Vous êtes sur la page 1sur 10

Notion de Roaming (ou Handover)

– Mécanisme de mobilité permettant d’offrir un service continu en mobilité


Fonctionnant sur le principe de l’organisation spatiale des canaux
Norme 802.11f / Protocole Inter Access Point Protocol (IAPP)
Notions de Roaming et Handover différentes en GSM mais identiques pour le Wifi
– Configuration
Nécessité de vigilance liée au recouvrement des canaux
– Contraintes
Nécessité de compatibilité entre les équipements
Débit pouvant être réduit
• Mécanisme d’association
– Toutes les 0,1s
Le point d’accès diffuse une trame balise (Beacon) contenant
Son BSSID (exemple : 00:16:39:8A:FC:88)
Ses caractéristiques radio (exemple : canal 2 / 54 Mbit/s / ENC)
En option, son ESSID en clair (exemple : UHA-AMPHI-NORD)
– Lors de la détection de son entrée dans une cellule
L’adaptateur client diffuse une requête de sondage (Probe Request) contenant

L’ESSID sur lequel(s) il est configuré (ex : UHA-AMPHI-NORD, BATIMENT-A-GEII, …)


Si aucun ESSID n’est configuré il écoute le réseau à la recherche d’un ESSID en clair
Ses caractéristiques radio (exemple : 300 Mb/s)
– Lors de la réception d’une requête de sondage (Probe Request)
Le point d’accès vérifie le ESSID et les caractéristiques radio proposées
En cas de compatibilité, il envoie une réponse avec les informations sur sa charge et
des données de synchronisation (puissance / débit)
– A la réception de la réponse, l’adaptateur client
Evalue la qualité du signal émis et la distance du point d’accès
Choisit le point d’accès avec le meilleur débit et la plus faible charge en cas
de choix multiples
Envoie une demande d’association au point d’accès choisi
Transmission des informations
Entête et préambule de couche physique

Au dessus de la souscouche Physical Medium Dependent (PMD) celle nommée


Physical Layer Convergence Protocol (PLCP), procédé de convergence de la couche
physique, assure plutôt une tâche informatique.
Avant transmission à PMD, elle encapsule les trames en provenance de la
souscouche MAC, nommée MAC Protocol
Data Unit (MPDU), en y ajoutant un préambule et un entête. En réception, elle
interprète ces informations supplémentaires, avant de fournir à la couche Liaison de
données les MPDU.
Ces actions transforment les successions de bits. Ce contenu de sous couche
PLCP est nommé PHY Protocol Data Unit (PPDU). Les données transportées, MPDU,
peuvent également être qualifiées, dans les spécifications 802.11x, de PLCP
Service Data Unit (PSDU).
1. Constitution de la souscouche PLCP
Dans les spécifications, la sous couche PLCP est constituée de trois parties. Un
entête et un préambule encapsulent le PSDU.
La sous couche PLCP

Le préambule est toujours transmis à la vitesse de 1 Mbps.

2. Préambule

De différentes longueurs, en fonction des spécifications et de son état long ou court, le


préambule est basiquement composé de deux champs :
*Preamble Synchronization (SYNC) ;
* Start Frame Delimiter (SFD), toujours sur 16 bits.

Structure du préambule PLCP pour 802.11, 802.11b et 802.11g


En 802.11, le champ de synchronisation est une alternance de valeurs binaires,
commençant par 0 et terminant par 1. Il permet à un récepteur la détection du signal
et sa comparaison entre les antennes en diversité, avant synchronisation réelle.
Après analyse de ce préambule, le récepteur s’est donc synchronisé avec l’émetteur. Il a
également choisi son antenne de réception, s’il travaille en diversité, et connaît quel
standard est utilisé pour la transmission.

3. Entête PLCP

Plusieurs entêtes sont définis. Dans les spécifications 802.11, il comporte trois champs :
*PSDU Length Word (PLW), sur 12 bits, soit 4095 valeurs possibles, informe du nombre
d’octets du PSDU ;
* PLCP Signaling Field (PSF), sur 4 bits donne le débit du PSDU ;
*Header Error Check (HEC), sur 16 bits, est un code de signalement d’erreur par contrôle
de redondance cyclique (CRC Cyclic Redundancy Code).
Caractéristiques principales

1. Adressage

Les adresses MAC des cartes 802.11 possèdent les mêmes caractéristiques que celles
Ethernet. Cet identifiant est numéroté sur 48 bits, soit 6 octets. Les 24 premiers, le
Organizationally Unique Identifier (OUI), désignent le fabricant du matériel. Les 24
suivants sont assignés à la carte et doivent être uniques sur le réseau.

Lors de sa transmission, une trame contient au moins l’adresse de l’émetteur et celle du


destinataire. Ces valeurs sont contenues dans des champs spécifiques de l’entête
MAC. Si cette information est destinée à un récepteur unique, elle est qualifiée de
"unicast". Envoyée à un groupe de noeuds, elle est appelée "multicast", ou
multidiffusion. Si tout le monde est destinataire, la transmission est de type "broadcast",
ou diffusion.
Les deux bits de poids fort de l’adresse MAC de destination, permettent de différencier
ces types de communication.
Le premier précise si l’adresse est individuelle ou de groupe (I/G). Le second indique si
elle est universelle ou locale (U/L). Les trois combinaisons exploitées de ces bits sont :

*I/G= 0 et U/L= 0 pour unicast ;


* I/G= 0 et U/L= 1 pour multicast ;
* I/G= 1 et U/L= 1 pour broadcast.

2. Types de trames
Les spécifications 802.11 définissent trois types de trames de couche MAC. Celles de
gestion servent à l’authentification des équipements et leur incorporation dans le réseau.
Le partage du média est pris en charge par les trames de contrôle. Le transport effectif des
informations provenant des couches supérieures est réalisé par celles de données.
De manière générique, ces séries de bits mis en forme sont qualifiées de MAC Service Data
Unit (MSDU). Les trames de gestion possèdent l’appellation spécifique de MAC
Management Protocol Data Unit (MMPDU).

Vous aimerez peut-être aussi