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COURS
Communication touristique
Année 2021/2022
Table des matières
Chapitre 1 : Le système de distribution Chapitre 3 : La communication appliquée à la vente
touristique touristique
• - Négociation commerciale
• - Réseaux de distribution traditionnels
• -Concrétisation et suivi de la vente
• - GDS • -Gestion d’un point de vente
• - Yield management Chapitre 4 : La communication touristique
commerciale
• - Objectifs et politique de communication
• - Gestion des éléments de communication
Chapitre 2 : La stratégie de distribution commerciale (marque, média, hors
touristique • média)
• -Objectifs • - Gestion des outils de communication commerciale
(brochure, campagne
• -Eléments de la politique de distribution • publicitaire,…)
Introduction générale
La communication
• UNE DES 4 VARIABLES DU MIX MARKETING
• Une fois que l'on a fabriqué le produit et mis en place les autre
variables du mix (produit, prix, distribution), il s'agit maintenant de
« faire savoir » que ce produit existe et de le « faire valoir ».
• Ce rôle est dévolu à la politique de communication dont les actions
doivent atteindre et convaincre le marché visé.
La communication
• Les définitions de la communication sont multiples et variées . Elles se
complètent sans se contredire.
• Le « média planning » consiste, en effet, à sélectionner les supports dans les médias retenus : c’est à dire
définir un calendrier d’insertion, les dates de parution et les formats publicitaires retenus (par exemple pour la
presse une demi-page, un quart de page, une pleine page…)
• Au sein des agences media, le media planning est effectué par un media-planneur, à l’aide de logiciels de media
planning et en partant généralement des données démographiques relatives à la cible.
La communication média
• Qu’est-ce que la communication média ?
• Avant Internet, la communication média s’adressait à des publics de
masse. Elle passait par quelques canaux : la presse, la télévision, la
radio, l’affichage, et le cinéma.
• Depuis, la communication média a évolué. Nous avons vu apparaître
la communication web. Celle-ci permet d’envoyer des messages plus
personnalisés et de surveiller les résultats d’une campagne de
communication avec plus de précision.
Zoom sur les médias traditionnels
• La presse écrite
• La radio
• La télévision
• L’affichage
• Le cinéma
Zoom sur les médias du web
• Internet a révolutionné les moyens de communication. Ce qui est
intéressant, c’est qu’un parallèle peut être fait entre les médias
traditionnels et les médias du web.
Internet a récupéré tous les médias traditionnels et les a transformé
en modifiant deux variables :
• Le nombre de sources disponibles
• La précision du ciblage de la communication
L’impact d’Internet sur les canaux de
communication
• en quoi l’évolution de ces deux points a transformé la communication?
Le nombre de sources disponibles a explosé avec la réduction des coûts de production du contenu et la facilité
d’accès aux plateformes de diffusion.
Produire et promouvoir une vidéo il y a 20 ans coûtait infiniment plus cher qu’aujourd’hui.
La même chose est valable en radio. Il y a 20 ans, accéder à la radio était réservé à une minorité. Aujourd’hui,
avec un simple téléphone, il est possible d’enregistrer un podcast et de le partager sur Spotify.
Même chose pour le contenu écrit. Avec des plateformes comme Substack, Medium ou WordPress, vous pouvez
partager de l’information très facilement.
Précisément parce qu’il n’a jamais été aussi simple de créer du contenu, le nombre de sources a explosé.
Internet a transformé une audience de masse avec un nombre limité de sources d’informations
(la télévision, la radio, et la presse) en des milliers d’audiences de niche qui consomment du
contenu ultra spécifique (chaînes YouTube, Blogs, Podcasts, Réseaux Sociaux, etc.).
Pour les entreprises, ça signifie qu’il est possible de promouvoir leur contenu en visant des
audiences très précises. Ces dernières étant susceptibles d’être intéressées par le produit ou le
service qu’elles proposent.
Ce qui n’était pas le cas avec les canaux plus traditionnels, qui offrent un ciblage de masse et peu
de possibilités pour mesurer les résultats obtenus.
