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Un chant écarlate : Mariama BÂ

PLAN

I/ Introduction
II/ Résumé de l’œuvre
III/ Explication
IV/ Analyse critique de l’œuvre et commentaire
V/ Analyse linguistique de l’œuvre et commentaire
VI/ Analyse sociale et psychologique du livre et
commentaire
Conclusion

INTRODUCTION

Nous vivons dans une société ou la polygamie est


vivement acceptée et pas condamnable par la loi. Mais
dans certaines sociétés occidentales comme par exemple
chez les français, la polygamie est interdite. Cette
question est sujet de multiples débats et difficultés. Les
femmes même si elles ont cette mentalité, avalent
amèrement la pilule de devoir partager leur époux.
Certaines braves dames décident de laisser les choses
telles qu’elles sont et acceptent la coépouse même si au
fond elles souffrent de cette humiliation. D’autres au
contraire refusent catégoriquement le ménage à trois
quitte à mettre en péril leur vie ou même celle de leur
époux. Mariama BÂ a encore soulevé la question de la
polygamie comme dans Une si longue lettre. Mais cette
fois ci dans Un chant écarlate, elle met en scène deux
races différentes, ce qui veut dire : deux cultures
différentes, deux mentalités différentes, deux idéologies
différentes et j’en passe. Cependant l’analyse complète
de cette œuvre dont le plan est précité nous aidera à
mieux comprendre ce livre. Ainsi, nous étudierons
ensemble ce roman pour sa bonne compréhension.

