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Hydraulique 6 FR Rénovation À Haute Efficacité Hydraulique 0 (6549)
Hydraulique 6 FR Rénovation À Haute Efficacité Hydraulique 0 (6549)
Février 2017
Dans le contexte actuel de recherche d’économies Encore faut-il que les installations soient
d’énergie et de diminution de gaz à effet de serre, on correctement mises au point...
parle beaucoup de “haute efficacité” dans tous les Le but de ce numéro d’Hydraulique est justement
domaines et en particulier dans celui du bâtiment, de proposer aux maîtres d’ouvrages, bureaux
avec beaucoup de superlatifs et une vision très d’études, installateurs, exploitants et autres
généraliste de nos décisionnaires. intervenants, des solutions pour apporter une
Pourtant, pour arriver à de tels niveaux de efficacité hydraulique maximum dans leurs projets.
performances, justifiés aux vues du gaspillage et de À travers quelques exemples, nous aborderons
l’état de la planète, il est indispensable d’optimiser différents sujets :
tous les systèmes présents dans un bâtiment, - l’impact des circulateurs à vitesse variable
en particulier la partie hydraulique, domaine de - la régulation climatique
prédilection de Caleffi. - le redimensionnement des radiateurs
Dans le but d’attirer l’attention sur l’importance d’un - le (ré)équilibrage des circuits hydrauliques
système hydraulique optimisé, nous parlerons donc - l’importance de l’isolation des tuyauteries
de “Rénovation à Haute Efficacité Hydraulique” - le traitement de l’air et des boues
3
PRÉSENTATION DE L’INSTALLATION EXISTANTE
Partons de l’exemple d’une installation existante type d’un bâtiment de logements. Les éléments indiqués
dans l’illustration ci-dessous, relevés par l’audit du bâtiment, donnent une consommation de chauffage de :
140 kWh/m2 · an.
Voici les différents points relevés par l’audit :
Têtes thermostatiques
1
2
3
4
5
mH2O 6
Équilibrage aléatoire
(aucune trace
d’opération d’équilibrage)
Circulateur
à débit constant
Chaudière traditionnelle gaz
Rendement estimé à 80%
Régulation sur la T°C de départ
4
OBJECTIFS DE L’INSTALLATION RÉNOVÉE
Afin de répondre aux nouvelles exigences d’efficacité énergétique, l’équipe de maîtrise d’oeuvre s’est
fixé l’objectif de ramener la consommation du bâtiment à 70 kWh/m2 · an.
Pour arriver à cette performance, bien entendu un travail important de revalorisation de l’enveloppe du
bâtiment (isolation, ponts thermiques, baies vitrées, etc...) doit être effectué.
Cependant seul un réseau hydraulique adapté pourra garantir cette performance, en évitant toute
surchauffe, qui entrainerait un gaspillage d’énergie, tout en apportant le confort requis aux utilisateurs.
Régulation terminale
page 11
19°C
Rééquilibrage de l’installation
- équilibrage manuel page 19
- équilibrage automatique page 24 19°C
- équilibrage ∆p page 22
19°C
Régulation climatique
page 10
Circulateur à vitesse
variable page 8
Chaudière gaz
condensation
page 6
5
MISE EN PLACE D’UNE CHAUDIÈRE À CONDENSATION
110
105
100
95
Pertes par
11 % 5%
90 évaporation
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE
CHAUDIÈRE À CONDENSATION
Produits de
combustion
Cheminée
Radiateur basse
température
Échangeur
condenseur
6
Les chaudières traditionnelles requièrent une température de retour élevée.
Un débit minimum d’irrigation est nécessaire afin de préserver leur foyer.
Deux types de circuits hydrauliques sont le plus souvent utilisés :
- figure 1 : avec un séparateur hydraulique (également appelé bouteille de découplage),
qui sépare le circuit primaire du circuit secondaire afin de garantir au primaire les
conditions de fonctionnement nomimales de la chaudière
- figure 2 : avec un circulateur en by-pass qui garantit le fonctionnement minimal de la chaudière
Figure 1 Figure 2
Chaudière à condensation
aucun débit minimum NB : Un circuit en boucle ouverte
d’irrigation requis est un circuit hydraulique qui
ne crée pas de conditions
différentes entre le primaire
(circuit chaufferie) et le secondaire
(circuits de distribution).
Ni l’un ni l’autre ne fonctionne
de manière hydrauliquement
indépendante.
Pour les chaudières à condensation requérant un débit minimum d’irrigation, le circuit hydraulique
est semblable au circuit traditionnel.
Cependant, pour optimiser la condensation, différents fabricants de chaudières ont intégré
des régulations permettant d’adapter le débit primaire en fonction d’un écart de température,
favorisant ainsi un retour froid.
Chaudière à condensation
avec débit minimum requis
7
MISE EN PLACE D’UN CIRCULATEUR À VITESSE VARIABLE
Le remplacement d’un circulateur “ancienne génération” par un circulateur à vitesse variable est à la fois source
d’économies financières mais également d’économies d’énergie :
- Dans la majorité des cas, le circulateur “ancienne génération” a été surdimensionné.
Le fait de le remplacer permet d’en choisir un réellement adapté au circuit hydraulique.
- En le choisissant à vitesse variable et en le réglant correctement, celui-ci va adapter en continu sa vitesse de
rotation en fonction du besoin de l’installation.
Les circulateurs à vitesse variable peuvent fonctionner de deux façons :
Régulation ΔP constante
En sélectionnant une ΔP maximum imposée, le circulateur fonctionne en ΔP constante. Elle est principalement
utilisée pour des petites-moyennes installations (ex : installations individuelles, chaufferies collectives).
Régulation ΔP variable
DP
DP
En sélectionnant une ΔP maximum imposée,
le circulateur fonctionne en ∆p variable
proportionnellement ou avec une courbe
quadratique. Les variations avec courbe quadratique
correspondent mieux aux corrélations effectives
Débit Débit
entre débit et pertes de charge. Cette régulation
est surtout utilisée pour des grandes installations Régulation DP constante Régulation DP variable
(ex : chauffage urbain).
On considère que toutes les dérivations sont à Seules 2 dérivations sur 4 sont en demande.
isodébits et que les vannes de zone sont ON/OFF, Chaque dérivation ayant le même débit,
pilotées par des thermostats d’ambiance. le débit nominal est ici divisé par 2.
Δp Δp Δp Δp
Courbe
Courbe
∆p constante
∆p constante
A A B B A A
100%100%
DébitDébit
Q Q 50% 50% DébitDébit
Q Q
Le point A correspond au point de Les vannes de zones en se fermant, créent une perte
fonctionnement nominal de l’installation de charge supplémentaire. Le circulateur réglé à ∆p
constante, cherchant à maintenir sa valeur de consigne,
va réduire le débit.
