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SOMMAIRE

PREMIERE PARTIE :

Enoncé Sujet de Stage n°1......................................................................................................................2


I. CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE DU BASSIN DE OUED EDDAHAB.............................4
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE...........................................................................................................................4
I.2. CADRE GEOLOGIQUE................................................................................................................................4
II. TRAITS GEOLOGIQUES CARACTERISTIQUES DES GISEMENTS DU BASSIN D’OUED
EDDAHAB...............................................................................................................................................................5
II.1. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’IZIC....................................................................................5
II.2. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE L’OUED ITGUI..............................................................5
II.3. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE LAABADILA..................................................................6
II.4. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’AMUISIRAT.....................................................................6
II.5. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’IMESLEGUEN.................................................................6
II.6. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE BOUCRAA......................................................................6
II.6.1. Caractéristiques des niveaux phosphatés de Boucraâ Nord................................................................6
II.6.2. Caractéristiques des niveaux phosphatés de Boucraâ Sud..................................................................7
II.7. EVOLUTION DE LA SERIE PHOSPHATEE AU SEIN DU BASSIN D’OUED EDDAHAB.........7
III. CRITIQUE DU SUPPORT DE LA RECONNAISSANCE GEOLOGIQUE DES GISEMENTS DU
BASSIN D’OUED EDDAHAB...............................................................................................................................7

CONCLUSIONS & RECOMMANDATIONS.....................................................................................................9

DEUXIEME PARTIE :

Enoncé Sujet de Stage n°2....................................................................................................................11


I. SITUATION ET LIMITES DU DOMAINE ÉTUDIÉ...............................................................................................13
II. CRITERES DE DEFINITION DES SOUS ENTITES DE LA COUCHE 1.............................................13
III. ETUDE DE LA COUCHE 1 INFERIEURE A...........................................................................................14
IV. ETUDE DE LA COUCHE 1 INFERIEURE B............................................................................................14
V. ETUDE DE LA COUCHE 1 SUPERIEURE...............................................................................................14
VI. ETUDE DE LA COUCHE 1 GLOBALE.....................................................................................................15
VII. RESSOURCES DE LA COUCHE 1 ET DE SES SOUS ENTITES PAR TRANCHE DE
RECOUVREMENT..............................................................................................................................................15

CONCLUSIONS & RECOMMANDATIONS.......................................................................................................16

Synthèse Rapport de stage Octobre 2006


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SYNTHESE DE LA PREMIERE PARTIE :

Synthèse bibliographique sur le bassin d’Oued Eddahab :


TRAITS GÉOLOGIQUES ET ÉTAT DE
RECONNAISSANCE DES DIFFÉRENTS GISEMENTS
DU BASSIN

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À partir des rapports géologiques ayant intéressé le bassin d’Oued Eddahab, il

vous est demandé de :

1. élaborer une synthèse résumant les principaux traits géologiques caractérisant

la série phosphatée dans les différents gisements ;

2. faire une critique du support de la reconnaissance géologique ;

3. faire des recommandations hiérarchisées dans le temps pour la poursuite de la

reconnaissance géologique.

