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Risque Systémique

 Scénario : La faillite d’une banque peut entraîner par effet de dominos, celles des autres banques, qui, faute d’avoir été remboursées
par la banque défaillante, seraient à leur tour incapables de faire face à leurs engagements. Résultat= contraction immédiate des
crédits et une entrée en crise économique du pays faute de financements. Un risque systémique se produit lorsque, en l’absence
d’information, des retraits précipités se font dans un nombre important de banques.
 En Finance : le risque systémique est celui d’un dysfonctionnement paralysant l’ensemble du système financier d’un pays, d’une région
ou du monde entier, à cause notamment des engagements croisés. Ce phénomène se solde, le plus souvent par la destruction des pans
financiers entiers et par la faillite des systèmes bancaires.
 Solution : la réglementation prudentielle, un système de sécurité des marchés bancaires, les assurances-dépôts, les prêts de la
banque centrale, le financement public à travers le budget et autres moyens publics.
 Selon Dominique Plihon : le risque du système se réalise lorsque les interactions entre les agents individuels et les marchés
conduisent à une situation d’insécurité et d’instabilité générales qui affecte l’ensemble du système financier et se propage à
l’économie tout entière.
Les crises de nature systémique se caractérisent par trois séries de mécanismes
 Premier mécanisme : Le fonctionnement des marchés financiers qui sont en fait des marchés aléatoires ou de promesses et donc
incertains. Aucune garantie quant à la valeur fondamentale des produits financiers ne peut réellement assurée. La spéculation, qui est
l’essence même de l’activité des marchés de capitaux, en est le premier responsable.
 Deuxième mécanisme : Le caractère procyclique de la prise de risque reflète le degré de confiance dans le système bancaire et
financier, Marchés sur lesquels, les banques jouent un rôle essentiel. Ceux-ci ont tendance à prendre d’autant plus de risques que la
conjoncture économique est bonne ; en sens inverse, ils sont amplement avers au risque lorsque la conjoncture est mauvaise.
L’aversion au risque des banques qui se matérialise par le rationnement du crédit peut avoir des conséquences catastrophiques à
moyen terme car il entretient la mauvaise conjoncture.
 Troisième mécanisme : relatif à la propagation des déséquilibres d’un marché à un autre par un effet amplificateur de la crise.

Risque de crédit

Le marché du crédit est l’un des premiers marchés financiers mondiaux, bien plus important que le marché des actions. Il comprend
l’ensemble des crédits directs (consentis par les banques et les investisseurs, les marchés obligataires classiques) et les expositions
au risque de contrepartie générées par les transactions sur les produits dérivés.
Le risque de crédit est le risque de perte sur une créance ou celui d’un débiteur (une entreprise défaillante par exemple) qui n’honore
pas sa dette à échéance. Il dépend de trois paramètres le montant de la créance, la probabilité de défaut et la part de non-
recouvrement de la créance en cas de défaut.
Ce risque est en effet lourd de conséquences pour toute entreprise : toute dette non remboursée est économiquement une perte
sèche que supporte le créancier. Comptablement parlant, les créances et emprunts accordés à des tiers constituent ainsi un poste
spécifique dans le bilan de l'entreprise et toute évolution négative obère d'autant la survie de l'entreprise à moyen ou long terme. Très
tôt, les entreprises ont donc cherché à s'immuniser contre ce risque de crédit En amont, le risque peut faire l'objet d'une évaluation
grâce à différents critères et des techniques mêlant calcul et intuition. Suite à cette évaluation, les entreprises disposent ensuite de
différents moyens de protection pour minimiser voire annuler ce risque économique.
 Pour limiter le risque de crédit et protéger les déposants des établissements de crédit les banques adhérentes aux fonds de
garantie des dépôts qui permet d'indemniser les clients d'un établissement bancaire défaillant et contribuent au renforcement de la
confiance dans le système bancaire.
SOCIÉTÉ MAROCAINE DE GESTION DES FONDS DE GARANTIE DES DÉPÔTS BANCAIRES
Le système de garantie des dépôts est un système établi par la loi bancaire pour protéger les déposants en cas de pertes dues à
l'incapacité d'un établissement de crédit adhérent à restituer les dépôts ou autres fonds remboursables. Cette protection prend la
forme d’indemnisation des déposants, personnes physiques et morales, en mettant à leur disposition les dépôts et autres fonds
remboursables et ce, jusqu'à concurrence du montant maximum d’indemnisation, fixé par les circulaires de Bank Al-Maghrib. Il faut
noter que le système de garantie des dépôts fait partie intégrante du dispositif de filet de sécurité financière qui vise le maintien de la
stabilité du secteur bancaire.