Seul un équilibrage efficace permet de diviser par 2
le débit, comme dans notre exemple théorique. Un
mauvais, voire une absence d’équilibrage, ne fera varier
le débit que vers 60÷70% du débit nominal : un surdébit
préjudiciable sera alors constaté dans les deux dérivat-
ions encore en demande (voir équilibrage page 16)
8
Comparons, à présent, un circulateur “ancienne génération” et un circulateur à vitesse variable :
Dans l’exemple ci-dessous, nous avons choisi une courbe de circulateur “ancienne génération” adapté au
circuit hydraulique. Si nous avions pris pour base un circulateur “ancienne génération” surdimensionné, comme
c’est souvent le cas, les économies réalisées seraient encore plus importantes que dans notre exemple.
1 1
0 0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Q m3/h Q m3/h
W W
300 120
100
200 80
60
100 40
20
0 0
0 10 20 30 40 50 60 80 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Q m3/h Q m3/h
Dans notre exemple, à fonctionnement égal du circuit hydraulique, avec un circulateur à vitesse variable on
réalise 60% d’économie sur la puissance absorbée par le circulateur. À charge partielle, cette économie est
supérieure à 60%.
Boues
Phénomène de cavitation
Boues ferro-magnétiques
9
DIMENSIONNEMENT DU BY-PASS
Le
Δp rôle de la soupape de pression différentielle
B
est de maintenir le point de fonctionnement du
Courbe caractéristique
Fonctionnement d’une soupape de pression
circulateur le plus possible à sa valeur nominale du circulateur différentielle, adapté au circulateur à débit constant
A
(point
ΔpNOMINAL A, dans
Courbe le graphique
de résistance ci-contre). Sans soupape
Δp constante
du circuit avec vanne dans le circuit
de pression
de régulationdifférentielle, lorsque le débit dans le
partiellement ouverte
circuit diminue à cause de la fermeture partielle 1
2
3
4
5
mH2O 6
1
2
3
4
5
mH2O 6
Courbe de résistance
3
4
5
mH2O 6
Δp constante
1
2
3
4
5
mH2O 6
de régulation
car, une fois réglée
partiellement ouverte la position du bouton de réglage,
du circuit avec vanne
de régulation
dans le circuit
partiellement ouverte
la valeur de ∆p d’intervention ne varie pratiquement
1 1
mCE
2 2
3 3
4 4
5 5
mH2O 6 mH2O 6 1
2
3
4
5
mH2O 6
pas en fonction duA débit by-passé. Courbe de résistance du circuit Courbe de résistance du circuit
3 avec vanne de régulation ouverte
Grâce à ce by-pass, un avec débitvanne de régulation ouverte
suffisant est
garanti afin de maintenir le circulateur au point
ΔQ
de fonctionnement nominal, ΔQ
évitant ainsi toute
surchauffe. 50% 100%
Débit Q
50% 100%
Débit Q
Pour régler la valeur
4 de
tarage
m 3/hdu by-pass ou
soupape de pression différentielle, il suffit de visser
1
2
3
4
5
mH2O 6
mCE
2 2
3 3
4 4
5 5
mH2O 6 mH2O 6
A
3
la poignée de réglage.
A
mCE
3
10
mCE
4 m 3/h
dans le circuit A
ΔpNOMINAL de régulation
Courbe de résistance
partiellement ouverte Δp constante
du circuit avec vanne dans le circuit
de régulation
partiellement ouverte
Courbe de résistance du circuit
avec vanne de régulation ouverte
Compatibilité d’un by-pass sur un circuit avec circulateur à vitesse variable Courbe de résistance du circuit
avec vanne de régulation ouverte
Prenons un exemple de circuit où la ∆p serait de 3 mCE pour un débit de 4 m /h. La courbe du circuit hydraulique
3
permanente. mCE
mCE3 A
Régulation ΔP variable
En tarant le by-pass à 3 mCE, ∆p nominale de A
3
l’installation, celui-ci est en position fermé. Cependant,
à la moindre variation de l’installation, le by-pass
s’ouvre, maintenant le point de fonctionnement tout 4 m 3/h
en empêchant le circulateur à vitesse variable de
4 m 3/h
s’adapter aux variations du circuit.
Exemple :
Pour une installation de 8 m3/h pour 6 mCE, on règle le cir- mCE
16
culateur à vitesse variable sur une ∆p constante de 6 mCE.
14
Sur la courbe constructeur,, le débit minimum (Qmin) pour Qmin
une HMT de 6 mCE est de 700 l/h environ. 12
Δp-c
Pour garantir ce débit minimum au circulateur, il faut mettre 10
max
en place un by-pass avec un Autoflow® taré à 700 l/h. Le 8
plage de variation du circulateur
débit au circulateur sera alors de 8,7 m3/h, soit un surdébit 6
de + 8,7%.
4
Lorsqu’il n’y a pas de Qmin indiqué sur la courbe du con-
structeur, il faut se renseigner auprès de ce dernier afin de 2
connaître la valeur de Qmin. Généralement une valeur de 0
0,7 8,7
10% du débit nominal est admise. 0 2 4 6 8 10 12 14 16
Q m3/h
11
MISE EN PLACE D’UNE RÉGULATION CLIMATIQUE
Courbe de chauffe
température
extérieure
Tf calcul de la
Te
température Dans notre exemple, pour optimiser le phénomène
d’eau
de condensation, nous sélectionnons la courbe de
Te consigne de
température chauffe ci-dessus, selon les données suivantes :
− temp. extérieur mini : –10°C,
PI − temp. maxi du départ : 60°C,
régulation en
− temp. extérieure de non chauffage : 15°C.
boucle fermée
La régulation climatique
Sonde extérieure
Régulateur
Vanne mélangeuse
Sonde de départ
12
REDIMENSIONNEMENT DES RADIATEURS / RÉGULATION TERMINALE
L’installation d’origine travaillait avec un régime La tête thermostatique est un organe de régulation
80/60°C sur le circuit radiateur. terminale que l’on positionne en entrée du radiateur.
Il est intéressant d’opter pour un régime de Élément liquide
température moins élevé de 60/45°C. La
température de retour étant de fait inférieure à 50°C,
nous sommes sûrs d’optimiser le phénomène de Ressort de contraste
condensation.
Aussi, il faut s’assurer que les radiateurs déjà
installés correspondent toujours au besoin de Obturateur
chauffage, même s’il a été revu à la baisse grâce
au travail fait sur l’enveloppe du bâtiment.