Compte tenu de ces deux évolutions, voyons les canaux de communication web que vous pouvez
utiliser.
Média du web
• Les blogs : Les blogs sont des canaux de communication média sur lesquels que vous
pouvez diffuser vos messages.
Contrairement à la presse écrite, les blogs sont plus facile d’accès et vous permettent
de toucher des audiences plus spécifiques.
• Le podcast: Le contenu audio est de plus en plus consommé sur le web. De la même
manière que pour les blogs, les podcasts traitent des thématiques bien définies. Ils ont
donc une audience qualifiée, loyale et éduquée.
• La vidéo: la vidéo est un canal de communication média dominant.
Que ce soit des vidéos réalisées par vos soins pour mettre en avant votre produit ou
des vidéos sponsorisées par votre organisation, c’est une opportunité à saisir. Comme
nous l’avons expliqué, nous pouvons faire un parallèle entre la télévision et YouTube.
Cette dernière est un canal de communication plus avantageux que la télévision, pour
les deux raisons que nous avons déjà évoquées : un coût réduit et un meilleur ciblage.
• La publicité ciblée
Nous avions abordé l’affichage dans la partie consacrée aux médias traditionnels. Sur le
web, nous pouvons faire un parallèle avec la publicité ciblée.
Si vous souhaitez utiliser la publicité en ligne, vous pouvez recourir à différents outils :
• Google Adwords pour apparaître sur les pages de résultats du moteur de recherche.
• Le réseau Display de Google pour diffuser des bannières publicitaires sur des sites web.
• YouTube Advertising pour apparaître en début/dans des vidéos pertinentes par rapport
à votre audience cible.
• Instagram Business pour diffuser des posts et des stories sponsorisés.
• Facebook Business Manager pour diffuser des posts et des stories sponsorisés.
• Snapchat Ads For Business.
• Les live streams
Le dernier canal de communication média que nous avions abordé
était le cinéma. Tout comme la presse, la radio, la télévision, et
l’affichage, le cinéma a un successeur : les live streams.
De plus en plus de personnes vont sur Twitch pour suivre des créateurs
de contenu en live. Cette tendance a commencé avec le jeu vidéo, où
des gamers diffusaient leurs parties en direct. Aujourd’hui, cette
tendance va bien au delà du jeu vidéo. De la diversité apparaît dans le
contenu diffusé sur Twitch, mais aussi sur des plateformes concurrentes
comme Caffeine.
La communication hors média
*le chatbot est un robot intelligent que vous pouvez intégrer à votre site web et qui pourrait remplacer un service clientèle
éventuel. Celui-ci va communiquer avec l’internaute de façon automatique grâce à une bibliothèque de questions et de
réponses que vous lui aurez fournies.
Chapitre I: Système de Distribution touristique
2. La distribution indirecte :
Avantages :
• Frais partagés entre différents partenaires, facilité d'accès à de
nouveaux marchés qui étaient innaccessibles en distribution directe
Inconvénients :
• Risque de dépendances, charges supplémentaires
1.Réseaux de distribution traditionnels
1. VENTES DIRECTES
• L’objectif primordial, pour la plupart des entreprises, demeure la vente en direct car il s’agit
très souvent du réseau de distribution sur lequel on exerce le meilleur contrôle, tout en
générant la meilleure profitabilité. Mais est-ce toujours le cas? Non.
• Dans l’industrie touristique, il va sans dire qu’on privilégie la vente directe, que ce soit à
l’hôtel, au restaurant ou avec la ligne aérienne. Mais il y a un coût à maintenir des employés
en poste, les former et savoir gérer les heures d’affluence versus les périodes creuses.
• C’est d’ailleurs pourquoi on voit un transfert vers le web ou des kiosques transactionnels,
par exemple lorsqu’on va au cinéma ou pour certains attraits touristiques, où l’achat de
billets est à meilleur prix en ligne.
