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3

Composants de l'architecture Oracle

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Objectifs

A la fin de ce chapitre, vous pourrez :


• décrire l'architecture Oracle et ses principaux
composants
• répertorier les structures utilisées dans la
connexion d'un utilisateur à une instance Oracle

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Présentation des principaux composants
Instance
Processus
utilisateur Zone de mémoire Mémoire SGA
partagée
Cache Cache de
tampons de Tampon de
"library" journalisation
la base
Cache du de données
Processus
serveur dictionnaire Zone de mémoire
Zone de
de données mémoire Java LARGE POOL
PGA

PMON SMON DBWR LGWR CKPT Autres

Fichiers de Fichiers de Fichiers de


données contrôle journali- Fichiers de
Fichier de
sation Journalisation
paramètres
archivés
Fichier
de mots
de passe
Base de données

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Serveur Oracle

Un serveur Oracle :
• est un système de gestion de Serveur Oracle

base de données qui offre


une méthode de gestion des
informations ouverte,
complète et intégrée,
• est constitué d'une instance
et d'une base de données
Oracle.

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Instance Oracle

Une instance Oracle :


• permet d'accéder à une base de données Oracle,
• n'ouvre qu'une seule base de données,
• est constituée de structures de processus d'arrière-
plan et de structures mémoire.
Instance
Zone de mémoire Mémoire SGA
partagée
Structures
Cache
Cache
"library"
de tampons Tampon de mémoire
de la base journalisation
Cache du de données
dictionnaire Zone de mémoire
Zone de
de données mémoire Java LARGE POOL
Structures
PMON SMON DBWR LGWR CKPT Autres de processus
d'arrière-plan

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Etablir une connexion et créer une session

Se connecter à une instance Oracle :


• Etablir une connexion utilisateur
• Créer une session

Processus
Connexion serveur
établie Session crée
Processus Serveur Oracle
utilisateur

Utilisateur de la base de données

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Base de données Oracle

Une base de données Oracle :


• est un ensemble de données traitées comme une
seule et même entité,
• est constituée de trois types de fichier.

Base de données Oracle

Fichier de Fichiers Fichiers Fichiers Fichiers de


de de de
paramètres données contrôle journa- Journalisation
Fichier lisation archivés
de mots
de passe

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Structure physique

La structure physique comprend trois types de fichier :


• Fichiers de contrôle
• Fichiers de données
• Fichiers de journalisation
En-tête
Fichiers
Fichiers de
de
Données
contrôle
Fichiers de (incluent le
journali- dictionnaire
sation de données)
en ligne

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Structure mémoire

La structure mémoire d'Oracle est constituée des deux


zones de mémoire suivantes :
• la mémoire SGA, qui est allouée au démarrage de
l'instance et qui est une composante fondamentale
d'une instance Oracle
• la mémoire PGA, qui est allouée au démarrage du
processus serveur

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Mémoire SGA

• La mémoire SGA est constituée de plusieurs


structures mémoire :
– la zone de mémoire partagée,
– le cache de tampons de la base de données,
– le tampon de journalisation,
– d'autres structures (gestion des verrous externes
(lock) et des verrous internes (latch), données
statistiques, par exemple).
• Deux structures mémoire supplémentaires peuvent
également être configurées dans la mémoire SGA :
– la zone de mémoire LARGE POOL,
– la zone de mémoire Java.

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Mémoire SGA

• Dynamique
• Taille définie à l'aide du paramètre SGA_MAX_SIZE
• Allocation et suivi sous forme de granules par les
composants de la mémoire SGA
– Allocation de mémoire virtuelle contiguë
– Taille des granules définie en fonction de la valeur
totale estimée de SGA_MAX_SIZE

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Zone de mémoire partagée
• Elle permet de stocker :
– les dernières instructions SQL exécutées,
– les dernières définitions de données utilisées.
• Elle est constituée de deux structures mémoire clés
liées aux performances :
– Cache "library"
– Cache du dictionnaire de données
• Sa taille est définie par le paramètre
SHARED_POOL_SIZE. Zone de mémoire
partagée
Cache
"library"
ALTER SYSTEM SET Cache du
SHARED_POOL_SIZE = 64M; dictionnaire
de données

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Cache "library"

• Le cache "library" conserve des informations sur


les dernières instructions SQL et PL/SQL utilisées.
• Il permet le partage des instructions fréquemment
utilisées.
• Il est géré par un algorithme LRU.
• Il est composé de deux structures :
– la zone SQL partagée,
– la zone PL/SQL partagée.
• Sa taille dépend du dimensionnement de la zone de
mémoire partagée.

