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Les Chevaliers de Chrétien de Troyes

La littérature médiévale s'étend du IXème siècle jusqu'à la fin du XIVème en Europe. Au moyen-
âge, les écrivains païens dont les œuvres apportaient le témoignage d'un ordre de perfection, sont
appelés auctores1. Ces livres ont offert, durant les quatre siècles littéraires du Moyen-âge, la théorie
de la perfection chevaleresque.
Les romans de chevalerie sont imprégnés d'anciennes légendes bretonnes, mais aussi l'évolution de
celles-ci2. Ces œuvres sont le reflet des traditions répandues au XIIème siècle. La société médiévale
est structurée par le système féodal. La littérature médiévale met en scène cet univers de seigneurs
et de chevaliers. Ces textes cherchent aussi à dépeindre une figure de chevalier idéal, vertueux et
courageux, ainsi que, sous l'influence de Marie de Champagne, un éloge des valeurs courtoises3.
Les chevaliers sont en quête de spiritualité, de perfection morale, mais aussi de gloire et d'honneur.
Ils sont confrontés à diverses épreuves, d'ordre chevaleresque, comme amoureuse. Ces personnages
sont plongés dans un univers merveilleux, résultant d'une influence celtique : des lieux et objets
magiques, rencontre avec des êtres surnaturels, croyance en un autre monde, ces récits sont teintés
de fantastique et d'irrationnel4. Ces romans sont également influencés par un nouvel art de vivre
largement répandu à cette époque : la courtoisie. Les poètes ont associé au raffinement poétique le
raffinement amoureux5.
Chrétien de Troyes est l'une des figures de cette littérature et est considéré comme le père des
romans de chevalerie, ainsi que de la littérature arthurienne. Nous en savons très peu sur la vie de
l'auteur, et nous situons ses écrits au XIIème siècle, mais les dates de parutions, de naissance et de
mort sont incertaines. Ses œuvres majeures sont Érec et Énide, Cligès ou la fausse morte, Lancelot
ou le Chevalier de la Charrette, Yvain ou le Chevalier au Lion, Perceval ou le conte du Graal6.
Tous nos héros sont au service d'Arthur, Cligès mis à part. Nous avons choisi dans cette étude de
nous concentrer sur les chevaliers de Chrétien de Troyes, entre aventure chevaleresque et amour
idéal. Nous verrons dans un premier temps la place des combats dans son œuvre, ensuite
l'importance de l'amour, enfin l'harmonie entre ces des deux notions.

1 La vie de la lettre au Moyen-âge, Roger Dragonetti, 2ditions du Seuil, Paris, 1980 p43
2 Les romans de la Table Ronde, Paulin Paris, 1868, p.5
3 Yvain ou le Chevalier au lion, Éditions Larousse, 2007, p.17
4 http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/02.htm, Danielle Quérel
5 http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/06.htm, Michel Rousse
6 Wikipedia.org, Chrétien de Troyes
La chevalerie est un thème omniprésent dans les œuvres de Chrétiens de Troyes et se manifeste sous
connaît différents aspects. La chevalerie archaïque, par exemple, est surtout incarné par Keu, le
sénéchal du roi Arthur. C'est un personnage représenté négativement, et il n'a pas de valeurs
altruistes contrairement à ce que voudrait la tradition chevaleresque. Il refusera, par exemple, de
venir en aide à Perceval qui cherchait ses armes.
Décrit comme ennuyeux, jaloux et méchant, il est l’opposé de Gauvain. En effet, ce dernier est
décrit comme le chevalier le plus proche du roi Arthur. Ce personnage est une figure de la
chevalerie courtoise : c'est un chevalier accompli au service des femmes et de son roi, il aide
également les nouveaux chevaliers à s'intégrer. Il se veut donc l'humble serviteur du peuple, mais
aussi de ses semblables. Il est doté d’un «parfait naturel» et «d’une politesse raffiné» 7. Neveu du roi
Arthur, il est considéré comme le meilleur chevalier de la table ronde, grâce à sa force et à sa
bravoure8.

