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2007-2008
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LE PLACEMENT DE MARQUES AU CINÉMA.
IAE-MAE | A.Baddadich
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LE PLACEMENT DE MARQUES AU CINÉMA.
Sommaire
PRÉFACE
Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………….10
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LE PLACEMENT DE MARQUES AU CINÉMA.
PRÉFACE
Dans le cadre du cours « Comportement du consommateur mon choix s’est porté sur
l’article : « LE PLACEMENT DE MARQUES AU CINÉMA : Proposition de la localisation du
placement à l’écran comme nouveau facteur d’efficacité potentielle », par JEAN-MARC LEHU,
publiée dans la revu « Décisions Marketing No 37 Janvier-Mars 2005 »
La technique du placement de produits serait apparue en 1982, avec le film E.T. de Steven
Spielberg. Tout au long du film, l'extraterrestre mangeait des Reese's Pieces, une marque
américaine de bonbons. Dans les mois qui suivirent, les ventes de ces friandises auraient
augmenté de 66 %. À la suite de ce retentissant succès publicitaire, les agences spécialisées
dans le placement de produits se sont multipliées.
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1.2. Démarche :
Une étude qualitative été réalisée auprès de onze
onze experts (américains, anglais et canadiens)
en placement de marques et/ou de produits, membres de l’ERMA (en 2004, l’ERMA est
devenue EMA-Entertainment
Entertainment Marketing Association).ils
Association) ont été interrogés
interrogé par courrier
électronique en deux vagues février-mars
février et octobre-décembre 2003.
Une étude quantitative été menée en amont sur film « Minority Report », » un long métrage
jugé représentatif car comportant de nombreux cas de placements pour un total de 17
marques identifiables, cependant,
cependant un questionnaire a été administré auprès d’un échantillon
de 304 individus français ayant loué un DVD du film « Minority Report ».. L’administration a
été menée en face à face, le lendemain de la location, lors du retour du DVD. Le but de cette
étude était d’évaluer
évaluer le taux de mémorisation des marques placées dans le filme.
.
1.3. Cheminement de l’étude exploratoire :
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Suite à l’étude qualitative réalisée auprès des experts, Les critères présentés (fig.1) ont été
retenu dans le but de constituer l’étude quantitative pour décrire la proéminence, la clarté
et l’intégration au scénario.
2. LE PRINCIPE DE PLACEMENT :
D’âpres l’article Les experts de l’EMA insistent sur le fait qu’il n’existe pas et ne peut pas exister « un
» cas de placement de produits. Certes, le cas du placement classique est le plus courant. Mais un «
bon » placement répond selon eux d’abord et avant tout à une problématique précise de l’annonceur :
problème de notoriété de la marque, déficit d’image, affirmation de leadership, lancement d’un
nouveau produit, repositionnement... Or, l’auteur évoque quatre cas (classique) principaux de
placement.
jugé nocif et/ou interdit de communication, par exemple, l’alcool et les cigarettes., enfin,
l’annonceur peut même cibler ces clients en fonction du genre du film, de l’histoire, des
acteurs, etc.
Les experts professionnels, en mis en avant un atout considérable, qui réside dans sa grande
capacité d’exposition étalée dans le temps et l’espace. Cinq vagues potentielles successives
d’exposition sont citées :
La première est fournie par la diffusion du film en salle.
La deuxième par son exploitation en vidéo (vente et location).
La troisième par sa diffusion sur des chaînes payantes.
La quatrième par sa diffusion sur les chaînes non-payantes.
La cinquième, par les multiples rediffusions dont le film peut bénéficier au fil du
temps
4.1. La proéminence :
C’est le critère technique essentiel retenu. Il représente l’espace et/ou au temps occupé par
le produit ou la marque placé ainsi qu’au nombre d’occurrences de la marque. Les
professionnels interrogés considèrent très majoritairement, à poids égal, trois facteurs
descriptifs de cet espace : la taille du placement, le nombre d’occurrences et la durée du
placement. Certains cas sont toutefois régulièrement cités comme la limite à éviter de
franchir au risque d’y voir une publicité géante et donc une critique possible de la marque.
Le placement peut être sous forme visuel ou les deux.
4.2. La clarté :
Représente la visibilité de la marque dans une scène, au contraire des marques connues, ce
critère est essentiel pour les marques récentes ou peut connue.
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Tout le monde, ou presque, est d’accord pour dire qu’il y a aujourd’hui une pression
publicitaire à la limite du supportable, les mouvements anti-pubs prolifèrent et le citoyen
ordinaire déclare volontiers que, « lassé », il ne prête pas ou peu d’attention à la publicité
Le placement fait intégrer le produit dans un univers complet et n’est pas isolé. Cela diffère
du micro-univers créé pour la pub. Le temps du film de fiction est plus long est favorise une
meilleure absorption du téléspectateur.
Le message est plus crédible qu’en publicité car le spectateur ne perçoit pas la pub comme
telle et n’érige pas de défenses. La défense contre le discours publicitaire est anesthésiée. Le
dépaysement de la fiction permet d’éclairer le produit sous des angles inattendus, différents
du “contrat réaliste” de la publicité.
Le produit est intégré dans une chaîne d’objets : ainsi le fait que Valérie Lemercier porte une
chemise Lacoste puis un chemisier Hermès et roule en Safrane établit un chaînage entre ces
marques. On peut parler d’isotopie de statut social et de construction de niveau de
consommation.
Les produits peuvent constituer des éléments d’indice qu’il est utile de mémoriser pour
l’histoire. Cette nécessité de retenir le produit, susceptible d’avoir un destin ultérieur, est un
facteur de fixation d’intérêt.
La fiction est un support de projection et d’identification avec une notion d’apprentissage
culturel. Dans les films, on apprend comment vivre et comment les autres vivent.
Alors que dans la publicité, on ne peut mettre en valeur qu’un seul avantage, dans la fiction,
on peut éclairer différents aspects du produit même élémentaires. La fiction fournit des
contextes de consommation permettant d’illustrer des usages et mésusages divers.
Et donc en peut dire que Le placement de produits est une publicité plus vivante, plus
ouverte.
Les inconvénients viennent du fait que l’intégration est parfois mal réalisée (difficile à
contrôler) et qu’il n’y a pas d’effet de campagne (Couverture et répétition dans un court laps
de temps).
Pour les premières, il considère que puisqu’ « un film a prioritairement vocation à être
exploité en salle », il n’y a pas lieu d’intervenir auprès d’un diffuseur qui programmerait une
œuvre comportant un placement de produits trop insistant, quand bien même ce diffuseur
aurait contribué au financement de l'œuvre.
Pour les secondes, le CSA tolère les apparitions fortuites de marques, mais estime en
revanche que la mise en valeur excessive ou injustifiée d'un produit dans une œuvre
audiovisuelle relève de la publicité clandestine.
De même, le Conseil condamne les fictions dont le scénario est influencé par un produit ou
qui se déroulent dans une entreprise identifiable.
Enfin, aussi bien pour le cinéma que pour la télévision, le CSA a souligné à plusieurs reprises
que les fictions destinées aux enfants et aux adolescents doivent faire l'objet d'une attention
particulière de la part des diffuseurs. Ces œuvres ne doivent en aucun cas comporter de
placement de produits.
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Conclusion :
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