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Cache du dictionnaire de données

• Le cache du dictionnaire de données contient les


dernières définitions utilisées dans la base.
• Il contient des informations sur les fichiers, les tables,
les index, les colonnes, les utilisateurs, les privilèges
et d'autres objets de la base de données.
• Au cours de l'analyse, le processus serveur recherche
les informations dans le cache du dictionnaire pour
résoudre les noms d'objet et valider l'accès.
• La mise en mémoire cache des informations du
dictionnaire de données réduit le temps de réponse
aux interrogations et aux instructions LMD.
• La taille du cache dépend du dimensionnement de la
zone de mémoire partagée.

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Cache de tampons de la base de données

• Ce cache conserve des copies des blocs de


données extraits des fichiers de données.
• Il permet des gains de performances considérables
lors de l'obtention et de la mise à jour de données.
• Il est géré par un algorithme LRU.
• Le paramètre DB_BLOCK_SIZE détermine la taille du
bloc principal.
Cache
de tampons
de la base
de données

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Cache de tampons de la base de données
• Ce cache est composé de sous-caches
indépendants :
– DB_CACHE_SIZE
– DB_KEEP_CACHE_SIZE
– DB_RECYCLE_CACHE_SIZE
• Il peut être redimensionné dynamiquement :
ALTER SYSTEM SET DB_CACHE_SIZE = 96M;

• Le paramètre DB_CACHE_ADVICE peut être défini


pour collecter des statistiques permettant de prévoir
le comportement du serveur en fonction de
différentes tailles de cache.
• La vue V$DB_CACHE_ADVICE affiche les statistiques
collectées.
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Tampon de journalisation

• Il enregistre toutes les modifications apportées aux


blocs de données de la base.
• Sa principale fonction est la récupération de données.
• Les modifications enregistrées constituent des entrées
de journalisation.
• Les entrées de journalisation contiennent des
informations permettant de reconstruire des
modifications.
• La taille du tampon est
Tampon de
définie par le paramètre journalisation
LOG_BUFFER.

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Zone de mémoire LARGE POOL
• Zone facultative de la mémoire SGA
• Elle réduit la charge de la zone de mémoire
partagée.
– la mémoire allouée par session (UGA) au serveur
partagé
– les processus serveur d'E/S
– les opérations de sauvegarde et de restauration ou
RMAN
– les mémoires tampon des messages d'exécution en
parallèle
– PARALLEL_AUTOMATIC_TUNING = TRUE
• Elle n'utilise pas de liste LRU.
• Sa taille est définie par le paramètre
LARGE_POOL_SIZE.

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Zone de mémoire Java

• La zone de mémoire Java répond aux besoins


d'analyse des commandes Java.
• Elle est nécessaire si Java est installé et utilisé.
• Sa taille est définie par le paramètre
JAVA_POOL_SIZE.

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Mémoire PGA

• Mémoire réservée à chaque


processus utilisateur qui se PGA
connecte à une base Processus
de données Oracle. serveur

• Elle est allouée lorsqu'un


processus est créé.
Processus
• Elle est libérée à la fin du utilisateur
processus.
• Elle n'est utilisée que par un
processus.

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Structure de processus

Oracle utilise différents types de processus :


• le processus utilisateur, qui est démarré au moment
où un utilisateur de la base de données tente de se
connecter au serveur Oracle,
• le processus serveur, qui établit la connexion à
l'instance Oracle et démarre lorsqu'un utilisateur
ouvre une session,
• les processus d'arrière-plan, lancés au démarrage
d'une instance Oracle.