La cinquième et dernière œuvre de Chrétien de Troyes s'intitule Perceval ou le Conte du Graal. Les
œuvres de Chrétiens de Troyes comportent habituellement six à dix manuscrits, cependant Perceval
en compte quinze9. La particularité de ce roman est qu’il est le seule de Chrétien de Troyes qui reste
inachevé. On peut qualifier l’œuvre de roman en deux parties, puisque la première partie est
consacré à Perceval, tandis que dans la deuxième, celui ci disparaît pratiquement pour laisser place
au chevalier Gauvain10. Perceval conte l’histoire du jeune homme du même nom, éduqué par sa
mère, loin de toute civilisation et du monde de la chevalerie. En effet, il est son dernier enfant et
celle-ci souhaite le préserver autant que possible du monde dangereux qu’est la chevalerie. Malgré
les efforts de sa mère, Perceval fait un jour la rencontre de plusieurs chevaliers. Il restera abasourdi
et envieux devant leurs armures. Il prend rapidement la décision de quitter sa mère pour vivre sa vie
de chevalier. Il est ensuite accueilli par le roi Arthur et apparaît au premier abord comme un
personnage plutôt naïf, qui n’a aucune connaissance en matière de chevalerie 11. Il apprendra l'art
d'être un chevalier au combat. Il éprouve une certaine facilité à lutter, il gagnera plusieurs batailles
et devient, ainsi, un chevalier accompli. Il se retrouve un jour face à Aguigueron, malgré son
manque d’expérience et le fait qu’il n’ai eu aucune formation, Perceval va faire tomber son
adversaire de son cheval et le blessera.

7 Chrétien de Troyes, Perceval ou Conte du Graal, traduction par Jean Dufournet, GF Flammarion, p9
8 Wikipedia.org
9 Les romans de Chrétien de Troyes, édités d’après Guiot, librairie Honoré, Champion éditeur, 1975, p4
10 Ibid, p5
11 Jean Dufournet, Op. Cit. p10
Nous pouvons noter que Perceval est à la fois perçu comme un chevalier inexpérimenté, mais aussi
un personnage fort, puissant. Le fait ici que Perceval soit parvenu à battre Aguigueron laisse
entrevoir sa détermination, celle de devenir un chevalier accompli.
Selon Guillaume Bergeron, Chrétien de Troyes fait d’une certaine manière à travers cette œuvre la
critique du métier de chevalier et de la violence. Selon lui, le combat ne doit pas être un « objet
esthétique capable de procurer du plaisir »12.
Ces personnages sont en quête de gloire, le comportement de ces chevaliers peut être interprété
comme un besoin de reconnaissance, et non pas comme un profond besoin de justice. À travers ce
roman, Chrétien de Troyes pose donc la question des véritables intentions de la chevalerie. (2)

Nous pouvons distinguer plusieurs types d’amour dans les romans médiévaux : celui qui est le plus
raffiné, c’est l’amor purus, l’amour pur, une relation platonique. Il existe aussi, l'inverse du concept
précédent, le pur désir sexuel, uniquement soucieux de la satisfaction d'un instinct libidinal, c'est la
forme d'amour la plus méprisée. Le plus fréquent est le suivant : l’amor mixtus, un amour qui
comporte une part pure, de dévotion à la dame, et une part plus charnelle13.

Maintenant que nous avons éclairci certains points concernant l'amour courtois, nous allons à
présent nous intéresser à la place de l'amour dans le roman Érec et Énide, ainsi que dans Cligès.
Érec ne participant pas à la chasse organisée par le roi Arthur, il escorte Guenièvre, sa reine. Elle est
malmenée par un nain qui s'attaque ensuite à Érec. Le chevalier le poursuivra, sa course finira dans
un bourg voisin, où il fera la connaissance d'Énide. Il tombe littéralement sous le charme de la jeune
femme. Il l'épousera suite à l'épreuve de l'épervier, dont il sera le vainqueur14.
C'est ici que le roman de Chrétien de Troyes devient singulier : habituellement, les chevaliers
séduisent les femmes grâce à leurs exploits. Dans le cas d'Érec, il se désintéresse complètement de
la chevalerie, pour rester auprès de sa dame. Énide en souffrira, ce qui poussera notre héros à
regagner son honneur. Pourtant, elle l'accompagnera durant ses aventures, avec pour seule condition
qu'il n'y ait aucune communication entre les deux époux. Énide connaîtra elle aussi son lot
d'épreuves, des prétendants tenteront de la séduire, comme le comte Galopin. Sûre de la force de
son mari, elle poussera le comte à tenter de tuer Érec, tout en sachant pertinnement qu'il triomphera.
Cet épisode prouve qu'Énide a aveuglément confiance en son époux15
Leur amour est fusionnel, et s’est renforcé tout au long de l’œuvre, grâce à la bravoure d'Érec et à la

