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les Matinales C Y C L E 3
les Matinales
Au cours de l’année 2005, l’Agence de Développement du Val de Marne a ouvert trois cycles de Matinales
dans le but de sensibiliser et d’informer les entreprises, les laboratoires de recherche, les organismes de
formation et les créateurs d’entreprises sur des sujets d’actualité relatifs à l’innovation.
Les conférences sont animées par des spécialistes du domaine, des témoignages apportent un éclairage
de terrain. Les Matinales constituent un moment privilégié d’approfondissement de sujets et de partage
d’expériences entre les différents acteurs publics et privés.
Le premier cycle de Matinales était consacré à « la propriété intellectuelle », le second cycle « accom-
pagner l’innovation » a traité de la veille technologique et des aides financières à l’innovation.
Ce troisième cycle « l’intelligence économique » apporte aux auditeurs une réflexion sur la stratégie de
l’entreprise ou du laboratoire et une connaissance des outils de veille.
Ce document de synthèse retrace le plus fidèlement possible les présentations orales des intervenants
et intègre les échanges avec les auditeurs. L’accès aux informations essentielles oriente vers les outils
les plus pertinents.
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Introduction Les types de veille Le cycle de la veille Mise en oeuvre La veille individuelle : La veille collective : L’analyse sémantique :
KB Crawl Digimind Intuition de Sinequa
Les deux types de veille La veille stratégique Le Ciblage, Les facteurs de succès
l’analyse du besoin Le module Tracker Intuition, un moteur
de recherche
2ÈME PARTIE
« La fonction veille et ses outils »
Conférenciers :
• Christophe POTRON, PDG du cabinet Mediaveille
• Julien FLANDROIS, Responsable produit de BEA Conseil,
éditeur du logiciel KB Crawl
• Pascal EMAN, Ingénieur d’affaires de la société Digimind
• Luc MANIGOT, Directeur des services
de la société Sinequa
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Introduction
Lors de la première matinale, l’intelligence économique a été décrite comme une démarche globale, une
volonté et une culture visant à la maîtrise et à la protection de l’information stratégique. Il s’agit donc de
mettre en action l’ensemble des informations nécessaires à la performance de l’entreprise et de ses parties
prenantes. Après avoir observé quels étaient les enjeux stratégiques de l’intelligence économique, les deux
dernières matinales visent à illustrer les modalités de sa mise en œuvre.
De grands groupes industriels ont été les premiers à mettre en œuvre des démarches de veille, concernant
notamment leurs opérations à l’international, afin d’être tenus informés des mouvements de leurs
concurrents, de l’évolution des innovations technologiques ou encore de la solvabilité de leurs fournisseurs.
Ces opérations étaient organisées autour d’un responsable de la veille, mais leur portée, en termes de
nombre de destinataires, était limitée puisque le seul format de diffusion était le papier.
L’émergence de l’Internet et l’appropriation par les entreprises des systèmes d’informations a permis de
rendre les produits de veille accessibles au plus grand nombre. Le plus souvent, la démarche de veille a
été adoptée en premier lieu par les personnels techniques de l’entreprise, notamment au travers de la veille
sur les brevets, favorisant ainsi l’émergence d’une veille technologique, avant de toucher l’ensemble des
fonctions de l’entreprise (commercial, juridique…).
De nouvelles possibilités sont ainsi apparues, permettant de rendre la démarche plus efficace :
un plus grand nombre de destinataires, une meilleure mise à jour des informations, un plus grand volume
d’informations traitées.
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Les bases de connaissance
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La veille stratégique
La notion d’information stratégique est particulière, car elle ne concerne pas un secteur d’activité précis
et est par essence transversale. Le produit d’information stratégique est une agrégation, une synthèse des
résultats des différentes veilles.
Le responsable de la veille stratégique peut être confondu avec le responsable de l’intelligence économique,
en ce sens où il a vocation à coordonner l’ensemble des démarches de veilles initiées dans l’entreprise, afin
de restituer régulièrement une synthèse de qualité permettant aux dirigeants de positionner l’entreprise dans
son environnement concurrentiel notamment dans l’avenir. Son rôle est de permettre la mise en action
des informations recueillies.
La veille stratégique s’appuie sur une veille sectorielle, qui cherche à traquer les tendances lourdes de l’évo-
lution du secteur industriel sur lequel est positionnée l’entreprise.
La veille technologique
La veille technologique a pour objet l’identification des évolutions des technologies concurrentes ou de substi-
tution pouvant être utilisées dans le contexte de l’entreprise.
