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Se préparer à défendre le territoire québécois

l L'autodéfense individuelle
l L'autodéfense nationale
l Défense et dissuasion
l Développer l'instinct de résistance
l Les limites du pacifisme et de la démocratie
l Défendre le Québec

Introduction
À la veille de sa retraite, la vérité est sortie de la bouche de Jean Chrétien. Dans sa biographie écrite par Lawrence Martin, il a affirmé 
qu’il n’aurait pas reconnu un résultat serré en faveur de l’indépendance le 30 octobre 1995, et qu’il aurait envoyé l’armée canadienne 
pour protéger les édifices fédéraux et, par le fait même, l’unité canadienne. Il serait dangereux de prendre ces affirmations à la légère.
C’est une sonnette d’alarme et un avertissement pour quiconque milite en faveur d’un Québec indépendant. C’est un signe que nous
allons devoir défendre notre liberté et notre territoire. Nous devrons appréhender le problème dans son ensemble, en faisant preuve de
réalisme, et en considérant que le fait de parler d’utilisation de la force n’est pas automatiquement un appel à la violence.

L’autodéfense individuelle
Pour mieux comprendre les raisons pour lesquelles les Québécois devront se défendre si nécessaire, on peut faire une comparaison au 
niveau de l’individu, fondement de la nation. Un individu victime d’une agression verbale ou physique a le droit de se défendre. Le bon 
sens logique veut que l’on réplique à toute agression contre sa personne. Il peut être risqué de résister à un ou plusieurs agresseurs 
quand on est seul et désarmé, mais si vous savez comment vous défendre, vous pouvez répliquer à vos agresseurs et les maîtriser; 
une connaissance minimale de certaines techniques d’autodéfense permet de neutraliser un attaquant, armé ou non. Il faut se
conformer à la loi de la nature qui existe dans le monde animal et qui privilégie l’autodéfense. Quand un animal est attaqué, il se 
défend avec les moyens dont il dispose, même s’ils ne font pas toujours le poids contre un agresseur plus gros. Et c’est normal qu’il se
défende, car le règne animal est régi par la loi du plus fort et donc, ce ne sont pas les petits qui mangent les gros mais le contraire (la 
« lutte pour la vie » de Darwin). Aucun animal ne veut être celui qui permettra à un autre de survivre. Nous faisons aussi partie du
monde animal et les mêmes principes s’appliquent aux êtres humains. Il n’y a donc pas de place pour les bons sentiments à l’égard des
agresseurs. Il s’agit simplement de ne pas être victime des autres ou de sa propre incapacité à se défendre. On ne peut reprocher à 
quelqu’un de vouloir appliquer le principe d’autodéfense en l’accusant d’être violent. La violence de l’agresseur n’est pas moins grave
que la contre- violence de la victime. La violence des oppresseurs n’est pas moindre que la contre-violence des défenseurs. 
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L’autodéfense nationale
Les principes qui s’appliquent au niveau des individus s’appliquent aussi pour les nations, qui sont des collectivités d’individus. C’est-à-
dire que si un peuple est attaqué par un autre, et que son territoire est occupé et morcelé, il est du devoir de celui qui est agressé de 
défendre sa liberté et son intégrité territoriale, et de repousser l’envahisseur hors de ses frontières. Et s’il n’est pas attaqué et occupé 
dans l’immédiat, il doit faire en sorte de ne pas l’être dans le futur, et se préparer à repousser toute attaque ennemie. Cela signifie de 
se doter de moyens de défense et de dissuasion pour faire comprendre à tout agresseur désireux d’envahir ou de modifier l’intégrité 
territoriale d’une patrie que ses projets pourraient êtres compromis par une résistance féroce. C’est le simple bon sens, on ne peut
s’opposer à ce qui est une évidence en soi : quand on est attaqué, on doit se défendre. et non rester indifférent, nier l’agression,
refuser l’afrontement.
