Vous êtes sur la page 1sur 60

La propagation radio mobile

Plan du cours
• Introduction
• Contraintes de propagation

2
Introduction (1)
– La propagation des ondes électromagnétiques dépend de deux
paramètres fondamentaux :

• La longueur d’onde utilisée


• La topographie de la zone géographique sur la quelle s’effectue la
transmission.
– Les propriétés électriques des matériaux dépendent de façon étroite de
la longueur d’onde utilisée.

– Le comportement des obstacles vis-à-vis d’un signal électromagnétique


sera guidée par le rapport des dimensions de cet obstacle vis-à-vis de la
longueur d’onde.

3
Introduction (2)
• Le domaine des fréquences des ondes radio s’étend de 3 Khz à
3000 Ghz.

• La puissance du signal est en fonction de la distance

• Deux nœuds communiquent s’ils sont l’un à la portée de l’autre.

• Tenir compte des interférences dues à l’environnement.

• La propagation des ondes radio obéit à des règles complexes


surtout lorsqu’il y a obstacles entre l’émetteur et le récepteur.
– Réflexion
– Diffraction
– Plusieurs chemins parallèles décalées dans le temps.
4
Introduction (3)
Bandes de fréquences utilisées pour les communications sans fil (1)

f est la fréquence et la longueur d’onde dans le vide)

5
Introduction (3)
Bandes de fréquences utilisées pour les communications
• VLF : Very Low frequency
sans fil (2)
• MF : Medium Frequency
• LF : Low frequency
• HF : High frequency
• VHF : Very High frequency
• UHF : Ultra High frequency
• SHF : Super High frequency
• EHF : Extra High Frequency

 La bande UHF est un choix naturel pour les communications mobiles du fait :

 De la bande de fréquence élevées associée au débit important que requièrent les


services mobiles actuels et futurs.

 De la miniaturisation possible liée à la taille réduite de l’antenne (nécessairement


omnidirectionnelle).

 Des mécanismes de propagation compatibles avec les environnement urbains


présentant rarement une liaison dégagée entre la station de base et le mobile.

6
Introduction (4)
• Définition de la polarisation

– La polarisation d’une onde électromagnétique se définit comme


l’orientation du vecteur champ électrique

– Dans le cas général, la polarisation verticale est utilisée car elle


permet d’obtenir un niveau de champ plus important qu’en
polarisation verticale.

7
Notion de canal radio

La chaîne de transmission radio :


émetteur RF récepteur RF

num/analog analog/num

Propagation guidée Propagation espace libre Propagation guidée

• Les « boîtiers » contenant l’électronique sont reliés aux antennes via


des lignes ou câbles (feeders).
• D’un point de vue traitement du signal, l’ensemble des déformations de
l’onde engendrées par la propagation guidée+libre forme le canal radio. 8
Où se perd l’énergie ?

atténuation, dispersion atténuation, dispersion


Milieu de propagation

bruit des bruit des


composants composants
désadaptation désadaptation

Réflexions, diffractions, trajets multiples,


obstacles, diffusion, évanouissement,
AEL, conditions météos...

Et tous ces paramètres varient en fonction de la fréquence, du


temps et même de la polarisation de l’onde.
9
Rappels de propagation

• La propagation
– en espace libre
– en espace réel (sol-sol)
– en zone urbaine
– en indoor

10
Contraintes de propagation
• Affaiblissement de parcours
• Évanouissement
• Effet de masque
• Brouillage dus aux interférences
• Dispersion de retard
• Décalage en fréquence

11
Affaiblissement de parcours (1)

• On appelle Path Loss L le rapport entre la puissance transmise PTX et la


puissance reçue PRX :

• Notons que le path loss est parfois défini de façon indépendante des gains des
Antennes d’émission et de réception

Les quotients de puissances comme L sont exprimés en décibels (dB) :

Les puissance elles-mêmes sont généralement exprimées en dB par rapport à


une puissance de référence, le milliWatt (on parle alors de dBm) :

12
Affaiblissement de parcours (2)

• et L en dB vaut alors la différence des puissances transmise et


reçue exprimées indifféremment en dBm.

Exemple 1.2

Une station de base GSM ´émet une puissance de 30 W, soit environ 45 dBm.
La puissance
minimale de réception par un téléphone portable est fixée à -102 dBm par la
norme GSM.
Le path loss maximal admissible dans cet exemple est donc de 147 dB. Il s’agit
d’un calcul approché ne tenant pas compte des marges de sécurité dues aux
fluctuations du signal comme nous le verrons plus loin.