Rappelons que le besoin de chauffage a été divisé
par 2 au m2 (l’objectif de l’équipe de maîtrise
d’oeuvre est de passer de 140 kWh/ m2·an à
70 kWh/ m2·an). Elle régule le débit délivré
5°C
au radiateur afin de
Prenons par exemple un radiateur, déjà présent
C
0
7°
maintenir sa consigne de ❄
dans une chambre, de 1000 W de puissance température ambiante.
(donnée constructeur). Il nous faut savoir quelle La valeur de consigne 28°C 5 1 12°C
puissance
85 il est en mesure de délivrer avec le s’obtient en tournant la 4 2
nouveau
80 régime de température 60/45°C : poignée de la tête avec 3
°C
°C
16
°C
24
l’échelle graduée de 0
22°C
17
19°C
21°C
20°C
Données
75 :
à 5.
Prad
70 (Puissance radiateur) : 1000 W
Td (T°C départ) : 60°C
65 65
Température d’eau (°C)
13
AVANTAGES DE LA TÊTE THERMOSTATIQUE
Dans les installations centralisées, on rencontre Avec l’utilisation de têtes thermostatiques, les
fréquemment des déséqulibres thermiques : apports gratuits sont pris en compte. Comme par
certains logements reçoivent trop de chaleur et exemple le rayonnement solaire, l’éclairage, etc...
d’autres pas suffisamment.
Dans ces cas, l’utilisation de têtes thermostatiques
Optimisation de la condensation de la chaudière
limite ce déséquilibre car elles permettent de
stabiliser la température dans les pièces et ainsi de Du fait que la tête thermostatique ne délivre au
ne pas consommer plus d’énergie que nécessaire. radiateur que le débit nécessaire pour compenser
les déperditions de la pièce, l’échange thermique
s’en trouve optimisé et favorise les retours froids en
chaufferie. Plus la température de retour est froide,
meilleure est la condensation.
Le zoning La programmation
Exemple de programmation
Économie Économie
d'énergie d'énergie
6h 7h 8h 9h 10h 11h 12h 13h 14h 15h 16h 17h 18h 19h 20h 21h 22h 23h
Source ADEME : une baisse de 1°C de la valeur de consigne du chauffage génère environ 7% d’économie d’énergie
14
Gestion Thermique d’un appartement avec vanne de zone pilotée par un thermostat d’ambiance
Têtes thermostatiques dans toutes les pièces (sauf celle où est présent le thermostat)
TA
Thermostat
d’ambiance
Vanne de zone
2 voies
Vanne
d’équilibrage
Cuisine Chambre
2· · · 3 · · · 4
2· · · 3 · · · 4
Séjour
2· · · 3 · · ·4
Gaine
Technique
Local de
service
2· · · 3 · · ·4
Bureau 2· · · 3 · · · 4
Chambre
2· · · 3 · · ·4 2· · · 3 · · ·4
2· · · 3 · · ·4
15
RÉÉQUILIBRER LES CIRCUITS HYDRAULIQUES
Pourquoi équilibrer ?
1. Pour éviter des ∆p trop ou pas assez élevées, 4. Pour obtenir les conditions de confort thermique
qui peuvent générer des bruits. du projet, en évitant des zones surchauffées et/
2. Pour réduire la consommation énergétique du ou sous-chauffées.
circulateur, en faisant circuler uniquement le 5. Pour faire fonctionner l’installation avec le
débit nécessaire. bon débit et les bonnes émissions thermiques
3. Pour abaisser la température de retour afin même en condition de charge partielle.
d’optimiser la condensation
Débit
17° 50 %
22°
24° 140 %
180 %
16
QUELQUES RAPPELS
T1
Kv
Q
ΔT Q
P
Δp
T2
17
GG
= =KvKv⋅ ⋅√ΔP
√ΔP
ÉQUILIBRAGE STATIQUE
H variable
H variable
Q projet
une valeur de Kv, quiQnous
projet QQ
donnera la position de réglage de la vanne manuelle. variable
variable
H projet
H projet
G =GKv ⋅ √ΔP
= Kv ⋅ √ΔP au circuit (ex : ∆p (H) de la colonne).
Le débit nominal dépend également des conditions externes
Le débit subit des variations qui ne peuvent être compensées par la vanne d’équilibrage manuelle, celle-
ci étant un organe statique. Face à un changement de ∆p (H) sur la colonne, en maintenant son Kv de
réglage, la vanne manuelle ne peut empêcher le débit de varier.
projet
KvKvprojet projet
KvKvprojet
(condition
(condition théorique)
théorique)
H variable H variable
H variable H variable
Q projet
Q projet Q variable
Q variable
H projet
H projet
QQ projet
projet QQ projet
projet
H projet
H projet
projet
Kv Kv projet projet
Kv Kv projet
(condition théorique)
(condition théorique)
ÉQUILIBRAGE DYNAMIQUE DE LA ∆p
projet
KvKvprojet variable
KvKvvariable
Ce type d’équilibrage est mis en oeuvre à l’aide de régulateurs de ∆p. Ce régulateur de ∆p contrôle et
maintient constante une pression différentielle (∆p) aux bornes du circuit secondaire, en faisant varier son Kv
en fonction des fluctuations de ∆p (H) de la colonne.
H variable
H variable
Q projet
Q projet Q projet
Q projet
H projet
H projet
GG
= =KvKv⋅ ⋅√ΔP
√ΔP
Δp constant
QQ projet
projet QQ projet
projet
H variable
H variable
H variable
H variable
Δp projet
Δp projet
Δp projet
Δp projet
H projet
H projet
projet
Kv Kv projet variable
Kv Kv variable
H variable
H variable
QQ
projet
projet QQvariable
variable
H projet
H projet
projet
KvKvprojet variable
KvKvvariable
Δp projet
Δp projet
Δp projet
KvKvprojet
projet KvKvprojet
projet
H projet
H projet
Ce type d’équilibrage est mis en oeuvre à l’aide de vannes intégrant une cartouche tarée à un débit ou à
une plage de(condition
débit. Cette
(condition cartouche automatique fait varier mécaniquement la valeur du Kv en fonction des
théorique)
théorique)
variations de la ∆p (H) de la colonne pour maintenir la valeur de débit calculé.
projet
Kv Kv projet variable
Kv Kv variable
H variable
H variable
QQ
projet
projet QQ
projet
projet
H projet
H projet
KvKvprojet
projet KvKvvariable
variable
18
Pour les trois approches d’équilibrage, nous
aborderons pour chacune d’elle : ÉQUILIBRAGE STATIQUE
- le fonctionnement du produit ;
- la mise en oeuvre ;
- le constat en fonctionnement à charge nominale LE FONCTIONNEMENT D’UNE VANNE
et à charge partielle. Ce constat est issu de MANUELLE
l’expérience terrain de CALEFFI. La vanne d’équilibrage est un dispositif hydraulique
permettant de créer/régler une perte de charge, dans
La Figure A ci-dessous, reprend le schéma de
le but de réduire le débit du fluide qui la traverse.
principe de notre cas de petit collectif, avec les
différentes données de projet. Il nous servira pour L’action de régulation est effectuée en agissant
expliquer le dimensionnement des différents types sur la poignée qui commande le mouvement de
d’équilibrage. l’obturateur, modifiant ainsi la section de passage
du fluide. Le débit est déterminé par la valeur de
Fig.A - Schéma de principe ∆p mesurée entre les deux prises présentes sur les
et données de projet vannes.
