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Rapport Sae 3
Rapport Sae 3
GENDRON
Tom RAMIREZ P-Y. MAHIEUX
TP 5 N. NINOLAÏ
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Pentes : points bas & choix hydraulique
Chaque espace vert sera perméable et permettra à l’eau de s’infiltrer sur toute l’emprise au
sol des espaces verts, soit à l’aide noue, de tranché d’infiltration ou de bassin de rétention type
SAUL.
Les points bas sont situés dans les espaces verts et les pentes permettent d’évacuer
rapidement vers ces zones perméables.
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Temps de concentration
Avec la goutte d’eau la plus éloignée d’un exutoire avec la pente la plus faible.
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Période de retour
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Montana
Intensité de pluie
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Surfaces
Ci-dessous nous retrouvons toutes les surfaces pour les calculs liées au dimensionnement du
réseau d’assainissement d’eaux pluviales.
Coef de ruissellement : C
∑ 𝐴∗𝐶
Pour calculer le C moyen nous avons utilisé la formule suivante : 𝐶𝑚𝑜𝑦 = ∑𝐴
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Perméabilité
Favoriser la mise en place d’ouvrage d’infiltration d’emprise au sol importante de type noues,
tranchées d’infiltration et bassin de rétention plutôt que des ouvrages ponctuels de type puits
d’infiltration.
La classification des sols en fonction des coefficients de perméabilité est donnée dans le tableau ci-
dessous :
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Nature des sols
Sondage I1
Sondage I2
Sondage I3
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Localisation I1, I2 et I3
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CCTP
Travaux prévus
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Géotechnique
• le substratum composé par des calcaires crayeux blancs d’âge kimméridgien inférieur.
Le terrain d’étude n’est concerné par aucun plan de prévention des risques inondation
approuvé sur la commune de Bourgneuf.
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Débit de pointe
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Débit canalisation
Pour calculer le débit de canalisation, il faut suivre la méthode superficielle dite de Caquot.
Dans un premier temps, déterminer les limites du bassin versant de notre projet. On estime que le
bassin versant est de type rural. On vérifie la validité de la formule et limites, c’est-à-dire la surface du
bassin versant (<200 hectares sans ouvrage de retenue), ici le BV fait moins d’un hectare. Et le
coefficient de ruissellement doit être >0,2, ce qui est le cas dans ce chantier. Ensuite, on calcule le
débit de pointe à l’exutoire du bassin versant. Pour finir on applique le coefficient d’allongement.
1 1
𝜇= = = 1.139
1 + (0.287 ⋅ 𝑏) 1 + (0.287 ⋅ (−0.424))
1.139
𝑎 𝑏
𝜇 3.663 −0.424
𝑘=( ⋅ 0.5 ) = ( ⋅ 0.5 ) = 0.366
6.6 6.6
𝑄𝐵𝑟𝑢𝑡 = 𝑘 ⋅ 𝐶𝜇 ⋅ 𝐼 𝛼 ⋅ 𝐴𝛽 = 0.366 ⋅ (0.91.139 ) ⋅ (0.010.198 ) ⋅ (0.01450.837 ) = 0.004 𝑚3 / sec
𝐿 22.9
𝑀= = = 190.091
√𝐴 √0.015
0.84⋅𝑏 0.84⋅(−0.424)
𝑀 1+(0.287⋅𝑏) 190.091 1+(0.287⋅(−0.424))
𝑚=( ) =( ) = 0.158
2 2
𝑄𝑝 = 𝑚 ⋅ 𝑄𝐵𝑟𝑢𝑡 = 0.158 ⋅ 0.004 = 0.001 𝑚3 / sec
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Dimensionnement des canalisations
et
2 1
𝑄 = 𝐾𝑠 ⋅ 𝑆 ⋅ 𝑅ℎ3 ⋅ 𝐼 2
2
2
𝑅3 1
𝑄 = 𝐾𝑠 ⋅ 𝜋 ⋅ 𝑅 ⋅ 2 ⋅ 𝐼2
23
15
2
2 𝑄 ⋅ 23
𝑅2 ⋅ 𝑅3 = 1
𝐾𝑠 ⋅ 𝜋 ⋅ 𝐼 2
2
6 2 𝑄 ⋅ 23
𝑅3 ⋅ 𝑅3 = 1
𝐾𝑠 ⋅ 𝜋 ⋅ 𝐼 2
2
8 𝑄 ⋅ 23
𝑅3 = 1
𝐾𝑠 ⋅ 𝜋 ⋅ 𝐼 2
2 3
8
𝑄 ⋅ 23
𝑅 = √( 1)
𝐾𝑠 ⋅ 𝜋 ⋅ 𝐼2
On trouve donc R, on multiplie celui-ci par 2 afin de trouver le diamètre (D) des canalisations.
Donc sur la totalité du réseau nous prendrons le diamètre minimum pour les réseaux d’eau
pluviale, soit 300 mm.
Pour cela, nous devons connaître la surface active (Sa) en hectare de tous les bassins versants,
Sa se calcule de la manière suivante :
Nous devons également connaître le débit de fuite du bassin de rétention, avec la formule suivante :
𝑄𝑓 = 𝑆 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 ⋅ 𝐾
Il nous faut de même la hauteur équivalente (qs) en mm/h, qui se calcule e la manière suivante :
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On cherche ha de manière mathématiques à l’aide des
formules suivantes :
La hauteur d’eau (ha) est l’écart le plus grand entre la courbe de hauteur d’eau précipitée (hpluie) et
la droite d’hauteur d’eau évacuée (hfuite). On trouve le ha à 40 minutes où ha = 19,11 mm.
On connaît ha et Sa, on prendra par ailleurs par sécurité le ha le plus élevé soit 34.25 mm. On
peut donc calculer le volume utile de stockage à débit constant, qu’on sécurise en majorant le volume
de 20 % avec la formule suivante :
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Solution de base : bassin SAUL avec collecteur
SAUL signifie Structures Alvéolaires Ultra Légères, ce sont des procédés de réception, de
stockage et de restitution des eaux pluviales au milieu récepteur. Les SAUL sont généralement
employés sous voirie, mais peuvent également être réalisés dans des zones non-carrossables (peut
être ouvert à la circulation publique) pour autant que le fond soit plat. Les SAUL sont des produits
fabriqués en thermoplastiques (c’est une matière ayant la propriété de se ramollir lorsqu'elle est
chauffée suffisamment, mais qui, se refroidissant, redevient dure.) qui se caractérisent par un taux
de vide important, ici 95 %.
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Nous allons calculer le volume du SAUL. Ensuite, nous allons déterminer le volume du bassin
pour l’installation du ce SAUL, pour cela, nous allons appliquer la formule du volume d’un trapèze en
3D. Pour finir, nous allons définir le volume de terre pour le remblaiement pour recouvrir le SAUL.
Nous avons 22 m3 de SAUL soit 51 casiers, cela étant bien supérieur au 16,2 m3 demandé
nous décidons de diminuer le nombre de casier. En connaissant les dimensions des casiers de
60x60x120 cm nous enlèverons 11 casiers dans le but de réaliser des économies. Ainsi, le volume du
bassin de SAUL passe à 17,25 m3 ce qui est supérieur au volume de SAUL minimal (17 m3).
Il faut donc excaver 62.8 m 3 de terre pour l’installation de 17,25 m3 de SAUL et 45.7 m3 de
terre pour le remblaiement. Car il y aura 60 cm de remblai sur les SAUL, afin de pouvoir laisser passer
des véhicules légers sur les SAUL.
Un système d’infiltration type SAUL est plus onéreux qu’un bassin d’infiltration mais le côté
positif d’un type SAUL c’est que son indice des vides est très élevé ici 95 % et qu’on peut recouvrit de
terre ce système d’infiltration une fois qu’il est protégé d’un géotextile. Donc sur ces systèmes SAUL
on peut créer par exemple des aires jeu c’est un gain de place par rapport à un bassin d’infiltration
où l’on ne peut rien mettre par-dessus. De plus, dans notre cas sur ce système d’infiltration SAUL,
des véhicules légers peuvent circuler dessus, comme des véhicules d’entretien par exemple.
Le sol étant perméable pour les noues. Nous disposerons des noues le long des principaux
points bas. Donc la longueur des noues est de 66.9 m et la route prenant beaucoup de place, on va
prendre des noues de 0.9 m de m large et 0.15 m de profondeur. On va ici déterminer le volume utile
des noues ainsi que leurs dimensions.
On cherche la surface active (Sa) et le débit de fuite des noues (Qf), ces 2 paramètres nous
permettrons de calculer par la suite le temps de remplissage des noues. On calcule ces 2 paramètres
avec les formules suivantes :
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Pour le Cmoy on reprend le même qu’à la question IV B), de même pour Sbv on prend la
surface en hectare qu’on converti en mètre, alors pour Sa on obtient :
Pour calculer la surface de noue (S), on multiplie la longueur des noues par la largeur de celle-
ci, on obtient donc la surface suivante :
Maintenant, déterminons la capacité d’absorption des noues (Qas) en m3/s/m², on sait que
Qas est égale au coefficient de perméabilité (K) en mm/h. Donc on divise K par 1000 afin d’avoir des
m et non des mm, puis on divise par 3600 afin d’avoir des h et non des secondes. On obtient donc le
Qas suivant :
Avec la surface de noue (S) qu’on multiplie avec sa capacité d’absorption (Qas) on obtient :
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Dans la formule, l’intensité est en mm/min or on la veut en mm/h, donc on multipliera le
résultat par 60, avec des coefficients de Montana suivant pour 6 min à 30 min d’averse :
Au vu de la pente, du volume d’eau à retenir il faut ajouter au noue un bassin de type SAUL,
car au vu de la surface au sol disponible il sera impossible de mettre que des noues, la pente trouvée
précédemment sera divisé par 2 pour avoir le volume réel de la noue.
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Volume de SAUL
On utilise la même méthode que dans la solution de base pour calculer les volumes de SAUL.
La solution de base nous dis qu’il faut 16,2 m3 de SAUL au minimum. Ici les noues reprennent
4,5 m3 du volume des SAUL, donc il faut au minimum 12 m3 de SAUL de 60x60x120 cm. On obtient
un volume de SAUL de 14 m3. Au vu des dimensions des SAUL cela nous fait 33 casiers, or un casier
fait 0,432 m3 et nous avons 2,3 m3 en trop de SAUL, afin de réaliser des économies nous allons enlever
4 casiers soit 1,73 m3 de SAUL, ainsi nous économisons et nous sommes supérieur au volume utile,
avec un volume de SAUL de 12,27 m3.
Composition
Épaisseur de granulat
L’épaisseur de la couche de la structure porteuse en grave non traitée (GNT) doit être
comprise entre 30 et 40 cm, avec un indice des vides de 0,45. Dans un premier temps nous partirons
du principe que toute la chaussée sera drainante. Le volume d’eau à stocker est multiplié par l’indice
des vides pour avoir le volume de granulat. Ce volume de granulat est pondéré par 1,2 par sécurité.
En divisant le volume pondéré par la surface de chaussée on obtient alors une épaisseur de 7 cm de
GNT ce qui est bien peu.
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La couche de GNT sur toute la chaussée est trop fine. Nous nous
limiterons à de la chaussée drainant dans les points bas de la chaussé que
nous voyons sur les surfaces rouges du plan à côté. On obtient alors une
épaisseur de GNT de 38 cm ce qui rentre dans notre objectif.
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Solution 3 : Bassin à ciel ouvert
Cette solution est similaire à celle de base, les collecteurs sont les mêmes
mais le bassin de rétention change, au lieu d’un type SAUL nous utiliserons ici un
bassin à ciel ouvert.
On obtient alors un volume de bassin de 21,2 m3 ce qui est supérieur au volume utile qui est
de 16,2 m3.
Métré
Pour le métré nous ne retiendrons que deux solutions : le bassin type SAUL et le mixte bassin
type SAUL et noue. Ces deux solutions sembles être les moins cher et les bassins types SAUL
permettrons la circulation de véhicules légers dessus ou même la création d’une aire de jeu par-
dessus, ce qui est irréalisable avec un bassin à ciel ouvert. Nous n’avons pas retenue la chaussée
drainante, cela peut-être coûteux et en cas de gel la route peut devenir glissante et empêchera
l’infiltration d’eau avec le bitume poreux rempli de gel.
Les deux solutions retenues ont les mêmes collecteurs, pour cela le métré des tranchées pour
les collecteurs sont les mêmes pour les deux.
Après les collecteurs nous pouvons passer au métré de chacune des solutions.
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Rendements et cycles
Rendement de la chargeuse
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Cycle des camions
Les camions fonctionnent en double fret, pendant qu’ils déchargent le remblais les camions
sont chargés par la suite en granulat. A l’aller les camions roulent à 50 km/h, puis au retour ils roulent
à 60 km/h sur une distance de 15 km. Nous partirons du fait que les conditions sont moyennes.
Au vu du fait qu’il y a peu de volume de déblais à évacuer et peu de granulat à emmener sur
le chantier. Donc nous prendrons 2 camions qui fonctionnerons à plein régime sur une seule journée
de chantier, plutôt que de prendre 5 camions qui travaillerons pendant 2-3h, car cela reviendrait plus
cher vu du fait que les camions sont loués à la journée.
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Sous détail de prix
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Bordereau de prix
Ici le prix de vente hors taxe, PVHT, est égale aux DS totaux calculés précédemment
multipliés par la marge, qui est de 10 %. Le prix unitaire, PU, est le PVHT divisé par la quantité de
matériaux.
La solution la moins cher reste la deuxième avec le mixte bassin type SAUL et noue, avec un
PVHT de 12 335,13 €.
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Conclusion
Ce projet nous a permis de revoir toutes les notions apprises lors des cours de TTP3.
En proposant trois solutions à la gestion des eaux pluviales d’un lotissement, tout en prenant
en compte la topographie et les caractéristiques du terrain, comme sa perméabilité. Parmi
ces solutions, deux ont été retenues : celle avec les eaux pluviales (EP), collectées à l’aide de
trois d’avaloirs dans les points bas de la voirie reliée à un bassin de rétention enterré de type
SAUL par des canalisations de 300 mm de diamètre ; la seconde solution est similaire mais
avec un volume de SAUL moins important, et remplacé par des noues sur les points bas de la
voirie.
Sur les deux solutions retenues, nous préconisons la deuxième. Elle est bien moins cher que la
première car le volume de SAUL est plus petit et on sait que les casiers pour les SAUL sont onéreux
contrairement à la création de noue qui se fera ici par du déblaiement, au vu de la bonne
perméabilité du sol.
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