Exercices d’applications et de réflexions sur Structures algébriques

PROF : ATMANI NAJIB 2ème BAC Sciences maths

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Exercices AVEC SOLUTIONS

Structures algébriques(partie2)
Groupe anneau corps
     
Exercice 1: on pose I =  − ;  et  ( x; y )  I 2 x = arc tan  −1 + tan x + tan  = arc tan ( −1 + tan x + 1)
 2 2 4  4


On muni I de la loi de composition définie par : x = arc tan ( tan x ) = x
4
x  y = ar tan ( −1 + tan x + tan y )

Et puisque  est commutatif on a aussi : x = x
4
Montrer que ( I ; ) est un groupe commutatif
   
Et puisque :  − ;
Solution :1)soit ( x; y )  I 2
4  2 2 


x  y = arc tan ( −1 + tan x + tan y ) = arc tan ( −1 + tan y + tan x ) alors : ∗ possède un élément neutre e =
4
4) soit : x  I on cherche x  I tel que :
Donc x  y = y  x et par suite  est commutatif

x  x = ?
2)soit ( x; y; y )  I 3
4
 
x  x =  arc tan ( −1 + tan x + tan x ) =
( x  y )  z = ( arc tan ( −1 + tan x + tan y ) )  z 4 4

 
 −1 + tan x + tan x = tan    tan x + tan x = 2
= arc tan ( −1 + tan((arc tan(−1 + tan x + tan y )) + tan z )) 4

= arc tan(−1 + ( −1 + tan x + tan y ) + tan z ))  tan x = 2 − tan x  x = arctan ( 2 − tan x )  I

= arc tan(−2 + + tan x + tan y + tan z ) Donc : tout élément de I possède un symétrique
pour ∗ dans I .
Et on a :
Finalement : ( I ; ) est un groupe commutatif
x  ( y  z ) = x  ( ar tan ( −1 + tan y + tan z ) )
2
Exercice 2: on muni d’une loi de composition
= ar tan ( −1 + tan x + tan((arc tan(−1 + tan y + tan z ))))
interne  définit par :
= arc tan(−1 + tan x + ( −1 + tan y + tan z )) ( x; y )  ( x; y) = ( x + x; yex + ye− x )
= arc tan(−2 + + tan x + tan y + tan z )  ( x; y )  2
et  ( x; y )  2

Donc : ( x  y )  z = x  ( y  z ) Monter que ( 2

;) groupe non commutative
par suite  est associative
3) x  I on a :
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Solution :a)soient ( x; y ) ; ( x; y ) et ( x; y ) des On a aussi : ( − x; − y )  ( x; y ) = ( 0; 0 )
2
éléments de Donc : ( − x; − y ) est le symétrique de élément
(( x; y )  ( x; y))  ( x; y) = ( x + x; ye x
+ ye −x
)  ( x; y)
( x; y ) dans 
(
= x + x + x; ( ye x + y e − x ) e x + y e
−( x + x)
)
Donc : ( 2
;) est un groupe
= ( x + x + x; ye ( )
− x + x ) − x + x −( x + x)
+ y e + y e
Et puisque : (1;1)  (1; 0 ) = ( 2; e ) et (1; 0)  (1;1) = ( 2; e−1 )
( x; y )  (( x; y)  ( x; y)) = ( x; y )  ( x + x; ye x + ye− x )
Alors : (1;1)  (1; 0 )  (1;0 )  (1;1)
(
= x + x + x; ( y e + y e x  − x
)e −x
+ ye x  + x 
) donc :  n’est pas commutative
(
= x + x + x; y e(
x  − x )
+ y e (
− x + x)
+ ye x+ x ) Exercice 3: soit ( G; ) un groupe noté
Donc :
multiplicativement et tel que : ( a; b )  G 2
(( x; y )  ( x; y))  ( x; y) = ( x; y )  (( x; y)  ( x; y) )
( ab ) = a 2b2 Montrer que que ce groupe est
2

donc :  est associative

b) l’élément neutre de  ? commutatif
Solution :par hypothèse on a quels que soient
( e1; e2 ) l’élément neutre de  ssi  ( x; y )  2

les éléments ( a; b )  G 2 : abab = aabb

( x; y )  ( e1; e2 ) = ( x; y ) et ( e1; e2 )  ( x; y ) = ( x; y )
Mais dans un groupe tout élément étant régulier
( x; y )  ( e1; e2 ) = ( x; y )  ( x + e1; yee 1
+ e2e− x ) = ( x; y ) on peut simplifier à gauche par a et à droite par b
Donc : abab = aabb
 x + e1 = x e1 = 0 e1 = 0
 e     Donc ba = ab et par suite ce groupe est
 ye + e2e = y e2e = 0 e2 = 0
1 −x −x

commutatif
Et on a : ( 0;0 )  ( x; y ) = ( x; y ) x = b  a
Exercice 4: (étude d’un groupe fini)
Donc : ( 0;0 ) est l’élément neutre de 
Montrer que ( 5
; + et ) ( 5 )
− 0 ;  sont
c) le symétrique d’un élément dans  ?
deux groupes commutatifs
soient ( x; y )  2
montrons l’existence de Solution :

