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Géographie –
Programme de
révision pour
er
colles du 1 cycle
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Carte, histoire de la cartographie :
La carte est un des instruments privilégiés du gque : véritable outils de sa réflexion, elle
peut aussi constituer l’aboutissement de ses recherches. La cartographie a évolué, au fur
et à mesure des progrès techniques et théoriques, mais aussi en f° des représenta°
mentales. L’utilisa° des cartes a aujourd’hui dépassé, mm ds le gd public, la seule f° de
repérage. Ms si les cartes sont devenues des produits de consomma° courante, elles
restent pfs contrôlées par les Etats.
Pouvant ê complété avec la Légende de la Terre, Yves Lacoste
1. Représenter la Terre
Cartographie et g
→ Cartographie : discipline qui établit cartes, et instrument de recherche de la g
→ La carte topographique, qui s’apparente à un inventaire, et la carte de synthèse,
qui suppose une pbtique, illustrent la diversité des produc° cartographiques.
→ A la base la carte est perçue comme simple représenta°, met dorénavant des rela° en
avant afin de comprendre et expliquer ph complexes.
Les coordonnées gques
→ Tout point de l’espace possède un antipode de latitude et de longitude
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→ 1569 : constitu° de l’Atlas par Mercator (flamand) =1er véritable recueil cohérent de
cartes. Ref au héros légendaire.
De la cartographie moderne à la cartographie contemporaine
→ Au 17 ème
s, carto moderne dominée par l’école française grâce aux volontés de Louis
XIV et Colbert. 1682 : Cassini réalise une couverture topographique de la France,
parallèlement gphes français comme d’Anville, améliorent la cartographie des contours
et de l’int des continents.
→ XIXème s : cartographie quasi-complète de la Terre car progrès techniques, X° des
voyages scientifiques, colonisa°. 1875 : adop° du système métrique ; 1884 : adopt° du
méridien de Greenwich comme méridien d’origine. A l’ex de Cassini chq puissance se fait
cartographier son territoire. En France : armée chargée de de renouveler les cartes
topograpq → nommées jusqu’en 1940 cartes d’état-major → puis créa° de l’IGN (=
Institut gque national) Mais omiss° de nbreuses données comme nature des cultures.
Appari° progressive des cartes thématq : Karl Ritter (18 et 19ème s) élabore un atlas de
cartes thématiques ; Heinrich Berghaus (19ème s) publie un Atlas Physique, complément
du traité d’Alexander von Humboldt (18 et 19ème s)
→XXème siècle : perfectionnement planisphère
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Développement, Sud (merci
Jérémy pour ce « résumé »)
Au XXIème s, inégal dvt=principal critère de lecture de l’organisation de
l’espace mondial ; le dvt =support d’une division binaire et dc schématique du
monde entre un ens minoritaire de pays développés (Nord) et de nombreux
pays du Sud (>3/4surface des continents ; 4/5 de l’Humanité), ss-développés.
-C’est d’abord un processus par lequel un Etat ou un grpe social va vers plus de
richesse éco et des évolutions sociales en termes d’espérance de vie, de niveau
d’éducation, de couverture sanitaire, de maitrise de la fécondité… (mutations
consolidées voire irréversibles)
Mais « dvt » peut aussi désigner la situation correspondant à l’aboutissement de ce
processus. (Ainsi, il y a des Etats développés et d’autres en ss-dvt)
-Jusqu’ aux 60’s dvt avt tt considéré comme un processus éco (contexte de forte
croissance)=dvt éco dt la base=croissance à partir de laquelle le social devait
s’améliorer.
Cpdt, on remarque que la croissance n’est pas suffisante pr conduire au dvt : elle
peut être confisquée par quelques-uns, ne pas entrainer un réel dvt, voire même
aggraver la situation des + pauvres…
Not. Ss l’impulsion de François Perroux (1903-1987) évolution de la notion de dvt : pr
qu’il y ait dvt, il faut que la croissance profite au plus grd nbre.
Ainsi, différenciation entre le dvt éco, la croissance éco, le dvt social et… dvt
humain=notion créée à l’initiative de la Banque mondiale, en 1990 : insiste davantage
sur l’élargissement des possibilités humaines (esp de vie, éducation, emploi, niveau
de vie) que sur croissance de l’éco. : Le dvt nécessite la croissance mais ne peut
être réduit à la seule prospérité : son obj est global, social, transcende la croissance.