Le système de garantie des dépôts est financé à travers des cotisations annuelles acquittées par les établissements de crédit
adhérents et calculées sur la base d’un taux fixe. Actuellement, le taux de cotisation est de 0,20%, appliqué à la moyenne mensuelle
des dépôts éligibles. Les montants des cotisations collectées vont être utilisés pour indemniser les déposants éligibles en cas de
défaillance d'un établissement de crédit adhérent ou pour apporter, le cas échéant, une assistance financière aux établissements de
crédit adhérents qui se trouvent en difficulté. Il est à préciser que le système de garantie des dépôts ne reçoit ni subventions ni dons
de l’Etat.

Le risque d’exposition sur les lignes bancaires de crédit Ligne de crédit :


Une ligne de crédit est un accord donné par une banque à un client qui en fait la demande, pour emprunter et tirer des fonds sur un
compte bancaire à tout moment, jusqu'à un plafond et pendant une durée préalablement déterminée entre le banquier et son client
dans un contrat. Les entreprises ont recours aux lignes de crédit pour couvrir des besoins de trésorerie.
Dans le cas où tous les engagements de bilan sont contractuels, l’évaluation de risque futur est possible car la précision des
échéanciers et des montants de lignes de crédit peut avoir une incidence positive sur la qualité et la précision du calcul de risque. Le
grand problème qui se pose pour la banque dans la projection future quant aux risques de ces lignes est celui lié aux lignes sans
échéance telles que le découvert ou l’escompte. La banque est dans l’incapacité de prévoir avec précision le risque lié à ce genre de
lignes de crédit.
Pour les lignes d’hors-bilan 11les engagements donnés sont des cautions et des garanties qui donneront peut-être lieu à des sorties
de liquidités à des montants inconnus, donc à des expositions incertaines puisqu’il s’agit des tirages2 2futurs effectués par les
entreprises débitrices.
Les engagements reçus de tiers exposent aussi la banque au risque de crédit. En effet, comme pour un crédit, le bénéficiaire d’une
caution ou d’une garantie est exposé au risque de ne pas recevoir des fonds si les tiers font défaut.
• Une sorte de compromis plus ou moins acceptable consiste à pondérer ce genre d’engagements d’hors-bilan par des
coefficients qui tournent autour de 50%. Ainsi, les engagements hors bilan deviennent des engagements de bilan puisqu’ils sont pris
en compte comme étant des créances ou des créances douteuses donc exprimés en termes de provisions dans le bilan.
• L’expansion de la finance directe n’est pas un instrument de la baisse de risque de crédit. Au contraire, elle peut être un
facteur supplémentaire de risque de contrepartie. Ce phénomène peut être illustré par l’existence des marchés de produits dérivés.
L’achat par une banque d’une option d’achat peut se révéler très risquée si le vendeur de l’option s’avère défaillant à terme. La
banque, sur les marchés financiers, prenne des positions diverses de participation, de créance, de couverture, d’assurance et de
spéculation ; elle est en position de risque et l’exposition à ce risque devient important dès que les fluctuations deviennent
importantes. Ainsi, le risque total d’exposition provient de risque courant calculé sur la base de la valeur liquidative de l’instrument
connaissant les paramètres du marché du moment ; il provient aussi de risque potentiel qui intrinsèque à la valeur future de
l’instrument qui est sujet à des variations imprévues ou imprévisibles durant sa vie.

1
L’hors-bilan recense les engagements donnés à des tiers et les engagements reçus des tiers. Il s’agit des lignes facturées aux tiers, ou
par les tiers.