12 Les combats chevaleresques dans l'oeuvre de Chrétien de Troyes, Guillaume Bergeron, Peter Lang, Paris, 2008,
p107
13 Le roman courtois, une introduction, Anne Berthelot, Armand Collin, Paris, 2007 p8
14 http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/06_2_1.htm
15 Chrétien de Troyes, Estelle Doudet, édition Taillandet, Paris, 2009, p153-166
fidélité d’Énide.
Cligès suit un autre modèle, on y retrouve des similitudes avec le roman de Tristan et Yseult.
Fénice est la fille du roi d’Allemagne et doit épouser l’oncle de Cligès afin de devenir l’impératrice
de Constantinople. Elle tombe cependant amoureuse de son neveu, Cligès, mais se refuse à
l'adultère. Elle ne peut concevoir de donner son cœur et son corps à un autre homme que celui
qu'elle aime, par conséquent, elle ne l'offrira à aucun : «qui possède le cœur, possède aussi le corps,
à l’exclusion de tous les autres hommes!16». Elle ne veut être une seconde Yseult. Sa nourrice lui
concocte un philtre, afin que son mari ne puisse la posséder que dans ces rêves, protégeant ainsi la
virginité de Fénice. Elle lui fournira par la suite un second philtre, qui lui permettra de s'échapper
du palais impérial, et de vivre son amour pour Cligès en toute liberté.
Cligès est, d’après Estelle Doudet, un « anti-Tristan ». Ce roman de Chrétien de Troyes peut être lu
comme une critique sur la conception de l’amour courtois, revendiquant une passion qui se veut
plus noble et pure.

Nous allons à présent nous focaliser sur le balancement de ces deux notions, aventure chevaleresque
et amour courtois.
Chez Lancelot, il y a à première vue une certaine harmonie entre ces deux concepts. Il part à la
recherche de Guenièvre, l'épouse du roi Arthur qui a été enlevée par un chevalier venu de l'autre
monde, nommé Méléguant. Lancelot enchaîne victorieusement une série d'aventures, et parvient à
libérer la reine. S'en suit une nuit passionnée entre les deux personnages : la quête de Lancelot est
accomplie, et couronnée par la découverte de l'amour. Lancelot aimait Guenièvre bien avant de
l'avoir délivrée de Méléguant, sa quête était donc chevaleresque mais aussi amoureuse.
Ce dilemme entre chevalerie et passion amoureuse peut ici être illustré par la scène de l'humiliation
qui donnera une partie du titre au roman : Lancelot décide, après avoir hésité, de monter sur une
charrette d'infamie conduite par un nain afin de retrouver Guenièvre. Il met en péril son honneur, ce
qui est une chose essentielle pour un chevalier, il pense d'abord au sort de la reine. Gauvain sera par
ailleurs confronté à la même situation, mais il refusera de se confronter au même déshonneur17.
Cette même dame lui réservera un accueil froid, mais elle finira par l'inviter dans sa chambre, et ils
passeront une nuit fiévreuse ensemble, comme l''en démontre ce passage « Lancelot voit à présent tous
ses vœux comblés,/ puisque la reine se plaît à avoir/ l'agrément de sa compagnie,/ puisqu'il la tient entre ses
bras/ et elle lui entre les siens./ Dans les baisers et les étreintes/ il trouve au jeu un si doux bonheur 18». Son

