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PROGRAMME
INTRODUCTION GENERALE
Si le contenu du message et sa forme sont déterminants pour l'efficacité de la
publicité, la façon dont il est transmis à la cible choisie ne l'est pas moins. On
appelle média tout moyen de communication qui permet d'atteindre le public
visé. On distingue traditionnellement les mass médias (''grands médias''
« medias classiques ») et les autres (hors media)
Nous passons en revue ici les 6 mass médias dans leurs généralités, sans entrer
dans les différentes familles qu'ils regroupent (supports).
Les médias ne sont pas neutres et sont aussi des langages.
M. Sir Peter Page 1
COMMUNICATION MEDIA
Le marché est réputé pour sa forte croissance, cela attire plusieurs investisseurs
malgré son ticket d’entrée élevé. L’on assiste à une pléthore de chaines qui se
créent. Le marché est très disputé entre les chaines qui ne cessent d’innover.
c- Des formes variées de présence des marques à la télé
Plus elles sont variées, plus cela stimule la demande de la publicité.
Les spots dominent très largement (20s plus utilisé)
La DRTV (Direct Response Télévision)
Appelé téléachat en France, cette forme de message est beaucoup développé
qu’aux USA. Les formats (dits « infomercials » sont très longs plus de 45s et
parfois plusieurs dizaines de minutes aux USA). Ces messages visent à
déclencher des achats immédiats.
Le sponsoring ou parrainage de programme
Les rubriques services : c’est la création d’un mini programme par la
chaîne avec le parrainage d’un annonceur.
Les droits d’asile : c’est la présence d’un produit sous forme de cadeau
proposé aux candidats dans les émissions de jeu. Le coût est fonction de
l’audience et de la « vitrine »
Le placement de produit : c’est la présence d’un produit ou d’une
marque dans une émission TV ou un film cinéma par exemple des
voitures BMW dans les films de James Bond. Cette pratique concerne
toutes les formes de productions : films, téléfilms, séries, clips etc.
Le bartering ou troc
Souvent confondue avec le sponsoring TV, cette forme d’intervention permet
aux annonceurs d’échanger de l’espace publicitaire contre des prestations
diverses. Par exemple financer la réalisation d’une série qu’on offre à une chaîne
contre tout ou partie de l’espace publicitaire qui accompagne la diffusion de la
série. Cet espace est utilisé par l’annonceur pour la publicité de ses produits ou
vend ce qui ne l’intéresse pas à des entreprises non concurrentes
3- LA MESURE DE L’AUDIENCE DE LA TELEVISION
De tous les medias traditionnels, la TV est le media dont on connait l’audience
avec le plus de précision, seconde par seconde. C’est le seul media (avec
internet maintenant) dont on mesure l’exposition à la publicité (audience
moyenne de l’écran).
La déperdition peut être considérable car la cible peut voir, écouter ou lire les
supports qui contiennent le message sans prêter attention à ce dernier. Mais pour
la TV, c’est différent car, connaissant l’audience en continu, éventuellement
seconde par seconde, on peut obtenir l’audience des écrans publicitaires et
théoriquement, celle des spots qui les composent.
Les audimètres sont des appareils qui enregistrent automatiquement l’écoute de
la TV dans des foyers constitués en panels représentatifs. C’est un appareil
branché sur un récepteur de télévision qui enregistre automatiquement tous les
mouvements affectant le téléviseur avec indication des chaînes écoutées.
Aujourd’hui la technique dite de Watermarking consiste à créer dans les
émissions une marque inaudible pour le téléspectateur mais reconnue par
l’audimètre et qui identifie la chaîne qui diffuse le programme.
Les audimètres sont dits à bouton-poussoir (people meter). Les personnes qui
regardent la TV doivent appuyer sur une sorte de télécommande pour qu’on les
reconnaisse, ce qui permet de connaitre les audiences et non pas seulement par
foyer. Lorsqu’une famille « panélisée» reçoit des invités, ils doivent déclarer
leur présence.
