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années Cinquante. Pour d'autres historiens ses origines remontent à la Mésopotamie ou à la Grèce
antique , Le marketing est inventé par les business schools américaines, et né du monde agricole, parce
que c’est là où se posaient les problèmes de vente les plus cruciaux.
Definition du marketing : ensemble d’actions et des gestes techniques dont dispose une organisation
pour créer, révéler et promouvoir de la valeur pour ses publics cibles en vue de réaliser ses objectifs
Types de definitions de marketing :
« marketing opérationnel : il désigne l’ensemble des actions et techniques marketing mises en œuvre
sur le court ou moyen terme : Identifiées au début du XXe siècle, période où la connaissance des besoins
du client est apparue comme une nécessité préalable à la vente
« marketing management : Correspondant à la période de conceptualisation effectuée dans les années
50-60. Elles reconnaissent la primauté du besoin du client et font référence aux principaux concepts
développés à cette époque tels que les 4P, la segmentation, le processus de planification stratégique
et le positionnement
marketing comme échange » : la performance des activités commerciales qui dirigent la circulation des
biens et services des producteurs aux consommateurs avec un processus de planification et de
l'exécution de la conception, la tarification, la promotion et la distribution des idées, des biens et des
services pour créer des échanges qui satisfont les objectifs individuels et organisationnel
…
Le marketing transactionnel : Centré sur la transaction, autrement dit sur l’acte d’achat, Les
entreprises privilégient l’accroissement du volume des ventes et par conséquent les parts de marché
au détriment de la fidélisation du client sans autres soucis que l’instantanéité de l’échange.
Le marketing relationnel : est l'ensemble des actions marketing qui visent a établir une relation continue,
renforcée et enrichie avec le consommateur afin de le fidéliser et d'augmenter éventuellement son équipement ou
sa consommation.
Le marketing fonctionnel : Durant cette période, l’offre étant inférieur à la demande, les capacités
de production disponibles étant insuffisantes pour les besoins du marché, donc la définition du
marketing était comme étant un processus de distribution et livraison.
….
Le marketing stratégique : est une fonction rattachée à la direction de l’entreprise, qui consiste à
définir un positionnement marketing de long terme a travers L’orientation-clients qui est définie
comme « L’état d’esprit qui régit les relations d’une entreprise avec ses clients. Donc le client doit être
au cœur de la réflexion managériale.
Le marketing opérationnel ou management : : De 1940/50 jusqu’aux 1970/80 est désigne
l’ensemble des actions et techniques marketing mises en œuvre sur le court ou moyen terme en vue
d’atteindre les objectifs fixés par le marketing stratégique c est donc t l'analyse, la planification, la mise
en œuvre et le contrôle des programmes conçus pour favoriser les échanges souhaités avec les
marchés cibles.
Les trois acteurs clés qui interagissent au sein de l’écosystème ou le marché :
Les clients : à plusieurs types de clients qu’on doit prendre en compte leur besoins spécifiques
+ clients directs + clients indirects+ les clients de ses client …
Les concurrents : L’entreprise doit mettre en place un système de surveillance des rivaux les plus
dangereux et d’adopter une stratégie qui s’appuie sur un avantage concurrentiel défendable pour faire
face a l’intensité concurrentielle du marche.
Les distributeurs : sont des acteurs indépendants qui détiennent un pouvoir de marché considérable,
pour éviter d être référencés ou imité les fabricants sont donc obligés d’emprunter une orientation-
distributeurs, appelée également le Trade marketing, donc elle doit développer des programmes
marketing capables de rencontrer les besoins génériques de distributeurs et appliquer les trois
dimensions (culture, analyse et action).
CONCLUSION : Bien que le marketing soit une pratique ancienne qui remonte à la Mésopotamie, sa
conceptualisation par l’association américaine de marketing commence dans les années cinquante.
L’évolution du concept de marketing suit le changement de l’environnement économique et social.
Donner une seule définition du concept marketing est difficile. A chaque époque de l’histoire
correspond une définition bien distincte. Plusieurs auteurs ont essayé de découper l’histoire du
marketing en périodes distinctes.
Qu’est-ce qu’un marché : t un espace, qui peut être aussi bien physique qu’immatériel où s’organise
la rencontre d’une offre et d’une demande en vue d’un échange.
Niveaux de concurrence :
La concurrence directe : concurrence inter-produits, dans le même segment de marche, on trouve
le même type de produits pour satisfaire le même besoin (Par exemple, Samsung est un concurrent
direct d’Apple).
La concurrence générique : La concurrence générique est celle d’offres tout à fait différentes, mais
qui satisfont les mêmes besoins (Covoiturage et transport routier ; bricolage à domicile.
• Le marché d’un besoin ou d’un type de consommation : marché générique ,Ces marchés
regroupent plusieurs secteurs d’activité. Par exemple : le marché du transport).
Le marché d’un secteur d’activité : : c’est une façon particulière de répondre à des besoins qui se
traduit par une filière économique (on peut par exemple identifier le marché du transport aérien ou
celui du transport routier à l’intérieur du marché du transport).
Le marché d’une catégorie de produits : : c’est un segment du secteur d’activité . Example Au sein du
marché du transport routier (secteur d’activité), on peut ainsi distinguer le marché des bus et des taxis,
etc.
Le marché d’une marque : la partie du marché de la catégorie de produits où elle est présente par son
offre (Par exemple, la CTM Messagerie sur le marché de la CTM).
Les très grands marchés : marchés de masse des produits de grande consommation, marchés de biens
d’équipement, marchés de matières premières, etc. Ce sont des marchés qui s’évaluent en dizaines et
centaines de milliards de DH.
• Les niches : « Une niche est un marché étroit, qui bénéficie de barrières à l’entrée et dans lequel les
entreprises sont relativement protégées de la concurrence ».
Les marchés de premier équipement et les marchés de renouvellement : Dans le cas de biens durables
ou semi-durables, soit les ventes sont faites à des clients qui n’étaient pas préalablement équipés
(marche de premier equipement ), soit elles concernent des clients qui remplacent un équipement
préalable (marche de renouvellement).
Les marches B to C (business to costumer) c’est le marché de particuliers, ou s’organise une offre et
une demande entre une entreprise ou un fournisseur directement avec le client
Les marchés B to B (Business to Business) c’est le marché professionnel, ou s’organise une offre et une
demande entre une entreprise et une autre.
marché en valeur : lorsqu’il s’agit de services, il faut adopter une définition spécifique des unités de
volume. On mesure le marché de l’hôtellerie en termes de « nuitées » ou le marché des transports en
termes de « kilomètres-voyageur » aussi que les unités homogènes , comme dit au-dessus on peut
pas mesurer un marche avec des unités divers en volume ,on procèderas par la mesure de valeur de
bien distincts.
Les quantités achetées (QA) et la valeur des achats (VA) par le nombre d’acheteurs (NA) Distinguons :
– le nombre d’acheteurs (NA) ; – les quantités achetées (QA) ; – les quantités achetées par acheteur
(QA/NA) ; – la valeur totale des achats (VA) ; – la valeur des achats par acheteur (VA/NA)
Les politiques Marketing sont tout à fait différentes selon la fréquence d’achat. On ne vend pas de la
même façon un produit qu’on achète une ou quelques fois dans sa vie (une maison), un produit qu’on
achète une dizaine de fois (une automobile) et un produit qu’on achète toutes les semaines (des
yaourts) ou tous les jours (papier journal). Le montant d’un marché peut s’analyser comme le produit
du nombre d’acheteurs, par la valeur moyenne de l’achat, par la fréquence d’actes d’achats.
Dans l’analyse d’un marché, on pourra segmenter les clients en fonction de la fréquence et du
montant de leurs achats. On utilise souvent la catégorisation dénommée PMG (pour petits, moyens et
gros acheteurs.
Le taux de pénétration Le taux de pénétration est le pourcentage de clients potentiels ayant acheté
au moins une fois pendant la période de référence.
La « valeur à vie » des clients : désigne la valeur de l’ensemble des achats d’un type de produit qu’un
client fait, en moyenne, pendant toute sa vie.
pour calculer la part du marche en volume = nbr des unités du bien vendu en une periode / nbr total
d unités vendu au marche du même bien dans la même periode
pour calculer la part du marche en valeur = CA au prix public du bien dans une periode/ le CA total du
marche du même bien dans la même periode.
Le marché réel (on dit aussi « marché actuel ») est mesuré par le volume et/ou la valeur des ventes
effectives d’un produit, d’une marque ou d’une catégorie de produits au cours d’une période de
référence.
Le marché potentiel est une estimation du volume maximum (ou plafond) et/ou de la valeur que
pourraient atteindre les ventes d’un produit, d’une marque ou d’une catégorie de produits dans un
horizon temporel déterminé et sous certaines hypothèses raisonnables bien définies.
Les prévisions de vente sont une estimation de l’évolution des ventes d’un produit ou d’une marque à
court ou moyen terme (pour l’année ou d’ici trois ans)
Un marché et les différents acteurs qui le composent sont soumis à diverses influences. Ces influences
constituent leur macro-environnement politique, économique, social, technologique,
environnemental et légal, résumé de façon mnémotechnique par le mot PESTEL.
CHAPITRE 3. L’ÉLABORATION DE LA STRATÉGIE MARKETING
Les concepts de Stratégie, plan et organisation marketing sont souvent employés indifféremment pour
désigner le même concept. Il est pourtant utile de distinguer clairement ces trois termes
Une stratégie est « la définition d’orientations claires et réalistes d’un ensemble d’actions pour
atteindre à moyen et long terme un but face à des adversaires désignés ».
Une politique est un ensemble de décisions et de règles de conduite, adoptées à l’avance et pour
une période de temps donnée, en vue d’atteindre des objectifs qui s’inscrivent au sein d’une
stratégie à moyen et long terme. Ces politiques sont au service de la stratégie marketing de la marque
ou de l’entreprise
. Plan : sa signification est plus opérationnelle. C’est une liste d’actions précises à mener, assorties
de leurs dates, de leurs coûts, et de la description des moyens qu’elles exigent.
Macro-segmentation : qui identifie des produits-marchés, ou la mission de l’entreprise cad son rôle
, sa fonction pour ce faire 3 questions doivent être clairement posées et analysées :
La réponse à ces questions doit être considérée sous l’angle des besoins du client et non pas sous un
angle technologique ou du métier
Quels sont les différents groupes de clients susceptibles d’être intéressés par le produit (qui ?) ;
Quelles sont les solutions existantes ou les technologies susceptibles de produire ces fonctions
(comment ?)
– Un marché recouvre l’ensemble des solutions pour un besoin et un groupe déterminé de clients ;
– Une industrie est définie par une solution, quels que soient les besoins à couvrir et les groupes de
clients concernés.
– Un produit-marché (ou macro-segment) correspond à une solution particulière à un besoin
générique précis pour un groupe de clients déterminé.
L’utilité d’une analyse de macro-segmentation : Outre la subdivision du marché de référence en
produits-marchés, cest aussi un outil d’analyse stratégique qui permet également de délimiter
clairement son marché. de repérer la vraie concurrence générique, de diagnostiquer une dispersion
d’activité, Il est important de réaliser que les produits-marchés ainsi définis ne le sont pas de manière
stable, mais connaissent des processus d’évolution que l’on peut regrouper en trois catégories :
Adoption et diffusion auprès de nouveaux clients : des produits sont progressivement adoptés par
d’autres groupes de clients ; le taux d’occupation (ou pénétration horizontale) du marché s’accroît.
Substitution de technologies : les mêmes besoins exprimés par les mêmes groupes de clients sont
dorénavant rencontrés par des technologies nouvelles plus performantes.
Le choix d’une stratégie de couverture du marché se fera sur la base des analyses d’attractivité et de
compétitivité conduites dans chaque segment et des choix stratégiques. Les différentes stratégies de
couverture du marché qui peuvent être envisagées par l’entreprise sont :
1. Stratégie de concentration : l’entreprise définit son domaine d’activité, de manière restrictive, sur
un produit-marché, c’est-à-dire sur un besoin, une technologie et un groupe de clients. C’est la
stratégie du spécialiste, qui recherche une part de marché élevée dans un créneau bien défini.
3. Stratégie du spécialiste client : l’entreprise se concentre sur une catégorie de clients (les hôpitaux,
l’hôtellerie) en présentant une gamme complète de produits ou un système complet d’équipements
exerçant des fonctions complémentaires ou reliées entre elles
5. Stratégie de couverture complète : elle consiste à proposer un assortiment complet pour rencontrer
les besoins de tous les groupes de clients (la totalité des marchés).
LA MICRO-SEGMENTATION
La segmentation et la différenciation
La différenciation est un concept qui porte sur la diversité des produits offerts, et cela à deux
niveaux : d’abord, entre concurrents pour un même type de produits et ensuite entre les produits
d’un même fabricant proposés à différents segments.
La segmentation du marché porte sur la diversité des besoins des clients potentiels constituant le
marché (Smith, 1956). Reconnaître l’existence de cette diversité incite l’entreprise à ajuster son offre
de produits à chaque segment retenu.
Elle se base sur les différences de systèmes de valeurs des clients et donc de leurs attentes face aux
produits. La valeur ou l’avantage recherché dans un produit est le facteur explicatif qu’il faut
identifier.( les clients privilégent le prix de la voiture ,ils peuvent sacrifier le désigne ici l’avantage
rechercher c’est le prix )
La plus grande difficulté d’une telle méthode est d’identifier les attributs à privilégier, et cela,
principalement dans le marché des biens de consommation.
C’est une méthode de segmentation indirecte, utilisés comme des indicateurs des besoins Les
variables de segmentation socio-démographique les plus utilisées sont le sexe, l’âge, le revenu, la
localisation, la taille de la famille, le niveau d’études et les classes professionnelles les différences
dans les profils socio-démographiques qui sont à l’origine des différences dans les avantages
recherchés et dans les préférences (Les hommes/femmes) ont des besoins différents pour des produits
comme les vêtements, les chapeaux, les cosmétiques, les bijoux, etc.).
La segmentation comportementale
Le comportement d’achat est une troisième base possible de segmentation d’un marché. Des
stratégies particulières de vente et de communication peuvent être dirigées vers chacune de ces
catégories ; Différents critères peuvent être utilisés :
– le taux d’utilisation du produit : il faut identifier les 20 % ou 30 % de clients qui réalisent 80 % ou 70
% du chiffre d’affaires (adapter les conditionnements des produits en fonction des besoins des petits,
moyens et gros utilisateurs).
– la vitesse de réaction à l’innovation : certains groupes de clients sont plus rapides que d’autres à
adopter une innovation. Rogers (1995) a réparti les clients en cinq segments .
(C) majorité précoce, assez enthousiaste mais prudente, qui attend l’expérience des adopteurs
précoces précédents,
(b) les adopteurs précoces, assez enthousiaste mais prudente, qui attend l’expérience des adopteurs
précoces précédents
, (d) la majorité tardive, plutôt craintive, qui adoptera l’innovation lorsqu’elle deviendra
incontournable et enfin
(e) les retardataires, peureux, qui achèteront l’innovation lorsqu’elle n’en sera plus une.
– le statut d’utilisateur : une distinction peut être faite entre utilisateurs potentiels, nonutilisateurs,
premiers utilisateurs, utilisateurs réguliers ou irréguliers.
– le statut de fidélité : les clients de produits à achat répétitif peuvent être groupés en clients fidèles
inconditionnels, fidèles non exclusifs et non fidèles. Ces deux dernières sont à la base du marketing
relationnel, il arrive, pour les clients les plus intéressants, , chaque segment ne contenant que très peu
de clients, voire un seul, s’il est vraiment intéressant ; il s’agit alors d’une approche quasi sur-mesure,
souvent appelée de marketing one-to-one
La segmentation par occasion d’achat peut se faire selon le moment (achat quotidien ou achat
exceptionnel), le lieu (la consommation à domicile, au travail, en déplacement), ou le contexte (achat
professionnel, de loisir, de vie privée, en urgence, en cadeau ). L’utilité principale de cette approche
est qu’elle tient compte des comportements opportunistes
Les résultats d’une analyse de segmentation prennent la forme d’une grille de segmentation décrivant
les différents produits-marchés ou segments faisant partie du marché de référence. La deuxième étape
de la démarche du marketing stratégique a pour objectif de mesurer l’attractivité de l’opportunité
économique que ces différents segments représentent, afin d’éclairer la sélection de segments cibles.
Le niveau des deux demandes dépends du niveau d’intervention des facteurs explicatifs qui se divisent
en deux et appelés les déterminants de la demande :
3-Place :
Distribuer des produits, c’est les apporter aux bons clients avec le bon assortiment, au bon endroit et
au bon moment, en quantité suffisante, et avec les services nécessaires à leur vente
Les fonctions de la distribution : On distingue sept fonctions principales qui créent de la valeur pour
les clients et que l’on peut regrouper en deux types principaux : la distribution physique et les services.
La distribution physique :
° Le transport et l’« éclatement » de la production : tout ce qui touche à la logistique qui permet d’«
éclater » la production vers les lieux de stockage et de distribution au détail.
L’agrégation de la demande : cette fonction est assurée par les intermédiaires (les grossistes…) Le
producteur de ne traite qu’avec un nombre restreint d’interlocuteurs, plutôt que de servir chaque
client. La contrepartie de cet avantage est que le producteur perd le contact direct avec ses clients
finaux
L’assortiment : composer une offre adaptée aux clients, c’est-à-dire à sélectionner les offres : quels
produits et services doivent être proposés dans les points de vente, physiques ou en ligne.
Les services : Ils comprennent des services financiers, des services clients et de la communication, qui
peuvent varier en intensité.
• les producteurs qui financent la distribution en accordant des délais de paiement importants
permettant aux distributeurs d’encaisser leurs ventes avant de payer leurs achats.
2 :Les services aux clients et le service après-vente : Ce sont, par exemple, l’information, le conseil, la
livraison, l’installation, la reprise éventuelle des produits, l’entretien et les réparations faites parfois
au titre d’une garantie
En magasins, les clients peuvent être identifiés au moyen de leur carte de fidélité. Sur Internet, c’est
grâce à leur compte client
La longueur des circuits de distribution : Les circuits de distribution, du producteur au client final,
peuvent être plus ou moins longs, c’est-à-dire qu’ils peuvent comporter plus ou moins
d’intermédiaires.
Exemple : Un hypermarché achète un produit au prix unitaire de 8 DH hors taxe et le revend hors taxes
au prix de 10 DH. Sa marge brute unitaire est donc de 2 DH. Son taux de marque sur ce produit est de
20 %.
3° Le coefficient multiplicateur : calculer leur prix de vente à partir d’un coefficient multiplicateur (CM)
du prix d’achat. PV=PAxCM
Example : le prix de vente d’une montre achetée par une bijoutier est 120 DH, en appliquant au prix
d’achat un coefficient multiplicateur de 1,8. Son prix de vente est alors : PV = 120 DH × 1,8 = 216 DH
Sa marge est de 96 DH et son taux de marque de 44,4 %.
4° La marge arrière, à réintégrer dans la marge totale : La marge arrière correspond aux avantages
financiers versés par un fournisseur à un distributeur en échange (en principe) de services. Il s’agit de
la différence entre le prix d’achat facturé par le fournisseur au distributeur, et le prix réel payé par le
distributeur.(Ristourne)
b.Le volume des ventes et la rotation du stock : la rentabilité d’un produit pour un distributeur ne
dépend pas seulement du taux de marge brute (ou taux de marque) qu’il prélève sur ce produit, ou
même de sa marge totale (marge arrière incluse). Elle dépend aussi du volume des ventes qu’il réalise
sur ce produit, et de la vitesse de rotation de son stock
1° L’influence du volume des ventes : Example :Un détaillant achète deux produits, A et B, au même
prix de 8 DH. Il revend le premier au prix de 10 DH (c’est-à-dire avec un taux de marque de 2/10 × 100
%, soit 20 %), et le second au prix de 9,45 DH (c’est-à-dire avec un taux de marque de 1,45/9,45 × 100
%, soit environ 15 %). Si son volume de ventes annuel est de 3 000 unités pour A et de 5 000 unités
pour B, sa marge brute totale sera de : 3 000 × 2 DH = 6 000 DH pour le produit A 5 000 × 1,45 DH = 7
250 DH pour le produit B .
– le taux de conversion des visiteurs en clients (qui est proche de 100 % dans la grande distribution
alimentaire) ;
Example : Soit un chiffre d’affaires annuel de 10 000 000 DH et un stock moyen de 2 500 000 DH évalué
au prix de vente, le taux de rotation du stock est égal à :
Plus le taux de rotation des stocks est grand et plus le rendement du capital investi dans les stocks est
élevé. C’est pourquoi, on peut diminuer le taux de marque si on augmente en même temps le taux de
rotation des stocks.
4-Promotion
Pour influencer les attitudes et les comportements des différents publics auxquels elle s’intéresse
(clients, prospects, prescripteurs, …, etc.), une entreprise doit adopter une politique de
communication, qui consiste à communiquer avec Des objectifs ambitieux mais réalistes, des cibles
bien définies s, des messages qui incitent à un achat immédiat ou qui construisent dans la durée des
marques puissantes.
Communication marketing : une communication de vente et de marque pour des clients prospects ,
les influenceurs, distributeurs et leader d’opinion.
Communication Corporate : Faire connaître l’entreprise, légitimer ses actions, défendre ses intérêts
face aux instances réglementaires, rendre l’entreprise attractive pour le recrutement du personnel
pour vises Les citoyens en communication sociétal et les pouvoirs publics aussi que le marche de
travail
Caractéristiques du push :
1. C’est une communication qui prend des formes multiples offline et online :
Marketing dans les médias conventionnels: La publicité dans les médias de masse(télévision,
presse, radio, etc) ,
le marketing direct, la communication sur les lieux de vente, l’annonce des opérations de promotion
des ventes… les deux types de marketing sont des communications push.
2° C’est une communication entièrement contrôlée par l’entreprise : C’est l’atout majeur de la
communication push. Les messages parviennent dans leur intégrité aux récepteurs car les médias
s’interdisent de modifier les messages des annonceurs
3° C’est une communication intrusive qui doit savoir se faire accepter : Elle fonctionne sur le mode de
l’interruption (en coupant une émission de télévision ou un programme radio, en s’insérant dans une
page Web ou dans un magazine papier
1° L’attention : un processus très sélectif : L’attention oriente nos processus cognitifs vers un stimulus
particulier, . L’attention sélective est ce processus de filtrage et de tri.
Sélectivité selon les personnes et leur implication : Dans ce cas, on parlera de perception vigilante,
défensive ou d’adaptation.
• La perception vigilante désigne le processus par lequel on va prêter attention à un stimulus qui est
susceptible de nous intéresser (une requête dans un moteur de recherche se fait sur un point
d’intérêt).
• La perception défensive désigne le refus de voir ou d’entendre des messages ou stimuli qui sont
gênants.
• L’adaptation est le processus par lequel on cesse de faire attention à des stimuli auxquels on a été
soumis trop longtemps (une annonce trop utilisée perd généralement en efficacité). Mais tout dépend
de la qualité du message. Les excellentes publicités semblent inusables et il est fréquent que ce soit
l’annonceur qui se lasse avant le public.
Sélectivité selon les stimulus : Dans ce cas, le filtrage résulte du stimulus lui-même. Ainsi, le contenu
d’un message, la taille, la couleur, la nouveauté, le contraste avec l’environnement et la position sont
autant de facteurs qui influencent la perception.
La situation de réception : C’est-à-dire par le contexte, aussi bien physique que psychologique ou
comportemental dans lequel le message est reçu (par exemple une publicité sur le lieu de vente, un
affichage de bannière publicitaire sur un site où on recherche une information sur une catégorie de
produit, etc.)
• L’exposition « forcée » au message et la part de voix : Une forte présence dans des médias, des
lieux et des moments différents : Avec un budget important, on peut émerger de la communication
des concurrents. On parle alors de « part de voix » dominante. o La répétition : on multiplie l’exposition
au message, ce qui peut conduire à des excès. C’est le principe de la réclame d’autrefois mais aussi de
la publicité Moderne, o La cible captive : cette méthode qui consiste à communiquer là où la cible est
captive (les salles de cinéma, aux caisses de sortie des magasins où on attend) L’accroche : Pour capter
l’attention, de nombreuses marques utilisent des ambassadeurs (les consommateurs se projettent
dans ces stars … , cad quand votre star porte une veste vous êtes forcée par accroche de lacheté ).
La surprise: On peut surprendre par le lieu où on communique, par le moment, par le format du
message, par la provocation, • La personnalisation du message : : Elle peut se limiter à la seule
mention du nom et du prénom du destinataire.
4° Le zapping permet de mieux tolérer les communications Intrusives : le zapping est la réponse
naturelle du consommateur face à une communication jugée intrusive, ( ex. internautes peuvent
ignorer les messages publicitaires sans voir les bannières qui ne les intéressent Pas). Plus le zapping
est difficile, plus le sentiment de saturation, voire d’agression, est fort.
1.2 La communication relayée par des influenceurs : Au lieu de s’adresser directement à la cible finale,
l’entreprise communique à une cible intermédiaire faite d’influenceurs . La marque fait du push
auprès des influenceurs. Ceux-ci font du push auprès des consommateurs (cas des prescripteurs) ou
sont sollicités par eux (pull)
a. Les leaders d’opinion: Ils contribuent à faire ou à défaire les modes et les courants de pensée
b. Les prescripteurs et les préconisateurs : Leur autorité tient à leur expertise professionnelle et leur
intervention est souvent décisive dans le processus d’achat.
La communication pull : La communication pull est une communication recherchée et demandée par
le destinataire. Elle est développé par internet
La recherche directe d’informations auprès des marques : par courrier, téléphone, visite d’un
magasin, par mail, tweets, SMS, visite du ou des sites de la marque.
La recherche d’informations dans des contenus éditoriaux indépendants des marques a été
révolutionnée par Internet : (blogs, forums, comparateurs de prix…etc.
La communication C to C :
• Le buzz doit s’inscrire dans une politique de marque qui se construit sur le long terme. le buzz peut
« booster » une marque existante ; c’est un moyen intéressant pour lancer une nouvelle marque, un
nouveau produit mais on ne bâtit pas une politique de communication.