II/Résumé de l’œuvre

Mirelle est une jeune fille pleine de vie issue d’une


famille d’aristocrate. Ayant fait une partie de ses études
secondaire et une année inachevé de cour universitaire à
Dakar, elle se mit à aimer un jeune nègre. Son père était
un grand diplomate français notamment le ministre des
affaires étrangères. Pour ses intérêts il s’est installé à
Dakar avec sa famille.
Ousmane est un jeune sénégalais issu d’une famille
pauvre. Malgré les conditions dans lesquelles il vit, il a
reçu une très bonne éducation. Il est ambitieux et
travailleur et aussi très proche de sa mère. Il a souvent
été la risée du groupe à cause de son côté ‘’féminine’’.
Parfois il aidait sa mère dans les tâches ménagères au
point qu’elle n’enviait pas les femmes qui ont des filles
pour ainées. (Un homme qui s’occupe des tâches
ménagères au Sénégal est considéré comme étant une
femme).Déçut par Ouleymatou Ngom, Ousmane décide
d’oublier tout ce qui est amour et de se concentrer sur
ses études même si certains de ses camarades avaient
échoué. Mais un beau jour cupidon entra en jeu………
La classe de terminale a pour tendance de
rassembler et de créer des amitiés. Alors que l’année
suivait son cours, Ousmane s’éprit d’amitié avec
Mirelle. Une belle amitié liée par l’amour voué à la
littérature plus précisément à la philosophie. Cette
amitié donna naissance à l’amour. Alors, ils vécurent un
amour caché pour éviter les regards indiscrets de la
société et surtout la colère imminente du diplomate qui
est le père de Mirelle. A cette époque, les couples
mixtes étaient mal vus et pas accepté dans la société à
cause des conditions qui reliaient les deux races. (Et
même de nos jours ce sujet reste un problème non
résolu). Que vont faire les deux amoureux ?
Après la réussite de leur bac, ils intégrèrent tous les
deux la fac de Dakar. Ils suivaient tous les deux
philosophies. Mireille pouvait bien retournée en France
mais pour vivre pleinement son amour avec Ousmane
elle décida de rester. Elle avait une photo de lui et
Ousmane une photo d’elle. Ils se rencontraient chez un
ami d’Ousmane qui était complice de l’affaire. (C’est
dans une chambre au campus). Les deux tourtereaux
consomment leur amour en toute innocence…. Jusqu’au
jour où le père de Mireille découvre la photo
d’Ousmane. Le diplomate se met en colère et froisse la
photo ce qui est logique. Il devient tout à coup violent et
donne une claque à la pauvre Mireille. Pour lui, il est
hors de question que sa fille, riche française
‘’s’amourache avec un Noir’’. Mireille se rebelle pleure
mais le père ne veut rien savoir. Il l’interdit la fac pour
qu’elle ne voit plus Ousmane. Il la ramène en France
par force et Mireille est coupée brusquement de son
amoureux. Ousmane quant à lui, il ignore
complètement ce qui se passe. Malgré l’interdiction de
son père, Mireille envoie des correspondances à
Ousmane. En cachette, Mireille échange avec Ousmane
et ainsi ils continuèrent à vivre leur amour.
Des années passent, Mireille grandi, termine ses
études en philosophies, vie des amourettes d’un jour
tout en faisant croire à ses parents qu’elle a laissé son
grand amour. De son coté, Ousmane grandi et devient
professeur de philosophie comme Mireille, il gagne bien
sa vie et s’occupe bien de ses parents. Il les a même
construit une maison. Ainsi il a la bénédiction de ses
parents comme tout enfant qui honore sa famille. Sa
mère s’arrange pour lui trouver une épouse mais
Ousmane mijote en douce son mariage avec Mireille.
Prétextant un voyage à l’étranger, Ousmane quitta ses
parents pour la France. Arrivé là-bas, il se plongea dans
un mutisme complet, ses parents s’inquiétaient à son
sujet parce qu’ils n’avaient aucune nouvelle de lui.
Après un bon moment, Ousmane envoya une lettre à ses
parents ou il leur annonçait son mariage avec Mireille.
Mireille fait de même avec sa famille. Alors tous les
deux se marièrent en cachette et annoncèrent la nouvelle
à leur famille respective….
Pour les parents du couple, c’est tout un monde qui
s’effondre. Chacun de son côté digère la nouvelle de sa
manière. La mère d’Ousmane refuse d’admettre le
mariage de son fils chéri avec une ‘’blanche’’ parce que
pour elle, la femme européenne vole l’homme et le
prive de sa famille. (Peut-être qu’elle n’a pas tort). Le
père de Mireille tombe des nus après la lecture de la
lettre. Il se rend compte qu’il a perdu sa seule et unique
fille à tout jamais….
Ousmane prend sa femme et rentre au Sénégal.
Mireille abandonne tout pour le suivre, abandonne ses
parents pour Ousmane. Arrivé au Sénégal, Mireille fait
tout son possible pour s’intégrer. Elle fait de son mieux
pour avoir la faveur de sa belle-mère mais celle-ci fait
l’aveugle. Le couple est mal vu et des bavardages
naissent, ce qui ne plait pas à Yaye Fatou la mère
d’Ousmane. Elle se mit à détester Mireille et à faire tout
son possible pour l’éloigner de son fils. Pour cela elle
met en place ses plans puérils. Les amis d’Ousmane ne
se font pas prier. Ils débarquent à n’importe quelle heure
de la journée salissent la maison de Mireille ce qu’elle
n’admet pas. Elle ne tarde pas à le faire remarquer à son
époux qui n’hésita pas à la remettre dans ses sandales.
Plus les jours passent, plus le couple s’éloigne. Mireille
fait de son mieux pour faire plaisir à son mari, mais ce
dernier pris par ses envies égoïstes se mit à mépriser sa
femme. Un enfant naquit de cette union. Comme
l’enfant est un mulâtre, il fut ignoré par sa famille
surtout sa grande mère qui ne le considérait pas comme
son petit-fils. Une organisation sobre fut mise en place
pour donner un nom au jeune garçon. Les langues se
délièrent et les bavardages se firent entendre à des
milliers de kilomètre. La pauvre Mireille.
Plus les années passent, plus le couple se délie.
Ouleymatou Ngom la jeune fille qui avait repoussée
Ousmane dans sa jeunesse fut attirée par la richesse.
Elle regretta ce qu’elle avait fait et mis tous les plans en
œuvres pour attirer l’homme dans ses filets. Elle mit de
côté sa dignité, utilisa toutes sortes de coquetterie pour
draguer Ousmane…. Finalement ses efforts ont porté
des fruits. Avec l’aval de la mère d’Ousmane, de ses
parents, elle fut donnée à Ousmane comme deuxième
épouse après une grossesse bien sûr.
Ousmane prend Ouleymatou pour femme tout en le
cachant à sa femme Mireille qui vit dans la douleur, la
solitude. Il prétextait des voyages pour faire son tour
chez Ouley. Il se mit à négliger Mireille sous prétexte
qu’elle ne le comprend pas. La sœur d’Ousmane qui ne
supportait plus cette mascarade décida de remettre sa
maman à sa place qui favorisait l’enfant d’Ouley parce
qu’il était Noir. Elle prit ses dispositions et par une
lettre anonyme elle avertit Mireille de l’existence de sa
coépouse. En menant quelques investigations, Mireille
découvrit son époux avec une autre femme et un enfant
dans leur bras. Un enfant Noir que sa belle-mère a
appelé ‘’dom bou gnoul’’.
Ne supportant pas la trahison de son mari, elle
voulue rentrer chez ses parents mais eu honte. Elle
perdit la raison, tua son fils à coup de poignet parce
qu’il n’était pas noir. Elle essaya de tuer Ousmane qui
se retrouva à l’hôpital puis elle tomba de son étage et
perdit la vie sous les yeux de ses voisins blancs qui eux
aussi n’aimaient pas le couple mixte. FIN
Finalement quand je ressasse l’histoire, je me
demande si le père de Mireille n’avait pas raison de
s’opposer à cette union.
III/ Explication
Je procède à l’explication.