• En bref, les ventes directes sont souhaitables lorsque les coûts associés y sont inférieurs aux
bénéfices qu’on évalue en retirer, mais ce n’est pas toujours le cas, selon les entreprises et
l’industrie dans laquelle on évalue
2. VENTES PAR TÉLÉPHONE
• À mi-chemin entre les ventes directes et indirectes, on retrouve le canal des ventes
téléphoniques. Une entreprise veut parfois se doter d’une centrale d’appels pour des
raisons de service-client, pour gérer le programme de récompenses ou tout simplement
pour répondre à un grand nombre de requêtes et/ou de ventes potentielles.
• Lorsque ces appels sont générés par des campagnes de marketing, il s’agira alors de
ventes directes car l’appel-à-l’action sera une ligne 1-800 ou un numéro dédié selon
différents médias: radio, télé, affichage, imprimés, web, etc.
• Par contre, dans certains industrie on préconise également les appels sortants,
ou outgoing, afin de cibler des consommateurs ou décideurs influents au sein
d’entreprises. Ces appels sont souvent effectués par l’entremise de firmes spécialisées,
afin de générer des leads pour des ventes potentielles, surtout sur le marché des
réunions et congrès, par exemple, dans l’industrie touristique.
• Dans ce cas, le coût par vente sera plus élevé, car cela exige plus d’efforts et de
ressources pour en venir aux résultats souhaités.
3. VENTES INTERMÉDIAIRES
• Enfin, il y a les intermédiaires. Ceux-ci peuvent prendre différentes formes, mais ils ont ceci en
commun: ils génèrent de la business pour votre entreprise, moyennant une commission ou un tarif
net escompté.
• En tourisme, on pense notamment aux agences de voyages traditionnelles, aux agences de voyages
en ligne (OTA), aux forfaitistes, aux grossistes, aux réceptifs, aux organisateurs de réunion, et j’en
passe.
• Puis, il y a également les revendeurs, par exemple les programmes de fidelité (carte carlson.) ou des
détaillants (vente privé, voyage privé.).
• On peut par exemple signer des ententes avec ces tiers qui pourront écouler notre marchandise ou
obtenir un rabais à forfait avec notre produit ou service, moyennant ici encore une commission ou un
tarif négocié, payable en argent, à crédit ou en milles ou points récompenses.
• On me demande souvent si les intermédiaires, tels les OTA dans l’industrie hôtelière, sont amis ou
ennemis dans une approche multicanal. La réponse sera comme toujours nuancée en fonction de la
valeur ajoutée qu’apporte le partenaire dans l’équation, et dans le rapport de force qui s’établira.
• C’est souvent à ce niveau que la bât blesse. Il importe toutefois de faire les calculs pour savoir
combien nous coûte chaque canal de distribution et ainsi décider si on peut se permettre de passer
outre à certains intermédiaires.
I.1- La distribution Touristique Via les TIC
Internet et réseaux de distribution touristique
Dans ce monde en mouvement, qui oblige à agir de toujours plus vite et à investir
toujours plus lourdement, les organismes institutionnels peinent à définir leur
stratégie. Nombre d'entre eux cherchent encore leur voie.
I. Les sources d’information aériennes :
• La déréglementation du transport aériennes au début des années quatre-vingt
à généré une multiplication des types de tarifs. Pour maitriser cette typologie
et pour comprendre l’offre spécifique des compagnies aériennes, il est
nécessaire d’étudier la réglementation de base établie par l’IATA (Association
des transporteurs aériens Internationaux).
• Les compagnies aériennes ont adopté depuis quelques années le Yield
Management (revenue management) qui permet d’affiner la gamme de tarifs.
• On va trouver une catégorie de tarifs direct publiés valable pour les individuels,
des tarifs groupes et une gamme de tarifs particuliers proposée aux
professionnels de tourismes soit par les compagnies réguliers, soit par les
compagnies régulières soit par les compagnies de charters.
