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OUATTARA - Wodjefly AEPS
OUATTARA - Wodjefly AEPS
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Maître de stage : M. ALI SAHAD Hamed, Ingénieur Eau Assainissement et chef de projet à
FORBAT AFRIQUE.
Je dédie ce mémoire
Au terme de ce modeste travail, nous voudrions témoigner notre profonde gratitude à tous ceux
qui de près ou de loin ont permis la réalisation de cette œuvre. Nous ne pouvons pas nous
empêcher d’adresser nos sincères remerciements à l’endroit de :
A tous mes compatriotes ivoiriens et amis(es) dont les noms ne figurent pas ici, vous n’êtes pas
en marge du remerciement.
Koutoura est un village situé dans la commune de Niangoloko, Région des cascades /Burkina
Faso. La population de Koutoura, à l’instar de celles des autres villages de la région connait un
véritable problème d’accès à l’eau potable malgré l’existence des points d’eau munis de Pompes
à Motricité Humaine. Le Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et
d’Assainissement (PN-AEPA) dans ses critères prévoit le niveau de service 2 qui vise à équiper
tous les chefs lieu de communes rurales et les villages d’au moins 3 500 habitants par une
Adduction d’Eau Potable Simplifiée (AEPS). Ainsi le Ministère en charge de l’Eau et de
L’Assainissement qui traduit la politique du gouvernement en matière d’accès à l’eau potable
envisage une grande campagne de réalisation d’AEPS dans des villages éligibles aux conditions
prévues par le PN-AEPA. Koutoura fait partie des villages concernés dans la région des cascades.
Dans cette dynamique de réalisation des AEPS dans les villages, il a été décidé la conduite d’une
étude d’actualisation d’Avant-Projet Détaillé (APD) et ensuite passer aux travaux de réalisation.
Les études socio-économiques ont permis de déterminer les besoins en eau de la population à
l’horizon 2030 : 151 m3/j en période de pointe. La mobilisation des eaux souterraines au travers
de forages a été retenue. Les points de desserte sont constitués essentiellement de bornes
fontaines(06BF) avec la possibilité de branchements particuliers.
Le système fonctionnera grâce à l’énergie fournie par la SONABEL et comporte entre autres :
Mots clés :
Koutoura is a village located in the commune of Niangoloko, Région des cascades / Burkina
Faso. The population of Koutoura, like those of other villages in the region, has a real problem
of access to drinking water despite the existence of water points equipped with Human Motricity
Pumps. The National Drinking Water Supply and Sanitation Program (PN-AEPA) in its criteria
provides for service level 2 which aims to equip all the chief towns of rural communes and
villages of at least 3,500 inhabitants with a Simplified Drinking Water Adduction (AEPS). Thus
the Ministry in charge of Water and Sanitation, which translates the government's policy on
access to drinking water, is planning a major campaign to carry out DWSS in eligible villages
under the conditions provided for by the PN- AEPA. Koutoura is one of the villages concerned
in the region of the waterfalls. In this dynamic of realization of the AEPS in the villages, it was
decided to conduct a study of updating of the Detailed Pre-Project (APD) and then move on to
the realization works. Socio-economic studies have made it possible to determine the water needs
of the population by 2030 : 151 m3 / d during peak periods. The mobilization of groundwater
through boreholes was retained. The service points are essentially made up of standpipes (06BF)
with the possibility of special connections.
The system will operate using the energy supplied by SONABEL and includes, among other
things :
- a raised metal tank of 30 m3; a supply pipe - borehole - tank - in PVC PN 16 DN 63, 162.76 m
long and a pipeline distribution network of PN 10 of DN ranging from 63 to 90 with a total length
of 6425 m
Keywords:
DEDICACE ................................................................................................................................... i
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... ii
RESUME..................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ................................................................................................................................. v
INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1
B) Population........................................................................................................................ 3
C) Urbanisation .................................................................................................................... 4
III.4 Phase d’appui, de suivi et contrôle technique des différents travaux de terrain .............. 9
V. RESULTATS ........................................................................................................................ 27
VI.6 Remblais......................................................................................................................... 44
ANNEXES ................................................................................................................................... x
De nos jours, avoir accès à l’eau potable est indispensable pour les populations, notamment celle
de l’Afrique Sub-saharienne. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé en 2015, une personne
sur dix, soit plus d’un milliard d’êtres humains consomment de l’eau de mauvaise qualité (OMS,
2015).
Le Burkina Faso situé au cœur de l’Afrique Occidentale, est un pays sahélien avec une superficie
de 274.400 km2. Il est limité au Nord par le Mali, à l’Est par le Niger, au Sud-Est par le Bénin,
au Sud par le Togo et le Ghana et au Sud-Ouest par la Côte d’Ivoire. La pluviométrie moyenne
annuelle varie entre 400 mm et 1 000 mm du Nord au Sud (ZOURE Brice, 2016). Le contexte
géologique et hydrogéologique du Burkina Faso est dominé par une grande zone de socle
couvrant 80% du territoire et 20% de zone sédimentaire rendant l’accès aux eaux difficiles. Fort
de ce constat, le gouvernement du Burkina Faso a fait de l’accès à l’eau potable, une de ces
priorités majeures.
C’est dans cette optique que la Banque Mondiale a lancé un programme intitulé : Programme
pour Résultat (PforR) avec comme plan d’action la réalisation des systèmes
d’Approvisionnement en Eau Potable simplifié dans plusieurs centres urbains et semi-urbains du
Burkina -Faso, afin de contribuer à améliorer le taux d’accès dans ces localités.