Exemples de questions : l’activité ou le secteur de l’entreprise fait-il l’objet d’observations mineures ou de
rupture ? Voit-on se développer des technologies alternatives ? Quels sont leurs atouts ? Représentent-ils une
menace ou une opportunité pour l’activité de l’entreprise ? Les clients, fournisseurs et concurrents innovent-ils
quant aux technologies utilisées dans leurs procédés ? Dans leurs produits ?
La veille sociétale
La veille commerciale
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à travers un système de gestion de la relation clients) ou tacite,
comme la surveillance des pratiques des consommateurs.
La veille commerciale se positionne dans un temps plus court
que la veille sociétale.
Elle doit permettre de détecter l’émergence de nouveaux marchés.
La veille concurrentielle
La veille fournisseurs
La veille fournisseur a pour premier objet d’identifier l’ensemble des fournisseurs auxquels l’entreprise
peut faire appel, et de les évaluer sous plusieurs dimensions afin de choisir ceux qui répondent le mieux à
ses besoins. Elle fournit une information indispensable à une bonne négociation des contrats fournisseurs,
et constitue le socle sur lequel la décision d’internalisation ou d’externalisation de certaines activités peut
être prise.
La veille juridique et réglementaire traque les textes de lois, ainsi que les normes techniques du secteur
pouvant avoir un impact aussi bien sur l’offre que sur les moyens de production de l’entreprise.
Il s’agit d’une veille transversale pouvant toucher à tous les secteurs de l’entreprise. Elle doit être liée à
la mise en place d’actions de lobbying, ou à défaut de surveillance de celles des concurrents dans les
organismes de normalisation (par exemple au niveau de l’union européenne).
La veille image
La veille image a pour vocation de surveiller la manière dont l’entreprise est perçue par ses parties prenantes
(clients, fournisseurs, associations de consommateurs, instances gouvernementales, …). Cette veille a particu-
lièrement un caractère défensif, et doit permettre de surveiller les éventuelles rumeurs courant sur la société,
afin d’initier une réaction immédiate si besoin est, avec dans les cas extrêmes la constitution d’une cellule de
crise, aussi appelée « war room ».
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Le cycle de la veille
Christophe Potron, directeur du cabinet Mediaveille, présente quelques éléments méthodologiques
permettant de formaliser la mise en place des différentes étapes du processus de veille.
Le cycle de la veille, appelé cycle du renseignement en termes militaires, permet de formaliser
l’ensemble du processus de veille. Il est articulé autour des quatre phases suivantes : l’expression
des besoins, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
La démarche constitue un processus permanent et itératif, au cours duquel les besoins en infor-
mations sont affinés et les procédures de collecte, de traitement et de diffusion optimisées.
On le représente par le schéma suivant.
Expression
Diffusion 4 1
des besoins
Collecte
Traitement 3 2
d’informations
• Méthode générique
Dans un premier temps, il convient de comprendre et de formaliser quels sont les besoins en informations de
l’entreprise dans sa globalité. Afin d’assurer que les phases suivantes apporteront une réelle valeur ajoutée
par l’entreprise, une analyse stratégique de celle-ci doit être menée afin d’identifier clairement quelles seront
les finalités de la veille.
Dans un souci de pragmatisme, ces finalités doivent être hiérarchisées afin de d’établir un ordre de priorité
dans les différents types de veilles à mener.
Chacune des finalités doit être exprimée sous la forme d’une question (ponctuelle ou permanente) à laquelle
la veille doit apporter une réponse.
L’ensemble des finalités identifiées constitue le cadrage de la veille, délimitant un périmètre pour le projet et
identifiant les clients de la veille.
Pour chacune des finalités, on identifiera dans l’ordre suivant :
- le type d’analyse à fournir, c’est-à-dire les livrables de la veille
- le type de données à collecter
- les sources à exploiter (formelles et informelles) et les actions choisies pour y parvenir.
C’est à ce moment qu’il conviendra de définir le budget que l’entreprise souhaite allouer à la veille, et de
déterminer pour chacune des sources leur coût d’acquisition (achat d’un abonnement à des bases
de données, appel à un cabinet d’études, ressources humaines en interne allouées à ces tâches, etc.).
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• Préparation du plan de collecte
Une fois les sources d’informations déterminées, il s’agit de préparer la collecte automatisée
d’informations quand cela est possible, et de répartir clairement les tâches.