2
On peut citer celui relatif à la ligne de substitution, c’est-à-dire, l’ouverture de crédit facultative offerte par un établissement de crédit à
un émetteur de billets de trésorerie par exemple. Dans ce type de ligne, aucun pourcentage minimum n’est fixé entre le montant de
l’engagement de substitution et l’encours des billets de trésorerie
Risque de récupération
 Définition : Le risque de récupération provient des risques provenant d’abord de la valeur résiduelle de la garantie qui peut s’avérer
insuffisante à couvrir les engagements donnés. Ce risque provient également du problème de la défaillance du garant.
 La défaillance du garant : Ce cas résulte de la défaillance simultanée du client et de son garant. La probabilité d’occurrence de cette
défaillance simultanée devient importante si le degré de dépendance entre le garant et le client est important. Supposant que le garant
soit un tiers totalement indépendant du débiteur; cela signifie que la défaillance de débiteur n’a aucune incidence sur les chances de
défaut de garant.
 Solution : Une gestion stratégique du crédit suppose que le garant doit être plus ou moins indépendant de l’emprunteur. La personne
physique ou morale se portant garante de l’emprunteur ne doit pas, par exemple, avoir comme activité la même que celle de
l’emprunteur.

Le risque de contrepartie ou de crédit


Un risque de contrepartie est un risque de défaillance d'un emprunteur qui ne peut plus rembourser sa dette dans son intégralité. Toute
personne qui accorde un crédit prend un risque de contrepartie.
Le risque de contrepartie est :
 Un risque de crédit ;
 Un risque de défaut ;
 Un risque de défaillance.
Le risque de contrepartie est le montant que le créancier a perdu sur son investissement. La défaillance de l'emprunteur peut
correspondre au montant intégral de l'emprunt ou seulement à une partie de ce montant.
Ce risque est le 1er pris en compte dans la règlementation prudentielle.
Règlementation prudentielle : Les banques sont obligées de détenir en fonds propres un montant égal aux actifs pondérés par des
coefficients forfaitaires différenciées selon les risques de contrepartie.
Le risque de contrepartie est quasiment nul sur les marchés organisés.
Ce risque résulte de la possibilité qu’une partie au contrat n’honore pas ses engagements envers l’autre lui causant ainsi une perte, on
distingue dans cette catégorie :
Risque règlement livraison : Présent dans les opérations de gré à gré et dépend des produits traités.
Le risque pays : On parle de risque pays lorsqu’un pays connait une crise grave.

Le risque de défaut

Le risque de défaut est le risque qu’une entreprise, un individu ou un Etat ne parvienne plus à payer l’intérêt contractuel ou le capital de
départ de leurs obligations de dettes.
Le risque de défaut est mesuré par la probabilité d’occurrence qu’une contrepartie se révèle défaillante. Le défaut a trait au :
retards de paiement, non-paiements, faillite, difficultés financières nécessitant une renégociation, etc.
Il varie selon les contreparties, il est très important lorsqu’il s’agit d’une PME ou PMI privée risquée. Le taux de défaillance annuel, en
France, pour des E/ses notées « spéculatives pour des agences du rating u de notation externe peut dépasser 15% ».
Les probabilités de défaillance sont des estimations approximatives données par les agences de notation.
Le risque de liquidité

Définition  Il est lié à la possibilité de retraits massifs de fonds auprès de la banque de la part des déposants, ce qui a pour
conséquence la baisse des dépôts bancaires. Plus précisément, le risque survient lorsque ces retraits obligent la banque à obtenir ces
fonds à un coût supérieur à la normale. Du côté du passif ce risque de liquidité se traduit par ce comportement de bank runs et peut
également se manifester du côté de l’actif sous forme d’accroissement du volume des prêts non performants.
Sur un marché financier  le risque de liquidité est le risque sur la facilité à acheter ou à vendre un actif financier. On dit donc qu’un
marché n’est pas liquide lorsqu’on aura des difficultés à trouver un acheteur quand on veut vendre ou un vendeur quand on veut acheter.
C’est un risque qui dépend de la nature de l’actif sous-jacent mais aussi de la crédibilité de la contrepartie.
Pour un établissement  le risque de liquidité est de ne pouvoir s’acquitter - dans des conditions normales de marchés - de ses
engagements à l’échéance. Se trouver dans une situation d’illiquidité (des emplois) veut dire qu’un opérateur ayant initié une opération
sur un marché peut se retrouver dans l’impossibilité de la solder (réaliser un gain ou une perte latente), en raison d’absence de
contreparties et/ou de marché; ou bien il peut la solder mais dans de mauvaises conditions financières. Alors que le risque de
financement est le risque pour un établissement de ne pouvoir faire face aux sorties de liquidités par des entrées de liquidités
équivalentes à un instant donné.