IV/Analyse critique et commentaire

Dans ce roman où Mariama BÂ met en scène


un amour raté à cause des différences culturelles et de la
couleur de peau, nous remarquons comment elle remet
en page la polygamie. Ce problème est assez visuel dans
notre société. Même si les femmes acceptent en
générale le ménage à trois, c’est souvent sous une
pression acerbe de la société ou de la religion. Dans le
fond, elles sont humiliées et vivent dans une douleur
profonde. C’est très difficile d’être trahit par l’homme
qu’on a aimé et souvent avec qui on a surmonté vent et
marée. Ne nous focalisons pas sur les apparences mais
surtout sur ce que les femmes peuvent ressentir.
Intéressons-nous aux dames qui prennent le mari
des autres. Je me demande parfois comment elles font
pour dormir la nuit. Prendre l’homme qui appartient à
une femme tout en piétinant leur dignité. C’est ce qu’a
fait Ouleymatou. En usant de toutes les astuces
possibles, elle a même mis ses principes de cotés afin si
elle en avait…. Et je suis sure qui si c’était elle qui était
à la place de Mireille elle n’accepterait jamais une
coépouse. On se demande parfois si elles
réfléchissent….. Il faut atteindre un certain niveau de
bassesse pour se donner en deuxième position et ne pas
avoir les mérites de la première épouse parce que bien
évidemment Ousmane et Mireille se sont mariés sous le
régime monogamique en France. Donc Ousmane a fait
un ‘’tak souf’’ et en plus il allait voir Ouley quand il le
pouvait c’était cela l’accord. Donc la deuxième femme
n’avait pas tous les droits qu’avait Mireille. En revanche
elle avait la satisfaction de son mari parce qu’elle
partageait la même culture que lui. Mais est-ce que cela
vaut la peine si de l’autre côté une autre femme agonise
à petit feu ? Avec la grandeur, la noblesse de la gente
féminine !!!!! Est-ce vraiment nécessaire de se rabaisser
à ce niveau.
Dans ce livre nous remarquons aussi l’égoïsme
d’Ousmane. Quand on accepte de vivre avec une
personne ce qui implique le mariage, on accepte de
supporter toutes les différences qui se présentent. Cela
inclus les différences : de cultures, d’éducations, de
mentalités. Mireille a fait énormément de sacrifices pour
partir avec Ousmane. Elle s’est mise à dos ses parents,
les a désobéis, abandonner une vie aisée et tous ses
avantages pour un homme. C’est vrai que Mireille a
reçu une éducation de noble et quelle a ses manières de
faire qui ne sont pas déplaisantes, mais le simple fait de
laisser une belle vie derrière soi et de traverser
l’Atlantique pour rejoindre son mari tout en sachant
qu’elle ne sera pas bien accueillie et qu’elle s’attirera la
foudre de la société est une grande preuve d’amour.
Juste pour les sacrifices que Mireille a fournis,
Ousmane devrait la protéger contre les propos racistes
de sa famille et de son entourage. Au lieu de tenir
compte des sentiments de son épouse, il s’est empressé
de la rabaisser et de prendre une ‘’Gnarèle’’. Cela est
arrivé avec la complicité de sa mère, de ses parents.
Notre société n’accepte pas le mariage mixte depuis
lors, et cela est présent de nos jours. Juste à cause de la
couleur de peau les amoureux ne peuvent pas vivre leur
amour en toute liberté. Le couple mixte est pointé du
doigt dès leur arrivé à Dakar. Une société où la couleur
pose problème est vraiment une société à revoir. Sans
s’en rendre compte, leur propos ont détruit une famille
et même ôté la vie à un enfant qui n’a rien demandé
parce que oui, Mireille n’a pas supporté le fait que son
fils soit rejeté à cause de son métissage en faveur du fils
d’Ouleymatou qui était Noir comme le voulais Yaye
Khady. Ces propos lui ont fait perdre la tête et dans sa
folie, elle a estimé nécessaire d’éliminer le bambin pour
ne pas attiser la haine sur lui.
Mariama BÂ étant une Simone de Beauvoir
africaine, a jugé nécessaire de lever le voile sur la
mentalité de son pays concernant le mariage mixte et le
traitement réservé aux femmes même si elles sont de
pays différents. Grâce à ses procédés stylistiques et
linguistiques, elle a réussie à faire vibrer le cœur de la
société et surtout de la femme. Elle a réveillé la
conscience des femmes. Même si aujourd’hui beaucoup
accepte d’être traité ignoblement tout en accusant le
‘’pauvre Dieu’’, d’autres continue le combat en gardant
la tête sur les épaules.