Les sources d’information peuvent être de deux types :
- les sources formelles. Il s’agit des informations écrites : presse, Internet, bases de données, CD
Roms, livres, brevets, études sectorielles, études marketing, plaquettes et catalogues concurrents,
propositions commerciales…
- Les sources informelles. Il s’agit des informations orales, provenant des réseaux humains :
conférences, salons, réunions de travail, stagiaires, candidats à l’embauche…
Il est important à ce stade d’intégrer les modes de restitution de ces sources informelles, afin de ne
pas les « oublier » lorsque l’attention du projet de veille sera focalisée sur le traitement des sources électroniques.
Un document formalisant les opérations à mener pour agréger l’ensemble des sources permet de préparer la phase
suivante : c’est le plan de collecte.
La collecte de l’information
La mise en œuvre de ce plan permet de structurer la collecte d’informations. Des outils informatiques appelés
« agents intelligents » permettent d’automatiser le recueil d’informations provenant de sources électroniques.
Leur mise en place doit permettre un premier classement et un stockage des informations brutes (ou données).
La diffusion de l’information
La diffusion est la mise à disposition des informations, dans des livrables spécifiques. Il convient alors de déterminer :
- les profils d’utilisateurs,
- la gestion des droits d’accès à l’information,
- le format de restitution (électronique, papier, oral)
- la quantité d’informations
- la fréquence de diffusion
Les solutions peuvent être par exemple, l’utilisation d’un Intranet documentaire, d’un Intranet de veille, de lettres
d’informations mensuelles, sans oublier les lieux physiques où peuvent se produire les échanges d’informations
(comme la machine à café).
A ce niveau se pose la question de la gestion des droits de diffusion. Mettant en place un système de diffusion
d’informations professionnelles, l’entreprise doit rester attentive à respecter la législation sur le droit de copie, dont
les contours législatifs sont parfois flous.
On pourra consulter le site Internet w w w. d e f i d o c . c o m afin d’obtenir plus de renseignements sur ce sujet.
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Mise en oeuvre
Les facteurs de succès
Pour que la mise en œuvre d’une veille soit un succès, elle doit être clairement perçue comme une démarche
stratégique par l’équipe de direction, et bénéficier de son soutien total.
S’il peut être difficile d’en évaluer le retour sur investissements, la mise en œuvre d’une veille stratégique
nécessite l’allocation de ressources financières et humaines pour être efficace. Que ce soit du point de vue
du temps mobilisé en interne ou des coûts d’investissement en outils informatiques adéquats, gérer de
manière efficace l’information a un coût certain que l’entreprise doit pouvoir et vouloir assumer si elle
souhaite déployer ces initiatives sur l’ensemble de ses fonctions.
Les acteurs
• Le responsable de la veille
Le responsable de la veille est un acteur clé dans le dispositif. Il doit sensibiliser et convaincre l’ensemble
des collaborateurs de l’entreprise de l’intérêt de la démarche, et s’assurer en permanence que les actions
réalisées correspondent bien aux besoins exprimés en premier lieu, tout en identifiant les besoins émergents
afin d’affiner et d’enrichir continuellement le plan de collecte.
Si son rôle s’apparentait plus à celui de documentaliste, chargé de l’ensemble du cycle de la veille il y a
encore une dizaine d’années, on assiste à une forme de décentralisation de ce cycle au sein de l’entreprise,
chaque utilisateur ayant de plus en plus d’autonomie dans l’organisation de son plan de veille.
Ainsi, le responsable de veille devient plus l’animateur d’un réseau ou d’une com-
munauté de veilleurs : c’est un créateur de liens informationnels.
• Les observateurs
Les observateurs, ou capteurs, ont pour rôle de collecter puis d’injecter dans le
système de veille les informations brutes. L’observateur est souvent confondu avec
l’expert, et doit donc implicitement donner son avis sur les informations recueillies
(la mettre en perspective et la qualifier).
• Les experts
Dans le cas où le capteur n’est pas habilité à qualifier l’information, ou bien dans le cas où il s’agit d’un agent
de collecte automatique, les informations brutes doivent être qualifiées (évaluées, mises en perspective,
triées) par un expert avant d’être diffusées.
Ces experts peuvent être aussi bien des collaborateurs en interne que des acteurs externes.
Le système d’informations de la veille doit inclure un ensemble de fonctionnalités décrites ci-après afin de
pouvoir supporter toutes les phases du cycle de la veille. La prise en compte et l’intégration de l’existant, en
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termes d’outils et de système d’information documentaire, est un facteur clé de succès dans la définition et le
déploiement d’un système d’information de la veille.
C’est pourquoi il n’existe pas de système d’information ou de solution type qui pourrait être adapté à
n’importe quel organisme. Un bilan de l’existant doit impérativement être établi.
