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Lombalgie Cours 2020
Lombalgie Cours 2020
Pr Imane El Bouchti
Objectifs
• Savoir examiner un rachis lombaire douloureux
Post
Moy
Ant
épidemiologie
• Fréquence : 80 %
- Horaire :
• mécanique (aggravée par l'effort, calmée par le repos)
• inflammatoire (réveillant le malade la nuit, dérouillage macnal prolongé)
Mobilité du rachis:
üExtension, latéroflexion, flexion antérieure, rotation externe
üIndice de shober et distance doigt –sol
üGibbosité en antéflexion = scoliose.
b-Examen clinique complet:
ØExamen neurologique
• Imagerie :
• Radiographies : Rx. Rachis lombaire face et Profil
statique, vertèbres, disques, parties molles
• recommandées uniquement dans les cas suivants:
• en cas de suspicion de lombalgie secondaire (red flags)
• Lombalgies chroniques
• avant un geste infiltratif ou avant une chirurgie
• en cas de signes de gravité neurologiques
• Dans un deuxième temps, un scanner ou IRM peuvent être réalisés
•
• Biologie
Non Oui
Fausse lombalgie Vraie lombalgie
Diagnostic differentiel
Lombalgie Lombalgie
symptomatique commune
Étiologies
• Bilan biologique
a. Infections disco-vertébrales (spondylites, spondylodiscites, épidurites):
• Cas de tuberculeuse
• Lombalgies subaigues ou chroniques, installation insidieuse
• Signes d’imprégnation tuberculeuse: anorexie, amaigrissement
• Notion de contage tuberculeux
• Inflammation peu marquée, voire absente
• Bilan phtysiologique: IDR à la tuberculine , BK crachats
• Rx thorax
• Mise en évidence du germe :
– Hémocultures, culture porte d’entrée ou autre foyer (cutanée, pleuro-pulmonaire, génito-urinaire, ORL, ou digestive)
BK crâchats
– Ponction-biopsie disco-vertébrale
qRadioguidée: scopie, scanner
L4
L4
- Pincement discal L3-L4
L5
L5
prédominant à droite.
Aspect IRM
séquence pondérée en T1 après injection intraveineuse
de gadolinium
b. Pathologie tumorale :
• Maligne : sujet âgé, altération de l’état général
–Myélome multiple
ü–Métastases osseuses d’un néo ostéophile
• Image condensante: Prostate
• Lytique: Poumon, sein, thyroïde, prostate, tube digestif, rein..
• Mixte: Thyroïde, rein..
Métastase condensante
d’un néo de prostate
Métastases osseuses
rachidiennes (cancer
pancréas) : IRM.
• Bénigne :
– Rachidienne :
»Ostéome ostéoïde : douleur calmée par l’aspirine, scinti
et TDM/IRM
» Kyste anévrysmal, tumeur à cellules géantes…
– Intra-rachidienne :
» Neurinome : douleur nocturne intense, IRM+++
» épendymome
Neurinome
c. Pathologies rhumatismales
qSpondylarthropathies:
q Ostéomalacie:
• Douleurs diffuses
• Fractures biconcaves en « aile de poisson »
• Bilan phospho-calcique et dosage 25OHvitamineD à Diagnostic positif
Lombalgies communes
• Les plus fréquentes
• Étiologies bénignes
• Aigues: lumbago par hernie discale: bon pronostic guérison dans 90 % des cas
Aspects cliniques
• Arrêt de travail :
75-90% pts reprennent le travail < 4ème semaine
• Récidives=1/3 pts (parfois plusieurs/an..)
gène vie quotidienne…
• Tolérance : liée + aux facteurs psychosociaux et professionnels qu ’aux
facteurs anatomiques…(identifiables < 20% des cas)
Lombalgies chroniques
Facteurs de risques de passage à la
chronicité
II- Lombalgies chroniques
Les étiologies
1. Discarthrose :
• Métier ou sport à risque
• ATCD de lumbago ou sciatique
• Douleur mecanique non specifique
• Rx : discopathie :
– pincement discal
– condensation des plateaux vertebraux
– ostéophytose
– vide discal possible
2. Arthrose interapophysaire postérieure
– Spondylolisthésis dégénératif :
• Sujet âgé
• Favorisé par l’arthrose IAP
4.Canal lombaire étroit
• Congénital: Canal lombaire étroit
• Acquis: CLR : secondaire à:
Ø AIAP
Ø Spondylolisthésis
Ø Discarthrose
• Sujet âgé
• Contact interépineux
• Dc : Rx
6. Scolioses Sévères et évolutives
7. Syndrome de Maigne :
– irritation de la branche postérieure du 12ème nerf intercostal
– Douleurs à la crête iliaque
Traitement
traitement spécifique á
symptomatique
l’étiologie
lombalgie
Traitement
Commune médicamenteux et non
médicamenteux
Traitement non médicamenteux
• Informer et rassurer le malade
• Port d’une ceinture lombaire élastique lors d’efforts
• Reprise des activités quotidiennes y compris activité professionnelle si possible
• Activités physiques adaptées et activités sportives
• Techniques manuelles (manipulaltions, mobilisations)
Traitement médicamenteux
Antalgiques
Anti-inflammatoires non stéroïdiens
+/-myorelaxants : courte durée
Infiltration cortisonique
TRAITEMENT
* Lombalgie aiguë
– prise en charge “minimale“ bon pronostic
– Antalgiques (niveau 1 ou 2), AINS
- Myorelaxants: courte durée
– Pas de rééducation, manipulations à ce stade
– Poursuite activités habituelles dans la limite des douleurs
– ceinture lombaire
• Infiltration cortisonique
• arthrose inter-apophysaire postérieure (poussée congestive++)
• canal lombaire rétréci
* lombalgies chroniques :