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R65Z ese CONCOURS ENSAM - ESTP - EUCLIDE - ARCHIMEDE Epreuve de Physique PSI durée 3 heures Si, au cours de ’épreuve, un candidat repére ce qui lui semble étre une erreur @’énoncé, d’une part il le signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa composition en indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené A prendre. L'usage de Ia calculatrice n'est pas autorisé Etude d'une ligne bifilaire Le probléme est relatif 4 l'étude d'une ligne bifilaire et des phénoménes de propagation associés. La longueur ¢ de la ligne est assez grande pour que les effets dlextrémités soient négligés et pour assimiler les champs et potentiels identiques 4 ceux produits par une ligne infiniment longue. Remarques préliminaires importantes. I est rappelé aux candidat(e)s que : * les explications des phénoménes étudiés interviennent dans la notation au méme titre que les développements analytiques et les applications numériques, * tout au long de l’énoncé, les paragraphes en italique ont pour objet d'aider a la compréhension du probléme mais ne donnent pas lieu 4 des questions, © tout résultat fourni dans I’énoncé peut étre admis et utilisé par la suite, méme sil n'a pas 6t6 démontré par les candidat(e)s. ‘Tournez la page S.V.P. Scanné avec CamScanner EQUILIBRE ELECTROSTATIQUE ET REGIME STATIONNAIRE A/ ETUDE DE L’EQUILIBRE ELECTROSTATIQUE Soit un fil de longueur et de conductivité infinies, de rayon a et possédant la charge linéique A (figure 1) At. 82, AB. Ad, Rappeler les équations de Maxwell dans le vide. Que vaut la densité volumique de charges p dans le fil ? Montrer que le champ électrostatique est radial et qu'il ne dépend que de r, tel que: E=E(r)G, En appliquant le théoréme de Gauss sur une surface a préciser, établir expression de E(r) en fonction de 4, 9, r et de constantes a déterminer en distinguant deux domaines (a définir). Quelle relation existe-til entre E=E(r) i, et le potentiel électrostatique V(r) ? Le fil conducteur est porté au potentiel V,. Exprimer la différence de potentiel V(1)-V, en fonction de 2, 5, a et r. Considérons deux fils (1) et (2) de longueur infinie, infiniment conducteurs, de rayon a, paraliéles entre eux, espacés de h>>a et possédant les charges linéiques i et 2 constantes et uniformes (figure 2). Nous ferons Ihypothése que les charges restent uniformément réparties a la périphérie des conducteurs cylindriques. Ces deux conducteurs forment une ligne bifilaire. AS. En appliquant le théoréme de superposition, exprimer V,-V,, la différence de potentiel entre le fil (1) et le fil (2). Réaliser un tracé qualitatif des lignes de champ et des surfaces équipotentielles relatives aux conducteurs cylindriques, Montrer qu'une surface équipotentielle particuliére est un plan et donner son &quation. Déterminer I'expression du champ électrique E en tout point de ce plan. Tracer le module de E en fonction d'une variable a préciser. Montrer que certaines lignes de champ sont portées par une droite. Exprimer le champ électrique E en tout point de cette droite. Tracer le module de E en fonction d'une variable préciser. Scanné avec CamScanner 3 L’ensemble des deux conducteurs forme un condensateur de capacité linéique Co. Pour Ey B/ ETUDE EN REGIME STATIONNAIRE Ja suite, il sera admis que Cy = La ligne bifilaire est utilisée pour alimenter une charge. Le conducteur (1) constitue le