Informatique

Appliquée
Pr. SEMCHEDINE Fouzi
 Chapitre 1 : Généralité
Sommaire
1.1. Définitions et Historique ........................................................................................... 3
1.1.1. Informatique Appliquée................................................................................... 3
1.1.2. Programmation ................................................................................................ 3
1.1.3. Langages de Programmation ........................................................................... 3
1.1.4. Logiciels ............................................................................................................ 3
1.1.5. Langage de programmation Matlab ................................................................ 4
1.2. L’interface de Matlab .............................................................................................. 4
1.2.1. Menu................................................................................................................. 5
1.2.2. Zone de commandes (Command Window) ..................................................... 5
1.2.3. La zone des variables (Workspace) ................................................................. 6
1.2.4. Historique (Command History) ....................................................................... 7
1.2.5. L’explorateur de fichiers (Current Folder) ..................................................... 7
1.3. Création d’un fichier .m sous Matlab ..................................................................... 7
1.4. Liste de quelques commandes d’environnement .................................................... 8
1.5. Arithmétique et opérations sur les scalaires ........................................................... 8
1.5.1. Ordre de priorité .............................................................................................. 8
1.5.2. Formats d'affichage ......................................................................................... 9
1.6. Enregistrement des commandes d’une session Matlab ........................................ 10
1.7. Variables et constantes prédéfinies ....................................................................... 10
1.8. Les principales fonctions mathématiques ............................................................. 11
1.1. Définitions et Historique

1.1.1. Informatique Appliquée

L'informatique peut être théorique ou pratique. Dans le premier cas, elle s'intéresse à
la définition des concepts et des modèles de traitement des données (recherche).
Lorsqu'elle est pratique, l’informatique se consacre aux plutôt aux techniques
concrètes de mise en œuvre des modèles. L'informatique appliquée s'intéresse aux
sujets de science informatique qui peuvent être exploités directement dans l'industrie.
Il s'agit d'un sous-ensemble des connaissances en science informatique comportant
des notions de base et des théories, où l'accent est mis sur l'utilisation pratique des
connaissances plutôt que la recherche.

1.1.2. Programmation

Programmer signifie réaliser des « programmes informatiques ». La programmation,

appelée aussi codage dans le domaine informatique, désigne l'ensemble des activités
qui permettent l'écriture des programmes informatiques. C’est est un processus de
composition et d'organisation d'un ensemble d'instructions. Celles-ci indiquent à un
ordinateur / logiciel ce qu'il faut faire dans une langue que l'ordinateur comprend.
Elles sont réalisées sous la forme de plusieurs langages différents tels que C ++, Java,
JavaScript, HTML, Python, MatLab, etc. C'est une étape importante
du développement de logiciels. En utilisant un langage approprié, vous pouvez
programmer / créer toutes sortes de logiciels. Par exemple, un programme qui aide les
scientifiques pour des calculs complexes, une base de données qui stocke d'énormes
quantités de données, un site Web.

1.1.3. Langages de Programmation

Un langage de programmation est un langage informatique destiné à formuler

des algorithmes et produire des programmes informatiques qui les appliquent. D'une
manière similaire à une langue naturelle, un langage de programmation est composé
d'un alphabet, d'un vocabulaire, de règles de grammaire, de significations, mais aussi
d'un environnement de traduction censé rendre sa syntaxe compréhensible par la
machine. Un langage de programmation a pour finalité de communiquer avec la
machine. Le langage maternel de la machine n’utilise que deux symboles (0 et 1) :
c’est le langage machine (Langage binaire). Un langage de programmation est mis en
œuvre par un traducteur automatique : compilateur ou interprète. Un compilateur est
un programme informatique qui transforme dans un premier temps un code
source écrit dans un langage de programmation donné en un code cible qui pourra être
directement exécuté par un ordinateur, à savoir un programme en langage machine ou
en code intermédiaire (exemple : assembleur), tandis que l’interprète réalise cette
traduction « à la volée ».

1.1.4. Logiciels

Un logiciel est une suite d’instructions écrites dans un langage de programmation qui
permet de réaliser une ou plusieurs taches (éditeur de texte, jeux vidéo, calculatrice
scientifique,...). Généralement les logiciels possèdent une interface graphique pour
faciliter les interactions avec l’utilisateur.