16 Cligès vv. 3145-3146


17 http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/06_2_3.htm, Lancelot et les excès de l'amour courtois,
Danielle Quérelle
18 Lancelot, ou le Chevalier de la Charette, Encyclopaedia Universalis, 2012
amour pour Guenièvre le pousse à sortir victorieux des aventures qu'il rencontre au cours de sa
quête, mais elle annihile aussi par moment ses qualités de chevalier. Il a parfois été submergé par
son désir pour elle, divaguant ou accomplissant des folies. Nous pouvons citer par exemple le
passage où Lancelot aperçoit la reine au loin et tente de la rejoindre en se jetant par la fenêtre :
Gauvain l'en a fermement empêché. Il y a aussi l'épisode du gué, poussant l'aliénation à son
paroxysme19. Lancelot est absorbé par son amour pour Guenièvre, en faisant un chevalier pensif et
parfois maladroit, il parviendra cependant à mener sa quête à bien. Lancelot, malgré sa passion
adultère, associe et concilie amour courtois et aventure chevaleresque.

Yvain tente lui aussi de concilier chevalerie et amour. Il illustre à lui seul la difficulté d'allier
harmonieusement l'amour et la prouesse chevaleresque. Il incarne les valeurs de la chevalerie
arthurienne, défend les plus faibles et est attiré par l'aventure. C'est ainsi qu'il rencontre Laudine, en
tuant son époux. Il tombe amoureux d'elle, ils se marient, mais Yvain est rattrapé par son destin de
chevalier. Il repart pour de nouvelles aventures, attiré par la gloire des tournois et la renommée
mondaine. Cependant il en oublie la promesse qu'il a faite à Laudine : elle lui a donné jusqu'à la
Saint-Jean pour revenir. Yvain semble avoir dédaigné sa dame, et son devoir de gardien de la
fontaine, tandis qu'elle comptait les jours. Peinée et furieuse de son oubli, elle rejette Yvain, qui
sombrera dans la démence. Malgré cet amour déçu, le chevalier continuera d'aider les opprimés, et
gagnera, grâce à sa bravoure, une renommée glorieuse20. C'est pour ses prouesses et son courage
que Laudine lui pardonnera à la fin de l’œuvre. Vladimir Rossman soutient que dans ce roman le
conflit de l'amour et de l'aventure est ironique, en ce qui donne lieu à la réconciliation finale après
avoir été la cause de la rupture21. Yvain gagne le pardon de sa femme grâce aux aventures qu'elle
avait condamnées. Jean Frappier parle même d'une tragi-comédie de l'aventure et de l'amour22.
La tentation de la chair ne tient pas grande place dans l’œuvre. Nous n'y trouvons pas de
descriptions voluptueuses, Yvain reste un modèle de fidélité et de vertu23.

19 Danielle Quérelle, op cit.


20 http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/04_3_2.htm, Le Parcours exemplaire d'Yvain, Danielle Quérelle
21 Joan T. Grimbert, Yvain dans le miroir, John Benjamins Publishing Compagny, 1998, p.106
22 Philippe Menard, Le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes, Librairie Honoré Champion, Paris, 1998,
p1
23 Ibid., p13
La Postérité de ses œuvres

La postérité de l'œuvre de Chrétien de Troyes est très large, l'auteur étant considéré comme l'un des
fondateurs du roman moderne en France. À partir du XIIème siècle, ses textes franchiront la
frontière des cours francophones. Il a, par exemple, inspiré certains passages des Mabinogion. Ce
sont des contes gallois, dans lesquels apparaissent parfois Yvain, comme dans La dame à la
Fontaine24.

Cervantès, l'auteur de L'Ingénieux Noble Don Quichotte de la Manche (1605 et 1615) s'est très
largement inspiré de l'univers des chevaliers médiévaux25. Il s'agit des aventures d'Alonso
Quichano, un gentilhomme obsédé par les romans de chevalerie, au point de vouloir se comporter
comme ses héros. Il perd la raison, part chasser le mal, et défendre les opprimés. Il prend les filles
de paysans pour des princesses, les moulins à vents pour des géants, et jure fidélité et amour à sa
dame, Dulcinée, qui est une création quelque peu fantasque de l'esprit de notre protagoniste. C'est
un roman parodique, s'inspirant de l'univers des preux chevaliers.