Les audimètres sont reliés à un ordinateur central auquel ils envoient chaque nuit
leurs données par téléphone ou par une ligne spécialisée. Ainsi les informations
sont transmis aux concernés (TV, Régies, Agences...).
Elle constitue l’ensemble des personnes (de 13 ans et plus) ayant écouté une
radio ou une station au moins une fois dans la journée (mesurée de 05h à 24h)
ou dans une tranche horaire donnée
La durée d’écoute par auditeur (DEA) : elle mesure la fidélité de
l’auditeur à la radio ou la station. La durée d’écoute des auditeurs a nettement
augmenté ces dernières années. Ce sont les plus de 60 ans qui écoutent le plus
souvent la radio et ce sont eux qui sont les plus fidèles à leur station préféré.
La part d’audience (PDA) : c’est la part de marché d’une station ou
d’un programme, calculé en divisant l’audience d’une station ou d’un
programme sur l’audience globale ou totale de la radio au même moment. La
part d’audience mesure la force d’une station ou d’un programme par rapport à
ses concurrents. On observera qu’on peut avoir une excellente PDA avec peu
d’audience lorsqu’on est dans une tranche horaire où l’on écoute peu la radio.
Audience cumulée, DEA, PDA sont trois critères intéressants et forts employés
dans les radios et régies publicitaires mais on observera que ce ne sont que des
critères quantitatifs et non qualitatifs comme la satisfaction des auditeurs
annonciatrices de l’évolution de l’audience, de la DEA et de la PDA.
3- La radio et les annonceurs
Les coûts et les délais de production des messages de publicité à la radio sont
faibles. Il ya peu de contraintes techniques. Communication éphémère, la
publicité radiophonique est répétitive. La création des messages et très pauvre.
Deux raisons peuvent être avancées : on investit que peu d’argent dans la
création et on utilise beaucoup la radio pour faire de la promotion et annoncer
des opérations spéciales. La radio est un média de comportement : créer du trafic
sur les points de vente et déclencher des actes d’achats. C’est le media de
proximité de la distribution avec beaucoup de messages. La saisonnalité des
investissements en radio est très forte.
C’est une catégorie de presse dynamique et l’offre est très riche. C’est une
presse qui intéresse les annonceurs par son caractère segmentant sur les centres
d’intérêts des lecteurs et par ses qualités techniques de reproduction qui
permettent de mettre en valeur les marques et les produits
d- La presse en ligne
Elle comprend :
La presse en ligne « pure player » : c’est une presse créée ex nihilo (en
partant de rien) sur internet et n’existant qu’en ligne
Les versions en ligne de titre : elles sont historiquement enracinées dans
le papier
2- La Presse Quotidienne Nationale
C’est une presse imprimée à diffusion dite nationale et payante.
a- Les difficultés de la PQN
Elles tiennent à une conjoncture de multiples facteurs :
Un problème de positionnement du contenu : avec la concurrence du
JT, d’internet et de la presse gratuite d’informations et des magazines qui
multiplient leur contenus par des offres très variées, la PQN se voit agitée
par des débats contradictoires en son sein celle des rédactions ou celle
d’accroître les recettes publicitaires de la presse.
Une diffusion fortement pénalisée par une distribution insuffisante et
coûteuse avec des conflits sociaux à répétition.
Des coûts de production (rédaction, impression) trop élevés
Des recettes publicitaires en baisse constante en raison de la faiblesse
des audiences et des tarifs de l’espace publicitaire. Les principaux
secteurs d’annonces n’investissent pas dans la PQN.
Un prix de vente qui augmente pour tenter de s’aligner sur le prix de
revient mais qui conduit à diminuer encore les ventes.
L’obligation de migrer sur internet ce qui entraîne de lourds
investissements sans qu’on ait réussi ; à ce jour, à monétiser
convenablement les audiences en lignes.