13
Affaiblissement de parcours (3)
Propagation en espace libre
Soit un système constitué à l’émission par une antenne de gain G T, alimentée par
une puissance PT et à la réception par une antenne de gain G R, située à une
distance R de l’antenne d’émission

La puissance reçue est :

PT  GT  AR
PR  Pd  AR  Watt
4 .R 2

Avec : 4
GR   AR
 2

PT  GT  GR  2
bilan de puissance : PR  Watt
4 .R 2

14
Affaiblissement de parcours (4)
Propagation en espace libre

HE(f) Tr(d,f) HR(f)

PL  AdB  GdB  20 log10 TR (d , f )


Fonction de transfert
du canal radio

Objectif : déterminer le gain / l ’affaiblissement / les pertes


2 2
PR  GR   G  P  G  T ( d , f )  GT  PT
4 .d 2 T T R R
15
Affaiblissement de parcours (5)
Propagation en espace libre
Fonction de transfert de propagation en espace libre
2 2
TR ( d , f ) 
4 .d 2

Affaiblissement correspondant
d
AdB (d , f )  20  log10 (4 )  20  log10 ( )

21.98
P (dBW)= 10.log10(P(W)/ (1W) )
Différentes P(dBm)=10.log10( P(mW)/(1mW))
unités...
PIRE= Pe.Go
16
Affaiblissement de parcours (5)
Propagation en espace libre
affaiblissement en espace libre à 900MHz
140

130 Remarque : l ’amplitude du signal


120 est divisée par 2, à chaque fois
que l ’affaiblissement gagne 6dB.
A (dB)

110

100

90

80 affaiblissement en espace libre à 900MHz


140

70 130
0 20 40 60 80 100
km 120

La pente est de 20dB par décade :


A (dB)
110

à chaque décade, l ’amplitude est 100

divisée par 10. 90

80

Rappel : la formule n’est valable qu ’en 70


17
champ lointain et en espace libre). 0.1 1
km
10 100
Affaiblissement de parcours (6)
Propagation en espace libre
• Exercice : Pour différentes distances fixes (100m, 1km
10km, 100km) comparez l’affaiblissement en fonction de la
fréquence (pour les grandes ondes, la FM, les ondes radio
GSM, les ondes ISM (wLAN), les hyperfréquences autour de
40-60GHz).

• Tracez l’affaiblissement en fonction de la distance parcourue


en espace libre, pour les différentes fréquences citées ci-
dessus.

• Concluez sur les choix à faire en terme de gamme de


fréquence en fonction de l’application choisie.
18
Affaiblissement de parcours (7)
Propagation en espace libre
• Soit une antenne GSM omnidirectionnelle en zone rurale (censée couvrir
une cellule circulaire de quelques kilomètres).

• Sachant que la fréquence est de 900MHz et que la PIRE est de 40dBm.

• Prenons, en réception, le cas d ’1 antenne 1/2 onde symétrique.


•Calculez la distance pour laquelle la puissance reçue est de 0dBm, 40dBm, -
80dBm….
•Quels sont les niveaux de tension respectifs à l’entrée du récepteur en fonction de
la distance?

19
Le signal reçu par un mobile
• Pour une communication établie entre une station de base et un mobile, le signal
reçu par ce dernier présente des évanouissement (fading), régulièrement espacés :

– Variation à large échelle (slow fading)

• Décroissance naturelle : liée à l’éloignement croissant entre l’émetteur et


le récepteur
• L’effet de masque

– Variation à petite échelle (fast fading) est le résultat de deux


phénomènes physiques :

• La propagation par trajet multiples

• La variation dynamique des longueurs électriques des trajets (effet


Doppler)

20
Effet de masque
• Effet de maque (Shadowing) : traduit les pertes additionnelles,
causés par les obstacles artificiels ou naturels dont la répartition peut être
considérée aléatoire.

• L’émetteur et le récepteur sont en condition :


– Visibilité directe (In line of sight) : aucun obstacle n’est rencontré sur
le trajet direct entre l’émetteur et le récepteur.

