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Correction

d’après ESSEC option Eco 2002


1.a Par opérations sur les fonctions ϕp est strictement croissante sur ℝ + .
De plus ϕp (0) = 0 et lim ϕp (x ) = +∞ . Par suite ϕp réalise une bijection de ℝ + vers ℝ + .
x →+∞

Par suite l’équation ϕp (x ) = 1 possède une unique solution x p dans ℝ + .


1.b ϕp (0) = 0 ≠ 1 donc x p ≠ 0 puis x p > 0 .
ϕp (1) = p ≥ 1 donc x p = ϕp−1 (1) ≤ ϕp−1 (p ) = 1 car ϕp−1 est croissante tout comme ϕp .
Si x p = 1 (ce qui est le cas lorsque p = 1 ) la relation x p (1− x pp ) = 1− x p est vraie.
1− x pp
Si x p < 1 alors 1 = x p + x p2 + ⋯ + x pp = x p donc x p (1− x pp ) = 1− x p .
1− x p

1.c ϕp (x p ) = 1 et ϕp (x p +1 ) = x pp+1 + ⋯ + x p+1 = 1− x pp++11 car on a x pp++11 + x pp+1 + ⋯ + x p +1 = 1 .


Puisque ϕp (x p+1 ) = 1− x pp++11 ≤ 1 = ϕp (x p ) on a x p +1 ≤ x p après application de ϕp−1 fonction croissante.
La suite (x p ) est décroissante, étant de plus minorée (par 0) elle converge vers une limite ℓ .
1.d x 2 ≠ 1 car 1 n’est pas solution de l’équation x 2 + x = 1 .
Par suite x 2 < 1 . La suite (x p ) étant décroissante : ∀p ≥ 2,0 ≤ x p ≤ x 2 puis 0 ≤ x pp ≤ x 2p .
Puisque x 2 < 1 , on a x 2p → 0 puis par comparaison : x pp → 0 .
En passant la relation x p (1− x pp ) = 1− x p à la limite on obtient : ℓ (1− 0) = 1− ℓ d’où ℓ = 1 2 .
1 p +1
2.a x p (1− x pp ) = 1− x p donne x pp+1 = 2x p −1 puis
2p+1
(1 + εp ) = εp et enfin f ([1 2,1]) ⊂ [1 2,1] .
En passant cette relation au logarithme népérien : (p + 1)ln(1 + εp ) = (p + 1)ln 2 + ln εp .
Il ne reste plus qu’à multiplier par εp pour obtenir la relation voulue.
εp ln εp
2.b Quand p → +∞ : (p + 1)εp ln(1 + εp ) = (p + 1)εp ln 2 + εp ln εp donne (p + 1)εp =
ln(1 + εp ) − ln 2
or εp → 0 donc par composition de limites : εp ln εp et ln(1 + εp ) → 0 donc par opérations sur les
limites : (p + 1)εp → 0 .
(1 + εp ) p+1 = exp((p + 1) ln(1 + εp )) or ln(1 + εp ) ∼ εp puisque εp → 0 .
Par suite (p + 1) ln(1 + εp ) ∼ (p + 1)εp → 0 donc (1 + εp ) p+1 → 1 par composition de limites.

(1 + εp ) p+1 1
2.c εp = p +1
∼ p +1
car (1 + εp ) p +1 ∼ 1 .
2 2
1 α
3.a On a α 2 + α = 1 donc f (α ) = = 2 =α .
α +1 α + α
3.b f est décroissante, f (1) = 1 2 et f (1 2) = 2 3 ≤ 1 donc f ([1 2,1]) ⊂ [1 2,1] .

3.c Puisque la u 0 ∈ [1 2,1] et f : [1 2,1] → [1 2,1] on a ∀n ∈ ℕ, un ∈ [1 2,1] .


1 1 α − un 2 3
un +1 − α = − = ≤ un − α car un + 1 ≥ et α + 1 ≥ 1 .
un + 1 α + 1 (un + 1)(α + 1) 3 2
3.d Par récurrence sur n ∈ ℕ :
Pour n = 0 : u 0 − α = 1− α ≤ 1 car α ∈ ]0,1] .
Supposons la propriété établie au rang n ≥ 0 :
n +1
2  2
un +1 − α ≤ un − α ≤   .
3 HR 
 3
Récurrence établie.
n
 2
Puisque   → 0 , on peut conclure un → α .
 3 

x 0 +∞
4.a .
g (x ) 1 ց 0
Puisque v 0 ∈ [0,1] et g : [ 0,1] → [0,1] on a ∀n ∈ ℕ, vn ∈ [0,1] .

4.b Puisque la fonction itératrice est décroissante de [0,1] vers lui-même, les suites (v 2n ) et (v 2n +1 ) sont des
suites monotones et de monotonies contraires.
v 0 = 1, v1 = 1 3, v 2 = 9 13 ≤ v 0 donc (v 2n ) est décroissante et (v 2n +1 ) est croissante.
De plus ces suites sont bornées ; étant monotones et bornées, elles convergent.
4.c La relation v 2n +1 = g (v 2n ) donne à la limite : ℓ ′ = g (ℓ) (car g est continue).
La relation v 2n = g (v 2n −1 ) donne à la limite : ℓ = g (ℓ ′) .
1
4.d On a g (g (ℓ)) = ℓ donc =ℓ
1 1
+ + 1
(ℓ 2 + ℓ + 1)2 ℓ 2 + ℓ + 1
ce qui donne ℓ 5 + ℓ 4 + 2ℓ 3 + ℓ −1 = 0 puis (ℓ 2 + 1)(ℓ 3 + ℓ 2 + ℓ −1) = ℓ 5 + ℓ 4 + 2ℓ 3 + ℓ −1 = 0 .
4.e Puisque ℓ 2 + 1 ≠ 0 on a ℓ 3 + ℓ 2 + ℓ = 1 or ℓ ≥ 0 (car ∀n ∈ ℕ, v 2n ≥ 0 ) donc ℓ = x 3 = β .
1 ℓ
ℓ ′ = g (ℓ) = 2 = 3 =ℓ.
ℓ + ℓ +1 ℓ + ℓ 2 + ℓ
Puisque v 2n → ℓ et v 2n +1 → ℓ on peut conclure vn → ℓ .

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