A. Les sources IATA (International Air Transport
Association):
• L’information aérienne est volumineuse et complexe. Elle est aussi
très codifiée, en particulier par IATA. L’IATA (International Air
Transport Association) publie tous les ans les résultats de ses travaux
appelés « Résolution » dans le « Manuel de l’agent de voyage ». Celui-
ci indique les modifications et les nouvelles réglementations. Un autre
ouvrage fondamental est le manuel de Billetterie qui est la référence
des codifications et procédures.
• C’est ici que l’on trouve les règles d’émissions des titres de transport,
le Billet de passage, les règles de construction tarifaires, les codes
utilisées, les taxes ainsi que des procédures diverses
B. Les fournisseurs d’informations
aériennes :
• Des filiales de compagnies aériens collectant les horaires, les
caractéristiques des vols, les tarifs ainsi que les notes tarifaires
afférents à chaque compagnie aérienne et les regroupent dans des
guides.
• On peut citer :
- Les PAT (Passenger Airlines Tariff), un ouvrage de réglementation
concernant les tarifs normaux et spéciaux et un autre, les voyages à
forfait.
- Les manuels de vente des compagnies, chaque compagnie édite un
guide des procédures et de ses tarifs.
C. Les GDS (Global Distribution System)
« Les GDS (Global Distribution System) sont des concentrateurs d’offres aériennes
et hôtelières. Ils permettent aux intermédiaires – agences de voyages, tour-
opérateurs et Pure Players en tête – d’accéder à une base très large de production
touristique en provenance de fournisseurs multiples. Initialement dédiés à la
distribution de trajets aériens, les GDS ont ensuite été étendus à d’autres offres
comme les locations de voitures, les hébergements ou les trajets en train. »
• Qu’est-ce qu’un Global Distribution System ?
• Historiquement, le principe du GDS a été conçu à des fins militaires pendant la seconde guerre
mondiale pour localiser et suivre les avions alliés. Le concept a ensuite été rapidement mis à profit
par les compagnies aériennes civiles pour permettre une gestion des réservations et de leur
distribution plus simple et automatisée. D’interaction manuelle et par téléphone, les agences de
voyages et les tour-opérateurs pouvaient dès lors se connecter aux différents GDS pour se
renseigner sur les vols disponibles et récupérer les informations principales : prix, disponibilités,
horaires…
• La déréglementation de l’industrie aérienne aux Etats-Unis qui a engendré une augmentation
exponentielle des volumes et de la complexité des offres, puis l’avènement d’Internet, ont permis
une croissance très rapide des GDS et le renforcement de leur couverture mondiale.
• Le nouveau standard NDC (New Distribution Capability)
• Lancé par IATA (Association internationale du transport aérien), Le NDC ou New Distribution
Capability est le nouveau standard technique. Il a pour objectif de permettre aux compagnies
aériennes de reprendre le contrôle de leur distribution et de valoriser le service pour sortir de la
comparaison uniquement tarifaire. Derrière cet enjeu, c’est directement la restauration de leurs
marges mises à mal par la concurrence et les politiques commerciales qui est ciblée.
• Ces dernières années, l’explosion de l’achat direct par le consommateur et l’avènement de NDC
obligent les éditeurs des GDS à se transformer.
Enjeux de GDS
• De la simple agence de voyages, grande utilisatrice des GDS, au tour-
opérateur ou comparateur de vols, les utilisateurs des GDS qui vont
chercher des vols, des transferts, des hébergements sont nombreux.
A l’autre bout de la chaine, le GDS s’est aussi ouvert sur une gamme
plus large de producteurs d’offres touristiques. Au-delà des
compagnies aériennes, les hébergeurs ou loueurs de véhicules ont
aussi tout intérêt à profiter de cette distribution internationale !
• Comparaison des tarifs, horaires et disponibilités
• Le GDS répond au besoin de disposer des informations et des descriptions des
produits touristiques en temps réel.
Les utilisateurs (tour-opérateurs, agences…) peuvent filtrer les informations selon
leurs besoins et leurs critères et comparer les différentes offres correspondantes.
