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CONSOMMATION
RESPONSABLE
AN N ÉE U N I VER S I T AI R E 2 02 1 - 2 022
Plan
01.
I. Concept de la
03.
III. Perspectives et limites de la
consommation responsable consommation responsable
Phénomène du greenwashing
Notion
Question ouverte : Peut-il
Consommation responsable,
consommation durable, quelle exister de consommation
différence ? Consommation réellement responsable dans un
responsable : définition et enjeux système capitaliste ? : (Is there
Facteurs d’émergence du ethical consumption under
consommateur responsable capitalism ?)
Consommation responsable :
enjeux et pratiques
Les gestes simples du
consommateur responsable
Acteurs de la consommation
responsable
Les labels
02. 04.
V. Analyse quantitative
II. Le comportement du
consommateur responsable
Notion
Les fondements de la consommation responsable renvoient à̀ des concepts philosophiques
(responsabilité́ , éthique, justice,...), à de la considération dans le champ socio politique
(développement durable,..) et à des thématiques managériales (pratiques des entreprises).
La consommation responsable renvoie quant à elle à une définition plus large, puisqu’elle
implique le concept de la responsabilité du consommateur, responsabilité qui peut concerner
de nombreux domaines : impact écologique de la consommation, mais aussi impact social,
économique, sanitaire, impact sur la qualité de vie… Avoir une consommation durable veut
donc dire « consommer d’une façon qui permette de préserver au maximum nos ressources et
l’environnement », alors qu’avoir une consommation responsable veut plutôt dire « avoir une
consommation qui soit plus respectueuse de l’environnement, mais aussi de l’équité sociale
et économique ». Elle répond en outre à au moins l’un des trois critères suivants :
FACTEURS D'ÉMERGENCE DU
CONSOMMATEUR REPONSABLE
Les préoccupations
environnementales
La conscience environnementale est apparue dans les années 1990 à la suite d’une série de
catastrophes écologiques : la marée noire de l’Amoco Cadiz en 1978 en Bretagne, la
catastrophe de Bhopal en 1984 en Inde, la catastrophe de Tchernobyl en 1986 en Ukraine, la
marée noire l’Exxon Valdez en 1989 en Alaska et enfin la marée noire de l’Erika en 1999 en
Bretagne. De là est née la notion de « développement » durable.
Après le sommet de Rio en 1992, nul n’était plus censé ignorer la question environnementale
et le développement durable prend une dimension politique. Les mouvements de protection
de l’environnement s’adressent directement au consommateur pour l’alerter et l’encourager
à agir par des actions de boycott. Le consommateur est exhorté à prendre conscience de
son impact sur l’environnement et sa coresponsabilité dans la recherche de solutions.
Certains affirment même que la consommation est un puissant élément de contrôle social.
A partir des années 2000, les mouvements environnementalistes ont eu un rapport ambigu
au consommateur : ces mouvements mettent en cause la responsabilité du consommateur
dans les « désordres environnementaux, sociaux ou économiques ». Ces mouvements
reconnaissent au consommateur sa capacité de mobilisation dans les mouvements militants
et dans les actions collectives pour résister à l’ordre marchand. C’est toute l’ambigüité de
demander à l’individu de maintenir un mode de vie axé sur la consommation d’un côté et de
l’autre exiger de lui qu’il préfère les transports en commun à la voiture ou recycler des objets
afin de leur donner une seconde vie. Le consommateur se trouve face à des choix plus ou
moins volontaires qui sont censés faire de lui un écocitoyen qui minimise son impact sur
l’environnement et l’inscrire ainsi dans l’objectif collectif.
PAGE 10
C’est à partir des années 1970 que la société se met à porter un intérêt grandissant pour les
questions éthiques avec l’apparition des premiers labels environnementaux. Des campagnes
sont lancées pour alerter les peuples du Nord sur les conditions de travail des peuples du Sud
en jouant sur l’indignation et en établissant un lien direct entre choix de consommation et
justice sociale. Des rapports sont publiés qui permettent de classer les entreprises selon
leurs performances sociales et d’établir une liste noire de celles qui ont des pratiques non
éthiques. En plus de vendre des produits éthiques, les magasins disposent également de
dépliants et de toutes sortes d’informations qui permettent de sensibiliser les clients à
certaines causes.
CONSOMMATION
BEAUTÉ :
LES ACTEURS ÉCO-RESPONSABLES
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PAGE 18
L’ALIMENTATION ÉCO-RESPONSABLE
BIO Maroc
Mode de production basé sur le respect du cycle naturel des
espèces animales et végétales, l’agriculture biologique a débuté
au Maroc vers les années 1990 et a gagné en importance dans le
cadre du Plan Maroc Vert. Ce mode de production agricole
interdit l’usage des intrants et des produits chimiques desynthèse
à toutes les étapes depuis la production jusqu’à la
commercialisation, en passant par la transformation et le
transport. Le développement de la filière biologique au Maroc
répond à la stratégie marocaine de valorisation et de promotion
de la qualité des produits agricoles de qualité spécifique,
notamment les produits de terroir et les produits biologiques.
Certified B-Corporation
À ne pas confondre avec une société à but lucratif, les B-Corps
certifiés sont notés sur l'évaluation B Impact administrée par le
B Lab à but non lucratif. Pour être éligibles, les entreprises
doivent répondre aux exigences minimales d'impact éthique sur
les travailleurs, les clients, la communauté et l'environnement. La
certification B se concentre sur l'impact global d'une entreprise,
pas seulement sur ses pratiques de production.
Oeko-Tex
Cette étiquette est souvent vue dans les produits conçus pour
les enfants car elle se concentre sur les tests de substances
nocives. Si un produit porte le label Oeko-Tex Standard 100, vous
pouvez être assuré que chaque fil, bouton et autre pièce du
produit a été testé pour les substances nocives.
PAGE 20
La certification Fair for Life garantit que les droits de l'homme sont
protégés à toutes les étapes de la production, que les travailleurs
bénéficient de conditions de travail convenables et équitables et
que les petits exploitants agricoles reçoivent une part équitable.
Le commerce équitable améliore les moyens de subsistance de
milliers de petits agriculteurs et de travailleurs en fournissant les
moyens pour des projets communautaires sociaux et
l'autonomisation des personnes.
La norme OSC 100 s'appuie sur des vérificateurs tiers pour confirmer
qu'un produit final contient le volume adéquat de matières issues de la
filière biologique. OCS prévoit une évaluation et une vérification
indépendantes transparentes, cohérentes et complètes des allégations
de teneur en matières biologiques au niveau du produit. OCS 100
couvre le traitement, la fabrication, le conditionnement, l'étiquetage, la
commercialisation et la distribution de tout produit contenant au moins
95 % de matières certifiées biologiques.
Le comportement
du consommateur
responsable
PAGE 23
Types de consommation
responsable
01
Consommation responsable
positive
la plus importante d’un point de vue marketing.
Elle désigne le comportement d’acheter des
produits jugés responsables (produits
écologiques, organiques, issus du commerce
équitable, produits traditionnels locaux), ainsi que
les comportements post-achat en respect de
l’environnement (recyclage, tri…)
02
Consommation responsable
négative
l’engagement du consommateur dans le
boycott contre les produits jugés non
responsables, soient des produits
polluants ou issus d’entreprises non
responsables.
03
Consommation responsable
discursive
Englobe toutes les activités visant à
influencer l’opinion publique soit en
faveur de produits responsables ou
contre des produits et entreprises
irresponsables.