RQ : le dvt peut être source, lui-même de croissance éco (progrès de l’éducation et dc
travailleurs plus qualifiés, hausse niveau social de la pop dc hausse de la
consommation…)
-Cette conception du dvt est cpdt parfois contestée car elle s’appuierait sur une
conception véhiculée par certains pays du N de ce qui doit être, selon un modèle qui se
veut universel, l’évolution d’une société : les pays « ss-développés » devraient dc
nécessairement rechercher la croissance pr atteindre le niveau et le mode de vie des pop
des pays riches. D’autres formes de dvt n’existent-elles pas ?
Même critique sur la notion de dvt durable parfois taxée d’être une ingérence des pays
du N et une manière d’éviter la remise en question de leur propre modèle de dvt…
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Cmt évaluer le dvt ?
-Pdt lgtps dc, dvt mesuré via évolution de critères éco (dvt éco) :PIB/hab…mais
insuffisant :stats peu fiables ds certains pays ;traduit une moyenne et n’informe dc pas
sur les inégalités de répartition des rev ;exprimé en $ (pas la même valeur réelle
partt) ;ne prend pas en compte l’autoconsommation (part de la production consommée
par le producteur et sa famille) prtant très importante ds les pays où dominent les
activités agricoles ;n’évalue pas l’éco informelle (ens. d’activités de production qui
échappent à tt règlement ou fiscalité)
-Ainsi, en 1990, le PNUD (Prog des NU pr le dvt) a mis au point l’IDH(compris entre 0 et
1) :combine l’estimation du niveau de vie (PIB PPA/hab), du niveau d’éducation(tx
d’alphabétisation des pers>15ans ;tx brut de scolarisation) et de la longévité d’une
population(esp de vie à la naissance=évaluation du niveau sanitaire qui dépend de
l’accès à une nourriture saine, à une bonne hygiène, à un logement sain…).
Cpdt, indicateur encore imparfait : nn prise en compte de la répartition des rev entre
sexe et catégories sociales…
RQ : en 1996, la Banque mondiale a créé l’ISDH (indicateur sexospécifique de dvt
humain) pr évaluer la répartition des rev entre hommes et femmes : les Etats du Golfe
Persique rétrogradent alors d’une dizaine de place ds les classements…
-Enfin, création par la BM d’un indic pr évaluer l’ampleur de la pauvreté ds chaque Etat :
l’IPH (indic de pauvreté humaine) : il permet d’évaluer les inégalités ds la répartition
des rev.
Pr permettre comparaison internationale, mise en place IPH-1 pr les pays du N et
IPH-2 pr les Pays du S (cf. fiche sur exclusion)
-En 1975, voyant l’impossibilité d’arriver à une def incontestable du ss-dvt, 2 géo,
Georges Cazes et Jean Domingo, proposent d’en lister les critères sociaux, démo, éco,
voire politiques (Les Critères du ss-dvt) :c’est la combinaison de ces critères (même
si ts st rarement présents ds un seul et même pays) ou leur aspect chronique, qui traduit
le ss-dvt :
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Rq : elles st svt liées à des crises politiques (guerre civile…), à des politiques
irresponsables conduisant à la confiscation des ressources locales et une mauvaise
gestion des productions ou des approvisionnements extérieurs…
La géo Sylvie Brunel (née en 1960) a montré le rôle de la corruption et de l’utilisation
médiatique des famines pr détourner l’aide alimentaire et renforcer le pouvoir
d’un Etat sur un territoire national.
-sur le plan éco :-importance du secteur primaire (ds population active et PNB) ;
-potentiel industriel insuffisant ; faible diversification (Etats mono-
exportateurs : potentiel commercial ne repose que sur une seule production) ; industrie
duale : opposition entre un secteur trad. et un secteur moderne ; dépendante des
investissements des pays riches : selon Perroux, ce dualisme provoque une
désarticulation de l’éco=situation où l’essor du secteur moderne n’a que peu d’effet
d’entrainement sur le secteur trad. et bloque dc le dvt.
-part des produits bruts ds les exportations élevées
-dépendance commerciale, financière par rapport aux PD (cf.
poids de la dette ds le PIB)
-part svt très importante du secteur informel.
