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Les techniques de
communication et de
négociation
négociation ..................................................................24
Introduction
La négociation peut également être améliorée grâce à des techniques telles que
la fixation d'un objectif clair, la recherche de solutions créatives et la recherche
de points de convergence avec l'autre partie.
A - La communication interpersonnelle
- La communication interpersonnelle est celle qui met en relation deux personnes. Cette forme
de communication se construit à partir des échanges entre ces deux individus. Une
conversation entre deux amis dans un restaurant ou un appel téléphonique entre deux
collègues sont des exemples types de communication interpersonnelle. Vos capacités de
communication interpersonnelle constituent donc la base des relations privées et
professionnelles.
C - La communication de groupe
Pour faire passer une information, une entreprise diffuse son message au travers d'un
canal de communication, qu'elle choisit en fonction de ses objectifs et de sa cible. Ces
canaux sont classés en deux grandes catégories distinctes : les médias et les hors
médias.
A - Les médias
- La communication média concerne les actions menées au travers des médias traditionnels
comme la presse, la radio, la télévision, le cinéma ou l'affichage.
- La presse est le média le plus accessible pour les jeunes marques. Toutefois, la sollicitation à
des journalistes doit être motivée par une véritable information (nouveau produit innovant ou
original, engagement de marque pour une noble cause, nouveaux matériaux bio). Sans réelle
information, les journalistes vous dirigeront certainement vers leur service publicité, qui, lui,
est payant.
- Les supports papier, appelés aussi « print », regroupent les outils tels que le
dossier de presse, le prospectus, le book ou encore le catalogue. Malgré l'avènement des
solutions digitales, le « print » reste un canal de communication efficace dans certaines
conditions, s'il est utilisé intelligemment. Si un outil comme le book peut être réalisé en
version numérique, il est indispensable de disposer d'une version physique pour le distribuer
aux prospects, aux clients, aux médias ou sur les salons.
Les supports papier peuvent être onéreux en fonction de la qualité souhaitée et des services
demandés. Il est donc important de multiplier les devis.
- Vous seriez peut-être tenté de commander une grosse quantité auprès de l'imprimeur pour
diminuer le prix à l'unité. Mais ne perdez pas de vue que vos informations devront
régulièrement être mises à jour, rendant obsolètes les exemplaires imprimés.
C - Le site web
Sérieux, original ou totalement décalé, le site internet est le reflet de la personnalité de votre
entreprise. N'hésitez donc pas à faire appel à des professionnels pour créer une plateforme
attrayante et la faire référencer sur les moteurs de recherche. Prévoyez également d'avoir un
accès direct à votre site afin de pouvoir l'enrichir dès que vous le souhaitez.
- Les réseaux sociaux sont aujourd'hui des instruments marketing de poids. Ils
touchent en effet une audience considérable et offrent à votre marque des opportunités
incroyables en matière de visibilité. Que ce soit une TPE, une PME ou une plus grande
entreprise, la présence sur les réseaux sociaux est devenue une nécessité. Elle permet de
communiquer à moindres frais, de promouvoir son image et de créer un lien de proximité
avec les clients et les prospects. Ce lien permet de connaître et d'anticiper leurs besoins.
- Ouvrir un blog est une opération de plus en plus courante pour les entreprises. Ce
canal est en effet l'un des plus performants en matière de communication B2B. Un blog
présente deux atouts majeurs. Premièrement, alimenter un blog en articles, en vidéos, en
podcasts ou en infographies démontre votre savoir-faire, votre expertise et votre dynamisme.
Cela permet de susciter l'intérêt des clients, des prospects, et de gagner leur confiance.
Deuxièmement, publier du contenu de qualité de manière régulière permet d'améliorer
naturellement le référencement de son blog et donc de générer plus de trafic.
F - L'e-mailing
• L'e-mail doit être envoyé en nombre suffisant : seule un destinataire sur cinq ouvrira le
message
• L'e-mail doit être envoyé pour une véritable information : lancement d'un nouveau produit ou
service, invitation à une inauguration, ouverture d'une nouvelle boutique...
- Les salons et les foires sont d'excellents canaux de communication car ils
permettent de rentrer en contact direct avec des visiteurs curieux et ouverts. En effet, ces
visiteurs viennent spontanément car ils sont à la recherche d'informations ou de nouvelles
solutions. Le salon donne l'occasion à l'exposant d'être particulièrement démonstratif en
stimulant les cinq sens des prospects. C'est un avantage considérable, par exemple pour mettre
des produits en valeur.