L’acquisition d’information
• Informations externes
- Surveillance automatique de pages web
- Surveillance automatique de bases de données (génération automatique de requêtes)
- Aspiration de sources web et surveillance de leur mise à jour
- Analyse des lettres de diffusions (newsletter)
- Analyse des forums et newsgroups
• Informations internes
- Intégration des mails et documents transmis par courrier électronique
- Analyse des outils collaboratifs
- Surveillance de l’Intranet documentaire
- Interrogation d’applications internes
- Identification de nouvelles sources
• Stockage et traitement
- Gestion du stockage des informations collectées
- Indexation, tri
- Recherche par mots clés
- Extraction de concepts, classification automatique
- Cartographie d’informations
• Analyse
- Mise à disposition de modèles et de supports pédago-
giques d’analyse
- Outils d’aide à l’analyse de données, génération de
rapports dynamiques
• Diffusion
- Modèle de mise en forme des rapports
- Génération de lettres de diffusions
- Serveur de lettres d’informations
- Portail documentaire
- Moteur de recherche par thèmes et plein texte
• Administration
L’administration du système de veille doit permettre les actions suivantes :
- gestion des profils et des droits des utilisateurs
- gestion des communautés et des plans de veille
- gestion des langues
- Evaluation de l’utilisation des produits d’information (outils dits de tracking) par les utilisateurs identifiés
- Gestion de l’archivage des informations collectées et diffusées
L’ergonomie et la facilité de prise en main, pour l’administrateur du système, mais aussi et surtout pour
les observateurs/contributeurs sont cruciales. Selon les cas, il conviendra d’identifier si les utilisateurs sont
enclins à utiliser une application supplémentaire pour intégrer des informations au système.
Il est ici préconisé d’observer quels sont les outils naturellement utilisés et de les intégrer à l’application
globale (l’email apparaissant souvent comme le média le plus naturel).
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Filtrer le bruit
- Sur la date et l’heure
- Sur les bannières publicitaires
- Surveiller uniquement ou ne pas surveiller certains types de pages
- Utiliser des filtres avancés (pattern, paramètres variables)
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Le module Tracker
Le module Tracker permet grâce à ses agents de surveillance électronique de surveiller tout
type de source d’informations électroniques, qu’il s’agisse de pages ou sites web, de moteurs
de recherche et bases de données du web invisible, de newsgroups ou newsletters, d’informations payantes
type Factiva, ou encore tout type de base de données pour lesquelles des connecteurs peuvent être utilisés.
Au delà de l’exhaustivité des types de sources surveillées, le module Tracker bénéficie d’algorithmes avancés
d’analyse, comparaison et extraction d’informations, qui apportent ensemble deux avantages majeurs
à la solution :
- éviter le bruit et la surinformation pour identifier uniquement l’information pertinente
- rendre l’information collectée directement exploitable dans le module Manager.
Enfin, chaque utilisateur habilité peut configurer ses propres agents de surveillance et les partager, enrichissant
de sa propre expertise la capacité collective de surveillance de l’entreprise, qui disposera ainsi d’un véritable
«radar collaboratif et automatisé» de son environnement.
Le module Manager
Le module Manager est le coeur du dispositif de veille. Il permet de gérer les informations issues de la surveillance
électronique ou terrain et d’organiser l’animation des différentes communautés de veille d’une entreprise.
Un réseau de veille doit pouvoir répondre aux attentes individuelles de chacun de ses membres tout en donnant
à l’entreprise la capacité d’anticiper les évolutions de son marché. Le module Manager répond à ce double
objectif en offrant les outils utiles à l’animation de communautés de veille, ainsi qu’à l’analyse et la prise
de décisions.
• Portail d’accueil
Chaque utilisateur peut construire et personnaliser son accès à l’information, en construisant lui-même l’appa-
rence de son portail.
• Saisie d’informations
Les informations terrain possédées par les employés de l’entreprise sont très utiles et souvent très anticipatives.
Un formulaire de saisie d’information permet donc de faire remonter toute information de ce type dans le portail
principal. La saisie d’informations peut également être réalisée par le simple envoi d’un e-mail à une adresse
Digimind Evolution prédéfinie via le module «EasyTrack».
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• Classement des informations
Les informations provenant des agents de surveillance et jugées intéressantes par le veilleur peuvent être
validées et envoyées au choix dans des communautés privées ou dans des dossiers publics. Ces dossiers sont
consultables par l’ensemble des membres du réseau de veille. Ils peuvent également contenir les informations
ajoutées manuellement par les membres du réseau.
Lors de la consultation d’une information, le lecteur peut accéder en un clic aux informations connexes portant
sur le même thème. Une information lue peut facilement être envoyée par e-mail depuis l’application. Des vues
sur les informations sont disponibles et permettent de les classer par auteur, par source, par date ou par dossier.
• Bookmark Manager
Les sources Internet représentent le coeur de l’application Digimind Evolution. Grâce un système complet de
gestion des sources, il devient possible de construire et partager un bookmark (marques pages) d’entreprise qui
pourra ensuite être exploité par tous les utilisateurs de la plateforme.
Le module Publisher
Le module Publisher permet de créer et gérer les supports de diffusion des informations de veille stratégique
vers les décideurs et les opérationnels.
• Générateur de Newsletters
Le générateur de Newsletters permet de créer et gérer une ou plusieurs newsletters à destination de différents
groupes de destinataires de la veille. Les informations sont automatiquement extraites de projets et dossiers
spécifiques, mises en page et envoyées par email à une liste de diffusion selon une fréquence paramétrable.
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Intuition fonctionne simultanément sur des stratégies de recherche utilisant la linguistique (lexicologie et
sémantique), les statistiques, les mathématiques et la recherche structurée. C’est la combinaison de ces
différentes techniques, optimisées individuellement et entre elles au fil des ans, qui permet d’obtenir la
recherche la plus efficace et la plus pertinente.
Les différents types de recherche : lexicale, linguistique, sémantique, statistique, mathématique, structurée
XML, recherche structurée SGBD.
• Recherche lexicale : recherche d’un mot ou d’un ensemble de mots, avec des opérateurs booléens
(ET, OU, SAUF). A ces opérateurs classiques s’ajoutent des opérateurs d’adjacence, de proximité entre les
mots, et une sensibilité paramétrable aux majuscules ou aux accents.
• Recherche linguistique : l’analyse linguistique permet de retrouver les mots sous toutes leurs formes
possibles (féminines, plurielles, conjuguées), et d’étendre la recherche aux mots synonymes ou de même
racine étymologique. Cette recherche offre également des modules de recherche floue ou de phonétisation.
• Recherche statistique : lorsque la recherche s’effectue sur les mots, une analyse statistique permet de
calculer la pertinence de ces mots par rapport à la base et aux documents réponses.
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• Recherche structurée (XML) : grâce à une indexation XML native, la structuration initiale d’un document
est conservée et sujette à paramétrage (exclusion, pondération, extraction). La requête est alors formulée
en XPath.
• Recherche structurée (SGBD) : c’est une recherche dans un sous-ensemble des documents de la base,
défini au moyen de contraintes sur le contenu de champs structurés complémentaires (domaines, tarifs,
dates, …). La requête est alors formulée en SQL.
Différentes fonctions de navigation permettent de rebondir sur une liste de réponses, afin de recentrer ou de
réorienter le sujet d’une requête. Recherche par l’exemple, affinage, navigation par concepts ou par entités,
les possibilités ne manquent pas.
• Navigation conceptuelle : L’extraction dynamique d’une liste de concepts depuis une liste de réponses
conséquente permet deux types de navigation. La première consiste à filtrer la liste de réponses par rapport
à l’un de ces concepts, réduisant de ce fait la liste des réponses à celles qui traitent du sujet correspondant.
La seconde permet de reposer la question initiale sur
l’ensemble du corpus, tout en se limitant au contexte
défini par le concept sélectionné. A l’inverse de la
première, cette seconde méthode, plus ouverte,
pourra avoir pour effet de restituer des documents
absents de la première liste de réponses.
• Recherche par l’exemple : la recherche par l’exemple, consistant classiquement à retrouver des documents
proches d’un document spécifié, prend ici tout son sens puisqu’elle opère grâce à l’analyse sémantique
d’Intuition. En effet, la proximité entre le document d’origine et les suggestions de documents voisins
est calculée grâce à leur distance respective dans l’espace vectoriel sémantique permettant
la recherche mathématique.
• Navigation structurée : en s’appuyant sur les champs structurés de la base indexée (dates, auteurs,
rubriques, ...), chaque liste de réponse peut être complétée de statistiques portant sur les valeurs de
champs les plus présentes dans la liste de réponses. Là encore, la sélection par un simple clic de l’une
de ces valeurs, permettra de relancer une recherche plus précise sans avoir à passer par un formulaire
de recherche avancé.
Intuition est le seul moteur d’indexation et de recherche à proposer dans un même logiciel tous ces modes
de recherche et de navigation combinables. A cela s’ajoutent des innovations majeures comme le modèle
vectoriel fondé sur l’utilisation de dictionnaires sémantiques d’un genre nouveau.
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