3- La Presse Quotidienne Régionale
C’est une media (presse) puissant qui couvre parfaitement le territoire. Média de
proximité, la PQR a tissé des liens très forts avec ses lecteurs elle crée du lien
social entre les lecteurs.
La PQR connaît de nos jours une lente érosion de la diffusion et une faible
pénétration de la population jeune car sa diffusion connait une lenteur mais
cependant reste moins concurrencé dû à un nombre négligeable de concurrents
qui appartiennent à des groupes qui se sont partagé les territoires.
Les problèmes qui minent la PQN sont les mêmes qui minent la PQR.
4- La presse hebdomadaire Régionale dite PHR
C’est la plus ancienne des formes de presse et c’est celle qui résiste le mieux.
Elle est pourtant largement méconnue ou considéré de façon péjorative malgré
sa forte audience.
Le rythme hebdomadaire convient bien à l’information de proximité :
évènements locaux, et informations pratiques. Le positionnement du contenu est
cohérent : uniquement de l’information de proximité.
Les revenus publicitaires ont eux des sources principales ; d’une part les
distributeurs locaux pour leur promotion et autres opérations spéciales et d’autre
part les annonces judiciaires et légales.
Jusque-là très dispersé, la PHR connaît aujourd’hui un début de concentration
car plusieurs titres de PHR ont rejoint des groupes de PQR.
5- La presse magazine
Par nature, les magazines restent plusieurs jours dans les foyers, ce qui favorise
une lecture familiale ainsi qu’un taux de reprise en main élevé.
Une offre très riche qui couvre toutes les activités et les centres d’intérêts
On classe les magazines selon leur périodicité (hebdomadaire, bimensuels,
mensuels et bimestriels, trimestriels) et selon leur contenu
magazine permet une approche plus segmentée avec des centres d’intérêts en
affinité avec la marque.
En revanche, la presse magazine est impactée comme toutes les formes de
presse par la mauvaise tendance du marché publicitaire de ces dernières années.
6- La presse gratuite d’information dite PGI
Elle s’est développé en France à partir des années 1970 sur le marché des petites
annonces et a connu un essor considérable ces deux décennies suivantes.
Aujourd’hui la presse gratuite est d’abord une presse gratuite d’information dite
PGI qui propose une information condensée sur l’actualité politique et
économique et des rubriques parfois développé sur des domaines (sport, loisirs,
culture etc.). C’est une presse quotidienne
L’apparition de la PGI a beaucoup inquiété la presse traditionnelle malgré la
différence de leur marché. La PGI a conquis un nouveau lectorat mobile,
zappeur ; actif et jeune qui n’est pas celui de la PQN et de la PQR.
La diffusion en ligne des gratuits progresse ; c’est actuellement l’enjeu majeur
pour assurer l’avenir des gratuits d’information.
Il existe trois autres formes de presse gratuite. Leur intérêt publicitaire est
variable.
D’abord, il y a la diffusion gratuite de la presse payante
Ensuite, il existe une presse gratuite éditée par les entreprises. C’est la
presse de marques ou « consumer magazine ». c’est une presse ancienne
et s’inscrit dans la politique de marketing relationnel. Elle migre souvent
sur internet et développe son accès sur tablettes.
7- La mesure d’audience de la presse
a- Les critères de mesure de l’audience d’un titre
Le lecteur
Est considéré comme lecteur d’un support presse toute personne avoir eu contact
avec ce support à un moment donné.
La lecture dernière période ou LDP
On interroge les individus sur la lecture de la veille pour les quotidiens, de la
semaine ou du mois précédent pour les hebdomadaires et les mensuels.
La reprise en main
Le taux de circulation
C’est le nombre moyen de lecteurs pour un même exemplaire.
