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Dictionnaire de

Géographie –
Programme de
révision pour
er
colles du 1 cycle

1
Carte, histoire de la cartographie :
La carte est un des instruments privilégiés du gque : véritable outils de sa réflexion, elle
peut aussi constituer l’aboutissement de ses recherches. La cartographie a évolué, au fur
et à mesure des progrès techniques et théoriques, mais aussi en f° des représenta°
mentales. L’utilisa° des cartes a aujourd’hui dépassé, mm ds le gd public, la seule f° de
repérage. Ms si les cartes sont devenues des produits de consomma° courante, elles
restent pfs contrôlées par les Etats.
Pouvant ê complété avec la Légende de la Terre, Yves Lacoste

1. Représenter la Terre
 Cartographie et g
→ Cartographie : discipline qui établit cartes, et instrument de recherche de la g
→ La carte topographique, qui s’apparente à un inventaire, et la carte de synthèse,
qui suppose une pbtique, illustrent la diversité des produc° cartographiques.
→ A la base la carte est perçue comme simple représenta°, met dorénavant des rela° en
avant afin de comprendre et expliquer ph complexes.
 Les coordonnées gques
→ Tout point de l’espace possède un antipode de latitude et de longitude

1. L’évolu° de la cartographie, représenta° symbolique du monde, svt à but


religieux, la carte va peu à peu acquérir une finalité utilitaire
 La cartographie antique et ses deux concep°
→Dans l’empire grec : les pythagoriciens, fin du VIème siècle, concep° de la Terre
comme une sphère située au centre de la sphère céleste. Théorie reprise par Aristote.
Hypothèses de sphéricité terrestre et de géocentrisme reprises par astronomes.
Eratosthène (3ème siècle av. JC) calcule presque exactement la circonférence de la Terre →
effort de représenta° du monde par les gphes à partir de voyages/expédit° les précédant.
→ Dans l’empire romain : Strabon (1ère siècle av. JC) dans sa Géographie (ainsi que
d’autres) rassemble les découvertes grecques et contribue à les diffuser. Puis nécessité
d’administrer l’Empire → cartographie utilitaire → cadastres (=base au calcul de
l’impôt et à l’attribut° des terres), itinéraires (=indique distances entre villes : info
pratique) et tabulae (=carte très étirée car sous forme de rouleaux), fondés sur mesures
précises.
→ Ptolémée (2ème siècle ap. JC) offre synthèse de la cartographie antique. Sa Géographie,
accompagnée de nbreuses cartes fait le point des connaissances en vue d’établir une
carte du monde.
 La cartographie, du MA à la Renaissance
→ Cartographie médiévale occidentale marquée, jusqu’au XIIème siècle, par une
certaine régress° : mappemondes : vis° symbolique du monde mêlant conn gques,
croyances religieuses et monstres mythiques.
→ XII et XIII redécouverte de Ptolémée → désir d’apporter des conn gques enrichies
par croisades + voyages de découverte (ex : Marco Polo au XIIIème siècle)
→ Les TO, des représenta° mentales :
→Intensifica° naviga° en Méditerranée au XIIIème siècle = renouveau ds la
cartographie : carte nautiques accompagnées de portulans (=contiennent descrip°
précise des côtes, donnent indica° sur distances, ports…) ; lignes de rumbs (=lignes de
réseau) organisées autour de roses des vents ; utilisa° de la boussole inventée par les
Chinois au XIème siècle
→ Imprimerie naissante, progrès scientifiques, mais qui sont réellement
déterminants au XVIIème siècle

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→ 1569 : constitu° de l’Atlas par Mercator (flamand) =1er véritable recueil cohérent de
cartes. Ref au héros légendaire.
 De la cartographie moderne à la cartographie contemporaine
→ Au 17 ème
s, carto moderne dominée par l’école française grâce aux volontés de Louis
XIV et Colbert. 1682 : Cassini réalise une couverture topographique de la France,
parallèlement gphes français comme d’Anville, améliorent la cartographie des contours
et de l’int des continents.
→ XIXème s : cartographie quasi-complète de la Terre car progrès techniques, X° des
voyages scientifiques, colonisa°. 1875 : adop° du système métrique ; 1884 : adopt° du
méridien de Greenwich comme méridien d’origine. A l’ex de Cassini chq puissance se fait
cartographier son territoire. En France : armée chargée de de renouveler les cartes
topograpq → nommées jusqu’en 1940 cartes d’état-major → puis créa° de l’IGN (=
Institut gque national) Mais omiss° de nbreuses données comme nature des cultures.
Appari° progressive des cartes thématq : Karl Ritter (18 et 19ème s) élabore un atlas de
cartes thématiques ; Heinrich Berghaus (19ème s) publie un Atlas Physique, complément
du traité d’Alexander von Humboldt (18 et 19ème s)
→XXème siècle : perfectionnement planisphère

1. Les cartes actuelles : élabora° et utilisa°


 Une élabora° des cartes de plus en plus informatisée
 Le pb de l’exactitude des cartes
 De plus en plus réalisées par informatique, les cartes restent néanmoins des
représenta° schématisées, donc inexactes, d’une réalité complexe.
 La carte, enjeu pot et militaire
→ Relevés de terrains pas tjs fiables en raison ds certains cas d’une volonté pol
interdisant l’accès à certaines zones ; le choix des infos cartographiées peut, tt en étant
nécessaire s’avérer contestable. Cartes volontairement fausses, ds un but géopolitique
comme c’était le cas des cartes de l’URSS diffusées en Occident.
→ Bcp d’instituts carto ss contrôle militaire → Yves Lacoste « La g ça sert d’abord à faire
la guerre » (1976)
Le fait que ds nb de payx, la diffus° des cartes se heurte à diverses interdic° rappelle
aussi le rôle pol ou militaire.
 La carte et le cas de frontières contestées
Dans le cas de contesta° de frontières, carte=support idéal du discours politq : Au Sahara
Occidental, au Cachemire, en Equateur, les cartes peuvent différer de la traditionnelle
carte internationale.

 La carte apparait comme fondamentale en géo : base de données, outils


de raisonnement, aboutissement de la reflex°

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Développement, Sud (merci
Jérémy pour ce « résumé »)
Au XXIème s, inégal dvt=principal critère de lecture de l’organisation de
l’espace mondial ; le dvt =support d’une division binaire et dc schématique du
monde entre un ens minoritaire de pays développés (Nord) et de nombreux
pays du Sud (>3/4surface des continents ; 4/5 de l’Humanité), ss-développés.

1. Cmt définir et évaluer le dvt ?

 Qu’est-ce que le dvt ?

-C’est d’abord un processus par lequel un Etat ou un grpe social va vers plus de
richesse éco et des évolutions sociales en termes d’espérance de vie, de niveau
d’éducation, de couverture sanitaire, de maitrise de la fécondité… (mutations
consolidées voire irréversibles)
Mais « dvt » peut aussi désigner la situation correspondant à l’aboutissement de ce
processus. (Ainsi, il y a des Etats développés et d’autres en ss-dvt)

-Jusqu’ aux 60’s dvt avt tt considéré comme un processus éco (contexte de forte
croissance)=dvt éco dt la base=croissance à partir de laquelle le social devait
s’améliorer.
Cpdt, on remarque que la croissance n’est pas suffisante pr conduire au dvt : elle
peut être confisquée par quelques-uns, ne pas entrainer un réel dvt, voire même
aggraver la situation des + pauvres…
Not. Ss l’impulsion de François Perroux (1903-1987) évolution de la notion de dvt : pr
qu’il y ait dvt, il faut que la croissance profite au plus grd nbre.
Ainsi, différenciation entre le dvt éco, la croissance éco, le dvt social et… dvt
humain=notion créée à l’initiative de la Banque mondiale, en 1990 : insiste davantage
sur l’élargissement des possibilités humaines (esp de vie, éducation, emploi, niveau
de vie) que sur croissance de l’éco. : Le dvt nécessite la croissance mais ne peut
être réduit à la seule prospérité : son obj est global, social, transcende la croissance.
RQ : le dvt peut être source, lui-même de croissance éco (progrès de l’éducation et dc
travailleurs plus qualifiés, hausse niveau social de la pop dc hausse de la
consommation…)

-Cette conception du dvt est cpdt parfois contestée car elle s’appuierait sur une
conception véhiculée par certains pays du N de ce qui doit être, selon un modèle qui se
veut universel, l’évolution d’une société : les pays « ss-développés » devraient dc
nécessairement rechercher la croissance pr atteindre le niveau et le mode de vie des pop
des pays riches. D’autres formes de dvt n’existent-elles pas ?
Même critique sur la notion de dvt durable parfois taxée d’être une ingérence des pays
du N et une manière d’éviter la remise en question de leur propre modèle de dvt…

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 Cmt évaluer le dvt ?

-Pdt lgtps dc, dvt mesuré via évolution de critères éco (dvt éco) :PIB/hab…mais
insuffisant :stats peu fiables ds certains pays ;traduit une moyenne et n’informe dc pas
sur les inégalités de répartition des rev ;exprimé en $ (pas la même valeur réelle
partt) ;ne prend pas en compte l’autoconsommation (part de la production consommée
par le producteur et sa famille) prtant très importante ds les pays où dominent les
activités agricoles ;n’évalue pas l’éco informelle (ens. d’activités de production qui
échappent à tt règlement ou fiscalité)

-Ainsi, en 1990, le PNUD (Prog des NU pr le dvt) a mis au point l’IDH(compris entre 0 et
1) :combine l’estimation du niveau de vie (PIB PPA/hab), du niveau d’éducation(tx
d’alphabétisation des pers>15ans ;tx brut de scolarisation) et de la longévité d’une
population(esp de vie à la naissance=évaluation du niveau sanitaire qui dépend de
l’accès à une nourriture saine, à une bonne hygiène, à un logement sain…).
Cpdt, indicateur encore imparfait : nn prise en compte de la répartition des rev entre
sexe et catégories sociales…
RQ : en 1996, la Banque mondiale a créé l’ISDH (indicateur sexospécifique de dvt
humain) pr évaluer la répartition des rev entre hommes et femmes : les Etats du Golfe
Persique rétrogradent alors d’une dizaine de place ds les classements…

-Mise au pt par certains éco, s’appuyant sur la diffusion de McDonald’s ds le monde, de


l’indice Big Mac fondé sur la valeur relative de ce produit par rapport à d’autres
référents éco (salaire moyen, salaire min, seuil de pauvreté…) afin d’évaluer le pouvoir
d’achat des populations.

-Enfin, création par la BM d’un indic pr évaluer l’ampleur de la pauvreté ds chaque Etat :
l’IPH (indic de pauvreté humaine) : il permet d’évaluer les inégalités ds la répartition
des rev.
Pr permettre comparaison internationale, mise en place IPH-1 pr les pays du N et
IPH-2 pr les Pays du S (cf. fiche sur exclusion)

 Les critères du ss-dvt

-En 1975, voyant l’impossibilité d’arriver à une def incontestable du ss-dvt, 2 géo,
Georges Cazes et Jean Domingo, proposent d’en lister les critères sociaux, démo, éco,
voire politiques (Les Critères du ss-dvt) :c’est la combinaison de ces critères (même
si ts st rarement présents ds un seul et même pays) ou leur aspect chronique, qui traduit
le ss-dvt :

-difficultés alimentaires : SS-nutrition ou ss-alimentation (ration insuffisante) ; disette


(pénurie temporaire) ; malnutrition (carences en fer, protéines, vitamines), maladies qui
en résultent...
2008 :850 millions de ss-alimentés (grde majorité ds les PED), chiffres qui évoluent
selon qualité des récoltes, prix des denrées alimentaires (cf. demande mondiale et
spéculation) : crise alimentaire (« émeutes de la faim ») de 2008 montre le grd nbre
d’habs des PED en situation de vulnérabilité alimentaire.
Les famines, certes bcp moins fréquentes, réapparaissent alors et dc hausse tx de
mortalité

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Rq : elles st svt liées à des crises politiques (guerre civile…), à des politiques
irresponsables conduisant à la confiscation des ressources locales et une mauvaise
gestion des productions ou des approvisionnements extérieurs…
La géo Sylvie Brunel (née en 1960) a montré le rôle de la corruption et de l’utilisation
médiatique des famines pr détourner l’aide alimentaire et renforcer le pouvoir
d’un Etat sur un territoire national.

-difficultés éducatives : persistance de l’analphabétisme=incapacité à lire et à écrire


(à ne pas confondre ac l’illettrisme=chez une pers ayant appris à écrire et à lire,
mauvaise maitrise de ces capacités et difficultés à accéder au sens de ce qui est lu) (très
fortes inégalités entre villes et campagnes, entre régions…

-difficultés sanitaires : Ss-médicalisation (très grdes inégalités entre régions,


villes/campagnes là aussi)=manque de médecins et de structures de santé, de suivi
médical à la naissance (tx élevés de mortalité infantile)

-travail des enfants, soumission de la femme…

-sur le plan éco :-importance du secteur primaire (ds population active et PNB) ;
-potentiel industriel insuffisant ; faible diversification (Etats mono-
exportateurs : potentiel commercial ne repose que sur une seule production) ; industrie
duale : opposition entre un secteur trad. et un secteur moderne ; dépendante des
investissements des pays riches : selon Perroux, ce dualisme provoque une
désarticulation de l’éco=situation où l’essor du secteur moderne n’a que peu d’effet
d’entrainement sur le secteur trad. et bloque dc le dvt.
-part des produits bruts ds les exportations élevées
-dépendance commerciale, financière par rapport aux PD (cf.
poids de la dette ds le PIB)
-part svt très importante du secteur informel.

-pr les populations : faible accès au travail ; pauvreté ; forte mobilité vers les villes et
les régions de plus haut dvt=populations flottantes qui renforcent la pauvreté urbaine
(cf. mingong en Chine)

-régimes politiques autoritaires et corrompus…

RQ : ces critères ne st pas spécifiques aux pays du Sud.