- Autre atout des salons et des foires : les résultats sont facilement mesurables. En fonction
des objectifs, on dispose en effet de nombreux indicateurs pour mesurer l'efficacité du salon :
nombre de visiteurs sur le stand, nombre de contacts utiles récoltés, nombre de prises de
commandes.
A - L'écoute active :
- L’écoute active permet de mettre l’interlocuteur en confiance afin qu’il s’exprime plus
ouvertement.
B - Le questionnement :
- Le questionnement est une technique de communication très présente dans nos échanges. Il
consiste à poser quelques questions pour mieux comprendre son interlocuteur afin d’adapter
son langage.
Pourquoi on reformule ?
• Les bruits
• Les obstacles culturels et sociologiques
• Les obstacles psychologiques et affectifs
A- Les bruits
- Les bruits sont des perturbations qui peuvent altérer la qualité de la communication,
dénaturer le message communiqué, rendre difficilement perceptible l’information ou causer sa
perte partielle ou totale.
➢ Les bruits peuvent prendre quatre formes :
Ce sont des bruits liés au canal de transmission. Si le canal est mal choisi, la communication
ne passe pas ou passe mal. Ce type de bruit est lié à l’environnement extérieur, aux conditions
techniques « physique et matérielle » : moment mal choisi, endroit mal choisi.
Certaines informations passent mieux à l’oral que par écrit, un schéma est préférable à une
longue description…
- Exemples : friture ou grésillement sur une ligne téléphonique, coupure lors d'une
communication téléphonique, message complexe transmis par téléphone.
Exemple : dans une entreprise où l’organisation est très hiérarchique et dont l’organigramme
est très complexe, les informations ont du mal à remonter et à descendre ou sont déformées.
Certains obstacles sont d'ordre culturel et sociologique : ils touchent les modes de pensée, les
valeurs reconnues et acceptées (inconscient collectif), les opinions, les préoccupations, le
langage.
❖ Le milieu socio-économique
❖ Le niveau de connaissance
Le niveau de connaissance et l'outillage intellectuel très souvent lié aux études, quelquefois au
milieu socio-économique, peuvent être aussi un obstacle à la communication.
Exemples : utilisation de mots trop compliqués ou non adaptés à l’auditoire. Les participants
d’une conférence n’ont pas compris les explications du conférencier.
❖ L’âge
L'âge, les générations, les niveaux de langage peuvent être différents ; il peut être difficile de
trouver des sujets de conversation communs.
Exemple : Il est difficile de trouver des sujets communs de discussion entre des personnes
appartenant à des générations différentes (grands parents et petits enfants).
On peut être contraint de garder le silence soit par crainte d’un supérieur hiérarchique soit
mépris d’un subalterne.
Une personne de 50 ans peut avoir du mal à comprendre les problèmes ou les préoccupations
d'une personne plus jeune ; l'inverse est également vrai. L'empathie peut résoudre ce
problème.
Les interlocuteurs ont du mal à s’écouter ; personne ne prête attention à ce que les autres
disent. Chacun veut exprimer ses idées sans réellement porter attention à celles de l'autre.
❖ Peur du silence
Quand on craint le silence, on parle pour ne rien dire, le dialogue reste superficiel. Le silence
est parfois nécessaire (moments de réflexion, communication non verbale).
❖ Mauvaise préparation du récepteur à recevoir le message
Exemple : on demande une augmentation à son supérieur hiérarchique alors qu’il vient de
s’accrocher avec son supérieur.
❖ Rapports de force
Chacun des interlocuteurs va chercher à imposer son point de vue en faisant pression sur son
interlocuteur, ce qui entraîne des blocages ou des résistances.
Les interlocuteurs peuvent hésiter à communiquer réellement, de peur de révéler des aspects
de leur personnalité qui donneraient un certain pouvoir à l'autre, ils peuvent avoir peur du
jugement de l'autre.
PARTIE II :
Communication
Définition :
• La négociation est un ensemble de démarches entreprises en vue de parvenir à un
accord, de conclure une affaire. (Marie-Éva De Villers,1997)
• La négociation peut être définie comme " une rencontre entre des acteurs qui veulent
régler leurs divergences par un arrangement ». (Christophe Dupont, 1986)
Ensemble des démarches et des processus de communication ayant pour but de confronter les
positions, points de vue, intérêts et attentes, dans le but de parvenir à un accord entre les
parties concernées.
Par extension, la négociation illustre l'art de commercer. Avec plus de précision, Anne
Macquin explique que : « Le mot négociation vient de negotiatio, commerce. Initialement
donc, il désignait les différents entretiens qui jalonnent la vie commerciale et ont pour but de
dégager des accords, qu'il s'agisse d'accords d'achat/vente ou de troc par exemple.
Progressivement, le terme a pris une seconde signification. Il a été associé à la notion de
conflit.
La négociation a alors été appréhendée comme un mode de résolution des conflits, comme
une des alternatives possibles à l'usage de la force, à l'instar de la médiation ou de
l'arbitrage. »
Perdant/Gagnant
Vous baissez votre prix pour signer l’affaire et stopper ainsi la négociation. Vous perdez la
négociation et l’autre la remporte. Il s’agit d’une décision unilatérale.
Gagnant/Perdant
Vous refusez catégoriquement de baisser le prix et vous gagnez l’affaire. Vous gagnez la
négociation et l’autre a perdu. C’est aussi une décision unilatérale.
La négociation gagnant/gagnant vise à maximiser le but commun en maximisant les intérêts
de chacun. Elle repose sur une exploration approfondie des besoins qui sous-tendent les
demandes, et la recherche commune de solutions créatives susceptibles de répondre au mieux
à ces besoins.
Perdant/Perdant
Aucune des deux parties ne veut céder, la négociation se trouve bloquée dans une impasse, les
objectifs de part et d’autre ne seront pas atteints, et la vente ne se conclut pas.
2- Le processus de négociation
- La préparation :
Physiquement : Avant même de se présenter le commercial parle avec son corps. Une
démarche uniquement, une poignée de main cordiale, une tenue vestimentaire adaptée ainsi
qu’un sourire franc sont autant d’indices qui poussent le client à comprendre qu’il est content
et ravi de rencontrer et de communiquer avec lui. Le choix des vêtements, des couleurs de ce
qui porte le commercial extériorise son humeur et la teinte qui porte influence son entourage.
Le choix du couleur et des accessoires permet de se faire remarquer et d’attirer le regard de
l’autre. Elles sont l’expression révélatrice d’un état intérieur
- La prise de contact :
Une fois que le client donne son accord de principe, il faut que le commercial fait une
découverte plus technique de ses besoins afin de mieux répondre à son cahier de charge.
Observations, questions, écoute sont les trois piliers de la découverte. Connaître le client, ses
goûts, ses motivations, ses opinions, ses besoins et ses habitudes est la condition qui permet
au vendeur d’avoir le comportement adopté au cas particulier de son client.
- Proposer
La vente consiste à rependre aux besoins du client en lui proposant une ou des solutions
concrètes. La proposition apparaît comme la clé de voûte de l’entretien commercial. Bien
proposer, c’est montrer au client que l’entreprise a bien compris dans le détail ses besoins, ses
attentes et son cahier de charges. L’entreprise doit être en mesure de l’aider à atteindre la
situation dans laquelle il aimerait se trouver, et ce grâce à un produit ou un service adapté :
celui qui lui conviendrait le mieux et qu’il serait prêt à acheter.
• Donner une proposition qui soit détaillée, très précise et complète, prix compris ;
- Argumenter
Argumenter c’est, une fois la proposition faite, répondre point par point, dans l’ordre, au
cahier des charges du client. C’est donner des arguments adaptés et savoir ce qu’en pense le
client. Un argument est la somme du fait, de la caractéristique (technique, concrète, vérifiable)
et d’un ou plusieurs avantages clients (c’est la satisfaction qu’il apporte au besoin du client)
- Conclure
Quand et comment conclure ? Deux questions auxquelles de nombreux ouvrages et manuels
de vente apportent des réponses bien abstraites, bien compliquées et pas si faciles à mettre en
œuvre. C’est pourtant le point final, l’ultime étape, l’instant capital
Quand et comment ? :
Quand conclure : A la fin de l’entretien, lorsque l’interlocuteur émet des signaux d’achats,
une attitude, un manque d’intérêt, une question, une réflexion, un retour sur un point
particulier ou lorsque le vendeur a effectué une synthèse finale des multiples avantages qui lui
apporte l’offre. Comment conclure : le moyen unique pour conclure utilisable en début
d’entretien, en début d’entretien, après le « bonjour » ou à n’importe quel autre moment de
l’entretien, sans prendre aucun risque, si ce n’est, celui de conclure positivement et au plutôt
Il existe beaucoup de méthodes diverses et variées, chacune ayant leurs qualités. Ce qu'il est
impératif, c'est d'adopter une méthode systématique afin de bien valider, tout au long de la
négociation, l'avancement étape par étape. Ceci dans le but de construire et structurer afin
d'éviter de se disperser et d'échouer.
