA s. X 2A YA2
π A P( X )
P( X ) 2.s.X A 0 XA (1)
X A 2.s
π A P( Y )
P( Y ) 2.s.YA 0 YA (2)
YA 2.s
Les relations (1) et (2) représentent les offres de l’entreprise A simultanément dess biens X et Y. En
outre, on sait que : WA X 2A YA2 . On peut donc écrire :
2 2
P( X ) P( Y )
WA (3)
2.s 2.s
b) Pour l’entreprise B : On peut déterminer l’offre des biens X et X ainsi que la demande de travail en
faisant le même raisonnement que précédemment. On trouve alors :
P( X ) P( Y )
XB (4) et YB (5)
2.s 2.s
Les relations (4) et (5) représentent les offres du producteur B simultanément des biens X et Y
2 2
P( X ) P( Y )
WB (6)
2.s 2.s
La relation (6) représente la demande de travail de ce même producteur B.
c) Les offres globales des biens X et Y et la demande globale du facteur travail W : Ces variables se
déterminent comme suit :
P( X )
X O X A XB XO (7)
s
P( Y )
YO YA YB YO (8)
s
Les relations (7) et (8) représentent les offres globales des biens X et Y.
2 2
P( X ) P( Y )
WD WA WB WD 2. 2. (9)
2.s 2.s
La relation (9) représente la demande globale du facteur travail.
Question 2 : là encore, étant donn que les deux consommateurs ont la même fonction d’utilité, les
calculs économiques sont identiques pour chacun d’eux.
U1 0,5.X1.Y1.L1
T1 W1 L1 L1 T1 W1
Annulons les dérivées premières de cette fonction par rapports aux variables :
1
0,5.Y1.T1 W1 λ.P( X ) 0 (10)
X1
1
0,5.X1.T1 W1 λ.P( Y ) 0 (11)
Y1
1
0,5.X1.Y1. λ.s 0 (12)
W1
1
s.W1 P( X ) .X1 P( Y ) .Y1 0 (13)
λ
P( X )
Les deux relations (10) et (11) permettent d’écrire : Y1 X1 (14)
P( Y )
En remplaçant Y1 par sa valeur dans la relation (14) et en reportant dans la relation (13), on peut
établir :
P( X ) s.W1
s.W1 P( X ) .X1 P( Y ) . .X1 0 X1 (15)
P( Y ) 2.P( X )
P( Y ) s.W1
s.W1 P( X ) . .Y1 P( Y ) .Y1 0 s.W1 2..P( Y ) .Y1 0 Y1 (17)
P( X ) 2.P( Y )
La relation (17) exprime la fonction de demande du bien Y formulée par le consommateur 1. Quant à la
fonction d’offre de travail, elle peut être déduite en partant des relations (10) et (12).
0,5.Y1.T1 W1 λ.P( X ) 0 T1 W1 P( X )
0,5.X1Y1 s.λ 0 X1 s
(T W1).s
d’Où : X1 1 (18)
P( X )
s.W1
On sait d’après la relation (15) que : X1 . En combinant avec la relation (18), on trouve :
2.P( X )
s.W1 (T1 W1).s 2
s.W1 2.T1.s 2.W1.s s.W1 2.s.W1 2.T1.s W1 .T1 (19)
2.P( X ) P( X ) 3
La relation (19) montre que le consommateur 1 consacre les 2/3 de son temps total disponible au
travail. En revanche, il consacre le 1/3 de son temps total disponible aux activités de loisir. Cette
relation exprime donc la fonction d'offre de travail du consommateur 1. Enfin, en partant de la relation
(19), et en combinant avec la relation (15) on peut reformuler la fonctions de demande du bien X du
consommateur 1 de la manière suivante :
s.W1 2
X1
2.P( X ) .s.T1
X1 3 (20)
2 2.P( X )
W1 .T1
3
Et, en combinant les relations (17) et (19), on peut reformuler la fonction de demande du bien Y du
consommateur 1 de la façon suivante :
s.W1 2
Y1
2.P( y ) 3
.s.T1
Y1 (21)
2 2.P( Y )
W1 .T1
3
b. Pour le consommateur 2 : En faisant le même raisonnement que précédemment, on peut trouver les
résultats suivants pour le consommateur 2. À savoir :
2 2
.s.T2 .s.T2
X2 3 (22) Y2 3 (23)
2.P( X ) 2.P( Y )
Les relations (22) et (23) représentent respectivement les fonctions de demandes des biens X et Y pour
le consommateur 2.
2
La fonction d’offre de travail s’exprime (comme par la relation (19)) par : W2 .T2 (24)
3
c. Pour les variables globales : Les fonctions de demandes globales des biens X et Y s’expriment
comme suit :
2
.s.T1 T2
XD X1 X2 XD 3 (25)
2.P( X )
La relation (25) exprime la fonction de demande globale du bien X exprimée par les deux
consommateurs
2
.s.T1 T2
YD Y1 Y2 YD 3 (26)
2.P( Y )
La relation (26) exprime la fonction de demande globale du bien Y exprimée par les deux
consommateurs.
La fonction d’offre globale du facteur travail se déduit des relations (19) et (24) :
2
WO W1 W2 WO .T1 T2 (27)
3
La relation (27) exprime la fonction d’offre global du facteur travail.
Question 3 : Pour déterminer les prix d’équilibre sur les trois marchés, à savoir P(X), P(Y) et s, il suffit
d’égaliser les offres globales et les demandes globales sur ces trois marchés.
2
P( X ) .s.T1 T2
2 1
3 2.P(2X ) .T1 T2 .s2 P(2X ) .T1 T2 .s2
s 2.P( X ) 3 3
D’où, le prix d’équilibre du bien X :
s. T1 T2
P(*X ) (28)
3
c. Détermination du prix d’équilibre du facteur travail : On égalise l’offre globale et la demande du travail
en se servant des relations (9) et (27).
2 2
P( X ) P( Y ) 2
2. 2. .T1 T2
2.s 2.s 3