A cet effet, l’entreprise FORBAT AFRIQUE a été sollicitée par le Ministère de l’Eau et de
l’Assainissement, pour la réalisation d’un système d’Adduction en Eau Potable Simplifié
(AEPS) dans ladite localité. Dans cette dynamique, nous avons été chargées d’actualiser l’Avant-
Projet Détaillé (APD) afin de confirmer ou infirmer l’APD et ensuite passer aux travaux de
réalisation. Ce qui nous a conduit vers le thème suivant :
« Etude d’exécution et suivi contrôle des travaux d’un système d’Adduction d’Eau Potable
Simplifié (AEPS) à KOUTOURA dans la commune de Niangoloko, Région des
cascades /Burkina Faso ». Le présent rapport s’articulera autour de trois axes, Nous
présenterons d’abord la zone d’étude, ensuite la méthodologie adoptée et terminerons par les
résultats.
Situé au Burkina Faso précisément à Ouagadougou, l’entreprise FORBAT AFRIQUE a été créé
dans les années 2006 par Monsieur NGAGOUM Sundjue Georges Ledoux Aziz. Elle intervient
au profit des opérateurs privés et publics du pays pour des études techniques, des expertises,
conseils et contrôle des travaux d’exécution. Compétitive et compétente, FORBAT AFRIQUE
regorge en son sein des experts hautement qualifiés qui ont fait leurs preuves sur le plan national
et international.
Barrage Hydro-agricole ;
Aménagement de bas-fonds ;
Forages et AEP ;
Assainissement ;
Bâtiment et Travaux public ;
Energie et Equipement Industriels ;
Formation.
A) Situation géographique
Koutoura est une commune rurale située dans le département de Niangoloko de la province de
Comoé dans la région des cascades au Burkina Faso. La commune se situe entre les coordonnées
suivantes : 10°20’42’’Nord et 4°50’27’’Ouest. La Figure 1 présente la situation géographique
du village de Koutoura.
B) Population
L’évolution de la population est déterminée à partir des chiffres officiels du recensement général
de la population et de l’habitat de 2006 et du taux d’accroissement de la commune. Selon ce
Recensement de 2006, la population est estimée à 3017 habitants.
C) Urbanisation
Selon l’étude socio-économique, le centre de Koutoura n’est pas loti mais il y a des terrains
bornés dans le village. Le village est traversé par la route internationale reliant la Cote d’Ivoire
au Burkina Faso et praticables même en saison pluvieuse.
Les sources d’approvisionnement en eau identifiées selon les enquêtes ménages dans la zone du
projet sont nombreuses : eaux de pluies, mares, puisards temporaires, puits modernes, forages
équipés de pompe à motricité humaine. Selon les usages de ces différentes sources d’eau, on
constate en saison des pluies, que les infrastructures prioritairement destinées à l’alimentation en
eau potable sont les forages et les puits modernes et que celles réservées aux autres activités
notamment l’abreuvement des animaux sont les eaux de surface et puits traditionnels. Par contre
en saison sèche on note une forte pression sur les forages et les puits modernes par l’ensemble
des utilisateurs (populations, abreuvement des animaux, autres activités économiques). On
dénombre au total douze (12) forages équipés de pompe à motricité humaine dans le village.
E) Alimentation énergétique
F) Caractéristiques socio-économiques
La recherche documentaire a consisté à la collecte des données sur la zone d’étude, du projet et
sur les travaux de la même thématique. Le dossier d’appel d’offre, les prescriptions techniques
et particulières relatives à l’exécution des travaux ont été soigneusement lus et compris. De
L’acquisition des données a consisté à la compréhension des résultats des études géotechniques,
des plans d’exécution des ouvrages tels que les butées, les bornes fontaines, les regards ainsi que
les schémas de nœuds.
Phase 1
La première phase de la visite de terrain avait pour principale objectif de faire une reconnaissance
générale de la zone d’étude suivie d’une prise de contact avec les autorités locales et structures
techniques décentralisées ainsi qu’un état des lieux des infrastructures en eaux existantes du
village. Le diagnostic du système d’approvisionnement a été effectué tout en parcourant les
différents points d’eau du village afin d’apprécier le niveau de service et l’influence autour des
ouvrages existants. A cette séance, une évaluation de la consommation moyenne journalière a
été effectuée en parcourant un certain nombre de ménages les interrogeant sur les principales
sources d’approvisionnement en eau utilisé, les outils utilisés pour leur approvisionnement en
eau, la fréquence d’approvisionnement et une estimation de la distance par rapport au point
d’eau.
Cette visite a également permis de confronter les données de la recherche documentaire à celles
du terrain et de recueillir les informations auprès des ménages sur le service en eau, leur avis et
attente vis-à-vis du projet.
Cette première phase de visite de terrain a été effectuée en présence de l’ensemble des parties
prenantes du projet (sous-préfet de Niangoloko, représentants du MEA, les représentants du
ministère des eaux et forêts et des bénéficiaires). Durant cette phase, des concessions et
plaidoyers sont faits à des particuliers dont les conduites doivent traverser leurs champs.
Phase 2
La seconde phase de la visite à consister au positionnement des bornes fontaines et aux levés
topographiques des emplacements des ouvrages (château d’eau, forage, conduites) à réaliser en
tenant compte des aménagements (Zones sacrées) et des infrastructures socioéconomiques
existantes.
L’élaboration du dossier d’exécution passe par la prise de connaissance des plans de base du
projet. Après une première étude sommaire du dossier de base, nous avons participé en
compagnie d’ingénieurs séniors de l’entreprise FORBAT AFRIQUE à une planification des
activités et des différentes tâches à effectuer pour la mise en œuvre du projet. Sur la base du
dossier d’appel d’offres, nous avons les différentes zones d’intervention, les travaux à exécuter
et envisager la méthode d’exécution des travaux. C’est ainsi, qu’en compagnie d’une équipe de
topographes de l’Agence Générale d’Etude et de Prestations de Services (AGEPS), nous avons
procédé à une étude topographique pour implanter le réseau à travers le plan de piquetage, faire
le profilage afin de calculer les courbatures. Ces levés nous ont renseigné sur la variation
altimétrique du site. Cela a permis d’élaborer le dossier d’exécution (la vue en plan, les profils
en long, d’établir les schémas des nœuds).
Etudes topographiques
- Nivellement
Il consiste à déterminer par rapport au plan horizontal de référence, la hauteur des points visés
et la différence d’altitude entre ces points. En raison de l’écart maximal entre deux points
successifs estimé à environ 50 [m], le nivellement direct par cheminement est utilisé. C’est une
suite alternative de stations et de points de changement (point intermédiaire temporaire qui est
utilisé lorsqu’on veut déplacer l’instrument) entre ces deux points visés. Ainsi, à chaque station,
une lecture appelée lecture arrière (Lar) est effectuée sur le point situé en amont et une autre
appelée lecture avant (Lav) est effectuée sur le point situé en aval. Pour l’exécution de ce travail,
nous avons utilisé les instruments ci-après :
Sur le terrain, on réalise une implantation. Cela permet de constituer des lignes de points qui
permettront d’établir les profils. Tous ces points sont relevés à l’aide d’une station totale afin de
connaitre leurs côtes.
La dénivelée est la différence d’altitude entre deux points successifs. Le mode de nivellement
étant direct par cheminement, la dénivelée représente la différence entre la lecture arrière du
point situé en amont et la lecture avant du point situé en aval. Cette dénivelée peut être positive
ou négative.
La vue en plan est une représentation graphique de la zone et de tout ce qui existe. Elle met en
exergue les différentes informations concernant le réseau :
III.4 Phase d’appui, de suivi et contrôle technique des différents travaux de terrain
Cette phase a consisté à apporter un appui technique pour les différentes activités menées sur le
terrain. Il s’agit principalement de la confection des regards, de la construction des bornes
fontaines, de la réalisation des fouilles et pose de conduites. Nous assurons le suivi pour que ces
différentes activités se fassent dans les règles de l’art et conformément aux prescriptions
techniques avant que la mission du contrôle technique du maître d’œuvre ne valide les travaux
réalisés. Notre supervision des activités permet de limiter les rejets du contrôle. Cela permet à
l’entreprise d’économiser en temps et en finances.
Cette dernière étape nous permettra d’élaborer le mémoire après avoir récolté le maximum
d’informations sur le thème de notre étude.
L’étude d’actualisation de l’APD a consisté à réévaluer les besoins en eau des populations du
village de Koutoura et de dimensionner les conduites et ouvrages à réaliser (conduite de
refoulement, conduite de distribution, Château d’eau).
Les besoins en eau sont déterminés à partir de l’étude socio-économique portant sur les types de
consommation en eau du village. La demande en eau journalière moyenne est déterminée à partir
de l’analyse des consommations domestiques et des besoins en eau annexes (sociaux,
administratifs). Les prévisions futures des besoins en eau seront projetées sur la base de la
consommation spécifique qui est de 15l/jour/habitant (MEA, 2016).
La population à desservir
Avec :
- popd = population à desservir ;
- Popt = population totale ;
- Treseau =taux de couverture du réseau
2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030
DESIGNATION
UNITE
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Population totale hbts 5281 5496 5721 5954 6197 6450 6713 6987 7272 7569 7878
Population à desservir hbts 3617,485 3847,2 4061,91 4286,88 4523,8 4773 5034,75 5310,12 5599,44 5941,665 6302,4
En raison de la petite taille du centre, à défaut d’informations rationnelles sur les habitudes des
populations en matière de consommation d’eau et au risque de surdimensionner le réseau, les
besoins en eau annexes seront pris à 10% des consommations domestiques.
Les besoins moyens journaliers totaux du réseau est la somme des besoins journaliers en
provenance du réseau et des besoins annexes (10% des besoins journaliers en provenance du
réseau).
Avec :
- Bjp : besoin en eau du jour de pointe ;
- Qp : besoin moyen de production ;
- Cpj : Coefficient de pointe journalière.
𝟐,𝟓 𝟐,𝟓
(𝟕) 𝑪𝒑𝒉 = 𝟏, 𝟓 + ; 𝑪𝒑𝒉 = 𝟏, 𝟓 + = 𝟐, 𝟔
√𝑸𝒎𝒉 √𝟓
Il s’agit précisément des fuites sur le réseau lors du stockage et du transport d’eau. Dans le cas
de notre projet, nous l’estimerons à 5 %.
Notons que dans un réseau de refoulement, les vitesses admises dans les conduites sont
comprises entre 0,3 m/s à 1,5 m/s et les vitesses compris entre 0,7 et 0,8 m/s sont dites vitesses
économiques (Hassane, 2020). Cela permet d’éviter les dépôts solides et l’usure précipitée des
conduites.
Les conduites d’adduction (forage-château) sont dimensionnées pour le transport des débits
d’exploitation minimal prévisionnels du forage à réaliser. Les longueurs des conduites sont
fonction du système adopté et de l’emplacement du forage et du château d’eau. Les levés
topographiques du terrain aident à déterminer les longueurs optimales des conduites,
l’emplacement des nœuds et le plan de masse. Le réseau de refoulement est long de 162,76 m.
𝟒∗𝐐
(9) 𝑽 =
𝝅∗𝑫𝒕𝒉𝟐
Avec :
- V (m/s) : vitesse ;
- Dth (m) : diamètre théorique de la conduite ;
- Q (m3/s) : débit d’eau circulé
La condition de FLAMAN a été utilisée pour la vérification de la vitesse d’écoulement dans les
conduites. Elle est donnée par la formule suivante : V ≤ 0,60 + D(m)
Les résultats obtenus après dimensionnement de la conduite d’adduction sont présentés dans le
Tableau 5.
Source d’Energie
∆Hasp (m) : Perte de charge de la conduite d’aspiration. Il est généralement pris égal à 2 m
Znd (m)=294.25-55=239.25(m)
Hg= 312.23-239.25=72.98m
10,29∗𝑄 2 (𝑚3/𝑠)
(13) ∆Href =
𝐾𝑠2 ∗𝐷16/3
*L avec Ks=120
5 2
10,29∗( ) (𝑚3/𝑠)
3600
∆Href = *162,76=1,345m
1202 ∗(53,6/1000)16/3
De façon technique la hauteur manométrique totale ne doit pas dépasser la pression nominale de
la conduite. Dans notre étude, nous avons opté pour les conduites de refoulement des PVC PN16.
Cela veut dire qu’en fonctionnement normale la pression nominale ne doit pas excéder 16 bars
Choix de la pompe
Le débit d’exploitation et la HMT nous permettent de choisir la pompe la mieux adaptée pour
l’ouvrage de captage. A partir du catalogue GRUNDFOS, nous avons choisi la pompe immergée
SP5A. Les caractéristiques de la pompe sont : Type de pompe : SP 5A-17, Moteur MS 402,
Puissance 1,5 KW. Le diamètre maxi de la pompe est de 101mm.
𝑐.𝑉0
(14) ΔP = 0,866 ∗ g
Avec :
- g : accélération de la pesanteur = 9,81 m/s2
- V0 : vitesse initiale = 0,44 m/s
9900
(𝟏𝟓) 𝑐 =
√(48.3 + 𝑘 ∗ 𝑑/𝑒)
9900
𝑐=
√(48.3 + 33 ∗ 53.6/4.7)
C=480.4 m/s
480.4∗0.44
D’où ΔP = 0,866 ∗
9.81
𝚫𝐏 = 𝟏𝟖. 𝟔𝟔 𝐌𝐜𝐞
La surpression dans le réseau est inférieure à la pression maximale admissible dans la conduite.
Il ressort des résultats de calcul que le réseau de refoulement ne nécessite pas une protection
antibélier car la surpression crée par la perturbation de la conduite additionnée à la hauteur
manométrique totale est inférieur à la pression maximale admissible (PMA) par la conduite.
Mais malgré tout nous allons prévoir un dispositif de protection au cas où.
Une borne fontaine est un ouvrage permettant le prélèvement de l’eau nécessaire à la boisson, la
préparation, la cuisson des aliments ou tout autre usage domestique. Elle est raccordée au réseau
de distribution d’eau potable et implanté dans un domaine public.
La distribution sera assurée par les bornes fontaines. Sachant qu’une (1) borne fontaine devra
alimenter au maximum 500 personnes sur un rayon d’action de 500 m (PN-AEP), le nombre
théorique de bornes fontaines attendu à l’échéance 2030 est estimé à :
Coordonnées
Bornes Fontaines
X Y
BF1 499 801 1 345 164
BF2 500 222 1 345 719
BF3 498 017 1 344 428
BF4 499 188 1 344 025
BF5 500 929 1 344 869
BF6 499 745 1 345 397
Sachant qu’une BF devra alimenter maximum 500 personnes sur un rayon d’action de 500 m et
que la consommation spécifique par habitant est de 15l/ jr (D. Zoungrana,2003), le débit d’une
BF est :
Débit de distribution
Le débit de base pour la distribution (sortie château) théorique est exprimé comme suit :
𝐁𝐣𝐩∗𝟏𝟎𝟎𝟎
(𝟏𝟗) 𝑸𝒅𝒊𝒔𝒕 = ∗ 𝑪𝒑𝒉 = 4,54 l/s
𝟐𝟒∗𝟑𝟔𝟎𝟎
Longueur Débit
Tronçons
m LPS
Tuyau CE_S4 409 4.5
Tuyau S4_S6 331 1.5
Tuyau S6_BF6 99 0.75
Tuyau S6_B10 597 0.75
Tuyau B10_BF2 70 0.75
Tuyau S4_S7 398 3
Tuyau S7_S11 1159 0.75
Tuyau S11_BF3 87 0.75
Tuyau S7_S12 5 2.25
Tuyau S12_B11 837 1.5
Tuyau B11_B12 130 1.5
Tuyau B12_BF1 90 0.75
Tuyau B12_B16 1200 0.75
Tuyau B16_BF5 10 0.75
Tuyau S12_S15 930 0.75
Tuyau S15_BF4 73 0.75
Pression de service
La pression de service délivrée par le système de distribution doit permettre à l’usager d’opérer
les prélèvements d’eau normalement sans effort supplémentaire. Cette pression dans le réseau
est fortement influencée par la hauteur du réservoir et leur côte altimétrique. Au niveau des
bornes fontaines, il est généralement admis une pression minimale de 5 mCE, soit 0,5 bars. Dans
le cas des branchements individuels, la pression minimale ne devrait pas être inférieure à 1bars.
Ainsi, la côte du radier du réservoir sera déterminée de telle sorte à fournir à tout point du réseau
une pression de service Pser ≥ 10 mCE.
Formules Identifiants
Conditions de vitesse
La vitesse admise dans le réseau de distribution varie entre 0,3 m/s à 1,5 m/s. La vitesse
supérieure à la limite inférieure évitera les problèmes d’incrustation et de dépôt dans les
conduites, ce qui aura également une influence sur le maintien de la qualité des eaux. La limite
supérieure se justifie dans le but d’assurer la pérennité des installations à long terme.
Le diamètre d’une conduite est fonction du débit qui transite et la vitesse de l’écoulement au sein
de la canalisation. Les diamètres théoriques des conduites ont été calculés à partir de la formule
suivante.
𝜋×𝐷𝑡ℎ2 4×Q
(𝟐𝟎) Q = 𝑉 × ; Dth = √ où V = 1 m/s
4 π∗V
Avec :
Diamètre nominal
De façon générale, il faut noter que Chaque type de tuyau a une gamme de diamètre nominal
bien précise parmi lesquelles on peut choisir le plus convenable. Les diamètres ont été pris dans
le catalogue des conduites interplast (DIN 8062 / ISO 161) et choisi sous la vérification des
conditions de vitesse : 0,3<V(m/s) <1,5.
Elles se présentent sous plusieurs formes : les pertes de charge linéaires et les pertes de charge
singulières.
10,29 ∗ 𝑄2
(𝟐𝟏) 𝐽 = 𝐿 ∗ 2
𝐾𝑠 ∗ 𝐷16/3
Pert.Charge
Longueur Diamètre Rugosité Débit Vitesse
Tronçons Unit.
m mm mm LPS m/s m/km
Tuyau CE_S4 409 81.6 0.0015 4.5 0.86 8.99
Tuyau S4_S6 331 57 0.0015 1.5 0.59 7.09
Tuyau S6_BF 99 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau S6_B10 597 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau B10_BF2 70 57 0.0015 0.75 0.39 2.08
Tuyau S4_S7 398 81.4 0.0015 3 0.58 4.42
Tuyau S7_S11 1159 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau S11_BF3 87 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau S7_S12 5 67.8 0.0015 2.25 0.62 6.35
Tuyau S12_B11 837 67.8 0.0015 1.5 0.42 3.1
Tuyau B11_B12 130 67.8 0.0015 1.5 0.42 3.1
Tuyau B12_BF1 90 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau B12_B16 1200 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau B16_BF5 10 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau S12_S15 930 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Tuyau S15_BF4 73 57 0.0015 0.75 0.39 2.1
Après avoir introduit toutes les données relatives aux nœuds et aux tronçons obtenus en fin de
dimensionnement, l’étape suivante est la validation du modèle hydraulique.
CE Jour 1, 12:00 AM
BF2
1.41 0.75
Pression BF6
Débit
B10
5.00 0.75 4.50
10.00
1.41
1.50 0.75
20.00
0.75
3.00
30.00 1.41
4.50 S6
m LPS
SE
B11
1.50
1.50
S4
B12
3.00
S7 0.75
1.50
BF1
2.25 0.75
S12
0.75
B16
0.75
BF3 0.75
BF5
0.75
S11 BF4
0.75
S15
Les réservoirs sont des ouvrages destinés au stockage de l’eau sur un réseau d’AEP. Pour jouer
convenablement son rôle, le réservoir doit être de capacité suffisante afin d’adapter la production
à la consommation.
(FAYE, 2018).
Le choix du site d’implantation du réservoir doit respecter les critères techniques et économiques
suivants :
Critère 1 : Le réservoir doit être situé à proximité du forage afin de réduire la longueur de la
conduite d’adduction ;
Critère 2 : Être construit au point géométriquement le plus haut de la zone couverte afin de
minimiser sa hauteur par rapport au terrain naturel (réduire la hauteur sous radier) et d’assurer
une pression de service minimum requise dans le réseau de distribution.
La cote la plus élevée du terrain naturel pour l’emplacement du château est de 330.04 m. On
calcule la hauteur sous cuve par la formule suivante :
La capacité de réservoir varie entre 10% et 30% des besoins journaliers de pointe
(OUEDRAOGO, 2005). Dans notre cas nous avons opté pour des valeurs forfaitaires issues des
statistiques des centres AEP, Burkina Faso soit 20% des besoins journaliers de pointe.
V. RESULTATS
Besoin à satisfaire
2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030
DESIGNATION UNITE
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Population totale hbts 5281 5496 5721 5954 6197 6450 6713 6987 7272 7569 7878
Taux de desserte global
% 0,685 0,7 0,71 0,72 0,73 0,74 0,75 0,76 0,77 0,785 0,8
du système AEP
population à desservir hbts 3617,485 3847,2 4061,91 4286,88 4523,81 4773 5034,75 5310,12 5599,44 5941,665 6302
Le débit du forage de la localité de Koutoura est de 5m3/h, pour satisfaire les besoins le temps de pompage est pris égal à 16 h. Le débit requis est
donné dans le Tableau 14 ci-dessous :
Désignation Unité 2020 2021 2022 2023 2024 2025 2026 2027 2028 2029 2030
Besoin de renforcement de la
Réalisation d'un deuxième forage
ressource
Minimiser les terrassements à l’exécution tout en assurant une bonne protection des
conduites ;
Repérer les points hauts pour la mise en place des équipements d’évacuation d’air
(ventouse) ;
Repérer les points bas pour la vidange des conduites en cas des travaux de maintenance.
En effet, l’admission de l’air dans les conduites de distribution a pour conséquence, la
réduction du débit et le problème de cavitation. Un point haut est un sommet formé par
deux déclivités successives de sens contraires. Le profil en long s’établi de la façon
suivante :
Choisir un plan horizontal de référence situé à une cote inférieure à l’altitude du point
le plus bas ;
Confectionner en dessous du plan horizontal de référence, des cases comportant les
indications suivantes : numéros de profil, altitude terrain naturel, altitude projet, écart
Terrain naturel – projet, distance partielle, distance cumulée, pente, rampe, nature et
diamètre de conduite ;
Représenter en abscisse les distances et en ordonnée les altitudes. En outre, le profil en
long nous montre les points haut et bas du réseau.
Pour la représentation des schémas des nœuds, les symboles conventionnels des pièces
constitutives ont été utilisés. La représentation a été aussi fidèle que possible de la disposition
des constituants sur le terrain. La Figure 5 ci-dessous illustre un exemple de schéma du nœud
S4.
Les bornes fontaines sont celles couramment utilisées par l’ONEA. Elles sont munies de 3
robinets de puisage et construites sous un hangar en tôle sur une aire de dallage. Une goulotte
permet de collecter les eaux de ruissellement et de les rejeter dans un puisard. Toutes les bornes
fontaines seront équipées de compteurs d’eau pour permettre le comptage de l’eau distribuée.
Chaque Borne Fontaine a un débit de 0,75l/s. Les bornes fontaines sont équipées de trois (03)
robinets qui ont chacun un débit de 0,25 l/s. Le plan type d’une borne fontaine est illustré en
annexe.
Le calcul de la poussée hydraulique a été effectué sur les trois types de conduites rencontrées. Il
s’agit des conduites PVC PN10 63, 75 et 90. Nous avons procédé pour les différents types de
singularité des trois conduites le calcul de la poussée hydraulique. Nous avons retenu comme
pression maximale celle des essais de pression (épreuve de pression) qui est de 10 [bars]. En
effet, l’essai de pression a pour objectif de vérifier l’étanchéité des joints et la stabilité de la
conduite avant sa mise en service.
De ce fait pour le calcul de la poussée hydraulique, nous avons utilisé la méthode simplifiée.
Dans cette méthode, il ne sera pas tenu compte des efforts engendrés par l’écoulement de l’eau
car ils sont négligeables pour les vitesses rencontrées dans les réseaux d’eau potable (inférieures
à 3 [m/s]). Seule interviendra donc, la poussée hydrostatique de l’eau sur les pièces spéciales.
On calcule les poussées à l’aide de l’expression suivante :
Avec :
Le massif de butées ou d'ancrages, ainsi que les dispositifs de liaison entre les canalisations et
ces massifs, sont exécutés par l'Entrepreneur, avant essais, conformément aux calculs et plans
d'exécution soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre. La plupart des terrains traversés étant
sableux ou argilo-sableux, nous avons retenu la valeur de 1.2 comme coefficient de sécurité
(terrain de bonne nature) et une résistance de 1.5 [daN/cm²]. Les dimensions des butées pour
chaque type de singularité sont illustrées dans le Tableau 17 .
La majorité des butées à mettre en place sont des butées à surface d’appui. On se sert de la
cohésion du sol en place autour de la butée pour reprendre les efforts. La surface d’appui de la
butée est donnée par la relation suivante :
𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞
(𝟐𝟑) 𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 =
𝐫é𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧
Avec :
Les ventouses sont des organes de protection du réseau. Elles permettent de chasser l’air des
canalisations autant lors de la mise en service qu’en exploitation. Sur chacun de ces points hauts,
une ventouse est installée dans un regard en béton armée, de profondeur variable. Elle est
implantée sur la génératrice supérieure de la canalisation et équipée d’une vanne d’isolement à
carrée de manœuvre à axe vertical. La ventouse a pour rôle de :
Le choix d’une ventouse type VENTEX est résumé dans le tableau suivant :
DN 300 à 600 VENTEX DN 80, 100 10, 16 ou 25 bar 3.0 – 2.4 – 1.9
Les vidanges sont des organes de protection du réseau. Elles permettent de vidanger les
canalisations autant lors d’interruption de service qu’en exploitation. Le diamètre de la vanne de
vidange est dimensionné en fonction du diamètre de la canalisation et du linéaire en question, et
elle est de profondeur variable. Ces points de décharge ont pour objectif de vider totalement la
canalisation pour un éventuel entretien et réparation et une vanne de sectionnement est présente
afin de permettre la vidange partielle entre un point haut et un point bas.
(𝟐𝟓) 𝑞 = µ ∗ 𝑠 ∗ √2 𝑔 ℎ𝑚𝑜𝑦
Pour une longueur du tronçon l [m] et pour un diamètre D de la conduite [m], le volume d’eau à
évacuer est :
𝐷2
(𝟐𝟔) V(m3) = 𝜋 ∗ ∗𝐿
4
V 𝑑2
(𝟐𝟕) 𝑉 = 𝑞 ∗ 𝑇 => 𝑞 = T et s = 𝜋 ∗ 4
Le rapport des sections s/S (vidange / principale) devra être compris entre [1/40 ; 1/30]
Cette section décrit les différentes étapes de la réalisation des travaux : fouilles, pose des
conduites, les différents essais techniques, et la mise en service définitive.
VI.2 Fouilles
Les conduites de distribution sont le plus souvent enterrées pour les protéger contre les
intempéries (ensoleillement, réchauffement de l’eau). Elles sont également enterrées afin
d’éviter l’encombrement des voies de circulation sous lesquelles elles sont posées et de prévenir
leur ovalisation ou leur écrasement par les charges trop lourdes, les chocs. Dans le cas de notre
étude, les fouilles sont des tranchées réalisées conformément aux règles en vigueur, dont la
largeur est de 40 cm avec une profondeur de :
(28) Pmin=C+DE, avec Pmin (profondeur minimale), C la couverture minimale qui est de 1,5 et
DE le Diamètre Extérieur minimal qui est de 63 cm
D’où Pmin=1,5+63
Pmin=64,5 cm
D’où Pmax=1,5+90+40
Pmax=131,5 cm
Il arrive des fois que lors de la pose des conduites on traverse les voies. La méthode
d’avancement est alors appelée le fonçage. En effet, le fonçage est le moyen utilisé pour la
traversée des routes quand celle-ci sont bitumées afin d’éviter de les abîmer. A chaque fois que
cette situation est rencontrée, l’Entreprise garantit formellement l’absence de risques et s’engage
à prendre à sa charge les conséquences de détériorations éventuelles.
1 2
Niveler le fond de fouille, (dans le cas d’un terrain dur il y’aura apport de sable pour un
lit de pose 10 cm d’épaisseur) ;
Poser la conduite proprement-dite ;
Poser le grillage avertisseur à hauteur de 40 cm de remblaie sur la conduite ;
Faire le remblaie total sur la tranchée puis compactée.
1 2
Les procédures d’assemblages varient en fonction du type de tuyau. Les conditions de base à
respecter pour les raccordements sont :
Les différents essais réalisés sur le chantier pour tester que les travaux réalisés sont conformes
aux prescriptions techniques du cahier de charge est une étape primordiale. En effet ces essais
sont :
Le rinçage ;
Les essais de pression ;
Désinfection des canalisations
VI.5.1 le rinçage
Un nettoyage efficace est la clé d’une bonne désinfection, raison pour laquelle un rinçage
énergique des canalisations doit être effectué. Une vitesse d’écoulement d’un minimum de 1 m/s
doit être respectée sur la totalité des éléments du tronçon à désinfecter. Le tableau suivant indique
les débits minima nécessaires pour obtenir ces vitesses de circulation d’eau.
Pour vérifier que le réseau est bien rempli dans sa totalité, il est recommandé d’ouvrir le robinet
le plus haut sur le tronçon de réseau à nettoyer, et d’attendre qu’il coule pendant une durée
minimale de 2 heures sans interruption.
Quand 2,5 fois le volume de canalisation à nettoyer a été injecté dans le réseau. On arrête
l’alimentation en haut, et on vidange le réseau par le point le plus bas. Ceci permet d’entrainer
les sables en dehors du réseau. Cette opération doit être renouvelée au minimum 2 fois.
C’est l’étape qui précède la mise en service du réseau. Elle consiste à vérifier l’étanchéité au
niveau des points de raccordement et de serrage. Les essais de pression se dérouleront suivant la
procédure suivante :
Sectionnement de l'essai,
Ancrage des conduites non verrouillées,
Remplissage de la conduite,
Essai de vidange,
Contrôle de la pression,
Rapport d'essai :
- Description de la conduite,
- Données d'essai,
- Mise en œuvre de l'essai,
- Contrôles effectués durant l'essai,
- Rapport de pression,
Chaque canalisation est éprouvée au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par tronçon
d'une longueur maximale de 500 m, éventuellement, les piquages des canalisations aboutissant
à la canalisation essayée. L'épreuve est faite dans les conditions qui permettent d'examiner
effectivement le tronçon de conduite éprouvé et, en particulier, tous les joints pour les conduites
posées en terre. L'épreuve a lieu avant le remblaiement complet de la tranchée.
Une fois que la solution désinfectante est homogène (trois dosages de chlore sont proposés en
VI.5.3.2 selon la méthode retenue et le temps de séjour choisi), le réseau est rempli
progressivement, de manière à enlever les poches d’air, en s’assurant que l’injection de la
solution se déroule pendant toute la durée de remplissage de l’installation – pas question
d’introduire la solution en une seule fois.
Les dosages précisés dans le paragraphe suivant doivent être respectés. Tout non-respect
demandera une nouvelle désinfection.
La désinfection doit être effectuée à l’aide d’une solution chlorée, suivant les concentrations
indiquées dans le tableau suivant :
Classique 25 24 10
VI.6 Remblais
Les matériaux excavés sont utilisés convenablement pour le remblai. On prend le soin pour que
cela ne comporte pas de grosses mottes de terre ni de pierres supérieures à 10 cm. Le
remblaiement se fait manuellement à l’aide des pelles par les ouvriers. A 40 [cm] avant la fin du
remblai, on met le grillage avertisseur de couleur bleue. Le remblai ne doit pas comporter des
débris végétaux ni aucune matière nuisible à la canalisation. Le remblaiement est effectué après
les essais de pression sur le tronçon.
Ce projet d’AEP est sans doute la bienvenue pour la population de Koutoura sur le plan
économique, social et environnemental compte tenu des difficultés rencontrées pour
l’approvisionnement en eau. Cependant il présente certaines répercussions négatives sur la
population et le milieu récepteur dont il est nécessaire d’en tenir compte lors de la phase de
conception afin d’inscrire le projet dans une démarche de performance environnementale.
Autrement, un développement durable.
Il s’agira donc de les identifier, les évaluer et de mettre en place des mesures de prévention,
d’élimination et d’atténuation pour les impacts négatifs et des mesures de bonification pour les
impacts positifs associés à la phase d’exécution des travaux et d’exploitation des infrastructures.
Les travaux d’AEP dans le village de Koutoura seront sources de plusieurs impacts positifs et
négatifs dans cette localité.
Les différents impacts négatifs générer sur les milieux biologiques et humains au cours des
différentes phases du chantier et recommandations pour leur maitrise sont présentés dans le
Tableau 20 suivant.
Pollution du sol et Nuisances sonores lors des Tenir compte de la qualité des engins pour réduire
travaux de défrichement. les nuisances sonores et pollution
Sensibiliser le personnel au port des EPI (casque
de protection sonore) Eviter les travaux de nuit afin
que les populations ne changent pas leurs
habitudes
Pollutions autour des bornes fontaines et Veuillez à l’hygiène autour des bornes fontaines,
accidentelles ou intentionnelles par des substances et une vigilance lors des préparations des produits
chimiques et hydrocarbures et autres de traitement et maintenance sur le réseau.
Autrement,
Eviter les déversements des produits dangereux
sur le sol
Un suivi environnemental et social sera réalisé à chaque phase de la réalisation du projet afin de
vérifier que toutes les exigences et conditions en matière de protection de l’environnement sont
effectivement respectées avant et pendant les travaux.
Le tableau ci-dessous présente une proposition de PGES relative aux travaux d’AEP dans le
village de Koutoura.
Activité
Nature de Organisation
Phase du Zones /source Composante Mesure Organisme Indicateur
l’impact de mise en Financement
projet concernées d’impact affectée d’atténuation de contrôle de suivi
potentiel œuvre
potentiel
Risque des
conflits Bien mener les
sociaux liés enquêtes ou
aux choix du études socio-
site foncières en vue La mission Fiche de
Entreprise Entreprise
Phase de Libération Humains d’implantatio de faire ressortir de contrôle suivi et
d’exécution d’exécution
préparation et n de certains l’ensemble des (BURED) transfert
et préparation ouvrages et situations à des gravats
d’installation de Perturbation l’encontre du
Zone du des usages et projet.
des travaux l’emprise
projet coutumes
AEP du projet
Installation Regrouper et
générale Modification évacuer les
de chantier des vues immondices et Fiche de
La mission
habituelles, gravats dans un Entreprise suivi et Entreprise
Paysage de contrôle
présence de centre de transit d’exécution transfert d’exécution
(BURED)
gravats et d’ordures ou les des gravats
d’immondice réutiliser le cas
échéant
Arroser
périodiquement
les plateformes ; Teneurs en
Augmentation La mission
Qualité de Mettre une bâche Entreprise polluants Entreprise
de la de contrôle
l’air de protection sur d’exécution atmosphéri d’exécution
concentration (BURED)
les camions ques
de polluants
transportant les
atmosphériqu
matériaux
e
Sensibiliser et
informer les
usagers sur les
risques
Risque de d’accident liés à
nuisance la circulation des Compte
engins Prévoir La mission
Santé et sonore Entreprise rendu des Entreprise
des panneaux de de contrôle
sécurité compte tenu d’exécution sensibilisat d’exécution
(BURED)
de la présence signalisation aux ions
d’engins entrées et sorties
des base-vies et
le long des
itinéraires de
pose de conduites
Sensibiliser le
Ce réseau est de type ramifié dominé par un château d’eau métallique d’une capacité de 30 m3
pour la satisfaction d’une demande journalière en eau estimée à 151 m3/j à l’échéance du projet
2030. L’approvisionnement en eau du réseau se fera au moyen d’un forage d’un débit de 5 m3/h
pour un temps de pompage de 16 h par jour. La longueur du réseau de distribution est de 6 425
m avec de bonnes pressions aux différents nœuds.
Afin d’assurer la pérennité des ouvrages de production nous formulons les recommandations
suivantes :
Extrait du référentiel technique national EPA, République d’Haïti. 2012. Fascicule technique /
directives techniques. 4.2.1 Protection des conduites d’eau potable. Projet DINEPA-
OIEau-UNICEF.
SAHAD, Hamed Ali. 2019. Etude d’exécution et suivi contrôle des travaux d’extension du
réseau d’eau potable du quartier Bassinko, de la ville Ouagadougou, Burkina Faso.
ouagadougou/Burkina Faso.
ZOURE, BRICE. 2016. Etude d’avant-projet détaillé de réalisation d’une adduction d’eau
potable simplifiée dans la région du Centre-Ouest: cas du centre de Sakoinsé. Burkina
Faso.