• Accrocher
• Découvrir
• Accepter
• Préconiser
• Traiter
Le suivi de ces cinq étapes permet de valider pas à pas avec le client étape par étape puisqu’il
s’agit de faire valider chacune d'elle par un OUI du client. Une fois qu'il a dit OUI il ne peut
pas revenir en arrière. C'est un point fort sur lequel l’entreprise peut s’appuyer pour avancer
plus loin. La méthode ADAPT a également ceci de très positif, c'est qu'elle permet de garder
la maîtrise de l'entretien
4- Techniques de négociation :
L’art de la négociation commerciale se situe bien sûr dans la préparation et l’écoute, mais
aussi dans les non-dits, les enjeux impalpables, et les émotions ressenties pendant les
échanges. Par conséquent, les meilleurs négociateurs sont bien préparés, posent les bonnes
questions, et n’agissent pas dans la précipitation.
- Le séducteur : Muni d’un fort sens relationnel, vous ne pourrez rien lui refuser tant il
est avenant et charismatique. A votre écoute, le négociateur séducteur est un beau
parleur toujours prêt à vous complimenter pour arriver à ses fins. Néanmoins, à trop se
focaliser sur la qualité relationnelle, il en oublie de préparer techniquement ses
entretiens et de mesurer le contexte général.
- Le père de famille : Ce qui compte pour lui c’est d’avoir de bonnes relations avec les
autres tout en étant juste avec tout le monde. Respectueux de son partenaire comme
des enjeux professionnels, il sait allier les deux dans le processus de négociation. Posé,
mesuré, à l’écoute, sachant prendre de la distance, il incarne la sagesse à la perfection.
Nous avons tous un comportement de négociation, ou peut-être deux, par défaut. Enracinés
dans nos comportements naturels de gestion des conflits, développées au cours de nos vies, il
est difficile d'en changer.
Avec la pratique cependant, vous pouvez choisir activement d'adopter un autre style de
négociation, ce qui peut faire une grande différence pendant le processus de négociation.
- Compétitif : Ils sont assertifs mais peu coopératifs traitent la négociation comme une
compétition. Les concurrents utilisent leur pouvoir comme moyen de parvenir à la
victoire, et sont moins soucieux de maintenir la relation entre les négociateurs. Ils
peuvent être individualistes, étroitement concentrés sur la réalisation de leurs propres
objectifs, mais à leur pire, les concurrents essaient de dominer leurs adversaires.
Lorsque les concurrents cessent de se concentrer sur eux-mêmes, ils commencent à
comparer leurs résultats à l'autre côté, en tentant de maximiser la différence, plutôt que
d'atteindre leurs objectifs ou de revendiquer la valeur disponible.
- L’accommodent : C'est l'opposé du 'Compétitif', plutôt que de chercher leurs propres
intérêts. Altruiste, il s'intéresse à la façon dont ils peuvent accommoder l'autre partie.
Ils sont coopératifs et non assertif, conduisant à la générosité et le sacrifice de soi.
Bien que très efficace dans le soin des relations entre les parties, il risque de perdre la
trace de leurs propres intérêts dans un effort pour plaire aux gens.
- L’évitant : Ils ne sont pas assez assertifs pour poursuivre leurs propres intérêts, ni
assez coopératifs pour aider les autres. Le résultat est que rien ne se fait et le conflit est
évité tout à fait. Cela pourrait se faire avec un contour diplomatique, ou en reportant
une question jusqu'à un « meilleur temps». Bien qu'il puisse y avoir des moments où le
retard ou l'évitement peuvent être stratégiquement sains, éviter les conflits à plusieurs
reprises entraîne souvent de plus grands conflits sur la route. Si l'on ne le contrôle pas,
l'évitement peut se transformer en comportement passif-agressif alors que les parties
cherchent des solutions unilatérales.
Il est également important de savoir écouter attentivement l'autre partie et de faire preuve de
flexibilité et d'ouverture d'esprit. Cela signifie être disposé à accepter des compromis et à
trouver des solutions créatives qui conviennent à toutes les parties.
En fin de compte, la communication est la clé pour résoudre les conflits et trouver des
solutions mutuellement satisfaisantes lors de la négociation. En travaillant ensemble de
manière ouverte et honnête, les parties peuvent arriver à un accord qui tient compte de leurs
besoins respectifs et qui est bénéfique pour tout le monde.
Taha Lotfi
Bibliographie