Venturi V
La turbulence
créée en aval de
l’obturateur provoque
de l’instabilité dans
le signal de pression,
induisant des
erreurs de mesure
importantes.
19
MISE EN OEUVRE ÉQUILIBRAGE STATIQUE - VANNE MANUELLE
Trop souvent les vannes manuelles sont posées, en Pour ne pas favoriser ou défavoriser l’un des
attente d’une éventuelle opération d’équilibrage. circuits, les circuits doivent présenter la même
En attendant cette inévitable opération, avec valises perte de charge. Aussi :
d’équilibrage et personnels qualifiés, il est possible ∆pv301 = (∆p401 + ∆pe3-4) - ∆pa301)
de pré-régler les vannes selon la méthode décrite ∆pv301 = (1090+70)-910 = 250 mmCE
ci-dessous. Les opérations d’équilibrage sur site
affineront ces pré-réglages. Sur l’abaque de la vanne manuelle, le point de
corrélation entre la ∆pv301 calculée précédemment
Les données du projet sont sur la Fig.A page 19 et Q301, donne la position à laquelle il faut régler la
∆pv : ∆p vanne d’équilibrage
∆pa : ∆p appartement vanne.
∆pe : ∆p étage
Q : débit
Code 130400 1/2" Kvs : 3,17 m3/h
Δp (mm C.E.)
Commençons donc par le circuit le plus défavorisé, Position
0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 6
ici le logement le plus éloigné.
1.000
Données Appartement 401 :
- Q401 : 300 l/h - ∆pa401 : 1000 mmCE
500
Position 1,5
Appart. 401
(∆pv301) 250
1
2
3
4
5
mH2O 6
(∆pv201) 200
(∆pv101) 120
∆p 401 100
60
0,05
0,10
0,15
0,20
0,25
0,50
1,00
Q (m3/h)
20
CONSTAT ÉQUILIBRAGE STATIQUE - VANNE MANUELLE
Pos. 6 Pos. 6
Pos. 2 Pos. 2
+ 5% 19°C
Appart. 201 OFF 19°C
Appart. 201
150 l/h
158 l/h
+ 4% 19°C
Appart. 101 + 20% 19°C
Appart. 101
250 l/h
260 l/h 312 l/h
Pos. 3 Pos. 3
935 l/h Q total sur site 572 l/h Q total sur site
sur-débit
Fig. B Fig. C
À charge nominale, après une opération À charge partielle, lors de fermeture de robinets
d’équilibrage sur site, l’installation est équilibrée thermostatiques ou de vannes de zone, l’installation
avec un léger surdébit variant de 3 à 5% selon les s’avère déséquilibrée. Le débit délivré aux
logements. logements en demande thermique, plus important
Bien entendu, on ne peut arriver à ce résultat que celui de projet, crée une surpuissance.
qu’avec du personnel formé et qualifié aux Cette surpuissance compromet l’optimisation
opérations d’équilibrage. de l’échange thermique dans les logements et
entraîne une élévation de la température de retour,
défavorisant ensuite la condensation en chaufferie.
21
FONCTIONNEMENT ÉQUILIBRAGE DYNAMIQUE
LE RÉGULATEUR DE ∆P
Principe de fonctionnement
Par l’intermédiaire du tube capillaire qui relie le ΔP
constante
départ au régulateur, celui-ci contrôle la pression
différentielle dans la zone circuit concernée selon les
conditions de fonctionnement de l’installation.
Le régulateur de pression différentielle maintient en
continu la valeur de ∆p sur laquelle elle a été réglée.
Les valeurs de réglage des régulateurs de ∆p étant 250
mbar
300
350
A
Exemple de fonctionnement et de mise en oeuvre
Conditions de projet
10 300 l/h 6
Nous reprenons les données de l’Appartement 401 :
- Q401 : 300 l/h - ∆pa401 : 1000 mmCE Kv = 1,06
Pour notre exemple, nous considérerons que la ∆p
sur la colonne est de 18 kPa. Pour pouvoir maintenir B
une ∆p de 10 kPa sur le circuit secondaire A-B, le
8 2
régulateur absorbe l’excès de pression différentielle [kPa]
22
CONSTAT ÉQUILIBRAGE DYNAMIQUE
LE RÉGULATEUR DE ∆P
+ 5% 19°C
Appart. 201 OFF 19°C
Appart. 201
150 l/h
158 l/h
942 l/h Q total sur site 461 l/h Q total sur site
Fig. D Fig. E
À partir des valeurs de projet défini à la Fig. A page À charge partielle, le régulateur de ∆p maintient
19, avec le régulateur de ∆p, à charge nominale, constante sa valeur de ∆p de réglage, maintenant
l’installation est correctement équilibrée. constante à son tour la valeur de débit.
Pour arriver à ce résultat il est cependant nécessaire Les logements en non-demande permettent au
de connaître la valeur de ∆p du logement pour circulateur à vitesse variable d’adapter sa courbe
pouvoir régler le régulateur de ∆p. et ainsi d’adapter le débit aux besoins thermiques de
Un réglage de ∆p trop faible abaisse la valeur de débit l’installation. De cette adaptation du débit général de
distribuée au logement, inversement un réglage de l’installation, découle une optimisation de l’échange
∆p trop élevée augmente cette valeur de débit. Sur thermique, d’où une température de retour froide,
site ce réglage est généralement supérieur à la valeur favorisant à son tour le phénomène de condensation
réelle de ∆p au secondaire, d’où ce léger sur-débit. en chaufferie.
LES RÉGULATEURS DE ∆p
Séries 140 Séries 142
1/2”÷DN 150 Vanne d’arrêt et de pré-réglage
23
FONCTIONNEMENT ÉQUILIBRAGE AUTOMATIQUE
STABILISATEUR AUTOMATIQUE DE DÉBIT AUTOFLOW®
Principe de fonctionnement
L’élément régulateur des AUTOFLOW® est constitué d’un piston et d’un cylindre qui présentent comme sections
de passage du fluide des ouvertures latérales en partie à géométrie fixe, en partie à géométrie variable.