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Processus utilisateur

• Programme qui demande une interaction avec le


serveur Oracle.
• Ce processus doit d'abord établir une connexion.
• Il n'entre pas directement en interaction avec le
serveur Oracle.
Processus
serveur
Processus
utilisateur
Connexion
établie

Utilisateur de la base de données

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Processus serveur

• Programme qui entre directement en interaction avec


le serveur Oracle.
• Il répond aux appels générés et renvoie les résultats.
• Il peut s'agir d'un serveur dédié ou d'un serveur
partagé.
Processus
Connexion serveur
établie Session crée
Processus Serveur Oracle
utilisateur

Utilisateur de la base de données

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Processus d'arrière-plan

Gèrent et appliquent les relations entre les structures


physiques et les structures mémoire.
• Processus d'arrière-plan obligatoires
– DBWn PMON CKPT
– LGWR SMON
• Processus d'arrière-plan facultatifs
– ARCn LMDn RECO
– CJQ0 LMON Snnn
– Dnnn Pnnn
– LCKn QMNn

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Processus database writer (DBWn)
Instance DBWn écrit dans les cas
Mémoire SGA suivants :
Cache • point de reprise
de tampons • seuil des tampons "dirty"
de la base
de données atteint
• aucune mémoire tampon
DBWn disponible
• temps imparti dépassé
• demande de ping RAC
• tablespace hors ligne
Fichiers Fichiers Fichiers • tablespace en lecture seule
de de de
données contrôle journa- • DROP ou TRUNCATE sur une
lisation
table
Base de données • BEGIN BACKUP sur un
tablespace

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Processus LGWR (Log Writer)
Instance LGWR écrit dans les cas
Mémoire SGA suivants :
Tampon de
journali-
• validation
sation • un tiers du cache est
occupé
DBWn LGWR • la journalisation atteint
1 Mo
• toutes les trois
secondes
Fichiers Fichiers Fichiers
de de de • avant que le processus
données contrôle journa-
lisation DBWn ne procède à une
opération d'écriture
Base de données

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Processus SMON (System Monitor)
Instance Responsabilités :
Mémoire SGA • Récupération de l'instance :
– réimplémente des
modifications dans les
fichiers de
journalisation,
SMON – ouvre la base de
données pour permettre
l'accès aux utilisateurs,
– annule les transactions
Fichiers Fichiers Fichiers
de de de non validées.
données contrôle journa-
lisation • Fusion de l'espace libre
• Libération des segments
Base de données
temporaires segments

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Processus PMON (Process Monitor)
Instance Suite à l'échec de
Mémoire SGA processus, PMON
exécute des opérations
de nettoyage :
• annule la transaction
• libère des verrous
PMON
• libère d'autres
ressources
• redémarre les
Mémoire PGA répartiteurs
interrompus

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Processus CKPT (Checkpoint)
Instance Ce processus est chargé :
Mémoire SGA • de signaler DBWn aux
points de reprise,
• de mettre à jour les
en-têtes de fichiers
DBWn LGWR CKPT
de données avec les
informations sur le
point de reprise,
• de mettre à jour les
Fichiers Fichiers Fichiers fichiers de contrôle
de de de
données contrôle journa- avec les informations
lisation
sur le point de reprise.
Base de données

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Processus ARCn (processus d'archivage)

• Processus d'arrière-plan facultatif


• En mode ARCHIVELOG, il archive automatiquement
les fichiers de journalisation en ligne
• Il enregistre toutes les modifications apportées à la
base de données

ARCn Fichiers
Fichiers Fichiers Fichiers de
de de de
données contrôle journa- journali-
lisation sation
archivés

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Structure logique

• La structure logique définit le mode d'utilisation de


l'espace physique d'une base de données.
• Cette structure possède une hiérarchie composée
de tablespaces, de segments, d'extents et de blocs.

Tablespace
Fichier de données
Segment Segment

Extent Blocs

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Traiter les instructions SQL

• Connexion à une instance via :


– le processus utilisateur,
– le processus serveur.
• Les composants du serveur Oracle utilisés
dépendent du type d'instruction SQL :
– Les interrogations renvoient des lignes.
– Les instructions LMD consignent les modifications.
– La validation garantit la récupération de la transaction.
• Certains composants du serveur Oracle
n'interviennent pas dans le traitement des
instructions SQL.