( x; y)  2
tel que : ( x; y )  ( x; y) = ( 0; 0 ) et
+ 0 1 2 3 4
( x; y)  ( x; y ) = ( 0; 0) 0 0 1 2 3 4
1 1 2 3 4 0
( x; y )  ( x; y) = ( 0; 0)  ( x + x; ye x
+ ye −x
) = ( 0;0) 2 2 3 4 0 1
3 3 4 0 1 2
 x + x = 0  x = − x
  x   4 4 0 1 2 3
 ye + ye = 0 ( y + y ) e = 0
−x −x

Tableau de : ( 5
;+ )
 x = − x  x = − x
 
 y + y = 0  y = − y

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Tableau de : ( 5
; ) r1
r1
r1
r2
r2
r3
r3
s1
s1
s2
s2
s3
s3
 0 1 2 3 4 r2 r2 r3 r1 s3 s1 s2
0 0 0 0 0 0 r3 r3 r1 r2 s2 s3 s1
1 0 1 2 3 4 s1 s1 s2 s3 r1 r2 r3
2 0 2 4 1 3
s2 s2 s3 s1 r3 r1 r2
3 0 3 1 4 2
s3 s3 s1 s2 r2 r3 r1
4 0 4 3 2 1
Exercice 5: (étude d’un groupe fini) Remarque : si ( G; ) est un groupe fini alors
(ABC) un triangle équilatéral
chaque élément de G se trouve sur le tableau
une fois dans chaque ligne et dans chaque
colonne
Exercice 6: soit ( G; ) un groupe noté

multiplicativement et e l’élément neutre de G

1) Montrer que si:  ( a; b )  G 2 : ( a.b ) = a 2 .b2

2

( 1 ) la médiatrice du segment  BC  alors le groupe G est commutatif

( 2 ) la médiatrice du segment  AB  2)Montrer que si: x  G : x 2 = e alors le

groupe G est commutatif

( 3 ) la médiatrice du segment  AC 
Solution : 1) soit ( a; b )  G 2
Soit  l’ensemble des transformations
par hypothèse on a: ( a.b ) = a 2 .b2
2

suivantes :  = r1 ; r2 ; r3 ; s1; s2 ; s3 

r1 la rotation de centre O et d’angle 0 : r1 ( O;0 )
r2 la rotation de centre O et d’angle 2
3 
4
r3 la rotation de centre O et d’angle : r3  O; 4 
3 
s1 la symétrie axial d’axe: ( 1 )
s2 la symétrie axial d’axe : ( 2 )
s3 la symétrie axial d’axe : ( 3 )
Montrer que : ( ; ) est un groupe
Solution : on utilisant la loi de composition des
transformation on trouve le tableau suivant :
donc : a.b.a.b = a.a.b.b puisque G un groupe
tout élément de G est regulier
Donc : b.a = a.b
:  2 
r2  O;  Par suite ce groupe est commutatif
3 
2) soient les éléments ( x; y )  G 2
3 
par hypothèse on a: xyxy = e
on multipliant à gauche par x et à droite par y
Donc : xxyxyy = xey  x 2 yxy 2 = xey  eyxe = xy
 yx = xy Par suite ce groupe est commutatif
Exercice 7: (on considére l’ensemble des
 1 a 
matrices suivante : E =  M a =  / a 
2 0
 
Monter que E n’est pas un sous-groupe

(
de M 2 ( ); +)
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 x  y −1 = 3m 7 n  ( 3 p 7 q ) = 3m − p 7 n − q = 3e 7 f
−1
Solution : soit M a  E et M b  E

1 a 1 b Avec : ( e, f )  2
donc :
Donc : M a =   et M b =  
2 0  2 0
( 2)  ( x, y )  H 2 ; x  y −1  H
Ma  Mb  E ?
Donc : ( H ;  ) est un sous-groupe de ( 
; )
 1 a   1 b   1 + 2a b 
Ma  Mb =   =  E D’après la propriété caractéristique d’un sous-
 2 0  2 0  2 2b 
groupe
donc : E n’est une partie stable de M 2 ( ( ) ; ) Exercice 10: U = z  / z = 1 
donc : E n’est pas un sous-groupe e M 2 ( ( ); +) Montrer que (U ;  ) est un sous-groupe de ( 
; )
Exercice 8: soit I l’ensemble des nombres Solution :
entiers relatifs pairs 1) Un nombre complexe de module 1 est non nul
montrer que ( I ; + ) est un sous-groupe de ( ;+ ) 
et donc U 
Solution :on a : I  Et 1 a pour module 1 et donc 1 ∈ U.
(1) I   car 0 = 2  0  I Soit alors ( z1; z2 ) U .
2