PAGE 24
2 Le besoin de distinction
Nous ne consommons jamais l’objet en soi, c’est-à-dire pour l’usage auquel il est
destiné mais nous utilisons les objets comme des signes distinctifs pour exprimer soit
l’appartenance à un groupe qui, pour nous, représente l’idéal, soit pour nous distinguer
de notre groupe d’appartenance afin de nous rapprocher d’un groupe de statut
supérieur au nôtre. « L’innovation d’objets se fait souvent dans les classes sociales
supérieures dans le but de créer cette distance sociale nécessaire pour se différencier
des classes inférieures de sorte que celles-ci demeurent toujours en retard ou
décalées par rapport aux classes supérieures. » (Baudrillard 1970). On peut d’autre
part constater que le phénomène de « déconsommation », soit le fait de consommer
différemment notamment en consommant moins de viande, de produits transformés
et de produits industriels, est en augmentation croissante depuis qu’il est apparu et
serait une nouvelle forme de distinction sociale
PAGE 25
C’est une transformation de la consommation en acte politique. Un autre moyen d’action est
le boycott qui est historiquement le premier outil d’action du consommateur. Il existe depuis
le XVIIe siècle, mais le terme n’a été utilisé qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle. Il consiste en
le non-achat et c’est un mode d’action puissant pour agir sur le comportement d’une
entreprise. Le boycott a souvent été mis en avant par la littérature comme le témoin d’une
prise de conscience environnementale et sociale.
PAGE 27
Si l'offre de produits bio, équitables ou écologiques dans les grandes surfaces s'étoffe, les
consommateurs responsables s'approvisionneront dans des magasins spécialisés qu'ils
jugent plus responsables. Cependant, n'est pas envisageable pour tout le monde.
Le problème qui en découle est la disponibilité de produits responsables, qui nécessite un
effort de recherche, donc parfois les consommateurs ne trouvent pas toujours des produits
répondant à des attentes éthiques, équitables et écologique à la fois. Or, la mise en place de
pratiques de consommation responsable peut sembler très complexe, ce qui est avant tout
un frein et un obstacle pour ceux qui souhaitent gagner du temps et du confort dans leur vie.
PAGE 29
Au cours des trois dernières décennies, les entreprises ont été accusées de ne pas
communiquer sur leurs engagements responsables, ce qui a suscité une défiance des
individus. On a identifié le manque d’information comme un frein à la consommation
responsable.
Si l'entreprise elle-même ne représente pas une image responsable, les consommateurs
sont en mesure d'auto-justifier une consommation irresponsable. Par ailleurs, l'incohérence
entre le discours et la pratique, et le manque de transparence dans l'entreprise, sont aussi
des obstacles à la consommation responsable. Donnons l’exemple de produits bio mais
emballés sous plastique comme un cas de problèmes de manque transparence.
Bien que la résistance des consommateurs est causée et affectée par sa perception de
l'entreprise, les consommateurs n'étaient que partiellement informés de l'impact
environnemental et des conditions de fabrication des produits qu'ils achetaient.
Autrement dit, l'entreprise ne peut plus se concentrer uniquement sur le développement
de produits et de services. Les consommateurs s'attendent à se positionner par la
transparence. Cela oblige les marques à abandonner certaines stratégies de
communication qui considéraient les consommateurs comme des individus naifs avec des
réflexes d'achat irrationnels.
De plus, les consommateurs ont tendance à regarder les marques qui valorisent afficher
des valeurs dans leur communication plutôt que celles qui se limitent à vanter la qualité de
leurs produits. En conséquence, les attentes des consommateurs vis-à-vis des entreprises
ne se limitent plus à la seule qualité́ du produit mais qu’une attention croissante est portée
sur les signes d’engagement et de valeurs de l’entreprise au travers de sa communication.
Perspectives
et limites
de la
consommation
responsable
PAGE 32
Perspectives et limites
de la consommation
responsable
Le greenwashing
Cette méthode de marketing consiste à
communiquer auprès du public en
utilisant l’argument écologique de
manière trompeuse pour améliorer son
image. Les informations transmises sont
ainsi une présentation déformée des
faits et de la réalité.