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I. CADRE GEOGRAPHIQUE ET GEOLOGIQUE DU BASSIN DE OUED
EDDAHAB
I.1. CADRE GEOGRAPHIQUE
Le bassin d’Oued Eddahab (anciennement appelé bassin de Laâyoune) est situé dans le
Sahara marocain, il fait parti du grand bassin Crétacé limité au Nord par le môle d’Ifni et à
l’Est par le Paléozoïque de la « dorsale Reguibat ». Il s’étend du Nord-Est au Sud-Ouest
jusqu’aux environs de Nouadhibou.
Il se subdivise en 4 principaux secteurs (Fig.1) :
 Le secteur d’Izic :
Ce secteur a été le premier reconnu. Il est situé à quelques 50 Km au Sud-Est de
Laâyoune et s’étend de la Seguia El Hamra jusqu’à l’Ouest de l’Oued Itgui.
 Le secteur de Laabadila :
Ce secteur est situé à 15 Km plus à l’Est de la zone d’Izic, il est approximativement
rectangulaire et orienté Est-Ouest avec une longueur de 20 Km et une largeur de 3 à 4 Km.
 Le secteur d’Imesleguen :
Le secteur d’Imesleguen est situé à 40 Km à l’Est du Centre du secteur d’Izic.
 Le secteur de Boucraâ :
Ce secteur est le plus important de l’ensemble des gisements du bassin, tant par son
extension que par la puissance et la richesse des couches phosphatées. Il comprend les
gisements de Boucraâ Nord et Boucraâ Sud (Fig.1).
 Boucraâ Nord :
C’est la zone présentant moins d’intérêt dans son ensemble.
La zone reconnue du Boucraâ Nord correspond au domaine à couche 1 sèche.
 Boucraâ Sud :
Le gisement de Boucraâ Sud est subdivisé en 3 zones (Fig.1). Du Nord-Est au Sud-
Ouest, on distingue :
 La zone Nord : Elle comprend les mines E, F, et D.
 La zone Centrale : Elle comprend les mines A, B et C épuisées en couche 1
meuble dans les recouvrements inférieurs à 30 m.
 La zone Sud : Elle comprend les mines H, I, J et la mine G où l’exploitation est
abandonnée.
I.2. CADRE GEOLOGIQUE
Le bassin d’Oued Eddahab appartient à l’ensemble des bassins mésozoïques et
tertiaires qui constituent la bordure atlantique du Nord de l’Afrique.
Du point de vue stratigraphique, le découpage stratigraphique du bassin a été établi à

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l’aide des microfaunes rencontrées en abondance dans toutes les coupes et sondages étudiés
des campagnes de reconnaissance.

La série phosphatée d’Oued Eddahab s’étend du Maastrichtien au Lutétien.


 Le Crétacé supérieur comprend « le niveau III » de phosphate.
 Le Paléocène inférieur regroupe les niveaux phosphatés les plus importants. Il
comprend les niveaux de phosphate II (niveau à « tibias »), IIA, IIB et le niveau
principal de Boucraâ qui correspond aux niveaux IIA et IIB réunis.
 Le Paléocène supérieur comprend le niveau I de phosphate avec sa microfaune
caractéristique notamment Frondicularia phosphatica.
 L’épisode phosphaté du Paléocène se termine par une série entièrement siliceuse
sans aucune trace de phosphate.
II. TRAITS GEOLOGIQUES CARACTERISTIQUES DES GISEMENTS
DU BASSIN D’OUED EDDAHAB
II.1. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’IZIC
Les principales caractéristiques de ce secteur sont résumées dans le tableau ci-après :
Tableau I : Tableau récapitulatif des principales caractéristiques des niveaux phosphatés du secteur
d’Izic.
(D’après ENMINSA (Février 1973). Découverte, Estimation du volume et Evaluation du gisement de phosphate de Boucraâ)

PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
NIVEAUX
PHOSPHATES Teneur moyenne en
Puissance Epontes
BPL