( 2)  ( x, y )  I 2 ; x − y  I ? z1  z2−1 U ???
Soient : x  I et y  I donc : x = 2  p et x = 2  q z1  z2 −1 = z1  z2 −1 = z1  z2
−1
= 11 = 11 U

x − y = 2 p − 2 p = 2( p − p) = 2 k  I Exercice 11: on considére l’ensemble des

matrices suivante :
Donc : ( I ; + ) est un sous-groupe de ( ;+ ) d’après
  ln a 0  + 
E = M a =  / a 
La propriété caractéristique d’un sous-groupe   0 ln a  
Exercice 9: montrer que : H = 3 7 / m  ; n 
m n
  Monter que E est un sous-groupe de M 2 ( ( ); +)
est un sous-groupe de ( 
; )  ln e 0   1 0 
Solution : 1)on a M e =  =  = I2
Solution :on a : H 

car  ( n, m )  2
;3m7n    0 ln e   0 1 

Donc : I 2  E donc : E  
(1) H   car 30 7 0 = 1  H
2) soit M a  E et M b  E Ma − Mb  E ?
( 2)  ( x, y )  H 2 ; x  y −1  H ?
 ln a 0   ln b 0 
Soient : x  H et y  H donc : Ma − Mb =  − 
 0 ln a   0 ln b 
( n, m )  2
; x = 3m7n
 a 
 ln 0 
 ln a − ln b 0 
Et ( p, q ) 
b
2
; y = 3 p 7q Ma − Mb =  =  = M a /b
 0 ln a − ln b   a
 0 ln 
 b
x  y −1 = 3m 7 n  ( 3 p 7 q ) = 3m 7 n  3− p 7 − q
−1

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Et puisque a  +
et b  +
alors a / b  +
2) Montrons que Z ( G ) est un sous-groupe

Donc : M a − M b = M a / b  E de ( G; ) ?

Donc : E est un sous-groupe de M 2 ( ( ); +) a) on a : y  G : ey = ye donc e  Z ( G )

Exercice 12 :soit ( G; ) un groupe noté donc : Z ( G )  

multiplicativement et soit a  G
b)soient les éléments ( a; b )  Z ( G )
2

On pose : Ca =  x  G / ax = xa
montrons que : ab−1  Z ( G ) cad montrons que :
(centralisateur de a )
Et : Z ( G ) =  x  G / y  G : xy = yx (centre de G ) ( ab ) y = y ( ab )
−1 −1
y  G ??

Montrer que Ca et Z ( G ) sont des sous-groupes ay = ya (1)


On a ( a; b )  Z ( G ) donc : 
2

by = yb ( 2 )

de : ( G; ) De la même façon que précédemment on trouve

Solution : 1) Montrons que Ca est un sous- ( ab ) y = y ( ab ) y  G

−1 −1
donc ab−1  Z ( G )

groupe de ( G; ) ? Donc : Z ( G ) est un sous-groupe de ( G; )

Exercice 13 :On munit de la loi de

Soit e l’élément neutre du groupe ( G; )
composition interne définie par :
a) on a : ae = ea = a donc e  Ca donc : Ca   x  y = x y ² + 1 + y x² + 1 ;  ( x; y )  2

b)soient les éléments ( x; y )  Ca 2 1)soit l’application :

e x − e− x
−1
montrons que : xy  Ca cad montrons que : f: → définie par : f ( x ) =
2

a ( xy −1 ) = ( xy −1 ) a ?? Montrer que f est un isomorphisme de ( ;+ )

ax = xa (1)
 ( ;)
On a ( x; y )  Ca 2 donc :  vers
ay = ya ( 2 )

2) En déduire la structure de ( ;)
( 2)  ( ay ) = ( ya )  y a = a y
−1 −1 −1 −1 −1 −1

Solution :1) a) f est une fonction continue et

−1 −1
 y a =a y −1 −1
et ax = xa (1)
e x + e− x
−1 −1 −1
 axy a = xaa y  axy a = xey −1 −1 −1 −1 dérivable sur et f  ( x ) = 0
2

 axy −1a −1 = xy −1  axy −1a −1a = xy −1a Donc f est strictement croissante sur

 axy −1e = xy −1a  axy −1 = xy −1a donc xy −1  Ca Par suite f est une fonction bijectif de

Donc : Ca est un sous-groupe de ( G; ) Dans f ( )=

b) soient x; y 
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 −( x + y ) donc : E  
e x+ y − e
f ( x + y) =
2 soit x  E et y  E montrons x − y  E ?

f ( x)  f ( y) = f ( x) f ( y ) ² +1 + f ( y ) f ( x) ² +1 x  E   ( a; b )  2
/ x = a+b 3
Et on a :
2 2
y  E   ( c; d )  2
/ x =c+d 3
 e −e  e +2+e y −y 2y −2 y
e +e 
y −y
f ( y ) ² +1 = 1+   = =
 2  4  2 

( ) (
x − y = a + b 3 − c + d 3 = ( a − c ) + (b − d ) 3)
e y + e− y On a ( a; b; c; d )  4
donc : a − c  et b − d 
Donc : f ( y) ² +1 = de même on a :
2
Donc : x − y = a + b 3 par suite : x − y  E
e x + e− x
f ( x) ² +1 = Donc :
2 Donc : ( E; + ) est un un sous-groupe de ( ;+ )

 e x − e− x  e y + e− y   e x + e− x  e y − e− y 
f ( x)  f ( y) =  donc ( E; + ) est un un groupe
 +  
 2  2   2  2 
2) ) Montons que E est une partie stable
−( x + y )
( ;) ?
x+ y
e −e
f ( x)  f ( y) = de
2
soit x  E et y  E montrons x  y  E ?
Finalement : f ( x + y ) = f ( x )  f ( y )