Les caractères du ss-dvt et leurs csqces spatiales (cf. Tableau p 114 du dico)

1. Du Tiers-monde aux Sud

-fin 40’s-milieu 70’s : les expressions « pays ss-développés » et « Tiers-monde » st


conjointement utilisés pr désigner les pays pauvres.
Le terme « ss-dvt » a été inventé aux USA, en 1947 et fut employé pr la 1 ère fois par
Harry Truman le 20 janvier 1949 ds le discours sur l’état de l’Union : il s’agissait alors de
justifier sa politique d’aide aux pays ss-développés.
Ainsi, à l’origine pas de connotation marxiste. Puis, ds 60’s et contexte de mai 68 son
acception éco se double de considérations sociales…
L’utilisation du terme se diffuse ds les 70’s (géo, éco…)

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Le terme « Tiers-monde » apparaît en 1952 (Alfred Sauvy (1898-1990), démographe
français) en référence à l’ouvrage de l’abbé Sieyès Qu’est-ce que le tiers état ? qui
analysait la société de l’Ancien Régime : le plus nombreux, le 3ème ordre ne possédait
aucun pouvoir, ni privilège…comme ce monde dominé des pays peu développés qui
n’appartenait à aucun des 2 blocs. Ainsi, c’est une notion géopolitique qui veut
montrer l’exploitation du Sud mais aussi son aspiration à s’intégrer à l’éco
mondiale.
Mais, à partir 1er choc pétrolier (1973), hétérogénéité éco telle des pays du Sud que
la notion d’un « tiers-monde » est contestée (situations et stratégies de dvt fort
différentes selon les Etats ; pas d’unité)
Conférence d’Alger (1973) :les Etats réclament la prise en compte de leur diversité
et la mise en place d’un nouvel ordre éco international (NOEI) fondé sur la
coopération entre ts les Etats, l’aménagement de la dette, la remise en cause
de l’organisation des échanges et la condamnation du néocolonialisme (cf.
conférence des NU sur le commerce et le dvt (CNUCED),fondée en 1964 ; les PED y
constituent le groupe des 77 (130 Etats en 2008) afin de défendre leur intérêts.
Les géo et éco parleront alors des « Tiers-monde »

2. Géographie et tiers-mondisme

Les géo français se st très tôt intéressés aux espaces lointains et peu développés : dvt
géo coloniale puis géo tropicale afin d’étudier ds leur diversité les pays d’outre-mer (cf.
Pierre Gourou)
Se démarquant de ce courant, le tiers-mondisme apparaît ds la géo frce à la fin des
50’s : La géographie du ss-dvt Yves Lacoste (1966)
Les tiers-mondistes considèrent, ds 1 contexte de décolonisation et « d’organisation du
Sud » (1955 : Conférence de Bandung ; 1961 naissance du mvt des nn-alignés) le Tiers-
monde comme une entité spatiale suffisamment réelle et homogène pr constituer
un nouveau concept de la géo. Influencés par les théories marxistes, ils manifestent une
certaine solidarité envers le Tiers-monde qu’ils décrivent comme la victime de la
colonisation et du système capitaliste (les colonisateurs ont pillé ces territoires
compromettant ainsi tt espoir de dvt)
Auj, ac éclatement des pays du Sud, repli des conceptions marxistes, ce courant a
disparu de la géo moderne. Auj, les géo abordent les pays du S via la mondialisation ou,
comme Sylvie Brunel (ancienne psdte d’Action contre la faim) dénoncent la dérive
marchande de l’aide au dvt et étudient les csqces du ss-dvt (not famines)

70’s : emploi de +/+ fréquent de « pays en voie de dvt » (PVD) afin de montrer que le
processus de dvt était engagé et dc donner une image plus positive…
Mais, à cette époque, premières perceptions d’échec face au dvt, d’inefficacité des
stratégies de dvt face aux chocs pétroliers par ex ou endettement massif de certains
Etats…donc abandon de cette expression qui laissait supposer l’inéluctabilité du dvt…

80’s : plus neutre, « pays en dvt » (PED) se diffuse : opposition entre PED et PID
(pays industrialisés et développés)-dt la majorité st des PDEM (pays développés à
éco de marché) ie ont adopté, depuis le XIXème s, un modèle éco libéral.
RQ : pays du bloc soviétique qui, au XXème, avaient des économies collectivisées et
planifiées=pays développés à économie planifiée (PDEP) puis, à l’implosion de l’URSS, et
avec la transition progressive vers l’éco de marché, pays développés à économie
anciennement planifiée (PDAEP).

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Auj, on parle plutôt de pays en reconversion ou en transition. (Expressions qui
désignent aussi bien pays développés (Ukraine, Moldavie) que PED (Cambodge,
Mongolie))

Progressivement, on distinguera les pays du Nord (ens. des PID)) des pays du Sud
((ens. des PED) ainsi qualifiés en raison de leur localisation.
Ce n’est pas une loi (cf. Australie) mais l’obj était d’atténuer la vision conflictuelle entre
PID et PED : le Nord et Le Sud font partie d’un même monde dt ils forment 2
ensembles plus complémentaires qu’opposés.
C’était aussi le moyen de trouver des termes (par défaut) le moins connotés possibles et
dc les moins contestables.

3. Une vision binaire du monde aujourd’hui remise en question

Auj, difficultés à distinguer clairement le Nord et le Sud : quels critères ?cmt prendre en
compte les évolutions récentes ?
Si IDH sert de base, on constate que certains Sud (certains Etats d’Amérique latine par
ex) st mieux classés que certains Nord (not les pays d’Europe orientale).On ne conteste
prtant pas leur appartenance au Nord ou au Sud.
Ainsi, il n’y a dc pas correspondance parfaite entre la limite N/S actuelle et le
niveau de dvt mesuré par l’IDH.
La limite N/S permet de remarquer les contrastes de dvt et la grde diversité des
« Sud ».mais elle est contestée :
-limite tracée à l’échelle étatique. Or hausse fragmentation des territoires : le
niveau étatique est de -/- pertinent. auj, ac mondialisation. (Échelle régionale ? le
sudeste du Brésil pourrait être placé au Nord ; échelle locale ? même chose pr Rio de
Janeiro…)
-les interfaces N/S perdent ainsi en pertinence (cf.rep caucasiennes de la Russie,
appartenant au N mais pas mieux développées que la Géorgie, prtant placée au S)
-elle ne repose pas sur des critères rationnels ‘à la diff. de l’IDH, qui permet à la BM de
hiérarchiser rationnellement les Etats, Etats à dvt humain élevé (70 en 2008) (Islande,
Brésil…) ; les pays à dvt humain moyen (84) (qq’uns st des Etats du N) et pays à faible
dvt humain (22)).
(cf. carte comparaison IDH et clivage N/S ds le dico p 120)

4. La diversité des Sud

-majoritaires ds le monde : pas de PID en Afrique et en Amérique latine ; très peu en


Asie
-très importants contrastes de dvt.

°Les PMA (pays les moins avancés (1964, CNUCED) : pays ayant le + de difficultés, en
marge de la mondialisation (/qq villes littorales) (PIB/hab faible ; K humain faible ;
forte vulnérabilité éco (instabilité des productions, faible part produits manufacturés…)) ;
pays <75 millions d’habs (ts sauf le Bangladesh) : 24 pays en 1971 ; 50 en 2008 (>2/3 en
Afrique subsaharienne) : 12% population mondiale ;0.6% PNB
-forte croissance urbaine (fort tx d’accroissement naturel interne ; exode rural…)
-suivi social et scolaire très insuffisant
-maladies endémiques (présentes de manière permanente) (dysenterie, paludisme (ou
malaria) à l’origine de fièvres intermittentes (Quel triste spectacle !^^)

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°Les NPI (nouveaux pays industrialisés) ou PNI (pays nouvellement industrialisées) :
appartiennent au S mais en st les pays les + développés : au déb, qualifiait les 4 dragons
(Corée du S, Taiwan, Hong-Kong, Singapour) ou NPIA de 1ère génération qui st auj
considérés comme des pays du N.
Auj, = Etat du S qui ont pdt plusieurs années des tx de croissance > 5% (TCAM PD pdt 30
Glorieuses)
-industrialisation rapide (initiée par délocalisations FMN)
-insérés ds le commerce mondial grâce à leurs exportations de produits manufacturés
= « Jaguars américains » (Argentine, Brésil, Chili et Mexique) ; « tigres asiatiques » (ou
bébés tigres ou petits dragons) Indonésie, Malaisie, Philippines et Thaïlande
Rq : svt encore concernés, not les jaguars, par le « mal-dvt » : expression inventée par
l’agronome René Dumont (1904-2001)=situation où la croissance éco ne s’est pas
accompagnée d’un dvt humain généralisé (hausse part des pauvres et
inégalités)

-°Les Pays émergents :


-PED qui ont connu un dvt éco rapide, not gràce à la croissance de leurs échanges
commerciaux ds le cadre de la mondialisation.
-bon niveau de dvt humain (IDH svt> 0.7)
-liste relativement proche de celle des NPI (+ Tunisie, Turquie, parfois Afrique du Sud…)
Même si certains n’y placent que les Etats qui manquent encore d’ouverture sur
l’’extérieur, de stabilité politique ou de croissance éco….
NPI et pays émergents restent fragiles et st soumis à des crises qui peuvent
être graves (Argentine entre 1998 et 2002)

°Les pays intermédiaires (Cameroun, Pérou., pays en transition de l’ex-URSS,…) :


majorité des Etats du Sud.
-pas de véritable décollage économique enclenché
-intégration à la mondialisation incomplète
-rapport de dépendance plus que de concurrence ac le N

°Les pays pétroliers à hauts rev =grpe à part au sein du S (Qatar, Emirats arabes unis,
Bahreïn…)
-enrichissement spectaculaire ac 2 chocs pétroliers (73 et 79)
-ac manne des pétrodollars, industrialisation, politique sociale ou investissements ds les
Etats industrialisés suivant les pays…
-dépendent des cours du pétrole : après contre-choc pétrolier (1986) : baisse prix du
pétrole liée à surproduction et à la concurrence entre les producteurs dc ils étaient moins
favorisés mais depuis, cours élevés du pétrole…
-haut niveau de vie
-la plupart des pays du Golfe Persique font partie des 50 premiers pays selon l’IDH (dvt
certain pays d’Europe orientale)-tjrs considérés comme des Sud en raison de critères
traditionnellement marques de ss-dvt (indice de fécondité, persistance inégalités entre
sexe…) mais aussi à cause du poids des conventions concernant la limite N/S…

°Cas particuliers de l’Inde et de la Chine


-masse démographique (35% population mondiale)
-puissance éco considérable (c’est pk on les place svt comme des pays émergents :
produits manufacturés=essentiel des exportations ; croissance soutenue…)
-Chine=2ème exportateur mondiale et 3ème puissance éco mondiale (derrière Japon
et USA)

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-L’Inde n’est pas encore au niveau industriel de la Chine mais c’est une puissance
nucléaire et possède une industrie diversifiée (armement, aérospatiale, informatique,
automobile…)

5. Vers le dvt ?

 Expliquer le ss-dvt

Question très controversée : opposition entre les théories considérant le ss-dvt comme
csqces de facteurs endogènes (incapacité des PED à mettre en marche une démarche
efficace vers le dvt) et celles impliquant des causes exogènes (responsabilité du N ds
les difficultés du S)

-Les premières théories st défendues par le courant libéral : l’éco US Walt Whitman
Rostow (1916-2003) : il envisageait le ss-dvt comme un retard de dvt dt l’ampleur
s’évalue par rapport au niveau atteint par les pays occi. Les Etats ss-développés st
confrontés à la difficile phase de décollage ou take off qui permet d’accéder au dvt
(La F l’a connu au deb du XIX).
Ainsi, il voit le dvt selon un schéma historiciste : 5 étapes successives : de celle
correspondant à l’Europe du Moyen-âge et des territoires ruraux des PMA auj, à la société
de consommation de masse…
Pour Rostow, les PED parviendront au dvt en imitant les PID, ie en profitant de leur
avantages comparatifs (atouts spécifiques sur lesquels ils peuvent baser leur insertion
ds l’éco mondialisée) et en se faisant aider par les PID (aide au dvt)-
Thèse reprise par le FMI et les néolibéraux, héritiers d’Adam Smith et Ricardo (dt
Milton Friedman)

Pr d’autres dc, les PED ont des pb endogènes qui entravent leur dvt :
-dualisme éco, inefficacité des institutions de l’Etats, provoquent insuffisance de
capitaux et cercle vicieux du ss-dvt= manque recettes fiscales et investissements,
progrès sociaux lents, croissance démo soutenue, forte charge sur les budgets
nationaux…le tt bloquant le processus de dvt…
-enclavement : absence de façade maritime (pas une fatalité (cf. la Suisse) mais
pénalise les pays pauvres ds leur intégration ds les flux mondiaux) (le CNUCED
parle de « pays en dvt sans littoral » ou « pays en dvt enclavé » (Asie centrale, PMA
d’Afrique, Moldavie…) ;ne reçoivent que 0.3% des IDE…
-insularité : facteur d’isolement (« petits Etats en dvt insulaires » (PEDI)) : vulnérabilité
éco et environnementale ; Ils forment l’Alliance des petits Etas insulaires (AOSIS)
-importante croissance démo. (Ressources alimentaires ?csqces sociales ?)
RQ : peut aussi être facteur de progrès et de croissance (masse de travaileurs et de
consommateurs…)
-structures sociales mal adaptées au capitalisme libéral (syst des castes ; sociétés
africaines où la propriété n’existe pas…)

-Théorie de la domination, d’inspiration marxiste, qui explique le ss-dvt par


l’impérialisme des PD : le N exploite le S, not. via les FMN…
L’origine de cet impérialisme=colonisation, responsable de la destruction des éco locales,
cultures commerciales favorisées face aux cultures vivrières, activités extractives
privilégiées face aux activités manufacturières, priorité donnée aux activités
exportatrices, favorisant ainsi le dualisme de l’éco et les inégalités régionales…

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Cf. néocolonialisme= domination éco et culturelle par les pays du N (ancienne
métropole)
L’éco égyptien Samir Amin (né en 1931), qui défend ces thèses, considère que les
PED=périphérie qui fournit au centre (les PID) des produits bon marche et lui donne la
possibilité de tx de profit élevés, via exploitation M-O peu couteuse.
Rq : l’extraversion des PED (=orientation vers l’extérieur d’une part importante de
l’activité éco nationale) aggrave cette situation car transfère les richesses de la
périphérie au centre.

Des auteurs comme Paul Prebisch (1901-1986) ou François Perroux n’adhèrent pas
complètement aux thèses marxistes mais insistent sur la dépendance des PED en
raison de leur subordination.
Cette dépendance est imposée mais aussi conséquence naturelle des contrastes de dvt.
Elle est un frein au dvt.

-dépendance financière=endettement du Sud


Origine du pb : mil 70’s (période pdt laquelle activité des pays de l’OCDE se réduisait
tandis que celle des PED était en essor), les PED financent leur croissance à l’aide de
capitaux étrangers.
Puis, 1979, choc pétrolier : les échanges diminuent, effondrement du cour des matières
premières, les pays occi. se replis sur eux-mêmes, ce qui provoque dc ralentissement
exportations PED et dc de leur croissance
Parallèlement, les tx d’intérêt, ss l’impulsion de la Fed (banque centrale US), et le dollar
augmentent fortement….Ainsi, augmentation de la dette.
Certains Etats se retrouvent alors en crise (incapables d’assumer les services de la dette
(=K emprunté+intérêts).