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Synthèse

Ce chapitre vous a présenté :


• les fichiers de base de données : fichiers de
données, fichiers de contrôle, fichiers de
journalisation en ligne
• les structures mémoire SGA : cache de tampons de
la base de données, zone de mémoire partagée et
tampon de journalisation
• les principaux processus d'arrière-plan :
DBWn, LGWR, CKPT, PMON et SMON
• l'utilisation du processus d'arrière-plan ARCn
• les processus d'arrière-plan facultatifs et
conditionnels
• la hiérarchie logique

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Présentation de l'exercice 1

Cet exercice porte sur :


• les composants de l'architecture
• les structures utilisées dans la connexion d'un
utilisateur à une instance Oracle

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3
Initiation à Oracle Server

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Objectifs

A la fin de ce chapitre, vous pourrez :


• identifier les outils standard d'administration de
base de données que peut utiliser l'administrateur
• identifier les fonctions d'Oracle Universal Installer
• utiliser SQL*Plus pour accéder à une base de
données Oracle et la manipuler
• répertorier les principaux composants d'Oracle
Enterprise Manager

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Outils d'administration de base de données

Outil Description
Oracle Universal Permet d'installer, de mettre à niveau ou de
Installer (OUI) supprimer des composants logiciels.
Oracle Database Outil doté d'une interface graphique qui entre en interaction
Configuration avec Oracle Universal Installer ou qui peut être utilisé
indépendamment afin de créer, supprimer ou modifier une
Assistant base de données.

SQL*Plus Utilitaire permettant d'accéder à des données


d'une base Oracle
Oracle Enterprise Interface utilisateur permettant d'administrer, de surveiller
Manager et de régler une ou plusieurs bases de données

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Oracle Universal Installer

• Permet d'installer, de mettre à niveau ou de


supprimer des composants logiciels et de créer une
base de données.
• Repose sur un moteur Java.
• Possède les fonctions suivantes :
– résolution automatique des dépendances,
– possibilité d'installations basées sur le Web,
– inventaire des installations de composants et de suites,
– désinstallation de composants installés,
– prise en charge de plusieurs répertoires d'origine
Oracle Home,
– prise en charge de la technologie de globalisation.

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Démarrer Universal Installer

• Pour démarrer Oracle Universal Installer sous UNIX,


exécutez la commande suivante :
$ ./runInstaller

• Pour démarrer Oracle Universal Installer sous NT,


exécutez la commande suivante :
D:\> setup

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Installation non-interactive à l'aide
de fichiers de réponses

• Ce type d'installation ne permet pas d'interaction


avec l'utilisateur
• Fichiers de réponses :
– Modèles devant être modifiés
– Fichiers texte contenant des variables et des valeurs
– Paramètres personnalisés
• Pour démarrer Universal Installer en mode non-
interactif, exécutez la commande suivante :
./runInstaller -responsefile myrespfile -silent

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Oracle Database Configuration Assistant

Oracle Database Configuration Assistant vous permet de :


• créer une base de données
• configurer des options de base de données
• supprimer une base de données
• gérer des modèles

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Administrateurs de base de données

• Les utilisateurs SYS et SYSTEM sont créés


automatiquement en même temps que la base de
données
• Ils reçoivent le rôle d'administrateur de base de
données
SYS
• Mot de passe : change_on_install
• Propriétaire du dictionnaire de données de la base
SYSTEM
• Mot de passe : manager
• Propriétaire des tables et vues internes utilisées par
les outils Oracle

1-58 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


SQL*Plus

• Outil Oracle qui permet :


– d'interagir avec la base de données et de la manipuler,
– de démarrer et d'arrêter la base de données, de créer
et d'exécuter des interrogations, d'ajouter des lignes,
de modifier des données et d'écrire des états
personnalisés.
• Sous-ensemble du langage SQL standard avec des
extensions spécifiques
• Connexion à SQL*Plus
sqlplus /nolog
connect / as sysdba
Connected to an idle instance.

1-59 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Oracle Enterprise Manager

• Outil de gestion centralisée des systèmes, destiné


aux administrateurs de base de données
• Outil permettant d'exécuter les tâches
d'administration, de diagnostic et de réglage sur
plusieurs bases de données
• Outil permettant d'administrer plusieurs noeuds de
réseau et services à partir de plusieurs
emplacements
• Permet de partager des tâches avec d'autres
administrateurs.
• Fournit des outils d'administration de serveurs
parallèles et de bases de données de réplication.