-pr les populations : faible accès au travail ; pauvreté ; forte mobilité vers les villes et
les régions de plus haut dvt=populations flottantes qui renforcent la pauvreté urbaine
(cf. mingong en Chine)
Les caractères du ss-dvt et leurs csqces spatiales (cf. Tableau p 114 du dico)
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Le terme « Tiers-monde » apparaît en 1952 (Alfred Sauvy (1898-1990), démographe
français) en référence à l’ouvrage de l’abbé Sieyès Qu’est-ce que le tiers état ? qui
analysait la société de l’Ancien Régime : le plus nombreux, le 3ème ordre ne possédait
aucun pouvoir, ni privilège…comme ce monde dominé des pays peu développés qui
n’appartenait à aucun des 2 blocs. Ainsi, c’est une notion géopolitique qui veut
montrer l’exploitation du Sud mais aussi son aspiration à s’intégrer à l’éco
mondiale.
Mais, à partir 1er choc pétrolier (1973), hétérogénéité éco telle des pays du Sud que
la notion d’un « tiers-monde » est contestée (situations et stratégies de dvt fort
différentes selon les Etats ; pas d’unité)
Conférence d’Alger (1973) :les Etats réclament la prise en compte de leur diversité
et la mise en place d’un nouvel ordre éco international (NOEI) fondé sur la
coopération entre ts les Etats, l’aménagement de la dette, la remise en cause
de l’organisation des échanges et la condamnation du néocolonialisme (cf.
conférence des NU sur le commerce et le dvt (CNUCED),fondée en 1964 ; les PED y
constituent le groupe des 77 (130 Etats en 2008) afin de défendre leur intérêts.
Les géo et éco parleront alors des « Tiers-monde »
2. Géographie et tiers-mondisme
Les géo français se st très tôt intéressés aux espaces lointains et peu développés : dvt
géo coloniale puis géo tropicale afin d’étudier ds leur diversité les pays d’outre-mer (cf.
Pierre Gourou)
Se démarquant de ce courant, le tiers-mondisme apparaît ds la géo frce à la fin des
50’s : La géographie du ss-dvt Yves Lacoste (1966)
Les tiers-mondistes considèrent, ds 1 contexte de décolonisation et « d’organisation du
Sud » (1955 : Conférence de Bandung ; 1961 naissance du mvt des nn-alignés) le Tiers-
monde comme une entité spatiale suffisamment réelle et homogène pr constituer
un nouveau concept de la géo. Influencés par les théories marxistes, ils manifestent une
certaine solidarité envers le Tiers-monde qu’ils décrivent comme la victime de la
colonisation et du système capitaliste (les colonisateurs ont pillé ces territoires
compromettant ainsi tt espoir de dvt)
Auj, ac éclatement des pays du Sud, repli des conceptions marxistes, ce courant a
disparu de la géo moderne. Auj, les géo abordent les pays du S via la mondialisation ou,
comme Sylvie Brunel (ancienne psdte d’Action contre la faim) dénoncent la dérive
marchande de l’aide au dvt et étudient les csqces du ss-dvt (not famines)
70’s : emploi de +/+ fréquent de « pays en voie de dvt » (PVD) afin de montrer que le
processus de dvt était engagé et dc donner une image plus positive…
Mais, à cette époque, premières perceptions d’échec face au dvt, d’inefficacité des
stratégies de dvt face aux chocs pétroliers par ex ou endettement massif de certains
Etats…donc abandon de cette expression qui laissait supposer l’inéluctabilité du dvt…
80’s : plus neutre, « pays en dvt » (PED) se diffuse : opposition entre PED et PID
(pays industrialisés et développés)-dt la majorité st des PDEM (pays développés à
éco de marché) ie ont adopté, depuis le XIXème s, un modèle éco libéral.
RQ : pays du bloc soviétique qui, au XXème, avaient des économies collectivisées et
planifiées=pays développés à économie planifiée (PDEP) puis, à l’implosion de l’URSS, et
avec la transition progressive vers l’éco de marché, pays développés à économie
anciennement planifiée (PDAEP).
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Auj, on parle plutôt de pays en reconversion ou en transition. (Expressions qui
désignent aussi bien pays développés (Ukraine, Moldavie) que PED (Cambodge,
Mongolie))
Progressivement, on distinguera les pays du Nord (ens. des PID)) des pays du Sud
((ens. des PED) ainsi qualifiés en raison de leur localisation.
Ce n’est pas une loi (cf. Australie) mais l’obj était d’atténuer la vision conflictuelle entre
PID et PED : le Nord et Le Sud font partie d’un même monde dt ils forment 2
ensembles plus complémentaires qu’opposés.
C’était aussi le moyen de trouver des termes (par défaut) le moins connotés possibles et
dc les moins contestables.
Auj, difficultés à distinguer clairement le Nord et le Sud : quels critères ?cmt prendre en
compte les évolutions récentes ?
