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PLAN :
• INTRODUCTION
• CHAPITRE 1 : DIAGNISTIC EXPORT
• CHAPITRE 2 : LES ETUDES DE MARCHES ETRANGERS
• CHAPITRE 3 : LE MARKETING MIX INTERNATIONAL
• CHAPITRE 4 : PROSPECTION A L’INTERNATIONAL
INTRODUCTION
1- Définition du marketing
Le mot marketing est composé de deux mots MARKET (marché) et ING (action) càd le mot
marketing signifie ensembles des techniques d’études et d’actions sur un marché.
Selon KOTLER : « le marketing est l’ensemble des moyens dont dispose l’entreprise en vue de
créer, de conserver et de développer leur marché ou leur clientèle. »
Le marketing consiste à connaitre le marché, agir sur le marché et le contrôler.
Définition du marketing international :
• « c’est l’exécution au moins d’une des tâches du marketing, au-delà des frontières
nationales ».
Le marketing international peut être différencié ou global (même produit et même message pour
tous les pays).
2- Les raisons de la forte croissance du commerce mondiale (échanges internationaux)
-les formidables progrès techniques réalisés en matière de transport(maritime
/aérien/routier/ferroviaire), communication et de technologie de l’information.
-la création des institutions internationales favorisant les échanges commerciaux
internationaux (GATT =accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) et l’OMC
(organisation mondiale du commerce) leurs buts et la suppression progressive des droits de
douane, CNUCED (conférence des nations unies pour le commerce et le développement =
qui a pour objectif de favoriser le développement des tiers monde) , OCDE (organisation de
coopération et de développement économique = qui a pour objectif de favoriser le
développement des pays développer) .
Les organismes à vocation financière FMI (fonds monétaire international), BM (banque
mondiale) ;
-Les accords régionaux : UE =union européenne, ALENA=accord de libre échange nord-
américain, COMESA=le marché commun de l’Afrique de l’est et l’Afrique australe ;
Les accords bilatéraux : Maroc et Etats-Unis
3- Les raisons de l’internationalisation des entreprises
-raisons économiques et fiscales : accéder à des nouveaux marchés, disposer d’une main
d’œuvre qualifiée bon marché (dumping social=exploiter les salariés étrangers en les sous
payants), fuir la pression fiscale du pays d’origine, échapper au droit du travail du pays
d’origine, échapper aux contraintes écologiques en exportant leurs « usines sales »vers les
pays moins sévères.
-raisons techniques : accroitre la capacité de production
-raisons commerciales : développer une image de marque dans le pays visé, s’adapter aux
goûts et habitudes de consommation.
Raisons politique : profiter des zones de libre-échange.
4-risques de l’internationalisation
-La sous-estimation des coûts d’exportation,
-la variation du taux de change,
1
-Risque pays, risque de non-paiement, l’instabilité politique, catastrophe naturelle.
5-le processus de l’internationalisation (Etapes de l’internationalisation)
On distingue 4niveaux d’internationalisation des entreprises :
Exportation=ouverture L’entreprise continue à fabriquer dans son
sporadique=moins de 5% de CA à pays d’origine et vend une partie de sa
l’export production à l’étranger.
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CHAPITRE 1 : DIAGNISTIC EXPORT
Avant d’aborder un marché étranger, comme avant de prendre toute décision importante
Concernant l’export, l’entreprise doit s’assurer que les conditions de la réussite sont réunies de façon
durable. Pour être réaliste, un diagnostic export ne peut être réalisé qu’en fonction
D’objectifs précis de pénétration d’un marché étranger défini (Diagnostic externe/du marché
étranger ) et en tenant Compte des moyens dont dispose l’entreprise (Diagnostic
interne/diagnostic fonctionnelle/diagnostic de l’entreprise ). La confrontation du diagnostic
interne et externe permet de planifier le développement International de l’entreprise.
Cette analyse plus connue sous la formulation Anglo-saxon SWOT (Strenghts,
Weaknesses,Opportunities, Threats) débouche sur des prescriptions stratégiques.
Opportunités Menaces
Couples
S’implanter ou développer produits/marché à
Forces son implantation surveiller
particulièrement
Investir dans
Faiblesses l’entreprise Désinvestir ou ne
(investissement pas s’implanter
humain, matériels, etc.)
Ainsi, le choix d’une stratégie internationale, dont la stratégie commerciale internationale est l’une
de ses composantes la plus importante, est précédé d’une phase de diagnostic, diagnostic interne
mettant en évidence les forces et les faiblesses de l’entreprise, et diagnostic externe concernant les
marchés étrangers.
I) Le diagnostic interne
Le diagnostic interne consiste en l’évaluation des grandes fonctions de l’entreprise en termes de ses
forces et de ses faiblesses.
1) La fonction de production
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A ce niveau l’entreprise doit évaluer sa capacité de production, la capacité de stockage, ainsi que
la flexibilité de son appareil de production en effet une entreprise qui désir exporté doit se
préparer à une augmentation potentielle de la demande et être en mesure d’honorer les
commandes.
2) La fonction financière
L’exportation peut prendre beaucoup de temps avant d’être rentable .or, elle induit de nombreux
coûts supplémentaires (augmentation de la capacité de production, adaptation du produit,
réalisation d’études de marchés, financement du réseau de distribution,…) ainsi que les risques
commerciaux et financiers.
L’entreprise via un plan financier doit être en mesure d’évaluer sa capacité d’autofinancement
ainsi que ses besoins en financement afin de réaliser les investissements nécessaire au
développement de l’activité internationale.
Les activités internationales sont généralement plus complexes du fait notamment des spécificités
légales, culturelles, linguistiques et des habitudes commerciales hétérogènes des marchés étrangers.
Cette complexité nécessite un niveau plus élevé de compétences et d’expertise du personnel dans
les domaines généraux langues, cultures étrangères, législation étrangère,…et dans les techniques
liés à l’exportation.
Les mener à bien suppose l’existence d’une cellule, un service ou département international chargés
de ces opérations.
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• Le service export se compose généralement de 3 à 8/10 salariés. Le service export se
compose d’un ou plusieurs responsables de zones. Ils gèrent un territoire composé de
plusieurs marchés, supervisent les réseaux commerciaux et établissent de plus en plus des
liens étroits avec les principaux clients.
• Le département export peut avoir d’autres dénominations comme département
international ou direction internationale des marchés étrangers. La création de ce
département s’impose lorsque l’entreprise réalise un chiffre d’affaires important à l’étranger.
4) La fonction marketing
La maîtrise du marché de base de l’entreprise doit être analysée au travers de :
La position de l’entreprise sur le marché national et étranger.
-Sa politique en matière du marketing Mix international « La problématique de standardisation
ou d’adaptation de sa politique de produits, de prix, de distribution et de communication. »
5) Fonction logistique (transport/emballage/stockage )
La logistique rassemble toutes les activités mise en œuvre pour gérer de façon rentable les flux de
produits et de marchandises depuis leur point d’origine jusqu’à leur lieu d’utilisation.
Il s’agit d’évaluer la capacité de l’entreprise de faire acheminer ses produits sur les marchés
étrangers.
6) l’expérience internationale
L’analyse de l’expérience internationale acquise par l’entreprise permet de mettre en évidence des
résultats concernant :
Les marchés d’exportation : pays abordés, parts de marché, concurrents, catégories d’acheteurs.
les produits exportés : produits adaptés, productions spécifiques, protection des produits et des
marques.
L’adaptation de l’outil de production : capacité, coûts, délais,
Les facteurs financiers : part des exportations dans le bénéfice, rentabilité des opérations export,
L’organisation et le coût du service export,
Les erreurs commises et les enseignements à en tirer.
Le tableau suivant met en évidence un certain nombre de questions types relatives à chaque
fonction :
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Ressources ➢ Quel est le niveau de formation et d’expérience du personnel ?
humaines ➢ Existe-t-il un service export ?
➢ Comment sont assurées les tâches administratives de suivi de
l’exportation ?
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II) Le diagnostic externe« Etudes des marchés étrangers »
1) Définition
Les forces et faiblesses de l’entreprise ayant été identifiées, il convient de les affronter aux
opportunités « évolutions de l’environnement favorables à l’entreprise » et menaces « évolutions
dangereuses » qu’offre l’environnement des pays étrangers.
Les principales démarches utilisées par les entreprisses pour explorer et sélectionner les
marchés sont :
L’analyse systématique des marchés extérieurs.
La démarche pas à pas ou en cercles concentriques,
Dans le premier cas, l’entreprise raisonne en termes systématiques des marchés extérieurs, ce qui
représente presque 200 marchés géographiques. Il s’agit d’une démarche exhaustive, mais
longue et coûteuse.
Dans le deuxième cas, l’entreprise raisonne en termes de proximités géographique,
psychologiques, linguistiques, culturelles, politico-économiques….. Cette présélection ou pré
étude de marché aura pour but de faire apparaître de groupe de pays, classés par priorité de
prospection.
2) Les Spécifiques et difficultés des Etudes de Marché International
Les difficultés rencontrées lors de l’étude de marché sont :
Le champ d’investigation puisqu’elle porte sur plusieurs pays, (il existe plus de 200 pays
potentiels).
L’absence ou manque d’information fiable, cette situation est fréquente dans la plus part des
pays en voie de développement ;
Le comportement des personnes interrogées vis-à-vis de l’enquêteur.
3) Les critères de sélection des marchés étrangers
Il s’agit de mener un diagnostic au niveau Macro et Microenvironnement.
✓ Le Macro environnement
Environnement ➢ Il s’agit de La pyramide des âges, taux de natalité et de
Socio-démographique mortalité, sexe, revenu, taille du foyer.
➢ La culture s’avère particulièrement importante pour
l’entreprise exportatrice. Celle-ci devra étudier les
Environnement socioculturel valeurs, les croyances, les coutumes, les styles de vie des
consommateurs d’un pays et ses conséquences d’un point
de vue marketing. A cet égard l’adaptation du marketing
ou
➢ Il
sas’agit de la valeur
standardisation estdu
unrégime politique etmajeur.
enjeu stratégique sa stabilité, du
Cadre législatif et réglementaire tels que la législation
Environnement douanière et fiscale « droit de douane, Contingentements,
juridico taxes,…), la législation du travail « grève, manifestation…
- politique « institutionnel »
» les règlements sanitaires et hygiènes, le code
des
investissements.
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➢ L’appréciation de la situation économique d’un pays peut
se faire en se basant par exemple sur les critères suivants
:
➢ taux de croissance , Produit National Brut « PNB »
le
Environnement économique
revenu par tête, taux de chômage, la situation monétaire,
la balance commerciale et de paiement, l’endettement
extérieur.
➢ Taille du marché (Production +Importation- Exportation :
P+ M- X).
➢ Infrastructure (réseaux routiers, férroviers, portiers
Environnement ➢ Etat et évolutions des connaissances
technologique et aériens….).Recherches et développement, l’innovation
scientifiques,
LA POTENTIALITE DU MARCHE
▪ La demande
-demande actuelle
-demande potentielle
▪ L’ouverture internationale du marché
-importations mondiales par pays
-part des produits Marocains dans les
importations du pays
LE RISQUE PAYS
▪ Sécurité des transactions :
-problème de financement
-retards de paiement
▪ Sécurité des investissements :
- risques de confiscation, nationalisation,
ingérence dans la gestion
Totaux
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Pays A Pays B
Nombr Pondérati Appréciati Nombr Pondératio Appréciati
Critères e de on e de n
on on
Points Points
Globale Globale
1.- Stabilité politique 3
2- Attitude autorités
à L’égard
de 1.5
s
investissements et
3-Tendance
Transferts aux
1.5
nationalisation d
s4-Inflation
e 1.5
5-
bénéfices
2.5
Croissance
économique
6-coût main
d et 2
e d’œuvre
productive
7- des
1.5
Balance
paiement
8- convertibilité de
2.5
s monnaie
la
9-Tracasseries
1
administrative
s10-Respect des
1.5
convention
s
11-qualité des
0.5
prestation
s12-valeur du
1
managemen
t13-communications 1
14-crédits court
2
à terme
15-crédits long
2
àAppréciation
terme Totale
10
0 : Non Acceptable
1: Défavorable
2 : Peu Favorable
3 : Assez Favorable
4 : Très Favorable
En attribuant la note 4 à chacun des 15 critères, on obtient, compte tenu de la pondération, la
note globale de 100 points reflétant le climat d’investissement idéal.
Ainsi, Le pays qui présente un climat d’investissement favorable est celui qui s’approche de 100
ou qui a une appréciation totale la plus élevée par rapport aux autres pays.
5) Les Sources d’information
Les principales sources d’informations sont :
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CHAPITRE 2 : LES ETUDES DE MARCHES ETRANGERS
L’étude de marché signifie recherche et collecte d’informations sur le marché et plus
précisément sur la demande, l’offre ; et l’environnement du marché.
1-Différentes types d’études de marchés étrangers
Les études de marchés internationales sont de trois natures différentes :
• Études exploratoires ou pré-études ou études de présélection
• Études globales du marché
• Les études ponctuelles
A-Études exploratoires ou pré-études ou études de présélection
L’entreprise qui souhaite s’internationaliser doit dans un premier temps sélectionner les marchés
qui lui semblent prioritaires une étude exploratoire via une matrice de sélection permet à
l’entreprise d’éviter de prendre des décisions hâtives et intuitives.
Les informations collectées permettent de classer les pays en fonction de trois critères:
L’accessibilité du marché + La potentialité du marché+ La sécurité du marché
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▪ La concurrence:(quantifier l’offre locale et l’offre importée ainsi que son évolution,
identifier les principaux producteurs locaux et leurs parts de marché, analyser les
caractéristiques techniques et commerciales des produits concurrents, )
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CHAPITRE 3: LE MARKETING MIX INTERNATIONAL
La politique de produit international
La politique de prix international
La politique de distribution international
La politique de communication international
I) POLITIQUE DE PRODUIT INTERNATIONAL
1) La question de Standardisation/ Adaptation
Exporter ou produire à l’étranger mais quoi ? Un produit identique à celui qu’on vend déjà sur le
marché intérieur ou un produit adapté au marché extérieur ?
La réponse n’est pas simple, et il y a un certain nombre d’argument qui militent en faveur de
Chacune de ces politiques.
A- La politique de standardisation
La standardisation signifie qu’un produit est commercialisé sur le plan mondial avec un
seul positionnement et avec un seul marketing Mix.
Le choix de la standardisation pour une entreprise repose sur différentes hypothèses :
L’homogénéisation des besoins mondiaux.
L’existence de segments de marché universel
1-Avantages et inconvénients de la standardisation
-La règlementation est un texte de loi (Arrêté ou Décret) émanant d’une autorité administrative
(Etat ou collectivité), et dont l’application est obligatoire.
Ex .Madrange , spécialiste des produits de salaison, exporte aux Etats unis du jambon
blanc .pour cela il a trouvé une nouvelle méthode de cuisson permettant d’obtenir le même goût
mais une durée de conservation de 6mois ,règle imposée par les américains , contre les 40
jours en France.
• Dénomination commerciale :
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Il s’agit du nom de la catégorie à laquelle appartient le produit : cette dénomination va être régie
par des lois différentes suivant les pays.
La commercialisation d’un produit à l’étranger suppose de vérifier le contenu des textes de
référence avant d’utiliser le nom usuellement employé dans le marché domestique.
Ex .La « mayonnaise » au japon doit contenir de l’amidon ; les beurres allégés en France n’ont
pas pu être commercialisés sous la dénomination « beurre » mais ont dû être vendus sous
l’appellation « pâte à tartiner ».
Dessert et non pas yaourt ,sauce et non pas huile, confiture bio et non pas miel.
• La marque :
La marque est le signe matériel (mot, sigle, logo, image, musique) permettant de
reconnaitre le produit, de le distinguer de la concurrence. elle véhicule l’image de
l’entreprise (image de marque) .
A l’exportation plusieurs options s’offrent à l’entreprise :
-renoncer à sa marque et commercialiser sous la marque du distributeur étranger.
Fréquente pour les biens de consommation.