Ce qui nous amène à parler du romantisme, qui aspire à un retour à une vie simple, loin de
l'industrialisation. Certaines figures de ce mouvement tendent à voir la vie au Moyen-âge comme
quelque chose de simple et de beau. Nous pouvons citer Joan Grimbert qui dira «à l'époque
romantique les poèmes de Chrétien de Troyes connurent un regain d'intérêt. Pour les poètes
romantiques, esprits rêveurs, l'ambiance de mystère et de merveille entourant ces romans ne fit que
redoubler leur charme».
Ce fut sans doute le cas de Novalis, l'auteur d'Henri d'Ofterdingen, publié après la mort de l'écrivain
en 1797. Ce roman s'inscrit dans cet univers médiéval, et exploite le thème de l'amour courtois.
Cependant le protagoniste est un troubadour, et non pas un chevalier. Nous pouvons pourtant voir
son aventure comme une quête essentielle à la construction de son identité, tout comme les
péripéties des personnages de Chrétien de Troyes.
Cette œuvre reflète l'idéal romantique poussé à son paroxysme.

Les chevaliers de Chrétien de Troyes ont également inspiré certains peintres préraphaélites du
XIVème siècle. Le préraphaélisme est un mouvement artistique qui souhaite renouer avec

24 Estelle Doudet, Chrétien de Troyes, Taillandet, Paris, 2009, p292


25 Wikipédia, Don Quichotte
l'esthétique de la peinture italienne du XVème siècle, c'est à dire avec des couleurs simples et un
idéal de pureté. Il prône également un retour aux valeurs morales rigoureuses, déplorant la tournure
qu'a pris les mœurs de la société industrialisée. Ces artistes ont profondément été influencés par les
récits du Moyen-âge, et restituent le mythe d'Arthur. L'édition Diane de Selliers a d'ailleurs fait le
choix d'illustrer les récits de Chrétien de Troyes avec ces peintures préraphaélites26.

Le conte du Graal suscitera la curiosité, d'autant plus que ce roman est inachevé. Il donnera lieu à
de nombreuses interprétations, mais aussi à de multiples imitations.
Le compositeur Richard Wagner sera envoûté par le mystère du Graal, au point d'en faire un
«festival scénique sacré» (Bühnenweihfestspiel) intitulé Parsifal. Cette œuvre musicale s'inspire en
grande partie du roman Perceval de Chrétien de Troyes27.
En littérature, nous pouvons citer l'exemple de J. Gracq dans Le Roi pêcheur, qui reprendra le thème
de la quête du Graal28. Cette pièce de théâtre a été publiée en 1948, et prouve que malgré les siècles
d’écart, Chrétien de Troyes continue à fasciner et à inspirer.

Bibliographie

Sources

Chrétien de Troyes
Érec et Énide, 1160-1164
Cligès ou la fausse morte, 1176
Lancelot ou le Chevalier de la Charrette, 1176-1181
Yvain ou le Chevalier au Lion, 1176
Perceval ou le conte du Graal, 1180

Études générales

Roger Dragonetti, La vie de la lettre au Moyen-âge, Éditions du Seuil, Paris, 1980


Estelle Doudet, Chrétien de Troyes, Taillandet, Paris, 2009
Anne Berthelot, Le roman courtois, une introduction, Armand Collin, Paris, 2007

26 http://editionsdianedeselliers.com/fr/livres/yvain-et-lancelot-de-chretien-de-troyes
27 Dictionnaire encyclopédique, Aristide Quillet, Paris, 1968, volume 2, p 1285

28 Ibid
Études spécifiques

Joan T. Grimbert, Yvain dans le miroir, John Benjamins Publishing Compagny, 1998
Philippe Menard, Le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes, Librairie Honoré Champion, Paris,
1998
Guillaume Bergeron, Les combats chevaleresques dans l'oeuvre de Chrétien de Troyes, Peter Lang,
Paris, 2008

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