3
1.1.5. Langage de programmation Matlab

Matlab (« matrix laboratory ») est un langage de programmation orienté calcul

scientifique, pensé pour rendre le calcul matriciel simple à programmer et efficace en
temps. Ce dernier a été conçu par le mathématicien Cleve Moler vers la fin des années
1970 à partir des bibliothèques Fortran. L’idée de ce dernier est de permettre à ses
étudiants de pouvoir utiliser des bibliothèques de Fortran sans connaitre le Fortran.
Développé par la suite par la société "The MathWorks", Matlab est utilisé à des fins
de calcul numérique, il permet de manipuler des matrices, d’afficher des courbes et
des données, de mettre en œuvre des algorithmes, de créer des interfaces utilisateurs,
et peut s’interfacer avec d’autres langages comme le C, C++, Java, et Fortran.

Matlab est un logiciel commercial de calcul interactif. Il permet de réaliser des

simulations numériques basées sur des algorithmes d'analyse numérique. Il peut donc
être utilisé pour la résolution approchée d'équations différentielles, d'équations aux
dérivées partielles ou de systèmes linéaires, etc... L'objectif de ces séances Matlab est
double: la connaissance de ce logiciel est en soi indispensable parce qu'il est de plus
en plus utilisé dans l'industrie et les banques pour développer des prototypes de
logiciels et tester de nouveaux algorithmes. Ensuite son apprentissage va passer par la
mise en pratique des algorithmes d'analyse numérique et l’écriture de scripts.

L'intérêt de Matlab tient, d'une part, à sa simplicité d'utilisation : pas de compilation,

déclaration implicite des variables utilisées et, d'autre part, à sa richesse fonctionnelle:
arithmétique matricielle et nombreuses fonctions de haut niveau dans de nombreux
domaines (analyse numérique, graphique, ...). La programmation sous Matlab consiste
à écrire des scripts de commandes Matlab, exécutables dans la fenêtre d'exécution. En
outre, grâce aux diverses Toolboxes spécialisés (ensemble de scripts Matlab), Matlab
s'enrichit au fur et à mesure.

1.2. L’interface de Matlab

Figure 1.1. Interface Matlab

4
Il est nécessaire que le logiciel soit installé sur l'ordinateur pour que l'utilisateur peut
démarrer le programme. Vous pouvez lancer MATLAB en double-cliquant sur l'icône
de raccourci MATLAB sur votre bureau Windows.

Lors de son lancement, vous allez voir apparaître une ou plusieurs nouvelles fenêtres
sur votre écran, dont la fenêtre principale est montrée sur la Figure 1. Les principales
parties de cette fenêtre sont:

1.2.1. Menu

Comme son nom l’indique, le menu regroupe les commandes de base de Matlab,
comme ouvrir, enregistrer, afficher, etc.

1.2.2. Zone de commandes (Command Window)

La fenêtre de commande est la fenêtre principale, elle s'ouvre au démarrage de

MATLAB. Elle peut être utilisée pour exécuter des commandes, ouvrir d'autres
fenêtres, exécuter des programmes écrits par l'utilisateur et gérer le logiciel. La zone
de commande est le terminal qui permet d’écrire des commandes et de visualiser leurs
résultats. Une ligne commence toujours par >>. Les caractères >> en début de ligne
constituent le prompt de Matlab. C'est après eux que vous pouvez taper des
commandes qui seront exécutées par le logiciel après avoir tapé sur la touche entrée.
Essayez les commandes suivantes :

>> A = 2 + 2
>> 2 + 2
>> B = 2 + 2;

La première commande affiche A = 4, la deuxième affiche ans = 4 tandis que la

dernière n’affiche rien. Deux points sont à noter ici. Le premier est que Matlab définit
automatiquement une variable ans (qui veut dire answer/réponse) lorsque l’on exécute
un calcul. Ici ans est une matrice de taille 1x1 (une ligne par une colonne). Le
deuxième point est que n’affiche rien sur son terminal lorsqu’on met le signe (;) en fin
de ligne, pour afficher la valeur de B il suffit de taper B sur la zone de commande
suivie par ENTRER.