Toit bien défini, mur mal défini


Niveau I 40 à 45 % Inférieure à 1 m

Toit signalé par un banc de silex


phosphaté, mur mal défini
Niveau II 45 à 50 % 1,70 m

Niveau II-A et II-B 55 % Variable Imprécises

Niveau III 45 % 1 à 1,50 m Toit et mur bien individualisés

Toit constitué par un niveau repère


siliceux,
Niveau IV De l'ordre de 50 % Inférieure à 1 m
mur mal défini

II.2. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE L’OUED ITGUI

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La série phosphatée de ce secteur montre les ensembles suivants :
 Complexe siliceux supérieur
 Série argilo-marneuse à phosphate montrant de la base vers le sommet les niveaux
suivants :
 un niveau de marnes légèrement phosphaté à débris surmonté par une passée de
silexites;
 des niveaux lenticulaires de silex noirs et des passées oolithiques ;
 le niveau repère à « tibias » (niveau II) ayant une teneur moyenne en BPL de
43,5% ;
 des marnes coupées de niveaux de silexites, puis une passée phosphatée assez
sableuse de 1m indiquant une teneur de 22,3% ;
 une passée de marnes phosphatées très riches en oolithes et débris présentant
une teneur de 34,6% ;
 des marnes grises à niveaux de géodes de tailles variables sur lesquelles on
trouve un niveau marneux phosphaté ayant une teneur de 24,6% ;
 des lits phosphatés riches en oolithes, coprolithes, dents et débris divers.
II.3. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE LAABADILA
Les niveaux phosphatés de ce secteur sont une continuation latérale des niveaux du
secteur d’Izic. La richesse et la puissance des couches de phosphate sont inférieures à celles
de la zone d’Izic, alors que la puissance de la série phosphatée est plus grande.
II.4. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’AMUISIRAT
Dans ce secteur :
 Le niveau I est qualifié sans intérêt minier
 Le niveau II présente des puissances allant de 1,50 m jusqu’à 2 m, ses teneurs
varient de 39 à 42 % BPL
 Le niveau III est moins puissant (1 m) et moins riche en BPL (30 %).
II.5. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR D’IMESLEGUEN
Les niveaux de phosphate sont plus puissants, les teneurs plus élevées et ils sont mieux
individualisés.
Dans ce secteur, « le niveau IIA-IIB » présente plus d’intérêt minier (60 % en BPL et
3 m de puissance). Les principales caractéristiques de ce niveau sont les suivantes :
 Le toit est bien caractérisé par la présence d’une marne rouge orangée indurcie. Au
dessous de ce banc marneux de 50 cm, se trouve un autre niveau de marne
indurcie, gris, plus mince, qui précède immédiatement le phosphate.
 Le mur est formé par un silex phosphaté dur précédé par 30 cm de phosphate.

II.6. CARACTERISTIQUES DU SECTEUR DE BOUCRAA


II.6.1. Caractéristiques des niveaux phosphatés de Boucraâ Nord

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Les principales caractéristiques des nivaux phosphatés de Boucraâ Nord sont résumées
dans le tableau de la figure 2.

II.6.2. Caractéristiques des niveaux phosphatés de Boucraâ Sud


Les principales caractéristiques des niveaux phosphatés des zones Nord et Sud sont
données dans les tableaux des figures 3 et 4.
La zone Centrale affiche les caractéristiques suivantes :
1/ Le faciès de bordure affiche les plus faibles valeurs en teneurs BPL sur Brut et sur
lavé et en puissances de phosphate.
2/ La couche 1 en mine C est la plus riche en BPL mais la moins puissante, en mine B
la moins riche en BPL mais la plus puissante, tandis que la mine A présente une couche 1 à
caractéristiques intermédiaires.

II.7. EVOLUTION DE LA SERIE PHOSPHATEE AU SEIN DU BASSIN D’OUED


EDDAHAB
Partant du secteur d’Izic en allant vers l’Est, il y a augmentation de l’épaisseur de la
série qui atteint 42 m dans la zone de l’Oued Laabadila. Les niveaux phosphatés sont mal
individualisés et plus divisés que dans le secteur d’Izic avec des puissances et teneurs
inférieures.
A partir de l’Oued Laabadila, en se dirigeant vers le Sud-Est (Secteur d’Imesleguen),
une forte réduction de la série s’observe, elle ne dépasse pas 13 m. Cependant, les niveaux
phosphatés sont mieux définis, plus épais et plus riches (couche 1 atteignant 3 m avec une
teneur de 60 % BPL).
La réduction de l’ensemble de la série continue à s’accentuer depuis le secteur
d’Imesleguen jusqu’à celui de Boucraâ. Il y a disparition des niveaux intercalaires, et les
différents horizons se fusionnent pour donner deux couches seulement, à puissance et teneur
plus élevée.
Enfin, vers le Sud de Boucraâ, les niveaux inférieurs (Maastrichtien) passent
progressivement à des sables non phosphatés.