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Architecture d'Oracle Enterprise Manager

Oracle Management Agent Oracle


Server server
Console

Référentiel Agent Oracle


(repository) server

Oracle Management
Server Agent
Oracle
server

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Console

• Point de
lancement
central
• Peut être
exécutée
sur client
léger ou
client lourd
• Peut être
lancée en
mode
autonome
ou via un
OMS

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Synthèse

Ce chapitre vous a permis d'apprendre à :


• identifier les outils d'administration de base de
données
• identifier les fonctions d'Oracle Universal Installer
• utiliser SQL*Plus pour accéder à une base de
données et la manipuler
• identifier les principaux composants d'Oracle
Enterprise Manager

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Présentation de l'exercice 2

Dans cet exercice, vous allez :


• vous connecter à SQL*Plus
• vous connecter à la console Oracle Enterprise
Manager

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3
Gérer une instance Oracle

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Objectifs

A la fin de ce chapitre, vous pourrez :


• créer et gérer des fichiers de paramètres
d'initialisation
• démarrer et arrêter une instance
• surveiller et utiliser des fichiers de diagnostic

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Fichiers de paramètres d'initialisation

Instance Oracle
Zone de mémoire Mémoire SGA
partagée
Cache Cache Tampon de
de tampons journali-
"library" de la base
de données sation
Cache
du dictionnaire Zone de Zone de mémoire
de données mémoire Java LARGE POOL

PMON SMON DBW0 LGWR CKPT Autres

spfiledb01.ora

CONNECT / AS SYSDBA
STARTUP

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Fichiers de paramètres d'initialisation

• Les entrées sont propres à l'instance en cours de


démarrage
• Il existe deux types de paramètre :
– Explicite – Le fichier contient une entrée.
– Implicite – Le fichier ne contient aucune entrée, mais
prend en compte les valeurs Oracle par défaut.
• Une instance peut présenter plusieurs fichiers de
paramètres d'initialisation
• Les modifications apportées aux entrées du fichier
s'appliquent en fonction du type de fichier de
paramètres d'initialisation utilisé :
– Fichier de paramètres statique, PFILE
– Fichier de paramètres persistant, SPFILE

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Fichier PFILE initSID.ora

• Il s'agit d'un fichier texte


• Il peut être modifié à l'aide d'un éditeur du système
d'exploitation
• Toute modification est apportée manuellement
• Les modifications sont effectives au démarrage
suivant
• Il ne peut être ouvert que lors du démarrage de
l'instance
• Son répertoire par défaut est $ORACLE_HOME/dbs

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Créer un fichier PFILE
• Créez ce fichier à partir d'un exemple de fichier
init.ora.
– Oracle Universal Installer installe un exemple de
fichier.
– Copiez l'exemple à l'aide de la commande appropriée
du système d'exploitation.
– Identifiez-le de façon unique à l'aide d'un SID de base
de données.

cp init.ora $ORACLE_HOME/dbs/initdba01.ora

• Modifiez le fichier initSID.ora.


– Editez les paramètres.
– Affectez des valeurs qui répondent aux besoins de la
base de données.

1-77 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Exemple de fichier PFILE
# Initialization Parameter File: initdba01.ora
db_name = dba01
instance_name = dba01
control_files = (
home/dba01/ORADATA/u01/control01dba01.ctl,
home/dba01/ORADATA/u02/control01dba02.ctl)
db_block_size = 4096
db_cache_size = 4M
shared_pool_size = 50000000
java_pool_size = 50000000
max_dump_file_size = 10240
background_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/BDUMP
user_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/UDUMP
core_dump_dest = /home/dba01/ADMIN/CDUMP
undo_management = AUTO
undo_tablespace = UNDOTBS
. . .

1-78 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Fichier SPFILE spfileSID.ora

• Il s'agit d'un fichier binaire.


• Sa mise à jour est effectuée par le serveur Oracle.
• Il réside toujours côté serveur.
• Il permet de rendre les modifications persistantes
après l'arrêt et le redémarrage.
• Il peut régler les valeurs des paramètres.
• Il peut bénéficier de la prise en charge d'Oracle
Recovery Manager pour effectuer des sauvegardes
du fichier de paramètres d'initialisation.