conducteur aller du courant électrique constant dintensité |p (dans le sens de I'axe Oz). Le conducteur (2) est le conducteur retour de ce courant. La répartition du courant est uniforme sur chaque conducteur. Les vecteurs densité de courant sont respectivement : Ta’ B41, Montrer que le champ magnétique créé par le conducteur (1) est orthoradial et quill ne dépend que de r, tel que : 8, =B,(r)i,. B2. A partir du théoréme d’Ampére sur un contour a préciser, établir l'expression de B,(r) en distinguant deux domaines (8 définir). Tracer le graphe de B, (r). B3. De méme, exprimer 8, le champ magnétique résultant créé par les conducteurs (1) et (2), mais uniquement dans le plan défini par les axes des deux conducteurs et entre les conducteurs. L’ensemble des deux conducteurs forme une bobine d'inductance linéique Lo. Dans la suite du probléme, il sera admis que Ly = "2 Haun( 22) B4, Alaide d'une figure, montrer ce que représente la grandeur physique Lal. BS. Que vaut le produit L,C, ? Application numérique. DEUXIEME PARTIE REGIMES VARIABLES L’étude est menée dans le cadre de la théorie générale de I'électromagnétisme. La répartition des courants posséde les propriétés suivantes : 4 un instant t et a une abscisse z donnés, i(z,t) est lintensité du courant 4 travers une section droite du conducteur (1) et -i(z,t) Iintensité du courant travers une section droite du conducteur (2). Les vecteurs iat) g na’ densité de courant sont respectivement j, a, et jp @, La répartition des 2 nal charges est donnée par la densité linéique de charges A(z,t) pour le conducteur (1) et — A(z,t) pour le conducteur (2). La différence de potentie! électrique entre (1) et (2) est de la forme v(z,t) et le conducteur (2) sera pris comme référence de potentiel. ‘Tournez Ia page S.V.P. Scanné avec CamScanner C/ ETUDE A PARTIR DES EQUATIONS DE MAXWELL, Seul 'espace compris entre les conducteurs et au voisinage du plan contenant les axes des conducteurs sera considéré. Les coordonnées cartésiennes seront utilisées. ct. IQ 10. Ig Justifier que dans le domaine considéré, les champs magnétique et électrique peuvent s'écrire avec les approximations suivantes : 6~B(x,z,t)i, et ExE(x,z,t)G, I! sera admis que le potentie! vecteur A s‘exprime sous la forme A=A(x,z,t) i, A partir de ta forme locale de l'équation de Maxwell-Ampére appliquée a espace entre les conducteurs, établir une relation notée [7 1] entre une dérivée partielle de B(x,z,t) et une dérivée partielle de E(x,z,t) Appliquer la forme locale de léquation de Maxwell-Faraday dans le domaine considéré. En déduire une relation notée [.% 2] entre une dérivée partielle de B(x,z,t) et une dérivée partielle de E(x,z,t) Etablir expression suivante du champ magnétique : h B(x,z,t) =o, sia). a ) ol ag est une constante a déterminer. Déduire des trois questions précédentes que I'intensité i(z,t) satisfait a une Equation de d'Alembert que l'on établira. Préciser la vitesse de propagation. Trouver l'expression du champ E(x,z,t) en fonction de A(z,t) et de paramétres a expliciter. an( t) = D et une dérivée partielle de rintensité i(z.t) A quoi correspond cette relation ? En déduire une relation entre A partir de la relation générale E -gadv- 2, établir une relation entre v(2,t), a(z,t) et Cy av(zt) ailz,t) A partir de ta relation [% 2], établir 'équation lant —S"—, “TF et des constantes a determiner. Que traduit cette relation ? A partir de la relation [2 1], établir 'équation liant ae VG) ot des constantes a déterminer. Que traduit cette relation ? Est-ce que I'Approximation des Régimes Quasi-Stationnaires est vérifiée ? Pourquoi ? Scanné avec CamScanner ie D/ ETUDE A PARTIR D'UN SCHEMA EQUIVALENT La ligne présente une capacité linéique Co , une inductance linéique Lo et une résistance lingique R car les conducteurs (1) et (2) ne sont pas des conducteurs parfaits. Une ‘conductance transversale linéique G complete le schéma équivalent pour modéliser les pertes transversales. Une portion de ligne est représentée sur la figure 3. av(zit) Etablir les équations exprimant les dérivées partielles ——"— et ai(z,t) fonction de v(z,t), i(z,t), aes), ote ') R,G,to etc. En déduire une équation de propagation pour la tension v(z,t). A quelle équation Vintensité i(z,t) satisfat-elle ? Considérons une onde v(z,t)=\, e*) (en notation complexe), se propageant sur la ligne. k est une grandeur complexe tel que k =k'+jk" ow k’ et k" sont des nombres reels. . Déterminer la relation de dispersion liant k a w Définir la vitesse de phase v, et une grandeur 6 caractéristique de l'atténuation en fonction de k’ et de k" Pour le cas of R< et Vo, déterminer les deux fonctions f et g telles que : (Ve =F( ke) Ve +jRe 9( ke) = 9k PR V+ f( ke) L My E2. En déduire limpédance d'entrée en fonction de Ry, Ro, k et ¢. Que vaut Z, dans le cas particulier ol Ry =R, ? Interpréter physiquement ce résultat. ‘Tournez Ia page S.V.P. Scanné avec CamScanner B F/ CAS DE SIGNAUX IMPULSIONNELS Dans cette partie le générateur de tension est modélisé & aide d'une force électromotrice variable e(t) en série avec Rg (figure 5), telle que pour t<0, e(t)=0 et pour t20, e(t)=E En éorivant quatre relations en z=¢, a savoir: «une relation [% a], entre v,(t), Ry et i,(t), # une relation [22], entre v, (t), u(-4) et v,(t+4), © une relation [% o}, entre i, (t), i(-4) et u(t), + une relation [% d}, entre i, (t), v(t-§). v,(t+4) et Re, montrer que : ve (+4) av, (-4) pour tet , 0 a est une constante a déterminer. 2¢ (t)=a v(t-25) Quelle est la signification physique de a ? Calculer a pour Ry =0, Ry=R, et Ry=2. En déduire qu De méme, en écrivant quatre relations en 2=0, a savoir © une relation [3° e], entre v, (t), E, Re et i, (t), © une relation [2], entre v,(t), v,(t) et va(t), © une relation [2 g] entre i,(t), i,(t) et i,(t), © une relation [9 h] entre i,(t), v,(t), v2(t) et Re, montrer que w= pour t20 et pour Re =Re. Pour Rg=Re, tracer les graphes des tensions v,(t) et v,(t) pour les valeurs suivantes de Ry : Ry=0, Ry=R, et Ry=« . (Pour chacun de ces graphes, placer tes instants £ et 2) ce En reprenant étude précédente pour R, et Ry quelconques, donner l'expression de v, (0) et v, (co)en fonction de R, et Ry Quel est le schéma électrique Equivalent en régime établi ? Décrire qualitativement le fonctionnement du circuit pendant le régime transitoire. Scanné avec CamScanner 9 Reprenons l'étude avec une « impulsion » définie par : e(t)=0, pourt<0 ; e(t)=E pour d =. 5, En considérant que Rg =R,, étudier et tracer le graphe de v,(t) pour les valeurs suivantes de Ry: Ry=0, Ry=R, et Ry=o. Pour chacun de ces graphes, € 2¢ 3¢ placer les instants —, =, — e'c'c FG, Que se passe-til si la durée de limpulsion est supérieure & at ? Données numériques : 1 -t mv 36x.10° Ho =4n.107 Hm! eg = Rappels d’analyse vectorielle : Expressions des opérateurs gradient, divergence, rotationnel et laplacien en coordonnées cylindriques, pour une fonction scalaire V=\/(r,0,2) et pour une fonction vectorielle A=A,(r,0,2)0,+Ag(r,8,2Z)G, +A, (r,0,z) 0, : av. av. av gradV=2*5,+-Caj+ grad arr 0 oe div A= 120A) 19%, 2A, r or r 60 6z JOA, OAe)a (2A, Arla 4 1/2(TAd) 2A. roe dz)" \az ar) * rl ar 00 av), 12 OV or} ae az* ‘Tournez Ia page S.V.P. Scanné avec CamScanner Figure 4 Figure 2 it) bo dz Raz i(+dz,t) YN v(zt) 4 = C, dz C, dz == v(zj+dz,t) Gaz + + Figure 3 it) i(z+dz,t) AA” Ligne bifilaire Ve(t) Figure 4-a Scanné avec CamScanner v(2te) Figure 5 FIN DE L'EPREUVE Scanné avec CamScanner E3A 2006 ‘erson word + math pe dsponite sr demande ane coyac oan ous Epreuve de Physique PSI Etude d'une ligne bit Premiére partie Al. Dans le vide, les équations de Maxwell s*écrivent : — a8 — z oe ; rot E=-; rot B=pyJ +e, — & or Hod Eablo By Le conducteur est supposé parfait (conductivité infinie) done p = 0. La répartition des char- ges est seulement sur la surface du conducteur. A2. Notons M le point ot I’on calcule le champ. La distribution de charges est invariante par ‘ symétrie par rapport au plan passant par I’axe du cylindre et le point M et par rap- port au plan passant par M perpendiculaire cet axe (car le cylindre est de longueur infinie). Le champ en Mest done dans l’intersection de ces plans, Dans la base cylindrique indiquée, il est porté par le vecteur unitaire ,(M) soit E(M) = E(r, 0, =)i,(A). « invariance par translation le long de O= et par rotation d'un angle @ queleonque done F(r, 0, =) ne dépend pas de = et de 8. I reste done E (M) = E(r)ii (M). Les lignes de champ sont radiales. A3. On peut utiliser le théoréme de Gauss pour une surface de contréle 5 cylindrique, de (5) centre O, de rayon r et de longueur &. Il s’écrit bx(E) avee par définition ©,(E)= ff E.iigds = Ele) fhas = E(ry2art et Qpe()= [ffede (oi p est uniforme) 4 : i * pour r a: Owi()= 2. done il vient (+) er Le champ et le potentiel électrostatique sont liés par |é = — grad V| fav = [leraav. idl -[ 2 apt vient meyr dh r biy-v,=- m2 ONT, r(é) E(t i, AS. Comme /i>> a, la distance entre un point du fil 1 et un point du fil 2 situés dans un plan perpendiculaire aux deux fils est pratiquement égal a h. y h yy, ig Ona (V,- o(2) pour le cylindre 1 seul et (V,-V;), * Sa, n() pour le a cylindre 2 seul. D’aprés le théoréme de superposition, (V1 — V2 Vi Va). + (Vi = Fa)p soit Scanné avec CamScanner AG, L’allure des ligne de champ (en traits pointillés) et des lignes équipotentielles (en traits pleins) est la suivante AT. On peut éerire yy=1,-— nf) en un point Msitué a Ine, ha dnt du fil 1 seul et (4) = 1, += "Inf 2) aw Ine, ba méme point M situé 4 r, du fil 2 seul, En pré- sence des deux fils, le potentiel total est zak wen 2ae, "La =K4% + u(4) Les surfaces équipo- 2ne, (y V(M)=V,(M)+¥,(M)= tentielles sont telles que (4) = C. Elles correspondent done 4 = pond ar) =r, c'est le plan médiateur entre les deux fils. A8, Le champ électrique est perpendiculaire aux surfaces équipotentielles done en un point ‘M du plan médiateur, de coordonnées (x. 4 y,2) [en prenant origine en Oj], le champ est porté par ix et a pour valeur algébrique Rk EM) =i, ty = er OX Fae p Comme cos(0) = 2 ar (3) +y?, on peut écrire ir La courbe ||| en fonction de y est tracée ci-contre, ‘A9. Par définition, une ligne de champ est tangente au champ électrique. Elle est une droite si iin et fir sont colinéaires. Cela corres- pond aux droites passant par les deux fils dans les plans perpendiculai- res a ceux-ci. Elles sont dirigées par ii. En un point d’abscisse x d'une telle droit ona (-ii)+——*__ (iy = 2" 2ney(-x)* 2meg(—x+h) ne, a(h—) Dgy- hg, ssix<-a: E(M)= ssiacx a orienté comme iio, le théoréme de Stokes s’écrit f8(P.0.2 Pde ( as avec ji retrouve le théoréme d’Ampére fF B,(P,1).2( Pid = Hye, (=f) et on en déduit fiz soit E,.i:=0. On Bann = FER. : En un point du plan défini par les axes des conducteurs d'abscisse x telle que 0, on a io(M=aiy —et—ex(M)=-liy _donc__le__champ _tolal_— est. Ba=4n ay GGo)_1 soit, en projection sur fly dans la Le (-i, /B( M) 0 Foy in) soit Ona bien l’expression proposée en posant] C5. En reportant cette expression de B(x, =, 1) dans les équations [1] et [2], on obtient page 4/13 vec CamScanr Scanné avec CamScanner ) F(x). On dérive la premiére la deuxiéme et l'on obtient aie, ave) soit On retrouve la fonction f(x) = (+;4) ‘qui intervient dans l’expression de B(x, =, 1). x hex C7. equation [RI] s’écrit alors ay ME) f(xy =-1 9(2E Foxy) soit " @ ce at\ ne, a 20) BRED 0 pepe [MED OME] 2n 8: nee On peut écrire cette relation na PEN) soip ACY) 5 giv(J,)=0. On re- o or connait 'équation locale décrivant la conservation de la charge électrique C8. On calcule la circulation de sur le segment de I’axe Ox entre les deux fils. D'une part C(E)= ff Eide =f ga arf ide = f av +2 faa, iigdte = He.) Diautre part C(Z)= f° TE) pon fig. fiyds = ME) p(b+ te A 2a, Mx hw ha) Comme x1 = a et x2 = ha, il reste CCE J_ A(=.t)| 2ney P 2ne, | G On en déduit 0, Ve 100) 2h @ ‘tease 2 On retrouve l'équation obte- nue a partir de la loi des mailles dans le modéle a constantes réparties de la ligne. C10, L’équeation [9] devient AE = -c, ae st) de la loi des neeuds dans le modéle 4 constants parce de la ligne, On retrouve Iéquation obtenue a partir C11. On n’a pas néglige la densité de courant de déplacement oe dans I’équation de Maxwell-Ampére puisqu’il n’y a pas de densité de courant de conduction dans l'espace étudié. Ce- pendant, on a conservé les expressions de B obtenues en régime statique, sans introduire de retard de propagation donc on est bien dans l’approximation des Régimes Quasi-Stationnaires. page 5/13 Scanné avec CamScanner Ov(=+d,1) a que les termes du premier ordre, on ob- oad +Gvle0 D1. La loi des nceuds "écrit i(=,1) = i(= + d=,1) + Cyd +Gde W(=+d2,1), Aprés un développement de Taylor et en ne gardant EHC. we OED one ) “) +Gd: v1) soit “9 =<, w(z+d,0) + Lyds —— Me La loi des mailles sérit (= Ds Ra i ot) Aprés un développement de Taylor e1 en ne gardant wees termes du premier ordre, on ob- Dac = byte MED. =!) 5 Rds i(e0) soi ED, 2 =D Ritz.) D2. On dérive la premitre équation par rapport a (et la deuxiéme par rapport a = ; on obtient + R29 En reportant, on ob- D3*a, L'équation vérifiée par v(z, 1) étant linéaire, on peut chercher une solution sous la forme d'une représentation complexe v( On obtient eb LC, (-0*)rge"" =[L,6-+ RG Yiorye!™"E + RG ye"? soit, aprés simplification, k” = LC, ©? ~[1)G + RG]o - RG were" La grandeur réelle associée & D3*b. On peut écrire (=, we, )est[E0) * cos(ot - k'=)] On reconnait un phénoméne de propagation de vitesse de phase f= 3] et, si” <0 (ce qui n'est pas précisé par I’énoncé) de distance caractéristique d’atténuation| “ta D3*c. On peut écrire k’ Lege! R Comme cet et Sct, on peut développer au deuxiéme ordre en! 0 iS A) ik. G = iol #, 2 yay Ry = VhG al " 2he He) te mScanner Scanné avec CamScanner Sin) le bhe a nen dedi re VEO 7 premier ordre non nul en — © Il n'y a pas déformation du signal si vy ne dépend pas de @ (8 l'ordre du calcul). II n'y a alors pas dispersion. C’est réalisé si 2 ®_ — 9 soit ta condition Cette condition est Geo he appelée condition de Heaviside. 8 n'est pas nul lorsque cette condition est vérifié : le signal n’est pas déformé mais il est at- ténué. jo v2.0] Da, Avec R=0 et G=0, Péquation de propagation devient Ta a ar done u= On a w=c d’aprés les expressions de La et Cy done wa la dimension d’une vi- tesse. La forme générale des solutions de I’équation de d’Alembert est fax= ui) + gtx wl} D4*b, Avec R=0 et G=0, "équation établie en D2 conduit a Péquation ai __t Filey) LCo De, La phase des fonction vj et /1, v2 et iz, couple la variable d’espace et de temps: ces fonctions décrivent done un phénoméne de propagation. Le signe de = et 1 est opposé dans la phase des fonction vy et /: la propagation est vers les = croissants. Le signe de = et ¢ est le méme dans la phase des fonction v2 et i: la propagation est vers les = décroissants. D4*d.Ona que l'on peut intégrer en A(z, )= Coe ils.) + h(0), La fone- et rdone elle ne déerit pas un phéno- rméne progressif. On la prend done nulle et il reste ic, ¢) = Cyc v4, #) ou vz, 0) = Rei, () en po- sant Re a soit Re él Avec les expressions de Lo et Ca, il vient [Re a) 0) “e na Ne On obtient de la méme fagon di . =-C, i) ._, sa) dole, aque l'on pet intégrer en f= 0) ==RoRIe A 5 AN. Rp = fO3t821O" W950 et w= |_| a7 9x0 kms La 509 x10" (0.318% 10750910") vitesse de propagation vaut environ fe done le milieu entre les deux fils n’est pas le vide. (c) done page 7/13, Scanné avec CamScanne Scanné avec CamScanner D5*a, La ligne est infinie done l’onde de tension ou de courant provoquée par la décharge du condensateur lorsque I’on ferme "interrupteur se propage vers les = croissants sans phénoméne de réflexion. On a done, pour tout et en particulier en == 0, (2, )= Reilz,). it equivalent est donc l'association série Re, L et C. DS*b. On peut écrire y¢(t)=L et (n=O roa dt yet) =- LC. oe = RC 1 RC poy dkb-# “| DS*c. On a une équation différentielle linéaire du deuxiéme ordre homogéne. Le diserimi- nant de I’équation caractéristique est Lm? 00 4° — 404° = 400, (m" ~ 1). Dans le cas of m< 1, ona ‘A<0. Les racines de Iéquation caractéristique sont r, = mc, + joy V1—m" et la solution est de la forme ve(1) =e" [Acos(wt) + Bsin(ws)] en posant © = @,-VI= mn? ve(#) est la tension aux bornes d’un condensateur c'est done une grandeur continue quel que soit ¢, en particulier ve(0*) = vc(0") ce qui se traduit par A =U ‘(0 est ’intensité du courant dans une branche contenant une bobine c'est done une grandeur continue quel que soit f, en particulier i(0*) = i(0") ce qui se traduit par ma, A +B = 0 soit encore B ar(t) ae Moy in(o) LU done il reste finalement|r¢(¢) = usa coon + mee o Avec m= 10 <<1, on peut faire le développement limite o=o,(I-j0"+..) puis m0. ° of Comme le temps caractéristique de décroissance c(t) = Ue™™" [cos(ogt) + msin(ogf)] au premier ordre en m. est trés grand devant ta période 7 =2% des ina, o, oscillations, on peut tracer lallure de la courbe ci-contre. La tension est, en valeur absolue, définitivement inférieure & U/100 pour 1> tc tel que e™™* = wa soit In(100) (100) 7. AN 1n(100) 7 = DBxTo, mo, 2mm 2nx10™ DS*d. En ==0, ona (0, 1) = Rei(0, 1) = Rei(t) avec i(1) =-C {| ue" ~~ [eos(eagt)+ msin(oogt)]] —CUe™™"*[-mea,[c0s(041)+ msin(9f)]+0 f-sin(o, )emeodout Y= Clee" sin(ogt) au premier ordre en m. On obtient done —_¥(0,)= R-CUw,e"™" in(ogt)= am[Ecu zh “= sin(ogt) =2mUer™™ sin( og) La perturbation créée se propage le long de la ligne a la vitesse c . L’état en un point = a Pinstant ic est la valeur de v(0, f1) a un instant précédent 1 tel que 4 = fe -=. Quand = augmente, t page 8/13 5canné avec CamScanne' Scanné avec CamScanner diminue donc e*"* augmente. La valeur est donc maximale au voisinage immédiat de =, = Yona y 4 mee ved=r( ore) = 2mue sir 4c A V’instant fc, la valeur v(0, 0) a atteint Pabscisse =c=ctc. Pour =>2c, on a 4 W=,tc) VG, fe) = 0 car ¥(0, 1) = 0 pour /<0. il De plus, 1(0, fc) = v(0, 0)/100. wil il | On a done la courbe suivante. Su DSMe, L*énergie stockée initialement Leu A un ove] done pratiquement, ‘cle 2ete ‘Uy dans le condensateur est 1%, = 2 tant 1, elle est We (1) = ZO (). L’ énergie stockée dans la bobine est alors I, (1) ; LP (0), A cet instant, oi sede dans la trance de Were de a d= s'écrit Aso = 5 ee (50) + Ge (2) = le ED 4 Ge Gv (=,0)d= Re d'aprés expression de Rc. comme ve,)=0 pour >t, I’énergie totale stockée dans la ligne 4 Vinstant 1 est Wiggs (0 = [Gude En absence de perte, la conservation de I'énergie entraine Wa = We(s)+ W(t) + Wucwel) D5*f, Sila ligne nest pas infini, il se produit une réflexion a son extrémité. Il y aura super- position de l’onde initiale se propageant vers les = croissants et de "onde réfléchie qui se propage vers les = décroissants. En l’absence d’amortissement, I’énergie initiale du condensateur, partielle- ment transportée par l'onde aller, revient par l’onde réfléchie et le condensateur se recharge avant de se décharger de nouveau. II apparait un régime oscillations & une période correspondant & deux fois la durée nécessaire pour parcourir toute la longueur de la ligne. ‘Troisi¢me partie V. = KU Vo + Van EI. On peut écrire 1,=1(0)==" 1. = 100) RR Le deuxiéme systéme —d’équations conduit. Veo kt) +1 si) sort a Fesin(k+ T,cos(kf) qui est bien de la forme proposée en posant [Akt) = cos(At] et page 9113, Scanné avec Ca Scanné avec CamScanner Ry cos(kt) + jR sin(ké) soit £2, A la sortie, on a Vs = Ruls done on peut écrire Z, z FR snl hO)+eoske) [2 = Ree, tan(ke)+ R, | St Ru Res i reste Z=Rq La ligne, de longueur finie, est fermée sur son impédance caractéristique et posséde alors les propriétés dune ligne infinie; il n’y a pas d’onde réfléchie FI, La loi d’Ohm s’écrit pour la sortie de la ligne [Ra]. a sheorit é t La tension totale la sortie s'éerit so=n(t—Doy vf) [Rb] A e ¢ De méme, l’intensité totale 4 la sortie est| an=i(e-£ ri(eet {Re}. A Vaide des relations entre v et / pour les ondes incidentes et réfléchies, il vient —) [Ral cst bien de la forme demandée en posant |: = © onobtient c ‘Avec un changement d’origine des temps tel que ¢ = ccest le coefficient de réflexion de l'amplitude de la tension. * Si Ry = 0 (sortie court-circuitée), on trouve c= -I : la tension se réfléchit en changeant de signe. * Si Ry = Re (sortie adaptée), on trouve a= 0 : il n'y a pas d’onde réfléchie. * Si Ry = «(sortie ouverte), on trouve «= +1 : la tension se réfléchit sans changer de signe F2, Pour £2 0, la loi d’Ohm s*écrit a Ventrée de la ligne : Fx) == Rei) [Re]. La tension totale & entrée s*écrit : (= ni(t)+ ¥a(0)] (RN. L'intensité