-utiliser la même marque partout
-utiliser une marque spécifique pour chaque marché (la marque doit être
prononçable, mémorisable, disponible c.-à-d. ne pas avoir fait l’objet d’une
protection, ne pas évoquée une image désagréable du produit)
Ex. les produits occidentaux commercialisés en Europe de l’Est utilisent fréquemment
des marques locales afin de satisfaire les sentiments nationaux forts des ces population et
parce que les marques occidentales sont considérées comme « inabordable »
Protection international de la marque
Le dépôt de la marque au Maroc auprès de L’OMPIC office marocain de la propriété
industrielle et commerciale confère au dépositaire un monopole d’utilisation.la
contrefaçon (reproduction à l’identique) peut faire l’objet de poursuites judiciaires.
• L’emballage et conditionnement
Le conditionnement (premier contenant du produit) comme l’emballage (sur
conditionnement)
Des adaptations des emballages son souvent nécessaires pour tenir compte des usages du pays
(consommateurs, distributeurs), des préoccupations écologiques, des concurrents locaux, des
contraintes climatiques.
Ex. un fromage pyrénéen présentait un berger et des moutons sur son emballage ;en France ,cette
image évoquait l’authenticité du produit ;mais en Allemagne ,elle dégageait un sentiment de
saleté.
• L’étiquetage
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L’étiquetage à deux fonctions principales :
Rôle légale : information du consommateur ;
Rôle de gestion des stocks par le code-barres.
L’exportateur a donc l’obligation de s’adapter aux mentions obligatoires locales (prix au Kg,
composition, préoccupation d’emploi,…) et aux habitudes culturelles.
Ex. les jouets de petites taille commercialisés dans l’union européenne doivent comporter une
notice d’avertissement concernant les enfants de moins 36mois.
• le design esthétique
le design du produit (couleur, taille, style, ...). Est-il compatible avec les goûts des
consommateurs locaux, les habitudes, les normes et les législations locales ?
Par exemple, l'exportateur qui commercialise des appareils électriques doit s'assurer de leur
compatibilité avec le système électrique local ;
DANONE en Hongrie vend les yaourts aux fruits en pots de 150grammes à l’unité ou en pot de
500grammes, les consommateurs ne disposant pas d’un pouvoir d’achat suffisant pour que les
yaourts soient vendus en packs. Le yaourt aux Etats unis est plus sucré mais sans matière grasse.
Les yaourts destinés aux marchés chinois doivent être fabriqués avec du lait fermentés.
2-Pourquoi adapter son produit ?
• Mieux satisfaire la demande,
• Pour lutter contre la concurrence,
• Afin de tenir compte de l’environnement du marché.
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2
3
1
L’intégration de ces éléments dans le prix de vente est fonction des termes commerciaux
internationaux utilisés « Incoterms »
a-1) définition des Incoterms
Les Incoterms définissent, dans le cadre d’un contrat de vente international les obligations
réciproques du vendeur et de l’acheteur occasionnées par le déplacement de la marchandise au
niveau international sur le triple plan :
Risques,
Frais,
Documents.
Toute opération du commerce international peut être décomposée ainsi qu’il suit :
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Tableau des incoterms 2020 : tout mode de transport
Règle qui impose le moins d'obligations au vendeur, dont l'unique responsabilité consiste à
emballer les marchandises et à les mettre à disposition de l'acheteur dans ses propres locaux. En
vertu de cette règle, l'acheteur supporte ainsi tous les frais et risques inhérents au chargement et
au transport des marchandises jusqu'à leur arrivée à destination.
Les formalités douanières à l'export étant à la charge de l'acheteur.
Deux options sont possibles pour cet Incoterms® en fonction du lieu de livraison :
• dans les locaux du vendeur, qui procède au chargement des marchandises sur le moyen
de transport de l'acheteur (FCA « locaux du vendeur ») ;
• dans tout autre lieu : le vendeur organise l'acheminement des marchandises jusqu'au lieu
d'embarquement où elles sont mises à disposition du transporteur prêtes à être déchargées
(FCA « autre lieu convenu »).
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les Incoterms® FAS et FOB
Les frais (et risques) sont transférés à l’acheteur lorsque les marchandises sont placées le
long du navire (par exemple sur un quai) au port d’expédition désigné.
Le transfert des frais (et des risques) intervient dès que les marchandises sont chargées à bord
du navire désigné par l’acheteur, au port d’embarquement convenu.
Ainsi, à la différence du FAS, le chargement du navire incombe au vendeur.
Tout comme les règles C multimodales, le transfert de risques et de frais est dissocié. Les risques
sont transférés à l’acheteur au port de départ lorsque les marchandises sont livrées à bord du
navire, alors que les coûts sont supportés par le vendeur, en vertu du contrat de transport, jusqu’à
l’arrivée des marchandises au port de destination convenu, déchargement non compris.
Équivalent du CIP multimodal, le CIF maritime s’en distingue par le niveau de couverture
d’assurance exigée, plus limitée que la couverture tous risques du CIP.
Néanmoins, l’assurance doit couvrir au minimum le prix de la marchandise majoré de 10 %.
Le vendeur supporte le coût du transport jusqu'au lieu de destination mais n'est plus responsable
des marchandises, qui voyagent aux risques de l'acheteur. En effet, le transfert des risques
intervient au moment de la livraison, dès que les marchandises sont remises au transporteur,
tandis que le transfert des coûts à l'acheteur a lieu lorsque les marchandises arrivent à
destination.
• CIP – Carriage and Insurance Paid to (port payé assurance comprise jusqu’à)
Le vendeur supporte les coûts de transport jusqu’au lieu de destination indiqué par l’Incoterms ®.
Règle fréquemment utilisée, notamment pour le transport conteneurisé, le CIP permet de
maîtriser l’acheminement des marchandises jusqu’à un point donné.
De même que pour le CPT, les frais de déchargement au lieu de destination convenu ne sont à la
charge du vendeur que si le contrat de transport le prévoit.
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En revanche, à la différence du CPT, le vendeur a l’obligation de souscrire une assurance
couvrant les risques liés au transport des marchandises jusqu’au lieu de destination.
Cet Incoterms® signifie que les marchandises sont considérées comme livrées lorsqu’elles sont
mises à disposition de l’acheteur à destination sur le moyen de transport arrivant, sans être
déchargées. En vertu de cette règle, le vendeur prend en charge le transport des marchandises
jusqu’au point de livraison convenu, dans le pays de destination.
Ainsi, sauf si le contrat de transport en dispose autrement, c’est à l’acheteur qu’incombent les
formalités douanières, le paiement des droits et taxes dus en raison de l’importation et le
déchargement des marchandises à destination.
Le DPU remplace le DAT 2010 et devient une nouvelle règle des Incoterms ® 2020.
Cette règle signifie que les marchandises sont considérées comme livrées, une fois déchargées
du moyen de transport et mises à disposition de l’acheteur au lieu de destination convenu
(terminal ou autre).
Dans cette règle Incoterms®, la livraison et l’arrivée à destination interviennent au même point.
Le vendeur assume donc tous les risques et coûts liés au transport des marchandises et à leur
déchargement jusqu’au lieu désigné.
Le DPU est la seule règle Incoterms® qui oblige le vendeur à décharger les marchandises à
destination.
Règle Incoterms® qui confère le niveau maximal d’obligations au vendeur, qui assume tous les
risques et frais, y compris de dédouanement, jusqu’au lieu convenu.
Ainsi, en vertu de cet Incoterms®, les marchandises sont livrées dédouanées, prêtes à être
déchargées au lieu de destination.
Seuls les frais d’assurance et de déchargement à destination sont à la charge de l’acheteur.
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FCA « autre lieu convenu » EXW + Chargement sur le pré-transport
+ Pré-transport + Frais transitaire export+
Dédouanement Export
FAS Free Along side Ship (franco le FCA + Déchargement (mise à quai)
long du navire)
FOB Free On Bord (franco bord) FAS + Embarquement (mise à FOB)
Alors que pour le CIF le vendeur est toujours tenu d’obtenir au profit de l’acheteur une
Couverture d’assurance minimale.
Attention hormis les INCOTERMS CIF ou CIP (I = INSURANCE / ASSURANCE)Ni le
vendeur ni l’acheteur n’ont d’obligation de souscrire une assurance pour le risque de transport.
• Le DAT (Delivered At Terminal)2010 devient le DPU 2020
Avec DPU La marchandise peut désormais être déchargée plus loin qu’au terminal (aérien,
portuaire ou routier) tel que l’entrepôt du client ou un chantier.
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• En pratique, les Incoterms® maritimes sont réservés au transport de marchandises
en vrac et au transport maritime conventionnel, l’acheminement en conteneurs
étant spécifiquement régi par les Incoterms® multimodaux.
Taux
Prix (DH) Q1 % Q1 Q2 % Q2 CCQ1 CDQ2
d'acceptabilité
6 000,00 0 0% 16 4% 0% 100% 0,00%
8 000,00 0 0% 40 10% 0% 96% 4,00%
10 000,00 8 2% 40 10% 2% 86% 12,00%
12 000,00 20 5% 128 32% 7% 76% 17,00%
14 000,00 100 25% 44 11% 32% 44% 24,00%
16 000,00 120 30% 40 10% 62% 33% 5,00%
18 000,00 8 2% 60 15% 64% 23% 13,00%
20 000,00 16 4% 12 3% 68% 8% 24,00%
26
22 000,00 68 17% 16 4% 85% 5% 10,00%
24 000,00 48 12% 4 1% 97% 1% 2,00%
26 000,00 12 3% 0 0% 100% 0% 0,00%
Total 400 100% 400 100% - - -
Les limites :
▪ Ce prix ne maximise pas forcement le chiffre d’affaires, ni le bénéfice ;
▪ Il n’est valable qu’au moment de l’enquête ;
▪ Il s’agit d’une intention d’achat ;
b-2- L’élasticité de la demande par rapport au prix
C’est la variation de la demande par rapport au prix :
• Elasticité négative la demande baisse quand le prix augmente ou le contraire,
• Elasticité positive la demande augmente avec le prix ou le contraire ex : produits de
premières nécessités, produits de luxes,
• Inélasticité caractérise l’absence de lien ou l’indépendance des variations des deux
variables concernés.
▪ La stratégie de pénétration : lancer le produit avec un prix plus bas que le prix
de la concurrence, afin de gagner rapidement sur les parts de marché. Elle nécessite
un lourd investissement et forte capacité de production.
▪ La stratégie d’écrémage : le prix de lancement est supérieur au prix du marché.
Elle nécessite des investissements importants surtout en communication.
▪ La stratégie d’alignement : le prix du lancement est identique au prix du
principal concurrent ou au prix moyen du marché. Il faut se différencier de la
concurrence sur les axes Produit, communication et distribution.
27
28
III) LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION INTERNATIONNALE
Les différentes stratégies de commercialisation et de vente à la disposition de l'entreprise
peuvent être classées en trois grandes catégories :
Vente avec maîtrise de la Vente en coopération Vente par intermédiaires
Commercialisation : « ou 1. le groupement 1. les sociétés de commerce
l'exportation contrôlée d’exportateurs international (SCI)
»/exportation direct 2. le portage ou piggy-back 2. les sociétés de gestion
1. la vente directe 3. la franchise commerciale export (SGE)
2. le représentant salarié 4. la joint-venture ou la 3. les bureaux d'achat
3. l'agent commissionné filiale commune 4. les importateurs
4. le bureau de 5. la licence 5. les concessionnaires
représentation et la
succursale
5. la filiale commerciale
29
30
A : La vente avec maîtrise complète de commercialisation « ou l'exportation contrôlée » Ce
mode peut s'apparenter à l'exportation directe car l'exportateur assure la maîtrise de la
commercialisation (négociation, conclusion des contrats, lien direct avec l'utilisateur final) et en
assume les risques.
1-vente directe : La vente directe à l'exportation consiste pour une entreprise à réaliser des
ventes et à assurer la livraison et la facturation sur un marché étranger depuis son territoire
domestique sans avoir de structure, de représentant ou d'intermédiaire sur place.
Avantage :
• Investissements financiers de départ limités puisque aucun réseau commercial n'est mis
en place ;
• Augmentation de la marge bénéficiaire et de la rentabilité (grâce à l'absence de
représentant ou d'intermédiaire) et donc diminution possible des prix.
Inconvénients :
• la prospection et la vente sont plus complexes. Il est plus difficile de se faire connaître
des clients étrangers sans avoir de représentants sur place
2) Le Représentant salarié : Le représentant salarié est une personne physique qui est liée à
l'entreprise par un contrat de travail. Il lui est donc subordonné c'est-à-dire qu'il est
complètement soumis à son autorité.
Avantage :
• La remontée d'information est excellente ;
• Il est possible de confier au représentant salarié des tâches annexes à la vente ;
• Les bénéfices reviennent entièrement à l'exportateur ;
Inconvénients :
• L'ensemble des risques commerciaux et financiers est entièrement assumé par
l'exportateur* ;
• cette voie de pénétration est forte coûteuse (du fait des frais fixes liés au salaire).
3) Agent commissionné : L’agent commissionné, encore appelé agent commercial ou agent
exclusif, est un représentant mandataire indépendant et permanent de l'exportateur, sur un
territoire donné.
L'agent peut être une personne physique ou morale qui dispose de sa propre force de vente. Il est
généralement issu du marché étranger. Il peut être exclusif ou représentant de plusieurs
entreprises, non concurrentes entrent-elles.
Avantage :
• l'entreprise bénéficie de l'expérience et de la connaissance préalables qu'a l'agent du
marché et de la clientèle potentielle ;
• les coûts d'approche sont limités L'agent ne coûte à l'entreprise qu'à partir du moment où
il réalise du chiffre d'affaires.
Inconvénients :
• il existe un risque que l'agent s'approprie la clientèle et donc que l’entreprise la perte en
cas de rupture du contrat qui les lie.
• si l'adhésion et la motivation de l'agent sont insuffisantes, il risque d'être plus intéressé
par les ventes immédiates que par la rentabilité à long terme.
• la sélection et le recrutement d'un agent sont des décisions cruciales et difficiles qui
doivent être réalisées avec le plus grand soin. ;
4) la succursale :Le bureau de représentation et la succursale sont des formes d'implantation
directe de l'entreprise exportatrice sur un marché étranger qui ne disposent pas de personnalité
juridique et fiscale propre, au contraire de la filiale. Ce sont, en quelque sorte, de simples
"extensions", des services annexes et décentralisés de l'entreprise exportatrice, qui permettent
d'assurer une présence permanente ou temporaire sur le marché étranger.
31
Avantage :
• L'entreprise conserve la maîtrise totale de sa politique commerciale* ;
• l'entreprise a une meilleure connaissance du marché et des besoins des clients* ;
• l'entreprise récupère l'intégralité des bénéfices *.
Inconvénients :
• L'investissement de départ et les coûts fixes d'implantation sont élevés.*
• niveau assez élevé de formalités administratives.
• l'entreprise exportatrice est responsabilité de tous les actes qu'elles posent dans le marché
visé.
5) la filiale : Une filiale commerciale, encore appelée filiale de distribution est une société de
nationalité locale, indépendante juridiquement de la maison mère et contrôlée majoritairement
par celle-ci.
NB : Une filiale qui n'est pas détenue à 100% par l'entreprise exportatrice mais qui est
copropriétés d'un ensemble de partenaires extérieurs, est une joint-venture.
Avantage : voir succursale
Inconvénients :
• L'investissement de départ et les coûts fixes d'implantation sont élevés.
• niveau assez élevé de formalités administratives
• L’entreprise exportatrice doit se conformer à la législation locale (comptabilité, fiscalité,
droit du travail, code des investissements, ...), ce qui implique des compétences
importantes dans ce domaine.
N .B : Le bureau et la succursale sont des alternatives à la filiale dans les pays qui
interdisent la création d'une société de nationalité locale par des étrangers.
Maison mère
(maroc) Maison mère
(maroc)
Succursale Succursale
(France) canada
Filiale
Filiale italie
Espagne
32
B .La vente en coopération ou Exportation concertée à travers laquelle l'entreprise exporte en
coopération avec d'autres entreprises (de sa nationalité ou étrangères). Les alliances stratégiques
et les partenariats font partie de cette dernière catégorie.
1) Groupement d'exportateurs :Un groupement d'exportateurs est la mise en collectivité par
plusieurs entreprises, non concurrentes, d'une partie ou de l'intégralité de leur activité d'exportation
sur des marchés étrangers.
