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CHAPITRE 2

DROIT DE LA PRESSE -
COMMUNICATION
ELECTRONIQUE
CHAPITRE 2: DROIT DE LA PRESSE -
COMMUNICATION ELECTRONIQUE

• Dispositif complexe avec différents modes de


régulation qui obéissent à finalité distinctes selon
leur objet.
• Trois modes de régulations :
• Régulation des services de communication = le
droit de la communication au public par voie
électronique (CPVE).
• Régulation du contenu des communications = par
le droit de la presse.
• Gestion des flux d’informations sur le réseau = droit
de la communication au public en ligne (CPL)
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
• Droit stabilisé par la loi LCEN du 21 juin 2004 en
France et au Sénégal par la loi du 25 janvier 2008
sur les transactions électroniques. Cette loi a
introduit le concept juridique de communication au
public.
• Au Sénégal, la loi de 2008 en son article 2 définit la
CPVE comme « toute mise à disposition au public
ou d’une catégorie de public, par un procédé de
communication électronique ou magnétique, de
signes, de signaux, d’écrits, d’images, de sons ou
de messages de toute nature ».
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
• Dans la pratique, la CPVE englobe deux catégories de
services :
• la communication audiovisuelle.
• la communication publique en ligne.
• Pourquoi cette différenciation ? Le législateur sénégalais
qui distingue par la CPVE tous les principes de la liberté
de communication et conditions d’exercice, a créé
deux piliers : la communication publique en ligne
(internet) et la communication audiovisuelle dont les
régimes sont pris en compte également par le nouveau
code de la presse et pour les aspects répressifs par la loi
sur la cybercriminalité de 2008.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
• On a voulu conserver des règles communes quelque
soit le media : principe de neutralité technologique qui
importe pour le législateur.
• Communication audiovisuelle : + services webcastés
• Communication en ligne : communication via service
Internet interactif hormis les services de radio ou de
télévision accessible sur le web (services webcastés)
• * Les régimes qui les gouvernent sont différents :
• communication audiovisuelle : régime de contrôle des
services.
• communication en ligne : principe de liberté affirmé très
fort par le législateur.

I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
1 – La communication audiovisuelle : contrôle de la
création des services
• A longtemps été gouverné par un impératif de la
gestion d’une ressource rare : le spectre hertzien. Pour
garantir le pluralisme des medias, il fallait gérer cette
ressource rare et la gestion par 1 régime très strict,
notamment avant 81 régime monopolistique.
• Libéralisation pour raison politique mais aussi
technologique grâce à la diffusion par câble etc.
Malgré cela, au nom de principe d’Intérêt Général, le
législateur a voulu encadrer les services de
communication audiovisuelle avec diverses
procédures :
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
1 – La communication audiovisuelle : contrôle de la
création des services

• régime de déclaration
• régime d’autorisation
• régime de conventionnement
L’idée est d’avoir 1 contrôle sur media de masse par le
pouvoir en place. Paradoxe : multiplication des canaux
ce qui a permis de dépasser la situation de rareté des
fréquences mais le législateur a maintenu un contrôle
préalable, y compris pour les services audiovisuels
webcastés (sur internet).
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
1 – La communication audiovisuelle : contrôle de la
création des services
• On retrouve le même état d’esprit en France également
où Le législateur voulait cantonner le CSA au cœur de
sa compétence, sur tout support de communication
pour revenir au périmètre historique audiovisuelle de la
loi de 86.
• Le CSA voulait avoir 1 légitimité particulière en matière
de protection de l’enfance et de l’adolescence et de la
dignité à personne, justifiant qu’il puisse adresser des
recommandations aux éditeurs de services de
communication en ligne. Dispositif de filtrage : le CSA est
très vigilant sur ce type de recours.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
1 – La communication audiovisuelle : contrôle de la
création des services
Le CSA intervient ainsi sur contenu des programmes
sans préjudice de l’application de la loi de 1881.
Cumulativement ou alternativement intervention CSA
et Poursuites victimes sur fondement 1881.

Volonté de Régulation sous forme de sanction


administrative (sans préjudice de la judiciarisation),
en amont de toute intervention juridictionnelle.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
• Pour internet, un régime propre. Objectif pour le
législateur : éviter que des services en ligne soient
soumis à la régulation d’un organe de droit
commun, type CSA en France. C’est la traduction
législative du principe selon lequel « La police
naturelle d’internet est le juge ».
• Raisons éco : préoccupation de sécurité juridique,
c’est à dire Garantir 1 stabilité propre à attirer les
investisseurs » sur le Net.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
Difficulté avec l’aspect exception culturelle : le
danger de séparer les deux services était de fragiliser
cette filière dans le cadre de discussion à l’OMC. On
a renoncé à maintenir ses services mais le législateur
a essayé de remédier à la séparation des 2 piliers en
affirmant un concept : celui de service audiovisuel
qui pouvait intégrer les services d’utilisation d’Internet
afin que les EU ne se servent pas de l’internet comme
cheval de Troie.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
Symbolisation de cette séparation : la LCEN a
confirmé l’absence de déclaration des services en
ligne. Cette procédure de déclaration instaurée
dans les années 80 a été supprimée par la loi du 1er
août 2000. Asseoir l’idée de liberté d’expression et de
plus, système de déclaration ingérable. On a repris le
meme principe au Sénégal et le législateur a instauré
des gardes fous par rapport à l’actionnariat des
sociétés de presse en ligne.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
• Mais les services de communication en ligne sont
astreints à 1 obligation d’identification.
• Idée : obliger les services à identifier les éditeurs de
contenus afin de faciliter les poursuites.
•  Obligation pour les fournisseurs de contenu
professionnel doivent donner au public un certain
nombre d’infos qui identifient le service.
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
• En matière d’internet, 3 protagonistes :
• le fournisseur de contenu (éditeur)
• le fournisseur d’hébergement (hébergeur) (mise à
disposition de la puissance informatique des flux
d’information)
• FAI : mettent à disposition l’accès à l’informatio
I – LA COMMUNICATION PUBLIQUE
PAR VOIE ELECTRONIQUE
2 – Liberté de création des services de
communication en ligne
• Pour la responsabilité, on va rechercher la
qualification de l’entreprise.
• Pour les personnes éditant à titre non professionnel,
fournisseur de contenu amateur, ils peuvent
conserver l’anonymat à condition qu’ils aient mis à
disposition du prestataire d’hébergement, tous leurs
éléments d’identification personnels et mise à dispo
du public toutes les coordonnées de l’hébergeur.
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

• Principe communication par voie électronique est


libre + exceptions qui viennent limiter ce principe
de liberté de communication.
• Principe qui fit écho à celui de liberté de la presse
de 1881 mais limites + hétérogènes et recouvre + de
choses.
• Donc droit de la presse conserve toute son
application sur Internet (principe de neutralité
techno : peu importe le support, la loi de 1881
s’applique).
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

• Art 6-5 de la LCEN répète que dispo chap 4 et 5 de


la loi 1881 sont applicables aux services de
Communication électronique en ligne .Toilettage loi
1881 par la LCEN car mode de diffusion à modifier :
art 23 de la loi de 81, on a substitué « par tous
moyens de communication audiovisuelle, par « par
tous moyens de communication au public par voie
électronique », donne au message un caractère de
publication relevant de la loi de 81. Une diffamation
reste une diffamation. Sur le fond des incriminations,
ça ne change pas, on raisonne comme avecc un
support papier.
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

• Système dit de répressif : système juridique répressif


en opposition à système préventif (système de
l’ancien régime) (subordonnant écrit à auto
préalable) = système qui laisse publier les contenus
sous réserve contenus pas illicites.
• Contrôle a posteriori, c’est à dire pas de contrôle
préalable.

• Droit de réponse en ligne est très technique mais il y


a dans le nouveau code de la presse au Sénégal
des modalités spéciales relatives au droit de
réponse sur internet.
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

• Principe de courte prescription pour préserver la


liberté d’expression ms on reconnait une
interruption de prescription.

• * On a dû aménager en droit de la presse le


système de responsabilité éditoriale en cascade.
• Cascade pour presse papier.
• Cascade pour l’audiovisuel.
• C’est cette cascade qui fonctionne en matière
d’Internet.
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

•  Responsabilité en cascade est opposable au


fournisseur de contenu (éditeur) en qualité de
directeur de la publication, mais elle ne l’est pas
aux intermédiaires techniques (FAI et FH) sauf s’ils
cumulent 1 Fonction de production.
• JP : arrêt qui ont réfléchi le pt de départ et
interruption délai prescription ; prétexte de
« nouvelle publication sur Internet » avec adresse
web ≠te n’est pas passé.
II – LA REGULARISATION DU CONTENU DE
L’INFORMATION PAR LE DROIT DE LA PRESSE

• Multiplication des blogs. Débat sur l’évaluation de


la Bonne Foi des lors que c’est 1 blogueur : peut-il
être assimilé à 1 journaliste ?
• Problème actuel sur Internet : preuve de la
matérialité des faits + viralité de la diffusion des
infos.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Régulation extérieure au droit de la presse car ce


n’est plus de la régulation de contenus mais un
encadrement des activités de Communication
Electronique qui vont au delà de la seule activité
de presse. La législation varie par conséquent de
toute forme de prestation au commerce
électronique. Objectif de lutte contre la cyber-
criminalité.
• On a mis à la charge des prestataires techniques
(ou intermédiaires) un certain nombre d’Obligations
et on les a érigés au rang d’ « auxiliaires de justice ».
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• FA (accès à la ligne) et d’hébergement (stockage


du contenu) : les deux prestataires (recours au FA à
défaut du fournisseur d’hébergement si site à
l’étranger) sont chargés de la police de l’Internet.
Cette police s’accomplit aussi bien dans la
surveillance du réseau que dans la contribution à
faire cesser les troubles sur le réseau.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

En quoi consiste la surveillance du réseau.


• Ce qui caractérise internet, c’est la traçabilité des
messages électroniques notamment au moyen de
moteurs de recherche, qui permettent de surveiller les
personnes ou les contenus. D’une certaine façon, des
armes sont données pour la surveillance des individus.
Cette surveillance des individus est d’autant plus
facilitée car toute trace sur toile est conservée par les
prestataires techniques grâce au stockage des
données. Ils sont assujettis au stockage de plusieurs types
de données qui ont la même finalité :
• Les données d’identification.
• Les données de connexion.
• Les données de consultation.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Les données d’identification.


• Les FA ou FH doivent détenir les données de nature à
identifier ce qui à contribuer à créer contenu : éditeur
du site ou internaute.
• Finalité : conservation s’effectue dans l’éventualité d’1
transmission de ces données à l’autorité judicaire dans
l’hypothèse d’actions. Transmission en vertu de la loi
création internet ou aux agents de service de police et
de gendarmerie nationale qui sont chargés de prévenir
aux actes de terrorisme.
• Conservation des données de connexion est plus
complexe.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Ce sont les données relatives au moment où l’internaute


se connecte. Données très sensibles : en principe
opérateur de communication électronique efface ou
rende anonyme toute donnée relative au trafic sous
réserve de disponibilité.
• Exception : on peut différer la suppression données
(délai 1 an soit pour recherche infraction pénale, soit
pour facturation et paiement durée fixée par décret)
• Exceptions vident le principe de sa substance. Extension
de ces exceptions dans la loi terrorisme en France.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Données de consultation
• Les opérateurs de télécom peuvent être requis par tout
Officier de Police Judicaire de prendre des mesures
propres à assurer la préservation du contenu pendant un
an, des informations consultées. Ça peut être
attentatoire aux libertés individuelles.
• Les intermédiaires ont une obligation de surveillance des
contenus.
• Les FAI, doivent informer leurs abonnés de l’existence de
logiciel de filtrage et doivent proposer au moins l’un de
ces moyens.
• Les parlementaires ont opté pour un dispositif de
surveillance thématique.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Pas d’obligation de surveillance sous réserve


d’obligation de surveillance ciblée et temporaire qui
doit être ordonnée par le juge.
• Principe : doivent mettre en place un dispositif d’alerte
accessible et visible pour permettre n’a toute personne
de porter à leur connaissance ce type de données.
• Alerte thématique : il est demandé au fournisseur accès
et hébergement de concourir contre lutte message
« particulièrement odieux » : apologie crime c/
l’humanité, incitation haine raciale, pornographie
enfantine, incitation violence, atteinte dignité humaine :
dispositif d’alerte doit être mis en place qui permet à
quiconque de les informer de leur existence.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Responsabilité des prestataires techniques


• Cessation de trouble : question de la responsabilité.
• Il a été conservé l’affirmation d’un principe
d’irresponsabilité des intermédiaires, assorti toutefois
d’un certain nombre d’exception : pas de
Responsabilité Civile engagée du fait des activités ou
des infos stockées par les utilisateurs à condition de
n’avoir pas effectivement connaissance de leur
caractère illicite ou si dès le moment où ils ont eu cette
connaissance, ils ont agi promptement pour retirer ces
données ou rendre l’accès impossible.
• A défaut d’agir promptement, ils vont endosser une part
de la responsabilité du fait du contenu.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Retrait ou blocage du contenu


• L’intervention des prestataires sur ce point a deux
fondements :
• Toujours 1 fondement judiciaire : sur ordonnance
judiciaire. En effet, il peut être prescrit en référé ou
sur requête au FAI ou au FH, toute mesure propre à
faire cesser un dommage. Ça peut être souvent
une mesure de filtrage ordonnée au FAI. Ceci sert
de palliatif à la difficulté d’exécuter les décisions de
justice quand les FAI et FH sont étrangers à
l’infraction.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Injonction faite à l’hébergeur de supprimer le contenu :


problème risque de le transformer en censeur, forme de justice
privé pour les auxiliaires techniques.
• Le Conseil Constitutionnel a dit que ces dispo ne sont pas
valables si elles ne présentent pas manifestement un
caractère illicite ou si son retrait n’a pas été ordonné par un
juge. Les magistrats sont réticents à admettre du
« manifestement illicite en matière de contrefaçon et de
diffamation.
• Possibilité de fermeture du site : possible sur ordonnance
du juge uniquement. Possibilité de saisine du juge des
référés par le parquet, en vue de la fermeture d’un site
qui cause un trouble à l’ordre public en présence d’un
délit de négationnisme, provocation, apologie etc .
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Ainsi par exemple en France, texte retoqué en 2000,


revenu en 2004 mais mal rédigé :
• Il faut avoir en tête les réserves d’interprétation du
conseil constitutionnel français : «dispositions ne
sauraient avoir pour effet d’engager la
responsabilité d’un hébergeur qui n’aurait pas
enlevé le contenu que si l’information est
manifestement illicite ou si le retrait a été ordonné
par un juge ».
• Caractère manifestement illicite, pour le moment la
Jurisprudence s’accorderait pour : contenu site
pédophile ou incitant discrimination ou à la haine.
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

 Pour litige en Contrefaçon, on estime que ce n’est pas


du manifestement illicite. Idem pour atteinte à vie
privée et atteinte droit à l’image.
• La plupart du temps c’est au niveau de la saisine du
juge que l’hébergeur va réagir.
• Pour faciliter tache hébergeur, mise au point d’une
procédure de notification par le tiers ; procédure de
notification organisée par la loi.
• On considère que la connaissance des faits litigieux est
présumée acquise par l’hébergeur auxquels ils ont été
notifiés. Il faut mentions particulières.
• Procédure qui peut générer du contentieux car
notification dans les formes ou pas et donc présomption
ou pas de responsabilité de l’hébergeur ?
III – RÉGULATION DU RÉSEAU AVEC LE DROIT
DE LA COMMUNICATION DU PUBLIC EN LIGNE

• Les sites peuvent être fermés et cela peut être


ordonnés par le juge y compris en référé.
• Pour certains types de message qui relèvent de
provocation, apologie ou négationnisme, on a
entendu ouvrir au parquet la possibilité de saisine
du juge des référés ; (possibilité laissé au parquet en
cas de carence d’initiative privée).

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