• Exhaustivité de l’offre
• Le GDS offre une vue directe et complète sur toutes les offres
disponibles des producteurs touristiques (compagnie aérienne
mais aussi hébergeurs, sociétés de location de véhicules…).
Les intermédiaires accèdent directement aux informations,
comparent et réservent au travers de la solution.
• Amplification de la distribution
• Les producteurs touristiques accèdent à une distribution plus large et
surtout internationale. A travers cette internationalisation, les producteurs
ont accès à des intermédiaires et donc des clients qu’ils seraient
incapables d’adresser directement.
En conclusion
Les GDS sont des plates formes électroniques de gestion des réservations qui
permettent aux agences de voyages de connaitre l’état du stock des différents
fournisseurs de produits touristiques (compagnies aériennes, chaine d’hôtels, TO,
sociétés de location de voitures...) et de réserver à distances.
Les GDS sont développées à l’origine par les compagnies aériennes pour simplifier
et automatiser la gestion des réservations. La première à avoir mis en place en
1962 un système performant de ce type est « American Airlines » avec le GDS-
Sabre Aujourd’hui on dénombre une quinzaine de GDS dont les plus importants
sont les américains Sabre, Galileo, WorldSpan ainsi que l’européen Amadeus crée
par Air France, Iberia et Lufthansa.
Concurrencé par les fournisseurs qui proposent via internet des systèmes de
distribution directe, les GDS développent des services associés au tourisme.
D. Le Yield Management
• Le Yield Management est une stratégie de tarification dynamique pour
générer un maximum de revenus à partir d’un stock limité (par
exemple: chambres d’hôtel ou sièges d’avion). Il couramment utilisée
par les entreprises dans les domaines de l’hôtellerie, de la location
saisonnière, du transport aérien. Le Yield Management est aussi
appelé gestion du rendement ou encore Revenue Management
• Le Yield Management permet d’augmenter le chiffre d’affaire en
adaptant parfaitement l’offre à la demande. Il est particulièrement
important et utile dans l’hôtellerie et la restauration car il réduit la
probabilité de perte de revenus et aide à gérer les sources de revenus,
même lorsque la demande varie.
- Pour réussir son Yield Management:
il faut connaître en temps réel : les disponibilités, l’évolution de la
demande, et adapter le prix en fonction de l’historique des stats des
années précédentes et du calendrier actuel des manifestations.
- La formule de base pour calculer le yield management est de calculer
le montant des recettes que vous avez laissé filer faut de ventes.
Revenu réalisé / Revenu potentiel maximum.
Les risques et inconvénients du Yield
Management
Avantage :
• Générer un chiffre d’affaire important.
• Notoriété rapide.
• Meilleur écoulement des produits.
• Une part de marché importante.
Inconvénients :
• Difficile à contrôler
• Perte de contact avec la clientèle finale.
• Difficile de se bâtir une image cohérente.
• Dilution de l’image de marque de l’entreprise.
• Remonté difficile de l’information.
• Gestion difficile des réclamations.
B- La distribution sélective
• On parle de distribution sélective lorsque l’entreprise sélectionne les
points de ventes et les intermédiaires qui diffusent ses produits. Le
producteur choisit un nombre restreint de distributeurs en raison de
leur taille, leur image de marque, leur compétence, leur emplacement
géographique...
• Les intermédiaires retenus doivent être capables d’assurer une bonne
information et un service après vente efficace, de garantir un niveau
de qualité constant, de promouvoir le prestige de la marque.
• Avantage :
• Meilleur contrôle de la vente des produits.
• Un renforcement de l’image de marque du produit et de l’enseigne.
• Bon contact avec la clientèle.
• Meilleur formation des vendeurs.
• Inconvénients :
• Couverture restreinte du marché.
• Cout de la force de vente élevé.
• Cette stratégie est appliquée généralement pour les produits de luxe
(Haut de gamme).
C- La distribution exclusive
• L’entreprise décide dans ce cas de développer des unités
commerciales propres ou d’avoir recours à des intermédiaires
vendant exclusivement ses produits.