L’informatique verte : De nombreux termes tels que Green IT ou encore Green computing
sont utilisés pour donner l’illusion au public que l’informatique est un allié de l’écologie et de la
nature, notamment en permettant des économies de papier. Cependant, l’énergie
consommée par les ordinateurs, qu’il s’agisse de l’alimentation électrique ou des systèmes de
refroidissement n’est autre que le second responsable des émissions de CO2 dans l’industrie,
après le transport.
L’énergie propre : Dans le secteur de l’énergie, ce sont souvent les plus grands pollueurs qui
tentent de se prétendre acteurs du changement vers des énergies propres.
Dans un système capitaliste conçu pour garder la richesse dans les poches des plus riches
et en exploitant la classe ouvrière, il est presque impossible d'acheter un bien ou un service
dépourvu de tout comportement contraire à l'éthique. Autrement dit, il y aura toujours
intrinsèquement du mal ; que cette consommation affecte les travailleurs, les
consommateurs ou l'environnement, il est inévitable qu'il y ait des victimes en raison de la
nature cyclique de ce système cupide. Cette cupidité est une incitation à vendre les
produits les moins chers et les plus rapides qui entraînent le plus souvent de la pollution et
des lieux de travail dangereux.
La consommation éthique ou responsable suggère que la production pour le profit est
acceptable, tant qu'elle provient d'une version plus acceptable et douce du capitalisme qui
traite bien ses travailleurs et se soucie de l'environnement. L'idée de profit éthique est un
oxymoron, considérant que tout profit est le salaire impayé de la classe ouvrière, approprié
et thésaurisé par la classe capitaliste dirigeante. De plus, la logique de production pour le
profit et la concurrence sur le marché signifie que les capitalistes doivent toujours essayer
de réduire leurs coûts de production en serrant davantage les travailleurs et en prenant
des raccourcis en matière de sécurité au travail et de durabilité environnementale. Le
consumérisme éthique, en blâmant les consommateurs individuels (c'est-à-dire la classe
ouvrière), absout la classe dirigeante de toute responsabilité pour son traitement
méprisable des travailleurs, des animaux et de l'environnement.
L'exploitation, l'oppression et la destruction de l'environnement sont inhérentes à un
système basé sur la propriété privée des moyens de production et la production à but
lucratif.
ETUDE
QUANTI
TATIVE
Afin de mieux comprendre l’attitude duconsommateur
marocain vis-à-vis de laconsommation responsable, nous avons
conçu puis partagé notre questionnairesur une période de 12
jours. Les questions sont formulées de manière à évaluer aussi
objectivement que possible la position du répondant.
Sexe
44,90%
55,10%
HOMME FEMME
Age
3,70%
12,60%
Moins de 18 ans
Entre 18 et 25 ans
22%
Entre 25 et 40 ans
44,40%
Entre 40 et 55 ans
Plus de 55 ans
17,30%
Situation professionnelle
7%
3,80%
7%
Etudiant
43,50% Salarié/fonctionnaire
Entrepreneur
Sans emploi
PA G E 3 9
A la retraite
38,80%
Question 1 : Implication du consommateur dans la consommation responsable : les croisements sont
représentés en pourcentages*
La grande majorité de nos répondants disent se sentir du moins quelques peu impliqués dans les
démarches de consommation responsable ; 9,3% disent ne pas l’être du tout
9,30% 40 En quelques
sortes
30
Oui
41,20% Oui 20
En quelques sortes 10 Pas du tout
Pas du tout 0
48,60% Entre Entre Entre Moins Plus
18 et 25 et 40 et de 18 de 55
60 25 ans40 ans55 ans ans ans
50
70
40
60
En En quelques sortes
30
50 quelques Oui
sortes 20
40
Oui Pas du tout
30 10
20 0
Pas du A la retraite Entrepreneur Etudiant Salarié / Sans emploi
10 tout Fonctionnaire
0
Femme Homme
PA G E 40
Nous avons demandé à nos répondants de situer leur niveau de responsabilité de consommation sur
une échelle de 1 (pas du tout responsable) à 5 (extrêmement responsable). Tandis que quelques 37%
du total des répondants sont neutres, 44% se disent être plutôt ou complètement responsables, et
18% se disent ne pas être responsables dans leur consommation.
