Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Langage Orale Depistage Et Prevention Des Troubles Du Langages
Langage Orale Depistage Et Prevention Des Troubles Du Langages
30% d’enfant n’arrivent pas à lire après une année d’enseignement primaire.
50% des élèves quittent l’école après 5 ans ou 6ans sans acquis.
Plus de 3 millions d’adultes illettrés.
12 à 17% d’enfant sont en échec scolaire après le cycle primaire.
25 à 30% des enfants qui entrent en 6ème ne sauraient pas lire.
1
2
o Lettre de réponse pour un enfant qui ne présente pas un trouble de langage oral
Madame, monsieur
Votre enfant
A participer à l’action de dépistage proposée à tous les enfants de ….. Et qui c’est
déroulée……
Nous avons le plaisir de vous informer que votre enfant ne présente à ce jour aucun
signe de difficulté susceptible d’évoquer un trouble du langage orale.
Nous vous remercions d’avoir bien voulu participer à cette action qui permettra au-
delà du dépistage individuel, de faire avancer la recherche sur les troubles du
langage oral des enfants.
Nous vous prions de recevoir nos meilleures salutations.
Madame, monsieur
Votre enfant
A participer à l’action de dépistage proposée à …… et qui c’est déroulée ……
Les épreuves du protocole du dépistage on montré chez votre enfants l’existence de
difficultés qui le gênent actuellement dans l’apprentissage du langage.
Vous nous avez signalé qu’il était suivi en orthophonie. Nous vous encourageons à
poursuivre cette prise en charge qui devrait l’aider à surmonter progressivement ses
difficultés d’acquisition de la lecture et de l’orthographe.
Nous vous conseillons en outre de prendre contact avec l’enseignant de votre enfant
à fin d’envisager quelle aide pourrait être apporté à votre enfant dans le cadre de
l’école.
Nous vous remercions d’avoir bien voulu participer à cette action qui permettra, au-
delà du dépistage individuel, faire avancer la recherche sur les troubles du langage
écrit des enfants.
Nous vous prions de recevoir nos meilleures salutations.
Problématique :
Toute difficulté persistante présentée par un élève dans le domaine du langage oral
ou écrit est susceptible d’induire des conséquences importantes sur son
développement psychoaffectif et scolaire.
C’est la raison pour la quelle il est nécessaire de « repérer –dépister-diagnostiquer »
un trouble d’acquisition du langage pour permettre une intervention efficace.
3
Le stade primaire : dont l’objet est d’empêcher l’apparition de nouveaux cas la
prévention a ce stade est mise en œuvre a travers des compagnes d’informations
« presse » et compagnes de sensibilisations ou de vaccination.
Le stade secondaire : a pour objet de diminuer la prévalence d’une maladie et de
réduire sa durée d’évolution. A ce stade la prévalence prend notamment la forme
d’action de dépistage.
Le stade tertiaire : a pour objet la diminution de la prévalence des incapacités
chroniques ou des récidives au stade tertiaire des actions thérapeutiques seront
privilégiées.
Les 3 stades de l’action des orthophonistes dans la prise en charge des troubles du
langage.
Stade 2 : si l’enfant ne maitrise pas son langage oral lors de son entrée en CP il
sera d’office en échec pour l’apprentissage de la lecture et généralement
aussi pour l’écriture, si aucune prise en charge n’est réalisée à ce moment
l’enfant court le risque de se retrouver exclu du système scolaire normal car il
y a différent tests de dépistage qui on été mis au point.
ANAES
4
Les stratégies d’identification des troubles du langage :
Le dépistage : permet d’établir et confirmer l’existence d’un trouble car c’est une
procédure de tri avant un diagnostic qui lui sera réaliser par une équipe
multidisciplinaire et spécialisée en cas de (surdité, autisme….)
Diagnostic :
- il doit être précis. or un tel diagnostic est difficile à poser au vu de fréquents
déficits associés. C’est pourquoi il est important de faire appel aux différentes
compétences des soignants, qui doivent se coordonner et designer un
« coordinateur » dans le carde de la prise en charge des troubles identifier, et
éviter au parents d’être en contact avec tous le personnel soignant du cas.
5
Le rôle de l’enseignant :
Il faut donner à l’enseignant des points de repère sur lesquels il peut s’appuyer à
partir des données issues de la recherche (outils de dépistage).
Les outils permettent de formaliser une suspicion de trouble de langage ils
permettent d’aller au delà d’une intuition.
Ils apportent des informations supplémentaires sur les compétences de chaque
enfant dans les différents domaines explores, non seulement langagier mais aussi
non verbaux (comportement, attention, structuration du temps et de l’espace).
1) L’âge de l’enfant :
Le signalement par les parents de difficultés de langage dans leur propre enfance, est
un facteur de risque de troubles du langage chez leur propre enfant.
6
A l’heure actuelle les pratiques diagnostics sont de qualité disparate elles
souffrent du manque d’équipes pluridisciplinaires et de corporatismes.
La création des centres de référence ne pourra que professionnel cette étape.
La prescription d’un bilan orthophonique chez les enfants entre 3 et 6 ans doit être
envisagée différemment chez les enfants les plus jeunes et les enfants les plus âgées
de cette tranche d’âge.
Les indications du bilan orthophonique dépendent de la sévérité de la spécificité et
de la persistance du retard de langage.
Le bilan orthophonique est justifié non seulement dans les cas cités précédemment
mais aussi devant tout trouble du langage quel qu’il soit authentifié par une batterie
de dépistage. La persistance d’un trouble du langage, en particulier les troubles
phonologiques peuvent gêner considérablement l’apprentissage de la lecture au
début primaire.