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CHI: L'Evaluation Des Actions: I.1.Le Modèle Général Des Dividendes Actualisé
CHI: L'Evaluation Des Actions: I.1.Le Modèle Général Des Dividendes Actualisé
Bien que les actions soient des titres très différents des
obligations, leur évaluation procède de la même démarche : la
valeur d’une action est égale à la valeur actualisée de tous les
flux de trésorerie qu’elle procurera dans le futur. Mais ici,
contrairement aux obligations, les actions ne versent pas de
sommes connues à l’avance et il n’existe pas d’échéance.
L’évaluation des actions est de ce fait beaucoup plus délicate.
Dt
V0
t 1 (1 Rc ) t
Où RC représente le coût des fonds
propres de la société, qui correspond au taux d’actualisation à
utiliser. Or le cours de l’action à la date de revente, V n est lui-
même fonction des dividendes qui seront versés après la
cession. En poussant la logique jusqu’au bout, la valeur d’une
action est donc fonction de ses dividendes futurs, sur un
horizon potentiellement infini5. On parle alors de modèle du
dividende actualisé ou DDM (Dividend Discount Model). Ceci
nous conduit à la formule suivante :
EXEMPLE :
V0 = 10 /0.10 = 100
La valeur d’une action ayant une durée de vie illimitée est donc
constituée à 61% par la valeur des dividendes des 10 premières
années, et à 85 % par celle des 20 premières années.
I.2. Le modèle du dividende actualisé a
croissance unique
Dans le modèle général, le dividende peut être variable, c'est-à-
dire qu’il peut augmenter ou diminuer d’une année sur l’autre.
Dans le cas de sociétés cotées, on observe cependant une
certaine régularité dans les distributions des dividendes. Alors
que les résultats de ces entreprises peuvent être relativement
variables d’un exercice sur l’autre, les dirigeants ont tendance à
lisser les dividendes.
D1 D1 (1 g ) D1 (1 g ) 2
(1 g ) t 1
V0 ...... D1
(1 Rc ) (1 Rc ) 2 (1 Rc ) 3 t 1 (1 Rc ) t
D1
V0
( RC g )
Or, lorsque n tend vers l’infini et que RC
est supérieur à g, cette équation devient :
g= b *Kc
(%cou
rs)
Remarque :
PEG = PER/g
L’interprétation généralement admise du PEG est la
suivante :
II.2.3.1. Au pair.
II.2.6.1. Principes.
Le plus souvent, les emprunts obligataires sont remboursables
en totalité « in fine ».
Cependant, ils peuvent être remboursés selon un plan
d’amortissement d’emprunt :
1°) Méthode :
2°) Exemple :
Montant de l'emprunt : 80 000 € ;
Durée : 10 ans ;
Taux : 8 % ;
Prix de remboursement : 500 € par obligation ;
Nombre d'obligations amorties : 80 000 / 500 = 160.
II.2.6.3. Amortissement constant.
1°) Méthode :
Amortissement (remboursement) = (C x N) / n
avec : C : valeur nominale de l'obligation
N : nombre d'obligations
n : durée de l'emprunt
2°) Exemple :
Montant de l'emprunt : 90 000 € ;
Durée : 10 ans ;
Taux : 8 % ;
Prix de remboursement : 100 € par obligation ;
Remboursement annuel : 9 000 € ;
Nombre annuel d'obligations amorties : 9 000 / 100 = 90.
1°) Méthode :
a = C x N x t / 1 – (1 + t) -n
avec : a : annuité
C : valeur nominale
N : nombre d'obligations
t : taux d'intérêt
n : nombre d'annuité
2°) Exemple :
Montant de l'emprunt : 100 000 € ;
Durée : 10 ans ;
Taux : 9 % ;
Annuité : 15 582 €
Prix de remboursement : 100 € par obligation ;
Amortissement en N+8 : 13 115 € ;
Nombre d'obligations amorties en N+8 : 131.
II.3.1.1. Définition.
Exemple :
Valeur nominale de l’obligation : 1 000 €.
Taux nominal : 5 %.
Intérêts annuels : 1000 € x 5 % = 50 €.
II.3.2.1. Définition.
C’est le taux correspondant à une période différente de l’année : mois, trimestre,
semestre.
Exemple :
Taux annuel de 6 %.
Taux proportionnels :
Semestriel : 3 %,
Trimestriel : 1,5 %,
Mensuel : 0,5 %.
II.3.3.1. Définition.
Exemple 1 :
Taux de 6 % l’an.