-dépendance commerciale : inégalités issues de la division internationale du travail


(DIT) (=répartition des taches entre les Etats)
Ancienne DIT : pays du N exportaient produits manufacturés et pays du S produits bruts.
Auj, le Sud exporte produits de base et produits manufacturés peu élaborés et pays du
N=produits de haute technologie complexe.
Ainsi, échange inégal, PED=débouchés pr les produits manufacturés des pays riches.
Rq : certains Etats du S réussissent à produire des produits plus élaborés et dc à être
moins dépendants.
Termes de l’échange=rapport entre le prix moyen des exportations et le prix
moyen des importations : les PED ont connu le + svt une détérioration des termes
de l’échanges (DTE) : appauvrissement de ces pays car ils achetaient alors des
produits de plus en plus chers tandis qu’ils vendaient des produit dt le prix stagnait ou
diminuait.
Rq : de nos jours, hydrocarbures et céréales provoquent plutôt une appréciation des TE.

-dépendance technologique : manque de savoir-faire ; pb de la fuite des cerveaux


(brain drain),
-dépendance culturelle (pr certains)=adoption par certains pays du S de modes de
consommation des pays du N…

1. La stratégie de dvt

-Choix lgtps fondamental pr les pays du S


-Très différentes d’un pays à l’autre

11
-Se fonde sur les ressources dispo, les modèles éco…

Certains ont choisi de miser sur l’agriculture pr permettre leur dvt :


-virière : not pays asiatiques (cf. révolution verte qui a permis d’atteindre
l’autosuffisance), comme la Chine) : redistribution des terres (réforme agraire),
intensification de l’usage des terres (irrigation)…et ainsi limitation de la misère des
campagnes, de l’exode rural et dc de l’explosion urbaine…
-d’exportation : Etats tropicaux producteurs de denrées recherchées ds les pays riches
(café, cacao, agrumes…) (Cote d’Ivoire)

D’autres donnent la priorité à l’industrialisation (qui apparaît svt comme une


nécessité pr le dvt) : mise en place de dvt autocentré (ie associé aux ressources et/ou
aux besoins internes aux pays).
-industrialisation par substitution d’importations (ISI) (Argentine ou Chili ds 50’s,
Brésil jusqu’au 60’s ou Inde jusqu’ aux 80’s)=remplacer les importations de produits
manufacturés par des produits fabriqués ds le pays lui-même.
Par « remontée de filière », cela doit provoquer un effet d’entrainement afin de
développer l’enss du tissu industriel.
Mais, ds 60-70’s, limites de cette stratégie : protection tp forte d’industries menant à des
pertes de compétitivité, déficit public fort, dualisme industriel entre FMN (secteurs
modernes) et entreprises nationales ((industries trad.)

-industries industrialisantes (ds le cadre socialiste) : not l’Algérie : valorisation des


ressources locales en hydrocarbures en développant l’industrie lourde qui elle-même
devait provoquer un effet d’entrainement sur les autres secteurs industriels...Mais, en
réalité, stratégie très couteuse et sacrifices d’autres secteurs (que l’ind. lourde)
provoquent graves déséquilibres sociaux…

-industrialisation par promotion d’exportation (IPE) ou économie extravertie :


modèle mise en place à Hong-Kong dès 1945, repris par les 4 dragons : produire nn pas
pr le marché national mais prioritairement pr l’exportation, ac pr obj de remplacer
le + vite possible les exportations trad. tt en s’adaptant aux ressources du pays et en
bénéficiant de la M-O bon marché.(=industrialisation par substitution
d’exportations (ISE))
Cf. la Corée du Sud : elle applique cette politique à partir de 1962 en se fondant sur
l’habillement et l’assemblage électronique (M-O bon marché dc prix bas) puis remontée
de filière (P de biens intermédiaires et de machines) et auj : P de technologies…
Rq : la crise asiatique de 1997 montre les limites des stratégies financières qui y st
liées…

Echec des stratégies de dvt et solutions libérales


Deb 80’s, inefficacité des stratégies de dvt, quel qu’elles soient : augmentation de la
dette ; tx d’inflation records…
Or, 80’s=contexte très libéral (gvts de Reagan et Thatcher)…
Les pays en difficultés s’en remettent au FMI (crée à Bretton Woods en 44) et à la Banque
mondiale (1946) (qui a pr obj de gérer l’aide internationale au dvt) qui .proposent des
solutions libérales : incitation à l’extraversion (priorité à l’agriculture d’exportation sur
l’agriculture vivrière…)
Pr le pb de la dette, attribution de nouveaux crédits (pr leur permettre de retrouver la
croissance afin qu’ils remboursent) puis restructuration de la dette (not renégociation des
tx d’intérêt), et enfin rééchelonnement ds la durée, voire allègement ou annulation d’une
partie de la dette…

12
Le FMI a mis en œuvre les programmes d’ajustement structurel (PAS)=plans
d’austérité pr rééquilibrer les finances publiques (réduction des déficits et de
l’inflation) mais effets sociaux lourds : gel de salaires, licenciement massif
fonctionnaires, mise en difficultés des services publics (santé, éducation, transport…)

Rq : FMI et BM : « les pays pauvres très endettés » (PPTE)=rapport vol de la dette au


PIB>200%
-initiative PPTE pr réduire leur dette
-initiative d’allègement de la dette multilatéral (IADM) (2005)

2. Repenser les rapports N/S ds une perspective de dvt durable/ aide au


dévt

La redéfinition des rapports N/S apparaît auj nécessaire : les Etats du N doivent se
préoccuper de l’évolution du S :
- maintien de la paix
- la question des flux migratoires : pr maitriser ces flux, politiques migratoires (UE
depuis 2002) + mesures d’aide au dvt des pays de départ voire de codvt.
-préservation de l’environnement de la planète et dvt durable nécessite
négociations N/S

 Aide au dvt=manif concrète de l’évolution des rapports N/S : née pdt la


guerre Froide (les grdes puissances voulaient s’accorder les faveurs des
pays pauvres et les maintenir ds leur camp).
-distinction entre aide publique (aide publique au dvt (APD : organismes publics des PID
aux PED) et privée (ONG, distinction entre les ONGD, axées sur le dvt, et les ONGU,
répondant aux situations d’urgence), bilatérale et multilatérale (via FMI, BM, ou Comité
d’aide au dvt (CAD)).
Svt, il s’agit d’aide liée : l’aide est accordée à condition que les dépenses du pays
receveur soient en faveur du pays donateur.
L’aide au dvt n’est donc pas désintéressée et constitue svt un instrument
d’influence pr les PD, voire de néocolonialisme.

L’APD s’opère ds plusieurs domaines :


-agricole (Food and Agriculture organization (FAO))
-technique: formation de cadres locaux, diffusion de l’enseignement, programmes de
coopération pr le dvt=aides ds les domaines sanitaires, éco…
-financier (prêts, not de la BM et sa filiale Association internationale de dvt (‘AID)=prêts
à long terme (35-40ans) sans intérêts pr les pays les plus pauvres.
-commercial : tentatives de remédier aux dégradations des termes de l’échanges en
assurant aux PED des débouchés.
(la CEE a ainsi signé la Convention de Lomé (1975) ac 46 pays ACP( Afrique, Caraïbes,
Pacifique) qui garantit à ces Etas le libre accès au marché européen pr leurs
productions ; accord remplacés en 2000 par les Accord de Cotonou qui ouvre l’Afrique
au commerce mondial mais évoluent vers la suppression du syst des tarifs préférentiels ;
AGAO (African Groth and Opportunity Act) (2000)=accords entre USA et ces mêmes
pays=volonté US de s’implanter ds le commerce transafricain.

 Critiques faites à l’encontre de l’APD :


-insuffisante (engagements d’aides à auteur de 0.7% du PNB mais en 2007 USA=0.17%
et France=0.36% et…Norvège=1%)

13
Rq : elle varie fortement selon les années : conjoncture des pays donateurs ; besoins
spécifiques (fort en 2005 après le tsunami de décembre 2004)
Rq : sommes correspondant à la suppression d’une partie de la dette comptabilisées ds
les aides…
-mal orientée (pas axée sur les pop les + pauvres, détournée par la corruption, utilisée
pr financer des prog farfelus…)
-nuisible, not qd elle devient permanente (ex de l’aide alimentaire qui modifie les
habitudes alimentaires des populations au détriment des productions locales…)

En 2000, face aux échecs des politiques de dvt, l’ONU à l’initiative « des objectifs du
millénaire pr le dvt » (OMD) afin d’éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social
du plus grd nbre. (-mise en place d’une gouvernance internationale et d’un syst
commercial et financier plus équitable-améliorer l’accès des enfants aux études
primaires-réduire mortalité maternelle et juvénile-maitriser la propagation du SIDA-
circonscrire les épidémies-égalité des sexes-accès aux NTIC, aux médicaments de base…
et blablabla et blablabla^^)

Cpdt, les pays du S doivent eux-mêmes déterminer les axes de leur politique : ainsi, prog
NEPAD (Nouveau partenariat pr le dvt en Afrique) (2001), ac appui du G 8, obj :
amener l’Afrique à devenir un continent attractif pr les investisseurs privées ; les Etats
doivent désormais présenter des projets concrets et des assurances en terme de
gouvernance pr obtenir des aides financières….=nouveau type de relation entre le N
et l’Afrique ds le futur ?

1. Enjeux des pays du Sud

Construire des économies plus homogènes ( hausse productivité agricole, pole


de dvt industriels…), de satisfaire les besoins essentiels de leur pop (ne plus
sacrifier l’agriculture vivrière à l’agriculture commerciale ou l’industrialisation), limiter
l’exode rural, de prendre en compte l’environnement (même si le dvt durable est
encore perçu comme une ingérence du N)), d’améliorer l’éducation et la santé
(=préalables au dvt moyens pr lutter contre la fécondité), de favoriser et valoriser
l’initiative individuelle (cf. dvt du microcrédit=attribution de prêts de faible montant
à de petits entrepreneurs qui n’ont pas accès aux prêts bancaires ;initié par la
Grameen Bank fondée par le Bangladeshi Muhammad Yunus (né en 1940),; prix
Nobel de la paix en 2006) et enfin de s’intégrer ds des organisations régionales afin
de négocier en position de force ac le N et de mieux s’intégrer à la
mondialisation

CCL : le dvt reste auj un enjeu planétaire majeur (risques de pénuries de ressources
de base (eau, céréales, énergie), question de la pauvreté urbaine et de la préservation de
l’environnement…)
La mondialisation, si elle profite à certains états du Sud, tend à fragmenter les
territoires, laissant en marge les PMA mais aussi des régions entières d’Etats du Sud…

14
Echanges internationaux (thx again pour ce
roman Jeremy et le futur historien marxiste alias DAVID !)
Ac accélération mondialisation (80-90’s), flux de marchandises(B), services(S) et
capitaux(K) en plein essor.
L’intégration à ce système d’échange, nécessaire au dvt éco, rend les Etats
interdépendants, ss la domination des 3 pôles de la Triade.
Phénomène initié après la WWII, grâce à des volontés politiques et révolutions techniques
(transports, télécommunication)

1. Les raisons de la mondialisation des échanges

 Un constat : l’essor des échanges internationaux

-croissance exceptionnelle des échanges depuis la WWII (> accroissement démo


et du PIB mondial)
RQ : le taux de change (produit du poids de la marchandise par cout moyen pr une
année, exprimé « en volume » (ou « monnaie constante »)= corrigé des effets de
l’inflation.

Cet essor s’explique par le dvt éco mais aussi l’accroissement démo, la
révolution des communications et la libéralisation des échanges.

 La révolution des transports déterminante pr commerce de


marchandises+flux touristiques.
-depuis 60’s
-c’est à la fois une condition nécessaire à l’accroissement des échanges mais aussi une
csqces : stimulation progrès technique ac montée des échanges.
-transports plus rapides et moins onéreux
-augmentation de leur capacité et spécialisations permettent éco d’HL
-utilisation massive de conteneur permet l’intermodalisme (ou intermodalité)=système
qui combine plusieurs moyens de transport.
-progrès des transports maritimes déterminants pr le commerce mondial (=3/4 des
échanges de B) car faibles couts et possibilité de transporter des produits pondéreux.
-avions surtt pr transport des passagers.

La révolution des télécommunications, déterminante pr les échanges de S et de


K.
-ens. des procédés de transmission d’infos à distance (not grâce à la multiplication des
satellites)
-associés à l’informatique, cela forme la télématique.

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-accès à une multitude d’info + échanges quasi-instantanés=éléments essentiels de
l’économie mondiale et même de la vie quotidienne ds les pays riches.

 La libéralisation des échanges mondiaux

-favorisée après la WWII, par les USA qui prônaient le libre-échange, fondement du syst
libéral : aucune restriction au commerce international.
Ainsi, à leur initiative, création en 1947 du GATT (General Agreement on Tariffs and
Trade ou Acoord général sur les tarifs douanier et le commerce) :obj :abaisser
progressivement les barrières douanières par la réduction des tarifs douaniers,
élimination des contingentements à l’importation et généralisation de la clause de la
nation la plus favorisée qui oblige un pays à pratiquer ac les autres pays signataires tt
accord avantageux conclu ac l’un d’entre eux.
-abaissement des droits de douane
-interdiction du dumping (vendre un B sur les marchés étrangers - cher que sur son
propre marché et parfois à perte)
=décisions prises lors des grandes négociations internationales (Rounds)
-Tokyo Round (1975-79)
-Uruguay Round (186-1994) : création de l’OMC en janvier 1995 : elle
remplace le GATT et bénéficie de pouvoir plus étendus (contrôle) (2008 : 152 membres et
29 pays en cours d’adhésion)
-le Millenium Round devait se tenir à Seattle en 1999 mais reporté sine die en
raison très nombreuses manif (> 40000pers.)….volonté d’un contrôle citoyen et
démocratique de l’OMC
RQ : depuis 2000, les organisations à l’initiative de ces manif (ONG, partis politiques,
syndicats…) se réunissent lors de Forums sociaux mondiaux (Bamako, Karachi,
Caracas en 2006, Nairobi en 2007) ; obj : mettre ne place une « autre mondialisation »
(« altermondialisme ») qui s’oppose à la mondialisation libérale (« le monde n’est pas une
marchandise ») ou tente de la réguler pr la rendre plus équitable.
-Doha round (2001- ?) sur le dvt, inachevé en raison de difficultés à libéraliser les
échanges agricoles.