V / Analyse linguistique de l’œuvre et


commentaire.
Le livre de Mariama BÂ est rédigé en Français
ce qui a facilité la lecture. Etant une écrivaine africaine
mais d’expression française, Mariama BÂ a respecté
toutes les règles de la langue. Les accords des
verbes,….. Cependant comme tout écrivains africains,
elle a inclut dans ses écrit des mots qui ne sont pas
français et aussi des expressions que l’on ne retrouve
pas dans le Rober. Par exemple, à plusieurs reprises,
nous retrouvons des mots qu’elle a écrite en wolof
comme ‘’tubaab’’, ‘’yaboy’’, ‘’thieye yalla’’ tant
d’expressions de ce genre. Ses expressions sont utilisées
par l’écrivaine pour intensifier les sentiments, montrer
la profondeur de l’acte. Au-delà de son appartenance à
la société, l’écrivaine montre les réalités de son pays
tout en utilisant les expressions de son milieu parce
qu’une autre langue ne peut pas exprimer correctement
ce que notre langue explique parfaitement. Le fait
qu’elle utilise les termes de son pays montre non
seulement l’attachement qu’elle a pour son pays, mais
aussi le respect qu’elle a pour sa langue. L’amour
qu’elle a pour son pays n’exclut pas le fait qu’elle
veuille une société normale, qui ne condamne pas
l’amour mixte et le droit de la femme.
La linguistique joue un rôle important dans l’œuvre
d’un écrivain. Il prend en compte les aspects de la
langue dans laquelle il écrit pour pouvoir bien traduire
ses émotions et aussi pour valoriser la langue. Dès lors,
la théorie d’Amadou Kourouma sur le sabotage de la
langue française ou bien comme il l’appelle
‘’malinkélisation du Français’’ est discutable. Une
langue dès qu’elle est parlée par tout le monde, elle
appartient à tout le monde. Même si les français
s’approprient la langue, elle ne leur appartient pas c’est
juste la langue qu’ils parlent et là est la différence. Le
français appartient à tous ceux qui parlent français et
veulent la maitriser. La bonne maîtrise de la langue est
un travail personnel pour l’attribuer à ceux qui se disent
propriétaires. Si aujourd’hui je vois certains sénégalais
qui insultent notre grand père à nous personnes de
lettres : Léopold Sédar Senghor, je me rends compte de
leur mentalité ignorante. Ils ne l’aiment pas parce que
pour eux, le français appartient au français. Le fait qu’il
valorise à ce point la langue montre l’amour qu’il a pour
les langues……
VI / Analyse sociale et psychologique.