• Dans le tourisme, la plus part des chaines intégrés ou franchisées se
trouvent dans cette catégorie.
• Avantage :
• Conforte l’image de marque.
• Le producteur maitrise la distribution de son produit.
•
• Inconvénients :
• Obligation de stimuler, former et animer le réseau de vente.
• Des couts fixes importants.
• Faible couverture géographique.
D- La distribution en franchise
• La franchise consiste à "packager" et à distribuer un business model à
des franchisés. Ce mode de distribution est proche d’un mode de
distribution sélectif à la différence que les relations
entreprise/distributeur sont plus amplifiées par rapport aux autres
modes de distribution.
• La franchise peut convenir pour certains produits et notamment lorsque
ce produit n’est pas distribuable par les autres formes de distribution.
C'est par exemple les produits à consommation immédiate (pizza, sushi)
et les services (réparation automobile, hôtellerie).
F- Le mono-canal
• C'est la forme la plus simple de distribution, en revanche, il ne faut pas se
tromper de canal ! Normalement, vous savez quel canal choisir grâce à
votre étude de marché.
• Même si n'avoir qu'un seul canal paraît simple, chaque canal a ses contraintes :
• En boutique : il ne faut pas se tromper d'emplacement
• Sur Internet et applications mobiles : il faudra beaucoup travailler sur la
communication pour faire connaître le site ou l'application
• Porte-à-porte : difficile aujourd'hui de passer les digicodes des immeubles et
d'avoir des particuliers disposés à vous laisser entrer chez eux
• Vente à domicile : il faut se constituer un réseau pour avoir assez de clientes qui
se réunissent chez l'une d'entre elles
G-Le multi-canal
• Vous pouvez mixer simultanément ou alternativement différents canaux pour la commercialisation de votre produit / service, ça s’appelle le
multicanal. Dans ce cas, le plus souvent, chaque canal est indépendant de l’autre. Le client est obligé de choisir le canal qui lui correspondra le
mieux, celui qui sera le plus adapté et le plus pratique pour lui.
• Exemple : vous vendez des bijoux en boutique mais aussi via Internet, via les coiffeurs du quartier et les instituts de beauté et lors de ventes à
domicile.
• La distribution multicanal impose :
• Une cohérence des messages sur chacun des canaux. Sauf si vous utilisez plusieurs canaux pour toucher plusieurs segments de clientèle, dans
ce cas, il faut adapter vos messages au profil de chacun des segments.
• Une centralisation des contacts générés par chacun des canaux : A vous d’organiser la collecte des coordonnées des acheteurs en dehors du
canal de vente principal pour que vous puissiez les recontacter pour une promotion par exemple.
• La gestion et la coordination des différents canaux
Si on reprend notre exemple, il faut faire le tour des coiffeurs et instituts de beauté pour savoir ce qui a été vendu, à qui, combien, faire le
réassort… Il faut aussi évaluer l’impact de chaque canal pour, éventuellement, en supprimer certains.
• Un choix des canaux rigoureux pour qu’ils soient en cohérence avec les habitudes d’achat de vos clients, leurs critères d’achats et de leur
localisation
• Eventuellement, la formation des acteurs de votre vente. Par exemple, les former aux argumentaires de vente
• Cela ayant un impact sur vos dépenses, anticipez votre méthode de distribution pour les 3 premières années de la vie de votre entreprise.
H-Le cross-canal
Novotel
Mercure
- C’est une Marque désignant un produit particulier.
- Elle permet de doter chaque produit d’une identité propre et
d’un positionnement spécifique.
- Elle limite ainsi le risque de répercussions de l’échec d’un produit sur
les autres, mais expose l’entreprise à un cannibalisme potentiel si les
positionnements des produits ou les segments visés sont proches les
uns des autres.
- Activia est par exemple une marque produit, car elle n'est utilisée
que pour désigner le yaourt correspondant
Marque gamme
• Cette Stratégie consiste à associer sous un même nom un ensemble
de produits
Skip liquide
Skip Tablette
• Marque utilisée pour un ensemble de produits appartenant au
même univers de consommation.