Réalisation d'études de marché ;Prospection centralisée ;vente centralisée ;
Avantages :
• Économies d'échelle* ;
• offre commerciale plus complète* ;
• prix plus stables grâce à la réduction des frais commerciaux (une seule organisation
remplace une multitude de vendeurs)* ;
• investissement financier minime*.(partage des frais et risques)
Inconvénients :partage des bénéfices
• les produits doivent être complémentaires et non concurrents* ;
• les partenaires doivent être en nombre limité et de tailles plus ou moins comparables*
;
• il exige un niveau d'engagement et de professionnalisme élevé de la part de chaque
partenaire*.
2) Piggy-back=portage : Dans le contrat de portage, une grande entreprise (entreprise porteuse)
soutient une PME exportatrice (entreprise portée) dans la commercialisation de ses produits sur le
marché étranger où elle est implantée.
la porteuse met à disposition de la PME sa structure de distribution, la connaissance du marché, et
la notoriété dont elle dispose.
L'entreprise porteuse se rémunère généralement sur les frais fixes (elle répercute une partie de ses
coûts logistiques sur l'entreprise portée) ainsi que sur une redevance (pourcentage des ventes)
payée par l'entreprise portée.
N.B : Le piggy-back croisé consiste à échanger des produits sur les circuits de distribution
appartenant à chaque partenaire.
Avantages :
• coûts financiers réduits ;
• accès facilité et accéléré au marché.
• bénéficie de l'image de marque de l'entreprise porteuse sur ses produits
• disponibilité immédiate d'une force de vente structurée ;
Inconvénients :
• faible motivation des grandes entreprises à devenir porteuses ;
• risque de conflit d'intérêts (les agents locaux peuvent, par exemple, systématiquement faire
passer les intérêts de l'entreprise porteuse avant ceux de l'entreprise portée) ;
• les conditions d'accès parfois très strictes au réseau commercial des grandes entreprises.
Ces conditions peuvent être qualitatives (exemple : niveau de qualité des produits) et
quantitatives (seuil minimal de chiffre d'affaires annuel,...).
3) La Franchise :La Franchise est un système de commercialisation de produits, de services ou
de technologies, basé sur une collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement
et financièrement distinctes et indépendantes, qui sont le Franchiseur et les Franchisés.
Le Franchiseur :Le Franchiseur possède un savoir-faire testé qui lui a permis de réussir sur son
marché. Son objectif est souvent de développer plus vite son réseau qu'il ne pourrait le faire seul.
Le Franchisé :Le Franchisé peut, en échange d’une contribution financière directe ou indirecte,
utiliser l’enseigne et/ou la marque, le savoir-faire, les méthodes commerciales et techniques, les
procédures etc.
33
Avantages :franchisseur
• internationalisation rapide,
• investissement limité,
• augmentation immédiate de la notoriété de l’entreprise.
Inconvénients :
• contrôle parfois difficile,
• animation complexe,
• équilibre du contrat difficile à obtenir.
4) Joint-venture ou la filiale commune est un accord entre deux partenaires issus de pays
différents et qui consiste en la création ou l'acquisition conjointe d'une filiale commune sur
le marché du partenaire étranger.
Assemblage de produits issus des maisons mères.
Avantages :
• Pénétration des marchés plus facile et plus rapide pour une entreprise limitée en ressources
financières et humaines.
• diminution des risques qui sont théoriquement partagés entre les partenaires.
Inconvénients :
• Les bénéfices potentiels sont moindres car elles doivent être partagées.
• Le montage juridique est très délicat à mettre en place.
• Risque de mésentente à propos de la répartition des dividendes.
Quand opter pour une joint-venture ?
La joint-venture est un passage obligé dans des pays très fermés, qui interdisent la création de
sociétés détenues à 100% par des étrangers. La création d'une filiale commune avec des entreprises
locales est également souhaitable pour pénétrer durablement et efficacement certains marchés.
5) Licence :Le contrat de licence est un accord par lequel une entreprise d’un pays (donneur de
licence ou concédant) concède à une entreprise située dans un autre pays (licencié) le droit
d'utiliser ou d’exploiter, pendant une durée limitée et sous certaines conditions, l’un ou plusieurs
droits de propriété intellectuelle( brevet, marque, dessin, modèle,..) dont elle est titulaire sur
un territoire défini.
Remarque :
Généralement, ce sont les entreprises qui ont une politique de R&D très poussée et des
technologies à courte durée de vie qui trouveront le plus d'intérêt à concéder des licences.
Avantages :
• C’'est un moyen très rapide, très facile et très peu coûteux de pénétrer et d'accroître la
notoriété d'une marque sur un marché étranger.
• elle permet une production locale dans les marchés dont les gouvernements ne sont pas
favorables aux investissements directs réalisés par des étrangers(IDE).
Inconvénients :
• perte du marché car le licencié est un concurrent potentiel. En effet, le contrat de licence
implique le transfert d'une expertise qui peut s'avérer suffisante pour que le licencié devient
autonome au terme du contrat ;
• risque de contrefaçon (imitation de la marque et du brevet) .
34
1) Société de commerce international« négociant » est une société d'import-export qui achète
pour son propre compte des produits appartenant à d'autres entreprises et qui ensuite les revend en
son nom propre sur les marchés étrangers en y appliquant la marge voulue.
Avantages :
• L'entreprise se décharge complètement de la gestion liée à la vente de ses produits
auprès de cet intermédiaire *.
• En effet, cet intermédiaire dispose généralement d’un réseau de distribution local ;
d'une expertise approfondie des produits et des marchés, D’un réseau de contacts
professionnels locaux*.
Inconvénients :
• l'entreprise exportatrice perd tout le contrôle de l'activité d’exportation et risque de
perdre le marché* ;
• les prix et les marges pour l'exportateur sont potentiellement faibles* ;
• ces intermédiaires sont susceptibles de commercialiser des produits concurrents*.
2) Société de gestion export (SGE) est une société de service indépendante qui remplit l'ensemble
des fonctions du service export d'une entreprise, dans le cadre d'un contrat de mandat (prospection,
suivi commercial, service administratif (logistique)).
Elle est rémunérée d'une part par un abonnement mensuel (fixé à l'avance) et d'autre part par une
commission sur les ventes.
Avantages :
• l'entreprise peu expérimentée bénéficie immédiatement de l'expérience et des contacts de
la SGE.
• la pénétration d'un marché peut se faire rapidement puisque la structure de distribution de
la SGE est déjà en place ;
• l'investissement et les risques sont limités ;
Inconvénients :
• La coordination est absolument indispensable entre l'entreprise exportatrice et la société
de gestion export ;
• Si la SGE gère trop de produits, il y a un risque qu'elle néglige l'exportateur.
• Il existe un risque que la SGE fasse écran entre le marché et l'entreprise exportatrice et
donc que celle-ci perde le marché au terme du contrat si le contrôle est insuffisant ;
3) Bureau d'achat :le bureau d'achat étranger établi dans le pays domestique de l'exportateur est
une cellule d'achat mandatée qui agit pour le compte d'une entreprise "maison-mère" étrangère
(chaînes de distribution, entreprises industrielles, ...).
Cette cellule d'achat est à la recherche d'entreprises susceptibles de lui fournir des produits adaptés
aux besoins et aux goûts des consommateurs de leur pays d'origine.
Avantages :
• l'exportateur ne prend pas en charge les opérations logistiques, administratives et
financières associées à l'exportation ;
• le risque financier est très faible. En effet, le paiement a lieu sur le territoire domestique
de l'exportateur et s'effectue par sa devise nationale ;
• l'exportateur ne doit pas maîtriser la langue de l'importateur ;
Inconvénients :
• l'entreprise doit souvent adapter ses produits ;
• les ventes sont ponctuelles ;
• l'exportateur n'a aucune connaissance des conditions de commercialisation de ses produits,
ni de leur succès sur le marché étranger.
35
4) Importateur ou distributeur est un commerçant indépendant étranger qui achète ferme les
produits de l'exportateur et qui ensuite les revend à son nom et pour son propre compte, donc à ses
risques et profits. Il se rémunère en prélevant une marge bénéficiaire.
Avantages :
• Simplification des opérations logistiques et administratives puisqu'elles sont reportées sur
le distributeur ;
• réduction du risque de change puisque la vente se fait à l'importateur en devises nationales
;
• report du risque de non-paiement sur l'importateur ;
Inconvénients :
• Perte de maîtrise totale de la politique de commercialisation et du marché.
• dépendance vis-à-vis des performances du distributeur ;
• risque de réduire la marge bénéficiaire.
5) Concessionnaire (importateur exclusif):
Le contrat de concession est : « une convention liant le concédant à un nombre limité de
concessionnaires(importateur exclusif) auxquels il réserve la vente d’un produit sous condition
qu’ils satisfassent à certaines obligations ».
Le contrat de concession exclusif a trois caractéristiques :
Contrat impliquant une activité d’achat et de vente ;
Exclusivité territoriale ;
Exclusivité d’approvisionnement.
L’exclusivité territoriale le concédant doit approvisionner exclusivement le concessionnaire avec
ces produits dans le secteur géographique qui a été attribué au revendeur.
L’exclusivité d’approvisionnement le concessionnaire s’engage à n’acheter certains produits
qu’a un seul fournisseur, le concédant. De ce fait, il ne peut pas vendre des produits similaires au
sein de son commerce.
Avantage :
-Investissement de départ très faible voire nul,
-le concédant bénéficiera du savoir qu’au concessionnaire du pays et des clients ce qui facilitera
la vente des produits,
Inconvénients :
-risque de détérioration de l’image de marque,
-risque de non renouvellement du contrat de concession.
Obligations des parties :
Le concédant doit :
s'abstenir de procéder à des ventes directes dans la zone exclusive accordée au concessionnaire,
respecter les quotas de livraison auxquels il s'est engagé,
définir et mettre en œuvre la politique du réseau.
Le concessionnaire doit :
respecter l'exclusivité territoriale des autres distributeurs,
remplir, s'il y a lieu, son obligation d'achat exclusif,
respecter le quota d'approvisionnement éventuellement prévu dans le contrat,
payer le prix des marchandises,
maintenir, si le contrat l'impose, un stock minimal de produits ou de pièces de rechange pour
répondre aux besoins de la clientèle,
informé le concédant de l'état du marché, des réactions de la clientèle...
D) Les facteurs de choix d’une stratégie de commercialisation(distribution à l’international)
*Facteurs liés à l’entreprise : expérience international, disponibilité en temps, ressources
humaines et financières, objectifs globaux sur le marché, possibilités d’évolution.
36
*Facteurs liés aux produits : niveau technique du produit (=niveau de valeur ajoutée du produit) ;
contrainte en matière de stockage, image du produit.
*Facteurs liés aux marchés : potentiel du marché, accessibilité juridique et légale, contraintes
politiques, concurrence, consommateurs, distributeurs.
E): Animation du réseau de vente :
. *Formation : technique et linguistique
*Motivation :
• les motivations financières telles qu'une rémunération motivante, des primes
ponctuelles, des tarifs compétitifs pour l'importateur, de bonnes commissions, etc. ;
• les motivations psychologiques : encouragements, traitement rapide des rapports des
agents, suivi des résultats, concours de vente, écoute des suggestions et des problèmes
rencontrés sur le terrain, etc. ) ;
*Information : la documentation d'entreprise, la réalisation de bulletins d'information ou de
journaux d'entreprise, des visites sur place, des réunions d'agents, etc. ...
*Assistance à la vente : lui fournir du matériel de qualité (échantillons, cartes de visite,...) ;
F) Spécificités de l’animation du réseau de vente à l'étranger :
• Une autre source de difficulté est qu'il existe plusieurs niveaux dans le réseau : force
de vente propre à l'entreprise, représentants locaux et distributeurs locaux. Chaque
niveau pose des problèmes spécifiques en matière d'animation, de motivation et de
contrôle.
• des barrières linguistiques et culturelles s’ajoutent
37
IV) LA POLITIQUE DE COMMUNICATION INTERNATIONLE
1) Les spécificités de la communication internationale
La communication internationale doit intégrer de nombreux paramètres :
• Les règlements locaux qui concernent les supports.
• Les différences socioculturelles relatives aux images, à l’utilisation des symboles.
• Les différences linguistiques
• L’importance des fonds à mobiliser
2) La question de standardisation/adaptation de la communication internationale
Standardisation Adaptation
3) La question de centralisation/décentralisation
Centralisation : Toutes les Décentralisation :
décisions concernant la mise en Décentralisation des décisions et de
œuvre de la politique de la mise en œuvre au niveau local.
communication relèvent du siège
social de la société.
Avantage : -Coût moindre -Motivation des équipes locales.
-Contrôle simplifié. -Adaptation aux spécificités du
marché.
Inconvénients : - Implication faible des équipes - coûts élevés
locales. -Difficultés de contrôle.
-Risques d’inadéquation aux -Qualité très variable de la
particularités du marché. communication.
N.B : Entre ces deux pôles, l’organisation concertée constitue une voie médiane qui associe
une liberté d’action laissée aux responsables locaux à une coordination de la politique de
communication par le siège social.
4) LA POLITIQUE MIX DE LA COMMUNICATION INTERNATIONALE
Il existe 5 grands modes de communication constituant le Mix de communication : Publicité
(radio, TV, internet, presse) Promotion des ventes (-Jeux et Concours –Loteries –Primes),
Relation Publiques (sponsoring, mécénat, relation publique), Force de vente (salons et
foires), Marketing Direct (mailing).
38
CHAPITRE 4 : PROSPECTION A L’INTERNATIONAL
1. Qu’est ce que la prospection?
La prospection commerciale consiste à rechercher de nouveaux clients qu'on appellera
alors des prospects. Ils obtiendront le nom de « clients » une fois leur premier achat effectué.
En B2C, la prospection est souvent l'affaire de la publicité, alors qu'en B2B elle est plutôt à la
charge des commerciaux.
2. Choix des modes de prospection
a. Modes de prospection
i. prospection depuis le Maroc
Le marketing direct: Le marketing direct regroupe toutes les techniques de vente (mailing,
phoning,…) ou de communication qui permettent de s'adresser directement au
consommateur.
Prospection d’intermédiaires au Maroc:
L’entreprise peut prospecter les marchés étrangers et exporter indirectement. Elle présentera
ses produits à des bureaux d’achat étrangers au Maroc ou à des sociétés de commerce
international.
Participation à des manifestations commerciales au Maroc(foires, salons,…)
ii. prospection depuis l’étranger
Les missions commerciales
Les missions de prospections sont des déplacements de durée limitée au cours desquels
l’entreprise peut appréhender les d’exportateurs conditions d’accès au marché , rencontrer
des prospects et sélectionner des partenaires. L’entreprise peut mener seule ses missions ou
participer à des missions collectives organisés par les chambres de commerce, les syndicats
professionnels, les associations, les centres d’investissement ce qui diminue le coût de la
prospection et en facilite l’organisation.
La participation à une manifestation commerciale
Il existe plusieurs types de manifestations commerciales plus ou moins adaptées aux objectifs
de l’entreprise :
39
-Tester les
produits
40
Il s’agit de mettre en place un planning illustrant les différentes tâches à réaliser avant
le départ au voyage.
Les principales tâches à réaliser sont :
➢ Constituer un dossier pays.
➢ Constituer un dossier sur l’entreprise.
➢ Etablir un projet de voyage.
➢ Etablir un budget.
➢ Demander une assurance prospection.
➢ Rechercher une liste des prospects.
➢ Demander les réservations à l’agence de voyage (Transports et Hébergements)
➢ Obtenir le carnet ATA pour l’importation d’échantillons. « ATA est un
document Douanier International qui facilite la circulation des
échantillons commerciaux et de matériel d’exposition utilisé aux salons,
foires, et autres manifestations. Il permet de bénéficier d’une franchisse
des droits et taxes à l’entrée dans un pays sous la garantie d’un
cautionnement »
➢ Réunir la documentation et bagages
41
Communication La cartes d’invitation et publipostage.
Publicité, objet promotionnel
Transport et Personnel d’accueil et de l’entreprise.
Hébergement Matériel.
Hôtel et restauration.
3. Réalisation de la prospection :
L’animation du stand
Plusieurs principes sont à respecter :
-être présent et disponible sur le stand,
-assurer une animation attrayante du stand,
-être accueillant,
-disposer d’une documentation et d’échantillon en quantité suffisante,
-participer aux animations prévues : conférences, réunion de presse.
