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INTRODUCTION

L’éducation des filles est l’un des problèmes qui préoccupent actuellement
l’humanité toute entière ; la scolarisation des jeunes filles surtout dans les
milieux ruraux constitue un problème majeur pour cette catégorie de la
population. On ne peut pas ignorer l’éducation car elle constitue un puissant
outil de développement et procure un capital à la ressource humaine
compétente. Il est vrai que la politique coloniale belge basée sur le
système « pas d’élite pas d’ennemi » a mis de nombreux pays dans une situation
de manque des cadres ou élites intellectuelles en général et de manier
particulières les jeunes filles pouvant contribuer au développement de la nation.

Au vu de cette situation, notre exposé s’efforce de surmonter cette difficulté


premièrement par l’importance de la scolarisation de la jeune fille.

I- L’IMPORTANCE DE LA SCOLARISATION DE LA JEUNE


FILLE

Une fille sur quatre dans le monde reste privée d’école. Pourtant, instruire une fille
pendant 9 ans lui permet de changer son destin et celui de son pays. Chaque année
passée sur les bancs de l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %, ce qui
participe directement au développement économique de son pays.
Envoyer une fille à l’école, c’est lui donner la possibilité d’acquérir des
connaissances qui lui permettront de prétendre à un métier et de construire son
avenir.
L’éducation d’une fille est par ailleurs un formidable instrument de lutte contre la
pauvreté. Une fille instruite met au monde moins d’enfants car elle connaît les
effets néfastes des grossesses précoces et multiples. Sensibilisée à l’importance de
l’éducation, elle veille à ce que ses enfants aient une éducation de qualité.
Pour faire évoluer la condition des filles dans le monde, il est nécessaire de
sensibiliser les communautés et instances gouvernementales et internationales à
l’importance de l’éducation et aux risques du travail infantile ou des mariages et
grossesses précoces.
Parallèlement, afin de garder les filles dans le système éducatif, il faut agir sur les
problèmes qu’elles peuvent rencontrer en milieu scolaire (violences, harcèlements),
ainsi qu’après leur cursus scolaire, pour faciliter leur insertion sur le marché de
l’emploi (formations professionnelles).
II- LES CAUSES DE LA NON-SCOLARISATION DE LA JEUNE
FILLE
Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant leurs 18 ans.
Les mariages précoces ont des conséquences graves sur la santé des filles
(violences, grossesses précoces, VIH/sida, etc.), mais également sur leur éducation.
En effet, lorsqu’une fille scolarisée se marie tôt, elle doit généralement quitter
l’école, perdant la possibilité de prendre des décisions concernant sa santé, son
corps, son bien-être et celui de ses enfants. Elle ne pourra pas apprendre un métier
et être indépendante financièrement.
Inversement, on sait que plus la durée de scolarisation des filles est longue, moins
les filles ont de chances d’être mariées trop tôt et plus elles peuvent devenir des
femmes libres et autonomes.

1- La pauvreté des familles


Pour certains foyers, scolariser une fille se traduit par une perte de revenu ou d’aide
à la maison. Il arrive également que les familles n’aient pas les moyens de
contribuer aux frais scolaires ou d’acheter les fournitures et les uniformes. Et
souvent, lorsqu’il faut faire un choix entre une fille et un garçon, la famille
consacrera ses maigres ressources à l’éducation du garçon, considérant qu’il s’agit
d’un meilleur investissement à long terme.
Plan International lève les freins financiers via la création d’activités génératrices
de revenus.
2- Les violences de genre en milieu scolaire
L’insécurité que vivent les filles à l’école ou sur le chemin de l’école les empêche
de suivre correctement les cours dispensés. Ce contexte encourage souvent les
parents à retirer leurs filles de l’école.

III- LES CONSEQUENCES DE LA SCOLARISATION DE LA


JEUNE FILLE
L’éducation des filles permet d’améliorer l’équité du traitement des deux sexes
en accroissant l’impact et en donnant aux filles les moyens de s’impliquer dans
les prises de décision de leurs familles et dans le développement de leurs
communautés.
Les femmes instruites ont davantage tendance à retarder leur mariage et
leur première naissance ainsi qu’à adopter des comportements sains. Des
recherches dans des pays en développement montrent que les filles qui suivent
une scolarité formelle retardent le début de leurs rapports sexuels, se marient et
tombent enceintes à des âges plus avancés, et connaissent des taux moins élevés
de prévalence du VIH et de morbidité maternelle.

IV- LES SOLUTIONS POUR LA SCOLARISATION DE LA JEUNE


FILLE

1- Construire des écoles là où les filles y ont accès


En milieu rural, les écoles sont souvent éloignées de la plupart des maisons. Une
étude menée par l’UNICEF a conclu que deux fois plus de petites Égyptiennes
allaient à l’école lorsque celle-ci se trouvait à 1 kilomètre ou moins de chez
elles, plutôt qu’à 3.

2- Veiller à la sécurité des filles


Les filles qui doivent faire un long trajet à pied pour aller à l’école sont
vulnérables ; elles peuvent être harcelées ou même agressées. Et là où on
décourage leur instruction, les filles risquent de faire l’objet d’intimidation
autour de l’école et en salle de classe. Les communautés qui veillent à la sécurité
des filles à l’école améliorent leur réussite scolaire.

3- Sensibiliser les enseignants aux dangers des stéréotypes


Parfois, les enseignants et les manuels scolaires renforcent l’idée que les filles
sont moins intelligentes que les garçons ou ils ne les présentent que dans des
rôles au foyer, y compris comme domestiques. Des enseignants formés à lutter
contre ces stéréotypes peuvent aider les filles à découvrir d’autres possibilités.
Un avantage supplémentaire : quand les écoles embauchent plus d’enseignantes,
celles-ci deviennent des exemples pour les filles. Cela réduit la discrimination.

4- Sensibiliser les enseignants aux dangers des stéréotypes


Parfois, les enseignants et les manuels scolaires renforcent l’idée que les filles
sont moins intelligentes que les garçons ou ils ne les présentent que dans des
rôles au foyer, y compris comme domestiques. Des enseignants formés à lutter
contre ces stéréotypes peuvent aider les filles à découvrir d’autres possibilités.
Un avantage supplémentaire : quand les écoles embauchent plus d’enseignantes,
celles-ci deviennent des exemples pour les filles. Cela réduit la discrimination.
CONCLUSION

Le non scolarité des jeunes filles est considéré actuellement comme une bombe
à retardement, c'est-à-dire que l’homme et la femme veulent conjuguer les
efforts pour mettre fin à ce fléau causant la ségrégation et veulent que la fille par
son niveau de connaissance, de ses capacités et de ses potentialités soit mise en
compétition et occupe les mêmes places que l’homme et qu’elle soit associée à
la prise de décisions dans tous les domaines.

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