Notes pour travailler dans la fenêtre de commande :

- MATLAB est un langage de programmation interprété. Cela signifie que

chaque commande est évaluée lorsque vous appuyez sur la touche Entrée. Cela
a l'avantage majeur de fournir des résultats immédiatement et de vous
permettre d'interagir avec MATLAB. De plus, il n’est pas nécessaire de
compiler un programme avant de l’exécuter.
- Pour taper une commande, le curseur doit être placé à côté de l'invite de
commande (>>).
- Une fois qu'une commande est entrée et que la touche Entrée (←┘) est
enfoncée, la commande est exécutée. Cependant, seule la dernière commande
est exécutée. Tout ce qui a été exécuté précédemment (qui pourrait toujours
être affiché) est inchangé.

5
 - Si une commande est trop longue pour tenir sur une ligne, elle peut être
poursuivie jusqu'à la ligne suivante en tapant trois points … (appelés points de
suspension) et en appuyant sur la touche Entrée. La suite de la commande est
alors tapée dans la nouvelle ligne. La commande peut continuer ligne après
ligne jusqu'à un total de 4 096 caractères.
- Plusieurs commandes peuvent être saisies sur la même ligne. Cela se fait en
tapant une virgule ou un point-virgule entre les commandes. Lorsque la touche
Entrée est enfoncée, les commandes sont exécutées dans l'ordre de gauche à
droite.
- Il n'est pas possible de revenir à une ligne précédente affichée dans la fenêtre
de commande, d'effectuer une correction, puis de réexécuter la commande.
- Une commande précédemment tapée peut-être rappelée à l'invite de
commande avec la touche flèche vers le haut (↑). Lorsque la commande
s'affiche à l'invite de commande, elle peut être modifiée si nécessaire, puis
exécutée. La touche fléchée vers le bas (↓) peut être utilisée pour descendre
dans la liste des commandes précédemment saisies.

1.2.3. La zone des variables (Workspace)

Figure 1.2. La fenêtre de l'espace de travail

La zone des variables permet de visualiser toutes les variables en mémoire à l’instant
présent (les noms ainsi que les contenus de ces variables). Un double-clique sur le
nom de la variable permet d’afficher sa valeur tandis qu’un clic-droit sur une variable
offre de nombreuses options (copier, coller, supprimer, etc).

Figure 1.3. La fenêtre de l'éditeur de variables

6
La commande who affiche une liste des variables actuellement dans l'espace de
travail.
La commande whos affiche une liste des variables actuellement dans l'espace de
travail et des informations sur leur taille, octets et classe.

1.2.4. Historique (Command History)

L’historique permet de conserver une trace de toutes les opérations précédemment

exécutées.

1.2.5. L’explorateur de fichiers (Current Folder)

Ce dernier permet de visualiser les fichiers scripts (.m) et de les ouvrir pour les éditer
ou exécuter.

1.3. Création d’un fichier .m sous Matlab

Lorsque l’on veut réaliser une tache sous Matlab, il est très souvent possible de le
faire directement dans la zone de commandes (Command Window). Cependant
lorsque cette tache devient plus complexe (plusieurs dizaines de ligne de code) ou que
l’on souhaite écrire un programme complet, on utilise la fenêtre Editor (l’éditeur de
script (fonction) Matlab). On crée un fichier .m qui peut être au choix un script ou une
fonction.

Figure 1.4. Exemple d'une fenêtre de l'éditeur

Pour des tâches répétitives, il est pratique et judicieux d'écrire de courts programmes,
qu’on sauvegarde, pour effectuer les calculs désirés. Il existe deux types de fichiers
qui peuvent être programmés avec MATLAB : les fichiers SCRIPT et FUNCTION.
Dans les deux cas, il faut lancer l'éditeur de fichier et sauvegarder le fichier avec
l'extension .m. Le fichier SCRIPT permet de lancer les mêmes opérations que celles
écrites directement à l'invite MATLAB. Toutes les variables utilisées dans un
SCRIPT sont disponibles à l'invite MATLAB. Cette approche est définie en Matlab
par les M-Files, qui sont des fichiers pouvant contenir les données, les programmes
(scripts) ou les fonctions que nous développons.

7
 1.4. Liste de quelques commandes d’environnement

Les commandes d’environnement de MATLAB les plus courantes sont :

Commande Signification
clc Permet d’effacer l’ensemble des
commandes MATLAB introduite dans la
zone de commande.
clear x Supprime la variable x.

clear, clear all Permet de supprimer l’historique

(supprimer toutes les variables).
quit ou exit Permettent de quitter l’interface
MATLAB.
tic et toc Calculent le temps mis par MATLAB
pour exécuter une commande ou un
script.
cputime Retourne le temps total en seconds mis
par l’application MATLAB.
help La fonction la plus importante pour
comprendre MATLAB. Afin d’avoir des
informations sur l’utilisation d’une
fonction matlab : >> help Nomfonction.
lookfor Cette fonction est utilisée lorsque on
chercher une commande sans avoir une
idée sur le nom de cette commande : >>
lookfor sinus
doc Permet d’avoir une description détaillée
avec des exemples : >> doc sin.

1.5. Arithmétique et opérations sur les scalaires

Les symboles des opérations arithmétiques sont :

Opération Symbole Exemple

Addition + 5+3
Soustraction - 5-3
Multiplication * 5*3
Division à droite / 5/3
Division à gauche \ 5 \ 3 = 3/5
Exponentiation ^ 5 ^ 3 (signifie 5 = 125)
3

1.5.1. Ordre de priorité

Priorité Opération mathématique

Première Parenthèses. Pour les parenthèses imbriquées, les plus internes sont exécutées en premier
Deuxième Exponentiation
Troisième Multiplication, division (priorité égale)
Quatrième Addition et soustraction.

8
Si deux opérations ou plus ont la même priorité, l'expression est exécutée de gauche à
droite.

Exemples :
>> 7+8/2 Tapez et appuyez sur Entrée
ans = 8/2 est exécuté en premier
11

>> (7+8)/2 Tapez et appuyez sur Entrée

7+8 est exécuté en premier
ans =
7.5000
>> 4+5/3+2 5/3 est exécuté en premier

ans =
7.6667
>> 5^3/2 5^3 est exécuté en premier,
/2 est exécuté ensuite
ans =
62.5000
>> 27^(1/3)+32^0.2 1/3 est exécuté en premier, 27 ^ (1/3) et 32 ^ 0,2
sont exécuté ensuite, et + est exécuté en dernier
ans =
5
>> 27^1/3+32^0.2 27 ^ 1 et 32 ^ 0,2 sont exécutés en premier,
/ 3 est exécuté ensuite, et + est exécuté en dernier
ans =
11
>> 0.7854-(0.7854)^3/(1*2*3)+0.785^5 Tapez trois points ... (et appuyez sur Entrée) pour
... continuer l'expression sur la ligne suivante.
/(1*2*3*4*5)-(0.785)^7/(1*2*3*4*5*6*7) Termes de la série de Taylor pour sin (pi/ 4)

ans =
0.7071

1.5.2. Formats d'affichage

Le format de sortie (appelé : format Short), qui est le format par défaut est à virgule
fixe avec quatre chiffres décimaux (pour plus de détails taper : help format).

Commande Description Exemple

format short Virgule fixe avec 4 décimales >> 290/7
(par défaut) chiffres de : 0.001 à 1000 ans = 41.4286
Sinon, affichez le format short E
format long Virgule fixe avec 15 décimales >> 290/7
chiffres de : 0.001 à 1000 ans = 41.428571428571431
Sinon, afficher le format long E
format short E Notation scientifique à 4 chiffres >> 290/7
décimaux ans = 4.1429e+001
format long E Notation scientifique à 15 chiffres >> 290/7
décimaux ans = 4.142857142857143e+001
format short G Le meilleur de la virgule fixe ou >> 290/7
flottante à 5 chiffres ans = 41.429
format long G Le meilleur de la virgule fixe ou >> 290/7
flottante à 15 chiffres ans = 41.4285714285714
format short Eng Notation technique longue >> 290/7
(l’exposant est un multiple de 3) ans = 41.4286e+000
avec 4 chiffres au total

9
format long Eng Notation technique longue >> 290/7
(l’exposant est un multiple de 3) ans = 41.4285714285714e+000
avec 15 chiffres au total
format bank Deux chiffres décimaux >> 290/7
ans = 41.43
format hex Représentation hexadécimale d'un >> 290/7
nombre binaire à double précision ans = 4044b6db6db6db6e
format rat Ratio de petits entiers >> pi
ans = 355/113
format + Caractère + code un entier positif, >> a = [290/7 0 -3.14 ; 6 -5 3.14]
Caractère – code un entier négatif, a=
Un espace code une valeur nulle. + -
+-+
format compact Supprime les lignes vides en >> 290/7
excès pour afficher plus de sortie ans = 41.4286
sur un seul écran

format loose Ajoute des lignes vides pour >> 290/7

rendre la sortie plus lisible (à
l’opposé de compact) ans = 41.4286

Vous pouvez insérer un espace entre short ou long et le type de présentation (soit en
majuscule E, G, Eng ou en minuscule e, g, eng), par exemple, format shortE, format
shorte, format short E ou format short e.

1.6. Enregistrement des commandes d’une session Matlab

Il est possible de garder une trace de tout ce qui a été fait pendant une session MATLAB
avec la commande diary.
>> diary % pour afficher le statut de la commande : on ou off
ou donner un nom que vous choisissez à un fichier créé :
>> diary Nom_fichier ou >> diary ( ' Nom_fichier ' )
diary on : début d’enregistrement
diary off : fin d’enregistrement

1.7. Variables et constantes prédéfinies

Commande Description Exemple

ans Réponse la plus récente >> 290/7
ans = 41.4286
pi Nombre π, quotient du >> pi
périmètre d'un cercle par ans = 3.1416
son diamètre
inf Plus l’infini +∞. Excède >> 1/0
realmax ans = inf
-inf Moins l'infini -∞. >> -1/0
ans = -inf
NaN (Not-a-Number) le >> inf/inf
résultat typiquement ans = NaN

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 renvoyé par 0/0 ou ∞/∞

i et j Bases de l'espace >> a = 1-2i

complexe : i=j=√−1 a = 1.0000 – 2.0000i
eps La tolérance du « zéro >> eps
machine » ans = 2.2204e-16
realmin Le plus petit nombre à >> realmin
virgule flottante ans = 2.2251e-308
manipulable
realmax Le plus grand nombre à >> realmax
virgule flottante ans = 1.7977e+308
manipulable

1.8. Les principales fonctions mathématiques

En plus des opérations arithmétiques de base, les expressions dans MATLAB peuvent
inclure des fonctions. MATLAB possède une très grande bibliothèque de fonctions
intégrées. Une fonction a un nom et un argument entre parenthèses. Par exemple, la
fonction qui calcule la racine carrée d'un nombre est sqrt (x). Son nom est sqrt et
l'argument est x. Parmi les fonctions fréquemment utilisées, on peut noter les suivantes :

Fonction Signification Exemple

sin(x) le sinus de x (en radian)
sind(x) le sinus de x (en degrés)
cos(x) le cosinus de x (en radian)
cosd(x) le cosinus de x (en degrés)
tan(x) la tangente de x (en radian)
tand(x) la tangente de x (en degrés)
cot(x) la cotangente de x (en radian)
cotd(x) la cotangente de x (en degrés)
asin(x) l’arc sinus de x (en radian)
acos(x) l’arc cosinus de x (en radian)
atan(x) l’arc tangent de x (en radian)
sqrt(x) la racine carrée de x -> √x
abs(x) la valeur absolue de x -> |x| >> abs(-24)
ans =
24
exp(x) Exponentiel ( ) >> exp(5)
ans =
148.4132
log(x) logarithme naturel de x -> ln(x) = loge(x)
log10(x) logarithme à base 10 de x -> log10(x)
imag(x) la partie imaginaire du nombre complexe x
real(x) la partie réelle du nombre complexe x
round(x) Arrondir vers l'entier le plus proche. >> round(17/5)
Exemple : round (3.4) => 3, round (3.5) => 4 ans =
3
floor(x) Arrondi par défaut vers le nombre entier >> floor(-9/4)
inférieur. Exemple : floor (3.9) => 3 ans =
-3

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ceil(x) Arrondi par excès vers le nombre entier >> ceil(11/5)
supérieur. Exemple : ceil (3.1) => 4 ans =
3
factorial(x) La fonction factorielle x! >> factorial(5)
(x doit être un entier positif) ans =
120
nthroot(x, n) Racine nième réelle d'un nombre réel x : ( >> nthroot(80,5)
n
√x) ans =
(Si x est négatif, n doit être un entier impair) 2.4022
fix(x) Arrondi par défaut un réel positif et par excès >> fix(13/5)
un réel négatif. ans =
Exemple : fix (3.9) => 3, fix (-3.9) => -3 2
rem(x, y) Renvoie le reste après que x est divisé par y >> rem(13,5)
ans =
3
sign(x) Fonction Signum. Renvoie : >> sign(5)
1 si x>0, -1 si x<0 et 0 si x=0 ans =
1

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