– Non visibilité (non line of sight): il n’existe pas de trajet direct ne


rencontrant pas d’obstacle entre l’émetteur et le récepteur

• Remarque : l’effet de masque donne lieu à des


évanouissement de signal qualifiés de slow fading car variant
dans le temps et dans l’espace, contrairement aux
évanouissement rapide (fast fading).
21
Evanouissements (1)
• Les effets naturels

• Absorption

• Réfraction

• Diffusion

22
Atténuation due aux arbres
• L’atténuation aux arbres varie en fonction de leurs hauteurs, forme et densité, de la
saison, de l’humidité ambiante.
• Exemple 2 : calcul de l’atténuation due aux arbres :
Modèle introduit par Weissberger faisant apparaître une décroissance
exponentielle. Il s’applique aux fréquences comprises entre 230 Mhz et 95 Ghz.

L = 1.33 F0.284df0.588 pour 14 ≤ df ≤ 400 m


L = 10.45 F0.284df pour 0 ≤ df ≤ 14 m

Avec, L est la perte en dB, F est la fréquence en GHz et df est la distance parcourue
par l’onde à travers les arbres, en mètres.

Pour une fréquence de 1 Ghz et pour une haie d’arbre de 5 mètres de profondeur
située entre l’émetteur et le récepteur, l’atténuation de propagation sera de L(1
GHZ) = 52.25 dB. A 900 Mhz elle sera de L 900 Mhz = 50.71 dB.

23
Atténuation due à l’atmosphère
• L’atténuation est due essentiellement à l’oxygène pour ce qui concerne les
fréquences entre 60 GHz et 118 GHz.

• A la vapeur d’eau pour les fréquences de 22 Ghz, 183 Ghz et 325 Ghz.

• Atténuation due à la pluie :


– Absorption de l’énergie par les gouttes d’eau
– Diffusion de l’énergie par les gouttes.

• Atténuation due aux gaz d’une façon permanente.

24
Evanouissements (2)
• Propagation en environnement réel

• réflexions

• diffraction

• effets par ‘blocs’ (clutter)

25
La propagation en env. réel
Réflexion

Plan d ’incidence

Le champ électrique, qui est orthogonal à la direction de propagation, peut


être dans le plan d ’incidence, ou orthogonal (ondes TE ou TM)
26
La propagation en env. réel
Réflexion
– Interface avec un plan
conducteur
A l ’interface avec un conducteur parfait, on a :
Ei  E r  0
- composante tangentielle de E nulle

i r
- loi de Snell-Descartes
i r
sin i  sin  r

i r

27
La propagation en env. réel
Diffraction : zones de fresnel (1)
Trajet B
Trajet A

?
Zones de fresnel

h
hE
hR
d1 d2
28
Diffraction : zones de fresnel (2)
• Dans un environnement multitrajets, la diffraction des ondes radio se produit quand
le front d’onde électromagnétique rencontre un obstacle.

• L’énergie apparaît ainsi dans l’ombre, appelée également zone de fresnel, qui
correspond à une atténuation située sous le rayon direct.

• Le rayon de chacun des éllipsoïdes est une fonction des distances d 1 et d2


(respectivement distance de l’antenne d’émission à l’obstacle et distance de
l’obstacle à l’antenne de réception) et de la longueur d’onde.

• Le rayon du premier ellipsoïde s’écrit : avec n=1


T
nd1d 2 R
rn 
d1  d 2 1st Fresnel zone

29
Obstruction
Diffraction : zones de fresnel (3)

nd1d 2
Zones de Fresnel rn 
d1  d 2

30
Diffraction : zones de fresnel (4)

Ensemble des points correspondant


Ellipsoïde de Fresnel à un même déphasage

d1 d2

Antenne
réception
Antenne
émission
31
Bruit et interférences (1)
Le bruit en radio :
Tr(d,f)

Les sources de bruit sont classés en deux catégories :

• Les sources de bruit situées à l’extérieur du système de traitement

• Les sources de bruit internes au système, créant un bruit propre indépendant


des conditions extérieurs
32
Bruit et interférences (2)
• Les sources de bruit

• Bruit galactique (15MHz,100GHz)

• Bruit thermique (Johnson)


– bruit blanc jusqu’aux infrarouges...

• Bruit artificiel
– évolutif, non prédictible...