Ces ouvertures sont contrôlées par la poussée du fluide sur le piston qui s’oppose à un ressort taré à spirales,
pour garantir ainsi le bon débit.
Débit
⋅ √ ΔPdu fluide la plus grande
Q =auKvpassage
Dans ce cas le piston reste en équilibre sans comprimer le ressort et laisse
Débit
A √ ΔP
Q NOM
section libre disponible. En pratique, le piston agit comme unQobturateur
NOM
Q = Kv
fixe ⋅
et,
A par conséquent, le débit qui
traverse l’AUTOFLOW ne dépend que de la pression différentielle.
®
A
A
Débit
15 kPa
Q NOM
Q = KvA ⋅ √ ΔP 200 kPa P
15PkPa
MIN P MAX
200 kPa P
P MIN P MAX
Q = Kv(variable) ⋅ √ ΔP (variable)
Q NOM (constant)
Q NOM
B
B
Débit
Q (constant) = Kv(variable) ⋅ √ ΔP
15 kPa (variable)
200 kPa P
15PkPa
Q NOM MIN P MAX
200 kPa P
P MIN P MAX
B
C - AU-DELÀ DE LA PLAGE DE TRAVAIL
Dans cette situation, le piston comprime totalement le ressort et ne laisse donc que l’ouverture à géométrie fixe
pour le passage du fluide. 15 kPa 200 kPa P
P MIN P MAX
Comme dans le premier cas, le piston agit ici comme un obturateur fixe. Le débit qui traverse l’AUTOFLOW®
ne dépend donc que de la pression différentielle.
Débit
Q = KvC ⋅ √ ΔP
Débit
Q NOM
Q NOM
Q = KvC ⋅ √ ΔP
C
C
Débit
15 kPa
Q NOM
Q = KvC ⋅ √ ΔP 200 kPa P
15PkPa
MIN P MAX
200 kPa P
P MIN P MAX
C
∆p [kPa]
Le robinet 2· · · 3 · · ·4
Le robinet thermostatique 2· · · 3 · · ·4
thermostatique est en fermeture.
est ouvert à 100% L’action de fermeture
2· · · 3 · · ·4 2· · · 3 · · ·4
2· · · 3 · · ·4 2· · · 3 · · ·4
2 · · · 3 2 ·· · · · · 43 · · · 4 de l’obturateur réduit
la section de passage 2 · · · 3 2 ·· · · · · 43 · · · 4
La cartouche La cartouche
Autoflow est Autoflow se dilate,
comprimée dans en dessous de
sa plage de sa plage de
fonctionnement fonctionnement
Portata
Les caractéristiques de l’installation sont les suivantes : Les caractéristiques de l’installation sont les suivantes :
G NOM
Portata
Portata
G10
NOM G10 21 21
30 kPaA 30 kPa10 NOM
300 l/h 300 l/h 30 kPa 30 kPa 21 233 l/h233 l/h
30 kPa 300 l/h 30 kPa 233 l/h
15 kPa 200 kPa ΔP Kv = 0,77
Kv = 0,77
Kv = 0,77
G = KvA ⋅ √ ΔP10
Δ P MIN Δ P MAX
Portata
10 G NOM 21 21
30 kPaA30 kPaA 300 l/h 300 l/h 30 kPa 30 kPa 233 l/h 233 l/h
G = Kv20 ⋅ √20ΔP C [kPa] [kPa] 9 9
Kv = 0,77
[kPa] [kPa]
15 kPa 15 kPa ΔP
200 kPa200 kPa ΔP C 9 Kv = 0,77 [kPa]
20 [kPa]
Débit
G==Kv⋅Kv√⋅ √ΔP
Débit
Débit
Q G==KvKv
Δ P MIN Δ P MIN
√⋅ √ΔPΔP (variable)Δ P MAXΔ P MAX
Débit
Q ⋅ ΔP
Portata
⋅ √ ΔP
Kv=A ⋅Kv√AΔP
Portata
(constant)(constant) (variable)(variable)
(variable)
Q =Q
Débit
A
Débit
QQ Q nominal
nominal
(constant) = Kv(variable) ⋅A√ ΔP (variable)G NOM G NOM
Q = Kv√AΔP ⋅ √ ΔP
Q nominal G20=C ⋅Kv20CΔP
G = Kv √ ⋅ √ ΔP [kPa] [kPa] 200 kPa
Q partiel Q partiel
Δ P MAX
ΔG
P = Kv ⋅ 9 9 [kPa] [kPa]
C C
Débit
Débit
Q (constant)(constant)
= Kv=(variable) ⋅ √ ΔP
Débit
⋅ √ ΔP√ ΔP
Débit
robinets thermostatiques de fonctionner, on affaiblit cependant leurs autorités. Dans le cas de vanne de zone
ON/OFF, l’action ∆p
dekParégulation
∆p
∆p étant Tout Ou Rien (TOR), il n’y a pas de perte d’autorité.
∆p kPa Q l/h
Q l/h
∆p kPa
∆p 25
Q l/h
MISE EN OEUVRE ET CONSTAT ÉQUILIBRAGE AUTOMATIQUE
STABILISATEUR AUTOMATIQUE DE DÉBIT AUTOFLOW®
+ 2% 19°C
Appart. 401 OFF 19°C
Appart. 401
300 l/h 307 l/h
- 3% 19°C
Appart. 301 - 4% 19°C
Appart. 301
200 l/h
194 l/h 192 l/h
- 3% 19°C
Appart. 201 OFF 19°C
Appart. 201
150 l/h
146 l/h
+ 4% 19°C
Appart. 101 + 2% 19°C
Appart. 101
250 l/h
259 l/h 255 l/h
906 l/h Q total sur site 447 l/h Q total sur site
Fig. B Fig. C
Avec les stabilisateurs automatiques de débit À charge partielle, grâce au mouvement interne
Autoflow®, une fois les débits de projet définis, il de la cartouche, les débits de projet restent
suffit de les monter avec la cartouche appropriée : maintenus à la valeur souhaitée.
Les logements en non-demande permettent au
POSÉ, C’EST RÉGLÉ !
circulateur à vitesse variable d’adapter sa courbe
Le montage s’effectue avec des équipes classiques. et ainsi d’adapter le débit aux besoins thermiques
Une fois montée, le stabilisateur équilibre de l’installation. De cette adaptation du débit
automatiquement l’installation. général de l’installation, découle une optimisation
Dans l’exemple ci-dessus, les débits de projet de l’échange thermique, entraînant une température
correspondent au débit de tarage de la cartouche de retour plus froide, qui favorise à son tour le
(précision de ±10%). phénomène de condensation en chaufferie.
26
UNE AUTRE APPROCHE DE L’ÉQUILIBRAGE AUTOMATIQUE
VANNE PICV FLOWMATIC®
8
80÷
- en agissant, manuellement ou automatiquement, p1 p2 4 0 0 l/h p3 6
6
sur le dispositif B, nous déterminons la valeur de p2 4
4
2
2
- la valeur de Q, une fois imposée, reste constante A
0
grâce à l’action de (A), indépendamment des A 25
Q (m3/h)
Réglage du débit Q10 = Débit maxi
10
Q10 =QDébit maxiQ
= 80% Qmax8
Il est possible de régler le 10
810
8 10
0
80÷
1
68
6
50% Qmax8
4 0 0 l/h
80÷
6
Cette bague est solidaire 4
4 0 0 l/h
2
jusqu’à 10. Chaque 2 Q2 = 20% Q10
4
2
graduation correspond 2 0
Δ P (kPa)
Δp mini
à 1/10ème du débit 0 25 400
Δ P (kPa)
maximal. 25 400
27
COMPARAISON DES DIFFÉRENTES APPROCHES
Déséquilibre OK OK
surdébit
Fonctionnement
à charge
partielle
Coût
(achat + réglage) € € € € € € €
difficile de surveiller difficile de surveiller possibilité d’extraire la cartouche
l’encrassement de l’obturateur et l’encrassement de l’obturateur pour en vérifier le fonctionnement
Maintenance d’effectuer un entretien et du capillaire et d’effectuer un et éventuellement la nettoyer
entretien
circuit radiateurs
circuit PCBT
panneaux rayonnant
ventilo-convecteur
batterie CTA
bouclage ECS
Débit
100 %
19°
19°
100 %
19°
100 %
28
ISOLER LES TUYAUTERIES
Pour que cela soit plus parlant, dans notre exemple où, après rénovation un logement consommera
70 kWh/m2 · an, un logement d’une surface de 60 m2 aura une consommation de 4200 kWh/an.
Si, sur notre bâtiment, la colonne de distribution mesure 35 mètres départ/retour, uniquement pour la
tuyauterie de la colonne nous avons :
- En Classe 1, 117 kWh/m.an x 35 m = 4 095 kWh · an -> soit la consommation d’un logement !
- En Classe 4, 72 kWh/m.an x 35 m = 2 520 kWh · an
30
TABLEAU DÉPERDITIONS (W) POUR 1 MÈTRE DE TUBE
Ci-dessous se trouvent deux tableaux pour vous aider à déterminer les déperditions des tubes.
Le premier tableau est pour une température ambiante de 10°C, le second pour une température ambiante de
20°C. Pour ces deux tableaux, vous trouverez en ordonnée, le diamètre extérieur du tube, et en abscisse, les
classes d’isolation.
Pour 1 mètre de tube, vous pouvez ainsi retrouver, selon sa classe d’isolation, sa déperdition pour une
température de fluide de 40, 60 et 80°C.
12 7,8 13,0 18,2 6,9 11,6 16,2 6,1 10,2 14,3 5,3 8,9 12,5 4,6 7,7 10,7 3,9 6,5 9,1
14 8,0 13,3 18,6 7,1 11,8 16,5 6,2 10,4 14,6 5,4 9,1 12,7 4,7 7,8 10,9 3,9 6,6 9,2
15 8,1 13,5 18,9 7,2 12,0 16,7 6,3 10,5 14,7 5,5 9,1 12,8 4,7 7,8 11,0 4,0 6,6 9,2
16 8,2 13,6 19,1 7,2 12,1 16,9 6,4 10,6 14,8 5,5 9,2 12,9 4,7 7,9 11,0 4,0 6,6 9,3
18 8,4 14,0 19,6 7,4 12,3 17,3 6,5 10,8 15,1 5,6 9,4 13,1 4,8 8,0 11,2 4,0 6,7 9,4
20 8,6 14,3 20,0 7,6 12,6 17,6 6,6 11,0 15,4 5,7 9,5 13,3 4,9 8,1 11,3 4,1 6,8 9,5
22 8,8 14,6 20,5 7,7 12,9 18,0 6,7 11,2 15,7 5,8 9,7 13,5 4,9 8,2 11,5 4,1 6,9 9,6
25 9,1 15,1 21,2 8,0 13,3 18,6 6,9 11,5 16,1 5,9 9,9 13,8 5,0 8,4 11,7 4,2 7,0 9,8
Ø exterieur tube
26 9,2 15,3 21,4 8,0 13,4 18,7 7,0 11,6 16,2 6,0 10,0 13,9 5,1 8,4 11,8 4,2 7,0 9,9
28 9,4 15,6 21,9 8,2 13,6 19,1 7,1 11,8 16,5 6,1 10,1 14,1 5,1 8,5 12,0 4,3 7,1 10,0
32 9,8 16,3 22,8 8,5 14,2 19,8 7,3 12,2 17,1 6,2 10,4 14,6 5,3 8,8 12,3 4,4 7,3 10,2
35 10,1 16,8 23,5 8,7 14,6 20,4 7,5 12,5 17,5 6,4 10,6 14,9 5,4 8,9 12,5 4,4 7,4 10,4
40 10,6 17,6 24,6 9,1 15,2 21,3 7,8 13,0 18,2 6,6 11,0 15,4 5,5 9,2 12,9 4,6 7,6 10,6
42 10,8 17,9 25,1 9,3 15,5 21,6 7,9 13,2 18,5 6,7 11,2 15,6 5,6 9,3 13,0 4,6 7,7 10,8
48 11,4 18,9 26,5 9,7 16,2 22,7 8,3 13,8 19,3 7,0 11,6 16,2 5,8 9,6 13,5 4,8 7,9 11,1
50 11,6 19,3 27,0 9,9 16,5 23,1 8,4 14,0 19,6 7,1 11,8 16,5 5,9 9,8 13,7 4,8 8,0 11,2
54 11,9 19,9 27,9 10,2 17,0 23,8 8,6 14,4 20,2 7,2 12,1 16,9 6,0 10,0 14,0 4,9 8,2 11,4
60 12,5 20,9 29,3 10,7 17,8 24,9 9,0 15,0 21,0 7,5 12,5 17,5 6,2 10,3 14,4 5,0 8,4 11,8
12 5,2 10,4 15,6 4,6 9,2 13,9 4,1 8,2 12,2 3,6 7,1 10,7 3,1 6,1 9,2 2,6 5,2 7,8
14 5,3 10,6 16,0 4,7 9,5 14,2 4,2 8,3 12,5 3,6 7,2 10,9 3,1 6,2 9,3 2,6 5,2 7,9
15 5,4 10,8 16,2 4,8 9,6 14,3 4,2 8,4 12,6 3,7 7,3 11,0 3,1 6,3 9,4 2,6 5,3 7,9
16 5,5 10,9 16,4 4,8 9,7 14,5 4,2 8,5 12,7 3,7 7,4 11,0 3,2 6,3 9,5 2,7 5,3 8,0
18 5,6 11,2 16,8 4,9 9,9 14,8 4,3 8,6 13,0 3,7 7,5 11,2 3,2 6,4 9,6 2,7 5,4 8,1
20 5,7 11,4 17,2 5,0 10,1 15,1 4,4 8,8 13,2 3,8 7,6 11,4 3,2 6,5 9,7 2,7 5,4 8,2
22 5,9 11,7 17,6 5,1 10,3 15,4 4,5 9,0 13,4 3,9 7,7 11,6 3,3 6,6 9,9 2,8 5,5 8,3
25 6,1 12,1 18,2 5,3 10,6 15,9 4,6 9,2 13,8 4,0 7,9 11,9 3,4 6,7 10,1 2,8 5,6 8,4
Ø exterieur tube
26 6,1 12,2 18,3 5,4 10,7 16,1 4,6 9,3 13,9 4,0 8,0 11,9 3,4 6,7 10,1 2,8 5,6 8,4
28 6,2 12,5 18,7 5,5 10,9 16,4 4,7 9,4 14,2 4,0 8,1 12,1 3,4 6,8 10,2 2,8 5,7 8,5
32 6,5 13,0 19,5 5,7 11,3 17,0 4,9 9,8 14,6 4,2 8,3 12,5 3,5 7,0 10,5 2,9 5,8 8,7
35 6,7 13,4 20,1 5,8 11,6 17,5 5,0 10,0 15,0 4,3 8,5 12,8 3,6 7,1 10,7 3,0 5,9 8,9
40 7,0 14,1 21,1 6,1 12,2 18,2 5,2 10,4 15,6 4,4 8,8 13,2 3,7 7,4 11,0 3,0 6,1 9,1
42 7,2 14,3 21,5 6,2 12,4 18,6 5,3 10,6 15,8 4,5 8,9 13,4 3,7 7,4 11,2 3,1 6,1 9,2
48 7,6 15,1 22,7 6,5 13,0 19,5 5,5 11,0 16,6 4,6 9,3 13,9 3,9 7,7 11,6 3,2 6,3 9,5
50 7,7 15,4 23,1 6,6 13,2 19,8 5,6 11,2 16,8 4,7 9,4 14,1 3,9 7,8 11,7 3,2 6,4 9,6
54 8,0 15,9 23,9 6,8 13,6 20,4 5,8 11,5 17,3 4,8 9,6 14,5 4,0 8,0 12,0 3,3 6,5 9,8
60 8,4 16,7 25,1 7,1 14,2 21,4 6,0 12,0 18,0 5,0 10,0 15,0 4,1 8,2 12,4 3,4 6,7 10,1
31
RINCER ET PURIFIER TOUS LES CIRCUITS HYDRAULIQUES
La présence d’air dans les circuits hydrauliques Les boues ferromagnétiques sont la conséquence
des installations de chauffage, va engendrer les de la présence d’air dans l’installation.
phénomènes suivants : Mais les boues sont aussi composées d’éléments
non ferromagnétiques qui ont pu être introduits lors
- Du bruit :
de la conception ou lors de travaux sur l’ installation :
Les poches d’air accumulées dans certains endroits
filasse, soudures, graisse, pâte à joint, copeaux,
de l’installation vont
débris divers présents dans les tubes, etc ...
jouer le rôle de caisse de
Au niveau du radiateur, les boues vont occasionner
résonance et provoquer
les désordres suivants :
les “glou-glou” que l’on
a tous déjà entendu. - De mauvais échanges thermiques :
Du fait de la présence de boues, les surfaces
d’échange se trouvent
réduites, diminuant
l’efficacité de l’installation
- De mauvais échanges thermiques : et par conséquent le
Du fait de la présence d’air, les surfaces d’échange confort des occupants.
se trouvent réduites, diminuant l’efficacité
de l’installation et par conséquent le confort
des occupants.
- le colmatage des organes de réglage :
Le fonctionnement des robinets thermostatiques
s’en trouve affecté.
- La corrosion :
La présence d’air, et donc d’oxygène, en milieu
humide va créer une oxydo-réduction (corrosion ou
rouille) des parties métalliques. Ces oxydes - le colmatage des tuyauteries :
métalliques vont eux-mêmes s’accumuler en Les dépôts dans les tuyauteries, réduisent le
certains points de l’installation et s’agglomérer diamètre de ces derniers, donc le débit, créant ainsi
pour former des “boues ferromagnétiques“. des défauts d’équilibrage.
32
AIR ET BOUES : PROTÉGER LES L’air, présent dans des micro-bulles, peut créer le
CIRCULATEURS À VITESSE VARIABLE phénomène de cavitation aux endroits du circuit où
une faible section de passage entraîne une
Les circulateurs à vitesse variable, à la différence augmentation de la vitesse de circulation du fluide.
des circulateurs traditionnels, sont généralement à L’un de ces endroits est le circulateur.
rotor noyé équipé d’un moteur synchrone à La cavitation peut provoquer de l’érosion, de
commande électronique. très fortes vibrations et du bruit par intermittence
Aussi, ce moteur synchrone, également appelé à comme des coups de marteau. Elle peut aussi
aimant permanent, attire les boues ferro- compromettre le bon fonctionnement du
magnétiques sur le rotor. Ces boues provoquent circulateur, jusqu ‘à la rupture.
alors une forte baisse du rendement des
circulateurs, ainsi qu’une usure prématurée.
Phénomène de cavitation
Boues ferro-magnétiques
Corrosion
Bruit colmatage
colmatage
Mauvais
échanges
thermiques
Blocage
grippage
Perte de rendement
encrassement
33
Purgeur haut de colonne - série 501
Robinet de vidange
série 560
BI-DIRECTIONAL
34
RECHERCHER LA HAUTE EFFICACITÉ HYDRAULIQUE
Régulation terminale
19°C
19°C
Rééquilibrage
de l’installation
19°C
19°C
Régulation climatique
Montage hydraulique
simplifié et optimisé
Chaudière gaz
condensation
35
Vanne d’équilibrage manuelle
Série 130
Caractéristiques techniques
Pression maxi d’exercice : 16 bar
Plage de température :
- version filetée : -20÷120°C
- version à brides : -10÷140°C (DN 65÷DN 150)
-10÷120°C (DN 200÷DN 300)
Pourcentage maxi de glycol : 50%
Raccordements : - filetée : 1/2” ÷ 2”
- à brides : DN 65 ÷ DN 300
3 elles permettent d’équilibrer des circuits hydrauliques sur des installations de chauffage
ou de rafraîchissement
36
Vanne d’équilibrage avec débitmètre
Série 132
Caractéristiques techniques
Pression maxi d’exercice : 10 bar
Plage de température : -10÷110°C
Pourcentage maxi de glycol : 50%
Raccordements : 1/2”÷2”
Fonctionnement
Cette série de vannes d’équilibrage est équipée d’un débitmètre pour la lecture directe du débit
réglée. Ce débitmètre, monté en by-pass sur le corps de la vanne et non irrigué en fonctionnement
normal, permet d’équilibrer des circuits hydrauliques de manière simple et rapide sans recourir à
des appareils de mesure ou des abaques.
3 un indicateur (curseur rouge) permet de signaler le débit de projet sur lequel doit être réglé la vanne
37
Régulateur de pression différentielle
Série 140
Fonctionnement
Le régulateur de pression différentielle maintient constant, à la valeur réglée, la différence
de pression (∆p) existante entre deux points d’un circuit hydraulique. Ils sont utilisés dans
les installations à circuits variables, avec vannes de zone à deux voies thermostatiques ou
motorisées, pour maîtriser l’augmentation de pression différentielle qui est créée suite à leur
action de fermeture, partielle ou totale.
3 la valeur de pression
différentielle (∆p) réglée
se lit directement sur
la poignée de réglage
38
FLOWMATIC®
Vanne automatique indépendante de la pression (PICV)
Série 145
Fonctionnement
La vanne d’équilibrage automatique indépendante de la pression est un dispositif composé d’un
stabilisateur automatique de débit et d’une vanne de régulation.
Elle est en mesure de réguler et de maintenir constant le débit et ce, indépendamment des
variations de pression différentielle du circuit sur lequel elle est montée.
3 très compacte, adaptée aux espaces réduits 3 réunies dans un seul produit, la fonction
d’équlibrage et de régulation d’un circuit
3 l’équilibrage du circuit est effectué par
un stabilisateur automatique en mesure 3 possibilité, en phase d’installation, de pré-régler
de travailler sous une pression différentielle facilement le débit de 10% à 100% de la valeur
allant juqu’à 4 bar nominale grâce à un indicateur gradué
3 prédisposée pour recevoir des prises 3 à l’aide d’un régulateur et d’un actionneur,
de pression le débit peut être modulé en fonction du besoin
thermique du circuit
39
Stabilisateurs automatiques de débit Autoflow
’ e s t r é glé”
c
“Posé,
40
Stabilisateurs automatiques de débit en Y compact
Série 128
’ e s t r é glé”
c
“Posé, NOU
VEAU
Caractéristiques techniques
Pression maxi d’exercice : 16 bar
Plage de température : 0÷100°C
Pourcentage maxi de glycol : 50%
Plage Dp: 15÷200 kPa
Débits : 0,085–1,4 m3/h
Raccordements : 1/2”-3/4” F
Précision : ±10%
Cartouche compacte et
à encombrement réduit
Cette série spéciale
d’AUTOFLOW® est équipée d’un
corps en Y compact et simplifié,
pour un montage facile sur les
tuyauteries de l’installation.
41
Module CIC à 2 voies PLURIM
Série 7002
Le PLURIMOD® EASY associe en un seul produit les fonctions d’équilibrage, de régulation et de
comptabilisation. L’équilibrage dynamique à l’aide d’un régulateur de ∆p déjà taré à 15, 20 ou 30 kPa
selon les versions, garantit le bon
fonctionnement et l’autorité des
robinets thermostatiques tout en
éliminant le bruit de sifflement.
Piloté par un thermostat d’ambiance,
le PLURIMOD® EASY gère le besoin
thermique du logement.
3 Contrôle du débit
Réglage au débit demandé
3 Équilibrage
Régulateur de ∆p
3 versions : 15, 20 et 30 kPa
3 Comptage
Les différentes versions peuvent
être soit prédisposées pour le
comptage soit avoir le comptage
intégré.
(version 15 kPa uniquement avec
prédisposition au comptage)
42
MOD® EASY - Équilibrage dynamique
TABLEAU DE SÉLECTION
code (modèle 230 V) 700213 700215 700215 001 700217 001 700219 001
tarage régulateur ∆p (kPa) 20 30 15 20 30
∆p mini en entrée (kPa) 30 50 20 30 50
∆p maxi en entrée ∆p (kPa) 150 200 150 150 200
perte de charge au perte de charge au perte de charge au perte de charge au perte de charge au secondaire de
plage de débit (l/h) valable
secondaire de 10 kPa secondaire de 20 kPa secondaire de 7 kPa secondaire de 10 kPa 20 kPa
pour une perte de charge
au secondaire 200÷800 250÷1200 120÷600 200÷800 250÷1200
option comptage
code compteur volum. protocole
755405G ailettes RS485
CAL19185MI ultrasons M-Bus
MODULE COMPACT
3/4” 240
EASY
EA
ASY
Y
3/4”
Serie 7002
340 126
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CALEFFI met à votre disposition une SCHÉMATHÈQUE
CALEFFI met à votre disposition toute une schémathèque afin de vous aider à réaliser vos installations.
N’hésitez pas à vous inspirer de nos schémas portant sur :
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App PIPE SIZER
Le BIM est une méthode de travail permettant de recentrer les compétences de chacun des intervenants au
cœur d’un projet.
Retrouvez la bibliothèque BIM des produits CALEFFI sur notre site www.caleffi.fr et également sur le portail
européen MEPcontent.eu
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BIBLIOGRAPHIE
PRATIQUE DU CHAUFFAGE
Jack BOSSARD - Jean HRABOVSKY - Philippe MÉNARD
DUNOD - 2014
MANUEL DE LA RÉGULATION
Réné CYSSAU
Sédit Editeur - 2005
Energie+ www.energieplus-lesite.be
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Nous construisons la bibliothèque BIM de nos produits. Pour vos projets les plus importants.
CALEFFI est BIM READY avec plus de 200 gammes de produits déjà réalisées.
L’ensemble de la bibliothèque a été modélisé en NATIVELY MODELLED dans Revit MEP pour obtenir la
plus haute qualité, tout en maintenant le fichier léger. Chaque gamme est accompagnée d’un fichier .txt du
catalogue contenant tous les paramètres variables de l’objet numérique. Nos gammes de produits ont été
créé afin de permettre l’utilisation de la fonction CALCULATION sous Revit.