III. CRITIQUE DU SUPPORT DE LA RECONNAISSANCE


GEOLOGIQUE DES GISEMENTS DU BASSIN D’OUED EDDAHAB
 Les ouvrages de reconnaissance sont de 3 types :
a. Sondages forés au tricône :
Ce type de sondages a un diamètre de 11,43 cm.
Les informations géologiques données par ces ouvrages notamment les puissances et
les teneurs des couches phosphatées restent très approximatives.
b. Puits de prospection :
Ce sont des puits à section rectangulaire de 1,50 m sur 1 m. Ils permettent d’avoir
accès directement à la série phosphatée pour effectuer des relevés géologiques et prélever des
échantillons in-situ.
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Cependant, les puits ne permettent que la reconnaissance des zones d’affleurements.

c. Sondages à grand diamètre :


Ce type d’ouvrages a un diamètre de 86,36 cm. Comme les puits de prospection, ces
sondages permettent également d’avoir accès direct à la série phosphatée.
Cependant, seuls 9 puits ont été foncés dans les secteurs de Boucraâ et Imesleguen.

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CONCLUSIONS & RECOMMANDATIONS

L’étude bibliographique réalisée a permis de dégager les principaux traits géologiques


caractérisant les différents gisements du bassin de Oued Eddahab et de dresser un état de leur
reconnaissance géologique.
Ainsi, nous retenons ce qui suit :
a. Evolution de la série phosphatée :
Les données disponibles permettent de conclure que la série phosphatée d’Oued
Eddahab évolue de l’Ouest vers l’Est et du Nord Est vers le Sud Ouest :
L’évolution Est-Ouest se fait par une diminution du nombre de niveaux phosphatés
qui deviennent de mieux individualisé et plus en plus riches en BPL.
L’évolution dans le sens Nord Est-Sud Ouest est marquée également par une
condensation de la principale couche phosphatée (Couche 1) et par la disparition des
intercalations stériles intra couches. Quant aux niveaux maastrichtiens, la couche 2 présente
une évolution similaire à celle de la couche 1 alors que la couche bien individualisée à
Boucraâ Nord et dans la zone Nord de Boucraâ Sud et disparaît progressivement en allant vers
le Sud Ouest.
Vers le Sud de Boucraâ, les niveaux inférieurs (Maastrichtien) passent
progressivement à des sables non phosphatés.
.b. Support et mailles de reconnaissance :
 Le secteur d’Izic a été reconnu principalement par 45 sondages forés au tricône
(certains de ces sondages sont carottés) à une maille carrée de 1 Km.
 Le secteur d’Imesliguen a été reconnu par sondages tricônés à une maille carrée de
1 Km.
 Les secteurs d’Itgui II, Laâbadila et Amuisirat sont reconnus à une maille aléatoire
très lâche à l’aide de sondages tricônés
 Le gisement de Boucraâ Nord est reconnu par 45 ouvrages à une maille carrée de 1
Km. Toutefois, un seul puits traverse toute la série phosphatée.
 Le gisement de Boucraâ Sud est reconnu aux mailles de 500m pour la couche1,
1000 m pour la couche 2 et 2000 m pour la couche 3.

RECOMMANDATIONS
A l’exception du domaine à recouvrements inférieurs à 30 m par rapport à la couche 1
du gisement de Boucraâ Sud, le reste du bassin d’Oued Eddahab n’est que sommairement
reconnu. En effet, les données disponibles sur ces zones sont fragmentaires et proviennent de
quelques puits et sondages généralement tricônés. Les données (puissances et teneurs en BPL
qui sont les seules analysées) tirées des sondages ne sont pas représentatives. En plus les
coupes de ces puits et sondages ne sont pas toutes archivées.

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Aussi, nous suggérons ce qui suit :

1/ Afin de cerner les caractéristiques de la série phosphatée des différents gisements du


bassin d’Oued Eddahab, il y’a lieu de procéder à une reconnaissance à maille lâche par puits
dans les zones à faibles recouvrements et par sondages dans les zones à hauts recouvrements.
2/ Etant donné que le gisement de Boucraâ Nord présenterait des caractéristiques
proches à celles de la mine F de la zone Nord du gisement de Boucraâ Sud, nous
recommandons sa reconnaissance par puits.