33
Bruit et interférences (3)
Niveau de bruit relatif au bruit thermique
(dB)
120 zone urbaine
zone résidentielle
100 zone rurale
80 zone rurale déserte
bruit galactique
60

40
bruit réception
20

0
10-1 100 101 102 103
Fréquence (MHz) 34
Bruit et interférences (4)
Interférences
• Dans un système radio mobile, les liens radio sont affectés
par deux types d’interférences :

1. Les interférences co-canal, dues aux émissions d’autres


équipements sur la même bande de fréquence.

2. Les interférences sur canal adjacent, dues aux émissions


d’autres équipements sur des fréquences adjacentes.

35
Trajets multiples (multipath) (1)

• Définition : Les réflexions multiples provoquent plusieurs trajets entre


l’émetteur et le récepteur (multipath propagation).
• Le signal reçu par le mobile est la somme vectorielle des signaux s’étant
propagés sur différents trajets (multi-trajet).
• La longueur électrique de chacun des trajets varie dynamiquement en
fonction de la position du mobile (effet Doppler).

36
Trajets multiples (multipath) (2)
• Avantages des trajets multiples :
– Permettent des communications lorsque l’émetteur et le récepteur ne
sont pas en visibilité directe.
– Les trajets multiples permettent aux ondes radio de franchir les
obstacles (montagne, bâtiment, tunnels) et d’assurer une certaine
continuité de la couverture radio.

• Aspects négatif :
– Dispersion des retards (delay spread)
– Interférence entre les trajets issus de l’émetteur qui crée des
fluctuations rapides dans la puissance du signal (rayleigh fading) :
interférences inter-symboles (ISI)
– Modulation aléatoire de fréquences due aux décalage Doppler sur les
différents trajets

37
Delay spread ou dispersion des retards (1)

• Les trajets réfléchi sont généralement plus longs que le trajet


direct : ils atteignent l’émetteur plu tard que le trajet direct.

• Les signaux provenant de la même émission arrivent donc au


niveau de l’émetteur avec des retards différents.
• Le delay spread se calcule par :
Multipath spread = trajet le plus long – trajet le plus court / C.

• Le delay spread s’étend de quelques dizaines de nanosecondes


(en indoor) à quelques micro-secondes (en outdoor)

38
Delay spread ou dispersion des retards (2)

39
Évanouissement ou fading de Rayleigh (1)

• Distribution de rayleigh : On fait l’hypothèse qu’un signal reçu par le


mobile est composé d’un grand nombre de trajets, dont les angles d’arrivée
sont réparties uniformément entre 0 et 2 π. L’enveloppe du signal reçu suit
une loi de rayleigh :

Avec : r enveloppe du signal ≥ 0


2σ2 : moyenne de la puissance du signal

• Les évanouissement maximum du signal sont très profonds et entraînent


des affaiblissement d’un facteur compris entre 20 et 50 dB.

• Ce phénomène est appelée «fading rapide» (fast fading) car ils revient à des
intervalles spatiaux de λ/2. 40
Évanouissement ou fading de Rayleigh (2)

41
Évanouissement ou fading de Rayleigh (3)

• Calcul de la durée entre les trous de fading : voir formule ci-dessous

• On a β = 2 π/ λ et R (dB) est tel que log 20(R) donne la profondeur moyenne des
évanouissements constatés.
42
Décalage en fréquence (Doppler) (1)

• Définition : l’effet Doppler est un phénomène dû à la mobilité de la station


mobile par rapport à la station de base. Il entraîne une variation dans la
fréquence du signal reçu appelée «Décalage doppler».

• Ce décale en fréquence dépend de deux facteurs :


– La direction de déplacement
– La vitesse du récepteur par rapport à l’émetteur

• On note :

– f : la fréquence de la porteuse utilisée.


– λ : la longueur d’inde
– la fréquence reçue par un récepteur de vitesse relative v par rapport
à l’émetteur est f ’ = f – v/ λ .
43
Décalage en fréquence (Doppler Shift) (2)

Trajet réfléchi

Obstacle

Base Station Direction du mouvement


du mobile

Le décalage doppler introduit une modulation de fréquence aléatoire très


Importante dans le signal et affecte les trajets multiples, certains avec un
décalage positif et d’autres avec un décalage négatif. 44
Décalage en fréquence (Doppler Shift) (3)
Le décalage Doppler s’exprime par la formule (**) :

• V: la vitesse relative de l’émetteur par rapport au récepteur


• θ : l’angle entre le signal reçu et la direction du vecteur de déplacement
du récepteur
• fc : la fréquence porteuse
The Doppler shift of a particular wave is

v
The Doppler shift of a particular wave is f 0= f c cos 
c

Maximum Doppler shift: fD = f c v / c

45
Décalage en fréquence (Doppler Shift) (4)

(**)

46
La propagation en milieu urbain
– Milieu urbain

• réflexions multiples
• diffractions multiples
• géométrie 3D
• influence de la polarisation

47
Outdoor Propagation (1)

48
Outdoor Propagation (2)

49
Indoor Propagation (1)

50
Indoor Propagation (2)

51
La propagation en milieu urbain
– Milieu indoor : mêmes remarques

• réflexions multiples
• diffractions multiples
• géométrie 3D
• influence de la polarisation

– à une échelle plus petite...

52
Les modèles de prédiction de
propagation

53
Définition : qu’est-ce qu’un
modèle de propagation ?
• Un modèle de propagation des ondes radio est un modèle
mathématique, qui permet de simuler le canal de
propagation entre un émetteur et un récepteur. Le modèle
mathématique est ensuite mis en oeuvre dans un algorithme,
puis dans un programme informatique. Il permet de prédire le
niveau moyen du signal radio que l’on reçoit en n’importe
quel point à partir d’un certain nombre de paramètres
(caractéristiques techniques, type d’environnement
géographique traversé le long de la liaison…). Il modélise
donc les variations dues aux obstacles rencontrés par les
ondes le long du canal radiomobile (effet de masques)
auxquelles il faudra rajouter ensuite un algorithme pour tenir
compte des variations rapides (fading).

54
Les différents types de modèles
• Modèles théoriques, déterministes
– Ce type de modèle s’appuie sur les lois fondamentales de la physique du
signal radioélectrique ainsi que sur des modèles de l’atmosphère et des
modèles de terrain. Les problèmes électromagnétiques, dans le contexte d’un
environnement géographique donné, conduisent rarement à des solutions
analytiques, mêmes en faisant de simplifications rigoureuses. C’est la raison
pour laquelle ce type de modélisation est assez rare en propagation
radioélectrique.
• Modèles empiriques ou statistiques
• Modèles semi empiriques
– Ces modèles constituent une combinaison des deux types de modèles décrits
précédemment. Il s’agit de modèles dont les variables d’entrée et de sortie sont
choisies en fonction d’une analyse physique du phénomène.
• Modèles stochastiques
55
Modèles Empiriques
Ces modèles permettent de décrire mathématiquement (le plus souvent grâce aux
statistiques), un ensemble de mesures collectées sur le terrain ou de données
expérimentales, de donner une représentation de la réalité. La majorité des modèles
de propagation appartiennent à ce type de modèles.

56
Modèles Semi Empiriques
 Ces modèles constituent une combinaison des deux types de modèles décrits
précédemment. Il s’agit de modèles dont les variables d’entrée et de sortie sont
choisies en fonction d’une analyse physique du phénomène.

 Les modèles semi empiriques se basent sur une partie théorique assez simplifiée
pour tenir compte des phénomènes de propagation influant (calcul de diffraction
multiple, réflexion…). Ensuite, un certain nombre de corrections statistiques sont
effectuées sur l’ensemble des variables calculées par le modèle et permettant de
l’ajuster par rapport aux situations rencontrées sur le terrain.

57
Modèles stochastiques

• En propagation radioélectrique, il s’agit de la situation la plus


usuelle.

• Cette catégorie de modèle recouvre les trois catégories


précédentes.

• On trouve des modèles stochastiques théoriques, empiriques


et semi empiriques.

• Un modèle est stochastique dès qu’une variable d’entrée ou


de sortie est aléatoire.

58
Exemples de modèles de propagation

 Méthodes statistiques :
 Formule empirique d’Okumura Hata
 Modèle empirique de Walfish Ikegami

 Méthodes exactes : pas de prise en compte de


l’environnement réel.

 Méthode de lancer de rayon


 Affaiblissement par diffraction sur arrête

59
Exposés
 Formule empirique d’Okumura Hata
 Modèle empirique de Walfish Ikegami
 Modèle d’Erceg
 Modèle ECC-33
 Modèle Sui modèle
 Modèle de lancer de rayon

60

Vous aimerez peut-être aussi