Donc : f est un homorphisme bijectif de ( ;+ )

( )( )
x − y = a + b 3  c + d 3 = ( ac + 3bd ) + ( ad + bc ) 3

puisque ( a; b; c; d )  4
alors : ac + 3bd  et
vers ( ;) donc un isomorphisme
ad + bc  donc : x  y  E
2)puisque : f est un isomorphisme de ( ;+ ) vers

( ;) et ( ;+ ) est un groupe commutatif


: E = a + b 3 / ( a; b )  2

Donc : E est une partie stable de ( ;)
Alors : ( ;) est un groupe commutatif
Exercice 14 : on considére l’ensemble suivant : 3) on a ( ; +; ) est un anneau commutatif


E = a + b 3 / ( a; b )  2
 Donc La multiplication est commutative et
distributive par rapport à l’addition dans E
1)Monter que ( E; + ) est un groupe commutatif
Par suite ( E; +; ) un anneau commutatif

2) Monter que E est une partie stable de ( ;)

Et 1 = 1 + 0 3 donc : 1  E et 1 est l’élément
3) Monter que ( E; +; ) est un anneau commutatif
neutre de la multiplication dans ( ;)
unitaire
Donc : 1 est l’élément neutre de la multiplication
Solution : 1) Montrons que ( E; + ) est un un sous- dans E
Conclusion : ( E; +; ) est un anneau commutatif
groupe de ( ;+ ) ?
unitaire
On a E  et on a 1 = 1 + 0 3 donc : 1  E
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Exercice 15: Soit ( A; +; ) un anneau. Alors : xy + yx = xy + xy donc yx = xy

Tel que : x = x
2
x  A ( ( A; +; ) s’appelle Donc : ( A; +; ) est commutatif

c) déduction de : xy ( x + y )
anneau
De Boole)
soient : x  A et y  A
1) calculer ( x + x )
2

2)en déduire que : x + x = 0 A ( 0 A est l’élément xy ( x + y ) = xyx + xy ² = xxy + xy ² = x 2 y + xy ² = xy + xy

neutre de ( A; + ) ) et puisque xy + xy = 0 A alors : xy ( x + y ) = 0 A

3)soient : x  A et y  A 4) on suppose que : x  0 A et y  0 A et y  x

a) on suppose que x + y = 0 A et puisque x + x = 0 A

a) calculer ( x + y ) en fonction de x et y
2

b) en déduire que ( A; +; ) est commutatif Alors : x + y = x + x cad y = x contradiction

c) en déduire : xy ( x + y ) Donc : x + y  0 A

4)on suppose que : x  0 A et y  0 A et y  x b) on suppose que x + y = y donc : x = 0 A

a) montrer que : a) x + y  0 A b) x + y  y Contradiction donc x + y  y

5)déterminer le tableau de la somme pour les 5) on a : x + x = 0 A et x + 0 A = 0 A + x = x

éléments : 0 A ; x ; y ; x + y + 0A x y x+ y
0A 0A x y x+ y
Solution : 1)soit x  A on a :
x x 0A x+ y y
( x + x ) = ( x + x )( x + x ) = xx + xx + xx + xx
2
y y x+ y 0A x
x+ y x+ y y
( x + x) = x² + x² + x² + x² = x + x + x + x car x 2 = x
x 0A
2

Exercice 16: soit (K, +, ×) un corps finit :

Donc : ( x + x ) = x + x + x + x
2
K = 0; e; x1; x2 ;...; xm  ; m  

2)a)soient : x  A et y  A Avec : 0 (resp. e ) l’élément neutre

pour +(resp. ×).
( x + y ) = ( x + y )( x + y ) = xx + xy + yx + yy 1)montrer que : −e et e sont les seuls élément
2

de K qui sont égaux à leurs symétriques pour la

( x + y) = x² + xy + yx + y ²
2
loi ×
2)montrer que le produit de tous les éléments de
( x + y) = x + xy + yx + y car x 2 = x x  A K est égal a −e
2

3)on considérant le corps ( n ; +; ) avec n

b)on a : ( x + y ) = x + xy + yx + y et ( x + y ) = x + y
2 2

premier montrer que : ( n − 1)! + 1  0  n

donc : x + xy + yx + y = x + y
Solution :1)
donc : xy + yx = 0 A et puisque xy + xy = 0 A x  K − 0 x = x −1  x  x = x −1  x  x 2 = e

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 x 2 − e = 0  x 2 − e2 = 0  ( x − e )( x + e ) = 0 soit M ( a;b)  E et M ( c;d )  E

 x = −e ou x = e car (K, +, ×) un corps

 a −2b  c −2d 
2)puisque : −e et e sont les seuls élément de K Donc : M ( a ;b ) =   et M ( c ;d ) =  
qui sont égaux à leurs symétriques pour la loi × b a  d c 