60%
50%
1
40%
2
30%
20% 3
10% 4
0% 5
A la retraite Entrepreneur Etudiant Salarié / Sans emploi
Fonctionnaire
40 35
30 1
30
21 2
20 17
14 12 3
10 9 8 9 9
10 6 6 4
3 5 1 2 1 3 2 2 3 2 4
0 5
Entre 18 et 25 ans Entre 25 et 40 ans Entre 40 et 55 ans Moins de 18 ans Plus de 55 ans
PA G E 41
Question 3 : écoresponsabilité dans la décision d’achat
Seuls 14% du total des répondants disent toujours vérifier qu’un produit n’a réellement pas d’impact
néfaste sur l’environnement avant de l’acheter ; c’est le cas pour plus de la moitié des répondants se
disant être des consommateurs parfaitement responsables.
39% de nos répondants s’assurent toujours qu’un produit est bon pour la santé avant de l’acheter :
c’est plus de deux fois plus que la question précédente. Une grande majorité des personnes
complètement responsables le font toujours, cependant, on remarque une moins grande disparité du
côté des 1 sur 5. Il apparaît que, compte non tenu de l’aspect consommation responsable, l’impact sur
la santé est important pour les consommateurs.
Question 5, 6 et 8 : durabilité du
produit, aspects moral et social : importance dans la décision d’achat
Nous avons demandé à nos répondants à quel point ils étaient d’accord avec différentes affirmations,
et de là avons pu tirer une représentation de leurs positions vis-à-vis de trois thématiques majeures
de la consommation responsable : la durabilité, l’aspect moral, et l’aspect social. Tandis que, dans les
trois cas, nos répondants se situent majoritairement entre la neutralité et l’accord total, la question
de la diversité et l’inclusion semble causer le plus de disparité. En effet, et comme le confirment
quelques commentaires collectés à travers la section avis complémentaires, plusieurs consommateurs,
sans nier l’importance des causes sociales (inclusion, égalité, diversité), voient que les marques ne sont
pas dans l’obligation d’ouvertement endosser ces valeurs.
PA G E 4 3
0
1 2 3 4 5
PA G E 44
Similairement à la question précédente, nous avons cherché à confronter nos répondants à des
facteurs classiques de consommation positive, soit les facteurs principaux encourageant les
consommateurs responsables à effectuer des achats. Nos répondants prêtent plus attention à l’impact
égologique du produit en lui-même qu’à celui de l’entreprise dans son entièreté ; c’est de plus le critère
le plus communément sélectionnée, tandis que la position politique de l’entreprise productrice l’est le
moins. 5% des répondants ont soulevé, par ailleurs, l’importance du prix dans la décision d’achat.
La durabilité du packaging 95
0 50 100 150
Lesquels des critères suivants ont-ils pour vous
de l'importance lors de l'achat d'un produit PA G E 45
donné?
Les répondants sont, en plus grande proportion, prêts à ne pas payer plus de 5% pour un produit
écologiquement et socialement responsable. 6,5% ne sont prêts en aucun cas à débourser plus pour
un tel produit.
24,30%
40
30 5% ou moins
14,20% de 10 à 15%
20
36,10% de 15 à 20%
10 de 20 à 25%
0
5% ou moins de 5 à 10% de 10 à 15%
En quelques Oui Pas du tout
de 15 à 20% de 20 à 25% Plus de 25% sortes
Burdese, Roberto. « Chapitre 11. La consommation responsable
», CIHEAM éd., MediTERRA 2012. La diète méditerranéenne
pour un développement régional durable. Presses de Sciences
Po, 2012, pp. 241- 258.