est le garçon. Je vais traverser la forêt pour rentrer à la maison. C’est plus joli et c’est plus court. Ouh, il fait très froid ce soir et il fait très sombre. Peut-être que je devrais faire demi-tour? J’ai un peu peur dans cette forêt. Il fait trop froid et sombre, je n’y vois rien sous ces arbres. J’ai l’impression qu’on me regarde. Il faut vite que je traverse la forêt. J’ai l’impression qu’on me suit. C’est peut-être un loup. Ces flocons sont vraiment très beaux. Peut-être qu’ici je serai à l’abri. C’est beau le hululement de la chouette. Je l’entends mais je ne la vois pas. Il vaudrait mieux que je courre parce que la neige tombe plus fort. J’en ai jusqu’au pantalon. Ouh là là, j’ai du mal à marcher. J’ai toujours l’impression qu’on me suit. Mes pieds s’enfoncent profondément dans la neige lourde. Je crois qu’il y a vraiment un loup. Et il grogne. Je ferais mieux de partir avant que le loup ne me mange. Je l’ai vu. Je dois courir. Au secours! Il va me dévorer! Mais je ne sens pas les crocs du loup… J’ai peur qu’il me dévore. Un arbre est tombé. C’est peut-être pour me sauver que le loup a sauté sur moi. Merci, tu m’as sauvé la vie. Tu es mon ami pour la vie. Tu m’as fait peur, je croyais que tu allais me manger tout cru.