 
Alors : K − 0 = −e; e; a1; a1−1; a2 ; a2−1...; a p ; a p −1  a −2b   c −2d   a − c −2 ( b − d ) 
M ( a;b) − M ( c;d ) =  − = 
 b a   d c  b − d a−c 
Donc : −e  e  a1  a1−1  a2  a2 −1...  a p  a p −1 =
Donc : M ( a;b ) − M ( c;d ) = M ( a −c;b −d )
= −e  e  e  e...  e = −e

3) 
n = 0; 1; 2;.....; n − 1 (un corps) Et puisque : ( a; b; c; d )  4
alors : a − c  et

D’après les questions précédentes on a : b−d  donc : M ( a;b ) − M ( c;d )  E

1  2  .....  n −1 = −1 donc :
Donc : ( E; + ) est un un sous-groupe de M 2 ( ( ); +)
1 2  3  .....  ( n − 1) = −1
donc ( E; + ) est un groupe commutatif
donc : ( n − 1)! + 1  0  n
 a −2b   c −2d 
xa = ya  x = y 2) M ( a;b)  M (c;d ) =   =
b a  d c 
Exercice17: on considére l’ensemble des
matrices suivante :  ac − 2bd −2 ( ad + bc ) 
M ( a;b)  M ( c;d ) =   = M ( ac −2bd ;ad +bc)
  a −2b    ad + bc ac − 2bd 
E =  M ( a ;b ) =   / ( a; b ) 
2

 b a   Et puisque : ( a; b; c; d )  4
alors : ac − 2bd  et
1)Monter que ( E; + ) est un groupe commutatif
ad + bc  donc : M ( a;b)  M ( c;d )  E
2)Monter que E est une partie stable de
E est une partie stable de ( M 2 ( ) ; )
( M ( ) ; )
2

3)soient : M ( a;b)  E et M ( c;d )  E

3)soit f l’application qui associe à chaque

matrice M ( a ;b ) de E − 02  le nombre complexe :

( ) (
f M ( a ;b )  M ( c ;d ) = f M ( ac − 2bd ;ad +bc ) )

= ac − 2bd + i ( ad + bc ) 2
a + ib 2 de

a) Monter que f est un morphisme bijectif de

( ) (
f M ( a ;b )  f M ( c ;d ) = a + ib 2) ( )( c + id 2 )
= ac − 2bd + i ( ad + bc ) 2 = f (M( ))
( E − 02  ,  ) dans ( 
; ) ac − 2 bd ; ad + bc

b)en déduire la structure de ( E − 02  ,  )

(
= f M ( a ;b )  M ( c ; d ) )
4) Monter que ( E; +; ) est un corps
f est un morphisme de ( E − 02  ,  ) dans ( 
; )

Solution : 1)on a : M ( 0;0) = 02  E donc : E  

Soit x + iy  
avec ( x; y )  2

(
Et on a E  M 2 ( ) ; )
On cherche M ( a;b)  E tel que : f M ( a ;b ) = x + iy ( )
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 ( )
f M ( a ;b ) = x + iy  a + ib 2 = x + iy  = f −1 (1K ) et  = f −1 ( −1K )

a = x a) montrer que :  +  =  + 
a = x
 
  y ( a; b )  2
Existe et il
b 2 = y
 b = 2 b) en déduire que  = 

est unique 3) en déduire qu’il n’existe pas
donc : f est un morphisme bijectif de d’homomorphisme f bijectif de ( K ; + ) vers

( E − 02  ,  ) dans ( 
; ) ( K − 0  ;)
K

b)( E − 02  ,  ) et ( 
; ) sont isomorphes Solution : 1) )on suppose que 1K + 1K = 0 K ¨

et ( 
; ) un groupe commutatif donc aussi soit x  K on a donc: x  (1K + 1K ) = x  0K

et on a ( E − 02  ,  ) un groupe commutatif donc: x 1K + x 1K = x  0K

donc: x + x = 0K donc: f ( x + x ) = f ( 0K )
4)La multiplication est distributive par rapport à
l’addition dans M 2 ( ) et E est une partie stable
puisque f homomorphisme bijectif de ( K ; + ) vers
de M 2 ( ( ) ;) donc La multiplication est
( K − 0  ;) on a donc : f ( x )  f ( x ) = 1
K K
distributive par rapport à l’addition dans E
(
donc: ( f ( x ) ) = 1K donc: f ( x ) − 1K ) ( f ( x) +1 ) = 0
2
Donc on a : ( E; + ) est un groupe commutatif et K K

( E − 02  ,  ) un groupe commutatif donc : f ( x ) = 1K ou f ( x ) = −1K = 1K car

La multiplication est distributive par rapport à 1K + 1K = 0K

l’addition dans E
donc : x  K f ( x ) = 1K donc : f ( K ) = 1K 
Conclusion : ( E; +;) est un corps
2)a)on a : 1K + 1K  0K et  = f (1K ) et  = f ( −1K )
−1 −1

Exercice 18: Soit ( K ; +; ) un corps.