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Créer un fichier SPFILE

• Créez ce type de fichier à partir d'un fichier PFILE.


CREATE SPFILE = ‘$ORACLE_HOME/dbs/spfileDBA01.ora’
FROM PFILE = ‘$ORACLE_HOME/dbs/initDBA01.ora’;
où :
– SPFILE-NAME correspond au fichier SPFILE à créer,
– PFILE-NAME correspond au fichier PFILE qui sert de
base à la création du fichier SPFILE.
• Il peut être exécuté avant ou après le démarrage de
l'instance.

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Exemple de fichier SPFILE
*.background_dump_dest=‘/home/dba01/ADMIN/BDUMP’
*.compatible='9.0.0'
*.control_files='/home/dba01/ORADATA/u01/ctrl01.ctl’
*.core_dump_dest=‘/home/dba01/ADMIN/CDUMP’
*.db_block_size=4096
*.db_name='dba01‘
*.db_domain=‘world’
*.global_names=TRUE
*.instance_name='dba01'
*.remote_login_passwordfile='exclusive‘
*.java_pool_size=50000000’
*.shared_pool_size=50000000
*.undo_management='AUTO'
*.undo_tablespace='UNDOTBS'
. . .

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Fonctionnement de la commande STARTUP

• Ordre des priorités :


– spfileSID.ora
– SPFILE par défaut
– initSID.ora
– PFILE par défaut
• Vous pouvez modifier ces priorités si vous indiquez
un PFILE :
STARTUP PFILE = $ORACLE_HOME/dbs/initDBA1.ora

• Un PFILE peut indiquer qu'un SPFILE doit être


utilisé.
SPFILE = /database/startup/spfileDBA1.ora

1-84 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Modifier des paramètres du fichier SPFILE

• Utilisez la commande ALTER SYSTEM pour apporter


des modifications aux valeurs de paramètres :
ALTER SYSTEM SET undo_tablespace = 'UNDO2';

• Indiquez si ces modifications sont temporaires ou


persistantes :
ALTER SYSTEM SET undo_tablespace = 'UNDO2'
SCOPE=BOTH;
• Supprimez ou réinitialisez des valeurs :
ALTER SYSTEM RESET undo_suppress_errors
SCOPE=BOTH SID='*';

1-85 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Démarrer une base de données en mode
NOMOUNT
OPEN
STARTUP

MOUNT

NOMOUNT

Instance
démarrée
SHUTDOWN
SHUTDOWN

1-89 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Démarrer une base de données en mode
MOUNT
OPEN
STARTUP

MOUNT

Fichier de contrôle
ouvert pour cette
NOMOUNT instance

Instance
démarrée
SHUTDOWN
SHUTDOWN

1-90 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Démarrer une base de données en mode
OPEN
OPEN
STARTUP Tous les fichiers sont ouverts,
comme indiqué par le fichier
MOUNT de contrôle de cette instance

Fichier de contrôle
ouvert pour cette
NOMOUNT instance

Instance
démarrée
SHUTDOWN
SHUTDOWN

1-91 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Commande STARTUP

Démarrez l'instance et ouvrez la base de données :

STARTUP

STARTUP PFILE=$ORACLE_HOME/dbs/initdb01.ora

1-92 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Commande ALTER DATABASE

• Remplacez le statut NOMOUNT de la base de données


par le statut MOUNT :
ALTER DATABASE db01 MOUNT;

• Ouvrez la base de données en lecture seule :


ALTER DATABASE db01 OPEN READ ONLY;

1-95 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Ouvrir une base de données en mode
d'accès restreint

• Utilisez la commande STARTUP pour restreindre


l'accès à une base de données :
STARTUP RESTRICT

• Utilisez la commande ALTER SYSTEM pour placer


une instance en mode d'accès restreint :
ALTER SYSTEM ENABLE RESTRICTED SESSION;

1-96 Copyright © Oracle Corporation, 2001. Tous droits réservés.