Nous somme dès le début du livre marqué par la


psychologie des Sénégalais. La conception qu’ils ont du
mariage est très spéciale. Une conception qui détruit
l’amour et met en avant les intérêts singulières. Par
exemple, la mère d’Ousmane s’est mise à penser à la
réaction de son entourage, leur pensé sur le mariage
mixte. Elle a ensuite détesté Mireille tout simplement
parce qu’elle ne s’occupe pas d’elle comme elle le
voudrait. Pourtant Mireille faisait souvent des efforts
mais la vielle dame refusait toutes les marques
d’attentions de sa bru. Par exemple Mireille lui a une
fois cuisinée un plat, la dame grincheuse a critiquée la
cuisine sous prétexte que Mireille devrait augmenter le
nombre de poulet et qu’elle manque de générosité. Cela
est faux parce qu’Ousmane vide le compte de Mireille
en cédant aux caprices de sa maman et de l’entourage.
La vielle femme cherchait une bru qui prendrait la
relève chez elle, c’est-à-dire s’occuper des tâches
ménagères. Comme nous le savons tous, les occidentaux
n’ont pas cette conception du mariage. Donc là nous
assistons à un conflit d’éducation. Pourtant Mireille au
début voulant se faire aux coutumes sénégalaises, a
décidé d’habiter chez la belle famille. Mais sa belle-
mère lui menait la vie dure. Elle ne parlait pas et
étouffait dans cette maison. Tous cela sous les yeux de
son époux.
La façon dont la société perçoit le mariage mixte est
tout à fait déplorable. Des regards par ci, des bavardages
par-là, des critiques de l’autre côté. Cela a bien
influencé la décision d’Ousmane de prendre une
deuxième épouse. Sans peut être s’en rendre compte,
les paroles non soignées crachent du venin qui détruit
l’intérieur de la personne. La polygamie est encrée dans
la mentalité de la société. Ce qui fait que la première
chose qui vient dans l’esprit, des gens quand un homme
épouse une femme surtout une ‘’blanche ‘’, c’est la
date de son prochain mariage.
Mariama BÂ ayant observée cette mentalité qui
détruit des couples a pris la main féministe et levée le
voile sur les pensées décevantes de sa société. Si elle le
fait c’est surement pour dire tout haut ce que les femmes
n’osent dire ou disent tout bas. La société dans ce roman
a un impact négatif sur la vie du jeune couple à cause de
sa façon de penser et de ses propos racistes. Une
écrivaine hors pair, qui manie les mots pour nous faire
voyager dans le monde du mariage mixte, dans la
société sénégalaise, est une grande adepte du
féminisme. Parce que oui, nul avant elle n’avait osé
hausser le ton aussi fort pour dénoncer les difficultés
que rencontrent les couples mixtes, surtout les femmes.
Dès la couverture du livre, l’autrice nous donne un
avant-goût du roman en présentant la fille (surement
Mireille) avec des larmes rouges qui représentent la
douleur, la mort  (même si elle n’est pas physique
mais intérieure).

Conclusion
La lecture de ce roman nous a menés dans des
rebondissements d’émotions. On nage entre : joie,
amour, peine, pleure, tristesse, désolation ..... Derrière
les sentiments qui nous animes, l’écrivaine s’est fixée
l’objectif de nous faire prendre conscience de nos
défauts. La manière dont elle a démontré la psychologie
de la société, et leur mentalité est tellement originale.
Ainsi, même si la vision de Mariama BÂ n’a pas
changer complètement la société, c’est à nous jeune
intellectuels de continuer son combat.

Diassibé Rachel Sambou


Etudiante en lettre moderne

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