• Exemple : mousse au chocolat Nestlé, yaourts Nestlé, crème Nestlé…
• Elle permet de définir immédiatement la nature originelle
du produit dans l’esprit du consommateur.
Marque ombrelle
• Une marque ombrelle est une marque utilisée simultanément pour un ensemble de
produits hétérogènes.
La marque ombrelle peut être utilisée à l'échelle d'un groupe (Honda, Samsung) ou au
niveau d'une gamme (Haribo).
• Les marques ombrelles sont notamment très utilisées dans le domaine de l'alimentaire
(Danone, Nestlé, Panzani, etc.).
Lorsqu'une marque ombrelle est étroitement associée à une marque produit, on parle
généralement de marque fille et marque mère.
Exemple :
• Danone est une marque ombrelle utilisée sur l'univers des produits alimentaires.
• Taille fine (eau, yaourt et biscuits)
Une marque mère
• Une marque mère est une marque ombrelle utilisée en complément
d'une marque fille. Danone ou Nestlé sont des marques mères qui
chapeautent un grand nombre de marques filles dans le domaine de
l'alimentaire.
Dans certains cas, la marque mère est également marque éponyme.
- classiques (3 références)
- techniques (7 références)
- premiums (5 références)
- électriques (2 références)
- enfants (4 références)
- classiques (3 références)
- techniques (7 références)
- premiums (5 références)
- électriques (2 références)
- enfants (4 références)
Le terme de profondeur de gamme peut être considéré comme un abus de langage, car on
devrait parler de profondeur d'une ligne de produits.
Longueur de la gamme
• La longueur de gamme est obtenue en multipliant la largeur de gamme par
la profondeur moyenne de gamme.
- classiques (3 références)
- techniques (7 références)
- premiums (5 références)
- électriques (2 références)
- enfants (4 références)
profondeur
• L’importance liée à l’ampleur de la gamme est sa capacité à assurer la rentabilité
et la pérennité de l’entreprise, sa cohérence est stratégique. On constate :
Les produits Leader : assure une part considérable du CA, la rentabilité et la
notoriété de l’entreprise.
Les produits d’appel ou d’attraction : Prix bas, rôle attirer les clients pour vendre
des prestations plus complexes.
Les produits régulateurs : vente régulière non soumise à des fluctuations
saisonnières (CA régulier).
Produit tactique gêner la concurrence où à occuper un créneau.
Produit d’avenir début de cycle de vie futur produit Leader.
IV. L’élaboration du plan Marketing
• Le plan Marketing est un découpage dans le temps de la stratégie
Marketing. Il permet de recenser concrètement les actions
opérationnelles prévues pour une période donnée.
• La mise en œuvre de ses actions représente le Marketing
opérationnel qui se compose de :
• Comme son nom l'indique, le marketing hôtelier est constitué de l'ensemble des techniques
marketing utilisées pour développer l'activité des chaînes hôtelières, des établissements hôteliers
indépendants et de l’hôtellerie de plein air.
• L'objectif du marketing hôtelier est donc de développer l'activité commerciale et la rentabilité
des établissements. Comme le marketing touristique en général, le marketing hôtelier a été très
fortement impacté par la montée en puissance d'internet, le volet digital du marketing y est donc
très important.
• Le marketing hôtelier est basé sur l'usage des techniques et principes "classiques" du marketing,
mais comporte également de nombreuses spécificités :
- il est pratiqué par des grands groupes internationaux, mais également par des indépendants à
priori non spécialistes du marketing
- il comporte à la fois des volets B2 C (hôtellerie touristique), B2B (tourisme d'affaires)
et B2B2C (voyagistes, tours opérateurs)
- l’intermédiation (Booking et consorts) y est très forte et pèse sur les marges (notamment pour les
indépendants)
• le search marketing y joue un grand rôle et est dominé par les plateformes de
réservation de type Booking et par l'offre "Hotel Ads" de Google
- les avis clients et donc le management d'avis sont des facteurs clé de choix des
consommateurs
- les images, photos et vidéos jouent un rôle très important dans les conversions
- la tarification dynamique y est de plus en plus présente par le biais des
pratiques de revenue management hôtelier
- les performances du marketing hôtelier sont évaluées à l'aide de KPI
spécifiques
(RevPAR:Revenue Per Available Room, TrevPAR:Total Revenue Per Available Ro
om, Taux d'occupation...)