 = f −1 (1K )  f ( ) = 1K et  = f −1 ( −1K )  f (  ) = −1K
On note : 0K l’élément neutre de ( K ; + ) et 1K
donc : f ( +  ) = ( f ( ) ) = (1K ) = 1K
2 2

l’élément neutre de ( K ; ) et on suppose qu’il

et f (  +  ) = ( f (  ) ) = ( −1K ) = 1K
2 2

existe un homomorphisme f bijectif de ( K ; + )

donc : f ( +  ) = f (  +  )
(
vers K − 0K  ;  )
donc :  +  =  +  car f bijectif
1)on suppose que 1K + 1K = 0 K ¨
b)on a :  +  =  +   ( −  ) + ( −  ) = 0K
montrer que : f ( K ) = 1K 
 +  =  +   ( −  )  (1K + 1K ) = 0K
2) on suppose que : 1K + 1K  0K et on pose :
 +  =  +    −  = 0K ou 1K + 1K = 0K
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 +  =  +    −  = 0K car 1K + 1K  0K Montrer que l’application : x → x 3 est un

 + =  +    =  isomorphisme de ( ;) vers ( ;+ ) En déduire que

3) s’il existe un homomorphisme f bijectif de ( ;) est un groupe commutatif

( K ; + ) vers ( K − 0K  ;) on alors deux cas : Solution :1) x  y = xy + ( x² − 1)( y ² − 1) )

1cas : 1K + 1K = 0 K d’après 1) on a : = yx + ( y ² − 1)( x² − 1)

x  K f ( x ) = 1K  x  K ; f ( x ) = f ( 0K ) La loi est commutative

Pour montrer que la loi n’est pas associative, il
Puisque f bijectif : x  K x = 0K suffit de trouver x; y; z  et tels que :

Cad K = 0K  et donc : K − 0K  =  x ( y  z)  ( x  y) z

contradiction 1 sera l’élément neutre il ne faut pas prendre 1
2cas : 1K + 1K  0K d’après 2) et on posons : dans x; y; z et.

 = f −1 (1K ) et  = f −1 ( −1K ) on trouve :  =  Prenons, par exemple : x = 0; y = 2; z = 3

Cad f ( −1K ) = f (1K ) et Puisque f bijectif

−1 −1 −1
x  ( y  z ) = 0  ( 2  3) = 0  ( 2  3 + ( 2² − 1)( 3² − 1) )

Alors : −1K = 1K cad 1K + 1K = 0 K contradiction = 0  30 = 0  30 + ( 0² − 1)( 30² − 1) = −899

Avec le fait que 1K + 1K  0K ( x  y )  z = ( 0  2)  3 = 0  2 + ( 0² −1)( 2² −1)  3

Donc : qu’il n’existe pas d’homomorphisme f = −3  3 = 0  2 + ( ( −3) ² − 1) ( 3² − 1) = −9 + 8² = 55

(
bijectif de ( K ; + ) vers K − 0K  ;  ) La loi n’est pas associative

Exercice19: 1 x = 1x + (1² − 1)( x² − 1) = x

1) On munit de la loi de composition interne
De plus, comme la loi est commutative
définie par : x  y = xy + ( x² − 1)( y ² − 1) ;  ( x; y )  2
x 1 = 1 x
Montrer que  est commutative, non associative, On a bien x 1 = 1 x = x , 1 est l’élément neutre.
et que 1 est élément neutre. x  y = x² + y ² = y ² + x² = y  x
+
2)On munit de la loi de  composition interne La loi est commutative.
définie par : x  y = 3 x2 + y 2  ( x; y )  ( x  y) z = ( ) ( ) ( )
2
x² + y ²  z = x² + y ²  z = x² + y ² + z 2
2

Montrer que  est commutative, associative, et

que 0 est élément neutre. Montrer que aucun
( x  y) z = x² + y ² + z 2
élément de n’a de symétrique pour  En reprenant le calcul ci-dessus en changeant
.3)On munit de la loi de composition interne 
en ( x; y : z ) en ( y; z; x ) ( y  z )  x = y ² + z ² + x ²
définie par : x  y = 3 x3 + y3  ( x; y )  2

Comme  est commutative :

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 1)Monter que : G  
( y  z )  x = x  ( y  z ) Et finalement :
 cos  − sin   
( x  y) z = x ( y  z) 2)Monter que : G =   /  
 sin  cos   
La loi est associative. 3)Monter que G est une partie stable de
Remarque : On aurait pu calculer directement
( M ( ) ; )
2
x ( y  z)
4) est ce que G est une partie stable de
0  x = 0² + x ² = x car x  0 ( M ( ); +) ?
2

