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BUT 2 S3 SAÉ 3.

Compte rendu SAE 3.1 :


Analyse de cycle de vie
Projet INIES

Giraud Sylvain - Antoine Roudaut - TP2


Table des matières

Introduction............................................................................................................................ 3
Cas de base............................................................................................................................ 4
Présentation....................................................................................................................... 4
Impact environnementaux.................................................................................................. 5
Variante constructive.............................................................................................................5
Présentation....................................................................................................................... 5
Choix des matériaux...........................................................................................................6
Murs extérieur.............................................................................................................. 6
Planchers..................................................................................................................... 6
Menuiseries.................................................................................................................. 7
Isolant plafond.............................................................................................................. 7
Performances thermique.................................................................................................... 7
Impacts environnementaux................................................................................................ 8
Focus sur la consommation d’eau douce.........................................................................10
Focus sur la consommation d’énergie..............................................................................10
Optimisation environnementale de la variante constructive............................................. 11
Synthèse et comparaison.................................................................................................14
Conclusion............................................................................................................................15
Introduction

Notre bureau d'étude à mener une analyse sur le dernier étage du bâtiment E7
(projet Calypso). Dans un premier temps, nous avons réalisé le métré du bâtiment existant
en prenant en compte les paramètres thermiques des matériaux. A l’aide de la base “Inies”
nous avons relevé les impacts environnementaux des matériaux selon les critères suivants :
- Changement climatique
- Epuisement des ressources abiotiques
- Déchets dangereux éliminés
- Pollution de l’air
- Consommation d’eau
- Utilisation total des ressources primaires non renouvelables
- Utilisation des ressources EPNR non utilisé en tant que matière première
Puis, nous avons proposé une variante du bâtiment pour réduire les impacts
environnementaux tout en conservant des performances thermiques semblables en mettant
en place des murs extérieurs en ossature bois avec une ITE. Enfin, nous avons travaillé sur
une solution optimale pour réduire au maximum les impacts environnementaux.

Tous nos travaux se sont concentré sur les lots suivants :

murs extérieurs :
- matériau porteur (bois, blocs béton ou briques)
- isolant thermique ;
- parement (enduit, bardage bois, PVC, composite, etc.).

plancher intermédiaire :
- isolant phonique ;
- revêtement de sol (parquet, carrelage, pvc, etc.).

isolation thermique sous toiture (charpente et couverture non traitées !)

menuiseries (aluminium, bois, PVC, etc. à double ou triple vitrage).


Cas de base
Présentation

Premièrement, nous avons analysé la composition du bâtiment à l’aide de sa


modélisation 3D sur Revit.
Murs extérieur : - Enduit
- Voile béton
- Isolant + BA13

Planchers : - Dalle
- Chape
- Revêtement de sol (PVC)

Menuiseries en alu.

Plafond : - Isolant sous les combles

Voici le métré précis :

Dans les fiches des FDES on trouve les coefficients de


transmission thermiques pour en déduire les Résistances
thermiques de tous les matériaux. Ensuite, on a calculé la
résistance thermique totale des planchers et des murs en
prenant pour les RSI +RSE = 0.17 dans les deux cas.

On obtient les résistances thermiques suivantes :


On remarque, que la résistance thermique du plancher est très faible car on n'a pas
d’isolant. A l’inverse, celle de l’isolant du plafond est très élevée par rapport à celle des
voiles en béton. Cela s’explique par la différence d’épaisseur d’isolant.

Impact environnementaux

Dans les fiches FDES, on a relevé les impacts environnementaux de chaque


matériaux dans leur cycle de vie en fonction de l’unité fonctionnelle.

Puis, pour connaître les impacts environnementaux de notre bâtiment, on les a


multipliés par la surface en mètre carré car l’unité fonctionnelle est toujours 1 m² et on a
ramené les impacts sur une durée de vie de 50 ans. On a obtenu les résultats suivants :

Variante constructive
Présentation

L’objectif est de proposer une variante en changeant la totalité des matériaux des 4
lots. Les matériaux doivent être plus écologiques et proposer des performances thermiques
au moins égales aux matériaux de base. Pour nous murs extérieurs, ils seront en ossature
bois avec une isolation thermique par l’extérieur ce qui permettra de réduire les ponts
thermiques.
Choix des matériaux

Murs extérieur

Nous avons remplacé l’enduit par du bardage car la lame d’air entre ce dernier et le
mur devrait augmenter la résistance thermique des parois.
Pour l’isolant extérieur, nous avons choisi du polyuréthane qui est le meilleur isolant
thermique.
Entre l’ITE et l’isolant des murs, nous avons des plaques d’OSB, de l’autre côté, il y a
des plaques de plâtre. Les montants sont en bois de sapin et l’isolant entre les montants est
de la laine de bois. Un matériau censé être écologique car il est naturel. Il absorbe donc du
CO2 pendant sa durée de vie.

Voici une coupe de notre paroi :

Planchers

Nous avons rajouté de la laine de roche entre la chape et la dalle en tant qu’isolant
phonique. Cette dernière servira aussi d’isolation thermique.
Concernant le revêtement de sol, nous avons retenu le carrelage. C’est un matériau
plus naturel que le PVC. Il devrait donc avoir moins d’impacts environnementaux. De plus, il
peut être mis en place dans toutes les pièces, notamment les salles d’eau.
Menuiseries

Nous sommes passés sur des menuiseries constituées d’aluminium et de bois.


Intégrer du bois dans les menuiseries devrait réduire les impacts car le bois absorbe du CO2
pendant sa durée de vie.

Isolant plafond

Nous avons choisi de la paille de riz. Un matériau naturel donc plus écologique qui a
de meilleure performance thermique que notre isolant de base.

Performances thermique

Après avoir relevé les coefficients de transmissions thermiques dans les FDES, nous
avons calculé les résistances thermiques de chaque matériau. Pour nos parois, étant donné
qu'on a deux compositions différentes (montant ou isolant à l'intérieur des murs), on a dû
calculer la résistance thermique R1 et R2 en faisant des moyennes pondérées.

Pour ces calculs, on applique


deux fois RSI car on a une
lame d’air entre le bardage et
l’ITE.

Voici les performances thermiques de nos 4 lots :

Pour déterminer la surface en m² des montants en bois, on a fait un ratio pour


déterminer la quantité de montant en bois dans 1 m² en pourcentage. Ensuite, on a multiplié
ce pourcentage par la surface d’OSB ce qui nous a donné la surface totale des montants.
La résistance thermique de nos murs est plus élevée car en plus d’avoir un meilleur
isolant dans les murs, nous avons rajouté une isolation extérieure.
Concernant les planchers, les performances thermiques sont considérablement plus
élevées. En effet, comme dit précédemment, l’isolant phonique joue aussi un rôle thermique
ce qui explique cette hausse.
Le passage à des menuiseries bois/alu a permis d'augmenter légèrement la résistance
thermique.
Pour finir, la paille de riz permet aussi d’avoir une légère hausse des performances
thermiques.

Avec ces nouveaux matériaux, les performances thermiques des 4 lots ont été augmentées,
mais sont ils réellement plus écologiques ?

Impacts environnementaux

Après avoir relevé les impacts dans les fiches FDES prises dans la base Inies, nous
avons dressé le tableau suivant :

Nous les avons comparés avec les impacts de la solution de base.


Hormis l’épuisement des ressources abiotiques qui a été drastiquement réduit, les
autres indicateurs sont plus élevés. Cette solution n'est pas validée. Cependant, tout n’est
pas à jeter. L’isolant pour les combles est plus efficace et moins polluant.

Certains matériaux que nous avons choisis sont meilleurs en performances


thermiques mais plus polluants. C’est notamment le cas du polyuréthane et du bardage. Il
faut aussi prendre en compte le fait que nous avons ajouté un isolant phonique qui nous
pénalise forcément car ce sont des impacts environnementaux en plus que nous n’avons
pas dans le cas de base.

Focus sur la consommation d’eau douce

Nous avons comparé les consommations d’eau douce des 2 variantes, pour le total
du cycle de vie du bâtiment, à la consommation des usagers du dernier étage du bâtiment
sur la période de référence de 50 ans (vie en œuvre).

Pour cela nous avons créé un tableau récapitulant nos résultats d’utilisation nette
d’eau douce de l'ensemble du bâtiment ainsi que la consommation annuelle d’eau douce
d’une famille selon la taille du logement ( F3 = 3 personnes et F4 = 4 personnes) que nous
avons remis sur 50 ans.

Focus sur la consommation d’énergie

Nous avons comparé cette fois-ci les consommations d’énergie primaire non
renouvelables et non utilisées en tant que matière première des 2 variantes, pour le total du
cycle de vie du bâtiment, à la consommation des usagers du dernier étage du bâtiment sur
la période de référence de 50 ans.
Optimisation environnementale de la variante constructive
Présentation

Nous avons réalisé une optimisation de notre variante constructive car elle était
moins bien dans trois quart des points comparé à la solution constructive de référence.

Pour cela nous avons cherché à améliorer les matériaux comme l’isolant utilisé pour
l’isolation thermique par l'extérieur (ITE), de l’herbe cisaillé, qui a grandement amélioré nos
valeurs dans toutes les catégories contre l’isolant de notre première variante qui était du
polyuréthane.

Pour l’habillage extérieur des murs nous avons décidé de repasser sur de l’enduit car le
bardage bois à une utilisation totale des ressources EPNR très élevé par rapport à l'enduit.

En ce qui concerne le revêtement de sol, nous avons abandonné le carrelage et le PVC


pour passer sur du parquet bois dans l’ensemble des logements sauf pour les pièces
humides comme les salles d’eau où nous avons choisis de prendre de la pierre naturelle.

Nous avons choisi, pour l’isolant des combles, de la paille de riz car les impactes sont moins
élevés que les autres isolants.

Pour les menuiseries nous nous sommes redirigé vers les menuiseries de la solution
constructive de référence car celles de notre première variante polluent trop.

Comme le montre ce diagramme, nous avons réussi à optimiser les différents points
pour être meilleur que notre première variante et notre cas de base en même temps.
Ensuite nous avons réalisé des diagrammes circulaire dit “camembert” pour
visualiser la répartition des impacts environnementaux des murs extérieurs, du plancher, des
menuiseries ainsi que du plafond.

On peut remarquer que les menuiseries ont le plus gros impact environnemental du
bâtiment, elles représentent plus de 90% de l'épuisement des ressources abiotiques ainsi
que près de 40% de l’utilisation de ressources d'énergie primaire non renouvelable et du
réchauffement climatique causé par le bâtiment.
Les impacts du au plafond sont très faibles voire pratiquement inexistants. Les plancher
causent près de 50% du réchauffement climatique et ⅓ de l’utilisation des ressources
EPNR.
Performances thermique

Comme pour la variante constructive, nous avons relevé les coefficients de


transmissions thermiques dans les FDES, pour ensuite calculer les résistances thermiques
de chaque matériau.

Nos performances thermique ont été amoindri car nous avons dû optimiser nos
impacts environnementaux comme avec l’herbe cisaillé à la place du polyuréthane pour l’ITE
par exemple, malgré ça nous gardons des performances thermique supérieur à notre cas de
base.

En réunissant les tableaux du cas de base, de la variante constructive et de la


variante optimisée, nous avons pu réaliser un tableau avec tous les écarts relatifs des
résistances thermiques de chaque famille.
Synthèse et comparaison

Pour finir, nous avons fait un tableau récapitulatif des deux variantes par rapport au
cas de base.

On constate que les impacts environnementaux de la variante constructive sont les


plus élevés car nous avons choisi dans la plupart des cas les matériaux en fonction de leurs
performances énergétiques. C’est bien ce que l’on peut voir dans la deuxième partie du
tableau. Les résistances thermiques des 4 lots sont plus importantes dans la variante
constructive. Ensuite, nous avons choisi des matériaux plus naturels pour la version
optimisée pour limiter les impacts environnementaux même si cela réduit aussi leur
performances thermiques. Cependant, les performances thermiques des 4 lots dans la
version optimisée restent tout de même supérieurs à ceux du cas de base.

Conclusion
Ce projet nous a permis de mettre en application les connaissances vues en cours,
notamment la lecture de fiche FDES. De plus, nous avons étudié les impacts
environnementaux d’un bâtiment que nous avions déjà étudié avant ce qui nous a permis de
comprendre les ordres de grandeur. Ce TP nous a aussi fait comprendre l’importance de
faire des compromis entre les performances thermiques, impacts environnementaux et
économie.

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