Le risque de marché

Le risque de marché regroupe l'ensemble des risques liés à l'évolution des conditions de marché. Il peut impacter négativement
l'ensemble de votre portefeuille boursier, il n'est pas lié à une action en particulier. Le risque de marché a des origines diverses : risque
de change, risque de taux d'intérêt, risque de liquidité, risque de bourse et risque sur les matières premières. Il est très difficile de
l'anticiper et de se protéger contre ce risque de marché. Son impact varie selon le type d'actifs. Le risque de marché est une exposition à
l'incertain. Toutefois, l'évolution de ce risque suit des cycles en fonction de l'évolution de la conjoncture économique.
Comme le risque de crédit, il fait également l'objet d’une exigence de fonds propres à travers le ratio de solvabilité.

Le risque opérationnel
Il provient d’une gestion inefficace des ressources et emplois de la banque. Les risques opérationnels, selon le comité de Bale, sont des
risques de pertes directes ou indirectes liées à une inadéquation ou à une défaillance des processus internes, des systèmes ou des
opérateurs externes. On distingue : Les risques technologiques, les risques opératoires et humains, les risques légaux, les risques
externes, les risques de management…

Le risque-pays

Le risque pays est le risque de survenance d’une crise financière et de financement dans un pays donné. Cette crise peut avoir des
origines diverses. Certains pays peuvent présenter par exemple des vulnérabilités économiques, financières, politiques, sociales par
rapport au investissement directs et en portefeuilles.
L’analyse de la vulnérabilité face au risque dans chaque pays devient une nécessité dans la gestion des risques financiers internationaux.
Le FMI consacre des travaux à la prévention des crises dans ce domaine. Les agences de rating utilisent aussi des systèmes de notation
liés à des indicateurs de vulnérabilité portant sur les risques financier, économique et politique. Ces indicateurs sont utilisés aux fins de
l’analyse et des tests de résistance dans le cadre du programme d’évaluation du secteur financier, ainsi que pour les modèles de
systèmes d’alerte précoce (SAP).
L’ensemble de ces risques suppose des méthodes de leur évaluation afin de les gérer, de les prévenir, de se prémunir contre leurs effets
néfastes et de les éradiquer à terme
Le risque de taux

Définition  Le risque de taux d'intérêt est le risque que fait courir, au porteur d'une créance ou à un emprunteur à taux fixe ou à taux
variable, l'évolution des taux d'intérêt entre la date de contraction d'un engagement (prêteur ou emprunteur) et la date du règlement de la
dette. Appelé aussi "risque de taux d'intérêt", d'un actif financier (respectivement passif financier), il est la variation du prix ou de la
valorisation de cet actif (respectivement passif) résultant d'une variation des taux d'intérêt. Ainsi, l’emprunteur court le risque de voir les
taux augmenter car il paiera plus cher. De même, le prêteur court le risque de voir les taux baisser, ce qu’il lui provoquera un manque à
gagner en termes de revenus.
Mesure de la variation des taux  Les mesures du risque de taux utilisées sur les marchés financiers sont calculées sur des montants
nominaux. Il s'agit généralement de la pvbp, abréviation de l'anglais price variation per basis point, c'est-à-dire la variation de prix
résultant d'un mouvement d'un point de base (0,01 % de taux actuariel).
La mesure utilisée par les gestionnaires de fonds et par les particuliers est la sensibilité, qui est une élasticité.
Risque de taux et Gestion actif-passif (ALM en anglais)  La gestion actif-passif, aussi dénommée par son acronyme anglais ALM (Asset
and Liability Management), est une pratique développée par les institutions financières anglo-saxonnes à partir des années 1970 à la
croisée des chemins de la gestion des risques et du pilotage stratégique. Elle consiste à analyser la situation du bilan et son évolution
probable sur un horizon de planification, en fonction de variables vis-à-vis desquelles elle précise des anticipations (taux d'intérêt,
développement commercial, indicateurs macro-économiques et autres variables de marché).
Elle a pour objectif d'estimer et piloter l'équilibre entre les ressources et les emplois au regard des risques pris par l'établissement sous
contrainte d'un niveau de rentabilité et d'un cadre réglementaire précis et variable selon les pays. Elle analyse systématiquement le
risque de liquidité et le risque de taux, et s'assure du respect des ratios imposés par les régulateurs domestiques et internationaux.
La gestion actif-passif est au centre des préoccupations des directions financières des banques, des institutions financières et des
compagnies d'assurances car elle permet d'estimer les risques financiers et de piloter la marge d'intérêts, et de s'assurer qu'il n'y a ni
dépassement de limitation de vitesse (risque de taux), ni à-coup (grâce aux couvertures), ni assèchement prochain du réservoir
d'essence (risque de liquidité).
Néanmoins, elle ne permet pas d'anticiper une éventuelle crevaison (défaillance d'une contrepartie importante) et ne s'intéresse que
partiellement à la possibilité de vents contraires de plus de 150 km/h (crise prolongée de liquidité) ou à l'occurrence de gros bouchons
(crise économique).