Ouvrir une base de données en mode
lecture seule

• Ouvrir une base de données en mode lecture seule


STARTUP MOUNT
ALTER DATABASE OPEN READ ONLY;

• Une base de données en lecture seule permet :


– d'exécuter des interrogations,
– d'exécuter des tris sur disque à l'aide de tablespaces
gérés localement,
– de mettre des fichiers de données hors ligne et en
ligne, mais pas des tablespaces,
– de récupérer des fichiers de données et des
tablespaces hors ligne.

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Arrêter la base de données

Mode d'arrêt A I T N

Permet de nouvelles connexions Non Non Non Non

Attend la fin des sessions en cours Non Non Non Oui


Attend la fin des transactions en
cours Non Non Oui Oui
Applique un point de reprise et ferme
les fichiers Non Oui Oui Oui

Mode d'arrêt :
• A = ABORT
• I = IMMEDIATE
• T = TRANSACTIONAL
• N = NORMAL

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Options d'arrêt
Arrêt en
mode Normal,
Transactional
Phase d'arrêt : Phase de
ou
• Le cache de Immediate redémarrage :
tampons de la • Aucune
base de données récupération
est écrit dans les d'instance
fichiers de données
• Les modifications
non validées sont
annulées
• Les ressources
sont libérées
Base de données
cohérente (base "propre")

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Options d'arrêt

Phase d'arrêt : Arrêt en Phase de redémarrage :


mode Abort,
• Les mémoires • Les fichiers de
échec d'instance
tampon modifiées ou journalisation
ne sont pas écrites démarrage forcé permettent de
dans les fichiers de réappliquer les
données modifications
• Les modifications • Des segments
non validées ne sont d'annulation sont
pas annulées utilisés pour annuler
les modifications non
validées
• Les ressources sont
libérées
Base de données incohérente
(base non "propre")

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Surveiller une instance à l'aide
de fichiers de diagnostic

• Les fichiers de diagnostic :


– contiennent des informations relatives aux
événements significatifs qui se sont produits,
– permettent de résoudre des incidents,
– permettent d'améliorer la gestion quotidienne de la
base de données.
• Ils peuvent être de plusieurs types :
– Fichiers alertSID.log
– Fichiers trace de processus en arrière-plan
– Fichiers trace utilisateur

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Fichier d'alertes

• Le fichier alertSID.log :
– enregistre les commandes,
– enregistre les résultats des principaux événements,
– conserve quotidiennement des informations
opérationnelles,
– établit le diagnostic des erreurs de la base de
données.
• Chaque entrée est associée à un horodatage.
• Il doit être géré par l'administrateur de base de
données.
• Son emplacement est défini par le paramètre
BACKGROUND_DUMP_DEST.

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Fichiers trace de processus en arrière-plan

• Les fichiers trace de processus en arrière-plan :


– consignent les erreurs détectées par les processus
d'arrière-plan,
– permettent de diagnostiquer et de corriger les erreurs.
• Ils sont créés lorsqu'un processus d'arrière-plan
détecte une erreur.
• Leur emplacement est défini par le paramètre
BACKGROUND_DUMP_DEST.

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Fichier trace utilisateur

• Les fichiers trace utilisateur :


– sont créés par le processus utilisateur,
– peuvent être générés par un processus serveur,
– contiennent des statistiques destinées aux
instructions SQL tracées,
– contiennent des messages d'erreur utilisateur.
• Ce type de fichier est créé lorsqu'un utilisateur
rencontre des erreurs au cours d'une session.
• Son emplacement est défini par le paramètre
USER_DUMP_DEST.
• Sa taille est définie par le paramètre
MAX_DUMP_FILE_SIZE.

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Activer ou désactiver la fonction
de trace utilisateur

• Niveau session :
– A l'aide de la commande ALTER SESSION :
ALTER SESSION SET SQL_TRACE = TRUE
– A l'aide de la procédure SGBD :
dbms_system.SET_SQL_TRACE_IN_SESSION
• Niveau instance :
– A l'aide du paramètre d'initialisation :
SQL_TRACE = TRUE

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Synthèse

Ce chapitre vous a permis d'apprendre à :


• créer et gérer des fichiers de paramètres
d'initialisation
• démarrer et arrêter une instance
• surveiller et utiliser des fichiers de diagnostic

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Présentation de l'exercice 3

Dans cet exercice, vous allez :


• créer un fichier SPFILE
• démarrer et arrêter la base de données dans
différents modes

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