Malgré cet essor du libre-échange et son extension vers les pays de l’Est et la Chine,
persistance du protectionnisme (not en période de crise)
-limitation des importations officielle, prévue par le GATT : « clause de sauvegarde »
lorsque une importation entraine une grave gêne sur le marché intérieur ou via des
accords : cf. Accord multifibres (AMF) (1974) pr contingenter les importations de
textiles et vetements en provenance des PED et donner le tps aux PID de se reconvertir…
Depuis 1995, l’OMC a organisé le démantèlement progressif des AMF sur 10 ans.
Ainsi, AMF remplacés par l’Accord sur les textiles et les vêtements : les importateurs
n’ont plus à répartir leur commande entre de nombreux pays (comme ils étaient obligés
de faire avt pr ne pas dépasser les quotas d’exportation.)
Ce syst favorise la Chine contre les petits exportateurs. (Maghreb)
Cpdt, le protectionnisme se pratique de façon détournée (normes sanitaires ou de
sécurité ; contraintes administratives...) (cf. USA et Japon not)

 Des associations régionales favorisent les échanges

Il existe plusieurs types d’associations selon le degré d’intégration :


-zone d’échanges préférentiels : diminution pr certains produits des restrictions du
commerce
-zone de libre-échange : suppression des restrictions de commerce

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-union douanière : zone de L-E + adoption d’un tarif extérieur commun
-marché commun : union douanière+ suppression des restrictions à la mobilité des
facteurs
-union éco : marché commun +harmonisation des politiques éco

Depuis 45, dvt regroupements et ententes (politique et éco) régionaux, qui


contribuent au dvt des échanges. Leur domaine de compétence et leur réussite st
variés :
-l’OPEP (Org des pays exportateurs de pétrole) (1960) se concentre sur l’export de
pétrole.
-l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-est) ((1967) ; (Brunei, Indonésie,
Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos) ;
obj essentiellement politique mais ég dvt des échanges régionaux grâce à des conditions
préférentielles (ALEA=Aire de libre-échange de l’ASEAN)
-le CAEM (Conseil d’assistance éco mutuelle) ou COMECON en anglais ; créé en 1949 ss
l’égide de l’URSS (pays de l’Est) ; dissout en 1991
-l’AELE (Association euro de libre-échange) (1959), initiative britannique ; 10 membres :
Danemark, Portugal, R-U, Autriche, Suède, Finlande, Islande, Liechtenstein, Norvège et
Suisse.
Auj, seuls les 4 derniers y appartiennent, les autres ont intégrés la CEE (plus influente)
puis l’UE (à partir de 1993)
Rq : en 1993, l’AELE et la CEE s’associe ds l’EEE (Espace éco euro), à l’exception de la
Suisse (refus par référendum)
-la CEE (Cté éco euro) (1957) ; réussite éco et commerciale ; union douanière puis
marché unique (depuis 1993) permettent la libre circulation des marchandises, des
personnes, des K…
-l’UEM (union éco et monétaire) (entreprise en 1992 av le Traité de Maastricht), qui
fonde l’UE : monnaie unique (depuis le 1er janvier 2002
Rq : 15 Etats membres de la zone euro en 2008 et 27 à l’UE
Rq : La CEE passe également des accords ac l’ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) :cf.
différents Accords de Lomé ; Accord de Cotonou qui permettent, sans réciprocité, le libre
accès à ces PED au marché commun euro.
Cpdt, l’OMC a demandé le démantèlement progressif de ces accords mais les PMA
bénéficient tjrs de clauses privilégiées.
-l’ALENA (Association de L-E nord américaine) (Nafta en anglais=north american free
trade agreement) (Canada, USA, Mexique)
-Pacte andin (1961)=Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou, Venezuela et Panama :
organisation en déclin, remplacée en 1996 par la Communauté andine qui est elle auj
en crise depuis le départ du Venezuela (=principale puissance éco) (qui s’est aussi retiré
du FMI)
-Mercosur (1991)=Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et depuis 2005 le
Venezuela.=marché commun ; vraie force d’opposition aux ambitions nord-
américaines en Amérique latine (accord de libre-échange av le Chili, la Bolivie, le
Pérou, la Colombie et l’Equateur)
Rq : création en 2007 de la Banque du Sud=1er pas vers une monnaie commune ?
Ainsi, échec et abandon du projet ZLEA (Zone de L-E des Amériques), initié en 1994, et
qui aurait regroupé l’ALENA, la Communauté andine et le Mercosur=marque du dvt des
org régionales.
Rq : Venezuela, à l’origine de l’ALBA (Alternative bolivarienne pour les Amériques)
(Venezuela, Bolivie, Cuba, Dominique, Nicaragua) ; se veut un anti-ALCA et repose sur la
fourniture de pétrole vénézuélien à bas prix aux Etats adhérents.

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-l’APEC ou CEAP (Coopération éxo Asie-Pacifique) (1989) regroupe, lors de forums, les
pays de l’ALENA, de l’ALEA, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie Nouvelle Guinée
et des pays d’Asie orientale (Japon, Chine, Taiwan, Corée du Sud ; obj : instaurer une
zone de L-E mais intérêts divergents empêchent auj sa réalisation…

D’autres org, au poids plus faible :


-MCCA (Marché commun centre-américain=Costa Rica Guatemala, Nicaragua …
-CARICOM (Carribbean Community)
-plusieurs tentatives de regroupement en Afrique (SACU=union douanière de l’Afrique
australe, autour de l’Afrique du Sud)

 La DIT et le rôle des FMN

La DIT (=répartition des différentes spécialisations entre les pays du monde)


explique la montée des échanges mais en est aussi la conséquence.
Auj, nouvelle DIT, + complexe, a conduit à l’intensification des échanges : les pays
occi, gros producteurs agricoles, achètent produits manufacturés aux PED et vendent des
produits incorporant nouvelles techno. (+NPIA d’Asie)
Auj, on parle même de division internationale des processus
productifs=participation de plusieurs pays aux différentes étapes de la fabrication d’un
produit.
Ce processus renforce le rôle des FMN ou FTN qui poussent et profitent de la
libéralisation des échanges. : elles influencent les décisions de l’OMC et ont un
poids politique important : (dispersion des lieux de production (profiter des matières
premières,M-O nombreuse et peu couteuse, avantages fiscaux…) ;
Ac FMN, dvt échanges intra-firmes (entre maison-mère et filiales ou entre filiales)

1. Des échanges dominés par le N

 Des flux essentiellement N-N

S’ils se st intensifiés, les échanges internationaux se st aussi diversifiés : flux


de B, de S, de K et d’hommes.
-échanges de B : dominés par les produits manufacturés (=2/3 des échanges en
valeur) ; échanges concernant de +/+ des produits élaborés = flux N-N
Cpdt, poids des PED et surtt des NPI s’accroit. ;
Part des autres marchandises régresse en valeur mais constitue des volumes élevés :-
denrées alimentaires, pays riches=premiers fournisseurs et acheteurs (même si des PED
très peuplés (cf. Chine) pèsent auj sur l’offre mondiale) ; -énergie (pétrole) : les flux N-S
dominent.

-échanges de S :en augmentation ; N en position de force ; échanges d’infos essentiels


car guident les autres flux : circulation accélérée, voire instantanée grâce au progrès
des télécommunications (satellite, internet…) :maitrise de ces flux et dc des ces
infos=enjeu éco, culturel, et idéologique dominé par le N…(grdes agences de
presse st US (Associated Press (AP) ou euro (Agence France-Presse (AFP)…les USA
gardent encore leur suprématie ds ts les domaines…

-flux financiers en croissance exceptionnelle, difficiles à mesurer=flux de devises


(règlement des échanges de Bou S) + flux de K=placements financiers ; l’accroissement
de ces échanges a débuté pdt 30 Glorieuses mais est devenu spectaculaire à partir

18
70’s :dvt euromarchés (=marchés de K sur lesquels prêts et emprunts st réalisés ds une
monnaie différente de celle du pays où se font ces opérations, afin de contourner les
règlementations fiscales nationales) ; dvt eurodollars (=dollars échangés hors des USA,
ds une banque ou FMN ) afin de recycler pétrodollars (=dollars accumulés par les pays
pétroliers depuis 73) via prise de participation ds des entreprises des pays acheteurs de
pétrole, financement de prog de dvt ds les pays vendeurs….
80’s, ss l’égide du FMI et de la BM : globalisation financière=marché mondiale
des capitaux qui se superpose aux différents marchés nationaux ; capitaux
extrêmement mobiles ;

-3 phénomènes (« les 3D ») :
-dérèglementation : assouplissement ou suppression des règlementations
nationales restreignant la circulation des K (encadrement du rédit…)
-décloisonnement : abolition des frontières entre différents marchés financiers
nationaux et entre divers types de marché financiers (monétaire, des
changes…)=marchés interconnectés
-désintermédiation : réduction du nbre d’intermédiaires et possibilité de placer
ou d’emprunter des K sur les marchés financiers sans être obligés de passer par les
banques.
Csqces : « dictature » des créanciers et actionnaires conduisant à un capitalisme
purement actionnarial.
Les pays de la Triade dominent ces échangent mais les USA, 1er créanciers mondiaux
jusqu’en 1980, st auj les 1er débiteurs…
Les flux financiers N-S s’accroissent (service de la dette des PED, augmentation des
cours du pétrole, réinvestissement des PED, not pays pétroliers, ds les pays de la
Triade…)
.En fait, seuls qq pays restent en position de force : les pays pétroliers du Golfe, le
Japon (1er créancier du monde mais aussi premier emprunteur), UE
Rq : montée en puissance de la Chine

Les échanges financiers apparaissent dc très concentrés et déséquilibrés.

RQ : il existe aussi des échanges nn officiels : migrations clandestines, commerce


drogue, armes, afflux financiers ds les paradis fiscaux (=territoires offrant des avantages
fiscaux conséquents et dc attractifs)

 Des échanges multipolaires dominés par le N

La Triade domine mais les 3 pole se distinguent :


-Europe occi : exporte produits agricoles et manufacturés et importe matières
premières, de l’énergie et des produits manufacturés=zone de convergence et de
divergence des flux, reliée à ttes les régions du monde
-Amérique du N : avt tt pole récepteur de produits manufacturés venant d’Europe de
l’ouest, ainsi que du Japon et des NPIA
-Japon (av pays d’Asie du SE) : principaux pôles émetteurs de produits manufacturés

-Axe de l’Atlantique N et, de +/+ du Pacifique N (mil 80’s : échanges


transatlantiques<échanges transpacifiques)

Les trois pôles structurent dc un réseau multipolaire, aux flux très denses ds le
N, plus diffus ds le S.

19
Ainsi, fort déséquilibre entre PID et PED : ens. des PED<1/4 du commerce mondial ;
Europe occi=42% ; Amérique du N=14%
Il renforce et s’explique par les inégalités de dvt.
Rq : les rares balance commerciales fortement excédentaires st celles des pays riches
(Japon et Allemagne) même si bcp connaissent des déficits importants (USA et France :
elle réussit tt de même à compenser grâce à une balance des invisibles positive et aux
recettes du tourisme)…Les PED souffrent eux d’une détérioration des termes de
l’échanges (valeur produits de base=leurs exportations principales < produits
manufacturés)
-Les prix se fixent en fonction du marché (cf. commodités=produits standardisés pr
lesquels la concurrence ne joue que sur les prix (blé, sucre…)…)=ensemble des offres
et des demandes d’un bien ou d’un service. ; Plusieurs types de marchés :
-ceux organisés selon des syst de prix producteurs, en forte régression (cf. marché du
pétrole plus contrôlé par les pays de l’OPEP depuis 86)
-marchés libres sur lesquels les transactions s’effectuent au jour le jour et st payables
au comptant (c’est le cas du marché « spot » de Rotterdam pr le pétrole)
-généralisation des marchés à terme où les ventes se pratiquent au cours du jour
mais pr une livraison différée, ce qui permet de se protéger des fluctuations des prix.

-La fixation des cours de marchandises s’effectuent ds les bourses de


commerce, généralement situées ds les pays du N (Bourse de Chicago pr le blé ou
le mais, NY pr le sucre, le coton…, Londres pr le cacao…)
-Les bourses de valeurs, où st échangés les titres financiers et fixés les cours
des monnaies st aussi généralement situés ds les pays du N (NY, Londres, Tokyo,
Francfort…) ou ds les NPI (Singapour) : placées sur des fuseaux horaires différents, elles
se relaient pr effectuer des cotations en continu...
Ainsi, on compte une dizaine de places financières, les plus importantes étant celles de
NY(NYSE, Nasdaq…), Londres et Tokyo.
Rq : en 2007, fusion de l’Euronext (Bourse « paneuropéenne » qui gère les places de
Paris, Amsterdam, Lisbonne et Bruxelles) et du NYSE (New-York stock exchange) de Wall
Street.

La localisation de ces pôles financiers matérialise et renforce la domination des


échanges mondiaux par les pays de la Trade et les NPIA.

 BONUS : Mesure les échanges (définitions)

-la balance commerciale=mesure des flux de marchandises entre un pays et les reste
du monde (ie importations et exportations) ; solde commercial=exportations-
importations
Rq : -exportations évaluées FAB (franco à bord)=valeur de départ sans compter les frais
de transport et d’assurance
- les importations peuvent etre évaluées FAB ou CAF ie à leur valeur d’arrivée, cout
d’assurance et de fret compris.
-tx de couverture ou tx d’indépendance=comparaison entre exportations et
importations (si= 100% : commerce extérieur équilibré ; si < : déficit, si > : excédent)
(RQ : tx de dépendance=complémentarité du tx d’indépendance pr aller à 100%)
-degré d’ouverture=mesure de la part des autres éco ds l’éco nationale (rapport entre
la moyenne des importations et des exportations sur le PIB)
-tx de pénétration=part du marché intérieur couverte par les importations.

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-effort à l’exportation=part de la production nationale exportée.
-balance des invisibles=balance des S (tourisme…) + transferts unilatéraux (APD,
envoi de fonds ds leur pays pr les travailleurs immigrés…)
Rq : balance des invisibles et balance commerciale=balance des transactions
courantes ou balance des paiements courants
-balance des K=entrée de K venant de l’étranger – sorties de K vers l’étranger (prêts,
emprunts, placements financiers, investissements…)
-balance des paiements=balance des transactions courantes et balance des
K=ens. des opérations effectuées entre un pays et le reste du monde.

Par def, elle est équilibrée car tte opération doit avoir été financée pr être engagée : qd
une balance intermédiaire est déficitaire (bal com par ex), l’Etat s’endette pr rééquilibrer.
-dette extérieure=somme de ce que la nation doit aux autres nations.
-dette publique=ens. de ttes les dettes de ttes las administrations publiques, ie ts les
engagements de l’Etat.
-service de la dette=remboursement annuel du K et des intérêts ; si l’Etat ne peut en
assumer le cout, il est en surendettement.
-tx d’intérêt=rapport entre le K emprunté et le montant à rembourser chaq année.
-taux directeurs=indices de référence fixés par les banques centrales.