4- Le suivi de la prospection :
i. La diffusion de l’information dans l’entreprise:
Ce compte rendu présente les conclusions générales de la prospection :
-Situation du marché : état de concurrence, perspectives d’achat,
-Conditions pour accéder au marché.
-Liste des contrats établis avec des partenaires potentiels
-Nature des actions à entreprendre.
ii. Le suivi des prospects
Il faut remercier immédiatement systématiquement pas une lettre personnalisée tous les
contacts pris pendant la prospection. Lors des entretiens des questions ont pu rester sans
réponses, Il est important d’envoyer des informations complémentaires.
L’entreprise doit faire des offres aux entreprises les plus intéressées, les invite à une visite en
entreprise.
iii. L’évaluation de la prospection
L’efficacité de la prospection peut se mesurer au taux de transformation des prospects en
clients.
5. Les aides à la prospection
• Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX):
L´ASMEX a pour mission de défendre les intérêts, à élargir les débouchés de ses membres
, de promouvoir l´investissement et le partenariat multiforme avec les opérateurs étrangers .
• La SMAEX (société marocaine d’assurance à l’exportation) met à la disposition
des entreprises intéressées au marché étranger 3 types d’assurance :
➢ Assurance-crédit=cette assurance couvre l’exportateur contre le non paiement
de ses créances : risques commerciales (faillite, insolvabilité, liquidation
judiciaire), risque politique (non transfert), guerre, catastrophes naturelles ; le
montant garanti ne peut excéder 90 % du total de la créance assuré.
➢ Assurance Foire = assurance contre la perte pouvant résulter de l’insuccès de
leur action commerciale ; remboursement jusqu’à 50% des frais de participation.
➢ Assurance Prospection= assurance contre la perte pouvant résulter de l’insuccès
de leur action de prospection ; remboursement jusqu’à 50% des frais engagés
42
RISQUES LIES A UNE OPERATION DE COMMERCE INTERNATIONAL ET
MOYENS DE COUVERTURE
• Cas du vendeur :
Moment du Type de risque Moyens de couverture
risque
Avant la Risque de ne pas récupérer les Assurance foire et assurance
commande fonds dépensés pendant la phase prospection proposées par la société
(prospection) de prospection des marchés marocaine d’assurance à
étrangers. l’exportation (SMAEX)
récupération de 50% des dépenses.
Entre la Risque économique Définir avec précision un délai de
commande et validité de l’offre de prix.
l’expédition Risque de fabrication : risque S’informer sur l’acheteur et le pays
d’interruption du marché pour de l’acheteur auprès de sociétés
commercial spécialisés dans l’information
commerciale
Entre Risque pendant le transport : Souscrire une assurance transport
l’expédition et la Risque d’avarie ex : casse, auprès d’une compagnie d’assurance.
réception de la mouillage, vol
marchandise
La réception Risque de ne pas réceptionner la Prévoir le versement d’une avance au
marchandise exportée. moment de la passation de la
commande.
Après la Risque de recours abusif de la Respecter les engagements pris
réception des caution envers le client.
marchandises Risque des changes : fluctuation Recourir aux banques qui proposent
défavorable de la monnaie des systèmes de couvertures du
nationale par rapport à la risque des changes.
monnaie de paiement.
Risque de non paiement =risque Recourir à une assurance crédit
commercial auprès de la SMAEX ou bien choisir
comme mode de paiement le crédit
documentaire.
Risque de responsabilité civile Souscrire une assurance de
produit : vendeur ou responsabilité civile auprès d’une
fabriquant sont responsables compagnie d’assurance.
des dommages causés à toute
personne ayant consommé
leur produit.
• Cas de l’acheteur :
Moment du risque Type de risque Moyens de couverture
43
Risque que le vendeur ne respect pas le Exiger une caution bancaire.
délai de livraison.
Risque de recevoir la marchandise non Garder un échantillon des
conforme. marchandises commandées et
exigés une caution bancaire.
Risque de recevoir une quantité Exiger une caution bancaire.
insuffisante par rapport à celle
commandée.
Risque économique : L’entreprise exportatrice subit un risque lié à la possibilité de
l’augmentation des prix des matières utilisées dans la fabrication du produit à exposer entre le
moment où elle a adressé son offre de prix à l’entreprise à l’étranger et le moment où cette
dernière accepte l’offre sans pouvoir répercuter cette augmentation sur le prix de vente .
Risque commercial : risque de non-paiement de l’acheteur pour insolvabilité de l’acheteur,
carence de l’acheteur, l’acheteur est déclaré par un tribunal de commerce en situation de
liquidation judiciaire.
Risque politique :
Ce risque politique prend 3 formes :
❖ Le risque politique proprement dit (guerre, coup d’état, émeutes,..)
❖ Le risque catastrophe (tremblement de terre, inondation, éruption
volcanique,..)
❖ Le risque de non transfert (problèmes liés aux réserves de change)
Diagnostic stratégique
Introduction à la stratégie d’entreprise
I) Définitions de la stratégie
1) Aux origines de la stratégie
Le concept de stratégie d’entreprise est véritablement apparu dans les années 1960
La notion de stratégie trouve ses origines dans le domaine militaire. Le terme de stratégie est
en effet dérivé du grec stratêgia qui signifie « commandement d’une armée ». La stratégie est
l’art d’utiliser ses troupes de façon à remporter une victoire. La stratégie implique donc une
démarche qui doit tenir compte des actions des adversaires et qui a pour objectif de les
surpasser.
2) Définition actuelle de la stratégie d’entreprise
La stratégie d’entreprise consiste, en effet, à se fixer des objectifs en fonction de la
configuration de l’environnement et des ressources disponibles dans l’organisation, puis
à allouer ces ressources afin d’obtenir un avantage concurrentiel durablement
défendable.
Schéma : les déterminants de la stratégie
Valeurs, buts, aspirations, objectifs des dirigeants
(ce que l’entreprise veut faire)
44
Compétences, ressources, Opportunités et menaces
Forces et faiblesses de Stratégie de l’environnement (ce que
L’entreprise. (ce que l’entreprise devrait faire)
l’entreprise a la capacité de faire)
Choix stratégiques
45
1. Quel avantage concurrentiel : domination par les coûts ou différenciation ?
2. Quelle voie de développement : spécialisation ou diversification ?
3. Quel mode de croissance : croissance interne, croissance externe ou alliance ?
4. Que faire moi-même et que confier à d’autres : intégration ou impartition ?
Facteur Explication
PolitiquIl s’agit de l’environnement institutionnel qui définit le cadre dans lequel l’entreprise
e (P) intervient. Ainsi, l’entreprise doit prendre en considération le régime politique et
l’intervention de l’Etat dans l’économie. On distingue principalement les facteurs
suivants :
❖ Stabilité politique.
❖ Fiscalité.
❖ Taux d’intérêts et conditions du marché financier.
❖ Législation de travail.
❖ Commerce extérieur.
❖ Protection sociale.
Economi Les facteurs économiques ont un impact direct sur l’entreprise et sur son marché dont
que (E) on peut citer: la richesse économique, le taux de croissance, le pouvoir d’achat, le
niveau de vie, le cout de vie, le taux d’inflation, l’épargne et les moyens de crédit.
Les principales variables retenues dans l’analyse sont :
❖ Cycles économiques.
❖ Evolution du PIB/PNB.
❖ Taux d’intérêt.
46
❖ Politique monétaire.
❖ Pouvoir d’achat.
❖ Inflation.
❖ Chômage.
❖ Revenu national.
Sociocul Les caractéristiques de la population déterminent le marché d’une entreprise. Plusieurs
turel (S) éléments peuvent être évoqués notamment la taille, la distribution géographique, la
densité, la mobilité, la répartition par âge, le taux de natalité…etc. Les principales
variables influençant le secteur sont :
❖ Démographie.
❖ Distribution des revenus.
❖ Mobilité sociale.
❖ Changement de modes de vie.
❖ Attitude par rapport au loisir et au travail.
❖ Consumérisme.
❖ Niveau d’éducation.
Tec L’accélération du progrès technique incite les entreprises à investir massivement en
hnologiq recherche et développement. Les principales variables à retenir dans l’analyse sont :
ue (T) ❖ Dépenses publiques en recherche et développement.
❖ Investissements privés et publics en technologies.
❖ Nouvelles découvertes.
❖ Vitesse de transferts technologiques.
❖ Taux d’obsolescence.
A-2-- Micro-environnement
Au niveau de la demande figurent les clients.
Au niveau de l’offre figurent les concurrents, les distributeurs et les fournisseurs.(voir
séquence1)
B- 5 forces concurrentielles de PORTER (porter’s five forces)
Modèle de la « rivalité élargie », pour analyse l’environnement concurrentiel d’une
entreprise.
PORTER a identifié 5 forces concurrentielles qui s’exercent sur toutes les entreprises
appartenant à un même secteur d’activité.
47
Le diagnostic stratégique doit permettre de cerner la position de l’entreprise par rapport à ces
forces et savoir si elles constituent des opportunités ou des menaces et par conséquent analyser
si le secteur est attrayant ou risqué.
N.B :Une fois ces forces maîtrisées plus efficacement que ses concurrents, son avantage
concurrentiel est garanti.
❖ Ils sont concentrés ou achètent des quantités importantes par rapport au chiffre d’affaires
vendeur
❖ Ils représentent une menace crédible d’intégration vers l’amont, c’est-à-dire qu’ilspeuvent
intégrer directement leurs fournisseurset produire eux-mêmes en fonction de leurs besoins
48
❖ Les fournisseurs sont nombreux et dispersés
❖ Il existe des sources d'approvisionnement de substitution
❖ Le coût de transfert=switching cost (coût que doivent supporter les clients pour changer de
fournisseur) est faible et prévisible
❖ Le produit du secteur n’a pas une influence sur la qualité des produits ou services du client
❖ Les produits achetés sont normalisés ou indifférenciés.
❖ Le profit des firmes clientes est faible et les incite à réduire leurs coûts d’achat.
➔ Selon PORTER, afin de lutter contre le pouvoir des clients, les entreprises doivent
chercher à multiplier leurs clientèles (en ayant plusieurs réseaux de distribution), à
développer une marque qui crée de la valeur pour le consommateur final, voire à développer
leur activité vers l’aval.
➔Pour limiter le pouvoir de négociation de leur fournisseur, les entreprises doivent multiplier
les sources d’approvisionnement. Elles peuvent aussi développer leur activité vers l’amont en
réalisant elles-mêmes les activités précédemment effectuées par leur fournisseur.
d- Menace des nouveaux entrants (concurrents potentiels)
Les nouveaux entrants sont les entreprises qui ne sont pas présentes sur le secteur mais qui
pourraient venir rivaliser.
Leur arrivée est freinée par l'existence de barrières à l’entrée.
Barrières à l’entrée : éléments que les entrants potentiels doivent surmonter pour pouvoir
concurrencer les organisations déjà en place. Plusieurs types :
49
La menace des nouveaux entrants est d’autant plus forte que les barrières à l’entrée sont faibles
ou réduites.
➔ Pour réduire la menace des entrants potentiels, les concurrents déjà en place tentent
généralement de renforcer ces barrières à l'entrée, par exemple à travers une forte notoriété des
marques, des réseaux de distribution contrôlés ou des niveaux de prix non rentables pour les
nouveaux entrants.
➔ Pour lutter contre les produits de substitution, les entreprises doivent améliorer leur rapport
qualité/prix, renforcer leur notoriété pour fidéliser leur clientèle et développer elles-mêmes des
substituts à travers la recherche d’innovations de produits.
2) Evolutions et limites du modèle de PORTER
a- Evolution du modèle de PORTER : une 6ème force : le pouvoir de l’Etat Ainsi, ce modèle
est devenu celui des « 5+1 forces ».
Dans la logique de PORTER, on remarque l’absence du pouvoir de l’Etat. Or, on ne peut que
constater l’intervention directe des Etats sur les avantages concurrentiels des entreprises, par la
réglementation, les subventions ou les taxes, par exemple.
❖ L’entrée sur un marché est soumis à un agrément ou une licence (ex : téléphonie mobile).
Le nombre d’entreprises est régulé.
❖ L’absence d’aides financières (subventions, etc.).
❖ Les contraintes sécuritaires sont importantes (ex : normes d’alimentation).
❖ L’interdiction totale d’une composante d’un produit ou du produit lui-même.
➔ Afin de lutter contre le pouvoir de l’Etat, les entreprises du secteur vont chercher à
développer leur capacité de lobbying.
b- Limites du modèle de PORTER
Le modèle des cinq forces est l'outil fondamental de l'analyse de l'environnement en
stratégie. Il est cependant critiquable pour plusieurs raisons :
50
• Il sous-entend que la stratégie consiste essentiellement à s'adapter aux conditions de
l'environnement, ce qui exclut les approches fondées sur les ressources et compétences, qui
privilégient une vision endogène du succès.
• Dans la logique de PORTER, on remarque l’absence du pouvoir de l’Etat
• L'analyse est la même pour tous les concurrents présents sur un même marché. De
fait, même si cet outil a été conçu pour les grandes entreprises, rien n'empêche de l'utiliser
dans les PME.
51
• Indépendance financière (auto-financement) et capacité d’endettement et de
remboursement ;
• Solvabilité, rentabilité, flexibilité ;
• Analyse de l’activité (taux de croissance du CA et de la VA) ;
• Gestion (rotation des stocks, créances clients, dettes fournisseurs) ;
Au niveau des Le succès de l’entreprise, étant fortement dépendant de la qualité des RH et de
ressources leur engagement dans la poursuite des objectifs, il convient d’analyser les
humaines aspects qualitatif et quantitatif de cette fonction :
GRH • Qualifications et compétences ;
• Politiques de recrutement(embauche) et de rémunération ;
• Climat social (esprit d’equipe...)
Au niveau Ce diagnostic devrait consister à apprécier la cohérence entre le mode
organisationnel d’organisation et les exigences de la stratégie poursuivie :
• Analyse de l’organisation formelle de l’entreprise (organigramme) ;
• Analyse de l’organisation informelle de l’entreprise (communication et
circulation de l’information) ;
• Style de management et de prise de décision style de management
participatif…
Culture d’entreprise : c’est l’ensemble des valeurs, des pratiques et des
méthodes communes à tous les membres d’une entreprise ou organisation.
Elle est, dans un certain sens, un ensemble de valeurs, de mythes, de rites, de
tabous et de signes partagés par la majorité des intervenants.
Dans son livre sur la croissance de l’entreprise (1959), Edith PENROSE explique que si
l’entreprise veut croître, elle doit analyser ses ressources, repérer celles qui la contraignent et
développer celles qui lui permettent de dégager un avantage concurrentiel (les ressources
et compétences distinctives).
52
d’évaluer sa position financière actuelle par rapport à celle de ses concurrents et de
déterminer sa capacité à mobiliser de nouvelles ressources financières.
• humaines (dans leur dimension quantitative) : il s’agit par exemple de s’intéresser à
l’effectif salarié et à sa pyramide des âges pour déterminer les points forts et les points
faibles de l’entreprise.
Les ressources intangible
Le diagnostic des ressources intangibles (immatérielles) porte sur les ressources :
• humaines (dans leur dimension qualitative) : l’étude porte sur le niveau de
connaissances des salariés, sur leur savoir-faire et expériences, ainsi que sur leur
adaptabilité, leur motivation ou leur capacité d’innovation,
rendus notamment possibles par la politique de GRH de l’entreprise.
• technologiques : il s’agit en particulier de s’intéresser aux brevets détenus par
l’entreprise et aux efforts menés dans le domaine de la recherche-développement.
• mercatiques : elles englobent les marques protégées, la réputation et l’image de
marque de l’entreprise, sa notoriété…
• organisationnelles et managériales : tenant à la qualité de la structure
organisationnelle, à son aptitude à susciter l’innovation, à rendre l’entreprise créative,
au contrôle de la qualité, aux procédures..
Remarque :les ressources requises, qui sont les ressources nécessaires pour satisfaire la
clientèle faire face a la concurrence, et les ressources uniques, qui lui permettront un
avantage concurrentiel.
N.B : L’entreprise doit exploiter ses ressources, ses compétences afin de façonner un contexte
concurrentiel qui lui soit favorable. Elle crée son environnement plus qu’elle ne le subit.
B/La compétence est définie comme la capacité à mettre en œuvre à mobiliser des
ressources pour atteindre un objectif. Disposer de ressources ne sert à rien si on ne sait pas
les combiner, les mettre en œuvre. Les compétences constituent l’élément essentiel de la
réussite de l’entreprise car elles créent des avantages concurrentiels.
/La compétence c’est la manière de mettre en œuvre les ressources.
On peut distinguer des compétences individuelles des compétences collectives.
L’analyse des compétences
• Les compétences individuelles
La compétence individuelle combine le savoir, savoir-faire et savoir-être d’un individu :
• savoir (formation théorique ; connaissances des marchés, des clients, des produits, …
)
• savoir-faire (expérience managériale, industrielle, commerciale, )
• savoir être (comportement, attitude, capacité à communiquer, aptitude à gérer les
conflits, … )
• Les compétences collectives= la compétence de l’organisation (spécifiques,
managériales et transversales) susceptibles de donner un avantage concurrentiel.
Les compétences spécifiques Capacités à gérer les différentes fonctions et métier de l’entreprise
(ex. le savoir faire d’une équipe de vendeurs).
(créer des pneus performants pour Michelin…)
Compétences managériales la capacité à gérer correctement l’entreprise dans ses différents domaines
(RH /production/information).ex. ( savoir choisir la bonne organisation,
savoir mettre en place un système de contrôle…)
Les compétences capacités à gérer les processus internes et externes
transversales ex. développement de nouveaux produits, ou la maîtrise d’une Qualité
Totale, ou la gestion de la relation avec ses fournisseurs et ses clients .
53
• Compétences GENERALES : capacités à gérer les processus de finalisation,
d’organisation.
Pour PRAHALAD et HAMEL, une compétence est qualifiée de fondamentale si elle passe le
test des 4 questions (conditions à respecter pour apporter un avantage concurrentiel) analyse
VRIO (Les 4 conditions par Barney)
• Valeur ? Elle doit impérativement créer de la valeur pour le client, qui doit être prêt
à acheter.
• Rareté ? Elle ne doit pas être détenue par un grand nombre d’entreprises (un
nombre limitée de firmes, idéalement une seule…). elle doit être unique. (ex. Toyota
qui a, la compétence du produit avec le zéro défaut, s ‘est construit pour un temps
un avantage concurrentiel. Quand cette compétence s’est généralisée à tous les
autres acteurs de l’industrie automobile, la rareté a disparu).
• Inimitabilité ? Elle doit impérativement être très difficile et coûteuse à imiter par
les concurrents. Si elle est rare, mais imitable, elle permet de se distinguer de la
concurrence… mais seulement pendant un laps de temps limité. (d’où la protection par
des brevets et déposés, par des secrets de fabrication, des clauses de confidentialité…)
De plus, elle ne doit pas être substituable.
• Organisation ? L’entreprise doit être organisée de manière à pouvoir bien
l’exploiter, à bien tirer profit du potentiel des compétences.
Elle doit aussi permettre d’accéder à une grande variété de marché.
Les entreprises vont chercher à développer ces compétences distinctives en leur allouant des
moyens financiers. Ainsi la société UPS se distingue de ses concurrents par l’efficacité de
sa logistique ; Nespresso mise sur son marketing ; Apple concentre ses efforts sur sa
R&D ; etc. Afin de toujours détenir une longueur d’avance sur leurs concurrents.
4. Le diagnostic Interne : Approche par la chaine de valeur
Les sources de l'avantage concurrentiel se trouvent dans la chaîne de valeur des entreprises.
C’est l'ensemble des différentes étapes d'élaboration d'un produit; depuis la matière
première jusqu'à l'après-vente.
La chaîne de valeur est constituée de différentes fonctions.
Ce sont ces fonctions opérationnelles et/ou ces fonctions supports qui permettent de créer de
la valeur.
54
Fonctions principales : Elles sont donc impliquées directement dans le processus de
création de valeur.
Fonctions de soutien /support :Elles ne sont pas impliquées directement dans la production
sont pas mais soutiennent et améliorent l'efficacité et l'efficience des fonctions
opérationnelles.
Les activités principales (ou fonctions opérationnelles) comprennent principalement
• la logistique interne (réception des marchandises des fournisseurs, entreposage des
produits en cours) ; La création de valeur repose sur la capacité de l'entreprise à
réduire le délais de réponse aux commandes des clients.
• la production (fabrication des composants, assemblage, finition) ;
55
Elle crée de la valeur transversale, notamment à travers les activités de formation, de
recrutement, de développement des compétences, etc.
• l’infrastructure de l’entreprise (Direction Générale, comptabilité, finances, système
d’information, service juridique, relations publiques…).
Intérêt : faire le diagnostic de la chaîne de valeur et prendre les bonnes décisions stratégiques
Diagnostic :
• Il s’agit de mesurer combien chaque activité (chaque maillon de la chaîne) coûte à
l’entreprise, combien elle rapporte, donc de distinguer ce qui fait sa force ou sa
faiblesse. A la suite de cette analyse, on pourra privilégier les activités internes qui
sont à l’origine d’un avantage concurrentiel en termes de coût ou de
différenciation (par la qualité par ex.) et, pour les autres, en confier l’exécution à
un sous-traitant ou un partenaire extérieur (externalisation).
Par exemple : une logistique défaillante générera une perte de chiffre d’affaires et une
mauvaise image de l’entreprise. Il conviendra de l’externaliser auprès de partenaires plus
efficaces.
Décisions stratégiques
• Ces maillons de la chaine constituent soit des sources d’avantages concurrentiels à
maintenir ou développer, soit des activités coûteuses qui ne créent pas de valeur à
externaliser.
N.B :filière, regroupe les chaînes de valeur des fournisseurs, de l'entreprise étudiée, des
distributeurs et des clients.
56
N.B : Avantage concurrentiel de porter
Un avantage concurrentiel est un avantage que possède une entreprise par rapport à ses concurrents. Or,
pour être effectif, cet avantage doit porter sur des FCS de l’environnement. Autrement dit, quand une
entreprise maîtrise un FCS mieux que ses concurrents, il s’agit d’un avantage concurrentiel ou compétitif
(compétitivité).
La construction d’un avantage concurrentiel suppose le respect de six conditions : La valeur, la rareté,
la non imitation, la longévité, la non-substitution et l’appropriation.
❖ La valeur : La ressource doit permettre à l’entreprise de saisir une opportunité, de faire face à une
menace ou d’apporter de la valeur au produit.
❖ La rareté : Les compétences existent en nombre limité ce qui contribue à la constitution d’un
avantage concurrentiel.
❖ La non-imitation : La capacité doit être difficilement imitable par les concurrents.
❖ La longévité : Les ressources doivent être durables. Cela dépend du cycle d’innovation
technologique et de la fréquence de nouveaux entrants dans l’activité.
❖ La non-substitution : La ressource ne doit pas avoir des substituts afin de conserver sa valeur.
❖ L’appropriation : L’entreprise doit s’approprier de ces ressources en organisant sa structure et ses
processus pour qu’elles préservent leur valeur.
Les principales sources d’avantage concurrentiel sont :
• L’économie d’échelle : permet une baisse des coûts unitaires avec les quantités produites.
• La courbe d’apprentissage : liée au savoir-faire croissant de l’entreprise (effet d’expérience).
• La capacité à financer la croissance de l’entreprise.
• La maitrise des technologies-clés et des technologies émergentes du secteur.
• La gestion de la qualité dans l’entreprise à tous les niveaux.
• La maitrise des coûts tout au long de la chaine de valeur, depuis la conception jusqu’à la distribution.
III-Synthèse SWOT
L’analyse SWOT consiste à déterminer si la combinaison des forces et des faiblesses de l’organisation
est à même de faire face aux évolutions de l’environnement ou de créer d’éventuelles opportunités
permettant à l’entreprise d’avoir un avantage concurrentiel.
L’analyse SWOT constitue une synthèse des deux diagnostics externe et interne :
57
DIAGNOSTIC EXTERNE (Macro et Micro environnement)
OPPORTUNITES MENACES
FORCES FAIBLESSES
Il s’agit alors de lister les forces et les faiblesses de l’activité de l’entreprise ainsi que les opportunités
et les menaces que présente son environnement ou son marché.
❖ Forces : Ce sont des ressources permettant à l’entreprise de mieux réussir que ses concurrents.
❖ Faiblesses : Elles correspondent à des domaines où l’entreprise a des difficultés ou des problèmes
par rapport à la concurrence.
❖ Menaces : Elles correspondent à des tendances défavorables qui pourraient influencer négativement
l’activité de l’entreprise.
L’identification de ces quatre variables permet à l’entreprise de sélectionner les facteurs clés de succès
et de surpasser la concurrence.
Forces Faiblesses
S W
Weaknesses
Strengths
Opportunités Menaces
O T
Threats
Opportunities
Besoins
DAS
Clients
Technologie
58
Même DAS DAS différents
FCS Même combinaison Combinaisons différentes
Critères externes :
Clientèle Mêmes clients. Clients différents.
Marché pertinent Même marché. Marchés différents.
Distribution Même réseau. Réseaux différents.
Concurrence Mêmes concurrents. Concurrents différents.
Critères internes :
technologies Identiques. Différentes.
compétences Identiques. Différentes.
synergies Fortes. Faibles.
coûts Coûts partagés Prépondérants. Coût spécifiques prépondérants.
Ils peuvent être également une communication efficace, une rapidité de livraison, une maitrise des
délais de production et de livraison, un investissement soutenu en recherche et développement, une
qualité de haut niveau, un confort assuré ou un service garanti.
Pour qu’un FCS soit distinctif, trois critères doivent être réunis :
Les facteurs clés peuvent être relatifs à l’offre ou à la demande. Le tableau suivant résume les principaux
FCS :
Demande Offre
• Exigence de qualité. • Investissement en R &D.
• Capacité de production. • Maitrise des coûts.
Facteurs clés de succès • Investissement publicitaire. • Logistique.
• Image de marque. • Economies d’échelle.
• Notoriété.
• Un avantage concurrentiel est un avantage que possède une entreprise par rapport à ses
concurrents. Or, pour être effectif, cet avantage doit porter sur des FCS de l’environnement.
Autrement dit, quand une entreprise maîtrise un FCS mieux que ses concurrents, il s’agit d’un
avantage concurrentiel ou compétitif (compétitivité).
(Lorsque l’entreprise maitrise FCS mieux que ses concurrents = Avantage
concurrentiel)
EX : google est leader des moteurs de recherche du fait de sa rapidité et de la pertinence des résultats.
59
Microsoft est par exemple leader incontesté des systèmes d'exploitation sur PC (Windows), mais doit
veiller à le rester en améliorant sans cesse ses produits pour garder une longueur d'avance sur ses
concurrents (Linux…).
N.B : Un avantage concurrentiel est souvent temporaire parce qu'il peut être imité par les concurrents
ou dépassé (innovation technologique, nouveau produit substituable…).
• Segmentation stratégique vs. Segmentation marketing
Segmentation stratégique :Cherche à diviser ses activités en groupes homogènes (DAS).
segment stratégique est un ensemble des activités qui s’exercent de la même façon et qui utilisent les
mêmes ressources, les mêmes compétences et les mêmes technologies et qui s’adressent aux mêmes
clients dans les mêmes conditions du marché concurrentiel.
60
I/MATRICRE BCG
1) Principe
BCG a été élaborée par la Boston Consulting Group dans les années 70.
N.B :Une entreprise est compétitive si sa production cumulée augmente et si ses coûts
diminuent.
MATRICRE BCG conduit à une segmentation du portefeuille d’activité analysée en
termes de vedettes, vaches à lait, dilemmes et poids morts.
1 0
61
10
%
N.B : Chaque DAS est visualisé par un cercle dont le diamètre est proportionnel à la part du
chiffre d’affaires annuel réalisé par l’entreprise
62
Prescriptions stratégiques :
*investir dans ces produits pour tenter d’en faire des vedettes.
*abandonner càd se désengager du secteur si les perspectives d’acquérir une position
concurrentielle significative sont par trop incertaines .
En effet, les dilemmes peuvent soit devenir des stars ,ou bien poids morts
ex : le lecteur DVD enregistreur
• Les poids morts : ils se caractérisent par une croissance et une part de marché faible.
Les produits sont positionnés sur un marché en déclin et fortement concurrentiel. les
produits sont stratégiquement sans intérêt pour l’entreprise.
Prescriptions stratégiques : à abandonner se retirer de ces marchés ;(hors autres
considérations stratégiques) ; afin de pouvoir consacrer les ressources ainsi libérées à son
portefeuille d’activité générateur de ressources à l’avenir.
ex: le magnétoscope
Synthèse :
VEDETTE DILEMME
Analyse : Analyse :
Rentabilité d’exploitation > 0 Rentabilité d’exploitation < 0
Investissements importants Investissements importants
Forte consommation et génération de Forte consommation, faible génération de liquidités
liquidités Recommandations :
Recommandations : Soit investir massivement pour accéder à une forte
maintenir et réinvestir massivement part de marché
Soit décrocher rapidement ce qui est aisé car il y a des
acquéreurs
VACHE A LAIT POIDS MORTS
Analyse: Positionnement :
Rentabilité d’exploitation > 0 Rentabilité d’exploitation = 0 < 0 > 0 (faible)
Investissements modérés(faible) Investissements faibles
faible consommation de liquidité et Forte Faible consommation et génération de liquidités
génération de liquidités Recommandations :
Recommandations : Arrêter l’exploitation ou céder à un acquéreur mieux
Maintenir la position placé
Dégager du cash flow à réinvestir par ailleurs Reconvertir les moyens vers d’autres activités
Apprécier le moment où il est judicieux de abandonner
décrocher.
63
La matrice BCG est un outil de gestion de portefeuille basé sur la théorie du cycle de vie du
produit.
❖ Un nouveau DAS est au début un « dilemme », une activité en début du cycle de vie
Le schéma classique de l’évolution des DAS se présente ainsi :
Vedette Dilemme
64
• En phase de lancement, le produit est un dilemme, va-t-il marcher ou pas ?
• En phase de croissance, le produit est une étoile.
• En phase de maturité, il devient une vache à lait (cash cow).
• Et enfin, lors de la phase de déclin, il devient un poids mort (dog).
4-types portefeuilles d’activités
Il existe trois types de portefeuilles activités :
❖ Portefeuille « équilibré » : C’est celui dont les activités mûres financent le développement des
activités jeunes.
❖ Portefeuille « juvénile » : C’est celui qui présente principalement des activités jeunes exigeant de
forts besoins de financement. C’est donc un portefeuille risqué qui peut entrainer même la disparition
de l’entreprise.
❖ Portefeuille « sénile ou vieilli» : C’est celui qui comporte principalement des activités mûres. Le
risque est l’apparition des activités de substitution qui peuvent entrainer la disparition des activités
existantes de l’entreprise.
65
La matrice Mc Kinsey est née, dans les années 70, de la collaboration entre la société
Mc Kinsey et la firme General Electric qui reprochait à l'approche Boston Consulting Group
son simplisme dans l'évaluation des positions concurrentielles.
2) Principes de fonctionnement
Cet outil d’analyse multicritères repose sur des évaluations à la fois qualitatives et plus
fines de la position concurrentielle et de l’attrait des activités.
Elle est construite autour de critères qui peuvent être modifiés en fonction de l’évolution des
facteurs clés de succès sur un marché.
La matrice Mac Kinsey retient deux variables fondamentales :
✓ L’attrait du marché(facteurs externes),. Cette valeur résulte de plusieurs critères
combinés entre eux :
• Taux de croissance
• Accessibilité du marché ;
• Rentabilité du marché ;
• Tendance des prix ;
• Intensité/ rivalité concurrentielle ;
• Barrières à l’entrée ;
• Structure de distribution ;
• Développement de la technologie
Cet attrait fera l’objet d’une notation suivant l’échelle suivante :
Note Appréciation
1 Fortement non-attractif
2 Moyennement non-attractif
3 Neutre
4 Moyennement attractif
5 Fortement attractif
Dès lors il est possible de calculer pour chaque activité examinée une note d’attrait.
66
• Archive d’innovation technologique ou autre ;
• Qualité ;
• Accès aux ressources financières et autres investissement ;
• Force de management ;
Cette position concurrentielle fera l’objet d’une notation pondérée à l’aide de l’échelle
suivante :
Note Appréciation
1 Désavantage concurrentiel fort
2 Désavantage concurrentiel moyen
3 Situation équivalente
4 Avantage concurrentiel moyen
5 Avantage concurrentiel fort
Ceci permettra d’estimer la position concurrentielle de l’entreprise dans le secteur.
Critères (atouts de Poids Note/5 Note pondérée
l’entreprise)
Part de marché 0,1 3
Eventail de la ligne de 0,05 2
produit
Efficacité de la force de 0,05 3
vente
Efficacité de la publicité 0,1 4
Compétitivité des prix 0,1 3
Distribution 0,05 4
Capacité de production 0,05 3
Coûts des matières 0,05 2
Qualité des produits 0,2 3
Personnel 0,1 3
Recherche R&D 0,1 3
Situation financière 0,05 4
Total 1,0
67
Solution d’exercice :
(5-1)/3=1,33
1+1.33=2.33
2.33+1.33=3.66
3.66+1.33=4.99=5
4-analyse et recommandations stratégiques
La matrice met en évidence 9 options stratégiques.
68
✓ Renforcement – développement : Le DAS est en position intéressante sur des marchés
porteurs. Investir pour défendre ou renforcer sa position.
✓ Maintien et rentabilisation : quand la marché n’est que peu ou pas porteur, il faut
développer la rentabilité en se focalisant sur des segments. Ou quand la position
concurrentielle de l’entreprise est faible sur un marché attractif : soit s’engager par des
investissements importants soit se désengager.
✓ Retrait partiel ou abandon : Quand le marché ne devient que faiblement attractif, il faut
abandonner partiellement et progressivement les activités. L’abandon peut être total et
immédiat si l’entreprise ne dispose que d’une position concurrentielle faible sur ce marché.
4) Limites et avantages
Avantages : Elle est plus riche et plus réaliste que la matrice BCG.
Limites de la matrice McKinsey
69
- Le défaut majeur de cette matrice est qu’elle est subjective du fait qu’il n’existe pas
de méthode scientifique pour évaluer la position concurrentielle. Ce sont donc des
Hommes qui pondèrent les facteurs clé de succès proposés.
- Trop longue et complexe pour les PME et TPE.
- cet outil exige la collecte d'un grand nombre d'informations.
1) Présentation de la matrice
La matrice ADL retient deux variables stratégiques fondamentales:
On peut alors formaliser trois options stratégiques en fonction de la zone sur laquelle se
positionne l’activité sur la matrice :
70
Source : Gérard Lécrivain – Lycée Mariette, Académie de Lille
71
Par rapport au modèle précédent, les prescriptions stratégiques sont moins tranchées et s’inscrivent
dans des zones dont les contours sont moins précis.
• Le développement naturel : l’entreprise dispose d’une bonne position concurrentielle ; il convient alors
de poursuivre les investissements pour maintenir la position dominante surtout si le secteur se trouve
dans un cycle de croissance
• On lui oppose le développement sélectif : position concurrentielle plus défavorable ou une activité
vieillissante ; l’entreprise doit se focaliser sur sa gamme de production qui lui rapporte le plus.
Maturité de l’activité
Démarrage Croissance Maturité Déclin
Dominante
Succès
Forte
Position Favorable
Concurrentielle
Défavorable
Marginale Echec
4-avantages et limites
Avantages : Elle est plus riche et plus réaliste que la matrice BCG.
Limites ;
- La détermination de la phase actuelle du cycle de vie de l’industrie est difficile
- Trop subjective car elle s’appuie sur des critères qualitatifs.
Exercice :
Nous vous présentons les informations relatives à l’entreprise « PORTER AND GAMBLE »afin
d’analyser son portefeuille d’activité.
Travail à faire :
1. Présenter les DAS dans le modèle ADL.
2. Quelles sont vos conclusions et vos recommandations ?
Synthèse des trois modèles d’analyse stratégique
72
BCG McKinsey ADL
Choix stratégiques
I) Recherche d’un avantage concurrentiel : les stratégies génériques de
Porter=stratégie de domaine /business strategy (DAS)
Opter pour une stratégie revient à choisir une méthode parmi d’autres permettant d’obtenir un avantage
concurrentiel dans un DAS donné. PORTER à identifier trois types de stratégies génériques ou de base:
domination par les coûts, différenciation et concentration (ou focalisation).
A- Domination par les coûts : = coûts faibles que ceux des concurrents pour une
offre standard =même offre moins chère(low cost)
Elle fait partie des stratégies offensives et consiste à proposer une offre dont la valeur perçue par
le marché est comparable à celle des offres concurrentes mais à un prix inférieur. Elle s’adresse à
une cible large par des produits standardisés. Le but est de devenir leader du secteur.
❖ Conditions de réussite :
• Avoir une bonne connaissance et maitrise des coûts ;
• Choisir des segments stratégiques durables qui génèrent une demande stable ;
Remarque :
La stratégie de domination par les coûts repose sur l’effet d’expérience dont les principales causes
sont les économies d’échelle, l’effet d’apprentissage.
❖ Avantages :
• Permet à l’entreprise de réaliser des économies d’échelle.
• L’entreprise bénéficie de l’effet d’expérience.
❖ Limites :
• Cette stratégie encourage les entreprises à la recherche d’une main d’œuvre à bas prix ce qui poussera
par la suite les entreprises à la délocalisation ;
• Risque du progrès technique qui peut annuler l’avantage concurrentiel ;
• Négligence de la recherche et développement ;
Ex.au début de son lancement INWI à pratiquer les prix les plus bas par rapport à ceux de ses
concurrents pour attirer les clients.
B- Différenciation
la stratégie de différenciation consiste à mettre en œuvre des moyens autres que le prix pour rendre
un produit difficilement comparable à celui des concurrents.
73
• la marque et son image. Exemples : les produits de luxe, les produits de beauté (L’OREAL).
• les caractéristiques techniques du produit. Exemple : une innovation technique qui confère
des performances particulières ; sa fiabilité.
• les services qui accompagnent le produit. Exemples : les garanties, le SAV (DARTY).
• le conditionnement. Exemple : la mise en place d’un packaging plus pratique (NESPRESSO).
• le circuit de distribution. Exemple : la vente exclusive sur Internet.
N.B :
• La différenciation vers le haut Consiste à accroitre la valeur perçue du produit, afin de justifier un prix de
vente plus élevé.
• La différence par épuration par sophistication ( La différenciation vers le bas ) :Consiste à
proposer pour un prix réduit une offre dont la valeur perçue comme inférieure à celle des concurrents
❖ Conditions de réussite :
• Le surprix demandé au consommateur ne doit pas être supérieur à l’avantage supplémentaire
qu’offre le produit au consommateur.
❖ Avantages :
• Elle permet de pratiquer des prix de vente élevés et de réaliser de fortes marges ;
• Elle permet d’échapper à une guerre des prix.
❖ Limites :
❖ Risque de changement de goût du consommateur ;
❖ Excès de surcoût lié à la différenciation.
❖ Imitation par les concurrents situés dans des pays à faibles coûts de main d’œuvre ;
❖ Perte de perception de la différenciation de la part de la clientèle ;
Exemple1 : Aiguebelle : Aiguebelle propose des bonbons sans sucre . la montée des produits
« light ».
il s’agit de se concentrer sur les besoins d’un groupe particulier de clients sans prétendre s’adresser au
marché tout entier.
La focalisation peut réussir grâce à une domination par les coûts ou une différenciation.
❖ Avantages :
• Elle permet de dégager un profit supérieur à la moyenne du secteur ;
• Elle s’adresse à un créneau limité.
74
❖ Limites :
• Stratégie risquée car dépend d’un marché cible très restreint.
• le segment, bien qu’étroit, peut paraître rentable et attirer d’autres entreprises.
Ex .
Elle constitue un moyen pour accroitre les ventes des produits actuels sur des marchés actuels.
L’accroissement des ventes passe par la stimulation de la demande des clients actuels, la conquête des
clients des concurrents, la transformation des prospects en clients (taux de transformation).
Pour cela l’entreprise est appelée à introduire des innovations sur le produit, de proposer de nouveaux
modèles, de nouvelles couleurs ou de nouvelles formes. Plusieurs voies sont possibles :
75
3) Stratégie d’extension de marché : (PE/ MN)
Elle consiste à augmenter les ventes de l’entreprise en introduisant les produits actuels sur de
nouveaux marchés.
❖ Avantages de la spécialisation :
• Réalisation des effets de synergie et d’économies d’échelle.
• Plus facile à mettre en place( gestion plus simple)
• Plus adaptée au marché en croissance.
❖ Inconvénients de la spécialisation :
N.B : les modalités de spécialisation : domination par les coûts /différenciation/ focalisation
(créneau-niche) /recentrage
On distingue :
Inconvénients :
76
EX.L’e/se BIC fabrique en plus des stylos, des briquets, des rasoirs jetables , des téléphones
portables et mêmes un parfum (le parfum fut un échec)
- La stratégie de recentrage consiste à revenir à son métier d’origine, après une opération de
diversification.
❖ Avantages :
• L’entreprise a besoin de financer une autre activité ;
• L’entreprise désire se concentrer sur son métier de base.
❖ Limites
• Barrières à la sortie (difficultés à trouver un acquéreur) ;
• Résistances sociales. (par craintes de restructuration et de suppression d’emploi) ;
• Réactions syndicales.
EX .Le désengagement de la Centrale Laitière de son activité glaces est la dernière opération en date.
D- Internationalisation
L'extension des entreprises hors des frontières de leurs pays d'origine correspond au phénomène
d'internationalisation de leurs activités économiques.
En économie, l’internationalisation est une stratégie de développement d'une entreprise au-delà de son
marché national d'origine. Elle peut se manifester par l'implantation d'unités de production dans d'autres
pays ou la conquête de plusieurs marchés nationaux.
Les stratégies internationales ont pour objectif général la satisfaction des besoins des consommateurs
hors du marché d’origine mieux que la concurrence.
Pour réussir une stratégie internationale, il faut, tout d’abord, choisir sur quel marché l’entreprise doit
pénétrer ? Et comment ?
❖ Etapes de l’internationalisation :
77
ème
ère 2 étape: « Courant
1 étape: «
régulier d’’affaires. »
Ouverture sur les
marchés -CA entre 25% et 33.33%.
étrangers.
Etapes de
- CA < 5% .
l’internationalisa
tion
ème
3 étape :
ème
«Multinationalisation. 4 étape :«
» Mondialisation»-
Dans le cadre de l’élaboration de sa stratégie marketing international, l’entreprise a le choix entre trois
stratégies principales: La stratégie de standardisation, la stratégie d’adaptation et la stratégie de
standardisation adaptée.
La banque centrale populaire (BCP) vient d’être autorisée à créer une filiale bancaire en Mauritanie
dénommée « banque populaire Maroco-Mauritanienne ».
❖ Avantages :
• Elargissement du marché, nouveaux débouchés et clients ;
• Diminution des coûts avec les économies d’échelle et les coûts de main d’œuvre plus faibles ;
• Contournement des barrières douanières ;
• Recherche de gains fiscaux et de change.
❖ Limites:
• Risques politiques, économiques et financiers ;
• Différence des cadres légaux ;
• Instabilité des taux de change ;
• Risque de perte de l’identité de l’entreprise.
78
Quantitativement, la croissance d’une entreprise désigne l’amélioration continue de ses indicateurs
de taille ; comme l’augmentation des effectifs, de la capacité de production, du chiffre d’affaires etc.
Ce développement doit être accompagné d’un changement qualitatif en matière d’organisation, d’image
des produits etc.
Accor a choisi d’ouvrir le nouvel Ibis Moussafir au cœur du nouveau centre d’affaires de Casablanca
Sidi Maârouf qui se situe à l’entrée de la ville. Le concept Ibis se base d’abord sur une hôtellerie
normée, et cible particulièrement la clientèle entreprise. Outre la mise à disposition de 85 chambres,
dont 8 communicantes, et 15 mini suites, le nouvel Ibis Moussafir Casablanca Sidi Maârouf propose
des services annexes, comme le centre de sport ou encore deux sales de conférences pouvant accueillir
jusqu’à 40 personnes chacune.
Source : Essor n°10. Mai 2007
❖ Avantages :
B- Croissance externe
La croissance externe Réalisée avec groupement ou association avec d’autres E/SES.Ce mode de
croissance se traduit par le rachat d’entreprises et par le regroupement avec d’autres. On parle alors de
regroupement d’entreprises et il y a perte d’indépendance juridique pour l’entreprise rachetée.
Avantages :
• Elargir la PDM.
• économie d’échelle et effets de synergie.
• atteindre rapidement la masse critique.
❖ Limites :
• Perte de contrôle ;
• Possibilité de conflits d’intérêts.
On distingue plusieurs modalités de croissance externe :
79
Fusion : une opération par laquelle deux E/SE ayant la même
activité se regroupent pour donner naissance à une nouvelle E/SE.
A+B=C
Adia + Eco = Adecco
Absorption : L’entreprise absorbée disparait et l’entreprise absorbante persiste avec une taille plus importante.
A+B = A'>A
Avantis + Sanofis = Avantis-Sanofis
BNP + Paribas = BNP Paribas
Mittal + Arcelor = Mittal
La scission
Une entreprise « A » qui se scinde en deux, une moitié est apportée à l’entreprise « B » et l’autre moitié appartient à
l’entreprise « C ». alors A disparait.
La prise de participation : une E/se achète moins de 50% du
capital d’une autre.
L’apport partiel d’actif : c’est une opération par laquelle une
E/SE apporte une partie de son actif à une autre E/SE et reçoit en échange des
actions ou des parts sociales. La taille de la première diminue au profit de celle
de l’autre.
OPA : c’est une opération par laquelle une E/SE acheteuse offre aux
actionnaires d’une autre E/SE d’acheter leurs actions généralement à un prix
supérieur au cours boursier, dont l’objectif la prise de contrôle.
OPE : opération par laquelle on échange les titres d’une E/SE
contre des titres crées à cet effet.
Conséquences de la croissance externe : la concentration
Le degré de concentration d’un secteur est mesuré par la part de marché détenue par les 3 plus
grandes entreprises du secteur.
plus La concentration augmente, plus la concurrence baisse et plus les entreprises sont
grandes
80
C- Alliances et partenariats
Ce sont des accords conclus entre des entreprises indépendantes. Les objectifs communs restent limités
et chacune de ces entreprises privilégie ses intérêts. On parle d’alliance en cas d’entreprises
concurrentes, et de partenariat dans le cas contraire. On distingue deux formes:
a- Accords de coopération
Deux entreprises indépendantes mettent en commun des actifs.
❖ Avantages :
• Renforcement de la position concurrentielle.
• Conquête de nouveaux marchés.
• Elaboration de nouveaux produits.
• Partage de compétences.
• Réduction des coûts.
• Fixation des barrières à l’entrée.
❖ Inconvénients :
• Risque de perte d’un facteur clé de succès exclusif ou de la confidentialité de certaines informations.
• Mésentente entre partenaires sur la répartition de risques et de responsabilités.
81
IV) Faire ou faire faire ?
A- Intégration (verticale)
stratégie d’intégration : Il s’agit, pour une entreprise, d’étendre son activité en amont et/ou en aval de
son activité d’origine. L’orientation est de stabiliser une source d’approvisionnement ou de contrôler la
distribution. Le recours à cette stratégie est justifié si l’entreprise veut contrôler un FCS et que l’activité
est à forte croissance.
• intégration en aval : L’entreprise intègre l’activité de ses distributeurs. Le but est de contrôler
les débouchés. Il s’agit alors de contrôler la distribution.
• intégration en amont : L’entreprise intègre l’activité de ses fournisseurs. A ce niveau, les FCS
sont principalement la sécurité des sources d’approvisionnement et le développement de
l’activité de base.
• intégration verticale : stratégie de filière/Intégration totale depuis l'amont
jusqu'à l'aval.Ex: Total
N.B :
❖ Avantages :
- Réduction des coûts : économie d’échelle ;
- Intégration des marges intermédiaires (appropriation des marges bénéficiaires des
fournisseurs ou des distributeurs) ;
82
- Accès à la technologie en amont et/ou en aval
- Garantie des approvisionnements et des débouchés des produits de l’entreprise .
- Accroissement du pouvoir de l’entreprise sur ses marchés ;
- Renforcement des barrières à l’entrée des secteurs ;
❖ Inconvénients :
• Modification de la structure des coûts de l’entreprise.
• Rigidité de fonctionnement ;
• Accroissement des frais fixes ;
• Accentuation des barrières à la sortie ;
B- Impartition(ou externalisation=faire-faire)
une activité ou une partie d’activité (autre que stratégique) est confié à une autre
organisation.
L’entreprise fait faire par une autre entreprise une partie de son
activité. Ici, l’entreprise est toujours juridiquement indépendante
Formes :
▪ La sous-traitance
une entreprise (le donneur d’ordre) va confier une partie de son activité ou une activité à une
autre entreprise (le sous-traitant).
- Sous-traitance de capacité :l’entreprise a une commande exceptionnelle à laquelle elle ne peut faire
face (ses capacités de production sont insuffisantes pour répondre dans les délais demandés) : elle
confie alors cette tâche à une autre firme ;
- Sous-traitance de spécialité :l’entreprise n’a pas les compétences, les savoir-faire, pour accomplir
un travail ; elle s’adresse alors au sous-traitant.
Ex : un constructeur auto (donneur d’ordre) transfère la production de sièges de voiture (contrat de sous-
traitance) à un sous-traitant (fabricant d’équipements auto ou équipementier.)
▪ L’accord de licence
C’est l’exploitation d’une technologie mise au point par une autre entreprise.
83
▪ Le groupement d’intérêt économique (GIE)
Deux ou plusieurs entreprises créent une société à travers laquelle elles réalisent des actions communes
en rapport avec la recherche, le stockage, la commercialisation etc.
Entreprise dont le capital est détenu à parts égales par deux ou plusieurs entreprises.
Coca-Cola et Nestlé recentrent leur joint-venture, Beverage Partners Worldwide, sur le marché
du thé noir.
Nestlé et Coca-Cola Company recentrent les activités de joint-venture (filiale commune), Beverage
Partners Worldwide (BPW), autour des boissons à base de thé noir. Cet accord, qui est sujet à certaines
régulations, serait finalisé en début de 2007. Selon les deux partenaires, cette initiative, qui sera
appliquée sur l’ensemble de leurs territoires, permettra d’accélérer le développement et de booster la
présence de BPW sur le marché. Envisagea, la nouvelle boisson à base de thé vert, récemment lancée
aux Etats-Unis et qui sera commercialisé en Europe à partir de 2007, sera vendue à travers cette joint-
venture BPW, la joint-venture 50-50 entre Coca-Cola Company et Nestlé, a été créé en 2001, après
dix ans de collaboration entre les deux compagnies à travers une joint-venture connu sous le nom de
Coca-Cola and Nestlé refreshements (CCNR).
Source : Economie&Entreprise décembre 2006
Avantages et limites de la stratégie d’impartition :
❖ Avantages :
• Réduction des coûts ;
• Réduction de la complexité de l’organisation ;
❖ Limites
• Risque de déséquilibre dans la puissance des partenaires ;
• Risque que le partenariat soit le prélude d’une prise de participation ou d’une absorption.
• Contrôle difficile
• Le leader ou le chef de file :Il possède la part de marché la plus importante du marché.
Exemple : Coca-Cola est le chef de file sur le marché des sodas aux Etats-Unis.
• Le challenger ou le prétendant :Il se positionne juste derrière le chef de file et cherche à
prendre sa place.
Exemple : Pepsi Cola est le prétendant sur le marché des sodas aux Etats-Unis.
• Le suiveur :Il détient une faible part de marché. Il ne fait que s’adapter aux évolutions du
marché et réagit aux actions de ses concurrents.
• L’outsider ou le nouvel arrivant :Il arrive sur le marché et ses ventes enregistrent une forte
croissance.
• Le sortant :Il n’arrive pas à garder ses parts de marché ; il sort petit à petit du marché.
• Le spécialiste :Elles possèdent une spécificité qui leur permet d’occuper une niche
particulière.
Exemple : l’entreprise Valhrona a choisi d’être le fournisseur de chocolat de haute qualité
84
pour les professionnels. Elle évite ainsi la concurrence avec les grandes marques telles que
Nestlé.
1- Stratégie du leader 2- Stratégie du 3- Stratégie du 4- Stratégie du
challenger suiveur spécialiste
Conserver la position Prendre la place du leader. Coexistence pacifique. S’intéresser à un ou plusieurs
Objectifs
concurrence.
• Correspondre aux
compétences distinctives
de l’entreprise.
• Accroitre la demande • Stratégie de discount : Aligner ses décisions • Il s’agit de développer un
primaire. Offrir le même produit sur les décisions de la avantage concurrentiel
• Conserver la part de que celui du leader concurrence. sur un segment limité
marché en cherchant de mais à un prix bas. voire unique de manière
nouveaux utilisateurs. • Stratégie du milieu de à avoir une exclusivité de
• Augmenter la part de gamme : Offrir une la production.
marché. version simplifiée du
produit. • Il s’agit de créer une niche
• Stratégie de prolifération et se concentrer sur les
Orientations stratégiques
La planification stratégique
1.Notion de planification
La planification est le processus de définition d’objectifs et d’allocation des moyens financiers, matérielset
humains pour les atteindre.
Donc, planifier, c’est concevoir un futur désiré et les moyens d’y parvenir.
2.Mise en place de la planification stratégique
La mise en œuvre de la planification nécessite le passage par plusieurs étapes cohérentes.
• Le diagnostic stratégique
85
• Le plan stratégique
Après avoir effectué le diagnostic stratégique, l’entreprise doit élaborer un plan global ou
un projet d’entreprise en fixant les orientations stratégiques à long terme.
Le plan stratégique choisit la stratégie à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs
généraux fixés par l’entreprise. Il donne l’image de ce que l’entreprise souhaite être à long
terme.
• Les plans opérationnels
Les plans opérationnels permettent de traduire les orientations stratégiques fixées par le plan
stratégique en programmes d’action à court et à moyen terme. La planification
opérationnelle dépend des différentes fonctions de l’entreprise. Chaque fonction est appelée
à élaborer ses propres programmes d’action, c’est- à-dire affecter les moyens nécessaires
(hommes, investissements, etc.) et fixer les actions à engager pour atteindre les objectifs qui
lui sont assignés et qui doivent être cohérents avec les objectifs généraux du plan
stratégique. (Exemples : plan d’approvisionnement, plan de production, plan de
financement, plan commercial, etc.).
• Les budgets
Les plans opérationnels et les programmes d’action ont toujours des implications financières
qui seront traduites dans des budgets.
Le budget est un état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’entreprise pour une
période donnée, généralement l’année. Il se décompose généralement en, budget des ventes,
budget de production, budget des approvisionnements, budget de trésorerie, etc.
Chaque fonction doit être responsable de son budget et en contrôler sa réalisation.
• Le contrôle des réalisations
Le contrôle permet un suivi constant des différentes étapes de la planification. L’analyse
des écarts entre prévisions-objectifs et réalisations doit permettre de prendre des mesures
correctives.
Contrôler signifie garder la maîtrise, dominer la gestion d’une entreprise, être en mesure de
prendre toutes les décisions pour aider à la réalisation des objectifs qu’une entreprise s’est
assignés.
Avantages et limites de la planification
Avantages Inconvénients
86
Execices :
87
Au Maroc, il n’existe pas, aujourd’hui, de maturité du marché de la consommation pour que
le vrai chocolat reçoive toute l’attention et tout le respect qu’il mérite. Le chocolat étant un
produit hédonique(*), la notion de plaisir prend une dimension plus importante que dans le
cas d’autres produits.
La consommation moyenne des Marocains en chocolat reste faible en dépit d’un marché de
plus en plus alimenté par toute sorte de produits. Importé ou produit localement, le chocolat
au Maroc reste une niche à développer, mais il faut surtout lui assurer la protection nécessaire
face notamment aux dangers de la contrebande.
(*) Produit hédonique : produit acheté principalement pour se faire plaisir.
Document 1.3 : Lancement de nouveaux produits
Aiguebelle lance une panoplie de 14 produits diversifiés regroupés sous une nouvelle gamme
: Aiguebelle « Ma Pâtisserie ». Incluant des produits contenant du chocolat, du sucre
chocolaté et des compléments (amandes), cette gamme a été conçue pour accompagner les
Marocain(e)s dans la préparation de leurs pâtisseries quotidiennes, mais aussi lors des fêtes et
célébrations.
A cet effet, l’entreprise ambitionne avec cette nouvelle gamme de renforcer sa position sur le
marché national B to C (*), et plus précisément sur le segment Pâtisserie « Ménagère », un
segment à fort potentiel, enregistrant une progression de plus de 15% sur les douze derniers
mois.
Elle est aussi la première entreprise marocaine à avoir lancé une gamme de bonbons sans
sucre et fabriqués localement. Dans la mesure où le marché n’était pas mûr, l’entreprise a
constaté que cela demandait de consentir des efforts disproportionnés par rapport au potentiel
local. Elle a décidé alors en 2014 de se recentrer sur son métier de base, le chocolat.
(*) B to C (Business to Consumer) : du professionnel vers le consommateur.
Document 1.4 : Programme d’investissement
Aiguebelle accorde une grande importance à l’innovation. De ce fait, elle s’est dotée en 2011
d’une entité Recherche et Développement (R&D) lui permettant de se réinventer
constamment. Que ce soit pour le design évolutif de ses produits existants ou à venir,
Aiguebelle a su s’adapter aux évolutions du marché et aux attentes de ses clients. Son
laboratoire de contrôle physicochimique lui permet d’accompagner tous les développements
des produits et des innovations avec des analyses et des contrôles réguliers.
88
Travail à faire :
Expérience
Solution :
« Créée en 1949, la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie Aiguebelle (CCC Aiguebelle) (spécialisée
dans le domaine de la chocolaterie) élabore de manière traditionnelle des chocolats et confiseries
de qualité. Forte d’un savoir-faire de fabrication du chocolat, Aiguebelle perpétue la tradition de
qualité qui fait la renommée de ses créations. L’exigence dans le choix des matières premières,
89
l’expertise, l’engagement des équipes et la recherche permanente de l’excellence , ont permis à
Aiguebelle de maintenir sa place de leader sur le marché national et se positionner à
l’international.(finalité économique)
Fabriquer des produits de qualité est depuis toujours la priorité de l’entreprise. Une priorité qui
traduit plus que jamais la volonté de la chocolaterie Aiguebelle de satisfaire l’ensemble des clients
particuliers et professionnels en répondant à leurs exigences.(mission de l’entreprise)
Forces =FCS
Exercice :
BCG
Taux de CA CA du Taux de Le
croissanc réalisé principal croissanc marché
e du par BX concurren e BX total
marché t
BTP 10% 150 000 120 000 5% 450 00
000 000 0 000
Hôtellerie 8% 25 000 150 000 9% 950 00
000 000 0 000
Panneau 12% 8 500 00 5 000 000 13% 25 000
x solaires 0 000
stylos 1% 2 000 12 500 3% 30 000
000 000 000
Solution :
90
contrib
Taux
CA du ution
de Taux
CA princip Le du DAS
croissa de
réalisé al marché PDR dans le
nce du croissa
par BX concurr total CA
march nce BX
ent Total
é
de BX
Panne
aux 850000 500000 250000
12% 13%
solaire 0 0 00
s 1,7 4,58
31% 185500000
7,75
La matrice BCG :
contribution du
Taux de
PDR DAS dans le CA
croissance BX
Total de BX
91
Hôtellerie 9% 0,16666667 13,48
Panneaux
13%
solaires 1,7 4,58
92
Travail à faire :
93
La planification stratégique (1950) est un processus qui consiste à construire un
programme d'action permettant à l'entreprise de mettre en œuvre ces choix stratégique
afin d'agir sur son avenir.
avantages
• La planification assure la convergence des
plan stratégiques avec les plans opérationnels
La planification permet de faciliter le contrôle
• La planification permet un cadre plus général de réflexion
Les limites
• Le processus de la planification est longue et difficile l’instabilité des environnements.
• Le cout de la mise en œuvre est élevé
94
95
Choix stratégiques
I) Recherche d’un avantage concurrentiel : les stratégies génériques de
Porter=stratégie de domaine /business strategy (DAS)
Opter pour une stratégie revient à choisir une méthode parmi d’autres permettant d’obtenir un avantage
concurrentiel dans un DAS donné. PORTER à identifier trois types de stratégies génériques ou de base:
domination par les coûts, différenciation et concentration (ou focalisation).
A- Domination par les coûts : = coûts faibles que ceux des concurrents pour une
offre standard =même offre moins chère(low cost)
Elle fait partie des stratégies offensives et consiste à proposer une offre dont la valeur perçue par
le marché est comparable à celle des offres concurrentes mais à un prix inférieur. Elle s’adresse à
une cible large par des produits standardisés. Le but est de devenir leader du secteur.
❖ Conditions de réussite :
• Avoir une bonne connaissance et maitrise des coûts ;
• Choisir des segments stratégiques durables qui génèrent une demande stable ;
Remarque :
La stratégie de domination par les coûts repose sur l’effet d’expérience dont les principales causes
sont les économies d’échelle, l’effet d’apprentissage.
❖ Avantages :
• Permet à l’entreprise de réaliser des économies d’échelle.
• L’entreprise bénéficie de l’effet d’expérience.
❖ Limites :
• Cette stratégie encourage les entreprises à la recherche d’une main d’œuvre à bas prix ce qui poussera
par la suite les entreprises à la délocalisation ;
• Risque du progrès technique qui peut annuler l’avantage concurrentiel ;
• Négligence de la recherche et développement ;
Ex.au début de son lancement INWI à pratiquer les prix les plus bas par rapport à ceux de ses
concurrents pour attirer les clients.
B- Différenciation
la stratégie de différenciation consiste à mettre en œuvre des moyens autres que le prix pour rendre
un produit difficilement comparable à celui des concurrents.
• la marque et son image. Exemples : les produits de luxe, les produits de beauté (L’OREAL).
• les caractéristiques techniques du produit. Exemple : une innovation technique qui confère
des performances particulières ; sa fiabilité.
• les services qui accompagnent le produit. Exemples : les garanties, le SAV (DARTY).
• le conditionnement. Exemple : la mise en place d’un packaging plus pratique (NESPRESSO).
• le circuit de distribution. Exemple : la vente exclusive sur Internet.
96
N.B :
• La différenciation vers le haut Consiste à accroitre la valeur perçue du produit, afin de justifier un prix de
vente plus élevé.
• La différence par épuration par sophistication ( La différenciation vers le bas ) :Consiste à
proposer pour un prix réduit une offre dont la valeur perçue comme inférieure à celle des concurrents
❖ Conditions de réussite :
• Le surprix demandé au consommateur ne doit pas être supérieur à l’avantage supplémentaire
qu’offre le produit au consommateur.
❖ Avantages :
• Elle permet de pratiquer des prix de vente élevés et de réaliser de fortes marges ;
• Elle permet d’échapper à une guerre des prix.
❖ Limites :
❖ Risque de changement de goût du consommateur ;
❖ Excès de surcoût lié à la différenciation.
❖ Imitation par les concurrents situés dans des pays à faibles coûts de main d’œuvre ;
❖ Perte de perception de la différenciation de la part de la clientèle ;
Exemple1 : Aiguebelle : Aiguebelle propose des bonbons sans sucre . la montée des produits
« light ».
il s’agit de se concentrer sur les besoins d’un groupe particulier de clients sans prétendre s’adresser au
marché tout entier.
La focalisation peut réussir grâce à une domination par les coûts ou une différenciation.
❖ Avantages :
• Elle permet de dégager un profit supérieur à la moyenne du secteur ;
• Elle s’adresse à un créneau limité.
❖ Limites :
• Stratégie risquée car dépend d’un marché cible très restreint.
• le segment, bien qu’étroit, peut paraître rentable et attirer d’autres entreprises.
Ex .
97
• ROLLS ROYCE qui cible le segment des très riches.
• L’eau CHAOUEN qui ne distribue son produit que dans la région du Nord.
Elle constitue un moyen pour accroitre les ventes des produits actuels sur des marchés actuels.
L’accroissement des ventes passe par la stimulation de la demande des clients actuels, la conquête des
clients des concurrents, la transformation des prospects en clients (taux de transformation).
Pour cela l’entreprise est appelée à introduire des innovations sur le produit, de proposer de nouveaux
modèles, de nouvelles couleurs ou de nouvelles formes. Plusieurs voies sont possibles :
❖ Avantages de la spécialisation :
• Réalisation des effets de synergie et d’économies d’échelle.
• Plus facile à mettre en place( gestion plus simple)
• Plus adaptée au marché en croissance.
98
❖ Inconvénients de la spécialisation :
N.B : les modalités de spécialisation : domination par les coûts /différenciation/ focalisation
(créneau-niche) /recentrage
On distingue :
Inconvénients :
EX.L’e/se BIC fabrique en plus des stylos, des briquets, des rasoirs jetables , des téléphones
portables et mêmes un parfum (le parfum fut un échec)
- La stratégie de recentrage consiste à revenir à son métier d’origine, après une opération de
diversification.
99
❖ Avantages :
• L’entreprise a besoin de financer une autre activité ;
• L’entreprise désire se concentrer sur son métier de base.
❖ Limites
• Barrières à la sortie (difficultés à trouver un acquéreur) ;
• Résistances sociales. (par craintes de restructuration et de suppression d’emploi) ;
• Réactions syndicales.
EX .Le désengagement de la Centrale Laitière de son activité glaces est la dernière opération en date.
D- Internationalisation
L'extension des entreprises hors des frontières de leurs pays d'origine correspond au phénomène
d'internationalisation de leurs activités économiques.
En économie, l’internationalisation est une stratégie de développement d'une entreprise au-delà de son
marché national d'origine. Elle peut se manifester par l'implantation d'unités de production dans d'autres
pays ou la conquête de plusieurs marchés nationaux.
Les stratégies internationales ont pour objectif général la satisfaction des besoins des consommateurs
hors du marché d’origine mieux que la concurrence.
Pour réussir une stratégie internationale, il faut, tout d’abord, choisir sur quel marché l’entreprise doit
pénétrer ? Et comment ?
❖ Etapes de l’internationalisation :
ème
ère 2 étape: « Courant
1 étape: «
régulier d’’affaires. »
Ouverture sur les
marchés -CA entre 25% et 33.33%.
étrangers.
Etapes de
- CA < 5% .
l’internationalisa
tion
ème
3 étape : ème
«Multinationalisation. 4 étape :«
» Mondialisation»-
Dans le cadre de l’élaboration de sa stratégie marketing international, l’entreprise a le choix entre trois
stratégies principales: La stratégie de standardisation, la stratégie d’adaptation et la stratégie de
standardisation adaptée.
100
Il s’agit de concevoir des produits de façon universelle et de les adapter localement.
La banque centrale populaire (BCP) vient d’être autorisée à créer une filiale bancaire en Mauritanie
dénommée « banque populaire Maroco-Mauritanienne ».
❖ Avantages :
• Elargissement du marché, nouveaux débouchés et clients ;
• Diminution des coûts avec les économies d’échelle et les coûts de main d’œuvre plus faibles ;
• Contournement des barrières douanières ;
• Recherche de gains fiscaux et de change.
❖ Limites:
• Risques politiques, économiques et financiers ;
• Différence des cadres légaux ;
• Instabilité des taux de change ;
• Risque de perte de l’identité de l’entreprise.
Accor a choisi d’ouvrir le nouvel Ibis Moussafir au cœur du nouveau centre d’affaires de Casablanca
Sidi Maârouf qui se situe à l’entrée de la ville. Le concept Ibis se base d’abord sur une hôtellerie
normée, et cible particulièrement la clientèle entreprise. Outre la mise à disposition de 85 chambres,
dont 8 communicantes, et 15 mini suites, le nouvel Ibis Moussafir Casablanca Sidi Maârouf propose
des services annexes, comme le centre de sport ou encore deux sales de conférences pouvant accueillir
jusqu’à 40 personnes chacune.
Source : Essor n°10. Mai 2007
❖ Avantages :
101
❖ Limites :
• La croissance nécessite des ressources financières et humaines importantes ;
• obligation d’endettement
B- Croissance externe
La croissance externe Réalisée avec groupement ou association avec d’autres E/SES.Ce mode de
croissance se traduit par le rachat d’entreprises et par le regroupement avec d’autres. On parle alors de
regroupement d’entreprises et il y a perte d’indépendance juridique pour l’entreprise rachetée.
Avantages :
• Elargir la PDM.
• économie d’échelle et effets de synergie.
• atteindre rapidement la masse critique.
❖ Limites :
• Perte de contrôle ;
• Possibilité de conflits d’intérêts.
On distingue plusieurs modalités de croissance externe :
102
OPE : opération par laquelle on échange les titres d’une E/SE
contre des titres crées à cet effet.
Conséquences de la croissance externe : la concentration
Le degré de concentration d’un secteur est mesuré par la part de marché détenue par les 3 plus
grandes entreprises du secteur.
plus La concentration augmente, plus la concurrence baisse et plus les entreprises sont
grandes
a- Accords de coopération
Deux entreprises indépendantes mettent en commun des actifs.
❖ Avantages :
• Renforcement de la position concurrentielle.
• Conquête de nouveaux marchés.
• Elaboration de nouveaux produits.
• Partage de compétences.
• Réduction des coûts.
• Fixation des barrières à l’entrée.
❖ Inconvénients :
• Risque de perte d’un facteur clé de succès exclusif ou de la confidentialité de certaines informations.
• Mésentente entre partenaires sur la répartition de risques et de responsabilités.
103
IV) Faire ou faire faire ?
A- Intégration (verticale)
stratégie d’intégration : Il s’agit, pour une entreprise, d’étendre son activité en amont et/ou en aval de
son activité d’origine. L’orientation est de stabiliser une source d’approvisionnement ou de contrôler la
distribution. Le recours à cette stratégie est justifié si l’entreprise veut contrôler un FCS et que l’activité
est à forte croissance.
• intégration en aval : L’entreprise intègre l’activité de ses distributeurs. Le but est de contrôler
les débouchés. Il s’agit alors de contrôler la distribution.
• intégration en amont : L’entreprise intègre l’activité de ses fournisseurs. A ce niveau, les FCS
sont principalement la sécurité des sources d’approvisionnement et le développement de
l’activité de base.
• intégration verticale : stratégie de filière/Intégration totale depuis l'amont
jusqu'à l'aval.Ex: Total
N.B :
❖ Avantages :
- Réduction des coûts : économie d’échelle ;
- Intégration des marges intermédiaires (appropriation des marges bénéficiaires des
fournisseurs ou des distributeurs) ;
104
- Accès à la technologie en amont et/ou en aval
- Garantie des approvisionnements et des débouchés des produits de l’entreprise .
- Accroissement du pouvoir de l’entreprise sur ses marchés ;
- Renforcement des barrières à l’entrée des secteurs ;
❖ Inconvénients :
• Modification de la structure des coûts de l’entreprise.
• Rigidité de fonctionnement ;
• Accroissement des frais fixes ;
• Accentuation des barrières à la sortie ;
B- Impartition(ou externalisation=faire-faire)
une activité ou une partie d’activité (autre que stratégique) est confié à une autre
organisation.
L’entreprise fait faire par une autre entreprise une partie de son
activité. Ici, l’entreprise est toujours juridiquement indépendante
Formes :
▪ La sous-traitance
une entreprise (le donneur d’ordre) va confier une partie de son activité ou une activité à une
autre entreprise (le sous-traitant).
- Sous-traitance de capacité :l’entreprise a une commande exceptionnelle à laquelle elle ne peut faire
face (ses capacités de production sont insuffisantes pour répondre dans les délais demandés) : elle
confie alors cette tâche à une autre firme ;
- Sous-traitance de spécialité :l’entreprise n’a pas les compétences, les savoir-faire, pour accomplir
un travail ; elle s’adresse alors au sous-traitant.
Ex : un constructeur auto (donneur d’ordre) transfère la production de sièges de voiture (contrat de sous-
traitance) à un sous-traitant (fabricant d’équipements auto ou équipementier.)
▪ L’accord de licence
C’est l’exploitation d’une technologie mise au point par une autre entreprise.
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▪ Le groupement d’intérêt économique (GIE)
Deux ou plusieurs entreprises créent une société à travers laquelle elles réalisent des actions communes
en rapport avec la recherche, le stockage, la commercialisation etc.
Entreprise dont le capital est détenu à parts égales par deux ou plusieurs entreprises.
Coca-Cola et Nestlé recentrent leur joint-venture, Beverage Partners Worldwide, sur le marché
du thé noir.
Nestlé et Coca-Cola Company recentrent les activités de joint-venture (filiale commune), Beverage
Partners Worldwide (BPW), autour des boissons à base de thé noir. Cet accord, qui est sujet à certaines
régulations, serait finalisé en début de 2007. Selon les deux partenaires, cette initiative, qui sera
appliquée sur l’ensemble de leurs territoires, permettra d’accélérer le développement et de booster la
présence de BPW sur le marché. Envisagea, la nouvelle boisson à base de thé vert, récemment lancée
aux Etats-Unis et qui sera commercialisé en Europe à partir de 2007, sera vendue à travers cette joint-
venture BPW, la joint-venture 50-50 entre Coca-Cola Company et Nestlé, a été créé en 2001, après
dix ans de collaboration entre les deux compagnies à travers une joint-venture connu sous le nom de
Coca-Cola and Nestlé refreshements (CCNR).
Source : Economie&Entreprise décembre 2006
Avantages et limites de la stratégie d’impartition :
❖ Avantages :
• Réduction des coûts ;
• Réduction de la complexité de l’organisation ;
❖ Limites
• Risque de déséquilibre dans la puissance des partenaires ;
• Risque que le partenariat soit le prélude d’une prise de participation ou d’une absorption.
• Contrôle difficile
• Le leader ou le chef de file :Il possède la part de marché la plus importante du marché.
Exemple : Coca-Cola est le chef de file sur le marché des sodas aux Etats-Unis.
• Le challenger ou le prétendant :Il se positionne juste derrière le chef de file et cherche à
prendre sa place.
Exemple : Pepsi Cola est le prétendant sur le marché des sodas aux Etats-Unis.
• Le suiveur :Il détient une faible part de marché. Il ne fait que s’adapter aux évolutions du
marché et réagit aux actions de ses concurrents.
• L’outsider ou le nouvel arrivant :Il arrive sur le marché et ses ventes enregistrent une forte
croissance.
• Le sortant :Il n’arrive pas à garder ses parts de marché ; il sort petit à petit du marché.
• Le spécialiste :Elles possèdent une spécificité qui leur permet d’occuper une niche
particulière.
Exemple : l’entreprise Valhrona a choisi d’être le fournisseur de chocolat de haute qualité
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pour les professionnels. Elle évite ainsi la concurrence avec les grandes marques telles que
Nestlé.
5- Stratégie du leader 6- Stratégie du 7- Stratégie du 8- Stratégie du
challenger suiveur spécialiste
Conserver la position Prendre la place du leader. Coexistence pacifique. S’intéresser à un ou plusieurs
Objectifs
concurrence.
• Correspondre aux
compétences distinctives
de l’entreprise.
• Accroitre la demande • Stratégie de discount : Aligner ses décisions • Il s’agit de développer un
primaire. Offrir le même produit sur les décisions de la avantage concurrentiel
• Conserver la part de que celui du leader concurrence. sur un segment limité
marché en cherchant de mais à un prix bas. voire unique de manière
nouveaux utilisateurs. • Stratégie du milieu de à avoir une exclusivité de
• Augmenter la part de gamme : Offrir une la production.
marché. version simplifiée du
produit. • Il s’agit de créer une niche
• Stratégie de prolifération et se concentrer sur les
Orientations stratégiques
La planification stratégique
1.Notion de planification
La planification est le processus de définition d’objectifs et d’allocation des moyens financiers, matérielset
humains pour les atteindre.
Donc, planifier, c’est concevoir un futur désiré et les moyens d’y parvenir.
2.Mise en place de la planification stratégique
La mise en œuvre de la planification nécessite le passage par plusieurs étapes cohérentes.
• Le diagnostic stratégique
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• Le plan stratégique
Après avoir effectué le diagnostic stratégique, l’entreprise doit élaborer un plan global ou
un projet d’entreprise en fixant les orientations stratégiques à long terme.
Le plan stratégique choisit la stratégie à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs
généraux fixés par l’entreprise. Il donne l’image de ce que l’entreprise souhaite être à long
terme.
• Les plans opérationnels
Les plans opérationnels permettent de traduire les orientations stratégiques fixées par le plan
stratégique en programmes d’action à court et à moyen terme. La planification
opérationnelle dépend des différentes fonctions de l’entreprise. Chaque fonction est appelée
à élaborer ses propres programmes d’action, c’est- à-dire affecter les moyens nécessaires
(hommes, investissements, etc.) et fixer les actions à engager pour atteindre les objectifs qui
lui sont assignés et qui doivent être cohérents avec les objectifs généraux du plan
stratégique. (Exemples : plan d’approvisionnement, plan de production, plan de
financement, plan commercial, etc.).
• Les budgets
Les plans opérationnels et les programmes d’action ont toujours des implications financières
qui seront traduites dans des budgets.
Le budget est un état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’entreprise pour une
période donnée, généralement l’année. Il se décompose généralement en, budget des ventes,
budget de production, budget des approvisionnements, budget de trésorerie, etc.
Chaque fonction doit être responsable de son budget et en contrôler sa réalisation.
• Le contrôle des réalisations
Le contrôle permet un suivi constant des différentes étapes de la planification. L’analyse
des écarts entre prévisions-objectifs et réalisations doit permettre de prendre des mesures
correctives.
Contrôler signifie garder la maîtrise, dominer la gestion d’une entreprise, être en mesure de
prendre toutes les décisions pour aider à la réalisation des objectifs qu’une entreprise s’est
assignés.
Avantages et limites de la planification
Avantages Inconvénients
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Execices :
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Au Maroc, il n’existe pas, aujourd’hui, de maturité du marché de la consommation pour que
le vrai chocolat reçoive toute l’attention et tout le respect qu’il mérite. Le chocolat étant un
produit hédonique(*), la notion de plaisir prend une dimension plus importante que dans le
cas d’autres produits.
La consommation moyenne des Marocains en chocolat reste faible en dépit d’un marché de
plus en plus alimenté par toute sorte de produits. Importé ou produit localement, le chocolat
au Maroc reste une niche à développer, mais il faut surtout lui assurer la protection nécessaire
face notamment aux dangers de la contrebande.
(*) Produit hédonique : produit acheté principalement pour se faire plaisir.
Document 1.3 : Lancement de nouveaux produits
Aiguebelle lance une panoplie de 14 produits diversifiés regroupés sous une nouvelle gamme
: Aiguebelle « Ma Pâtisserie ». Incluant des produits contenant du chocolat, du sucre
chocolaté et des compléments (amandes), cette gamme a été conçue pour accompagner les
Marocain(e)s dans la préparation de leurs pâtisseries quotidiennes, mais aussi lors des fêtes et
célébrations.
A cet effet, l’entreprise ambitionne avec cette nouvelle gamme de renforcer sa position sur le
marché national B to C (*), et plus précisément sur le segment Pâtisserie « Ménagère », un
segment à fort potentiel, enregistrant une progression de plus de 15% sur les douze derniers
mois.
Elle est aussi la première entreprise marocaine à avoir lancé une gamme de bonbons sans
sucre et fabriqués localement. Dans la mesure où le marché n’était pas mûr, l’entreprise a
constaté que cela demandait de consentir des efforts disproportionnés par rapport au potentiel
local. Elle a décidé alors en 2014 de se recentrer sur son métier de base, le chocolat.
(*) B to C (Business to Consumer) : du professionnel vers le consommateur.
Document 1.4 : Programme d’investissement
Aiguebelle accorde une grande importance à l’innovation. De ce fait, elle s’est dotée en 2011
d’une entité Recherche et Développement (R&D) lui permettant de se réinventer
constamment. Que ce soit pour le design évolutif de ses produits existants ou à venir,
Aiguebelle a su s’adapter aux évolutions du marché et aux attentes de ses clients. Son
laboratoire de contrôle physicochimique lui permet d’accompagner tous les développements
des produits et des innovations avec des analyses et des contrôles réguliers.
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Travail à faire :
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