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SYNTHESE DE LA DEUXIEME PARTIE :

ETUDE GEOLOGIQUE DU DOMAINE À FACIES


MEUBLE EN COUCHE 1 DE LA MINE G
GISEMENT DE BOUCRAA SUD

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Les puits à faciès meuble en couche 1 des différentes mines du gisement de Boucraâ Sud
ont fait l’objet, depuis 2003, d’un curage et d’une reprise de la description lithologique avec un
réechantillonnage des niveaux phosphatés. L’objectif de ces travaux est de :

dégager un éventuel gradient de teneurs notamment au niveau de la couche 1 pour une


éventuelle exploitation sélective ;
cerner l’évolution latérale des principaux paramètres pilotant les qualités sources ;
mieux caractériser les niveaux phosphatés relativement pauvres en BPL pour
déterminer le mode d’enrichissement approprié.

Dans ce cadre, il vous est demandé de faire une étude géologique du domaine à faciès
meuble en couche 1 de la mine G – Zone Sud.

L’étude consistera principalement en :

Une critique des données existantes


Une identification minière fine basée sur l’évolution verticale des faciès et des teneurs
Une caractérisation des entités issues du découpage minier pour les domaines de
recouvrements : inférieurs à 10 m, 10 à 20 m, 20 à 30 m.
Une estimation des ressources de phosphate en place par domaine de recouvrements.

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I. Situation et limites du domaine étudié
Le domaine étudié correspond à la zone meuble de la Mine G qui se situe dans la zone
Sud du gisement de Boucraâ Sud.
Cette zone se subdivise en 2 sous-zones (Fig.5) :
 La première sous zone orientée Nord Nord-Est – Sud Sud-Ouest correspond à la
zone dragline. Sa limite Nord-Ouest longe la courbe de recouvrement 30 m par rapport au
toit de la couche 1, sa limite Sud-Est longe la limite faciès meuble-faciès de bordure de cette
même couche. Au Nord-Est et au Sud-Ouest, cette zone est limitée respectivement par la
Mine C et la Mine H.
 La deuxième sous zone, beaucoup moins étendue que la première, est située au Sud-
Est de la Mine G. Elle se présente sous forme d’une petite bande proche de l’affleurement du
toit de la couche 1. Cette sous zone correspond à la zone bulls.
La Mine G a fait l’objet, en 1999-2001, d’une exploitation en découverte puis a été
abandonnée suite aux problèmes de qualités liées aux fortes teneurs en Cadmium.
Les surfaces exploitées sont estimées à :
 17.25 ha dans la zone dragline ;
 25.20 ha dans la zone bulls.
Les surfaces non exploitées sont estimées à :
 372.30 ha dans la zone dragline ;
 53.50 ha dans la zone bulls.

II. CRITERES DE DEFINITION DES SOUS ENTITES DE LA COUCHE 1


La redescription des puits curés et les analyses réalisées ont mis en évidence
l’existence d’un gradient vertical des teneurs ayant permis la subdivision de la couche 1 en 3
sous entités. Il s’agit de bas en haut de la Couche 1 Inférieure A, la Couche 1 Inférieure B et
la Couche 1 Supérieure. Ces 3 entités se corrèlent parfaitement avec celles déjà mises en
évidence dans les mines D et E de la zone Nord de Boucraâ Sud.
 La Couche 1 Inférieure A :
Cette entité est formée par un phosphate fin à moyen plus ou moins argileux,
coprolithique friable à compact avec parfois des traces de bioturbations au toit (CM 918, CM
928, CM 902). Elle peut également contenir des blocs de phosphate silicifié à la base.
 La Couche 1 Inférieure B :
La Couche 1 Inférieure B est formée par un phosphate fin à moyen, meuble,
coprolithique, parfois légèrement argileux au toit et pouvant contenir des blocs de phosphate
silicifié.
 La Couche 1 Supérieure :

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La Couche 1 Supérieure est formée par un phosphate moyen à grossier, meuble,
coprolithique, légèrement argileux et pouvant renfermer des blocs de silex phosphaté. Son toit
est souvent caractérisé par une passée d’argile tendre à consolidée légèrement phosphatée.
III. ETUDE DE LA COUCHE 1 INFERIEURE A
Les principales caractéristiques de la Couche 1 Inférieure A en zones dragline et bulls
sont données dans les tableaux des figures (6 et 6 bis).
D’après ces tableaux nous retenons que :
 Les teneurs moyennes en SiO2, dans la zone dragline, sont élevées. Elles sont de
12.71 % sur brut et 6.09 % sur lavé.
 Les teneurs moyennes en Cd sur brut et sur lavé, dans la zone dragline, sont de 52
ppm. Dans l’ensemble, les teneurs en Cd augmentent avec les recouvrements.
 Le passage de la zone dragline à la zone bulls se fait par un épaississement de la
Couche, une diminution des teneurs en BPL sur brut et sur lavé, et par une
augmentation des teneurs en Cd.
IV. ETUDE DE LA COUCHE 1 INFERIEURE B
Les tableaux des figures (7 et 7 bis) résument les principales caractéristiques de la
Couche 1 Inférieure B. Il en ressort ce qui suit :
 Les teneurs en BPL sur brut et sur lavé de cette sous entité sont plus fortes que
celles de la Couche 1 Inférieure A. Elles sont de 80.12 % sur brut et 82.72 % sur
lavé dans la zone dragline, et de 82.72 % sur brut et 84.57 % sur lavé dans la zone
bulls.
 Par comparaison avec la Couche 1 Inférieure A, la Couche 1 Inférieure B affiche
des teneurs moyennes en SiO2 beaucoup plus faibles. Les moyennes enregistrées
sont de 4.21 % sur brut et 2.74 % sur lavé.
 Les teneurs moyennes en Cd, dans la zone dragline, sont de 52 ppm sur brut et 51
ppm sur lavé. Dans l’ensemble, les teneurs en Cd augmentent avec les
recouvrements.
 Le passage de la zone dragline à la zone bulls est marqué, comme pour la Couche
1 Inférieure A, par une augmentation des puissances moyennes. Ces dernières sont
de 2.15 m dans la zone dragline et de 2.84 m dans la zone bulls.
V. ETUDE DE LA COUCHE 1 SUPERIEURE
Les principales caractéristiques de la Couche 1 Inférieure A en zones dragline et bulls
sont données dans les tableaux des figures (8 et 8 bis).
D’après ces tableaux nous retenons ce qui suit :
 Par comparaison avec les autres sous entités de la Couche 1, la Couche 1
Supérieure est la moins puissante. Elle enregistre dans la zone dragline une
puissance totale moyenne de 0.75 m et une puissance moyenne de phosphate de
0.72 m. Dans la zone bulls, elle enregistre des puissances totales et de phosphate
de 0.18 m.

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 Les teneurs en Uranium de la Couche 1 Supérieure sont élevées (71 ppm sur brut
et 79 ppm sur lavé en zone dragline).
 Ses teneurs moyennes en SiO2, dans la zone dragline, sont de 5.54 % sur brut et
3.78 % sur lavé.
 Ses teneurs moyennes en Cd sont légèrement élevées par rapport à la Couche 1
Inférieure A et la Couche 1 Inférieure B. Elles sont de 54 ppm sur brut et 55 ppm
sur lavé. Dans l’ensemble, les teneurs en Cd augmentent avec les recouvrements.
 Le passage de la zone dragline à la zone bulls se fait par une diminution des
teneurs en BPL sur brut et sur lavé. Elles sont de 74.87 % sur brut et 79.17 % sur
lavé dans la zone dragline, et de 72.40 % sur brut et 77.39 % sur lavé dans la zone
bulls.
VI. ETUDE DE LA COUCHE 1 GLOBALE
 La couche 1 est formée d’un phosphate meuble gris-clair à degrés d’induration
variables allant d’une moyenne de 2.29 en zone dragline à 2.58 en zone bulls. Elle comprend
les 3 sous entités étudiées précédemment.
La base de cette couche est constituée d’un phosphate fin à moyen plus ou moins
argileux coprolithique et pouvant contenir des blocs de phosphate silicifié. Au sommet, son
toit est souvent caractérisé par une passée d’argile tendre à consolidée légèrement phosphatée.
 Les résultats des deux types d’analyses réalisées sur les échantillons de prospection
(Fig.9 et 9 bis) et sur les échantillons type minéralurgie sont comparables. Il en ressort les
points suivants :
 les teneurs en BPL augmentent avec les recouvrements, les plus
fortes teneurs en BPL sur brut se localisent dans la zone dragline ;
 les teneurs en SiO2 diminuent avec les recouvrements. Ainsi, la
moyenne enregistrée dans le domaine à recouvrements 10 à 20 m est de 7.30 % sur
brut et de 4.47 % sur lavé, alors que celle obtenue dans le domaine à
recouvrements supérieurs à 30 m est de 5.09 % sur brut et de 2.81 % sur lavé ;
 dans la zone dragline, les teneurs en Cd sur lavé allant de 40 ppm à
50 ppm sont les plus fréquentes. Dans la zone bulls, ce sont les teneurs supérieures
à 50 ppm qui sont les plus fréquentes.