Comme  est commutative : 0 x = x 0 = x  cos  − sin  

5)on pose : M ( ) =  
0 est l’élément neutre.  sin  cos  

Supposons x qu’admette un symétrique y calculer M n ( ) n  

x  y = 0  x² + y ² = x  x² + y ² = 0  x + y = 0 ou : M n ( ) = M ( )  M ( )  ...  M ( )
nfois
Or x 0 et y 0 donc : x  y = 0 est impossible,
6) soit f l’application de dans G tel que :
pour tout x 0 x n’a pas de symétrique.
3) On pose  ( x ) = x3 ET   ( x ) 0 pour tout f ( ) = M ( )

x  0 et est nul en 0 ,  est une fonction a) Monter que f est un morphisme surjectif de

strictement croissante de sur ,  est une ( ;+ ) dans ( G; )

bijection de sur . Il reste à montrer qu’il b)en déduire la structure de ( G; )

s’agit d’un morphisme.
U = z  / z = 1
( ) = x + y =  ( x) +  ( y) 7) soit l’ensemble :
3
 ( x  y) = ( x  y) = x3 + y 3
3 3 3 3

 est un morphisme de( ;  ) dans ( ;+)et a) Monter que : U = e  i

/  
donc un isomorphisme de( ;  ) dans ( ;+) b)Monter que (U ; ) est un groupe commutatif

(puisque  est bijective). 1 0

Solution : 1)on a : M (1;0) =   = I 2 et 0 + 1 = 1
2 2

 −1 est un isomorphisme de( ;+) dans( ; ) 0 1

donc : G  
donc un morphisme, ( ;+) est un groupe
2)
commutatif
 a −b  2 2
et l’image d’un groupe commutatif par un M  G   ( a; b )  2
/M =  eta + b = 1
morphisme de groupe est un groupe. b a 
( ;  )est un groupe.
  / a = cos et b = sin 
Exercice20: on considére l’ensemble des
matrices suivante :  cos  − sin  
Donc : M  G    /M = 
  a −b  2 2   sin  cos  
G =  M ( a;b ) =   / a + b = 1et ( a; b ) 
2

  b a  
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  cos  − sin    la ppté est vraie pour n=1
G =   /   b)on suppose que :
 sin  cos   
 cos n − sin n 
 cos 1 − sin 1   cos  2 − sin  2  M n ( ) =   = M ( n )
3)soit: M 1 =   et M 2 =    sin n cos n 
 sin 1 cos 1   sin  2 cos  2 
c) montrons que :
Deux éléments de G
 cos ( n + 1) − sin ( n + 1) 
 cos 1 − sin 1  cos  2 − sin  2  M n+1 ( ) =   = M ( ( n + 1) ) ?
M1  M 2 =     sin ( n + 1) n cos ( n + 1) 
 sin 1 cos 1  sin  2 cos  2 
 cos n − sin n  cos  − sin  
 cos 1 cos  2 − sin 1 sin  2 − cos 1 sin  2 − sin 1 cos  2  M n +1 ( ) = M ( ) M n ( ) =   
=   sin n cos n  sin  cos  
 sin 1 cos  2 + cos 1 sin  2 − sin 1 sin  2 − cos 1 cos  2 
 cos ( n +  ) − sin ( n +  ) 
 cos (1 +  2 ) − sin (1 +  2 )  =  = M ( ( n + 1) )
M1  M 2 =    sin ( n +  ) cos ( n +  ) 
 sin (1 +  2 ) cos (1 +  2 ) 
Donc : n  
M n ( ) = M ( n )
Donc : M1  M 2  G
6)a)Soit (1;2 )  2

Donc G est une partie stable de M 2 ( ( ) ; )

On a : f (1 + 2 ) = M (1 + 2 ) = M (1 )  M (2 )
1 0  −1 0 
4)on a ;   = I 2 et   = −I2
0 1  0 −1 donc : f (1 + 2 ) = f (1 )  f (2 )
Deux éléments de G
donc : f est un morphisme de ( ;+ ) dans ( G; )
 1 0   −1 0   0 0 
Et puisque :  + = G
 0 1   0 −1  0 0  et on a : M  G   / f ( ) = M ( )

Car 02 + 02 = 0  1 donc f est un morphisme surjectif de ( ;+ ) dans

Donc G n’est pas une partie stable de M 2 ( ( ); +) ( G;  )

 cos  − sin  
5)on pose : M ( ) =  
6)b)puisque f est un morphisme surjectif de
 sin  cos  
( ;+ ) dans ( G; ) on a f ( G ) = et on a aussi
Calculons : M n ( )
( ;+ ) est un groupe commutatif alors aussi
 cos 2 − sin 2 
M 2 ( ) = M ( )  M ( ) =  
 sin 2 cos 2  ( G;  ) est un groupe commutatif
Montrons que :
7) a)Montrons que : U = e  i
/  ?
 cos n − sin n 
M n ( ) =   = M ( n )
 sin n cos n  Soit z  alors z = a + ib avec ( a; b )  2

par récurrence sur 

z U  z = 1  a + ib = 1

 cos  − sin   z U  a 2 + b 2 = 1
a)on a : M 1 ( ) =   = M (1 )
 sin  cos  
   / a = cos et b = sin  et z = a + ib
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z  U    : z = cos  + i sin  = e i = ac − 2bd + i ( ad + bc ) 2 = f M ( ac − 2 bd ;ad + bc ) ( )
Donc : U = e  i
/   (
= f M ( a ;b )  M ( c ; d ) )
b)Montrons que (U ; ) est un sous-groupe de f est un morphisme de ( E − 02  ,  ) dans ( 
; )