Géographie (Histoire de la)


- Géographie : « étude des phénomènes physiques, biologiques, humains localisés à
la surface du globe terrestre, et spécialement l’étude de leur répartition, des forces qui
les gouvernent et de leurs relations réciproques » [Petit Robert]
- Originalité et spécificité de la géo  Prise en compte des phénomènes dans leur
dimension spatiale
à A la fois science naturelle et humaine
- Pour ses détracteurs, géo  « Fourre-tout » ; Simple bagage culturel un peu
encyclopédique ; synthèse superficielle de disciplines diverses (de la géologie à la
sociologie)

21
 Considérer comme fondamentalement inutile à une époque de spécialisation
extrême des sciences et dans un « monde fini »
 Réflexion sur la géo et sur sa finalité  Histoire de la géo, révélatrice de ses
interrogations

1. De la description du monde à sa compréhension

- Conceptions et buts de la géo = Sensiblement variés au fil du temps


à Trente dernières années = Nombreuses modifications
à Bases fixées depuis très longtemps : Description du monde à but géopolitique de
Strabon (Antiquité) = Accents de modernité

 Les buts et les méthodes de la géographie selon Strabon (vers -58,


vers 24)
à Géo = Description du monde, tout d’abord
= Part non négligeable de réflexion théorique
= S’adressant « au monde du gouvernement et répond à ses besoins »
(« orientée vers la pratique du gouvernement »)

 2000 ans de géographie : la description et la mesure du monde


- Dès l’origine, la Géo = Description du monde
à Description des peuples et contrées, au Vème avant J-C par Hérodote
à Démarche identique avec Eratosthène, Hipparque, Démétrios de Callatis, Strabon
à Dès l’origine, distinction (encore existante) entre l’explorateur, homme de terrain
et le géographe, homme de science
- Points communs dans les écrits antiques, fixant le champ de la géo pour
longtemps
à Mesure du monde : Mesure de la Terre, Calcul de son diamètre par Eratosthène et
Hipparque
: A la base de la cartographie et de ses liaisons avec la géo
à Description des « peuplades étranges »
 Géo, à la fois humaine et physique et servant une visée géopolitique, servant les
gouvernements
- Poursuite de la description du monde comme essentiel malgré les changements
optiques liés aux découvertes successives et à la modification de la vision du monde,
jusqu’au XIXème
- Théorisation dans bus de la géo, en 1757 par E. Kant
à Lien donné entre la géo humaine et physique
à But ≠ inventaire et la mesure des continents, = étude des rapports entre la
politique, l’économie et les données du milieu

 La géographie vidalienne
- Acquisition d’une position dominante de la géo française dans la première moitié
du XIXème avec Paul Vidal de La Blache (1845-1918)
à Publication de nombreux ouvrages de géo humaine, physique et régionale +
Gigantesque Géographie Universelle entamé
à Ouvrages parfois avec des préoccupations géopolitiques
à Transformation de la géo régionale en « discipline reine de la géographie »
- Conceptions de Vidal de La Blache = Possibilisme
à Rôle primordial du milieu naturel, offrant aux hommes des « possibilités » entre
lesquelles ils choisissent

22
à Géo = Science naturelle, avant tout  Etude du milieu = Fondement essentiel sur
lequel repose toute étude géographique
à Nécessité d’une présentation du milieu préalable dans le cas d’un travail de géo
humaine
à Nécessité d’études de détail pour la géo, dont l’échelle de la région est la +
appropriée
- Implication fondamentales d’une telle conception
à Participation prévue de Vidal de La Blache dans le découpage de l’Europe en
1918 (au Traité de Versailles)
à Sa mort en 1918 = Réponse non donné à la question fondamentale
Conciliation possible entre les idéaux wilsoniens de liberté des peuples, la notion
de « frontière naturelle » et les ambitions hégémoniques de quelques puissances
victorieuses
à Influence très forte des conceptions vidaliennes sur la géo française
à Conceptions reprises et amplifiées par De Martonne (1873-1955) [son gendre], en
y ajoutant le primat de la géomorphologie sur les autres branches de géo physique, car
elle donnait un statut scientifique à la géo
- Dominance de la géo vidalienne en France jusqu’aux années 1960 + Forte
influence à l’étranger
à Malgré le prestige d’autres écoles géo : l’école allemande et sa sensibilités à la
géopolitique ; l’école états-unienne, très tournée vers l’économie
à Avec une mauvaise compréhension, Possibilisme  Naissance d’un déterminisme
naturel  Européocentrisme (en pleine époque coloniale)

 Déterminisme et européocentrisme
à Géo vidalienne présentant deux caractéristiques (pendant longtemps) :
Européocentrisme, explication ou description en référence à l’Europe
:
Déterminisme naturel, explication par des données naturelles
- Contestation, petit à petit, de cette conception naturaliste de la géo, critique
venant essentiellement de l’étranger

 La remise en question de la géographie vidalienne


- Remise en question de la géo vidalienne très tôt par les Etats-uniens et les
Allemands
à Problème essentiel = Croissance des villes et développement de phénomènes
d’une ampleur nouvelle en découlant : Attraction exercée par les villes sur les campanes
environnantes, localisation spécifique par quartier des activités, …
- Aux Etats-Unis, Essor urbain = Etude sur la spatialisation économique par les
sociologues et élaboration de modèles spatiaux dès les années 1930
à A Chicago, Localisation des activités en auréole, autour d’un noyau central, la
City
Répartition en zones bien distinctes des industries
Répartition en zones bien distinctes des habitants selon les ethnies
et le niveau de vie
à Modèles fondamentalement novateurs à l’époque
- En Allemagne, Elaboration de la théorie des places centrales en 1933 par W.
Christaller
à Villes = Places centrales offrant des biens et des services + ou – étendus
à Distinction entre deux types de biens : Biens de base, spécificité de telle ville
Autres biens, trouvables ans d’autres
places – importantes

23
à Eloignement d’une ville = Coût supplémentaire dans la procuration de tel bien ou
tel service par un individu : Distance économique
à Nombre et taille des villes fonctions de ces données + Distinction de sept niveaux
de places centrales, du village à la métropole régionale
 Pour un espace homogène, disposition de ces places centrales organisée selon
une mosaïque d’hexagones emboîtés
- Ces travaux + Loi de Reilly + Ceux de A. Weber (1909), approfondissant ceux de J.
von Thünen (1827)  Considération de la géo comme une science humaine ne partant
pas ou ignorant le milieu physique
à Absence de succès en France avant 1945
à Difficile critique du modèle vidalien encore dominant et dissipation lente du
primat de la géo physique et de la géo régionale
à Importance des études urbaines dan cette critique
- Développement de la géo tiers-mondiste à partir de 1965 = Autre cause de la
rupture en France
à Affirmation d’une plus grande importance des causes historiques que celles liés à
la pauvreté du milieu dans l’explication du sous-développement pour Y. Lacoste
à De + en + de difficultés à expliquer globalement le monde
à Synthèse entre les branches très spécialisés de + en + difficile et artificiel 
Développement d’interrogations : La géo consiste-t-elle à « mettre des guérilleros sur des
surfaces d’érosion ? » (boutade)
- Interrogations de la géo = Sur nature profonde : science naturelle, science
humaine ou science de synthèse ?
à Considérée par la majorité des géographes comme une science sociale

1. La géographie aujourd’hui

Considérer la géo comme une science sociale  Problème de l’unité de la discipline


et celui de ses rapports avec les sciences connexes

 La géographie conçue comme science sociale


- Comprendre la répartition des phénomènes dans l’espace = But apparent de la
géo
à Approches toutefois diverses, illustrées par les nombreux courants apparus dans
les années 70 en France
à « Nouvelle géographie » = Géo des représentations, géo radicale d’inspiration
marxiste, géo quantitative, géo systémique et géo du sous-développement
à Questionnement sur la définition de l’espace
Pour la plupart des géographes, Espace = « c’est la Terre des hommes » qui doit
être étudiée
 Territoire : espace aménagé, structuré,
organisé de façon consciente ou non par les sociétés
 Idée de production d’espace (R. Brunet)  Géo = science sociale
à Nécessité d’étudier les acteurs de cette production d’espace dans leurs
comportements spatiaux et leurs stratégies + Compréhension des formes, des entités
géographiques crées et des « lois » les dirigeant
à Géo ≠ Domaine du particulier, de l’idiographie, = Domaine d’un ensemble de lois
à portée générale, Nomothétique
à Organisation de l’espace selon des structures élémentaires représentable
- Contestée ou approuvée, importance en tant que référence de cette « nouvelle
géographie »

24
à Posant un certain nombre de problème, qu’elle soit considérée comme trop
théorique et déconnecté de la « réalité du terrain » ou comme un renouveau salutaire
- Principal problème = Rôle et l’avenir de la géo physique
à En crise et même considérée parfois comme non géographique
à Visant l’autonomie et perte peu à peu de son but initial avec l’hyperspécialisation
des sciences de la Terre
à Tentative d’intégration de la géo physique à la « nouvelle géographie » par
l’environnementaliste et de la géo environnementale = Etude des géosystèmes : système
produit par l’action conjuguée du relief, du climat, des aux, des sols et des sociétés
Selon ces thèses, espace : Produit de l’homme mais aussi des éléments naturels
à Donnant un nouveau champ d’étude à la géo physique : celui du milieu de vie, de
l’homme en tant qu’acteur de l’espace pouvant influer sur l’espace
à Pour les risques naturels, compréhension du phénomène < risques potentiels sur
les populations
- Rôle et but repensés de nombreuses branches e la géo, d’une façon + générale

 Festival International de la Géographie (FIG) de Saint-Dié (Vosges)


à Création du premier festival international de la géographie en 1990 pour
médiatiser la discipline
à Succès immédiat et reconnu mondialement comme tel
à Succès du festival : Caractère scientifique, populaire et festif
Participation de géographes, artistes, chefs d’entreprises, hommes politiques à
des débats ouverts au grand public et s’articulant autour d’un thème renouvelé
à Festival décernant plusieurs prix : Prix International de Géographie (1991), prix
scientifique récompensant un géographe ayant contribué à l’avancée scientifique de
manière importance
Prix Ptolémée (1994), prix de vulgarisation
scientifique distinguant un ouvrage permettant une meilleure connaissance de la géo à
un large public
Prix jeune public et Prix Amerigo Vespucci
(1990) couronnant une œuvre abordant le thème de l’aventure et du voyage

 Les branches de la géographie


- Division traditionnelle de la géo en 3 branches : la géo physique, la géo humaine et
la géo régionale
Division se conformant à l’histoire de la géo
- Géo physique = Etude des données du milieu naturel
à Climatologie, Hydrologie, Biogéographie, Pédologie, Géomorphologie
à Développement d’études de géo physique globale
à Division de chaque branche en nombreuses disciplines
à Géomorphologie : Etude des formes de la surface terrestre  Géomorphologie
structurale, étude des formes de relief liées à la structure ; Géomorphologie climatique,
étude des formes de relief liées aux processus d’érosion ; Glaciologie, Karstologie, étude
des formes de relief liées à un processus d’érosion particulier ; Géomorphologie
dynamique, étude des formes de relief liées aux dynamiques
à Déclin globalement de ces disciplines devant la géo environnementale
- Disciplines + variées et + nombreuses de la géo humaine
 Géo agraire ou rurale, géo urbaine, géo de la population, la géo sociale, la géo
industrielle ou du tourisme
à Globalement, préoccupation d’explication d’ordre de faits politiques
(géopolitique), économique (géo économique) ou de faits de société (géo sociale)
- Subdivision de ces disciplines en de nombreuses branches

25
à Dans la géo de la santé ( : étude des variations spatiales des niveaux de santé
d’une population) = Géo des maladies ( : Distribution spatiale et sociale des maladies en
analysant l’influence du milieu naturel ou humain) + Géo des soins ( : Analyse de l’offre
et du recours aux soins en recensant l’équipement sanitaire, sa fréquentation et ses
variations spatiales)
- Géo appliquée, touchant différentes branches de la discipline = Analyses et
prospectives dans un but d’aménagement ou de stratégie de localisation, en liaison avec
es organismes public ou privés
à De + en + reconnue par la géo universitaire et offrant de nouveaux débouchés
- Division extrême des activités de géo = Problèmes en outre celui de l’éclatement
à Problème des méthodes
à Problème de la concurrence de discipline connexe
à Appropriation de nouvelles méthodes, venant parfois de disciplines connexes

 Les rapports de la géographie avec les sciences connexes


- Sciences connexes = Disciplines ayant un champ d’action et des méthodes très
proches e la géo
à Historiquement, origine parfois commune de ces sciences avec la géo
- Champ d’action privilégié de la géo par rapport à ces sciences : Espace
à Mais introduction de nombreux concepts géographiques par des sociologues
(école de Chicago), des médecins (épidémiologie), des passionnés d’agronomie (von
Thünen), spécialistes qui faisaient de la géo
à Comparaison possible entre le concept de géosystème à l’écosystème des
écologues
- Rapports multiples entre la géo et les sciences connexes
à Problème crucial = Dans le rapport entre la géo et l’histoire
à Conception de la géo au XIXème comme un cadre ou une intro aux études
historiques
à Reliés dans l’enseignement secondaire français (cas qui n’est pas général)
à Mais étude par des historiens de façon géographique : Marc Bloch et son histoire
géographique, Fernand Braudel et sa démarche géohistoire + Histoire du temps présent,
étudiant les aspects sociologiques, économiques ou politiques du monde contemporain,
concurrençant parfois la géo
à Utilisant parfois les mêmes méthodes
à Finalité propre à la géo = Etude de la structuration présente de l’espace

 L’utilisation de la géographie par un historien, Fernand Braudel


à Identité de la France (1986) : Premier tome, Espace et Histoire  « La géographie
a-t-elle inventé la France ? »
à « Plusieurs façons de mettre en cause la géographie » : « L’utiliser pour elle-
même »
« Pour nous » « une façon
de relire, de repenser, de réinterpréter le passé de la France »
 Paysages = « survivances du passé »
à « La valeur de l’observation géographique » = « l’épaisseur, la durée,
l’abondance de réalité entassées les unes sur les autres »
à « La Terre, le milieu, l’environnement, l’écosystème » = « Ce qu’elle nous
apporte »

26
Géographie (Techniques et
méthodes de la)
- Evolution importante des techniques et méthodes de la géo depuis 30 ans
- Evolution liée à celle de la géo, de ses buts et de ses préoccupations
- Méthode : Ensemble de procédés et de démarche, une démarche en soi (parfois)
Technique : Mise en pratique de cette méthode, outil de travail

1. Des méthodes peu renouvelées jusqu’aux années 1970

- Description = Méthode prépondérante jusqu’aux années 1970


La description, à la base de la géographie classique
- Description : Un des buts de la géo, depuis l’Antiquité
- Utilisation courante en tant que méthode de base au XXème avec la géo
vidalienne
- Description = Indissociable de la géo comme « science du terrain » : Observation
et analyse du particulier
à Description la plus complète possible = Observation de forts particularismes
locaux malgré « l’unité incontestable de l’aire étudiée »
à Description « raisonnée » = Sélection puis explication d’éléments remarquable du
milieu étudié
 Description-Explication : Une des méthodes de base de la géo classique
à Description « raisonnée » = Analyse passagère (avec identification consciente ou
non des éléments du milieu), méthode ≠ neutre
- Description = Longtemps, exclusivement « littéraire » avec parfois des cartes et
des schémas ( : représentations simplifiées du réel)
- Description aidée par l’outil statistique essentiellement après 1945
à Importance des indicateurs statistiques : Variables représentatives d’un
phénomène à étudier
à Développement de la morphogénie : Mesure des formes
 Développement d’outils de travail (sous forme de graphiques notamment)
- Carte = Outil privilégié du géographe
à Carte : Représentation spatiale des phénomènes
à Base de la description
à Réduction du réel à expliquer et commenter

27
à Dans la géo classique, carte = synthèse d’une analyse, essentiellement
descriptive
- Tous ces outils = Servant un but essentiellement descriptif
à Description = But de la discipline, au sein de nombreuses études de géo
à Etudes de géo = (Souvent) Typologie ( : Classification de phénomènes en type
selon de critères)
Des grilles d’analyse différente à partir des années 1960
- Importants bouleversements de la géo française dans les années 1950 et 1960
(surtout)
à Bouleversements faiblement liés au marxisme et au structuralisme (ayant
touchés fortement d’autres disciplines)
- Marxisme = Développement de la géo critique
= Analyse « centre-périphérie » revue une vision marxiste de l’espace,
avec les concepts de dominant et dominé
à Economisme ( : Privilégier la description exhaustive des différents secteurs
économiques d’un espace) = Avatar méthodologique d’un marxisme mal compris
- Structuralisme : Identification des structures fondamentales au sein des sociétés
à Privilégiant la globalité, recherchant les invariants
à Méthodes des années 1970 en parties liées au structuralisme = Modélisation et
Chorématique
 Recherche de la structure des lieux, dépassant l’idiographie ( : étude du
particulier)
- Différents mouvements de pensée = Contribution au développement de
l’épistémologie ( : Réflexion sur la science elle même, sur ses principes, ses méthodes et
ses buts)

2. Une approche plus « scientifique » à partir de la fin des années 1960

- Spécialisation de + en + importante des différentes branches de la géo avec les


années 1960
à Développement de techniques de laboratoire et d’une réflexion méthodologique
sur l’apport des maths (statistiques, probabilités et modèles mathématiques)
L’analyse quantitative en géographie
- Analyse quantitative > Géographie quantitative (expression – pertinente)
à Méthode visant à quantifier les phénomènes
à Données chiffrées, traitées par la statistique puis par l’informatique
à ≠ complément, au cœur de la démarche (les statistiques)
- Probabilités et les statistiques descriptives = Outils les + simples
- Généralisation de l’utilisation des paramètres de position
à Médianes : Valeur centrale séparant en deux parties égales une population
donnée
à Moyennes : Valeur centrale d’une distribution
- Paramètre de dispersion = Mesure de l’hétérogénéité d’une population
à Variance = Fait observer la dispersion par rapport à la moyenne
à Ecart-type : Racine carré de la variance
à Quantiles : Division de la population en classes d’effectifs égaux (= Quartiles,
déciles …)
- Pour traiter des informations complexes, analyse factorielle : Analyse simplifiée
d’un ensemble de données et la description synthétique d’éléments mutuellement
indépendants
-Théorie des graphes = Pertinente pour l’étude des réseaux

28
à Graphe : Ensemble fait de nœuds et d’arcs ou de segments reliant ces nœuds
- Test d’hypothèse = Permettant la vérification d’une hypothèse émise
- Anamorphose : Schéma réalisé par informatique, modifiant une superficie en
fonction d’une valeur + ou – élevée, proportionnelle au phénomène représenté
- Ces méthodes  Réalisations intéressantes
à Statistiques   de la rigueur des études géographiques
à Développement d’une pensée nomothétique ( : Renvoyant à un ensemble de lois
à portée générale)
à Limites de l’analyse quantitative : Elle reste une technique
- Désir e percevoir la réalité géographique dans sa globalité  Développement de
modèles
Modèles et systèmes
- Modèles : « représentation schématique de la réalité élaborée en vue d’une
démonstration » (selon P. Haggett)
: Construction transposable identifiant les éléments le constituant et
examinant leurs relations et leur interdépendance
à Technique assez ancienne = « Théorie des places centrales » (Christaller, 1933)
- Plusieurs types de modèles
à Modèles descriptifs = Résultats du travail d’observation
à Modèles explicatifs = Représentation d’une théorie
à Modèles mathématiques = Sous forme d’équation
à Modèles de système = Identification des éléments et des flux d’un système
donné sous forme de schémas
à Modèles logistiques = Utilisant la loi logistique, pouvant étudier la diffusion
spatiale ( : Propagation d’un phénomène, défini comme innovation)
- Analyse systémique ( Géographie systémique) = Etude des systèmes
géographiques
à Système : Ensemble cohérent d’éléments interdépendants et non hiérarchisés
= Avec une structure et un état à un moment donné, le tout est
modélisable
à Evolution du système (souvent) dans le sens d’une organisation croissante de
l’espace : une structuration
à Dynamiques et interactions dont les rétroactions, cernées par l’analyse
systémique
à Possibilité de procéder à des prévisions
à Possibilité de définir la Terre comme un système-monde
- Ensemble de ces grilles d’analyse = Remise en cause des méthodes de géo
classique et la traditionnelle description
à Existence d’excès = Buts et moyens (parfois) confondus

3. Techniques et méthodes récentes de la géographie

Des techniques communes aux autres sciences


- Importance des techniques dans le cadre de la méthode hypothético-déductive
à Méthode hypothético-déductive : Etude d’un phénomène en fonction d’une
hypothèse à vérifier
à Nécessité de l’élaboration d’une problématique ( : Question(s) guidant le
raisonnement mais pouvant se évoluer au cours du raisonnement)
à Toutes ces techniques récentes = Originaires de sciences connexes
- Utilisation de la modélisation mathématique pour étudier les dynamiques de pente
- Utilisation des statistiques avec les techniques d’échantillonnages

29
- Techniques de géo humaine  Economie et Sociologie
Les chorèmes et la chorématique
- Invention en 1980 par R. Brunet des chorèmes et de la chorématique
à Succès rapide aussi bien dans le monde universitaire que dans l’enseignement
secondaire
à Nombreuses critiques
- Si géographique = Etablissement de lois générales, ≠ Science du particulier
 Possible individualisation des formes élémentaires d’organisation de l’espace
à Formes élémentaires d’organisation de l’espace : Chorème (28 selon Brunet)
= « Alphabet de l’espace »  Possibilités de construire des modèles = Chorèmes
ou Schéma chorématique
- Nécessaire interprétation préalable avant la construction
- Outil précieux et incontestable progrès méthodologique mais nécessaire analyse et
≠ gage absolu de science
à Objections communes aux autres techniques mais la chorématique, spécifique à
la géo
- Evolution rapide des méthodes et techniques de la géo = Profondes mutations et
vitalité de la géo

Espace, paysage, territoire : la g s’est tjs


intéressée aux lieux, càd, au sens large, aux port° de la surface du globe. Pfs préoccupée
par la taille et l’échelle de ces élts, elle conduit sa reflex° sur le « découpage » de la
surface terrestre (lieu, région, pays…) Svt, c’est la nature mm de ces lieux et leur
« contenu » qui st étudiés. Ainsi, les termes d’espace, de paysage, de territoire, mais
aussi de milieu ou d’environnement correspondent ts à des divis° de l’étendue terrestre
avec pourtant des significa° fortes ≠.

1. Espace : un terme à usages multiples


 Un terme polysémique et relativement neutre
→ sens classique : sépara°, distance
→pour le gphe : lieu, por° limitée, donc cartographiable, de l’étendue terrestre
→ L’espace terrestre occupe la totalité du globe alors que l’espace humanisé ou
oekoumène, ne concerne que les espaces habités par l’H. Cet espace est en extens° et
se cfd de plus en plus avec l’espace terrestre.
→ le terme espace, s’il est svt utilisé ds un sens assez neutre, s’emploie aussi avec des
accep° plus spécialisées.
 Des accep° particulières indiquées par des qualificatifs
→ Espace géographique : espace aménagé, modelé, « produit » par les stés, par leur
act mais aussi par le milieu naturel et les héritages historiques.
→ L’espace vécu : no° mise à la mode par l’ouvrage d’Armand Frémont, La rég°, espace
vécu : « les H se font une certaine image des lieux où ils vivent, de leur espace, de leur

30
rég° » Cet espace peut aussi ê un espace perçu (→mécanisme sensoriel) ou un espace
représenté (→ met en jeu l’histoire de l’individu, imagina°, composantes
socioculturelles, cf. cartes mentales)

1. Le paysage, au cœur de la g traditionnelle


 Le paysage : représenta° d’un espace ou terme synonyme
d’espace ?
→ Ds son sens 1er, paysage ≈ panorama (= l’étendue gque qui représente une vue
d’ens ou encore vue d’ens que l’on a d’un point donné) → c’est donc ce que l’on voit d’un
milieu gque → ce n’est donc pas une réalité mais sa représenta°
→ Paysage revêt d’autres accep° ds langage courant ou gque. C’est un synonyme
d’espace surtout en g physique (« paysage naturel ») → le paysage est considéré
comme une réalité
 Son utilisa° par les gphes
→ Le terme présentait 2avantages: 1) donner à la g un objet d’étude ; 2) rpdre aux
tendances idiographiques de la g (=science du particulier)
→ La vis° ou l’analyse paysagère du gphe fait réf à une descrip° du paysage qui s’est
voulue de plus en plus précise avec le dévt de la morphométrie
→ D’autres branches de la g analyse ce terme en tant que patrimoine à sauvegarder,
d’autres proposent la créa° d’un indice paysage
→ Le terme pose pb car polysémique. Est discuté mais son utilisa° est révélatrice de
l’évolu° et des ≠ tendances de la g.

1. Le territoire : un espace approprié


 Les trois sens du mot territoire
→ Découpage administratif, désigne espace ayant une autorité compétente :
« territoire du NO » ou du « Yukon » au Canada.
→ Etendue correspondant à un espace national. Limitée par des frontières abritant
pop° particulière, voire une na°. L’Etat possède l’autorité territoriale: càd l’autorité
politq sur l’espace, les eaux territoriales comprises.
→ Sens le plus utilisé par les g mm si l’usage est assez récent : le territoire désigne tt
espace socialisé, approprié par ses habs, quel que soit sa taille.
 Son utilisa° par les gphes
→ Pb de la polysémie et également de l’échelle. Longtps, territoire ≈ espace, mais on
donne de plus en plus au territoire le sens d’un espace socialisé et approprié.
→ Territorialisa° : transforma° d’un espace quelconque en territoire. Décrit un
processus.
→Territorialité : c’est l’état de cette appropria°
→ Territorialisme : accompagne pfs territorialité ? Se traduit généralement par un rejet
de l’autre qui occupe « indûment » un territoire « sacralisé »
 L’utilisa° du terme territoire n’est pas neutre, mais il en est de mm pour
paysage et espace. La g est-elle la science des paysages, celle de
l’organisa° de l’espace ou celle des territoires et pratiques territoriales ?
La réponse n’est pas innocente ; c’est une des raisons majeures des
discussions et opposit° entre gphes, qui se rattachent à des Ecoles ≠.

31
Agriculture, élevage : est, littéralement, la culture de
l’ager, càd du champ. Elle désigne le w de la terre en vue d’une produc° végétale et,
dans n sens élargi, d’une produc° animale. La culture proprement dite est donc
fondamentalement liée aux structures agraires. Il en est de mm pour l’élevage, mais à un
d° moindre, puisque celui-ci peut désormais se produire ds un cadre urbain, hors-sol,
sans rapport avec une tradi° agricole. Cepdt, c’est l’agriculture ds son ens qui a contribué
à modeler le paysage des campagnes.

1. Les c° historiques, naturelles et éco ds l’agriculture


 L’agr est tjs allée de pair ac la croissance démographique
→ Au néolithique : passage de la cueillette et de la chasse, à la culture, à l’élevage. Ce
changemt de vie est la néolithisa°. On note le passage progressif d’une agri temporaire
à une agr stabilisée en un lieu.
→ France, au XVIIIème siècle, mvt des physiocrates autour de Quesnay, Turgot,
Mirabeau. Concep° éco du produit net (=excédent de la richesse créée par rapport à la
richesse dépensée, grâce au w) Et ↗ de la productivité agricole (=rapport entre la
produc° et moyens mis en œuvre pour l’obtenir).

32
→ Modernisa° de l’agr est aussi passée pfs par sédentarisa° forcée.
→ ↗ produc° allait de pair avec la croissance démographique. D’autre part les crises
de subsistance en Europe au XIXème siècle (=chute brutale de la produc°), existent
encore dans les PED.

 Des progrès agricoles indissociables des progrès techniques


→ Révolu° agricole : correspond à la 1ère RI en Angleterre : suppression jachère par
créa° de prairies artificielles ; intensifica° de la produc° et de la mécanisa°. Cela dit, la R°
connait des limites ds les pays riches : échec monoculture des reg° américaines, les
belts, durant 1930’ car a provoqué un appauvrissement des sols. Donc remplacée par
polyculture, associant produc° dominantes et des produc° complémentaires → hauts
rendements et forte productivité mais engendre des inconvénients (pollu° des eaux)
→ Révolu° verte : 2nde R° agricole, 1960’, appari° des plants hybrides comme les « riz-
miracles » aux rendements extraordinaires. But : atténuer la faim ds le monde. Son
inventeur reçoit le prix Nobel de la paix, mais succès relatif, nécessitaient bcp
d’investissements (hors de portée des paysans)
→ R° doublement verte, 1994 : Essaie de s’adapter aux c° locales. Succès en Inde et
au Brésil mais échecs en Afrique. Privilégie le dévt sur le lg terme de l’↗ de la produc°

 Le pb de la pté de la terre
→ Agr svt pratiquée ds la cadre de la collectivité : openfields européens, mirs de la
Russie tsariste, l’ejido mexicain formait des communautés rurales.
→ Bouleversements au XIXème siècle : 1) réformes agraires : redistribu° des terres en
faveur des petits propriétaires ou d’exploita° communautaires. Bilans variables ; 2)
collectivisa° particulièremt ds le monde socialiste.
→ Exploit° collective dans pays démocratiques : 1) pté et w de la terre mis en
commun (en France : les GAEC, Groupements agricoles d’exploita° en commun) ; 2)
communautés villageoises : les kibboutzim israéliens.
→ Exploita° individuelles : faire valoir direct (=l’exploitant est le proprio) ; faire valoir
indirect (=l’exploitant loue sa terre à un proprio qui reçoit le loyer – une Σ d’argent
indépendante de la récolte (le fermage) ou une partie de la récolte (métayage). Ce
dernier connait ds les pays développés une législa° sociale impte, ce n’est pas le cas ds
certains pays du « Sud ».

1. Les gds types d’agriculture ds le monde


 Agri sèche, agri irriguée
→ La maitrise de l’eau est un facteur essentiel pr la culture comme pour l’élevage.
Drainage : évacua° de l’eau qd qtt est trop impte. L’irriga° : ens de techniques qui
permettent de fournir de l’eau, au moment désiré, à ≠ cultures.
– Quand elle est indispensable → irriga° nécessaire
– Point d’eau uniquement durant saison sèche → irriga° de complément
→ Techniques employées : captage de l’eau, transport et distribu° (par aspers°,
submers° ou par goutte à gautte). Techniques étudiées par les gphes. Tous créent
une agr et paysages spécifiques mais aussi une sté particulière, la répartit° de l’eau
imposant le w communautaire.

 Agri intensive, agri extensive


→ pays riches→ agr intensive (=rendements élevés) ; pays pauvres→ agr extensive
(=peu productive car c° naturelles difficiles ou limita° des investissements)
→ Agr extensive : méthodes de culture ou d’élevage pfs archaïque : agr itinérante, se
déplaçant selon les saisons, et cultures temporaires sur brûlis. De façon générale,

33
l’agr sédentaire sèche implique des rendements dérisoires. L’extensivité est pfs un
héritage de la colonisa° (ex : latifundios sud américains svt sous-exploités)
→ Divis° N/S peu pertinente :
– Persistance d’écobuage ds les pays européens (=défrichements des
landes et taillis par un feu, destiné à enrichir la terre, système ≈ culture
sur brûlis → coexistence agr extensive et intensive
– Planta° dans pays du TM = gdes exploita° de type capitaliste, centrées
sur culture dominante et vouée à l’exportat°. Ici, agr intensive contrôlées
par firmes pays riches → enclaves éco ds le pays d’agr extensive,
dépendent peu du pays d’accueil, ne lui apporte quasiment rien.
→ L’intensivité de l’agr dépend de facteurs techniques, éco, pol ; est aussi liée à la
finalité : agr extensive → autoconsomma°, agr vivrière, de subsistance ≠ agr intensive →
agr commerciales (ex : huertas en France et Espagne)

1. Un rôle éco et polit accru


 Un poids éco considérable dans l’éco
régionale/locale/mondiale
→ Régionale et locale : Les MIN, Marchés d’Intérêt national, ont une imptce
considérable : marchés de gros, modernes, bien intégrés à la filière agro-alimentaire (ex :
MIN de Rungis, Paris)
→ Mondiale : Les cultures vivrières reculent devant les cultures commerciales qui vont
de pair avec le dévt de la filière agro-alimentaire. Agrobusiness = toute activité agricole
capitaliste ; filière agro-alimentaire englobe secteurs situés en amont de la product° ;
les Industries Agro-alimentaires, les IAA, auxquelles l’agr et l’élevage sont de plus en
plus liés en aval. => l’agr occupe encore une place impte ds stés postindustrielles, mm si
le nb d’agriculteurs ↘ de plus en plus => d’où le fait que de nbx états aient une pol
agricole : depuis 1980, en France, l’Indemnité Annuelle de Départ, l’IAD, et la
Politique Agricole Commune (PAC) depuis 1962. Cette dernière accélère le passage
de l’agr vivrière à une agr productiviste et se heurte à d’autres organismes
internationaux comme l’OMC car pratique la « préférence communautaire » soit un
protectionnisme.

 Agriculture et m°
→ programme d’aides : coopéra° interétatiques, accords régionaux ds le cadre de
l’ONU par la FAO, Food and Agriculture Organiza°.
→ L’aide peut se transformer en arme alimentaire (food power aux EU) càd moyen de
press° politique car entraîne dépendance (culturelle, éco, et polit, Cf. loi dire « PL 480 »
aux EU qui fixe la liste des « pays amis » à qui est réservé l’aide). L’embargo fait partie
des armes alimentaires : embargo décrété en 1980 par les EU sur l’Afghanistan ; et
embargo décrété par l’ONU en 1990 sur l’Irak.
→ Pb des OGM, Organismes Génétiquement Modifiés qui pfs sont des hybrides, qui ne se
réensemencent pas => il faut acheter des plants aux gdes firmes détentrices de brevet
=> OGM renforcent dominat° des EU car cultivent 70% des surfaces plantées en OGM en
2002.

Campagne, espace rural : Les espaces ruraux


ont eu, pdt très longtps, une voca° essentiellement agricole. Leur étude s’est donc lgtps
confondue avec celle des campagnes, càd, au sens strict, des champs. La g rurale étudie

34
les rapports entre une activité dominante, l’agr, les paysages et les stés qu’elle induit.
Les choses ont cependant changé au XXème siècle. Le recul de l’agr, svt lié à sa
modernisa°, s’est accompagné d’un dévt des villes. Les rapports ville-campagne ont donc
connu des profonds bouleversements.

1. Les espaces ruraux ont toujours été à dominante agricole


 Des pb de déf°
→ Pdt longtps la campagne ayant été agr, on a assimilé l’act agricole avec l’espace non
urbanisé
→ Campagne : Cf. champs, act agricole et pfs mm des champs ouverts (openfields) ;
tout espace non urbain
→ Rural : tout espace non urbain, une personne rurale vit dans une commune de moins
de 2000hab.
→ Terroir : petit espace homogène, par ses caractéristiques de sol et de microclimats et
donc ses potentialités agricoles ; aussi « territoire communal », finage, càd ens de terres
gérées par la communauté
→ Adj. agraire : ce qui relève de l’agr
→ Morphologie agraire : étudie disposi° et formes de parcelles
→ Paysage agraire : mode de culture, habitat et le parcellaire (=géométrie et réparti°
des parcelles, ex : le bocage)
→ Nv voc apparaît pr caractériser espaces ruraux non agricoles : rurbanisa° (=dévt gdes
banlieues ds des espaces autrefois agricoles, urbanisa° du monde rural ; mitage de
l’espace rural (=construc° de type pavillonnaire sont éparpillées) Les habs de ces
espaces sont des rurbains et travaillent svt en ville → mvts pendulaires
 Pq étudier l’espace rural ?
→ Act humaines longtps à dominante agricole : 1930’ en France la pop° urbaine dépasse
pop° rurale, l’urbanisa° du globe est récente et inégale.
→ 1ères études sur les rapports villes-campagnes datent du 18ème siècle : le gphe Von
Thünen, agronome prussien qui essaie de rationaliser la ges° de ses ptés → les
systèmes de produc° les plus intensifs sont plus proches de la ville, donc bénéficient
d’une rente de localisa°.

1. Des paysages agraires modelés au cours du tps


 En Europe, les paysages agraires sont en grande partie
hérités, 3gds types de paysage
→ L’openfield : habitat groupé, pratiques communautaires (ex : la vaine patûre). Le
finage connait un assolement, pr permettre la jachère (=repos de la terre) L’assolement
peut-ê biennal ou triennal. L’habitat groupé laisse le plus de place possible aux cultures.
L’habitat groupé laisse de plus en plus de place possible aux cultures. Villages divisés
selon leur forme : villages-nues (=maisons le long de la rue) ; villages tas (=maisons
les unes contre les autres) ; villages nucléaires (=regroupés autour d’un espace
central) L’openfield a plus ou moins disparu 19ème siècle car ph d’enclosure en Grande
Bretagne (fin 18/début 19ème siècle)
→ Bocage : paysage de champs fermés par des haies/murettes. Habitat dispersé, réparti
en chef-lieu, hameaux (=ens de qlq maisons groupés) ou fermes isolées. Exploita°
individuelles, l’archétype= bocage normand. Enclosure= transfo progressive de
l’openfield en bocage => débocagisa°, débocagement = ↘ bocage.
→ Paysages agraires méditérranéens.
 Une situa° plus complexe hors d’Europe
 Les modifica° des paysages ruraux au XXème siècle
1. Les espaces ruraux aujdh
 Les espaces ruraux des pays développés

35
 Les campagnes des pays en dévt

L’eau : L’eau qui constitue 60% du poids de l’ê humain et jusqu’à 95% de
certains végétaux est, avec le soleil, un élt nécessaire à la vie sur Terre. Cette ressource
renouvelable et apparemment abondante, et très inégalement réparti dans l’espace et ds
le tps. De plus en plus utilisés dans pls secteurs d’activité, elle est svt polluée. La gest°
de l’eau est donc un pb essentiel aussi bien ds les pays industrialisés que ds les pays en
dévt.

1. L’eau : une ressource renouvelable apparemment abondante


 L’hydrosphère
→ masse d’eau présente sur Terre = ens des eaux continentales, océaniques,
atmosphériques : 97,4% eau salée ; 2,6% eau douce (=3/4 eau douce ; ¼ eau
souterraine ; eau atmosphérique et eaux de surface, part minime)
 Relativiser l’impress° selon laquelle l’eau=ressource abondante : une partie infime
est utilisable par l’homme.
 Le cycle de l’eau
→ L’eau se renouvelle grâce à l’énergie solaire : évapotranspira° → condensa°→
précipitat°. Une gde partie de l’eau est transférée par le déplacement des nuages vers
le continent. Echanges entre océans, atmosphère et continents déterminants pour les
climats et s’accompagnent de ph telle l’éros°
 Cycle de l’eau permet la purifica° des eaux et la stabilisa° des eaux océaniques, c°
sina qua non de la vie sur Terre.

1. Une ressource inégalement répartie


 Une inégale réparti° spatiale
→ majorité du globe reçoit qtt « moyenne » de précipita° cad entre 500 et 1500 mm/an
→20% terres émergées sont arides (=bilan hydrique annuel= déficit de précipitat° // à
l’évapotranspira°) bilan mesuré par indice de Gaussen → aridité dépd des précipita° et
des t° : rég° hyperarides : 100mm/an ou moins ; rég° semi-arides :250 à 500mm/an.
Les eaux contenues ds nappes souterraines fossiles sont dures d’accès.
→ Climat équatorial : qtt d’eau annuel > 1500mm/an
 Une gde irrégularité ds le tps
→ Rég° méditerranéenne : sécheresse → pluie impte
→ Pays tropicaux → saison humide et sèche
→ Climat de mousson → précipita° annuelle concentrée sur 2/3mois
 varia° interannuelles de précipita° affectent les ressources d’eau.

 Des inégalités à relativiser en f° de l’occupa° humaine

1. Une ressource de plus en plus sollicitée et polluée


 Une utilisa° croissante et diversifiée
→ La consomma° d’eau a doublé en plus de 20ans (croissance démo, transfo mode de vie
et techniques agricoles, dévt ind et tourisme) Mais n’affecte pas les pays de la mm façon.
→ Utilisa° domestique (10%), pr agric (2/3) et ds les secteurs de l’énergie et de l’ind (1/4)
→ L’eau contaminée est responsable d’1/4 des maladies et d’1/3 des décès ds les PED.
 Une pollu° accrue
→ Les usages de l’eau contribuent à sa pollu°, encore plus au XXème siècle. La pollu°
due à l’ind, aux rejets domestiques et aux méthodes agricoles ac les risques
d’entrophisa° (=du fait de l’excès de mat° nutritives, les algues et microorganismes
prolifèrent et consommant trop d’oxygène, entrainent l’asphyxie progressive du milieu) +

36
Pluies acides ds les pays industrialisés, surtt ceux qui n’ont pas de pol de protec° de
l’environnement.

1. Une ressource à préserver pour l’avenir


 La mobilisa° des ressources
Avec l’↗ des besoins, il faut chercher à accroitre l’approvisionnement en eau : irriga°
=moyen de transporter de l’eau vers une terre agricole ; creusements de puits ;
barrages =avantages et inconvénients ; désalinisa° =coûteux et rare, reste une excep°
ds les pays riches désertiques (ex : Arabie Saoudite)
 Préserver l’eau en qtt et qlt
→ En qtt : passe par sensibilisa° et améliora° des techniques ds les processus de
fabrica° ind. Recyclage.
→ En qlt : difficultés car peu de sta° d’épura°, peu de législa° stricte en mat° de pollut°
des eaux. Et si le traitement des cours d’eau peuvent ê nettoyée après coup, c’est ≠ pour
l’épura° des eaux souterraines.
 La nécessité d’une polit de l’eau (+encadré)
→ L’eau est un enjeu pol qui peut ê au cœur de tens° entre pls pays et enjeu géopolit de
plus en plus impt
 L’Etat doit veiller à la gest° de l’eau. Mais la privatisa° de l’eau fait de celle-ci un
nouvel enjeu éco. Face à cette évolut° les opposants cherchent à maintenir l’eau
comme partie intégrante du patrimoine commun de l’humanité et à faire valoir
l’accès à l’eau comme un droit commun.
 La gest° internationale de ressources en eau semble nécessaire.

37
Hydrologie : c’est l’étude des eaux, notamment de leurs mvts, leurs
ptés chimiques et physiques. On distingue l’océanographie, ou hydrologie marine, de
l’hydrologie continentale. Cette dernière se subdivise en pls branches ayant des
champs d’étude ≠ : l’hydrologie lacustre, ou limnologie, s’intéresse aux lacs,
l’hydrogéologie, et l’hydrologie souterraine s’occupent des nappes phréatiques et
l’hydrologie fluviales concerne l’étude des cours d’eau. L’hydrographie, quant à elle,
se concentre sur l’étude des tracés et des réseaux. Toutes étudient ds leur domaine de
compétence tel ou tel aspect du cycle de l’eau.