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Défense et dissuasion
Une nation qui se donne les moyens de défendre son territoire et de parer à toute attaque ennemie réussit mieux à le faire qu’une
autre dont les moyens de défense et de dissuasion sont limités. On a vu que l’Irak et l’Afghanistan n’ont pas faits le poids devant les
États-Unis parce que leurs moyens de défense et de dissuasion étaient inadéquats. Des pays forts sur le plan militaire comme la Chine 
ou la Corée du Nord sont mieux protégés contre d’éventuelles attaques. Chez nous, les Patriotes n’avaient pas l’armement approprié 
pour tenir tête bien longtemps aux Anglais. Pendant qu’ils faisaient des discours, signaient des pétitions et présentaient des résolutions,
Colborne se préparait à écraser sauvagement l’insurrection appréhendée. L’échec des Patriotes doit nous servir de leçon : ne pas 
affronter un ennemi sans préparation préalable. Ce n’est pas un appel à la violence, mais à l’intelligence et au réalisme. Si vous avez
les moyens de défendre votre territoire et de parer à toute tentative d’invasion, non seulement les habitants, les bâtiments et les 
ressources naturelles de votre pays seront en sécurité, mais vos ennemis vous respecteront. C’est ce que ne comprennent pas les gens
qui tremblent de peur ou qui s’insurgent à la vue d’un homme armé sur un drapeau, et qui sont contre l’utilisation de la force au besoin,
aveuglés par leur angélisme et leur pacifisme. Et on ne peut compter sur eux quand vient le temps de défendre la patrie contre ses 
ennemis.
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Développer l’instinct de résistance
Si l’on n’a pas les moyens de prévenir le pire, il faut faire en sorte qu’une occupation et une partition possible de notre pays au
lendemain d’une volonté démocratique d’indépendance tourne au cauchemar pour l’envahisseur. C’est ce qui s’est passé pour les 
Américains en Irak, incapables de venir à bout des résistants irakiens. Ils se sont également embourbés au Viêt-Nam malgré leur 
puissante artillerie, vaincus par moins forts qu’eux, mais par plus déterminés, et par des combattants qui connaissaient mieux le 
terrain. Ils ont aussi échoué à renverser le régime castriste, n’ayant pu envahir un pays aussi « petit » que Cuba. Durant la 2e guerre
mondiale, l’Angleterre a freiné les velléités d’invasion hitlérienne parce qu’elle a résisté coûte que coûte aux bombardements intenses 
de la Luftwaffe, et a donc été un des seuls pays européens épargnés par l’occupation allemande. Tous ces peuples qui ont ainsi résisté 
à l’invasion et à l’occupation de leur pays doivent servir d’inspiration et nous apprennent qu’il faut développer le même instinct de 
résistance si nous devons faire face, au lendemain de notre indépendance, à une situation d’occupation. C’est une question de lucidité, 
d’intelligence, de réalisme politique, d’honneur et de patriotisme. Le patriote est celui qui aime sa patrie et s’efforce de la servir, mais
c’est aussi celui qui est prêt à la défendre par tous les moyens, quitte à verser son sang pour elle.