Valeur nominale d’une obligation : 1 000 €.
Le taux équivalent mensuel est de 0,487 % :
Valeur acquise selon taux annuel : 1000 x 1,06 = 1060
Valeur acquise selon taux mensuel équivalent : 1000 x
1,0048712 = 1060
Le taux de 6 % annuel est équivalent au taux mensuel de
0,487 %.
Exemple 2 :
Quel est le taux mensuel équivalent au taux annuel de 8 % ?
C x 1,08 n = C x (1 + tm) 12n
1,08 = (1 + tm) 12
1,08 1/12 = 1 + tm
tm =1,08 1/12 - 1 = 1,006434 – 1 = 0,006434
Le taux mensuel équivalent au taux annuel de 8 % est 0,6434
%.
II.3.3.2. Généralisation.
II.3.4. Taux effectif.
II.3.4.1. Définition.
Le taux effectif d’un emprunt est le taux de revient réel. Il permet de réaliser
l’équivalence entre le montant de l’emprunt et les sommes versées par
l’emprunteur : intérêts, commissions et frais.
Une fonction financière du tableur permet l’automatisation du calcul.
Exemple :
Emprunt 60 000 € :
Taux nominal 8,5 %.
Remboursement par annuité constante sur 6 ans.
Commissions et frais : 1,5 % du montant de l’emprunt soit : 900 €.
II.3.5. Taux actuariel.
II.3.5.1. Définition.
Exemple :
Emprunt obligataire :
Valeur nominale : 800 €.
Prix d’émission : 795 €.
Prix de remboursement in fine : 810 €.
Durée 8 ans.
Taux nominal : 7 %.
- La qualité de l’emprunteur
- La valeur nominale
- L’échéance de remboursement
- Les coupons versés
Une obligation zéro coupon est une obligation qui ne verse qu’un seul cash flow,
à l’échéance (la valeur de remboursement). Aucun coupon n’est versé pendant sa
duré de vie.
c
p
(1 k ) n
C C C N
P .......
1 K (1 K ) 2 (1 K ) n (1 K ) n
Avec :
P : valeur de l’obligation
N : le nominal de l’obligation
II.4.2.Liaison prix-taux
En désignant par :
Nous avons :
C k 1 Fk (1 r ) k
n
S,..…la sensibilité ;
Exemple :
Prenons l’exemple ou le cours de l’obligation est de 990,06 DH
avec un taux du marché de 6%. Si le taux montait à 7%, soit
une hausse d’un point, le cours descendrait à 963,83 DH.
S=
Ři = αi+ βiĨ
Il est facile ainsi de faire passer une droite par ces points
généralement par une méthode statistique (Moindre Carrée
Ordinaire par exemple).
Période t ;
βi =σim/σ2m
L’influence du marché βi
Des causes spécifiques εi
Risque systémique :
Le risque spécifique est égal à l’écart-type du facteur
résiduel :
Risque
III-
Le modèle de marché et la diversification :
34 observations
Taille de l'échantillon : mensuelles
33 variations mensuelles
Variation en Variation en
DATE COURS % de IAM Cours %
RIAM Rmasi
Moyenne 1,50636364 1,94424242
A B
63,135063
7,92 9,89 6,413636364 7,945757576 50,96119972 5
180,74765
-18,72 -11,5 -20,22636364 -13,44424242 271,9281361 4
2,4156695
-1,35 0,39 -2,856363636 -1,554242424 4,439481543 1
12,561654
-3,34 -1,6 -4,846363636 -3,544242424 17,1766876 4
91,695133
17,26 11,52 15,75363636 9,575757576 150,8530028 1
0,3200816
1,74 2,51 0,233636364 0,565757576 0,132181543 3
6,4300664
-2,08 4,48 -3,586363636 2,535757576 -9,09414876 8
39,134502
-4,92 8,2 -6,426363636 6,255757576 -40,201773 8
69,651669
2,7 10,29 1,193636364 8,345757576 9,961799725 5
0,3088664
0 2,5 -1,506363636 0,555757576 -0,837173003 8
28,577124
3,76 7,29 2,253636364 5,345757576 12,04739366 1
28,045048
0,36 7,24 -1,146363636 5,295757576 -6,070863912 3
32,766951
0,36 -3,78 -1,146363636 -5,724242424 6,562063361 3
27,817633
-5,11 -3,33 -6,616363636 -5,274242424 34,89630579 1
46,046505
3,75 8,73 2,243636364 6,785757576 15,22477245 9
0,1634119
-1,42 1,54 -2,926363636 -0,404242424 1,182960331 4
2,8366725
4,21 0,26 2,703636364 -1,684242424 -4,553579063 4
10,655278
0,1 -1,32 -1,406363636 -3,264242424 4,590711846 6
3,4382149
1,03 0,09 -0,476363636 -1,854242424 0,883293664 7
46,727581
15,63 8,78 14,12363636 6,835757576 96,54575427 6
8,5016422
9,8 4,86 8,293636364 2,915757576 24,18223306 4
0,2961998
6,45 1,4 4,943636364 -0,544242424 -2,690536639 2
1,0904422
-1,13 0,9 -2,636363636 -1,044242424 2,753002755 4
17,507884
-4,47 -2,24 -5,976363636 -4,184242424 25,00655427 7
5,4954725
-1,22 -0,4 -2,726363636 -2,344242424 6,3912573 4
8,7867331
-1,4 -1,02 -2,906363636 -2,964242424 8,615166391 5
160,89000
-4,15 -10,74 -5,656363636 -12,68424242 71,7466876 6
36,412081
-0,28 -4,09 -1,786363636 -6,034242424 10,77935124 6
972,83660
806,6408091 6
Le modèle a été introduit par Jack Treynor (1961, 1962)[], William Sharpe
(1964), John Lintner (1965) et Jan Mossin (1966) indépendamment, en
poursuivant les travaux initiaux de Harry Markowitz sur la diversification et la
théorie moderne du portefeuille. Sharpe, Markowitz et Merton Miller ont reçu
conjointement le prix Nobel d'économie pour leur contribution à la science
financière. L'hypothèse d'efficience du marché financier, due à Eugène Fama, a
notamment servi aux travaux ayant abouti au MEDAF.
3. Il n'y a pas de taxes (notamment, il est le même pour les plus-values et les
dividendes)
Toute transaction d'une certaine taille a un effet sur le prix d'une action
On a :
_ où j représente le titre j
– cov représente la covariance entre la rentabilité du titre j et celle du
marché M
– σ²M représente la variance de la rentabilité du marché
On a de meme :
Tout titre rapporte le taux sans risque plus une prime de risque
Cette prime de risque est fonction de la prime de marché (indicateur
global) et du Beta du titre (indicateur propre au titre)
Que veut dire un bêta supérieur à 1 ? Un bêta supérieur à 1 indique que le cours
du titre aura tendance à varier avec plus d'amplitude que le cours du marché :
Cela signifie que si le marché (= un ensemble de titres, comme le CAC40) prend
2% le titre prendra plus de 2%,
et si le marché perd 2%, le titre perdra plus de 2%.
Rapidement on comprend que plus le bêta est élevé plus le risque de gagner
"beaucoup" ou de perdre "beaucoup" est élevé.
Que veut dire un bêta compris entre 0 et 1 ? Un bêta compris entre 0 et 1 indique
que le cours du titre aura tendance à varier moins fortement que le cours du
marché. (le marché prend 1,5%, le titre prend seulement 1% par exemple).
Que veut dire un bêta égale à 0 ? Lorsque le bêta est égale à 0 cela signifie que
le cours du titre ne suit aucunement celui du marché, mais que celui ci est fixé :
par exemple un bon du trésor (taux fixé qui ne varie pas).
Que veut dire un bêta inférieur à 0 ? Un bêta inférieur à 0 signifie que le cours
du titre varie à l'inverse que celui du marché : si le cours du marché augmente, le
cours du titre ou portefeuille en question diminue, et inversement.
Il suffit de comparer sa gestion (active) au gain qui aurait été obtenu par
une stratégie passive.
La différence entre la rentabilité du portefeuille géré et celle du
portefeuille « passif » est appelée alpha (a)
Un alpha positif signifie que le portefeuille géré rapporte plus que le portefeuille
passif, pour un même risque
En d’autres termes, le gérant « sur-performe » le marché.
On peut alors combiner le portefeuille à alpha positif avec le portefeuille de
marché pour obtenir l’ensemble des portefeuilles qui sur performent le marché
Les portefeuilles avec un alpha régulièrement positif sont rares…
Exemple :
Pour les fonds d ’actions françaises sur 5 ans :
142 fonds sur 337 (soit 42,1%) ont fait mieux que l ’indice SBF 250
(+95,9% sur 5 ans). Les 58% restants ont fait moins bien...
81 fonds sur 337 (soit 24,0%) ont fait mieux que l ’indice CAC 40
(+109,38% sur 5 ans). Les 76% restants ont fait moins bien…