Exemple : un quotidien a 950000 lecteurs pour une diffusion moyenne de
341000 exemplaires. Le taux de circulation moyen est de
950000
Diffusion totale, diffusion =soit 2,8
341000payée et gratuite
La diffusion totale est le nombre d’exemplaire d’un titre réellement mis en
circulation. La diffusion est égale au tirage moins les invendus et autres
exemplaires qui n’ont pas été mis sur le marché. La diffusion totale est égale à la
diffusion payée plus la diffusion gratuite
b- La mesure de l’audience de la presse quotidienne
La plus importante des études est l’enquête EURO PQN-SNPQR faite par
interview, par téléphone, au domicile des personnes interrogées, suivies d’un
questionnaire auto administré portant sur des données d’équipement, de
consommation et de mode de vie.
c- La mesure de l’audience de la presse magazine
Il s’agit de procéder à des sondages de façon annuelle sur un échantillon
représentatif par quotas sur une durée raisonnable par mode d’administration
face à face, au domicile de l’interviewé.
L’affichage peut toucher tout le monde, avec une forte répétition dans un
minimum de temps. Il convient bien à des communications peu ciblées pour
annoncer un évènement ou le lancement d’un produit.
a- Le média de masse par excellence
C’est le seul des grands médias qui n’a qu’une fonction publicitaire et le seul à
être offert à tous gratuitement dans la rue. En effet, pour tout autre média, il faut
payer soit directement (journal, redevance de TV, entrée de cinéma) soit
indirectement (achat d’un poste radio ou téléviseur, connexion pour accéder à
internet)
b- L’affichage est un media de masse mais c’est un média souple qui
permet un certain ciblage.
Les audiences de l’affichage dépendent évidemment de la nature et des
emplacements des réseaux d’affichage. Souvent spécialisés, ils sont plus
développés dans les zones à forte densité.
Ces médias et supports ne sont pas tous utilisables par l’annonceur, qui doit effectuer
un choix en fonction de son produit, de son marché, de la cible visée et de la stratégie
de communication mise en œuvre.
Presse
Presse magazine Radio Télévision Cinéma Affichage Internet
quotidienne
Bonne couverture Couverture nationale Audience massive Couverture Grande sélectivité de la Sélectivité Couverture mondiale
locale (presse Sélectivité de l’audience Ciblage nationale cible géographique Grande sélectivité,
régionale) Crédibilité et prestige géographique et Forte visibilité et Excellente qualité de Flexibilité, ciblage contextuel
Flexibilité et Bonne qualité de démographique notoriété reproduction multiplicité des Interactivité
crédibilité reproduction Souplesse et Bonne attention, Bonnes conditions de formats Mesure précise de
Rapidité d’action Longue durée de vie des synergie possible bon impact réception du message Bonne l’efficacité en temps réel
POINTS FORTS
(lien possible avec messages avec la TV émotionnel fréquence et Plus facturé à l’efficacité
un événement) Bonne circulation des Faible coût de Bonne qualité de importante qu’à l’affichage (donc
Possibilité messages production reproduction visibilité éditeur motivé à
d’argumentation Contexte rédactionnel Bon média Pouvoir de l’efficacité)
impliquant le lecteur événementiel et persuasion Accessible à tous
Ticket d’accès réduit promotionnel Forte audience budgets
Bon média d’entretien Faible coût au contact
Média de
communication et de
vente
Courte durée de vie Longs délais d’achat Peu créateur Coût élevé Faible pénétration Attention faible Pénétration encore
des messages Invendus importants d’image Faible sélectivité Distribution lente des Sélectivité limitée
POINTS FAIBLES
Qualité de Pas de garantie Attention réduite Longs délais contacts limitée Créativité limitée
reproduction d’emplacement d’achat d’espace Longs délais d’achat Qualité de Contraintes sur le format
médiocre Développement du d’espace reproduction
Peu créateur zapping Faible standardisation des moyenne Rejet croissant des pop-
d’image achats up (fenêtre)
Coût élevé (production et
diffusion)