VII. RESSOURCES DE LA COUCHE 1 ET DE SES SOUS ENTITES PAR


TRANCHE DE RECOUVREMENT
Le volume de phosphate meuble en place des 3 sous entités de la Couche 1 de la Mine
G s’élève à 15 631 058 m3. Il se répartit comme suit :
Répartition des volumes (m3) par tranche de recouvrements par rapport
NIVEAUX ZONE au toit de la Couche 1
< 10 m 10 - 20 m 20 - 30 m < 30 m > 30 m Total
Dragline - 7 101 602 5 522 672 12 624 275 475 358 13 099 632
C1 Globale
Bulls 1 926 000 109 732 - - - 2 035 732
Dragline - 1 244 636 1 256 093 2 500 730 195 340 2 696 069
C1 Sup.
Bulls 85 153 9 682 - - - 94 835

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Dragline - 4 052 571 3 045 850 7 098 422 262 988 7 361 409
C1 Inf.B
Bulls 1 462 312 59 707 - - - 1 522 019
C1 Inf.A Dragline - 1 804 395 1 355 592 3 159 987 81 689 3 241 676
Bulls 677 935 37 115 - - - 715 050

CONCLUSIONS & RECOMMANDATIONS

La présente étude a permis de subdiviser la Couche 1 de la zone meuble de la Mine G


en 3 sous entités. Il s’agit de bas en haut de la Couche 1 Inférieure A, la Couche 1 Inférieure
B et la Couche 1 Supérieure. Ces 3 sous entités se corrèlent parfaitement avec celles déjà
mises en évidence dans les mines D et E de la zone Nord de Boucraâ Sud.
Chacune de ces couches identifiées a été caractérisé dans chacune des zones dragline
et zone bulls en tenant compte des tranches de recouvrement suivantes : inférieures à 10 m, 10
à 20 m, 20 à 30 m, inférieures à 30 m, supérieures à 30 m et le total.
Les caractéristiques de la Couche 1 globale et de ses 3 sous entités en zones dragline
et bulls sont récapitulées dans les tableaux des figures (10 et 10bis).
Le volume de phosphate meuble en place des 3 sous entités de la Couche 1 de la Mine
G s’élève à 15 631 058 m3.
Par comparaison à la Couche 1 Inférieure A et la Couche 1 Supérieure, les ressources
de la Couche 1 Inférieure B sont élevées.

RECOMMANDATIONS
Suite à la présente étude, nous recommandons ce qui suit :
 vue le faible effectif des ouvrages analysés il y’a lieu de généraliser la redescription
ayant intéressé les puits curés aux autres puits situés dans la zone meuble de la Mine G ;
 de procéder à une caractérisation minéralurgique pour mieux asseoir les
caractéristiques physiques et chimiques de la Mine G notamment de la zone bulls qui n’est
analysée qu’en BPL et en Chlore ;
 d’actualiser l’étude de la couche 2 de la Mine G.

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