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Les limites du pacifisme et de la démocratie
L’histoire le démontre, les arguments et les précédents historiques aussi, le peuple québécois n’a pas le choix et devra défendre sa 
liberté et son territoire si l’armée canadienne l’envahit ou si des groupes extrémistes fédéralistes se laissent tenter par l’aventure de la
partition. Comment comprendre ceux qui s’opposent à une utilisation de la force pour prévenir une invasion ou résister à une 
occupation. Penser que seuls la démocratie, les arguments juridiques ou la communauté internationale vont pouvoir empêcher le pire 
http://www.milice.qc.ca/?page=note&voir=1
d’arriver, c’est faire preuve de naïveté et de manque de jugement politique. On voit comment certains pays font abstraction du monde 
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entier et ignorent la démocratie quand cela les avantages. Les démocraties occidentales pensaient avoir sauvé la paix après les accords
de Munich, mais Churchill a été le plus clairvoyant: « Pour éviter la guerre, vous avez choisi le déshonneur; et bien vous aurez la guerre
liberté et son territoire si l’armée canadienne l’envahit ou si des groupes extrémistes fédéralistes se laissent tenter par l’aventure de la
partition. Comment comprendre ceux qui s’opposent à une utilisation de la force pour prévenir une invasion ou résister à une 
occupation. Penser que seuls la démocratie, les arguments juridiques ou la communauté internationale vont pouvoir empêcher le pire 
d’arriver, c’est faire preuve de naïveté et de manque de jugement politique. On voit comment certains pays font abstraction du monde 
entier et ignorent la démocratie quand cela les avantages. Les démocraties occidentales pensaient avoir sauvé la paix après les accords
de Munich, mais Churchill a été le plus clairvoyant: « Pour éviter la guerre, vous avez choisi le déshonneur; et bien vous aurez la guerre
et le déshonneur ». Les belles déclarations sur le papier n’ont pas empêché Hitler d’aller de l’avant dans sa politique d’expansionnisme
et on sait quel en fut le résultat. Donc, le pacifisme n’est pas une garantie qu’il n’y aura pas de violence; Gandhi exhortait les Indiens au
pacifisme et pourtant, ça n’a pas empêché les affrontements entre hindous et musulmans lors de l’indépendance de l’Inde et la création
du Pakistan. Martin Luther King était pacifiste et pourtant, ça n’a pas empêché la violence et son propre assassinat. Même un pacifiste 
notoire comme Albert Einstein avait compris qu’il y avait une limite à ne pas vouloir voir la réalité en face, surtout quand il a vu que les 
Allemands faisaient des recherches dans le domaine atomique et qu’il en a averti Franklin D. Roosevelt, chose qu’il a regretté après 
Hiroshima. Les pacifistes devraient savoir également que la démocratie dont ils se réclament, et à laquelle nous devons aussi adhérer, 
a également des limites. La démocratie ne protège pas d’une attaque armée, comme au Timor oriental, qui a voté massivement pour 
l’indépendance mais qui a été mis à feu et à sang par les milices pro-indonésiennes. La démocratie ne pesait pas lourd pour Pierre-
Elliott Trudeau, qui l’a violée deux fois plutôt qu’une, et pour l’Angleterre, qui nous a imposé l’Union de 1840 et la « confédération ». La
démocratie canadienne d’inspiration britannique n’est qu’un leurre et un instrument au service des conquérants et n’est pas tenue
d’être respectée quand elle n’est plus favorable à ceux qui la contrôlent, comme en 1837 et en 1970. Il ne faut pas non plus tomber 
dans le piège de nos ennemis, ni jouer naïvement leur jeu. Nous sommes des démocrates et des pacifistes, mais il faut être lucide et 
réaliste. Il ne faut pas douter que l’indépendance passera par un vote démocratique, mais ce qui peut arriver au lendemain d’un OUI
pourrait dépasser les limites de la démocratie. Et souvent, il a fallu avoir recours aux armes pour défendre la démocratie…
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Défendre le Québec Même s’il y a un vote massif en faveur de l’indépendance du Québec dans le futur, ça ne signifie pas que cela se


fera bien gentiment, que le Canada va reconnaître immédiatement le nouveau pays et que les Canadiens vont se départir des milliards 
de dollars en impôts québécois d’un cœur léger. Notre pire erreur serait de tomber dans ce piège et de s’accrocher à cette croyance 
sans tenir compte de tous les aspects du problème. Au contraire, les Canadiens vont tenter de s’emparer du territoire, et ceux qui
vivent au Québec n’accepteront pas de vivre dans un pays français, exactement comme ils refusent de vivre dans une ville française. 
Nous devrons toujours avoir cela à l’esprit dans la longue marche vers la liberté, qui risque de durer encore un certain temps. Ce ne 
sont pas l’angélisme, la naïveté et les bons sentiments qui nous sauverons, mais notre amour de la patrie, la volonté de la défendre et 
notre intelligence.
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