totale a entrée est is()=A()+4(0)] (Rel. A Vaide des relations entre v et i pour les ondes incidentes et réfiéchies, il vient [Rh]. Ro= Re, 4(i)+¥,(0)= E-[y(1)-¥,(0)] doa}, = On reporte [Rf] et [Rh] dans [Re] et Von obtient, pour 120 et E| 2] page 10/13 amScanner Scanné avec CamScanner FS. En = "il n’y a que onde incidente v, done yoy=£ Ce passage de ve") =0 4 y,(0°) -= se propage a la vitesse ¢ le long de la ligne sans perte et atteint extrémité de la ligne Pinstant D’aprés Ia question F1, l'amplitude de l’onde réfléchie (si elle existe) dépend de la valeur de Ry, Elle se propage aussi dla vitesse c et atteint done Morigine dela ligne instant 1, = 24, c Comme Rg= Re, lextrémité = = 0 se comporte comme une ligne infinie pour une éventuelle onde réfléchie se propageant vers les = décroissants. Il n'y a done jamais de réflexion a cette extré- mité. La valeur de vs est donc définitive pour £2 fet celle de ve pour > fy ==l et vs(2)=0 quel que soit Pour v0 réfléchie, d’amplitude -£ a atteint ? Vextrémité ==0 done ve=0. Par contre, pour 0< <2, ' L 2% ¥40)= (0 = 5. On en déduit les courbes ci-conte = G * Si Ry=Re, a=0: il n’y a pas d’onde réfléchie tf rd) done v(t) rf: avec yO=nin-= quel que soit. 7 © 2 0, 120, On en déduit les courbes ci-contre re rs ad * Si Ru =, a=1. Pour 124, il existe une onde © rm réfléchie , d'amplitude 3 doneys=vi tv =Epourten. = Cotte onde réfléchie atteint lextrémité ==0 a T'instant 2p v0 donc v.=£ pour 2%... On en déduit les courbes ci- > contre : sa F4. Si Rg#Re, il se produit une réflexion & |" Pextrémité = = 0 de la ligne, Si Ry # Re, il se produit une z x réflexion a ’extrémité == de la ligne. il n'y a que Monde incidente v done les équations de F2 conduisent En 1=«, le nouveau régime constant est établi donc les inductances sont équivalentes a des courts-cireuits et les condensateurs des circuits ouverts. Le schéma Ra idea) Ry Alectrique équivalent est donc le suivant Le_théoréme du diviseur de tension conduit alors a ¢ fro («) =£—*v = Rot Ry Les ondes se propageant a la céléritéc, il se produit un changement dans I’état du circuit aux instants oi une onde atteint une extrémit (: ) de la ligne soit 4, page 11/13 55] Scanné avec CamScanne Scanné avec CamScanner F5. On peut appliquer le principe de superposition en considérant un échelon de valeur —E é appliqué en 1, = ~. On aurait pour celui-ci les courbes suivantes, dans le cas Rg Re oit il n’y a pas ce de nouvelle réflexion en.x=0 Scanné avec CamScann Scanné avec CamScanner F6, Dans le cas Ry = Re ott la ligne se comporte comme si elle était infinie, la durée de Pimpulsion peut étre queleonque sans apporter de changement au schéma indiqué. Le début de a Vinstant ¢= Pimpulsion se produira e e Dans les autres cas oi il se produit une réflexion en = , le front montant de I'impulsion de retour arrivera en == 0 avant que le front descendant de impulsion de départ soit apparu. On aura done modification de la forme de signal ¥,. Dans le cas Ry = 0, l’impulsion de retour est négative donc la superposition avec l’impulsion de départ donne 2éro et le signal v(t) a un front descendant en 1 == suivi d'une impulsion néga- c tive. Dans le cas Ry =, 'impulsion de retour est positive et sajoute a la fin de l'impulsion ini- . e tiale aprés ¢ = 2 pour former un eréneau d’amplitude 2E. © page 13/13 CamScanne Scanné avec CamScanner

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