( 
; ) Soit x + iy  
avec ( x; y )  2

on a U 

et U   car 1U On cherche M ( a;b)  E tel que : f M ( a ;b ) = x + iy ( )
Soient z1 U et z2  U montrons que ( )
f M ( a ;b ) = x + iy  a + ib 2 = x + iy

z1  z −12  U ? a = x
a = x
 
  y ( a; b )  2
Existe et il
z1 U  1  : z1 = e 1i b 2 = y
 b = 2


z2 U  2  : z2 = e2i est unique

donc : f est un morphisme bijectif de
On a : z1  z
−1
= e  (e
1i
)
2i −1 1i
= e e − 2i
=e (1 −2 )i

( ; )
2
( E − 02  ,  ) dans


Avec 1 −  2  donc : z1  z −12  U

b)( E − 02  ,  ) et ( 
; ) sont isomorphes
Donc : (U ; ) est un un sous-groupe de ( 
; )
et ( 
; ) un groupe commutatif donc aussi
Et puisque ( 
; ) est commutatif
et on a ( E − 02  ,  ) un groupe commutatif
Alors : (U ; ) est un groupe commutatif
4)La multiplication est distributive par rapport à
 a −2b   c −2d  l’addition dans M 2 ( ) et E est une partie stable
2) M ( a;b)  M (c;d ) =   =
b a  d c 

 ac − 2bd −2 ( ad + bc ) 
de M 2 ( ( ) ;) donc La multiplication est
M ( a;b)  M ( c;d ) =   = M ( ac −2bd ;ad +bc)
+ − distributive par rapport à l’addition dans E
 ad bc ac 2bd 
Donc on a :
Et puisque : ( a; b; c; d )  4
alors : ac − 2bd  et
( E; + ) est un groupe commutatif et
ad + bc  donc : M ( a;b)  M ( c;d )  E
( E − 02  ,  ) un groupe commutatif
E est une partie stable de ( M 2 ( ) ; ) La multiplication est distributive par rapport à
l’addition dans E
3)soient : M ( a;b)  E et M ( c;d )  E
Conclusion : ( E; +;) est un corps
( ) (
f M ( a ;b )  M ( c ;d ) = f M ( ac − 2bd ;ad +bc ) )
Exercice 21: Soit ( A; +; ) un anneau.
= ac − 2bd + i ( ad + bc ) 2
Et 1A est l’élément neutre de ( A; )
( ) (
f M ( a ;b )  f M ( c ;d ) = a + ib 2 ) ( )( c + id 2 ) soient : a  A et b  A tels que :

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a) ab + ba = 1A Soient x et y deux éléments de K − 0 K 

b) a²b + ba² = a Qui vérifient les conditions suivantes :

1)montrer que : a²b = ba²
a) x + y = 1K b) x−1 + y −1 = 1K
2)montrer que : aba + aba = a
3)en déduire que : ab = ba avec : x −1 le symétrique de x pour la loi 
Solution : 1)on a : a²b + ba² = a
1)montrer que : xy = yx = −1K
donc : a ²b + ba ² = a1A
2)montrer que : x + y = 7.1K
4 4

donc : a ²b + ba ² = a ( ab + ba )

donc : a²b + ba² = a²b + aba Avec : 7.1K = 1K + 1K + ... + 1K

donc : ba ² = aba (1)

7 fois

Solution : 1) Soient x et y deux éléments de

et on a : a ²b + ba ² = a = 1A a
(
K − 0 K  on a : xy = x x + y
−1 −1
y )
donc : a ²b + ba ² = ( ab + ba ) a

donc : a²b + ba² = aba + ba² xy = xx−1 y + xy −1 y = y + x = −1K

donc : a ²b = aba ( 2 ) Donc : xy = yx = −1K

de (1) et ( 2 ) en déduit que : a²b = ba² 2)on a : 1K = ( x + y ) = x + xy + yx + y

2 2 2

2)d’après ce qui précéde on a :

1K = x2 −1K −1K + y 2
ba² = aba et a²b = aba
Donc : aba + aba = a²b + ba² et d’après b) on a Donc : x + y = 3.1K
2 2

aba + aba = a
( )
2
Donc : 9.1K = x + y
2 2
3) on a : ( ab )( ab ) = abab = ( aba ) b = ( ba ² ) b
Donc : 9.1K = x + x y + y x + y
4 2 2 2 2 4
( ba )( ba ) = baba = b ( aba ) = b ( a²b )
(Car : aba = a²b ) Donc : 9.1K = x + 1K + 1K + y
4 4

Et on a : ( ab )( ab ) = (1A − ba )(1A − ba ) Donc : x + y = 7.1K

4 4

( ab )( ab ) = 1A − ba − ba + ( ba )( ba )
« C’est en forgeant que l’on devient forgeron »
Donc : ba ²b = 1A − ba − ba + ba ²b Dit un proverbe.
C’est en s’entraînant régulièrement aux calculs et
Car : ( ab )( ab ) = ( ba )( ba ) = ba ²b exercices Que l’on devient un mathématicien

Donc : ba + ba = 1A et puisque : ba + ab = 1A

Alors : ab = ba

Exercice22: Soit ( K ; +; ) un corps.

On note : 1K l’élément neutre de ( K ; )

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