- le secteur est de plus en plus concurrencé par les offres
d'hébergement collaboratif (désigne les modes d'hébergement et nuitées
proposés sur des plateformes de type Airbnb)
La communication appliquée à la vente
touristique
• La négociation commerciale:
est une démarche de communication ayant pour but de parvenir à un
accord commercial. Ce processus passe par la confrontation des
attentes, intérêts, positions et points de vue des négociateurs. ... Les
phases de négociations sont assez longues et incluent parfois un appel
d'offres
Les Types de négociation commerciales
• En fait, il existe deux types de négociation commerciale :
• La négociation en cycle de vente court : en un ou deux entretiens. ...
• La négociation en cycle de vente long : elle concerne les grands
projets, la mise en place de partenariats
Les étapes de la négociation commerciale
1. La prise de contact.
2. Analyser les besoins de son client. ...
3. L'argumentaire. ...
4. La reformulation des objections commerciales. ...
5. L'étape de la négociation:
C’est une étape où le commercial va présenter le prix de son offre. En tant que tel, il
doit donc défendre ce prix. Il faut garder en tête que le prix n’est pas le plus
important en relation commerciale.
Pour passer à une négociation, vous devez mettre des techniques commerciales en
œuvre. Et si cela n’est pas suffisant, vous devez entrer en phase de négociations où
échange de concessions et contreparties seront au rendez-vous.
6. Conclure la vente: (concrétisation et suivi de la vente)
Lorsque vous sentez que votre interlocuteur s’intéresse à votre produit, vous pouvez le
projeter dans le futur, et pourquoi pas jouer sur l’urgence afin de lui prétexter qu’il s’agit
d’une offre spéciale et que s’il attend, il pourrait s’attendre à une rupture de stock.
7. Le maintien de la relation commerciale:
Bien évidemment, en obtenant la signature du client, en validant la commande, vous
venez de gagner un round. Mais la bataille ne s’arrête pas là.
Sachez d’ailleurs que fidéliser un client est 5 fois moins cher que l’acquisition de
nouveaux clients, sans parler des avantages que peuvent vous apporter ces clients fidèles
: tout simplement une nouvelle clientèle !
Pensez donc à le rassurer, le remercier, le rediriger et lui dire au revoir. En agissant ainsi,
vous serez sûr qu’il pointera de nouveau le bout de son nez.
Gestion d’un point de vente
• Le merchandising:
Le merchandising est l'ensemble des techniques visant à optimiser la
rentabilité d'un point de vente et des produits qu'il contient. Il est
l'application du marketing au point de vente.
Le merchandising consiste à Définir l'assortiment qui sera proposé aux
clients, Localiser les rayons dans le point de vente, Implanter les
produits dans le linéaire, Mettre en place les procédures de contrôle de
gestion du linéaire
1) Définition de l'assortiment
1. Caractéristiques
L'assortissement ou l'assortiment est la liste de tous les produits
proposés à la vente à un moment donné par un point de vente à sa
clientèle. Cette liste résulte d'une décision positive de référencement
prise produit par produit par le gestionnaire de la famille de produit, du
rayon ou du linéaire concerné.
• Sa largueur : d'autant plus large que le nombre de produits répondant
à la satisfaction de différents besoins sera grand
• Sa profondeur : d'autant plus profond que le nombre de produits
répondant à la satisfaction de mêmes besoins sera grand
Chapitre 4: la communication touristique commerciale
4-1 objectifs et politique de communication: