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Radio Activ It É
Radio Activ It É
méthodologique
(Annexes)
13
14 FILIATIONS RADIOACTIVES
15 Tous les atomes dune même espèce nucléaire, ou nucléide, possèdent le même nombre de protons et le même
16 nombre de neutrons, et donc le même noyau. Les nucléides dont les atomes se transforment spontanément,
17 car leurs noyaux sont instables, sont appelés radionucléides. Latome instable se transforme en un atome
18 moins instable moyennant une redistribution de lénergie de liaison entre les différents nucléons (protons et
19 neutrons) constitutifs du noyau de latome. Le réaménagement interne du noyau (appelé père) (i.e.
20 phénomène de désintégration) conduit à un nouveau noyau (appelé fils) qui sil est lui-même radioactif conduit
21 à un nouveau noyau, et ainsi de suite jusquà aboutir à un noyau stable. Ces désintégrations successives
22 caractérisent la filiation radioactive. Chaque réarrangement donne lieu à lémission dun rayonnement qui
23 comporte la totalité de lénergie rendue disponible par le réarrangement. Le rayonnement peut être sous
24 forme particulaire (rayonnement α de noyaux dhélium 4, ou rayonnement β délectrons ou de positons) et/ou
25 sous forme ondulatoire (rayonnement X ou γ de photons). Le phénomène de radioactivité se caractérise par
26 lénergie et les rayonnements émis, ainsi que par le taux de désintégration instantané, constant et noté λ
27 (homogène à linverse dun temps), dénommé usuellement constante radioactive. Si N0 est le nombre de
28 noyaux radioactifs présents à linstant t = 0, alors le nombre N(t) de noyaux radioactifs présents à linstant t
29 est égal à :
30
31 N(t ) = N0 .exp(−λt )
32
33 Deux autres notions sen déduisent.
34
35 La période radioactive ou demi-vie, notée généralement T (homogène à un temps), est la durée nécessaire
36 pour que la moitié des noyaux radioactifs présents à linstant 0 se soient désintégrés, soit :
37
ln(2)
38 T=
λ
39
40 Lactivité dun ensemble datomes à un instant t est la vitesse de désintégration à cet instant, soit :
41
42 A(t ) = λ.N(t )
43
44 Lactivité est une grandeur directement mesurable. Elle sexprime en Becquerels (Bq) avec 1 Bq = 1
45 désintégration par seconde.
46
47 LEQUILIBRE SECULAIRE
48 Lorsque la période du père est très nettement supérieure à celle des fils, les activités des différents fils se
49 mettent à léquilibre avec celle du père. Cet équilibre, dit séculaire, est obtenu après un temps égal à environ
234
50 10 fois la période du fils dont la période est la plus longue : U (T=2,46.105 ans) pour la chaîne de l238U
51 (T=4,47.109 ans) et 228
Ra (T=5,75 ans) pour la chaîne du 232
Th (T=1,40.1010 ans). En considérant que toutes les
52 activités sont alors égales, lerreur commise est inférieure à 1 .
232
53 La figure 1 illustre le cas de la chaîne naturelle de filiation du Th, pour un matériau contenant une activité
54 massique de 50 Bq.g-1 de 232
Th.
55 Evolution temporelle des activités massiques
56
57 60
58
59 50
60
Activité massique (Bq/g)
61 40
62
63 30
64
65
20
66
67
10
68
69
0
70
0 10 20 30 40 50 60 70 80
71
Temps (années)
72
73 Th232 Ra228 Ac228 Th228
79
80 Figure 2 : Etablissement de léquilibre séculaire dans le cas de la chaîne de filiation de l 238U
81 La Directive européenne n°96/29 Euratom du Conseil du 13 mai 1996 indique les différents équilibres séculaires
82 à considérer (cf. tableau 1) pour les évaluations dosimétriques portant sur la population et les travailleurs. Le
83 tableau 1 présente, pour les radionucléides retenus dans ce guide, les équilibres à prendre en compte.
1
Le signe « + » utilisé dans les notations indique que le radionucléide représente aussi ses fils à vie courte, tandis que
lindice « sec » signale que le radionucléide représente également lensemble de ses fils à léquilibre séculaire
2 226
Le Ra en équilibre séculaire avec ses descendants nest pas considéré dans la Directive Euratom 96/29
90
86 Les radionucléides fils du Sr (90Y) et du 137
Cs (137mBa) sont toujours en équilibre avec leurs pères respectifs,
87 quelle que soit la situation considérée.
88 Les figures 3 et 4 présentent les deux chaînes de filiation de l 238U et du 232
Th.
89
90
91
94
232
95 Figure 4 : Chaîne naturelle de filiation du Th
96
222 214
119 Dans le cas du Rn : le facteur de déséquilibre peut être calculé à partir de la mesure du Bi à une
222
120 date t et à une date t+ 40 jours [environ 10 fois la période du Rn], léchantillon de sol étant confiné
226
121 entre les deux dates pour permettre la mise à léquilibre séculaire des descendants du Ra. Le
214
122 facteur de déséquilibre sera le rapport entre le Bi mesuré dans le sol à lair libre à la date t et le
214
123 Bi mesuré à la date t+ 40 jours dans un échantillon confiné à la date t ;
220 224
124 Dans le cas du Rn : le facteur de déséquilibre peut être calculé à partir de la mesure du Ra et du
212
125 Pb.
126
127 Le tableau III présente les radionucléides des chaînes de luranium 238 et du thorium 232 les plus facilement
128 mesurables par spectrométrie γ ainsi que les caractéristiques des rayonnements associés [énergie et intensité
129 des raies].
238
U 4,468.109 ans 15 [8]
234
Th 24,10 jours 63,3 [4,5], 92,4 [2,6], 92,8 [2,6]
234m
Pa 1,17 minute Raies dintensité faible
234 5
U 2,445.10 ans Raies dintensité faible
230 4
Th 7,7.10 ans Raies dintensité faible
226
Ra 1622 ans 11,6 [1,2], 186,2 [3,3]
218
Po 3,05 minutes Raies dintensité faible
214 53,2 [1,1], 74,8 [6,2], 77,1 [10,4], 86,8 [4,6], 242,0 [7,4], 295,2
Pb 26,8 minutes
[18,7], 351,9 [35,8], 785,9 [1,1]
609,3 [45], 665,5 [1,6], 768,4 [4,8], 806,2 [1,2], 934,1 [3,1],
214 1120,3 [14,9], 1155,2 [1,7], 1238,1 [6,0], 1280,9 [1,5], 1377,7
Bi 19,9 minutes
[4,2], 1401,5 [1,4], 1408 [2,5], 1509,2 [2,1], 1661,1 [1,2], 1729,6
[3,1], 1764,5 [16,1], 1847,4 [2,1]
214
Po 164,3.10-6 s Raies dintensité faible
210
Pb 22,3 ans 46,5 [4,1]
210
Bi 5,012 jours Raies dintensité faible
210
Po 138,38 jours Raies dintensité faible
131 [**] La désintégration du 212
Bi en 208
Tl nétant que partielle, il faut tenir compte du rapport dembranchement [35,93 %] dans
132 lexploitation dune mesure sur ce dernier radionucléide pour déduire lactivité de ses pères.
136 Si lactivité industrielle dextraction du radionucléide à vie longue [père] a cessé depuis une
137 durée supérieure à 10 fois la période de son descendant présentant la période la plus longue dans
138 la chaîne de filiation, alors léquilibre séculaire est rétabli entre le père et ses descendants.
139 Lactivité de chacun des radionucléides de la chaîne est alors égale à lactivité résiduelle du
140 radionucléide père extrait.
141 La figure 5 illustre lexemple de la famille du thorium 232. Il est supposé ici que, lors dune pratique
142 industrielle, le thorium [supposé en équilibre séculaire avec ses descendants] est extrait
143 chimiquement dun matériau naturel avec une activité massique égale à 50 Bq.g -1, avec un rendement
144 de 80 %.
145 Cette extraction nayant pas dinfluence sur les rapports isotopiques du thorium, on note une
146 diminution de lactivité en thorium 232 et en thorium 228 du fait du processus industriel, qui descend
147 alors à 10 Bq.g-1.
148 Dans les résidus dextraction, léquilibre séculaire est rétabli au bout de 60 ans environ, soit 10
149 périodes du radium 228. Avant cette durée, seul lactinium 228 reste en équilibre avec son père, le
150 radium 228.
151
152
158
159 Si lactivité industrielle est plus récente ou si lun des radionucléides fils a une période très
160 longue, léquilibre séculaire nest pas rétabli. La détermination de lactivité des radionucléides
161 présents passe par la définition de sous-ensembles constitués des radionucléides à période courte
162 [quelques jours au maximum en équilibre avec leurs pères à vie longue [période de lordre de
163 lannée]. Le tableau IV présente les différents sous-ensembles à retenir pour les deux familles
164 naturelles [uranium 238 dite famille de luranium, thorium 232 dite famille du thorium]
165 considérées dans le guide.
166
169
170 Pour caractériser entièrement une famille radioactive, il convient alors de mesurer au moins un
171 élément de chacun des équilibres séculaires listés dans le tableau ci-dessus, pour la famille
172 considérée, et de mesurer directement les radionucléides isolés [uranium 234, thorium 230,
173 polonium 210 et thorium 232].
174
175 4.4.3 Application
177 Le tableau V présente les possibilités de mesure des différents radionucléides des deux familles par
178 spectrométrie γ.
179
182
185 Il peut être considéré en équilibre avec luranium 238, du fait de son appartenance à la même espèce
186 chimique.
232
187 Th
188 Sa détermination nécessite une méthode de mesure nucléaire plus poussée [spectrométrie α,
189 spectrométrie de masse, ]. Son activité peut également être obtenue par un dosage chimique du
190 thorium naturel, connaissant labondance naturelle 3 de cet isotope [proche de 100 %] et son activité
191 spécifique [exprimée en Becquerels par gramme de thorium naturel].
230
192 Th
3
Labondance naturelle dun isotope dun élément chimique correspond à la proportion relative de cet isotope dans les
matériaux naturels par rapport aux autres isotopes du même élément
203 alors mettre en uvre des techniques plus poussées ou adopter une hypothèse très
204 conservatrice déquilibre avec l238U.
210 I. CARACTERISTIQUES
217 Légèrement plus lourde que leau légère H2O, cest la forme la plus abondante du tritium dans le
218 milieu naturel et les espèces vivantes. La différence de masse entre les composés H et T se manifeste
219 dans les processus naturels de changement de phase tels que lévaporation, la condensation ou la
220 solidification, et entraîne un faible enrichissement du tritium par rapport à lhydrogène léger dans la
221 phase condensée.
222 • Tritum gazeux (HT)
223 Cette forme pourrait prendre de limportance avec le développement des recherches sur la production
224 dénergie par fusion nucléaire.
225 • Tritium organique (OBT)
226 Une partie du tritium minéral entre dans les molécules organiques par échange avec un hydrogène
227 labile ou par des réactions métaboliques. Ce phénomène se produit aussi bien pour les végétaux, par
228 la photosynthèse, que chez lhomme et lanimal.
234 à la situation antérieure aux essais est en cours. La décroissance radioactive a fait disparaître près de 90 % des
235 masses de tritium créées artificiellement dans lenvironnement entre 1945 et la fin des années soixante.
246 Les essais militaires ont disséminé jusquen 1970 une quantité de tritium estimée à 2,4.10 20 Bq. Linventaire du
247 tritium dans les océans en 1972 atteignait 6,3.10 19 Bq. Actuellement, son accumulation dans lenvironnement
248 (principalement dans les océans) est estimée à environ 4,3.10 19 Bq (UNSCEAR, 1993).
249 • Fabrication des armes thermonucléaires
250 Le tritium est nécessaire à la fabrication des armes thermonucléaires. Pour le centre CEA de Valduc, les rejets
251 gazeux de tritium en 1999 se sont élevés à 2,67.10 14 Bq avec une répartition HTO/HT de lordre de 70/30.
252 • Emissions par les réacteurs nucléaires
253 Le tritium est formé comme produit de fission ternaire de certains isotopes de luranium et du plutonium et
254 par des réactions neutroniques sur des éléments légers du circuit primaire (bore, lithium). Dans les réacteurs à
255 eau légère (les plus répandus), le tritium de fission reste en grande partie dans le combustible lui-même
256 (environ 87 %), ainsi que dans les gaines de zircaloy des crayons déléments combustibles où il se trouve sous
257 forme dhydrure de zirconium (environ 13 %). Le dégagement du tritium dans leau du circuit primaire est
258 minime, sinon négligeable. Il se produit seulement en cas de défauts dans les gaines de zircaloy (ce qui est peu
259 fréquent), de sorte que le relâchement du tritium de fission au cours du fonctionnement du réacteur se limite
260 à 0,1-1% du tritium ainsi produit. De 1985 à 1989, les centrales électronucléaires ont rejeté en moyenne
261 5,64.1015 Bq de tritium gazeux et 7,5.1015 Bq deau tritiée par an (UNSCEAR, 1993).
262 • Rejets par les usines de retraitement de combustibles irradiés
263 Le tritium de fission est libéré pour la plus grande part lorsque le combustible usé est mis en solution pour être
264 retraité. De 1985 à 1989, au cours du retraitement des 4 % du combustible nucléaire mondial, les usines ont
265 rejeté 2,6.1014 Bq par an de tritium gazeux dans latmosphère et principalement, 4,37.10 15 Bq deau tritiée par
266 an dans le milieu marin (UNSCEAR, 1993). Pour lusine de la Hague en 1999, les rejets gazeux de tritium se sont
267 élevés à 8.1013 Bq et les rejets liquides à 1,3.1016 Bq. Pour lusine de Sellafield (GB) en 1996, les rejets gazeux
268 de tritium se sont élevés à 5,3.1014 Bq et les rejets liquides à 3.1015 Bq (Annual Report on Radioactive
269 discharges and monitoring of the environment 1996, BNFL, 1996)
302
303 Les échantillons de 10 ml deau brute, deau du lait ou deau de combustion sont mélangés à 10 ml dInstagel,
304 liquide scintillant. Ils sont ensuite analysés par scintillation liquide à laide dun compteur adapté aux
305 comptages de très faibles activités selon la méthode décrite par Belot et al. (1996). La mesure peut être
306 effectuée pendant 300 minutes pour obtenir une sensibilité de 10 Bq.l -1, 1 000 minutes pour obtenir une
307 sensibilité de 3 Bq.l-1 ou 2 000 minutes pour obtenir une sensibilité de 1 Bq.l -1 deau.
308 La teneur en tritium « non labile » lié à la matière organique peut sexprimer de quatre manières différentes :
309 • en Bq.l-1 deau de combustion, qui correspond au résultat initial de la mesure et peut permettre
310 dexprimer la teneur
311 • en Bq.kg-1 de matière sèche ; elle est relative à la quantité de matière sèche de léchantillon analysé,
312 obtenue par pesée avant combustion ;
313 • en Bq.kg-1 de matière organique ; elle est relative à la quantité de matière organique de léchantillon
314 analysé, obtenue par pesée après combustion ;
315 • en Bq.g-1 dhydrogène (OBT) ; cette expression fait référence à la quantité dhydrogène présente dans
316 léchantillon.
Dose efficace
Dépôt -
329 Leau tritiée (HTO) et les molécules organiques marquées au tritium (OBT) peuvent être ingérées lors de
330 labsorption daliments et deau contaminés au tritium, ou accidentellement lors de manipulations
331 expérimentales. Leur absorption est complète ; la totalité de la quantité ingérée franchit la barrière gastro-
332 intestinale et passe dans le sang.
333 • Inhalation
334 Le tritium gaz (HT), leau tritiée (HTO) et, dans une certaine mesure, les composés tritiés organiques peuvent
335 être inhalés sous forme de gaz. Lorsquil est inhalé, une très faible partie du tritium gazeux (environ un
336 millième) est absorbée puis oxydée en eau tritiée.
338 Le modèle biocinétique pour leau tritiée et les composés organiques du tritium est décrit pour le travailleur,
339 dans la publication CIPR 56. Il suppose que 97% de leau tritiée est en équilibre avec leau du corps et est
340 retenu avec une demi-vie de 10 jours, et que le restant est incorporé dans les molécules organiques et retenu
341 avec une demi-vie de 40 jours. Pour les composés organiques du tritium, 50% de lactivité est retenu avec la
342 période biologique de leau libre (10 jours) et 50% avec la période biologique du carbone organique (40 jours).
343 [ Pour plus de renseignements : voir logiciel « Calliope », 1999 ]
359
360
361 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne 96/29/EURATOM. Elles considèrent un
362 temps dintégration de 50 ans et un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
363
Travailleur
Ingestion
-Eau tritiée HTO 1,8.10-11
-Tritium organique OBT 4,2.10-11
378 X. ACCIDENT
Public Travailleur
401
402 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
403 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
404 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
405 généraux de radioprotection ;
406 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
407 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
408 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
409 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
410 ionisants.
433
434
435
436 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, B. Le Guen, M.L. Perrin, E. Gaillard-Lecanu,
437 V. Chambrette, J . Brenot (DPHD)
438
439 Vérificateur : A. Desprès (DPHD)
444 I. CARACTERISTIQUES
470 Lors des explosions nucléaires, les neutrons émis interagissent avec lazote de latmosphère pour former du
471 carbone. Les explosions nucléaires ont introduit dans latmosphère environ 2,1.10 17 Bq de 14
C.
472 Emissions par les réacteurs nucléaires
14
473 Dans les réacteurs nucléaires, la production de C provient de plusieurs réactions dans le combustible, les
474 matériaux de structure du cur et le modérateur. Un réacteur à eau légère de 1000 MWe génère environ 10 12
475 Bq.an-1 de 14
C. Il en rejette annuellement de lordre de 4.10 11 Bq, principalement sous forme organique (CH4).
476 Le reste est rejeté lors du retraitement ou reste piégé dans les gaines du combustible pour être stocké
477 ultérieurement à létat de déchets solides.
478 • Rejets par les usines de retraitement des combustibles irradiés
14
479 Le C des combustibles nucléaires usés est libéré lors de létape de dissolution dans les usines de
480 retraitement. Selon le mode dexploitation, ces rejets se feront de manière continue ou discontinue. Dans les
14
481 usines de retraitement utilisant le procédé PUREX (par exemple à La Hague), le C serait libéré principalement
14
482 sous forme de CO2 . L'augmentation à partir du début des années 90 des rejets annuels gazeux de C par
483 lusine de La Hague correspond au démarrage des usines UP3 et UP2-800. Ces rejets ont été estimés à 1,87.10 13
484 Bq en 1999. Les rejets liquides de lusine de La Hague en 1999 ont été de 9,9.10 12 Bq. Pour lusine de Sellafield
14
485 (Royaume-Uni) en 1996, les rejets gazeux de C se sont élevés à 6,3.1011 Bq et les rejets liquides à 1,1.1013 Bq
486 [Annual Report on Radioactive discharges and monitoring of the environment 1996, BNFL, 1996].
487 • Production par des sources diverses (médicales, industrielles, recherche)
14
488 On considère quà terme, lintégralité du C utilisé pour le marquage des molécules sera rejeté dans
489 latmosphère sous forme de CO2. LUNSCEAR estime à 3.1010 Bq la production annuelle de 14
C par million
13
490 dhabitants dans les pays développés (5.10 Bq pour lensemble du monde). Cette estimation est basée sur les
491 résultats dune étude américaine de 1978. Une estimation britannique de 1987 conduisait à des valeurs au
492 moins deux fois supérieures.
14
504 La radioactivité de fond de latmosphère en C est de lordre de 211 Bq.kg-1 de carbone stable ou, en activité
505 volumique, de 4.10-2 Bq.m-3 (la concentration en carbone stable de l'atmosphère est de lordre de 1,9.10 -4
506 kg.m-3).
14
507 La radioactivité du C des eaux marines est comprise entre 107 et 264 Bq.kg -1 de carbone stable,
508 correspondant à une activité volumique de 0,3 à 0,74 Bq.m -3 (la concentration en carbone stable des eaux
509 marines est de 2,8.10-3 kg.m-3).
510 • Activité dans l’environnement autour de l’usine de retraitement de La Hague
14
511 Des mesures du C dans lenvironnement de La Hague ont été faites durant les trois dernières années.
512 Le Laboratoire dEtudes Radioécologiques de la Façade Atlantique de lIPSN a organisé en 1997 et
513 1998, en collaboration avec le Groupe d'Etudes Atomiques, deux campagnes de prélèvements dun
514 bioindicateur, lajonc dEurope. Lajonc a été choisi car cest une espèce ubiquiste qui concentre les
137 60
515 radioéléments comme le Cs, le Co et l129I. Les quinze derniers centimètres de chaque rameau ont
516 été prélevés, ce qui correspond à une période de croissance denviron 3 ans. Les résultats font
517 apparaître un marquage maximum de 461 Bq.kg-1 de carbone, soit près de deux fois le bruit de fond au
518 Hameau Thiébot et un marquage minimum de 298 Bq.kg-1 de carbone à Omonville la Rogue,
519 légèrement supérieur au bruit de fond. Ce marquage est dû à la fois au transfert direct dû aux rejets
520 gazeux, et au transfert de radioéléments du milieu marin vers le milieu terrestre côtier par
521 lintermédiaire des embruns marins. COGEMA a réalisé en 1996 des prélèvements d'herbe et de feuilles
522 de frêne pour le milieu terrestre, dalgues (fucus), mollusques, crustacés et poissons pour le milieu
523 marin. La concentration maximale dans le milieu terrestre est de 1142 Bq.kg -1 de carbone stable, soit
524 environ 5 fois le bruit de fond. Il sagit de lherbe prélevée au sud-ouest du site COGEMA. La
525 concentration maximale dans le milieu marin est de 723 Bq.kg -1 de carbone et correspond à une algue
526 (Fucus) prélevée à Ecalgrain. Les résultats publiés par Greenpeace [communiqué de presse du 12
527 novembre 1998] sont cohérents avec ces valeurs puisque Greenpeace a mesuré, dans des
528 prélèvements d'herbe et de feuilles, « des concentrations 2 à 7 fois supérieures à celles qu'on trouve
529 normalement dans l'environnement ».
539 Le carbone est sous forme de graphite pour les mesures par accélérateur (AMS). A titre indicatif, le tableau
540 suivant présente les limites de détection pour chaque technique :
541
CP LSC AMS
Limite de
CO2 CH4 BaCO8 Carbosorb C6H6
détection
Adulte
Ingestion 5,8.10-10
585
Public Travailleur
597
598 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
599 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
600 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
601 généraux de radioprotection ;
602 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
603 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
604 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
605 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
606 ionisants.
616 • OECD/NEA, Radiological significance and management of TRITIUM, CARBON 14, KRYPTON 85, IODINE 129
617 arising from the nuclear fuel cycle, Paris, 1980.
618 • OPRI/INRS, Carbon 14 : Fiche technique de radioprotection pour lutilisation de radionucléides en sources
619 scellées, 1996.
620 • UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation), Sources and effects of
621 ionizing radiation, New York, United Nations, 1993.
622
623
624
625
626 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, M.L. Perrin, E. Gaillard-Lecanu, V. Chambrette,
627 J . Brenot (DPHD), B. Crabol (DPRE).
628
629 Vérificateur : A. Desprès (DPHD)
634 I. CARACTERISTIQUES
650 De 1945 à 1980, les explosions nucléaires atmosphériques ont conduit à la dispersion de 6.10 17 Bq de 90Sr
90
651 dans latmosphère. Le dépôt de Sr a atteint un maximum en 1963-1964. Lactivité totale déposée dans
652 lenvironnement par les essais nucléaires atmosphériques atteignait pour lensemble du globe 5,9.10 17 Bq
653 en 1976. Lactivité surfacique était maximale dans les régions tempérées des deux hémisphères et elle a
654 atteint 3,2.103 Bq.m-2 entre le 40e et le 50e parallèle de lhémisphère Nord [Galle, 1997].
655 • Emissions par les installations nucléaires
90 90
656 La deuxième source de Sr est le cycle du combustible. Le Sr est créé par fission au sein des réacteurs.
657 Lors du traitement du combustible irradié, le strontium est extrait avec les autres produits de fission.
90 90
658 Lessentiel des rejets de Sr + Y seffectue au stade du retraitement des combustibles irradiés. En 1999,
659 les rejets de lusine de La Hague se sont élevés à 1,7.10 12 Bq en quasi totalité sous forme liquide ; ceux
660 de lusine de Sellafield représentaient 16.1012 Bq sous forme liquide et 0,13.109 Bq sous forme gazeuse en
661 1996.
662 • Rejets accidentels par les installations nucléaires
663 Laccident de Kyshtym (Oural) en 1957 a entraîné un dépôt sur 15 000 km 2 de 1017 Bq dont 5,4 % de 90
Sr.
664 Lors de laccident de Tchernobyl (1986), environ 8.10 15 Bq de 90Sr ont été rejetés dans latmosphère
688
Dose efficace
711
90 90
712 Le Sr, émetteur β pur étant toujours associé à son descendant radioactif Y, émetteur β, les mesures
-1
713 nécessitent une séparation chimique préalable. La limite de détection de 1 Bq.l correspond à la surveillance
90
714 de situations anormales. Pour la surveillance de routine des composés peu solubles du Sr (type S, pour les
715 seuls travailleurs), il est indispensable dabaisser le plus possible la limite de détection.
721
722 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne96/29/EURATOM. Elles considèrent un
723 temps dintégration de 50 ans, un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
724
Travailleur
Ingestion 2,8.10-8
727 X. ACCIDENT
737
738 Les brûlures cutanées doivent être traitées comme des brûlures classiques.
Liquide
Aliment Autre Volaille
Produits destiné à la
pour le denrée Porc Agneau Autres
laitiers consom-
nourrisson alimentaire Veau
mation
75 Bq.kg-1 125 Bq.kg-1 750 Bq.kg-1 125 Bq.kg-1 1250 Bq.kg-1 2500 Bq.kg-1 5000 Bq.kg-1
Public Travailleur
746
747 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
748 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
749 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
750 généraux de radioprotection ;
751 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
752 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
753 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
754 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
755 ionisants.
759 • Federal Guidance Report n°12, External exposure to radionuclides in air, water and soil. Oak Ridge
760 National Laboratory, 1993.
761 • FOULQUIER L., BRETHEAU F., Les Installations Nucléaires et lEnvironnement, Editions de Physique, Paris,
762 1998.
763 • GALLE P., Toxiques nucléaires, Paris, Masson (2e édition), 1997.
764 • Nucléides, CD-Rom, Collection CEA, 1999.
765 • OPRI, Intervention médicale en cas daccident radiologique, Rapport du Conseil Scientifique OPRI, 1997.
766 • OPRI/INRS, Strontium-90 : Fiche technique de radioprotection pour lutilisation de radionucléides en
767 sources scellées, 1996.
768 • NCRP, Some aspects of strontium radiobiology, National Council on Radiation Protection and
769 measurements, Report n°110, Bethesda, 1991.
770 • Tchernobyl 13 ans après, Dossier de presse IPSN, avril 1999.
771 • UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation), Sources and effects of
772 ionizing radiation, New York, United Nations, 1993.
773
774
775
776
777 Rédacteurs de la Fiche: P. Bérard, B. Le Guen, M.L. Perrin, A. Desprès, E. Gaillard-Lecanu,
778 V. Chambrette (DPHD)
779
780 Vérificateur : J . Brenot (DPHD)
781
786 I. CARACTERISTIQUES
800 Pendant la période 1945-1980, plusieurs centaines dessais nucléaires atmosphériques ont été effectués
801 par différentes nations, essentiellement les USA et lex-URSS. Ils ont libéré dans lenvironnement une
137
802 quantité de Cs estimée à 1.1018 Bq, qui sest peu à peu déposée sur lensemble de la planète. Sous nos
803 latitudes (40°-50° Nord), les dépôts de cette époque sélèvent à 3000 Bq.m -2. Une grande partie de la
804 radioactivité qui subsiste aujourdhui est retenue dans le sol et les sédiments. Quelques pour cent
805 seulement restent disponibles pour les végétaux.
806 • Emissions par les installations nucléaires
137
807 La deuxième source de Cs est le cycle du combustible. Le cur dun réacteur de 1300 MWe contient en
808 fin de cycle, environ 4.1017 Bq confinés à lintérieur du combustible. En fonctionnement normal, une
809 faible fraction de ce césium se retrouve dans les effluents rejetés dans lenvironnement. A titre indicatif
810 en 1996, un réacteur nucléaire de 1300 MWe rejetait annuellement environ 10 8 Bq, en quasi totalité dans
811 les effluents liquides. Lors du retraitement du combustible irradié, le césium est extrait avec les autres
812 produits de fission. Les rejets de137Cs de lusine de retraitement de la Hague sélevaient à 1,3.10 12 Bq en
813 1999 et ceux de lusine de Sellafield à 1.1013 Bq en 1996, en quasi totalité sous forme liquide. En cas
137
814 daccident, lémission de Cs dans lenvironnement peut être plus ou moins importante, compte tenu de
815 sa volatilité. En 1957, les accidents de Kyshtym (ex-URSS) et de Windscale (GB) ont respectivement
137
816 entraîné des rejets de Cs de 3,6.1013 et 2,2.1013 Bq.
817
137
818 Pour Tchernobyl, lactivité du Cs émis dans lenvironnement est estimée à 8,5.10 16 Bq. Le dépôt au sol
819 à lorigine de lessentiel des expositions actuelles et futures a été variable selon la distance depuis le
820 point démission, la trajectoire du nuage, les conditions atmosphériques. Les pluies ont entraîné des
821 dépôts plus importants. Dans les zones proches de Tchernobyl (de quelques dizaines à quelques centaines
822 de km), le dépôt a pu atteindre plusieurs millions de Bq.m-2 ; en Europe centrale, lordre de grandeur a
823 été de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de Bq.m -2. En France, des dépôts de quelques
824 milliers de Bq.m-2 sont observés [Tchernobyl, 13 ans après, dossier IPSN] ; des dépôts de quelques dizaines
825 de milliers de Bq.m-2 sont observés dans certaines zones montagneuses (Mercantour, Vosges).
837
137 192
838 La brachythérapie utilise des sources de Cs (ou Ir) dactivités assez faibles voisines de quelques 109 Bq car
839 dans cette technique, la source est mise au contact de la tumeur à traiter à laide dun cathéter installé
840 chirurgicalement ou empruntant les voies naturelles. Lirradiation des produits sanguins est effectuée à laide
137 60
841 de sources de Cs (où Co) dactivités comprises entre 0,4 et 2,2.1014 Bq, lobjectif étant dinhiber la division
842 lymphocytaire afin déviter les risques de maladie post-transfusionnelle chez les patients immunodéprimés.
843 Lutilisation de sources dans lindustrie est essentiellement due à lemploi de sources scellées dans les
844 appareils de gammagraphie pour le contrôle non destructif de pièces, de soudures ou douvrages dart, dans les
845 irradiateurs industriels pour la stérilisation ou la conversion des aliments, pour létalonnage des appareillages.
846 Toujours dans lindustrie, le césium, sous forme de sources scellées, est utilisé dans les irradiateurs de
847 laboratoire, mais également pour des techniques telles que la diagraphie, lélimination de lélectricité statique
848 et la mesure de lenneigement.
Dose efficace
876 Une contamination homogène superficielle de 1000 Bq.cm -2 de peau délivre un débit de dose équivalente à
877 lépiderme (couche superficielle de la peau) de 1,6.10 -3 Sv.h-1 [INRS, fiche 137
Cs + 137m
Ba].
911
137
Cs Méthode de mesure Limite de détection
917
918 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne 96/29/EURATOM. Elles considèrent un
919 temps dintégration de 50 ans et un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
920
Travailleur
Ingestion 1,3.10-8
921
925 X. ACCIDENT
930 récupérée par une personne nen connaissant pas les dangers, ou détruite. De nombreux accidents de ce type
931 se sont déjà produits, par exemple à Goïania (Brésil) en 1987 où 5.10 13 Bq ont été dispersés dans
932 lenvironnement (4 morts, plusieurs centaines de personnes contaminées), et en Géorgie en 1996 et 1997 (11
933 personnes irradiées, dont 4 gravement).
940
941 Les brûlures cutanées doivent être traitées comme des brûlures classiques.
950
951 Mais cest surtout à moyen et long terme que le césium pose des problèmes, comme après laccident de
137
952 Tchernobyl. Compte tenu de sa période, le Cs subsiste longtemps dans lenvironnement et le cumul des
953 doses, année après année, sur lensemble de la vie peut atteindre des valeurs élevées.
954
955 Cest ainsi que, plusieurs années après laccident de Tchernobyl, des évacuations fondées sur la « dose-vie »
956 ont eu lieu de 1987 à 1990 dans certaines zones fortement contaminées de lex-URSS, sajoutant à celles
957 pratiquées en urgence au voisinage de la centrale accidentée dans les jours qui ont suivi laccident. Des
958 contraintes sur le mode de vie (interdiction de pénétrer dans certaines zones, interdiction de ramasser des
959 champignons ), sur les cultures pratiquées, sur le mode dalimentation des animaux existent toujours dans
960 certaines régions.
961
962 Dans lUnion Européenne, des normes de commercialisation ont été instaurées depuis 1987 pour être
963 applicables dans léventualité dun accident futur [Réglements Euratom 3954/87, 2218/89 et 770/90].
964
Liquide
Aliment Autre Volaille
Produits destiné à la
pour le denrée Porc Agneau Autres
laitiers consom-
nourrisson alimentaire Veau
mation
400 Bq.kg-1 1000 Bq.kg-1 1250 Bq.kg-1 1000 Bq.kg-1 1250 Bq.kg-1 2500 Bq.kg-1 5000 Bq.kg-1
Public Travailleur
968
969 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
970 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
971 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
972 généraux de radioprotection ;
973 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
974 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
975 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
976 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
977 ionisants.
990 • OPRI/INRS, Césium 137 : Fiche technique de radioprotection pour lutilisation de radionucléides ensources
991 scellées, 1996.
992 • Tchernobyl 13 ans après, Dossier de presse IPSN, avril1999.
993 • UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation), Sources and effects of
994 ionizing radiation, New York, United Nations, 1993.
995
996
997
998 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, B. Le Guen, M.L. Perrin, A. Desprès, E. Gaillard-Lecanu,
999 V. Chambrette, J . Brenot (DPHD)
1000
1001 Vérificateur : D. Robeau (IPSN/ Dir)
1006 I. CARACTERISTIQUES
Charbon 3-30
Activité (Bq.l-1)
1057 Spectrométrie gamma : le radium est mesuré directement, en association avec ses descendants à vie
214 214
1058 courte, Pb et Bi, après mise à léquilibre de léchantillon pendant un mois.
1059 • Dans les eaux :
1060 Pour les eaux naturelles faiblement chargées : mesure par émanométrie du radon ( 222Rn). Le radon dissous
1061 dans leau est dégazé par bullage et récupéré dans des fioles scintillantes pour effectuer la mesure.
1062 • Pour les eaux fortement contaminées :
Dose efficace
1095
1096
1097 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne 96/29/EURATOM. Elles considèrent un
1098 temps dintégration de 50 ans et un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
1099
Ingestion 2,8.10-7
1100
1111 X. ACCIDENT
1117 Les brûlures cutanées doivent être traitées comme des brûlures classiques.
Public Travailleur
1121
1122 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
1123 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
1124 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
1125 généraux de radioprotection ;
1126 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
1127 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
1128 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
1129 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
1130 ionisants.
1146
1147
1148
1149 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, B. Le Guen, M.L. Perrin, E. Gaillard-Lecanu,
1150 V. Chambrette, J . Brenot (DPHD), D. Robeau (IPSN/ Dir).
1151
1152 Vérificateur : B. Cessac (DPRE)
1157 I. CARACTERISTIQUES
α1 (E = 4013 keV) : 77 %
Emissions principales
α2 (E = 3954 keV) : 23 %
1168
232
1169 Les descendants du Th apparaissent dans la chaîne de désintégrations suivante :
1170
1171
1172
1173
1174
1175
1176
1177
1178
1179
1180
1181
1182
1183
1184
1185
1186
1187
25 à 28 en moyenne
Eau (mBq.l-1) (c) 0,03 ± 0,03 (Loire)
10 11 (Seine)
Sédiment (Bq.kg-1 poids sec) (c) 16 ± 9 (Seine)
55 ± 12 (Loire)
Poisson (Bq.kg-1 poids frais) (c) 0,6 ± 0,3 (Loire)
1,1 ± 0,7 (Seine)
-1
Eaux minérales (mBq.l ) (d)
Volvic 42,7
Perrier 500
St Yorre 170 28
Badoit 14
1224 (a) Rannou A. , 1999
1225 (b) de Choudens et al., 1997
1226 (c) Lambrechts et al., 1992
1257 1997). Une fraction de cette radioactivité absorbée est éliminée par les voies naturelles ; le reste se fixe
1258 essentiellement dans les os, le foie et les poumons.
1259 [ Pour plus de renseignements : voir logiciel “ Calliope ”, 1999 ]
Urine 10 mBq.l-1
Spectrométrie α
Fèces 10 mBq
1278
1279 Les mesures par spectrométrie α nécessitent une séparation chimique préalable. Les limites de détection
1280 fournies ci-dessus sont insuffisantes dans certains cas : voir Bases de données « Calliope », 1999.
232
1281 Le Th ne peut être détecté par spectrométrie in vivo.
1286
1287
1288
1289 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne 96/29/EURATOM.Elles considèrent un
1290 temps dintégration de 50 ans, un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
1291
Ingestion 2,2.10-7
1300 X. ACCIDENT
232
1301 Le Th à létat naturel ne constitue pas un risque significatif pour lhomme, ni par exposition externe
1302 (émetteur gamma de faible énergie), ni par exposition interne (incorporation de traces). En situation
1303 anormale, le risque dépend de la forme physicochimique.
Public Travailleur
1314
1315 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
1316 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
1317 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
1318 généraux de radioprotection ;
1319 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
1320 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
1321 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
1322 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
1323 ionisants.
1336 • GALLE P., Toxiques nucléaires, Paris, Masson (2e édition), 1997.
1337 • GAMBINI D.J., GRANIER R., Manuel pratique de radioprotection, Editions Lavoisier, collection Technique
1338 et Documentation, 1997
1339 • LAMBRECHTS A., FOULQUIER L., GARNIER-LAPLACE J., Natural radioactivity in the aquatic components of
1340 the main French rivers, in Proceedings of the Fifth international Symposium on the natural
1341 radiationenvironment, Salzburg, Austria, September 22-28, 1991. Radiation Protection and Dosimetry, Vol
1342 45, Nos 1-4, 1992.
1343 • LAROCHE P., Le thorium : risques pour les travailleurs, surveillance et radioprotection, Thèse de Doctorat
1344 de lUniversité Paris V, 1998.
1345 • METIVIER H., ROY M., Dose efficace lié à la consommation deau minérale naturelle par ladulte et le
1346 nourrisson. Radioprotection, Vol. 32, n°4, pp 491 à 499.
1347 • Nucléides, CD-Rom, Collection CEA, 1999.
1348 • RANNOU A., Connaissance actuelle des sources dirradiation naturelle. Radioprotection, Vol. 34, n°4, pp
1349 505 à 519, 1999.
1350 • UNSCEAR (United Nations Scientific Committee on the Effects of Atomic Radiation), Sources and effects of
1351 ionizing radiation, New York, United Nations, 1993.
1352
1353
1354
1355
1356 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, B. Le Guen, M.L. Perrin, A. Desprès,
1357 E. Gaillard-Lecanu, V. Chambrette, J . Brenot (DPHD).
1358
1359 Vérificateur : B. Cessac (DPRE)
1364 I. CARACTERISTIQUES
1411 données humaines et animales, la Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) classe
1412 lensemble des composés de laméricium dans le type de solubilité M.
1413 Pour ce qui concerne lingestion, laméricium est faiblement absorbé par le tractus gastro-intestinal de
1414 lhomme adulte. La complexation du radionucléide avec diverses formes biologiques na que peu deffet sur
1415 son absorption. Les taux de transfert calculés dans les diverses espèces animales sont similaires à ceux trouvés
1416 pour les autres actinides, et laméricium est celui pour lequel labsorption est la plus faible. Les
1417 recommandations de la CIPR (1986) proposent un coefficient de transfert f 1 de 5.10-4 pour lhomme, utilisable
1418 pour toutes les formes chimiques.
1419 Le dépôt daméricium à lintérieur dune plaie présente un risque de diffusion du radionucléide et de
1420 contamination. En règle générale, les composés solubles gagnent le sang pour être ensuite redistribués alors
1421 que les composés insolubles sont éliminés via les vaisseaux lymphatiques et conduisent à une accumulation
1422 dans les ganglions lymphatiques (Galle, 1997). Laméricium est un composé moyennement transférable, qui se
1423 dépose principalement dans le squelette, le foie et les gonades, quelle que soit lespèce considérée. A ce titre,
1424 il a un comportement proche de celui des autres éléments transuraniens. Il se distingue toutefois du plutonium
1425 par un temps de rétention dans les organes moins important et une toxicité moins prononcée. Lélimination de
1426 laméricium du foie dépend fortement des espèces. Chez les souris, rats, macaques et babouins, lexcrétion est
1427 souvent biphasique, 80 % du radionucléide étant éliminé avec des périodes comprises entre 4 et 200 jours.
1428 Chez les chiens, hamsters et cochons, lélimination suit une seule phase avec des périodes biologiques de
1429 plusieurs années. Les données humaines sur lélimination hépatique proviennent de lautopsie de travailleurs
1430 contaminés aux postes de travail et correspondent à des périodes de 2,5 ans. Ces valeurs sont très différentes
1431 de celles proposées par la CIPR qui indique que le foie élimine laméricium avec une période biologique de 20
1432 ans.
1433 [ Pour plus de renseignements : voir logiciel « Calliope », 1999 ]
241
Am Méthode de mesure Limite de détection
Poumons 20 Bq
Spectrométrie X,γ in vivo
Squelette 20 Bq
1460
1461 Pour le travailleur, les données sont issues de la Directive Européenne 96/29/EURATOM.Elles considèrent un
1462 temps dintégration de 50 ans, un débit respiratoire moyen égal à 1,2 m 3.h-1.
1463
Ingestion 2,0.10-7
1466 X. ACCIDENT
Liquide
Aliment Autre Volaille
Produits destiné à la
pour le denrée Porc Agneau Autres
laitiers consom-
nourrisson alimentaire Veau
mation
1 Bq.kg-1 20 Bq.kg-1 80 Bq.kg-1 20 Bq.kg-1 1250 Bq.kg-1 2500 Bq.kg-1 5000 Bq.kg-1
Public Travailleur
1487 • Brochure du Journal Officiel (J.O.) n°1420 : protection contre les rayonnements ionisants. Ce document
1488 rassemble tous les textes législatifs et réglementaires de radioprotection et notamment :
1489 o Le décret n° 88-521 du 18 avril 1988 modifiant le décret du 20 juin 1966 relatif aux principes
1490 généraux de radioprotection ;
1491 o Le décret n° 86-1103 du 2 octobre 1986 modifié relatif à la protection des travailleurs contre les
1492 dangers des rayonnements ionisants et ses textes dapplication.
1493 • Directive Européenne n°96/29/EURATOM adoptée le 13 mai 1996, fixant les normes de base relatives à la
1494 protection sanitaire de la population et des travailleurs contre les dangers résultant des rayonnements
1495 ionisants.
1517
1518
1519
1520 Rédacteurs de la Fiche : P. Bérard, M.L. Perrin, E. Gaillard-Lecanu,
1521 V. Chambrette (DPHD)
1522
1523 Vérificateur : F. Paquet (DPHD)
1525
1533
1534 Pour létude de vulnérabilité dun site
1535 • Dossier des exploitants/détenteurs comprenant :
1536 • des études d'impact du site, mais aussi des grands travaux proches de la zone d'étude (routes,
1537 autoroutes, TGV, barrages, ...).
1538 • la surveillance de lenvironnement,
1539 • des études de diagnostic du site ou de ses environs proches.
1540 • Des études d'impact et de danger déposées lors des demandes d'autorisation d'une nouvelle
1541 installation classée pour la protection de l'environnement.
1542 • Des études déchets des installations classées pour la protection de l'environnement.
1543 • Agences de l'eau : qualité des cours d'eau (analyses des eaux, des matières en suspension et des
1544 sédiments déposés) et des eaux souterraines, objectifs de qualité des masses deau, rejets industriels,
1545 réseau de suivi des niveaux piézométriques, documents SAGE - SDAGE.
1546 • Directions Départementales de l'Action Sanitaire et Sociale (DDASS) : analyses réglementaires sur les
1547 captages d'alimentation en eau potable et les eaux de baignade, populations desservies par les
1548 captages d'alimentation en eau potable, études des périmètres de protection des captages
1549 d'alimentation en eau potable.
1550 • Ministère en charge de l'Environnement : carte des risques naturels comprenant notamment les
1551 risques d'inondation par les cours d'eau, politique nationale de gestion des sites et sols
1552 "potentiellement" pollués, guides méthodologiques, Inventaire des Anciens Sites Industriels et
1553 Activités de Service (BASIAS), Base de données sur les sites et sols pollués (ou potentiellement
1554 pollués) appelant une action des pouvoirs publics, à titre préventif ou curatif (BASOL).
1555 • Directions Régionales de l'Environnement, de lAménagement et du logement (DREAL) : dossiers
1556 Installations Classées dont dossiers de demande d'autorisation, études d'impact, bilan des émissions...,
1557 plans de Prévention des Risques d'Inondations (PPRI), réseaux Qualité de l'Air, localisation des zones
1558 naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (ZNIEFF), sites classés ou inscrits, arrêtés de
1559 biotope, réserves naturelles,
1560 • BRGM : renseignements géologiques et hydrogéologiques contenus dans la Banque de données du sous-
1561 sol (BSS), cartes géologiques, atlas hydrogéologiques, cartes régionales de vulnérabilité des eaux
1562 souterraines, cartes de séismicité, cartes ZERMOS (Zones Exposées aux Risques de Mouvement du Sol
1563 et du sous-sol), Inventaires Historiques Régionaux des anciens sites industriels (BASIAS), publications
1564 dans le domaine de la gestion des sites et sols "potentiellement" pollués, guides méthodologiques.
1565 • Directions Départementales de l'Equipement (DDE) : renseignements sur l'occupation des sols,
1566 inventaire des friches....
1567 • Directions Départementales de l'Agriculture et de la Forêt (DDAF) : Observatoire de la Qualité des Sols
1568 agronomiques (OQS).
1569 • Services de la Navigation (SN) de Voies Navigable de France (VNF) : localisation des rejets dans
1570 les cours d'eau, débits et qualité des cours d'eau domaniaux, qualité des sédiments...
1571 • Météo France : données climatologiques locales.
1572 • Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) : données relatives aux
1573 populations et aux pratiques d'alimentation.
1574 • Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME) : base de données CIBLEX
1575 comportant des paramètres descriptifs de la population française (âge, sexe, budgets espace-temps et
1576 consommations alimentaires...) en fonction de l'occupation des sols (zones continentales, surfaces en
1577 eaux) et de l'usage type (résidentiel, professionnel, récréatif...), publications dans le domaine de la
1578 gestion des sites et sols "potentiellement" pollués, guides méthodologiques.
1579 • Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) : données relatives aux pratiques
1580 d'alimentation de la population française et à l'évaluation des risques alimentaires.
1581 • Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs (ANDRA) : (http://www.andra.fr)
1582 • Archives départementales : archives versées par la préfecture concernant, en particulier, les
1583 déclarations d'activité ou de demande d'autorisation pour une nouvelle installation, les dossiers de
1584 dommages de guerre, les anciens documents cadastraux.
1585 • Archives notariales et Bureau des hypothèques : servitudes d'utilités publics, projet d'intérêt général.
1586 • Centre des Archive du Monde du Travail (CMAT) (www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/),
1587 • Directions Départementales des Services Vétérinaires (DDSV) : données relatives à la
1588 surveillance des contaminants alimentaires microbiologiques ou chimiques.
1589 • Institut Géographique National (IGN) : cartes topographiques, photographies aériennes...,
1590 • Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) : données relatives au Réseau de Mesure de la
1591 Qualité des Sols (RMQS)...,
1592 • Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE) : données relatives aux
1593 populations, aux pratiques d'alimentation.
1594 • Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) : Etudes déjà menées sur les sites (base de
1595 données MIMAUSA), données générales sur lenvironnement (www.irsn.fr)
1596 • Mairies ou Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) : archives municipales, usage
1597 des sols via documents d'urbanisme (PLU, SCOT), liste des établissements recevant du public, puits
1598 privés, Plans de Prévention des Risques (PPR), servitudes, Projets d'Intérêt Général (PIG).
1599 • Missions Inter Services de l'Eau (MISE) : documents SAGE, SDAGE, Plans de Prévention des Risques
1600 d'Inondations (PPRI), données sur de la qualité des eaux de surface, sur les zones humides.
1601 • Préfectures - Bureau en charge de l'Environnement : archives préfectorales, Plans de Prévention des
1602 Risques (PPR).
1603 • Réseau des Associations Agréées de Surveillance de la Qualité de l'Air ATMO : bulletins de surveillance
1604 de l'air urbain.
1605
1606
1607 En complément des éléments précédents, des fiches descriptives des sources d'information permettant
1608 daccéder à des données utiles pour reconstituer l'historique des activités sur un site et à appréhender la
1609 vulnérabilité ou la sensibilité des milieux sont accessibles sur le site internet relatif aux outils de gestion des
1610 sites (potentiellement) pollués mis en place par le ministère en charge de lenvironnement (http://www.sites-
1611 pollues.developpement-durable.gouv.fr/).
1612
1615
1616 Les tableaux ci-après présentent, pour les radionucléides de période supérieure à lannée, les principales
1617 utilisations dans les différents secteurs industriels. Cette liste non exhaustive recouvre les principales activités
1618 mises en uvre aujourdhui ou dans le passé.
1619 Les informations exploitées ont été tirées des références suivantes :
1620 • « Les radioéléments et leurs utilisations », Collection CEA, Série Synthèses, Eyrolles 1980.
1621 • « Inventaire national des déchets radioactifs », Observatoire de l'Agence Nationale pour la gestion des
1622 Déchets RadioActifs, 1998.
1623 • Gambini D.-J., Granier R., « Manuel pratique de radioprotection », Collection Techniques et
1624 Documentation, Editions Lavoisier, Paris 1997.
1625 • Balestic F., « Rayonnements et traitements ionisants », Collection Physique Fondamentale et
1626 Appliquée, Editions Masson, Paris 1995.
1627 • « Cours Post-universitaire de radioprotection » Volumes 1 et 2, Collection cours de formation n°5,
1628 Agence Internationale de lEnergie Atomique, AIEA, Vienne, Autriche, 1995.
1629
1630 La fréquence dutilisation dun radionucléide dans un secteur donné est figurée par différents pictogrammes
1631 détaillés ci-dessous :
1632 Ce pictogramme indique que lutilisation est mentionnée dans plusieurs références avec indication
1633 dun emploi commun
1634 Ce pictogramme indique que lutilisation est mentionnée dans une seule référence, avec indication
1635 dun emploi fréquent
1636 Ce pictogramme indique que lutilisation est mentionnée à une seule reprise sans indication de sa
1637 fréquence ou pour une utilisation marginale, dans une seule référence
1638 � Ce pictogramme associé aux précédents indique une utilisation aujourdhui arrêtée
1639
Radionucléides
232 238 226
Th U Ra
3 14 60 90 137 238 239 241
Domaine H C Co Sr Cs Pu Pu Am
� � �
d'utilisation
BIOLOGIE
Biologie végétale
Agronomie
Biochimie
Pharmacologie �
MEDICAL
Radiothérapie �
Curiethérapie �
Diagnostic in vitro
Appareillage médical �
SCIENCES DE LA
TERRE
Datations
Prospection minière
Génie civil
Hydrologie sout. et
surface
RECHERCHE
Laboratoire
1640 NB : � Ce sigle signifie que le ou les radionucléide(s) concerné(s) appartiennent à une chaîne de filiation.
1641 Les radionucléides fils sont alors à considérer également. Les différentes chaînes sont détaillées en annexe 1.
1642
1643
3 14 60 90 137 232 238 226 238 239 241
CARACTERISTIQUES H C Co Sr Cs Th U Ra Pu Pu Am
période (ans) 12,3 5730 5,27 28,15 30 1,4.1010 4,47.109 1,6.103 87,7 2,41.104 432
type d'émission β β β−γ β β−γ α−γ α−γ α−γ α−γ α−γ α−γ
Radionucléides
232 238 226
Th U Ra
3 14 60 90 137 238 239 241
Domaine H C Co Sr Cs Pu Pu Am
� � �
d'utilisation
INDUSTRIE
Radiochimie
Gammagraphie
Jauges de mesures
Polymères
Radiostérilisations
Préservation des biens
culturels
Détecteurs de fumées
Paratonnerre � �
Appareillage de
�
navigation (aéronaut.)
Fonderie/métallurgie
en aéronautique
Métallurgie de
luranium
Fabrication de
peintures �
luminescentes
Horlogerie �
INDUSTRIE MINIERE
Extraction du radium � � �
Traitement de
� � �
minerais (monazite)
AUTRES
Décharge � � � � � � � �
Travaux publics
� � �
(remblais)
1644 NB : � Ce sigle signifie que le ou les radionucléide(s) concerné(s) appartiennent à une chaîne de filiation.
1645 Les radionucléides fils sont alors à considérer également. Les différentes chaînes sont détaillées en annexe 1.
1646
1686
1687 2. DESCRIPTION DU SITE
1688
1689 • SCHEMA D'IMPLANTATION SUR LE SITE - PHOTOGRAPHIE(S) :
1690
1691
1692
1693
1694 • BATIMENT(S) : NOMBRE : ...........................................................
1695
1696
1697 • SUPERSTRUCTURE(S) / OUVRAGE(S) : NOMBRE : ..............................
1698
1699
1700 • STOCKAGE(S) : NOMBRE : ......................................................
1701
Nom / Localisation
Type
Conditionnement
Confinement
Volume (m3)
Etat
Substances/Produits
identifiés
Risques particuliers
1702
**
1703 FACTEUR AGGRAVANT : OUI � NON �
1704 Si oui, Décrire : ...........................................................................................................
1705
1706
1707 • DEPOT(S) / DECHARGE(S) : NOMBRE : .........................................
1708
Dénomination
Conditionnement
Confinement / Etanchéité
Volume (m3)
Accès
Déchets identifiés
Risques particuliers
Stabilité du dépôt *
Facteur aggravant **
1715
1716
1717
Type de
Contrôle Contrôle Contrôle Contrôle
réseaux Oui / Non
qualitatif * quantitatif * continu * discontinu *
d'évacuation
1724
1725
1726
1727 • AUTRES CARACTERISTIQUES DU SITE :
1728 o Remblais d'origines diverses sur le site �
1729 o Excavations, sapes de guerre �
1730 o Orifices (puits) �
1731 o Galeries enterrées �
1732 o Glissements de terrain �
1733 o Autres : ....................................................... �
1734
1735 Risque(s) potentiel(s) associé(s) ........................................................................................
1736 .
1737 .
1738
1739
1740 3. MILIEU(X) SUSCEPTIBLE(S) D'ÊTRE POLLUÉ(S) :
1741 • AIR
1742 o Existence de source(s) d'émissions gazeuses ou de poussières
1743 (fûts fuyards, lagunes, décharges, ): oui � non �
1747
1748 • EAUX SUPERFICIELLES
1749 o Distance du site ou de la source au cours d'eau le plus proche : m/km
1750 o Estimation des débits du cours d'eau : ................................................ (préciser l'unité)
1751 o Utilisation sensible du cours d'eau le plus proche : oui � non �
1752 Nature :
1753 o Existence de rejets directs en provenance du site : oui � non �
1754 o Signes de ruissellement superficiel : oui � non �
1755 o Situation en zone d'inondation potentielle : oui � non �
1756
1762 Nature :
1763 o Distance du captage le plus proche : ..................................................................... m
1764 o Existence potentielle de circulations préférentielles vers la nappe (failles, fractures, puits anciens ) :
1765 oui � non �
1766 o Existence d'un recouvrement constitué de formations géologiques à faible perméabilité :
1767 oui � non �
1768 • SOL
1769 o Projet de requalification du site à court terme : oui � non �
1770
1771 • POLLUTIONS / ACCIDENTS DEJA CONSTATES : oui � non �
1772
Equipement Manifestations
Date Type Origine principale
concerné principales
1773
1774 o Pollution de l'atmosphère : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1775 o Pollution des eaux de surface : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1776 o Pollution des eaux souterraines : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1777 o Pollution des sols : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1778 o Dommages au patrimoine : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1779 o Atteinte à la faune : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1780 o Atteinte à la flore : oui � non � - Caractéristiques : ...........................
1781
1782 Mesures durgence prises : ..............................................................................................
1783 ...............................................................................................................................
1784 ...............................................................................................................................
1785
1786 o Plaintes à répétition : oui � non �
1790
1791 4. OCCUPATION DU SITE
1792 • Conditions daccès au site
1793 o Site clôturé et surveillé �
1794 o Site non clôturé ou clôture en mauvais état, mais surveillé �
1795 o Site clôturé mais non surveillé �
1796 o Site non clôturé ou clôture en mauvais état et non surveillé �
1797 • Occupation actuelle du site (plusieurs réponses possibles)
1798 o Agricole / Forestier �
1799 o Industriel �
1800 o Friche industrielle �
1801 o Commercial �
1802 o Usages sensibles (habitations, écoles, hôpitaux, ) �
1803 o Loisirs �
1804 o Autres Préciser la nature : �
1805 • Populations présentes sur le site
1806 o Aucune présence �
1807 o Présence occasionnelle
1815
1816
1817 5. ENVIRONNEMENT DU SITE
1818 o Agricole / Forestier �
1819 o Zone naturelle �
1820 o Industriel �
1821 o Commercial �
1822 o Etablissement sensibles � (crèches, établissements scolaires)
1823 o Habitat : * Urbain �
1830
1831
1832 6. DOCUMENTS CONCERNANT LE SITE
1833 1) ............................................................................................................................
1834 2) ............................................................................................................................
1835 3) ............................................................................................................................
1836 4) ............................................................................................................................
1837 5) ............................................................................................................................
1838 6) ............................................................................................................................
1839 7) ............................................................................................................................
1840 8) ............................................................................................................................
1841 9) ............................................................................................................................
1842 10) ...........................................................................................................................
1843
1844
1845 7. PERSONNES RENCONTREES OU A RENCONTRER
1846
1)
2)
3)
4)
5)
1847
1848
1849
1850 8. PREMIERES ACTIONS DE PROTECTION
1851 Restriction daccès ou de circulation sur le site
1852 Balisage des zones présentant une radioactivité élevée
1853 Déplacement des personnes exposées
1854 Limitation de lusage de leau
1855 Mesures de restriction de lusage des sols
1856
1857
1858
1859
Excavations de terres
Evacuation du site
Comblement de vides
1862
1864
1865
1866
1867
Débit de dose
absorbée sous 2 µGy.h-1 à 1 Gy.h-1
Chambre
γ, X, β 7 mg.cm-2 et 10 keV à 10 MeV et
dionisation
-2
300 mg.cm et 2 µGy à 1 Gy (*)
dose absorbée
Geiger Muller
Débit de dose 1 µSv.h-1 à 3 Sv.h-1.
compensé en γ, X 30 keV à 2 MeV
équivalente 0,1 µSv.h-1 à 0,1 Sv.h-1
énergie
Geiger Muller
Débit de dose
compensé en γ, X 45 keV à 1,3 MeV 10 nGy.h-1 à 10 mGy.h-1
absorbée
énergie
1869
4
Pour les rayonnements γ, β et X, 1 Gy équivaut à 1 Sv
Scintillateur
γ, X Taux de comptage > 30 keV 0 à 1,5.104 c.s-1
NaI (Tl)
Scintillateur
γ, X Taux de comptage > 50 keV 0 à 1,5.104 c.s-1
plastique
Détecteur à 5 à 30 %
Taux de 5 keV à 6 MeV selon
sondes γ, X, β, α selon la sonde 0 à 104 c.s-1
comptage la sonde utilisée
multiples utilisée
Compteur 5 à 30 %
proportionnel Taux de 10 keV à 6 MeV selon selon le 0 à 3.103 c.s-
α, β, γ
1
équipé dune comptage la sonde utilisée rayonnement
sonde mesuré
Nal
X SX X et γ β (électrons) 10 à 20 imp/s
mince (2mm)
NaI
gamma SG Eγ > 200keV - 20 à 40 imp/s
épais (2 cm)
1874
1875
Chambre d'ionisation à
circulation
Courant
Continu Compteur proportionnel NF M 60-766 10 0,01 à 1 000
dionisation
Chambre d'ionisation à
diffusion
Détecteur de silicium en
Spectrométrie
regard d'un volume NF M 60-766 500 1 à 100
alpha
déterminé
Détecteur
solide de
Intégré « Dosimètre passif » NF M 60-767 20 0,02 à 20
traces
nucléaires
Décharge
Chambre d'ionisation à
dune surface NF M 60-767 50 0,05 à 20
électrets
polarisée
1877
1878
Prélèvement sur
filtre puis
comptage
Scintillation NF M 60- 100 nJ/m3
avec un 100
(ZnS, Ag) 765 au mJ/m3
scintillateur :
méthodes de
Ponctuel Thomas, Rolle
Prélèvement sur
filtre puis
Comptage comptage avec un NF M 60- 100 nJ/m3
100
alpha détecteur de 765 au mJ/m3
silicium : méthodes
de Thomas, Rolle
Prélèvement sur
Détecteur
filtre "Dosimètre
solide de NF M 60- 10 nJ/m3 à
Intégré actif de site" : 10
traces 764 0,1 mJ/m3
spectrométrie
nucléaires
alpha mécanique
1879
1934 1.1 CAS DES SOLS EN PLACE, DES VEGETAUX ET DES ANIMAUX
1935 Cest en priorité à partir de la cartographie de surface du site et de ses alentours que seffectue la localisation
1936 des prélèvements. Des approches de type « nombre réduit de points sur une grille systématique » ou «
1937 échantillons composites » (mélange d'échantillons pour réduire le nombre d'analyses) peuvent permettre
1938 d'appréhender certains types de situations.
1939 Un grand nombre de normes décrivent dans le détail les modes opératoires à respecter. La norme chapeau des
1940 prélèvements dans le sol est la norme NF ISO 18589-1 qui indique les références dautres normes pour traiter
1941 au mieux chaque cas particulier.
1942
1943 Les sols cultivés retournés par les labours successifs présentent théoriquement des caractéristiques physico-
1944 chimiques et radioactives homogènes dans lépaisseur labourée. Il ne faut pas prélever lhorizon sous-jacent
1945 non travaillé.
1946 Pour les sols non cultivés, les prélèvements sont faits dans des zones horizontales non soumises au
1947 ruissellement et excluant toute possibilité de stagnation de leau de pluie de manière à être représentatifs de
1948 la zone échantillonnée. Cette façon de procéder réduit la possibilité de trouver toute pointe de contamination
1949 liée à des phénomènes de concentration.
1950 Pour estimer un historique de la contamination du site, trois tranches sont en général étudiées (0-5 cm, 5-15
1951 cm, 15-30 cm). Le prélèvement seffectue à laide dun tube carottier en acier inoxydable de faible diamètre,
1952 gradué de 5 en 5 cm et muni dun piston permettant lévacuation de la carotte formée.
1953
1954 Léchantillon de végétaux terrestres prélevé dans un champ doit être représentatif de la culture et
1955 correspondre à la fraction de sol prélevée. Il faut préciser sil sagit de produits de plein champ ou de produits
1956 de serres.
1957 Les mousses sont prélevées simplement à la main ; les saxicoles sont prélevées sur des murs et parapets et les
1958 terricoles sur le sol, le bas des arbres ou les vieilles souches. Dans le cas général léchantillon de mousses
1959 prélevé est le résultat dun mélange despèces.
1960 Tous les autres végétaux, herbe, thym, légumes ou fruits, sont prélevés à la main ou à laide de ciseaux ou de
1961 sécateurs. La norme NF M60-780-2 décrit le choix des bioindicateurs et les techniques déchantillonnage. La
1962 conservation de ces échantillons est précisée dans la norme NF M60-780-3.
1963
1964 Les végétaux comestibles sont prélevés à maturité, donc propres à la consommation. Dans une prairie
1965 permanente, selon létude, il peut être demandé de prélever le mat qui correspond à la couche de transition
1966 entre la partie aérienne et le sol.
1967 Dans tous les cas, les débris de substrat ou de sols sont éliminés. La quantité de végétal à prélever est
1968 déterminée en fonction du rapport poids sec / poids frais de léchantillon et de la quantité nécessaire pour
1969 faire la mesure (voir tableaux 6.1 et 6.2). Les végétaux terrestres sont transportés soit dans des sacs en
1970 plastique, soit dans des sacs en nylon ajourés. Pour plus de détail, il faut se reporter à la norme NF V03-009-1
1971 qui est un guide de prélèvement, de transport et de conservation des denrées alimentaires.
1972
1973 La plupart des produits agricoles consommés par l’homme après transformation sont directement recueillis
1974 chez leur producteur, de façon à connaître limpact dosimétrique sur une personne consommant sa propre
1975 production. Il peut être important deffectuer des mesures similaires sur des produits prélevés sur les lieux de
1976 vente, de façon à tenir compte de lapport de produits dautres régions dans la ration alimentaire. Toutes les
1977 informations sur lorigine des produits et leur distribution sont soigneusement notées.
1978
1979 Les échantillons de gibier sont achetés à des chasseurs locaux ; le transport au laboratoire se fait en sacs
1980 étanches dans des glacières. Les informations sur leur origine sont soigneusement notées.
1981
1982 Tableau 6.1 : Exemples de rapports moyens existant entre les poids frais (PF), les poids secs (PS) et les
1983 poids de cendres (PC).
1984
Echantillons PF/PS PF/PC
Sédiments (221) 2,0 ± 0,2
Mousses aquatiques (68) 5,0 ± 0,3 23,3 ± 3,2
Phanérogames immergées (192) 12,2 ± 0,5 55,5 ± 3,0
Phanérogames semi-aquatiques
5,6 ± 0,5 50,3 ± 3,7
Parties aériennes (71)
Phanérogames semi-aquatiques
6,0 ± 0,4 50,6 ± 5,0
Parties souterraines (70)
Phanérogames semi-aquatiques
6,7 ± 3,4 43,3 ± 23,8
entières (24)
Mousses terrestres(230) 3,1 ± 0,3 20,3 ± 3,0
Salade (89) 19,9 ± 1,9 89,8 ± 9,8
Poissons (452) 3,7 ± 0,1 29,2 ± 1,4
Pommes (40) 6,9 ± 0,4 205 ± 29
Céréales (148) 1,5 ± 0,1 60,2 ± 5,2
1985
2004
2005 Les échantillons sont recueillis dans des flacons en plastique de 1 l, ou plus. Le récipient est rempli jusquà
2006 débordement et fermé de façon hermétique afin déviter tout contact avec lair. Le volume de léchantillon à
2007 prélever dépend du nombre et des types danalyses à effectuer (voir tableau 6.1). A noter que les quantités
2008 indiquées dans le tableau sont nécessaires pour mesurer la radioactivité naturelle. En cas de forte
2009 contamination, les quantités à prélever peuvent être réduites.
2010
2011
2012 Pour les retenues deau et lacs, les prélèvements doivent être effectués aux points darrivée et de vidange des
2013 retenues, selon la norme ISO 5667-1, car leau peut être stratifiée avec des différences significatives selon la
2014 profondeur. Pour les lacs naturels la qualité de leau peut présenter des hétérogénéités importantes aussi bien
2015 dans le sens vertical (stratification influences de la surface, sédiments et matières en suspension), que dans le
2016 sens horizontal (rives dentelées, présence de plusieurs bassins ). La qualité varie également de manière
2017 importante suivant lheure de la journée. Il faut adapter la stratégie déchantillonnage en fonction de létude
2018 à réaliser.
2019
2020 Les sédiments sont en général de bons intégrateurs de la contamination présente. Ils constituent un réservoir
2021 de contamination du milieu aquatique. Les prélèvements sont réalisés de plusieurs façons, selon la nature du
2022 substrat et lobjectif recherché. Ils se font manuellement à laide dune pelle sur une surface délimitée surtout
2023 pour les sédiments marins, par dragage pour les sédiments déposés en bordure des berges, par bennes conçues
2024 pour pénétrer le substrat sous leffet de leur propre masse et de leur propre effet levier. Les carottiers sont
2025 utilisés lorsque linformation recherchée concerne le profil vertical des sédiments. Les prélèvements sont
2026 déposés dans des sacs en polyéthylène fermés puis déposés dans des pots en plastique étiquetés.
2027
2028 Lhétérogénéité des boues de décantation issues du traitement des eaux implique de prélever un grand
2029 nombre déchantillons à divers profondeurs pour obtenir un échantillon composites représentatifs.
2030
2031 Tableau 6.1 : Exemples de quantités nécessaires de substance pour certains types d'analyses
2032 (en grammes frais ou en litres pour l'eau)
Spectro- Spectro- 90 α+ß 3 Granulo- Analyse
Echantillons Sr H Total
métrie γ métrie α totaux métrie chimique
Sédiment 1 200 500 200 120 1 000 400 1 000 ≈ 4 500
2033 (1) Si les analyses portent aussi sur les muscles, les quantités de poissons à prélever doivent être multipliées par 3.
2034
2035 La quantité de végétaux aquatiques à prélever est déterminée en fonction de leur rapport poids frais/poids
2036 cendres et des quantités nécessaires pour faire les mesures (voir tableau 6.1 et 6.2). Chaque échantillon est
2037 soigneusement lavé dans leau du fleuve ou leau de mer, selon sa provenance, car les végétaux renferment
2038 souvent, dans leurs réseaux de racines et de tiges du sédiment, des débris divers et des organismes vivants. Les
2039 végétaux sont disposés par espèces dans des bacs aérés afin déviter tout pourrissement, et traité dès leur
2040 arrivée au laboratoire.
2041
2042 Après avoir localisé les différentes espèces dalgues présentes, un prélèvement de 5 kg peut être effectué en 3
2043 à 5 points le long dune ligne perpendiculaire au rivage traversant une population dune seule espèce comme
2044 les fucus par exemple. Ceci permet dobtenir un échantillon moyen représentatif de la population tenant
2045 compte des variations de concentration des divers radioéléments en fonction de létagement sur lestran qui
2046 influe sur le temps dimmersion annuel moyen des algues. Leau étant le vecteur de contamination, les algues
2047 détages bas, plus longtemps immergées sur lannée, présentent des concentrations en radioéléments plus
2048 importantes que celles des étages plus élevés.
2049
2050 Les pêches sont réalisées en eaux douces ou en bordure de mer dans un rayon de 5 km autour du site. Les
2051 poissons marins sont pour la plupart des espèces migratrices. Il est donc difficile détablir une relation entre la
2052 concentration en radioéléments du poisson et les rejets du site. Linstitut français pour lexploitation de la mer
2053 (IFREMER), la Marine nationale, des laboratoires maritimes et des pêcheurs locaux peuvent apporter leur
2054 soutien logistique pour la réalisation des prélèvements qui peuvent se faire par la pêche au filet ou à la pêche
2055 électrique. Les poissons capturés sont triés par espèce, conditionnés en sacs plastiques, étiquetés et mis dans
2056 des glacières pour leur transport. La détermination des espèces de poissons est effectuée après capture, lors
2057 des mesures de biométrie, par les équipes responsables des pêches.
2058
2068
2069 Les Agences de l'Eau peuvent apporter des informations utiles quand la nappe impliquée fait déjà lobjet dune
2070 surveillance de leur part. Ils peuvent donner des indications sur la variabilité saisonnière de la nappe quant à
2071 sa profondeur et ses liens avec les cours deau avoisinants.
2072
2100
2101 Les analyses servant à qualifier et quantifier la radioactivité des échantillons sont :
2102 • lanalyse globale : mesure de débit de dose ;
2103 • les analyses quantitatives : identification des émetteurs gamma et mesure de leurs activités par
2104 spectrométrie, séparation radiochimique des nucléides émetteurs α (américium, isotopes de luranium
90
2105 et du thorium), ou β (en particulier le tritium libre, le tritium lié à la matière organique, le Sr, le
14
2106 C), mesures de luranium et du radium respectivement par photoluminescence et émanométrie... ;
2107 • les analyses semi-quantitatives : mesures du rayonnement α total ou β total ; ces mesures ne
2108 permettent pas lidentification des différents radionucléides émetteurs α ou β, naturels ou artificiels ;
2109 dans lenvironnement, la mesure α totale reflète les concentrations des familles de l 238U et du 232
Th,
40
2110 et la mesure β totale celle du K.
2111
2124
2125 La figure n°6.2 permet de bien visualiser les différences entre les méthodes de mesures.
2126
2127
2128
2129 FIGURE N°6.2 : COMPARAISON DES DIFFERENTS TYPES DE MESURE
2130
2131 Des investigations complémentaires peuvent être mises en uvre dans les différents compartiments du
2132 bâtiment où le radon est susceptible dêtre présent afin de préciser les modalités de pénétration et
2133 daccumulation du gaz.
2134 • dans le sol ;
2135 • à linterface sol atmosphère ;
2136 • dans lair des différents compartiments du bâtiment [sous-sol, cellule habitée] ;
2137 • dans les fissures ;
2138 • à lextérieur du bâtiment éventuellement ;
2139 • dans leau.
2140
2141 Différentes techniques permettent de prélever le radon, à la source, avant sa sortie et sa dilution par lair
2142 ambiant.
2143
2144 Estimation de la source
2145 Mesure du radon dans l’air du sol
2146 Pour mesurer l'activité volumique du radon dans lair du sol, la technique de mesure utilisée consiste à
2147 prélever un échantillon dair du sol en un point donné du site étudié. Le prélèvement de gaz dans le sol se fait
2148 à laide dune « canne de prélèvement ». Afin de perturber le moins possible le sol, la canne a un diamètre
2149 extérieur de 1 cm contre 1 mm pour le diamètre intérieur et elle est enfoncée à au moins 50 cm de profondeur
2150 dans le sol. Les prélèvements de gaz sont réalisés par lintermédiaire de cette canne et introduits dans des
2151 fioles scintillantes [dispositif ponctuel] de 125 cm 3 préalablement mises sous vide. Cette technique de mesure
2152 permet de déterminer l'activité volumique du radon, dans lair présent dans le sol, à 50 cm de profondeur par
2153 un prélèvement instantané de gaz.
2154
2155 Mesure du flux surfacique d’exhalation de radon
2156 Le radon 222, émis par le radium 226 présent dans le sol ou dans les matériaux de construction, est mesuré en
2157 termes de flux surfacique d'exhalation, exprimé en Becquerels par mètre carré et par seconde.
2158 La méthode de mesure utilisée est la méthode dite « daccumulation », décrite dans la norme AFNOR NF M60-
2159 768. Elle consiste à déterminer après un temps daccumulation donné lactivité volumique du radon dans un
2160 conteneur dont la face ouverte est appliquée sur la surface étudiée [sol, roche, matériau de construction en
2161 place, mur, etc.]. Ce conteneur possède sur sa face fermée un orifice obturé par un bouchon caoutchouc au
2162 travers duquel un prélèvement dair est effectué à laide de fioles scintillantes. Connaissant l'activité
2163 volumique dans le conteneur, la durée daccumulation, la surface et le volume daccumulation, le flux
2164 dexhalation peut être estimé.
2165 Ces mesures sont complétées par des mesures de débit de photons gamma au contact du sol, déterminé au
2166 moyen dun Scintillomètre Portatif de Prospection [SPP2] et par des prélèvements de sol pour déterminer
2167 lhumidité.
2168 A titre indicatif, le flux surfacique d'exhalation moyen à la surface de la terre est 0,02 Bq.m -2.s-1.
2169
2170
2171
2172 Mesure du radon dans l’eau
2173 La mesure de l'activité volumique du radon dans l'eau peut être réalisée selon deux grandes techniques
2174 normalisées [normes NFM 60-761 parties 1 à 3] :
2175 - les mesures directes pour lesquelles léchantillon deau ne subit aucune transformation ni ajout
2176 de composés chimiques, la détection est alors réalisée par spectrométrie gamma;
2177 - les mesures indirectes pour lesquelles la détection est réalisée après transfert du radon de la
2178 phase aqueuse vers une autre phase pouvant être gazeuse, liquide ou solide.
2179
2180 Pour les mesures indirectes avec un transfert du radon de la phase aqueuse à la phase air, le radon peut être
2181 mesuré au moyen de fioles scintillantes [méthode dite "coton"] ou d'une chambre d'ionisation. Dans le premier
2182 cas, un volume connu deau à analyser est prélevé à laide dune seringue. Un morceau de coton hydrophile est
2183 placé, au préalable, dans lévidement intérieur du bouchon dune fiole scintillante. Après injection dans la
2184 fiole, leau prélevée imprègne le coton et le radon dégaze progressivement dans l'air de la fiole. A partir de la
2185 mesure de lactivité volumique du radon dans lair de la fiole et du coefficient de partage du radon ente l'eau
2186 et l'air, l'activité volumique du radon dans l'eau peut être estimée.
2187
2188 Mesure du radon dans l’atmosphère du bâtiment et dans l’environnement extérieur
2189 En fonction de l'objectif recherché, l'activité volumique du radon dans l'atmosphère tant intérieure
2190 qu'extérieure peut être mesurée soit par des mesures ponctuelles [norme AFNOR NF M60-769] soit par des
2191 mesures en continu [norme AFNOR NF M60-767].
2192
2193 Elles peuvent être complétées par des mesures de l'énergie alpha potentielle des descendants à vie courte du
2194 radon [norme AFNOR NF M60-765].
2195
EN ISO 10012 septembre-03 SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA MESURE métrologie Exigences pour les processus et les équipements de mesure
ISO 18589-1 décembre-05 MESURAGE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL Partie 1 : Lignes directrices générales et définitions
Partie 2 : Lignes directrices pour la sélection de la stratégie
ISO 18589-2 mars-08 MESURAGE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL d'échantillonnage, l'échantillonnage et le prétraitement des
échantillons
ISO 18589-3 mars-08 MESURAGE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL gamma Partie 3 : mesurage des radionucléides émetteurs gamma
M60-702 décembre-88 EVALUATION DE LA CONTAMINATION DE SURFACE 3H Partie 2 : Contamination de surface par le tritium
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - Partie 1 : guide général pour l'établissement des
M60-780-1 mars-01 BIOINDICATEURS programmes d'échantillonnage
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -
M60-780-2 mars-01 BIOINDICATEURS
Partie 2 : guide général sur les techniques d'échantillonnage
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - Partie 5 : guide général pour l'échantillonnage d'indicateurs
M60-780-5 octobre-00 BIOINDICATEURS biologiques du milieu terrestre
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - Partie 6 : guide général pour l'échantillonnage d'indicateurs
M60-780-6 septembre-99 BIOINDICATEURS
biologiques du milieu agricole
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - Partie 7 : guide général pour l'échantillonnage d'indicateurs
M60-780-7 octobre-98 BIOINDICATEURS biologiques du milieu marin
MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -
M60-780-8 mars-01 BIOINDICATEURS
Glossaire
M60-790-1 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL Partie 1 : Présentation générale et définitions
Partie 2 : Guide pour la sélection des zones de prélèvement,
M60-790-2 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL l'échantillonnage, de transport et la conservation des
échantillons de sol
Partie 3 : Méthode pour le prétraitement des échantillons de
M60-790-3 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL
sol
Partie 4 : Méthode pour une mise en solution des
M60-790-4 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL
échantillons de sol
Partie 5 : méthode de mesure de l'indice de la radioactivité
alpha globale en équivalent 239 Pu et de l'indice de
M60-790-5 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL Strontium 90
radioactivité bêta globale en équivalent 99 Sr et 90 Y à
l'équilibre dans des échantillons de sol
Partie 6 : Méthode pour la mesure de l'activité des émetteurs
M60-790-6 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL gamma
gamma dans des échantillons de sol
Partie 7 : Méthodes de mesure du strontium 90 dans des
M60-790-7 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL Strontium 90
échantillons de sol
Partie 8 : Méthodes de mesure des isotopes du Plutonium
M60-790-8 juillet-99 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - SOL plutonium [plutonium 238 et plutonium 239 + 240] dans des échantillons
de sol
Mesurage de l’indice de radioactivité béta globale en
M60-800 Sept 2004 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - EAU Strontium 90 équivalent strontium 90 et yttrium 90 dans l’eau peu chargée
en sel
Mesurage de l’indice de radioactivité alpha en équivalent
M60-801 Sept 2004 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - EAU Pu 239
plutonium 239 dans l’eau peu chargée en sel
Partie 1 : Mesurage de l'activité des émetteurs bêta par
M60-802-1 juillet-00 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - EAU bêta
scintillation liquide - cas particulier du tritium
Partie 2 : Mesurage de l'activité des émetteurs bêta par
M60-802-2 juillet-00 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - EAU bêta
scintillation liquide - cas particulier du carbone 14
M60-803 juillet-01 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT - EAU 226Ra Partie 1 : Mesurage de l'activité du radium 226 dans l’eau
Pu, Am, Cm, Partie 1 : mesurage de l’activité des transuraniens [Pu, Am,
M60-804-1 Avril 2004 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU
Np Cm, Np] par spectrométrie alpha dans l’eau
Pu, Am, Cm, Partie 2 : mesurage de l’activité des transuraniens [Pu, Am,
M60-804-2 Avril 2004 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT-EAU Cm, Np] par spectrométrie alpha dans l’eau – séparation des
Np
radionucléides à mesurer par l’utilisation de résines
anioniques, cationiques et par chromatographie d’extraction
Pu, Am, Cm, Partie 3 : mesurage de l’activité des transuraniens [Pu, Am,
M60-804-3 Avril 2004 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU Cm, Np] par spectrométrie alpha dans l’eau– séparation des
Np
radionucléides à mesurer par l’utilisation de résines
anioniques, cationiques et par chromatographie d’extraction
[petits volumes]
Partie 1 : mesurage de la concentration de l'uranium dans
M60 805-1 février-03 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU uranium
l'eau par fluométrie
Partie 2 : mesurage de la concentration de l'uranium dans
M60 805-2 février-03 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU uranium l'eau par spectroscopie d'émission atomique avec plasma
couplé par induction
Partie 3 : mesurage de la concentration de l'uranium dans
M60 805-3 sept 2005 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU uranium
l'eau par scintillation liquide alpha
Partie 4 : mesurage de la concentration de l'uranium dans
M60 805-4 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU uranium
Décembre-05 l'eau par spectroscopie de masse avec plasma couplé par
induction
Partie 5 : mesurage de la concentration de l'uranium dans
M60 805-5 Décembre-05 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU uranium
l'eau par spectroscopie alpha
Partie 1 : mesurage de l’activité du strontium 90 dans les
M60 806-1 Mai 2005 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU Strontium 90 eaux – séparation radiochimique du strontium 90 par l’acide
nitrique et mesurage de l’activité béta de l’yttrium 90
Partie 2 : mesurage de l’activité du strontium 90 dans les
M60 806-2 Mai 2005 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT -EAU Strontium 90 eaux – extraction par solvant organique de l’yttrium 90 et
mesurage de l’activité béta
Partie 3 : mesurage de l’activité du strontium 90 dans les
M60 806-3 Mai 2005 MESURE DE LA RADIOACTIVITE DANS L'ENVIRONNEMENT-EAU eaux – séparation radiochimique du strontium 90 par
Strontium 90
extraction sur résine de type ‘éther-couronne’ et mesurage
de l’activité béta
2199
2200 1- Introduction
2201 Le but de cette annexe est de donner les éléments nécessaires aux évaluations quantitatives des expositions
2202 radiologiques (EQER). Après avoir indiqué les limites et précisé quelques éléments dordre méthodologique et
2203 contextuel, la description de différents scénarios est faite, suivie de la formulation permettant de calculer les
2204 expositions. Des valeurs acceptables ou des indications méthodologiques quant à leur choix ou encore des
2205 références pour les paramètres nécessaires pour ces calculs sont proposées.
2206
2207 2- EQER
2208 EQER est lacronyme retenu dans ce guide pour Evaluation Quantitative des Expositions Radiologiques, et
2209 correspond à des calculs de dose efficace, généralement à des personnes du public, mais parfois aussi le cas
2210 échéant à des travailleurs du nucléaire. Il faut entendre par personne du public des personnes au sens large de
2211 la population générale, sous-entendu par opposition aux travailleurs du nucléaire auxquels sappliquent non
2212 seulement une règlementation spécifique mais aussi des modes spécifiques de calculs des doses consécutives
2213 aux expositions.
2214 Dans un contexte dinterprétation de létat des milieux, les doses sont calculées à partir de la connaissance
2215 radiologique de létat des milieux, c'est-à-dire généralement les activités (volumiques ou massiques des
2216 radionucléides) dans les différents compartiments de lenvironnement.
2217 Dans un contexte de plan de gestion, les doses sont calculées à partir des activités connues ou postulées dans
2218 chacun des compartiments de lenvironnement.
2219 Dans la phase initiale du plan de gestion, les doses peuvent être calculées, avant assainissement, pour
2220 permettre de mesurer le gain dosimétrique obtenu par l'assainissement.
2221 Dans le cadre du bilan coût-avantage, mené au cours du plan de gestion, les évaluations dosimétriques sont
2222 conduites de manière prédictives sur la base des objectifs dassainissement retenus et dactivités calculées
2223 dans certains compartiments de lenvironnement à partir des activités connues ou postulées dans dautres
2224 compartiments de lenvironnement.
2228 lintérieur (des bâtiments), caractérisé par un débit de dose ambiant créé par les surfaces des murs,
2229 sols et plafonds (notamment dans le cas dun bâtiment partiellement dépollué), un empoussièrement
2230 créé par des activités humaines 5 provisoires ou permanentes exécutées à lintérieur du bâtiment
2231 (réfection de murs dans un bâtiment partiellement décontaminé par exemple) mais aussi à lextérieur
2232 du bâtiment (activités de jardins par exemple)
2233 lextérieur (des bâtiments), pour lequel plusieurs types de surfaces sont à considérer :
2234 � les surfaces nues pour lesquelles la pollution affleure. Seront distingués :
2235 les espaces verts, zones herbeuses de type pelouse ou prairie par exemple ;
2236 les potagers ;
2237 les berges de cours deau, de mare ou détang, voire de plan deau (base de loisirs par
2238 exemple) ; surfaces pour lesquelles les sédiments affleurent ;
2239 les surfaces aquatiques des volumes deau polluée ;
2240 � les surfaces couvertes par des matériaux assurant une protection contre les rayonnements
2241 (bitume, béton, gravillons, terre rapportée, lame deau, etc.) des radionucléides du sol sous-
2242 jacent.
2243
5
La remise en suspension naturelle de radionucléides déposés à la surface du sol nest pas considérée dans ce guide.
3
H (12,35 ans) -
14
C (5730 ans) -
40
K (1 280 000 000 ans) -
54
Mn (312,5 jours) -
57
Co (270,9 jours) -
60
Co (5,271 ans) -
63
Ni (96 ans) -
90 90
Sr (29,12 ans) Y (64 heures)
129
I (15 700 000 ans) -
137 137m
Cs (30 ans) Ba (2,552 minutes)
210 210 210
Pb (22,3 ans) Bi (5,012 jours) , Po (138,38 jours)
210
Po (138,38 jours) -
226 222
Ra (1600 ans) Rn (3,8235 jours), 218Po (3,05 minutes), 214Pb (26,8 minutes), 214Bi (19,9 minutes),
214
Po (164,3 microsecondes), 210Pb (22,3 ans), 210Bi (5,012 jours), 210Po (138,38 jours)
228 228
Ra (5,75 ans) Ac (6,13 heures), 228Th (1,9131 ans), 224Ra (3,66 j ours), 220Rn (55,6 secondes),
216
Po (0,15 seconde), 212Pb (10,64 heures), 212Bi (60,55 minutes),
212
Po (0,305 microsecondes),208Tl (3,07 minutes)
227 227
Ac (21,773 ans) Th (18,718 jours), 223Fr (21,8 minutes), 223Ra (11,434 jours), 219Rn (3,96 secondes),
215
Po (1,78 milliseconde), 211Pb (36,1 minutes), 211Bi (2,14 minutes), 211Po (0,516 seconde),
207
Tl (4,77 minutes)
228 224
Th (1,9131 ans) Ra (3,66 jours), 220Rn (55,6 secondes), 216Po (0,15 seconde), 212Pb (10,64 heures),
212
Bi (60,55 minutes), 212Po (0,305 microsecondes), 208Tl (3,07 minutes)
230 226
Th (77 000 ans) Ra (1600 ans), 222Rn (3,8235 jours), 218Po (3,05 minutes), 214Pb (26,8 minutes),
214
Bi (19,9 minutes), 214Po (164,3 microsecondes), 210Pb (22,3 ans), 210Bi (5,012 jours),
210
Po (138,38 jours)
232 228
Th (14 050 000 000 ans) Ra (5,75 ans), 228Ac (6,13 heures), 228Th (1,9131 ans), 224Ra (3,66 j ours),
220
Rn (55,6 secondes), 216Po (0,15 seconde), 212Pb (10,64 heures), 212Bi (60,55 minutes),
212
Po (0,305 microsecondes),208Tl (3,07 minutes)
234 230
U (244 500 ans) Th (77 000 ans) , 226Ra (1600 ans) , 222Rn (3,8235 jours), 218Po (3,05 minutes),
214
Pb (26,8 minutes), 214Bi (19,9 minutes), 214Po (164,3 microsecondes), 210Pb (22,3 ans),
210
Bi (5,012 jours), 210Po (138,38 jours)
235 231
U (703 800 000 ans) Th (25,52 heures), 231Pa (32760 ans), 227Ac (21,773 ans), 227Th (18,718 jours),
223
Fr (21,8 minutes), 223Ra (11,434 jours), 219Rn (3,96 secondes), 215Po (1,78 milliseconde),
211
Pb (36,1 minutes), 211Bi (2,14 minutes), 211Po (0,516 seconde), 207Tl (4,77 minutes)
236 232
U (23 415 000 ans) Th (14 050 000 000 ans) , 228Ra (5,75 ans), 228Ac (6,13 heures), 228Th (1,9131 ans),
224
Ra (3,66 jours), 220Rn (55,6 secondes), 216Po (0,15 seconde), 212Pb (10,64 heures),
212
Bi (60,55 minutes), 212Po (0,305 microsecondes), 208Tl (3,07 minutes)
238 234
U (4 468 000 000 ans) Th (24,1 jours), 234mPa (1,17 minute), 234Pa (6,7 heures), 234U (244 500 ans),
230
Th (77 000 ans) , 226Ra (1600 ans) , 222Rn (3,8235 jours), 218Po (3,05 minutes),
214
Pb (26,8 minutes),214Bi (19,9 minutes), 214Po (164,3 microsecondes), 210Pb (22,3 ans),
210
Bi (5,012 jours),210Po (138,38 jours)
238 234
Pu (87,74 ans) U (244 500 ans) , 230Th (77 000 ans), 226Ra (1600 ans), 222Rn (3,8235 jours),
218
Po (3,05 minutes),214Pb (26,8 minutes), 214Bi (19,9 minutes), 214Po (164,3 microsecondes),
210
Pb (22,3 ans),210Bi (5,012 jours), 210Po (138,38 jours)
239 235
Pu (24 065 ans) U (703 800 000 ans), 231Th (25,52 heures), 231Pa (32760 ans), 227Ac (21,773 ans),
227
Th (18,718 jours), 223Fr (21,8 minutes), 223Ra (11,434 jours), 219Rn (3,96 secondes),
215
Po (1,78 milliseconde), 211Pb (36,1 minutes), 211Bi (2,14 minutes), 211Po (0,516 seconde),
207
Tl (4,77 minutes)
240 236
Pu (6537 ans) U (23 415 000 ans) , 232Th (14 050 000 000 ans), 228Ra (5,75 ans), 228Ac (6,13 heures),
228
Th (1,9131 ans), 224Ra (3,66 jours), 220Rn (55,6 secondes), 216Po (0,15 seconde),
212
Pb (10,64 heures), 212Bi (60,55 minutes), 212Po (0,305 microsecondes),208Tl (3,07 minutes)
241 237
Pu (14,4 ans) U (6,75 jours), 241Am (432,2 ans), 237Np (2 140 000 ans), 233Pa (27 jours), 233U (158 000 ans),
229
Th (7340 ans), 225Ra (14,8 jours), 225Ac (10 jours), 221Fr (4,8 minutes), 217At (0,0323 seconde),
213
Bi (45,65 minutes), 213Po (4,2 microsecondes), 209Tl (2,2 minutes), 209Pb (3,253 heures)
241 237
Am (432,2 ans) Np (2 140 000 ans), 233Pa (27 jours), 233U (158 000 ans), 229Th (7340 ans), 225Ra (14,8 jours),
225
Ac (10 jours), 221Fr (4,8 minutes), 217At (0,0323 seconde), 213Bi (45,65 minutes),
213
Po (4,2 microsecondes), 209Tl (2,2 minutes), 209Pb (3,253 heures)
252 248
Cf (2,638 ans) Cm (339 000 ans), 244Pu (82 600 000 ans), 240U (14,1 heures), 240Np (65 minutes),
240
Pu (6537 ans), 236U (23 415 000 ans) , 232Th (14 050 000 000 ans), 228Ra (5,75 ans),
228
Ac (6,13 heures), 228Th (1,9131 ans), 224Ra (3,66 j ours), 220Rn (55,6 secondes),
216
Po (0,15 seconde), 212Pb (10,64 heures), 212Bi (60,55 minutes), 212Po (0,305 microsecondes),
208
Tl (3,07 minutes)
2251
2258 larrêté du 1er septembre 2003 [2] qui fournit les DPUI efficaces pour lexposition interne par
2259 inhalation et par ingestion pour les différentes classe dâge, mais ne traite pas des DPUI équivalentes ;
2260 le rapport dit Federal Guidance 12 [3] pour les coefficients de dose pour les expositions externes à
2261 latmosphère contaminée ou aux dépôts au sol qui traite des doses équivalentes mais ne traite pas des
2262 classes dâge.
2263 Pour des calculs de dose due à des expositions externes, lutilisateur pourra en première approximation
2264 considérer que les coefficients de dose par exposition externe sont indépendants de lâge de la personne
2265 exposée.
2266 Plus généralement, lutilisateur pourra consulter la base de données ECRIN de lIRSN [4] [5], qui compile
2267 plusieurs sources de données de DPUI et de coefficients de dose, à lexception notable toutefois des données
2268 de larrêté du 1er septembre 2003. La base de données ECRIN est accessible sur le site Internet http://www-
2269 ecrin.irsn.org/ ou depuis le site Internet de linstitut www.irsn.fr.
2270 Lutilisateur qui le souhaite peut calculer une dose équivalente (à lorgane) ; il lui suffira pour cela de
2271 remplacer les coefficients de dose efficace pour lexposition externe et les doses efficaces par unité
2272 dincorporation (DPUI) pour lexposition interne par les valeurs correspondantes de coefficients de dose
2273 équivalente pour lexposition externe pour lorgane considéré, et les valeurs correspondantes de doses
2274 équivalentes par unité dincorporation pour lexposition interne pour lorgane considéré. Pour des calculs de
2275 dose équivalente due à des expositions internes, lutilisateur pourra consulter le CD ROM de la CIPR en
2276 référence [6].
2277
2293 A titre indicatif, la CIPR propose, dans sa publication 66 [7], de répartir la population selon six classes dâge :
2300
2310 paramètres représentatifs permettant deffectuer le calcul de la dose consécutive à lexposition due à cette
2311 activité. Dans le présent guide, les activités de lhomme sont représentées comme suit :
2312 le sommeil : lindividu dort et est immobile, dans une pièce dun bâtiment ou dune résidence ;
2313 les activités usuelles : il sagit de lensemble des activités quotidiennes dun individu, en privé ou au
2314 travail, réparties en trois catégories : le repos correspondant à une activité physique faible (la lecture
2315 ou le travail sur ordinateur par exemples), lexercice léger (la marche ou le travail sur la machine
2316 dun atelier par exemples), lexercice lourd (le sport ou le bêchage dun potager par exemples). En
2317 particulier, dans ce guide, les activités professionnelles font partie des activités usuelles ;
2318 les travaux : il sagit, dans ce guide, de travaux de durée limitée, dintérieur (réfection dun mur par
2319 exemple) ou dextérieur (terrassement), ayant la particularité de remettre en suspension dans lair
2320 une quantité, supposée significative a priori, de radionucléides du milieu travaillé, et venant sajouter
2321 à la quantité déjà présente dans latmosphère dans laquelle évolue les personnes présentes ;
2322 les activités nautiques : il sagit des activités récréatives associées à des plans deau (pêche,
2323 baignade, jeux de plage au bord de leau, planche à voile, voile, canoë-kayak, etc.).
2324 Les voies dexposition correspondent à un mode dexposition associé à une présence ou à lexercice dune ou
2325 plusieurs activités. On distingue traditionnellement deux modes dexposition :
2326 lexposition externe, quand le corps humain reçoit des rayonnements en provenance de sources qui lui
2327 sont extérieures ;
2328 lexposition interne, quand le corps humain reçoit des rayonnements en provenance de sources qui lui
2329 sont intérieures.
2330 Les voies dexposition caractérisent plus finement les modes dexposition ; on distingue ainsi
2331 traditionnellement :
2332 pour lexposition externe : lexposition par immersion dans une atmosphère contenant des
2333 radionucléides émettant des rayonnements, lexposition aux dépôts (rayonnements émis par des
2334 radionucléides déposés à la surface du sol ou dans son épaisseur), lexposition aux sources (fûts par
2335 exemple) déposée à la surface du sol ou dans son épaisseur et lexposition aux rayonnements des
2336 radionucléides présents sur la surface des murs des bâtiments ou dans leur épaisseur ;
2337 pour lexposition interne : lexposition par inhalation (de lair dune atmosphère contenant des
2338 radionucléides) et lexposition par ingestion (incorporation de radionucléides par alimentation ou
2339 boisson, voire par inadvertance de sol ou deau).
2340 Dautres subdivisions peuvent encore être faites au fur et à mesure que lon caractérise précisément une
2341 exposition.
2342 A chaque voie dexposition correspond une formulation du calcul de la dose qui en résulte, avec les paramètres
2343 afférents.
2344 Les voies dexposition considérées peuvent être, la liste suivante nétant pas nécessairement exhaustive :
2369
6
Lorsque la situation le justifie, lénergie alpha potentielle des descendants à vie courte du radon (nJ.m -3) peut également
être considérée dans le calcul dexposition.
2380 lactivité massique du sol, en distinguant en tant que de besoin entre les surfaces couvertes, les
2381 espaces verts, le potager, les berges du plan deau en Bq.g -1 ;
2382 lactivité massique des structures des bâtiments en Bq.g -1 ;
2383 lactivité volumique de leau du puits et celle de leau du plan deau en Bq.L -1 ;
2384 lactivité massique dans les produits consommés : légumes feuilles, les légumes fruits, les légumes
2385 racines et les pommes de terre du potager, mais aussi les produits dorigine animale (lait, viande,
2386 poisson) issus danimaux occupant les lieux (élevage, chasse, pêche), ou encore les produits de
2387 cueillette (baies, champignons) en Bq.kg-1.
2412 Des valeurs de la littérature sont proposées au chapitre 10 pour certains de ces paramètres. Il ne sagit en
2413 aucun cas de valeurs par défaut proposées par ce guide. Il appartient à lauteur des évaluations
2414 quantitatives dexposition radiologique de sinterroger, à lendroit de chaque paramètre, de la valeur
2415 pertinente à retenir et deffectuer les recherches nécessaires pour des valeurs appropriées à son étude.
2427 soit traiter deux espaces verts, chacun avec lactivité du sol correspondante et distribuer le budget
2428 temps associé aux espaces verts sur chacun des deux considérés au prorata des surfaces de chacun ;
2429 soit ne considérer quun seul espace vert avec une activité du sol obtenue à partir de chacune des
2430 deux activités observées pondérées par les surfaces correspondantes.
2431 Les formulations possibles des doses efficaces associées aux diverses voies dexposition sont présentées ci-
2432 dessous, en fonction du radionucléide rn et de la classe dâge ca. Dans le cas où il y a plusieurs radionucléides
2433 à considérer, il faut ajouter les doses obtenues pour chaque radionucléide. Les formulations sont présentées
2434 pour des scénarios de durée un an et les doses calculées sont donc des doses annuelles ; toutefois dautres
2435 durées peuvent être considérées.
2436
2437 Exposition interne par inhalation à lintérieur sommeil. Il sagit de lincorporation par inhalation
2438 des radionucléides présents dans latmosphère du bâtiment pendant que la personne dort. La dose qui
2439 en résulte sexprime comme suit 8 :
2440 Einhalation −int érieur −sommeil ( rn, ca) = Aair −int érieur (rn).Dr (ca).BTsommeil (ca).N .DPUI inhalation ( rn, ca) Eq. 1
2441
2442 Einhalation-intérieur-sommeil : Dose efficace par inhalation pendant le sommeil, mSv.an -1
2443 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, Bq.m-3
2444 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1
2445 BTsommeil : Budget temps consacré au sommeil, h.j-1
2446 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2447 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv.Bq -1
7
Une grandeur est homogène sur un lieu quand sa valeur est la même en tout point de ce lieu.
8
Pour les descendants à vie courte du radon, la dose peut être calculée à partir de mesures d'énergie alpha potentielle
(EAP) et des facteurs de conversion préconisés par l'arrêté du premier septembre 2003 [2].
2448
2449 Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles. Il sagit de lincorporation par
2450 inhalation des radionucléides présents dans latmosphère du bâtiment pendant lexécution dactivités
2451 usuelles dans un habitat ou un lieu professionnel. La dose qui en résulte sexprime comme suit 3 :
2452 E inhalation − int érieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − int érieur (rn).Dr (ca).BTint érieur − hors sommeil (ca).N.DPUIinhalation (rn, ca) Eq. 2
2453
2454 Einhalation-intérieur-activités usuellesl : Dose efficace par inhalation à lintérieur pendant lexercice dactivités usuelles, mSv.an -1
2455 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, Bq.m-3
2456 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1
2457 BTintérieur-hors sommeil : Budget temps passé à lintérieur hors sommeil, h.j -1
2458 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2459 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1
2460
2461 Exposition interne par inhalation à lintérieur travaux intérieurs . Il sagit de lincorporation par
2462 inhalation des radionucléides ajoutés dans latmosphère du bâtiment par une activité sur les
2463 structures de celui-ci et générant un empoussièrement. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
E inhalation − int érieur − travaux int érieurs (rn, ca) = A structures (rn).Emp int érieur − int érieur .Finhalable .D r (ca).
2464 Eq. 3
BTtravaux − int érieurs (ca).DPUIinhalation (rn, ca)
2465
2466 Einhalation-intérieur-travaux intérieurs : Dose efficace par inhalation à lintérieur pendant lexécution de travaux intérieurs, mSv.an -1
2467 Astructures : Activité massique dans les structures des bâtiments (sol, murs et plafonds), Bq.g -1
2468 Empintérieur-intérieur : Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lintérieur, g.m -3
2469 Finhalable : Fraction inhalable des aérosols générés par une activité pratiquée à lintérieur, -
2470 BTtravaux-intérieurs : Budget temps consacré à des travaux intérieurs, h.an -1
2471 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1
2472
2473 Exposition interne par inhalation à lintérieur travaux extérieurs . Il sagit de lincorporation par
2474 inhalation des radionucléides ajoutés dans latmosphère du bâtiment par une activité à lextérieur de
2475 celui-ci et générant un empoussièrement à lintérieur. La dose qui en résulte sexprime comme suit 3 :
E inhalation − int érieur − travaux extérieurs (rn, ca) = A sol (rn).Emp int érieur − extérieur .Finhalable .D r (ca).
2476 Eq. 4
BTtravaux − extérieurs (ca).DPUI inhalation (rn, ca)
2477
2478 Einhalation-intérieur-travaux extérieurs : Dose efficace par inhalation à lintérieur pendant lexécution de travaux extérieurs, mSv.an -1
2479 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, Bq.g -1
2480 Empintérieur-extérieur : Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lextérieur, g.m -3
2481 Finhalable : Fraction inhalable des aérosols générés par des travaux extérieurs, -
2482 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1
2483 BTtravaux-extérieurs : Budget temps consacré à des travaux extérieurs, h.an -1
2484 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1
2485 Exposition externe à lair à lintérieur sommeil. Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2486 radionucléides présents dans latmosphère du bâtiment pendant que la personne dort. La dose qui en
2487 résulte sexprime comme suit :
2488 Epanache − int érieur − sommeil (rn, ca) = A air − int érieur (rn).BTsommeil (ca).N.3600.CDpanache (rn) Eq. 5
2489
2490 Epanache-intérieur-sommeil : Dose efficace par exposition externe à lair pendant le sommeil, mSv.an -1
2491 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, Bq.m-3
2492 BTsommeil : Budget temps consacré au sommeil, h.j-1
2493 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2494 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2495
2496 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles . Il sagit de lexposition aux rayonnements
2497 des radionucléides présents dans latmosphère du bâtiment pendant lexécution dactivités usuelles
2498 dans un habitat ou un lieu professionnel. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2499 Epanache − int érieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − int érieur (rn).BTint érieur − hors sommeil (ca).N.3600.CDpanache (rn) Eq. 6
2500
2501 Epanache-intérieur-activités usuellesl : Dose efficace par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexercice dactivités
2502 usuelles, mSv.an-1
2503 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, Bq.m-3
2504 BTintérieur-hors sommeil : Budget temps passé à lintérieur hors sommeil, h.j -1
2505 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2506 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2507
2508 Exposition externe à lair à lintérieur travaux intérieurs . Il sagit de lexposition aux
2509 rayonnements des radionucléides ajoutés dans latmosphère du bâtiment par une activité sur les
2510 structures de celui-ci et générant un empoussièrement. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2511 Epanache −int érieur −travaux int érieurs (rn, ca) = A structures (rn).Emp int érieur −int érieur .BTtravaux −int érieurs (ca).3600.CD panache (rn) Eq. 7
2512
2513 Epanache-intérieur-travaux intérieurs : Dose efficace par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexécution de travaux
2514 intérieurs, mSv.an-1
2515 Astructures : Activité massique dans les structures des bâtiments (sol, murs et plafonds), Bq.g -1
2516 Empintérieur-intérieur : Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lintérieur, g.m -3
2517 BTtravaux-intérieurs : Budget temps consacré à des travaux intérieurs, h.an -1
2518 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2519 Exposition externe à lair à lintérieur travaux extérieurs . Il sagit de lexposition aux
2520 rayonnements des radionucléides ajoutés dans latmosphère du bâtiment par une activité à lextérieur
2521 de celui-ci et générant un empoussièrement à lintérieur. La dose qui en résulte sexprime comme
2522 suit :
2523 Epanache − int érieur − travaux extérieurs (rn, ca) = A sol (rn).Emp int érieur − extérieur .BTtravaux − extérieurs (ca).3600.CDpanache (rn) Eq. 8
2524
2525 Epanache-intérieur-travaux extérieurs : Dose efficace par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexécution de travaux
2526 extérieurs, mSv.an-1
2527 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, Bq.g -1
2528 Empintérieur-extérieur : Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lextérieur, g.m -3
2529 BTtravaux-extérieurs : Budget temps consacré à des travaux extérieurs, h.an -1
2530 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2531
2532 Exposition externe aux parois à lintérieur sommeil . Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2533 radionucléides présents dans les structures du bâtiment pendant que la personne dort. La dose qui en
2534 résulte sexprime comme suit :
2535 E dépôt−int érieur −sommeil (rn, ca) = DD int érieur .10 −3.BTsommeil (ca).N Eq. 9
2536
2537 Edépôt-intérieur-sommeil : Dose efficace par exposition externe aux parois pendant le sommeil, mSv.an -1
2538 DDintérieur : Débit de dose à lintérieur des bâtiments, µSv.h -1
2539 BTsommeil : Budget temps consacré au sommeil, h.j-1
2540 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2541
2542 Exposition externe aux parois à lintérieur hors sommeil . Il sagit de lexposition aux
2543 rayonnements des radionucléides présents dans les structures du bâtiment pendant que la personne
2544 est à lintérieur de celui-ci mais ne dort pas. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2545 E dépôt−int érieur −hors sommeil (ca) = DD int érieur .10 −3.BTint érieur −hors sommeil (ca).N Eq. 10
2546
2547 Edépôt-intérieur-hors sommeil : Dose efficace par exposition externe aux parois hors sommeil, mSv.an -1
2548 DDintérieur : Débit de dose à lintérieur des bâtiments, µSv.h -1
2549 BTintérieur-hors sommeil : Budget temps passé à lintérieur hors sommeil, h.j -1
2550 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2551 Exposition interne par inhalation à lextérieur. Il sagit de lincorporation par inhalation des
2552 radionucléides présents dans latmosphère à lextérieur du bâtiment pendant que la personne
2553 séjourne à lextérieur (du bâtiment et sur le site) . La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2554 E inhalation − extérieur (rn, ca) = A air − extérieur (rn).Dr (ca).BTextérieur (ca).N.DPUIinhalation (rn, ca) Eq. 11
2555
2556 Einhalation-extérieur : Dose efficace par inhalation à lextérieur, mSv.an -1
2557 Aair-extérieur : Activité volumique de lair à lextérieur, Bq.m -3
2558 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1
2559 BTextérieur : Budget temps passé à lextérieur, h.j -1
2560 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2561 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1
2562 Pour les situations conduisant à retenir les descendants à vie courte du radon, si la mesure est
2563 exprimée en énergie alpha potentielle (J.m-3), des facteurs de conversion sont publiés dans larrêté du
2564 1er septembre 2003.
2565
2566 Exposition interne par inhalation à lextérieur travaux extérieurs . Il sagit de lincorporation par
2567 inhalation des radionucléides ajoutés dans latmosphère à lextérieur par une activité à lextérieur et
2568 générant un empoussièrement à lextérieur. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
E inhalation − extérieur − travaux extérieurs (rn, ca) = A sol (rn).Empextérieur − extérieur .Finhalable .Dr (ca).
2569 Eq. 12
BTtravaux − extérieurs (ca).DPUIinhalation (rn, ca)
2570
2571 Einhalation-extérieur-travaux extérieurs : Dose efficace par inhalation à lextérieur pendant lexécution de travaux extérieurs, mSv.an -1
2572 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, Bq.g -1
2573 Empextérieur-extérieur : Empoussièrement à lextérieur pour des travaux extérieurs, g.m -3
2574 Finhalable : Fraction inhalable des aérosols générés par une activité pratiquée à lextérieur, -
2575 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1
2576 BTtravaux-extérieurs : Budget temps consacré à des travaux extérieurs, h.an -1
2577 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1
2578
2579 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles . Il sagit de lexposition aux
2580 rayonnements des radionucléides présents dans latmosphère à lextérieur pendant lexécution
2581 dactivités usuelles dextérieur, quil sagisse du jardin dune résidence ou des espaces extérieurs
2582 dun lieu professionnel. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2583 Epanache − extérieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − extérieur (rn).BTextérieur (ca).N.3600.CDpanache (rn) Eq. 13
2584
2585 Epanache-extérieur-activités usuelles : Dose efficace par exposition externe à lair à lextérieur pendant lexercice dactivités
2586 usuelles, mSv.an-1
2587 Aair-extérieur : Activité volumique de lair à lextérieur, Bq.m -3
2588 BTextérieur : Budget temps passé à lextérieur, h.j -1
2589 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2590 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2591 Exposition externe à lair à lextérieur travaux extérieurs . Il sagit de lexposition aux
2592 rayonnements des radionucléides ajoutés dans latmosphère à lextérieur par une activité à lextérieur
2593 et générant un empoussièrement à lextérieur. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2594 Epanache −extérieur −travaux extérieurs (rn, ca) = A sol (rn).Emp extérieur −extérieur .BTtravaux −extérieurs (ca).3600 .CD panache (rn) Eq. 14
2595
2596 Epanache-extérieur-travaux extérieurs : Dose efficace par exposition externe à lair à lextérieur pendant lexécution de travaux
2597 extérieurs, mSv.an-1
2598 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, Bq.g -1
2599 Empextérieur-extérieur : Empoussièrement à lextérieur pour des travaux extérieurs, g.m -3
2600 BTtravaux-extérieurs : Budget temps consacré à des travaux extérieurs, h.an -1
2601 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3
2602
2603 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes . Il sagit de lexposition aux
2604 rayonnements des radionucléides présents dans les sols extérieurs et recouverts dune couverture
2605 (bitume, béton, gravier, etc.) apportant une protection contre ces rayonnements, pendant que la
2606 personne séjourne sur ces surfaces. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2607 E dépôt−extérieur −surfaces couvertes (rn, ca) = A sol−surfaces couvertes (rn).ρ sol .10 3.BTextérieur−surfaces couvertes (ca).N.3600.CD dépôt (rn).Fp (rn)
2608 Eq. 15
2609 ou
2610 E dépôt−extérieur −surfaces couvertes (ca) = DD extérieur −surfaces couvertes .10 −3.BTextérieur −surfaces couvertes (ca).N Eq. 16
2611
2612 Edépôt-extérieur-surfaces couvertes : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur sur des surfaces couvertes, mSv.an -1
2613 Asol-surfaces couvertes : Activité massique des sols recouverts par des surfaces (bitume, béton, gravier, etc.), Bq.g -1
2614 ρsol : Masse volumique du sol, kg.m-3
2615 BTextérieur-surfaces couvertes : Budget temps passé à lextérieur sur des surfaces couvertes, h.j -1
2616 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2617 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), mSv.s -1.Bq-1.m3
2618 Fp : Facteur datténuation apporté au rayonnement dun radionucléide par la couverture dune surface, -
2619 DDextérieur-surfaces couvertes : Débit de dose à lextérieur sur des surfaces couvertes, µSv.h -1
2620 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts. Il sagit de lexposition aux rayonnements
2621 des radionucléides présents dans les sols extérieurs et non recouverts, pendant que la personne
2622 séjourne sur ces espaces verts. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2623 E dépôt−extérieur −espaces verts (rn, ca) = A sol −espaces verts (rn).ρ sol .10 3.BTextérieur −espaces verts (ca).N.3600.CD dépôt (rn) Eq. 17
2624 ou
2625 E dépôt−extérieur −espaces verts (ca) = DD extérieur −espaces verts .10 −3.BTextérieur −espaces verts (ca).N Eq. 18
2626
2627 Edépôt-extérieur-espace verts : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur sur des espaces verts, mSv.an -1
2628 Asol-espaces verts : Activité massique des sols des espaces verts, Bq.g -1
2629 ρsol : Masse volumique du sol, kg.m-3
2630 BTextérieur-espaces verts : Budget temps passé à lextérieur sur des espaces verts, h.j -1
2631 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2632 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), mSv.s -1.Bq-1.m3
2633 DDextérieur-espaces verts : Débit de dose à lextérieur sur des espaces verts, µSv.h -1
2634
2635 Exposition externe au dépôt à lextérieur potager. Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2636 radionucléides présents dans le sol du potager, pendant que la personne séjourne dans le potager. La
2637 dose qui en résulte sexprime comme suit :
2638 E dépôt−extérieur −potager (rn, ca) = A sol−potager (rn).ρ sol .10 3.BTextérieur −potager (ca).N.3600.CD dépôt (rn) Eq. 19
2639 ou
2640 E dépôt−extérieur −potager (ca) = DD extérieur −potager .10 −3.BTextérieur −potager (ca).N Eq. 20
2641
2642 Edépôt-extérieur-potager : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur dans le potager, mSv.an -1
2643 Asol-potager : Activité massique du sol dans le potager, Bq.g -1
2644 ρsol : Masse volumique du sol, kg.m-3
2645 BTextérieur-potager : Budget temps consacré au potager, h.j -1
2646 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2647 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), mSv.s -1.Bq-1.m3
2648 DDextérieur-potager : Débit de dose à lextérieur dans le potager, µSv.h -1
2649 Exposition externe au dépôt à lextérieur berges. Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2650 radionucléides présents dans le sol des berges dune mare ou dun étang, voire dun plan deau,
2651 pendant que la personne séjourne sur ces berges. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2652 E dépôt−extérieur −berges (rn, ca) = A sol−berges (rn).ρ berges .10 3.BTextérieur −berges (ca).N.3600.CD dépôt (rn) Eq. 21
2653 ou
2654 E dépôt −extérieur −potager (ca) = DD extérieur −potager .10 −3.BTextérieur −berges (ca).N Eq. 22
2655
2656 Edépôt-extérieur-berges : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur les berges, mSv.an -1
2657 Asol-berges : Activité massique dans les sédiments des berges, Bq.g -1
2658 ρberges : Masse volumique des sédiments des berges, kg.m-3
2659 BTextérieur-berge : Durée de présence sur les berges, h.j -1
2660 N : Nombre de jours considérés, j.an-1
2661 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), mSv.s -1.Bq-1.m3
2662 DDextérieur-berges : Débit de dose à lextérieur sur les berges, µSv.h -1
2663
2664 Exposition externe à un plan deau à lextérieur. Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2665 radionucléides présents dans leau dun plan deau, pendant que la personne séjourne sur ce plan
2666 deau (pêche, barque ou canoë, pédalo, voile, planche à voile, etc.) . La dose qui en résulte sexprime
2667 comme suit :
2668 E dépôt − extérieur − plan d' eau (rn, ca) = A eau − plan d' eau (rn).10 3.BTextérieur − plan d' eau (ca).3600.CD dépôt (rn) Eq. 23
2669 ou
2670 E dépôt−extérieur −plan d'eau (ca) = DD extérieur −plan d'eau .10 −3.BTextérieur −plan d'eau (ca) Eq. 24
2671
2672 Edépôt-extérieur-plan deau : Dose efficace par exposition externe à lextérieur et sur un plan deau, mSv.an -1
2673 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, Bq.L -1
2674 BTextérieur-plan deau : Budget temps consacré à des activités sur un plan deau, h.an -1
2675 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), mSv.s -1.Bq-1.m3
2676 DDextérieur-plan deau : Débit de dose à lextérieur sur un plan deau, µSv.h -1
2677
2678 Exposition externe à lextérieur - baignade. Il sagit de lexposition aux rayonnements des
2679 radionucléides présents dans leau dun plan deau, pendant que la personne se baigne
2680 volontairement ou non dans ce plan deau. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2681 Ebaignade (rn, ca) = A eau − plan d' eau (rn).10 3.BTextérieur − baignade (ca).3600 .CD immersion (rn) Eq. 25
2682
2683 Ebaignade : Dose efficace par baignade, mSv.an-1
2684 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, Bq.L -1
2685 BTextérieur-baignade : Budget temps consacré à de la baignade, h.an -1
2686 CDimmersion : Coefficient de dose par exposition externe par immersion dans l'eau, mSv.s -1.Bq-1.m3
2687 Exposition interne par ingestion deau par inadvertance. Il sagit de lincorporation par ingestion
2688 involontaire des radionucléides présents dans leau dun plan deau, pendant que la personne se
2689 baigne volontairement ou non dans ce plan deau. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2690 E ingestion−eau par inadver tan ce (rn, ca) = A eau−plan d'eau (rn).Q eau−baignade (ca).DPUIingestion (rn, ca) Eq. 26
2691
2692 Eingestion-eau par inadvertance : Dose efficace par ingestion deau par inadvertance (activité de baignade), mSv.an -1
2693 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, Bq.L -1
2694 Qeau-baignade : Consommation deau par inadvertance lors de la baignade, L.an -1
2695 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1
2696
2697 Exposition interne par ingestion daliments. Il sagit de lincorporation par ingestion des
2698 radionucléides présents dans les aliments produits dans le potager ou dans les aliments dorigine
2699 animale élevés sur les lieux considérés, ainsi que dans les poissons pêchés dans léventuel plan deau.
2700 Les aliments produits dans le potager sont supposés ici être uniquement contaminés par transfert
2701 racinaire avec le sol contaminé. La contamination par transfert foliaire consécutif à lirrigation par
2702 une eau contaminée ou au dépôt de poussières contaminées nest pas considérée. Les aliments
2703 dorigine animale sont supposés ici être uniquement contaminés consécutivement à lingestion
2704 dherbe et de terre provenant du sol. La contamination par abreuvage dune eau contaminée ou par
2705 dautres végétaux contaminés nest pas considérée. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2707 ou
⎡ ⎡ ⎤⎤
⎢A
⎢ sol − potager
(rn ).⎢
∑ F racinaire
⎢a lim ents ( végétal
(rn, a lim ent).Q ( ca, a lim ent ). TA ( ca, a lim ent) ⎥⎥
⎥⎥
⎢ ⎣ ) ⎦⎥
⎢ ⎡ ( )
R sol (animal) + Fracinaire (rn, herbe).R herbe . ⎤ ⎥ 3
⎥
2708
⎢
E ingestion − a lim ents (rn, ca) = ⎢ + A sol − espaces verts (rn).⎢
⎢
∑
⎢a lim ents (animal) Fanimal (rn).Q (ca, a lim ent).TA(ca, a lim ent)⎥ ⎥
⎥ .10 .DPUIingestion (rn, ca)
⎣ ⎦⎥
⎢ ⎥
⎢ + A eau − plan d' eau (rn).Fpoisson (rn, a lim ent).Q (ca, poisson).TA(ca, poisson) ⎥
⎢ ⎥
⎢ ⎥
⎣ ⎦
2709 Eq. 28
2710
2711 Eingestion-aliments : Dose efficace par ingestion daliments, mSv.an -1
2712 Aaliment : Activité massique dans un aliment, Bq.kg-1
2713 Q : Régime alimentaire, kg.an-1
2714 TA : Degré d'autarcie, -
2715 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1
2716 Asol-potager : Activité massique du sol dans le potager, Bq.g -1
2717 Fracinaire : Facteur de transfert sol-plante, kg sol sec.kg-1végétal frais
2718 Asol-espaces verts : Activité massique des sols des espaces verts, Bq.g -1
2719 Rsol : Quantité de sol consommée quotidiennement par lanimal, kg.j -1
2720 Rherbe : Quantité dherbe consommée quotidiennement par lanimal, kg.j -1
2721 Fanimal : Facteur de transfert à un aliment dorigine animale, j.kg -1 ou j.L-1
2722 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, Bq.L -1
2723 Fpoisson : Facteur de transfert aux parties comestibles des poissons, m3.kg-1
2724 Exposition interne par ingestion deau de boisson . Il sagit de lincorporation par ingestion des
2725 radionucléides présents dans leau dun puits et utilisée pour la boisson. La dose qui en résulte
2726 sexprime comme suit :
2727 E ingestion − eau de puits (rn, ca) = A eau − puits (rn).Q eau de puits (ca).DPUIingestion (rn, ca) Eq. 29
2728
2729 Eingestion-eau de puits : Dose efficace par ingestion deau de puits, mSv.an -1
2730 Aeau-puits : Activité volumique de l'eau consommée dun puits, Bq.L -1
2731 Qeau de puits : Consommation deau de boisson dun puits, L.an-1
2732 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1
2733 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance . Il sagit de lincorporation par ingestion
2734 involontaire des radionucléides présents dans le sol. La dose qui en résulte sexprime comme suit :
2735 E ingestion−sol par inadver tan ce (rn, ca) = A sol (rn).Q sol (ca).DPUIingestion (rn, ca) Eq. 30
2736
2737 Eingestion-sol par inadvertance : Dose efficace par ingestion de sol par inadvertance, mSv.an -1
2738 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, Bq.g -1
2739 Qsol : Consommation de sol par inadvertance lors, g.an-1
2740 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1
2741
2766
2767 Chaque scénario est décrit aussi précisément que possible permettant de formuler lexpression de la dose
2768 efficace.
2769
2770 8.1 Incursion sur friches
2771 Description : il sagit de la présence de personnes sur un site abandonné dont laccès est
2772 possible. Le bâtiment est abandonné sans confinement réel, lextérieur est
2773 également abandonné. Un puits et/ou un plan deau (mare, étang) sont considérés,
2774 mais il ny a pas de potager (peu compatible avec la notion de site à labandon).
2775 Personne(s) exposée(s) : toutes les classes dâge de chaque sexe peuvent être envisagées a priori.
2776 Activité(s) pratiquée(s) : multiples ; il peut sagir de promenade, cueillette de champignons, pique-niques,
2777 soirées de jeunes, cadre pour jeux de rôles, recherche dabri provisoire ou non
2778 (gens du voyage, éventuels sans-abri), etc.
2779 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur sommeil (Eq. 1)
2780 Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
2781 Exposition externe à lair à lintérieur sommeil (Eq. 5)
2782 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles (Eq. 6))
2783 Exposition externe aux parois à lintérieur sommeil (Eq. 9)
2784 Exposition externe aux parois à lintérieur hors sommeil (Eq. 10)
2785 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11))
2786 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13))
2787 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2788 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq.18)
2789 Exposition externe au dépôt à lextérieur berges (Eq. 21, Eq.22)
2790 Exposition interne par ingestion deau de boisson (Eq. 29)
2791 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2792
2793
2794 8.2 Chantier
2795 Description : il sagit de travaux de dépollution et de réaménagement dun site (bâtiment et
2796 extérieur) par des professionnels. Le bâtiment nest pas rasé, et les niveaux de
2797 pollution des sols et des structures des bâtiments varient en toute rigueur du début
2798 à la fin du chantier. Il ny a pas de puits ni de potager, ni de plan deau.
2799 Personne(s) exposée(s) : adultes et apprentis (adolescents) de chaque sexe peuvent être envisagées a priori.
2800 Activité(s) pratiquée(s) : principalement des activités professionnelles, dont certaines peuvent conduire à
2801 des remises en suspension importantes de poussières. En particulier, les budgets
2802 temps à considérer devront considérer une part importante dexercice lourd.
2803 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
2804 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 3)
2805 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 4)
2806 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 7)
2807 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 8)
2808 Exposition externe aux parois à lintérieur hors sommeil (Eq. 10)
2809 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
2810 Exposition interne par inhalation à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 12)
2811 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
2812 Exposition externe à lair à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 14)
2813 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2814 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq.18)
2815 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2816
2817
2875 Activité(s) pratiquée(s) : il ny a pas dactivités particulières autres que la circulation des personnes sur les
2876 surfaces couvertes.
2877 Voie(s) dexposition : Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2878
2879
2880
2881 8.6 Maraîchage
2882 Description : il sagit dun site dont le bâti a été rasé, et dont toute la surface est réutilisée
2883 pour une activité agricole de type maraîchage (ou jardin ouvrier par exemple)
2884 mais sans considérer aucune activité délevage. Il ny a pas de surfaces couvertes.
2885 Un puits est considéré, alimenté par une nappe phréatique permettant non
2886 seulement larrosage des cultures mais aussi la boisson. Les personnes qui
2887 exploitent le site sont supposées consommer tout ou partie de la production des
2888 cultures réalisées.
2889 Personne(s) exposée(s) : adultes et apprentis (adolescents) ouvriers agricoles de chaque sexe peuvent
2890 être envisagées a priori.
2891 Activité(s) pratiquée(s) : principalement des activités agricoles, dont certaines peuvent conduire à des
2892 remises en suspension importantes de poussières. En particulier, les budgets temps
2893 à retenir devront considérer une part importante dexercice lourd.
2894 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
2895 Exposition interne par inhalation à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 12)
2896 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
2897 Exposition externe à lair à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 14)
2898 Exposition externe au dépôt à lextérieur potager (Eq. 19, Eq. 20)
2899 Exposition interne par ingestion daliments (Eq. 27, Eq. 28)
2900 Exposition interne par ingestion deau de boisson (Eq. 29)
2901 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2902
2903
2904 8.7 Activité professionnelle
2905 Description : le site, dont le bâtiment est neuf, est réaménagé pour une utilisation
2906 professionnelle industrielle ou de services. Le bâtiment dispose, à ses abords, de
2907 surfaces couvertes de type parking, despaces verts, mais pas de puits, ni de
2908 potager ni de plan deau (mare, étang). Une partie de la pollution des sols est
2909 piégée par les surfaces couvertes.
2910 Etat du site : le sol est supposé suffisamment décontaminé pour permettre une réutilisation par
2911 une entreprise. Le bâtiment est neuf.
2912 Personne(s) exposée(s) : adultes et apprentis (adolescents) ouvriers ou employés de services de chaque
2913 sexe peuvent être envisagées a priori.
2914 Activité(s) pratiquée(s) : activités professionnelles industrielles ou de services.
2915 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 4)
2916 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 8)
2917 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
2918 Exposition interne par inhalation à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 12)
2919 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
2920 Exposition externe à lair à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 14)
2921 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2922 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq. 18)
2923 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2924
2925 8.8 Résidence
2926 Description : le site, dont le bâti est neuf, est réaménagé pour une utilisation de type résidence
2927 privée de particuliers, quil sagisse de pavillons individuels ou de lotissements. Le
2928 bâti dispose, à ses abords, de surfaces couvertes de type allées ou parkings,
2929 despaces verts, de puits et de potagers, plans deau (mare, étang, piscine
2930 éventuellement remplie avec de leau du puits). Une partie de la pollution des sols
2931 est piégée par les surfaces couvertes.
2932 Personne(s) exposée(s) : toutes les classes dâge de chaque sexe peuvent être envisagées a priori. En
2933 particulier parmi les personnes en âge de travailler en dehors de leur résidence
2934 des distinctions de budget temps devront être faites.
2935 Activité(s) pratiquée(s) : toutes les activités peuvent être envisagées.
2936 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur sommeil (Eq. 1)
2937 Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
2938 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 3)
2939 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 4)
2940 Exposition externe à lair à lintérieur sommeil (Eq. 5)
2941 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles (Eq. 6)
2942 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 7)
2943 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 8)
2944 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
2945 Exposition interne par inhalation à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 12)
2946 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
2947 Exposition externe à lair à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 14)
2948 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2949 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq. 18)
2950 Exposition externe au dépôt à lextérieur potager (Eq. 19, Eq. 20)
2951 Exposition externe à un plan deau à lextérieur (Eq. 23, Eq. 24)
2952 Exposition externe à lextérieur baignade (Eq. 25)
2953 Exposition interne par ingestion deau par inadvertance (Eq. 26)
2954 Exposition interne par ingestion daliments (Eq. 27, Eq. 28)
2955 Exposition interne par ingestion deau de boisson (Eq. 29)
2956 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2957
2958 8.9 Etablissement scolaire
2959 Description : le site, dont le bâti est neuf, est réaménagé pour une utilisation de type
2960 établissement scolaire (crèche, école maternelle, école primaire, collège, lycée,
2961 établissement denseignement supérieur). Le bâti dispose, à ses abords, de
2962 surfaces couvertes de type allées ou parkings, despaces verts, mais pas de puits,
2963 ni de potagers ni de plan deau (mare, étang). Une partie de la pollution des sols
2964 est piégée par les surfaces couvertes.
2965 Personne(s) exposée(s) : toutes les classes dâge de chaque sexe peuvent être envisagées a priori. Des
2966 distinctions de budgets temps pourront être faites parmi les personnes qui
2967 travaillent dans létablissement entre les enseignants et les personnels
2968 administratifs.
2969 Activité(s) pratiquée(s) : toutes les activités peuvent être envisagées. En particulier, le sommeil est à
2970 considérer pour les enfants en bas âge (crèche, école maternelle).
2971 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur sommeil (Eq. 1)
2972 Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
2973 Exposition externe à lair à lintérieur sommeil (Eq. 5)
2974 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles (Eq. 6)
2975 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
2976 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
2977 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
2978 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq. 18)
2979 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
2980
2981 8.10 Complexe sportif
2982 Description : le site, dont le bâti est neuf, est réaménagé pour une utilisation de type complexe
2983 sportif (stade et/ou gymnase, mais non de type piscine). Le bâti dispose, à ses
2984 abords, de surfaces couvertes de type allées ou parkings, despaces verts, mais pas
2985 de puits, ni de potagers ni de plan deau (mare, étang). Les terrains de sport sont à
2986 classer parmi les espaces verts ou les surfaces couvertes. Une partie de la pollution
2987 des sols est piégée par les surfaces couvertes.
2988 Personne(s) exposée(s) : toutes les classes dâge de chaque sexe peuvent être envisagées a priori, à
2989 lexception toutefois des nourrissons et des enfants de 1 à 2 ans. Des distinctions
2990 de budgets temps pourront être faites parmi les adultes entre les entraîneurs
2991 sportifs, les éventuels personnels administratifs, les sportifs professionnels et les
2992 sportifs amateurs.
2993 Activité(s) pratiquée(s) : tous les sports peuvent a priori être considérés (à lexception des activités
2994 nautiques au sens large).
2995 Voie(s) dexposition :
2996 Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
2997 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 3)
2998 Exposition interne par inhalation à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 4)
2999 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles (Eq. 6)
3000 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux intérieurs (Eq. 7)
3001 Exposition externe à lair à lintérieur Travaux extérieurs (Eq. 8)
3002 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
3003 Exposition interne par inhalation à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 12)
3004 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
3005 Exposition externe à lair à lextérieur Travaux extérieurs (Eq. 14)
3006 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
3007 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq. 18)
3008 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
3009
3010
3011 8.11 Base de loisirs
3012
3013 Description : le site, dont le bâti est neuf, est réaménagé pour une utilisation de type base de
3014 loisirs. Le bâti dispose, à ses abords, de surfaces couvertes de type allées ou
3015 parkings, despaces verts, mais pas de puits, ni de potagers. Un plan deau
3016 permettant des activités nautiques et de pêche est considéré. Une partie de la
3017 pollution des sols est piégée par les surfaces couvertes.
3018 Personne(s) exposée(s) : toutes les classes dâge de chaque sexe peuvent être envisagées a priori.
3019 Activité(s) pratiquée(s) : tous les activités peuvent a priori être considérés (y compris les activités nautiques
3020 au sens large).
3021 Voie(s) dexposition : Exposition interne par inhalation à lintérieur activités usuelles (Eq. 2)
3022 Exposition externe à lair à lintérieur activités usuelles (Eq. 6)
3023 Exposition interne par inhalation à lextérieur (Eq. 11)
3024 Exposition externe à lair à lextérieur activités usuelles (Eq. 13)
3025 Exposition externe au dépôt à lextérieur surfaces couvertes (Eq. 15, Eq. 16)
3026 Exposition externe au dépôt à lextérieur espaces verts (Eq. 17, Eq. 18)
3027 Exposition externe au dépôt à lextérieur berges (Eq. 21, Eq. 22)
3028 Exposition externe à un plan deau à lextérieur (Eq. 23, Eq. 24)
3029 Exposition externe à lextérieur baignade (Eq. 25)
3030 Exposition interne par ingestion deau par inadvertance (Eq. 26)
3031 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance (Eq. 30)
3032 9- GLOSSAIRE
DPUIinhalation rn, ca Dose efficace par unité dincorporation par inhalation mSv. Bq-1
Dr ca, activité Débit respiratoire m3.h-1
Ebaignade rn, ca Dose efficace annuelle par baignade mSv.an-1
Edépôt berge rn, ca Dose efficace annuelle par présence sur les berges mSv.an-1
Edépôt sol rn, ca Dose efficace annuelle par présence sur les sols mSv.an-1
Edépôt-extérieur-berges rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur les berges mSv.an-1
Edépôt-extérieur-espace verts rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur des espaces verts mSv.an-1
Edépôt-extérieur-plan deau rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lextérieur et sur un plan deau mSv.an-1
Edépôt-extérieur-potager rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur dans le potager mSv.an-1
Edépôt-extérieur-surfaces
rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur des surfaces couvertes mSv.an-1
couvertes
Edépôt-intérieur-hors sommeil rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe aux parois hors sommeil mSv.an-1
Edépôt-intérieur-sommeil rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe aux parois pendant le sommeil mSv.an-1
Dose efficace annuelle par ingestion daliments (légumes feuilles, légumes fruits, légumes racines, pommes
Eingestion-aliments rn, ca mSv.an-1
de terre, poisson)
Eingestion-eau de puits rn, ca Dose efficace annuelle par ingestion deau de puits mSv.an-1
Eingestion-eau par inadvertance rn, ca Dose efficace annuelle par ingestion deau par inadvertance (activité de baignade) mSv.an-1
Eingestion-sol par inadvertance rn, ca Dose efficace annuelle par ingestion de sol par inadvertance mSv.an-1
Einhalation-extérieur rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation à lextérieur mSv.an-1
Einhalation-extérieur-travaux
rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation à lextérieur pendant lexécution de travaux extérieurs mSv.an-1
extérieurs
Einhalation-intérieur-activités
rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation à lintérieur pendant lexercice dactivités usuelles mSv.an-1
usuelles
Einhalation-intérieur-sommeil rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation pendant le sommeil mSv.an-1
Einhalation-intérieur-travaux
rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation à lintérieur pendant lexécution de travaux extérieurs mSv.an-1
extérieurs
Einhalation-intérieur-travaux
rn, ca Dose efficace annuelle par inhalation à lintérieur pendant lexécution de travaux intérieurs mSv.an-1
intérieurs
Empextérieur-extérieur - Empoussièrement à lextérieur pour une activité pratiquée à lextérieur g.m-3
Empintérieur-extérieur - Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lextérieur g.m-3
Empintérieur-intérieur - Empoussièrement à lintérieur pour une activité pratiquée à lintérieur g.m-3
Epanache-extérieur-activités
rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lair à lextérieur pendant lexercice dactivités usuelles mSv.an-1
usuellesl
Epanache-extérieur-travaux Dose efficace annuelle par exposition externe à lair à lextérieur pendant lexécution de travaux
rn, ca mSv.an-1
extérieurs extérieurs
Epanache-intérieur-activités
rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexercice dactivités usuelles mSv.an-1
usuellesl
Epanache-intérieur-sommeil rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lair pendant le sommeil mSv.an-1
Epanache-intérieur-travaux
rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexécution de travaux extérieurs mSv.an -1
extérieurs
Epanache-intérieur-travaux
rn, ca Dose efficace annuelle par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexécution de travaux intérieurs mSv.an -1
intérieurs
Finhalable - Fraction inhalable des aérosols -
Fp rn Facteur datténuation apporté au rayonnement dun radionucléide par la couverture dune surface -
Fpoisson rn Facteur de transfert aux parties comestibles des poissons m3.kg-1
Facteur de transfert sol-plante pour les aliments dorigine végétale (légumes feuilles, légumes fruits,
Fracinaire rn, aliment kgsol sec.kg-1végétal frais
légumes racines, pommes de terre) et pour lherbe
Fanimal rn, aliment Facteur de transfert à un aliment dorigine animale j.kg-1 ou j.L-1
λ rn Constante de décroissance radioactive s-1
N - Nombre de jours par considérés pour un scénario j.an-1
Q ca, aliment Régime alimentaire kg.an-1
Qeau de puits ca Consommation deau de boisson dun puits L.an-1
Qeau-baignade ca Consommation deau par inadvertance lors de la baignade L.an-1
Qsol ca Consommation de sol par inadvertance kg.an-1
Rherbe animal Quantité dherbe ingérée quotidiennement par lanimal kg.j-1
Rsol Animal Quantité de sol ingéré quotidiennement par lanimal kg.j-1
T rn Période radioactive s
TA ca, aliment Degré d'autarcie -
ρberges - Masse volumique des sédiments des berges kg.m-3
ρsol - Masse volumique du sol kg.m-3
a
Intérieur autre Divers - 4 3a 3a 4c / 3c
Extérieur Divers - 1a 3a 3a 3d / 2b
Type dactivité
Classe dâge
Sommeil Repos Exercice léger Exercice lourd
3061
3062 10.3 Facteur datténuation des rayonnements
3063 Le tableau VI présente des valeurs de facteur de protection aux rayonnements γ de différentes couvertures de
3064 surface aux rayonnements des radionucléides piégés au-dessous. Les résultats sont présentés par nature et
3065 épaisseur de type de couverture de surface, et par radionucléide. Les radionucléides et la filiation radioactive
3066 considérés sont ceux du tableau I (les rapports de branchement utilisés pour les filiations radioactives sont
3067 issues de la publication 38 de la CIPR [1]) ; les radionucléides concernés apparaissent avec un signe + dans le
3068 tableau VI. Les radionucléides 3H, 14C et 63
Ni ne sont pas concernés dans la mesure où il sagit démetteurs bêta
3069 purs, pour lesquelles la mise en place de toute couverture de surface de quelques cm suffit à arrêter tous les
3070 rayonnements.
3071 Les facteurs de protection sont calculés avec le code MicroShield [8], en considérant une pollution homogène
3072 sur une épaisseur de 10 m dun sol (supposé infini dans ses dimensions horizontales) ayant une masse
3073 volumique de 1700 kg.m-3 (sol standard composé en volume de 20 % dair, 20 % deau et 60 % de matières
3074 solides (densité 2500) daprès Technical Guidance Document on Risk Assessment, Institute for Health and
3075 Consumer Protection, European Chemicals Bureau, Part II, EUR 20418 EN/2). Le code MicroShield ne décrivant
3076 pas les compositions dune part, et ne traitant pas du cas du sol explicitement, celui-ci a été assimilé à de
3077 leau ; de même pour le bitume (dont la densité a été postulée égale à 1 ce qui est certainement pénalisant)
3078 et la terre (dont la densité est supposée égale à celle du sol quelle recouvre). Les facteurs de protection sont
3079 calculés pour un point de calcul situé à 1 m au dessus de la surface du sol, et sont donc adaptés à des calculs
3080 simulant une occupation humaine au voisinage du sol.
Facteur de protection
Epaisseur
Nature
(cm)
Mn-54 Co-57 Co-60 Sr-90+ I-129 Cs-137+ Pb-210+
3082
Facteur de protection
Epaisseur
Nature
(cm)
Ra-226+ Ra-228 Ac-227+ Th-228+ U-235+ U-238+ Pu-241+
Facteur de protection
Epaisseur
Nature
(cm)
K-40 Po-210 Th-230 Th-232 U-234 U-236 Pu-238
Facteur de protection
Epaisseur
Nature
(cm)
Pu-239 Pu-240 Am-241 Cf-252
3086
3090 Tableau VII-a : DPUI par inhalation (source : arrêté du 1er septembre 2003)
3092 Tableau VII-b : DPUI par ingestion (source : arrêté du 1er septembre 2003)
Gamme de valeur (mg.m-3) [0,001 0,01[ [0,01 0,1[ [0,1 10[ [10 100]
travaux de chantier,
Activités types associées sommeil activités à lextérieur maraîchage
réfection de mur
3100 Lattention du lecteur est attirée sur le fait que lutilisation de valeurs tirées de la littérature est une manière
3101 de procéder relativement hasardeuse, les valeurs pouvant grandement fluctuer dune situation à lautre pour
3102 une même activité. Cest pourquoi il est vivement conseillé de procéder plutôt à la mesure de
3103 lempoussièrement lorsque cela est possible.
3104
3105 10.6 Fraction inhalable
3106 La courbe de la figure 6 présente la fraction inhalable, c'est-à-dire la fraction des aérosols présents dans
3107 latmosphère pénétrant effectivement lappareil respiratoire de lindividu, en fonction de la granulométrie des
3108 aérosols.
3109
Fraction inhalable, thoracique et alvéolaire
1,0
0,9
0,8
Fraction pénétrante (%)
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
1 10 100
Taille des particules (diamètre aérodynamique en µm)
3110
3122 publications de lAgence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA, www.afssa.fr), notamment
3123 létude dites INCA2 [17].
3124 A titre dexemple, les tableaux IX et X, extraits de létude de lIRSN en référence [18] qui sappuie sur létude
3125 de lInstitut National de la Statistiques et des Etudes Economiques dite INSEE91 [9], sur le document de
3126 lAgence Internationale de lEnergie Atomique en référence [19] ainsi que sur larticle en référence [20] (pour
3127 les poissons), montre un exemple de régime alimentaire moyen français, selon que lon considère un individu
3128 moyen de la population française, ou plus particulièrement un individu moyen de la population française vivant
3129 en milieu rural.
ufs 8 1 3 5 0,169
Lait 66 86 37 48 0,036
Poissons 11 1 3 5 0,047
3132 * : les adolescents sont considérés avoir le même régime alimentaire que les adultes
ufs 10 1 4 6 0,631
Poissons 9 1 2 4 0,161
3136 * : les adolescents sont considérés avoir le même régime alimentaire que les adultes
3137
3138 Lattention du lecteur est attirée sur le fait que les valeurs indiquées dans cette étude relativement à la
3139 consommation de poissons sont des moyennes issues de données dont la représentativité est limitée. Pour ne
3140 pas risquer de sous-estimer les doses calculées, des études locales sont préférables, surtout si les lieux sur
3141 lesquels portent les EQER sont situés en bord de mer. A titre indicatif, le tableau XI présente les valeurs
3142 utilisées par le Groupe Radioécologie Nord Cotentin (GRNC), issu des études en références [11] et [12].
Consommation (kg.an-1)
Aliments
Adulte 1-2 ans 3-7 ans 8-12 ans
Poissons 23 2 6 10
3144
3145 Cette même étude de lIRSN en référence [18] fournit des valeurs moyennes pour les grandes zones
3146 géographiques considérées dans létude INSEE 91 [9].
3147 Pour ce qui est des nourrissons considérés comme la classe dâge des enfants de 0 à 1 an, une valeur de
3148 256 L.an-1 pour la consommation annuelle de lait peut être utilisée ; elle est extraite de létude en référence
3149 [15]. Il sagit dune valeur qui ne rend pas forcément compte de lévolution en quantité et en diversité de
3150 lalimentation des jeunes enfants ; létude de lAFSSA en référence [14] peut être consultée utilement pour
3151 une description plus précise de cette tranche dâge.
3152
3153 10.8 Eau de boisson
3154 La banque de données CIBLEX [16] fournit des données et peut être consultée utilement ; le tableau XII
3155 présente des valeurs extraites de cette référence. Les consommations deau présentées correspondent aux
3156 besoins en eau ; pour les quatre premières classes dâge, une valeur moyenne est proposée par cette
3157 référence, assortie dun intervalle (min., max.).
Consommation
Classe dâge
(L.j-1)
3159
3160 Dautres sources peuvent être consultées utilement comme létude INCA2 de lAFSSA [17] par exemple.
3161
3162
3163 10.9 Ingestion par inadvertance
3164 Il sagit de lingestion par inadvertance de sol ou de sable (sur les berges des plans deau), ou encore deau au
3165 cours de baignades. Le tableau XIII présente des valeurs qui ont été considérées par le GRNC [21]
Sol (kg.an-1) 3,7 10-2 7,3 10-3 3,7 10-3 1,8 10-3 1,8 10-3
H - - - -
C - - - -
Y - - - -
Bi - - - -
At - - - -
Rn - - - -
Fr - - - -
3176 Le tableau XV présente des valeurs du coefficient de transfert aux produits dorigine animale. Le signe (-)
3177 indique quil nexiste pas de valeur.
Viande
Lait de Lait de Viande Viande
de ufs Volailles
vache brebis de buf de porc
mouton
H - - - - - - -
C - - - - - - -
Y - - - - - - -
Bi - - - - - - -
At - - - - - - -
Rn - - - - - - -
Fr - - - - - - -
I 4,00E-02 Ac 1,00E+00
Cs 2,00E+00 Th 1,00E-01
3184
3194 lactivité volumique de lair à lintérieur des bâtiments projetés est supposée égale à lactivité
3195 volumique de lair à lextérieur ;
3196 lactivité volumique de lair au-dessus des surfaces non couvertes : 10 -3 Bq.m-3 ;
3197 le débit de dose ambiant dans les bâtiments projetés : supposé nul ;
3198 le débit de dose ambiant à 1 m au dessus des sols non couverts : 0,5 µSv.h -1 ;
3199 lactivité massique du sol, en distinguant en tant que de besoin entre les surfaces couvertes, les
3200 espaces verts, le potager, les berges du plan deau : 50 Bq.g -1 ;
3201 lactivité massique des structures : sans objet ;
3202 lactivité volumique de leau du plan deau : 0,05 Bq.L -1.
3203 Lhomogénéité de la pollution résiduelle dans les sols est supposée, comme dans leau et lair. Il est considéré
3204 que la surface hors bâtiment de la base de loisirs se distribue à hauteur de 5 % pour les surfaces extérieures
3205 couvertes (par un bitume dépaisseur égale à 5 cm), 10 % pour la surface de plan deau, 11 % pour les berges et
3206 74 % pour les espaces verts.
3207 La base de loisirs est fréquentée régulièrement par une famille des environs qui représente toutes les classes
3208 dâge. La fréquence supposée est de 20 visites dans lannée, avec une durée moyenne de présence de 4 heures
3209 par visite. Le nourrisson est supposé dormir lessentiel du temps de présence.
3210 Les activités dintérieur sont supposées correspondre à 10 % du temps de visite pour toutes les classes dâge, et
3211 se distribuer en 50 % en repos et 50 % en exercice léger ; les activités dextérieur sont supposées correspondre
3212 à 90 % du temps de visite, et se distribuer selon 1/2 de repos, 3/8 dexercice léger et 1/8 dexercice lourd.
3213 Les activités dextérieur (hors baignade) correspondent à 90 % du temps de visite pour toutes les classes dâge,
3214 et se distribuent sur les différentes surfaces (couvertes, espaces verts, berges et plan deau) au prorata des
3215 valeurs des surfaces correspondantes. Le temps de baignade est nul pour les enfants de moins de 2 ans, de
3216 2 heures par an pour les enfants de 3 à 7 ans et de 5 heures par an pour les individus de plus de 7 ans.
3217
3218 11.2 Calcul des expositions
3219 11.2.1 Exposition interne par inhalation à l’intérieur – activités usuelles
3220 E inhalation − int érieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − int érieur (rn).Dr (ca).BTint érieur − hors sommeil (ca).N.DPUIinhalation (rn, ca)
3221 Einhalation-intérieur-activités usuelles : Dose efficace par inhalation à lintérieur pendant lexercice dactivités
3222 usuelles, mSv.an-1
3223 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, 10-3 Bq.m-3
3224 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1, valeurs du tableau V (publication 66 de la CIPR [7]), pondérées par la
3225 distribution 50 % repos / 50 % exercice léger
3226 BTintérieur-hors sommeil : Budget temps passé à lintérieur hors sommeil, h.j -1, 10 % de 4 heures par visite
3227 N : Nombre de jours considérés, j.an-1, 20 visites par an
3228 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq-1, valeurs réglementaires
3229 du tableau 1.2 de larrêté du 1er septembre 2003 [2] en considérant à léquilibre tous les
3230 radionucléides de la filiation du radium 226
3231 Tableau XVII : Calcul de la dose par exposition interne par inhalation
3232 à lintérieur
3234 E panache − int érieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − int érieur (rn).BTint érieur − hors sommeil (ca).N.3600 .CD panache (rn)
3235
3236 Epanache-intérieur-activités usuelles : Dose efficace par exposition externe à lair à lintérieur pendant lexercice dactivités
3237 usuelles, mSv.an-1
3238 Aair-intérieur : Activité volumique de lair dans les bâtiments, 10-3 Bq.m-3
3239 BTintérieur-hors sommeil : Budget temps passé à lintérieur hors sommeil, h.j -1, 10 % de 4 heures par visite
3240 N : Nombre de jours considérés, j.an-1, 20 visites par an
3241 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3, valeurs du tableau III.1 du Federal
3242 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit
3243 à la valeur de 8,87 10-11 mSv.s-1.Bq-1.m3
mSv.an-1
3246
3247 11.2.4 Exposition interne par inhalation à l’extérieur
3248 E inhalation − extérieur (rn, ca) = A air − extérieur (rn).Dr (ca).BTextérieur (ca).N.DPUIinhalation (rn, ca)
3249 Einhalation-extérieur : Dose efficace par inhalation à lextérieur, mSv.an -1
3250 Aair-extérieur : Activité volumique de lair à lextérieur, 10-3 Bq.m-3
3251 Dr : Débit respiratoire, m3.h-1, valeurs issues du tableau V (publication 66 de la CIPR [7]), pondérées par la
3252 distribution 1/2 repos, 3/8 exercice léger, 1/8 exercice lourd pour les enfants de plus de 8 ans, et par la
3253 distribution 50 % repos / 50 % exercice léger pour les enfants de moins de 8 ans (hors nourrissons)
3254 BTextérieur : Budget temps passé à lextérieur, h.j -1, 90 % de 4 heures par visite
3255 N : Nombre de jours considérés, j.an-1, 20 visites par an
3256 DPUIinhalation : Dose efficace par unité dincorporation par inhalation, mSv. Bq -1, valeurs réglementaires du tableau 1.2
3257 de larrêté du 1er septembre 2003 [2] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du
3258 radium 226
3259 Tableau XIX : Calcul de la dose par exposition interne par inhalation
3260 à lintérieur
Dr DPUIinhalation Einhalation-extérieur
3261
3262
3263 11.2.5 Exposition externe à l’air à l’extérieur – activités usuelles
3264 E panache − extérieur − activités usuelles (rn, ca) = A air − extérieur (rn).BTextérieur (ca).N.3600 .CD panache (rn)
3265 Epanache-extérieur-activités usuelles : Dose efficace par exposition externe à lair à lextérieur pendant lexercice dactivités
3266 usuelles, mSv.an-1
3267 Aair-extérieur : Activité volumique de lair à lextérieur, 10-3 Bq.m-3
3268 BTextérieur : Budget temps passé à lextérieur, h.j -1, 90 % de 4 heures par visite
3269 N : Nombre de jours considérés, j.an-1, 20 visites par an
3270 CDpanache : Coefficient de dose par exposition externe à lair, mSv.s -1.Bq-1.m3, valeurs du tableau III.1 du Federal
3271 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit
3272 à la valeur de 8,87 10-11 mSv.s-1.Bq-1.m3
mSv.an-1
E dépôt − extérieur −surfaces couvertes (rn, ca) = A sol − surfaces couvertes (rn).ρ sol .10 3.BTextérieur − surfaces couvertes (ca).N.3600 .CD dépôt (rn).Fp (rn)
3276
3277 Edépôt-extérieur-surfaces couvertes : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur sur des surfaces couvertes, mSv.an -1
3278 Asol-surfaces couvertes : Activité massique des sols recouverts par des surfaces (bitume, béton, gravier, etc.), 50 Bq.g -1
3279 ρsol : Masse volumique du sol, 1600 kg.m-3
3280 BTextérieur-surfaces couvertes : Budget temps passé à lextérieur sur des surfaces couvertes, 5 % de 90 % de 4 heures par visite
3281 N : Nombre de jours considérés, j.an-1, 20 visites par an
3282 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), valeurs du tableau III.7 du Federal
3283 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit à
3284 la valeur de 5,99 10-14 mSv.s-1.Bq-1.m3
3285 Fp : Facteur datténuation apporté au rayonnement dun radionucléide par la couverture dune surface, valeur du tableau
3286 VI (bitume dépaisseur 5 cm 0,609)
mSv.an-1
3289
3290 11.2.7 Exposition externe au dépôt à l’extérieur – espaces verts
E dépôt−extérieur−espaces verts (rn, ca) = A sol−espaces verts (rn).ρ sol .10 3.BTextérieur−espaces verts (ca).N.3600.CD dépôt (rn)
3291
3292 Edépôt-extérieur-espace verts : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur sur des espaces verts, mSv.an -1
3293 Asol-espaces verts : Activité massique des sols des espaces verts, 50 Bq.g -1
3294 ρsol : Masse volumique du sol, 1600 kg.m-3
3295 BTextérieur-espaces verts : Budget temps passé à lextérieur sur des espaces verts, 74 % de 90 % de 4 heures par visite
3296 N : Nombre de jours considérés, 20 visites par an
3297 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), valeurs du tableau III.7 du Federal
3298 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit
3299 à la valeur de 5,99 10-14 mSv.s-1.Bq-1.m3
mSv.an-1
3302
3303
3304
3305 11.2.8 Exposition externe au dépôt à l’extérieur – berges
E dépôt−extérieur−berges (rn, ca) = A sol−berges (rn).ρberges .10 3.BTextérieur−berges (ca).N.3600.CD dépôt (rn)
3306
3307 Edépôt-extérieur-berges : Dose efficace par exposition externe au dépôt à lextérieur et sur les berges, mSv.an -1
3308 Asol-berges : Activité massique dans les sédiments des berges, 50 Bq.g -1
3309 ρberges : Masse volumique des sédiments des berges, 1600 kg.m -3
3310 BTextérieur-berge : Durée de présence sur les berges, 11 % de 90 % de 4 heures par visite pour les individus de plus de
3311 8 ans et 21 % de 90 % de 4 heures par visite pour les autres
3312 N : Nombre de jours considérés, 20 visites par an
3313 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie), valeurs du tableau III.7 du Federal
3314 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit
3315 à la valeur de 5,99 10-14 mSv.s-1.Bq-1.m3
mSv.an-1
3319 E dépôt − extérieur − plan d' eau (rn, ca) = A eau − plan d ' eau (rn).10 3.BTextérieur − plan d' eau (ca).3600 .CD dépôt (rn)
3320 Edépôt-extérieur-plan deau : Dose efficace par exposition externe à lextérieur et sur un plan deau, mSv.an -1
3321 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, 0,05 Bq.L -1
3322 BTextérieur-plan deau : Budget temps consacré à des activités sur un plan deau, h.an -1, 10 % de 90 % de 4 heures par visite
3323 pour les individus de plus de 8 ans et nul pour les autres individus
3324 CDdépôt : Coefficient de dose par exposition externe aux dépôts (épaisseur infinie) , valeurs du tableau III.7 du Federal
3325 Guidance 12 [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit
3326 à la valeur de 5,99 10-14 mSv.s-1.Bq-1.m3 ; cette valeur sous-estime vraisemblablement la réalité, car elle est
3327 calculée pour un milieu de densité 1,6.
mSv.an-1
< 1 an 0
1 2 ans 0
3 7 ans 0
3330
3331 11.2.10 Exposition externe à l’extérieur – baignade
Ebaignade (rn, ca) = A eau − plan d' eau (rn).10 3.BTextérieur − baignade (ca).3600 .CD immersion (rn)
3332
3333 Ebaignade : Dose efficace par baignade, mSv.an-1
3334 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, 0,05 Bq.L -1
3335 BTextérieur-baignade : Budget temps consacré à de la baignade, nul pour les nourrissons et les enfants de 1 à 2 ans,
3336 2 h.an-1 pour les enfants de 3 à 7 ans et 5 h.an -1 pour les autres individus
3337 CDimmersion : Coefficient de dose par exposition externe par immersion dans l'eau, valeurs du tableau III.2 du Federal
3338 Guidance [3] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du radium 226 ce qui conduit à
3339 la valeur de 1,93 10-13 mSv.s-1.Bq-1.m3
3340 Tableau XXV : Calcul de la dose par exposition externe par baignade
Ebaignade
mSv.an-1
< 1 an 0
1 2 ans 0
3341
E ingestion−eau par inadver tan ce (rn, ca) = A eau−plan d'eau (rn).Q eau−baignade (ca).DPUI ingestion (rn, ca)
3343
3344 Eingestion-eau par inadvertance : Dose efficace par ingestion deau par inadvertance (activité de baignade), mSv.an -1
3345 Aeau-plan deau : Activité volumique de l'eau dune mare ou dun plan deau, 0,05 Bq.L -1
3346 Qeau-baignade : Consommation deau par inadvertance lors de la baignade, 0,05 L.an -1 pour les enfants de 1 à 2 ans et
3347 0,1 L.an-1 pour les autres individus (valeurs du tableau XIII)
3348 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1, valeurs réglementaires du tableau 1.1
3349 de larrêté du 1er septembre 2003 [2] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du
3350 radium 226
3351 Tableau XXVI : Calcul de la dose par exposition interne par ingestion
3352 deau par inadvertance
Qeau-baignade DPUIingestion Eingestion-eau par inadvertance
3353
3354 11.2.12 Exposition interne par ingestion de sol par inadvertance
E ingestion−sol par inadver tan ce (rn, ca) = A sol (rn).Q sol (ca).DPUIingestion (rn, ca)
3355
3356 Eingestion-sol par inadvertance : Dose efficace par ingestion de sol par inadvertance, mSv.an -1
3357 Asol : Activité massique dun sol extérieur : surface couverte, ou espace vert, ou potager ou berge, 50 Bq.g -1
3358 Qsol : Consommation de sol par inadvertance, g.an-1, valeurs du tableau XIII pour lesquelles les quantités
3359 consommées de sol et de sable sont sommées (puisquil y a des berges de plan deau) ; ces valeurs sont
3360 vraisemblablement pénalisantes dans la mesure où les individus de ce scénario ne fréquentent la base de loisirs
3361 que 80 heures par an
3362 DPUIingestion : Dose efficace par unité dincorporation par ingestion, mSv. Bq -1, valeurs réglementaires du tableau 1.1
3363 de larrêté du 1er septembre 2003 [2] en considérant à léquilibre tous les radionucléides de la filiation du
3364 radium 226
3365 Tableau XXVII : Calcul de la dose par exposition interne par ingestion
3366 de sol et de sable par inadvertance
Qsol Qsable DPUIingestion Eingestion-sol et sable par inadvertance
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