1. Bilan hydrologique et réparti° des eaux de pluie


→ Bilan hydraulique analyse répartit° des modes d’évacua° : évapora°, écoulements en
surface, infiltra° dans le sol
→ L’évapora° est impte surtt qd la couverture végétale « par transpira° » ↗ cette
évapora° → évapotranspira°
→ L’infiltra° dépend de la perméabilité du substrat : le sol calcaire est plus propice que
le sol argileux
→ Partie restante s’écoule pr donner naissances aux rivières. Cas possible de
l’aréisme : abs quasi-totale d’écoulement, reg° arides
→ Ds langage courant : eaux vives (=eaux qui alimentent torrents, fleuves, rivières) et
eaux dormantes (=eaux des lacs et nappes phréatiques → attent° image excessive car
lacs et nappes phréatiques animés de courants et mvts divers)
2. Les cours d’eau et les régimes hydrologiques
 Les ≠ types de cours d’eau
→ Rivières = affluents= cours d’eau qui se jette ds un autre cours d’eau en un lieu
nommé confluent. Les rivières peuvent ê pérennes ou temporaires comme les oueds en
Afrique N.
→Rio : terme hispanique : rivière & fleuve
→ Ruz, ruisseau, ruisselet : organisme de taille décroissante
→ Torrent : rivière de montage à écoulement turbulent
 Débits et régimes hydrologiques
→ Débit hydraulique : en m3/sec = volume d’eau écoulé en 1sec en un point donné.
Varie pour un mm cours d’eau.
→Régime hydraulique (schémas) : varia° dans l’année de l’alimenta° en eau des
rivières
→ L’étiage est la période de basses eaux
→ La crue : période de hautes eaux, suivie d’une période de baisse des eaux : la décrue
→ La crue catastrophique ; la rivière sort de son tracé découlement habituel
(=le lit mineur, limité par des talus, les berges) pour s’étaler ds son champ
d’inonda° (=lit majeure)
→ Inonda° et crues peuvent ê liées aux ph d’embâcle (=obstruc° cours d’eau par
glace ou objet qui provoque inonda° en amont) ou de débâcle (=dégel qui engendre
crue et inonda° en aval)

38
→Les régimes hydrauliques dépendent de la taille du cours d’eau : régimes simples
(=petites rivières de climat homogène) et régimes complexes (=coexistence de deux
ou trois régimes climatiques)
→Régimes naturels et débits modifiés par l’interven° humaine : prélèvements et
barrage ↘ débits et régularisent les régimes ; et l’ac° de l’homme transforme les tracés
des cours d’eau (ex: digues)

1. L’hydrographie
 L’organisa° des réseaux hydrographiques
→ Réseau hydraulique : ens constitué par un cours d’eau et ses affluents : draine rég°
plus ou moins vaste et son chevelu, plus ou moins ramifié, svt hiérarchisé autour du
cours d’eau ppal.
→ Le relief détermine généralement l’organisa° des réseaux hydrographiques
 Le bassin-versant
→Déf° : portion du territoire délimitée par une ligne de crête dont les eaux alimentent
un exutoire commun : cours d’eau, lac, océan. De taille variable. Peut ê étendu comme
celui de la Seine. Sont séparés les uns des autres, par des lignes de partage des eaux,
généralement situées sur des zones plus élevées, les interfluves, pfs nommées seuil.
Des caractéristiques du bassin-versant dépendent débits et régimes hydrologiques, mais
aussi les profils des cours d’eau.
 Les profils hydrographiques
→ Le relief est un élt déterminant : la pente influe en effet sur la vitesse et donc sur
la force érosive de l’eau. Le profil en long de la rivière représente ≠ altitudes du cours
d’eau par rapport à la distance parcourue, marquée par ruptures de pentes ou au
contraire ê très homogène : zones de forte pente et zones de faible pente.
 L’embouchure des fleuves : estuaire ou delta
→ L’estuaire est la partie terminale du fleuve, forme évasée, ds laquelle se fait sentir la
marée. Celle-ci remonte pfs le cours d’eau, ≠ types d’estuaires : rias et abers en
Bretagne et les fjords.
→ Le delta = nette avancée du fleuve ds la mer, créant une zone d’accumula°
d’alluvions, ≠ types de deltas : lobés, arrondis, digités. La rivière peut se subdiviser en
pls branches au sein mm du delta, ms reste délimité par berges naturels, le fleuve
formant ses ppres digues, mais elles peuvent se rompre lors de crues exceptionnelles.

1. L’hydrologie des lacs et des nappes


 L’hydrologie lacustre
→ Lac : nappes d’eau assez étendu, supérieur à l’étang ou à la marée, bloquée à l’aval
par un obstacle naturel ou artificiel et ne s’écoulant que par un exutoire. Profondeur et
salinité variable
→ ≠ types de lacs : lacs de surcreusement : se loge ds un creux qui peut ê causé par
éros° glaciaire ; lac tectonique: lié à l’existence de fossés d’effondrement (et non ce
n’est pas un lac qui a la danse dans la peau!) ; lacs de barrage : d’origine
naturelle (=coulée d’eau qui crée en amont une retenue d’eau) ou anthropique
(=destinée à la produc° hydroélectricité)
→ L’hydrologie des lacs possède traits spécifiques : marées faibles et courants
tourbillonnantes. L’alimenta° provient de rivières, les déversoirs ou tributaires. Le
trop-plein s’évacue par un ou pls cours d’eau : exutoires ou émissaires.
 Les nappes et l’hydrologie souterraine
→ Nappe aquifère : les eaux du sous-sol
→ Nappe phréatique : alimentent les puits, sont les plus proches de la surface. Leur
alimenta° en eau varie en f° des pluies et des saisons

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→Les nappes affleurent par les sources qui restituent leur eau à l’air libre. Qd nappe
est étendue, pls sources peuvent existe le long d’une ligne de source.
→ ≠ types de sources : sources thermales : restituent eau chaude et sont
fréquemment des sources minérales ; sources pétrifiantes : laissent à leur sortie des
dépôts calcaires, les travertins ; les sources artésiennes : jaillissantes, car situées au-
dessous du niveau de la nappe proprement dite.

Pêche, agriculture : La pêche et l’aquaculture, act


traditionnelles, connaissent, depuis une trentaine d’années, de profonds
bouleversements ds leurs structures, notamment par leur industrialisa° et leur intégra°
de plus en plus poussée ds la filière agro-alimentaire. Elles sont caractéristiques de
l’évolu° d’une éco en voie de m° rapide. La pêche en eau douce (rivière et lacs) n’est pas
traitée ici : il s’agit svt d’une act ayant pour objet l’autosubsistance, notamment ds les
pays en dévt, ou d’un loisir. Ds les deux cas, ses implica° spatiales et éco restent
limitées.
1. De la pêche côtière et artisanale à la gde pêche
 Les zones de pêche dépendent de la richesse des
écosystèmes
→ Elles-mm liées à la psce des courants, à la t°C de l’eau, à la proximité des côtes et à la
profondeur de l’eau.
→ Le photique = étage supérieur, encore éclairé, bcp d’écosystèmes d’une gde
richesse. Abrite une vie benthique – le benthos – se localisant sur le fond, et une vie
pélagique en libre mvt ds la masse océanique, guidée par la psce du plancton (=
animx et végétx microscopiques, plus nbx ds les eaux tempérées et froides, les plus
poissonneuses) Parmi le zooplancton, le krill, forme de crustacé de plus en plus utilisé.
→ Les abysses = fond de plus de 2000m de profondeur : faible psce animal et végétale.
On observe dévt de la pêche en eaux profondes.

 Les 3 types de pêche et d’aquaculture


→ Pêche côtière : pêche de proximité
→ Pêche hauturière : éloignée des côtes mais s’effectue dans un secteur gque limité,
assez proche de son port d’attache
→ Pêche lointaine, gde pêche : le navire, d’une taille minimale, s’en va minimum
20jours
 La pêche influence l’éco et la sté locales. Peut donner naissance à un artisanat
local, la commercialisa° est aussi génératrice d’activités (ventes à la criée, des

40
acheteurs ou mareyeurs expédient poissons vers les grossistes) ↘ ds les
prochaines années.
→ L’aquaculture se distingue de la pêche, c’est « une culture », un élevage, elle fournit
30% du total halieutique (=issu de la pêche)
– Pisciculture (poissons), la Chine assure 60% de la produc°
mondiale
– Conchyliculture, culture des coquillages : ostréiculture
(huîtres) ; mytiliculture (moules) ; pectiniculture (coquilles
St-Jacques)
– Algoculture avec les algues
– Salmoniculture, avec les truites et saumons, est en plein essor

 L’évolu° actuelle de la pêche : modernisa° et intensifica°


→ L’essor de la produc° halieutique résulte des progrès techniques effectués dans deux
domaines : les navires et les techniques de pêche
→ Depuis 1960’ course au gigantisme : navire-usine (=pêche + traitement des
poissons) qui traduisent de l’intégra° à la filière agro-alimentaire ; navires-gigognes
(=déposent les catcher qui sont de petits bateaux sur les lieux de pêche, puis stockent
et transforment les produits de la pêche)
→ Utilisa° sonar et filets, et rajouter à cela celle des chaluts (=filets-poches) On
trouve des chaluts de fond qui « raclent » le fond et les chaluts flottants ou
pélagiques qui traquent les espèces de surface => rendement extraordinaire, prises ↗ :
les prises maritimes sont passées de 10m° T en 1932 à 100m° T en 2000). Mais cette
progress° entraine des nuisances éco et écologiques ainsi que des dangers pour la
survie des espèces

1. Des prises accrues mais des pbs écologiques préoccupants


 Les grands pays pêcheurs
→ Les 5gds pays pêcheurs : chine, Pérou, Japon, Inde, Chili, à eux 5 c’est 40% des prises
mondiales.
→ Cas de l’Islande : pêche occupe ¾ exporta° → monoactivité (cf. Iles féroe) → danger,
surtout que l’Islande reçoit peu d’aides.

 Les pbs écologiques liés à la pêche


→ Ppe du chalutage : en « raclant les fonds matins » celui-ci modifie sensiblement
l’écosystème benthique (=du fond des mers)
→ surpêche, surexploita° → danger de renouvellement des espèces, rendements ↘,
gaspillage => mesures préventives : la CEE crée en 1983 l’Europe Bleue qui régule
et organise le marché, lutte contre la surpêche, réglemente le maillage des filets, et les
campagnes de pêches. Des quotas sont fixés d’après les TAC (Total Allowable Catch)
+ le plan Fischler proposé en 2002 par l’UE qui préconisait la destruc° de navires de
pêches pour protéger des espèces (→ mais suppress° de milliers d’emplois)
→ La FAO souhaite « assurer la conserva° des ressources bio-aquatiques » en effet, pb
entre autre de la chasse à la baleine, aux cachalots (encre=ambre gris) :1ères
mesures en 1937 mais les mesures imptes datent de 1980 avec l’interdic° des navires-
usines. Moratoire décidé en 1982 mais reste violé par certains pays.

41
MILIEU : Un des champs de a géographie consiste, à partir de l’étude des
milieux, à s’attacher à comprendre les espaces et en expliquer l’organisation interne ainsi
que la dynamique.

1. Les différentes définitions du milieu


Le milieu est ce qui entoure l’être humain. Le gphe considère en général le milieu
dans son influence sur le comportement des hommes par ses potentialités et les
contraintes qu’il leur impose, sans cela dit, lui accorder une part déterminante.
 Notion de milieu physique (=milieu naturel)
→ Dépend de l’interaction de trois facteurs : climatiques, édaphiques (= venant de la
pté du sol et des roches sous-jacentes), biotiques (= liés au monde vivant végétal ou
animal) Polémique autour du mot « naturel » (Cf. virginité) qui est en contradiction avec
la réalité : les milieux sont anthropisés, et l’œkoumène (= part de la Terre habitée par
l’homme) est aujourd’hui planétaire.

 Notion de milieu géographique


= espace marqué par une combinaison de caractéristiques naturelles, sociales,
économiques voire culturelles présentant une certaine homogénéité → synthèse entre
milieu physique et l’espace humain.

 De la richesse au flou sémantique


→ Paysage ≠ milieu. Paysage est la traduction visuelle de l’espace ou du milieu.

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→ Environnement souvent utilisé comme synonyme de « milieu naturel ». Terme a
évolué, est aujourd’hui = cadre de vie des êtres vivants, à la fois fragile, précieux et à
préserver.
→ Utilisation des termes « géosystème » ou « système géographique » = espace
marqué par une certaine cohérence des éléments qui les constituent et formeraient un
tout uni par des relations fonctionnelles étroites. Déclinaison possible du géosystème
en microsystème (échelle d’un étang, versant), géosystème (échelle d’un massif, d’une
vallée), macrogéosystème (échelle d’une région, d’un état), mégagéosystème (échelle
continentale). Ainsi géosystème ≈ écosystème (= espace uni par des relations entre les
la biocénose, càd une communauté d’êtres vivants partageant les mm c° de vie, et le
biotope, càd, les caractères de leur milieu de vie.
→ Enfin, certains auteurs détaillent la notion de milieu en précisant les types de facteurs
plus particulièrement étudiés : milieu morphoclimatique (Cf. climat), milieu
morpholithologique (Cf. nature de la roche), milieu hydromorphologique (Cf. cours
d’eau), milieu géomorphologique ou morphostructural (Cf. forme de relief)
→ L’étude des milieux se retrouve dans de nbreuses branches de la g. comme la
biogéographie (= analyse des formations végétales, leur distribution, leur exploitation,
et leur dégradation par les hommes) ou la géographie environnementale (= étude
des géosystèmes et la manière dont les c° naturelles peuvent apporter des ressources,
constituer des atouts mais aussi représenter des contraintes ou des risques pour les
sociétés humaines)

1. Les grands types de milieux gques


 Les milieux zonaux et azonaux
→ Les milieux zonaux épousent les contours des aires climatiques et la contrainte
imposée par le climat sur le monde vivant est considérée comme ne preuve
d’homogénéité.
→ Les milieux azonaux sont plus locaux ou situés dans des espaces gques non jointifs,
éloignés les uns des autres, comme les milieux montagnards, littoraux ou océaniques.

 Les milieux bioclimatiques → milieux zonaux


= milieu où la trame des climats et de la végétation est considérée comme élément
principal à prendre en compte pour toute analyse. Dans chaque zone climatique on
distingue les milieux suivants : équatorial, subtropical, tempéré océanique, tempéré
continental, froid sous climat polaire. Chaque milieu climatique présente des contrastes
climatiques (= nuances voire des oppositions plus ou moins marquées)
→ Les gphes ont abandonné la démarche déterministe qui consiste a mettre en évidence
les correspondances entre milieux et types de société, afin de mieux se focaliser sur les
caractères bioclimatiques des milieux en terme de ressources ou de contraintes pour les
stés humaines.

 Les autres typologies


→ Il existe une typologie moins centrée sur les climats, qui prend en compte le caractère
dominant du milieu physique et l’utilisation que les hommes en ont fait →
espaces marqués par la sécheresse, les littoraux fragiles, les montagnes instables, les
plus grandes forêts du monde. Cf. Géographie physique de P.Pech et H.Regnauld
→ On oppose également les milieux stables, faiblement sismiques, peu marqués par les
ph. érosifs gravitaires, à fort couvert végétal (→ massifs anciens, régions à couvert
végétal) aux milieux instables (→ marges actives des continents, hautes montagnes)
Le rôle de l’homme comme facteur d’instabilité n’est pas négligé. Cf. L’homme et
l’environnement d’Y. Veyret et P.Pech.
→ Existe une autre démarque marquée par l’analyse du rôle des stés sur les milieux.
Philippe et Geneviève Pinchemel distinguent les milieux abiotiques (= à faible

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empreinte humaine ou animale) et biotiques (= largement transformés par les ê
humains)
→ Enfin, les écologues, ou certains gphes comme J. Demangeot, proposent une
différenciation entre les milieux « naturels » selon les potentialités et les
contraintes. Il distingue ainsi les « bons » et les « mauvais » pays, les milieux
difficiles et les milieux maniables. Frontière parfois difficile à tracer, de plus, on
assiste parfois à un phénomène de renversement géographique, un milieu longtemps
répulsif, devient attractif (milieux littoraux ou de haute montagne)

(ET OUI, TOUTES LES BONNES CHANCES ONT UNE FIN ! MAIS NE SOYEZ PAS
TROP DECUS, SUITE AU PROCHAIN EPISODE !) GEOGRAPHIE POWWAAAA ! <3

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