Comparaison des taux d’intérêt à l’émission : Taux de rendement actuariel

Il est indispensable pour comparer correctement des placements sur les titres comportant des durées à l’émission
différentes, de ramener les taux d’intérêt à l’émission à un étalon de mesure commun : Le taux de rendement
actuariel.

Exemple :
Soit pour des supports dont les intérêts sont payés in fine, taux à l’émission (toujours annuels) ci-après :
 Titre à 3 mois = 9.30%
 Titre à 6 mois = 9.50 %
 Titre à 2 mois = 9.80 %
Les taux actuariels seront
Risque de change
Def : C’est le risque lié à la variation du cours de devises.
L’exposition au risque de change peut résulter : Des activités éco de l’E/se ; Des opérations financières ; Des IDE
Les différentes possibilités suite à un risque de change
 Ne rien faire
 Couverture Naturelle : C’est le cas lorsque l’E/se achète du matériel et réalise des ventes dans un même pays (même devise)
 Couverture financière : Achat d’instruments de couverture du risque de change ;

La couverture du risque de change s’avère nécessaire dans la mesure où elle minimise les effets des fluctuations des taux de change sur
les marges bénéficiaires et protège ainsi la compétitivité.
Les étapes d’une stratégie de couverture :

Définir les Evaluer le risque Fixer un niveau


besoins à de change d'acceptation du Choisir Mise en oeuvre
travers le calcul (apprécier risque (au dela du l'instrument de et suivi de la
de la position de l'exposition aux risque -> Choisir un couverture couverture
change risques) instrument)

Les types de risques :


 De transaction : Si un marocain effectue une exportation, il sera payé en € donc c’est lui qui supporte le risque parce qu’il doit
convertir sa devise en monnaie nationale.
 De consolidation : Le risque de change de consolidation ou risque de traduction qui apparaît lorsqu'une firme multinationale doit
consolider son bilan et y intégrer les bilans de ces filiales à l'étranger.
 Economique : sans que l'entreprise ait nécessairement des relations économiques ou financières avec l'étranger, elle peut être
pénalisée par (ou bénéficier de) un décalage des cours de change à travers l'impact que celui-ci a sur le prix de ses produits ou
services sur le marché domestique comparés à ceux de sa concurrence étrangère.

Le risque de change est un élément négatif du patrimoine de l’e/se, il doit être alors provisionné (principe de prudence)
 Comptabilité Marocaine :
- A la clôture de l’exercice (pour le montant du risque de perte de change) : on débite « Ecart de conversion » et on
crédite « Compte soumis au risque »
- A l’exercice suivant, on constate la provision : on débite « Dotation aux provision » et on crédite « Provision pour
risque de change ».
- En ce qui concerne le gain de change : on débite « compte soumis au gain » et on crédite « Ecart de conversion ».
 Au transfert de flux de trésorerie, la perte ou le gain de change est constaté en charge ou en produit.
 Pour les normes IFRS (International Financial Reporting Standards) : les écarts de conversion pour perte de change sont à
enregistrer en charge et donc non provisionnés.

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