Si IDH sert de base, on constate que certains Sud (certains Etats d’Amérique latine par
ex) st mieux classés que certains Nord (not les pays d’Europe orientale).On ne conteste
prtant pas leur appartenance au Nord ou au Sud.
Ainsi, il n’y a dc pas correspondance parfaite entre la limite N/S actuelle et le
niveau de dvt mesuré par l’IDH.
La limite N/S permet de remarquer les contrastes de dvt et la grde diversité des
« Sud ».mais elle est contestée :
-limite tracée à l’échelle étatique. Or hausse fragmentation des territoires : le
niveau étatique est de -/- pertinent. auj, ac mondialisation. (Échelle régionale ? le
sudeste du Brésil pourrait être placé au Nord ; échelle locale ? même chose pr Rio de
Janeiro…)
-les interfaces N/S perdent ainsi en pertinence (cf.rep caucasiennes de la Russie,
appartenant au N mais pas mieux développées que la Géorgie, prtant placée au S)
-elle ne repose pas sur des critères rationnels ‘à la diff. de l’IDH, qui permet à la BM de
hiérarchiser rationnellement les Etats, Etats à dvt humain élevé (70 en 2008) (Islande,
Brésil…) ; les pays à dvt humain moyen (84) (qq’uns st des Etats du N) et pays à faible
dvt humain (22)).
(cf. carte comparaison IDH et clivage N/S ds le dico p 120)
°Les PMA (pays les moins avancés (1964, CNUCED) : pays ayant le + de difficultés, en
marge de la mondialisation (/qq villes littorales) (PIB/hab faible ; K humain faible ;
forte vulnérabilité éco (instabilité des productions, faible part produits manufacturés…)) ;
pays <75 millions d’habs (ts sauf le Bangladesh) : 24 pays en 1971 ; 50 en 2008 (>2/3 en
Afrique subsaharienne) : 12% population mondiale ;0.6% PNB
-forte croissance urbaine (fort tx d’accroissement naturel interne ; exode rural…)
-suivi social et scolaire très insuffisant
-maladies endémiques (présentes de manière permanente) (dysenterie, paludisme (ou
malaria) à l’origine de fièvres intermittentes (Quel triste spectacle !^^)
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°Les NPI (nouveaux pays industrialisés) ou PNI (pays nouvellement industrialisées) :
appartiennent au S mais en st les pays les + développés : au déb, qualifiait les 4 dragons
(Corée du S, Taiwan, Hong-Kong, Singapour) ou NPIA de 1ère génération qui st auj
considérés comme des pays du N.
Auj, = Etat du S qui ont pdt plusieurs années des tx de croissance > 5% (TCAM PD pdt 30
Glorieuses)
-industrialisation rapide (initiée par délocalisations FMN)
-insérés ds le commerce mondial grâce à leurs exportations de produits manufacturés
= « Jaguars américains » (Argentine, Brésil, Chili et Mexique) ; « tigres asiatiques » (ou
bébés tigres ou petits dragons) Indonésie, Malaisie, Philippines et Thaïlande
Rq : svt encore concernés, not les jaguars, par le « mal-dvt » : expression inventée par
l’agronome René Dumont (1904-2001)=situation où la croissance éco ne s’est pas
accompagnée d’un dvt humain généralisé (hausse part des pauvres et
inégalités)
°Les pays pétroliers à hauts rev =grpe à part au sein du S (Qatar, Emirats arabes unis,
Bahreïn…)
-enrichissement spectaculaire ac 2 chocs pétroliers (73 et 79)
-ac manne des pétrodollars, industrialisation, politique sociale ou investissements ds les
Etats industrialisés suivant les pays…
-dépendent des cours du pétrole : après contre-choc pétrolier (1986) : baisse prix du
pétrole liée à surproduction et à la concurrence entre les producteurs dc ils étaient moins
favorisés mais depuis, cours élevés du pétrole…
-haut niveau de vie
-la plupart des pays du Golfe Persique font partie des 50 premiers pays selon l’IDH (dvt
certain pays d’Europe orientale)-tjrs considérés comme des Sud en raison de critères
traditionnellement marques de ss-dvt (indice de fécondité, persistance inégalités entre
sexe…) mais aussi à cause du poids des conventions concernant la limite N/S…
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-L’Inde n’est pas encore au niveau industriel de la Chine mais c’est une puissance
nucléaire et possède une industrie diversifiée (armement, aérospatiale, informatique,
automobile…)
5. Vers le dvt ?
Expliquer le ss-dvt
Question très controversée : opposition entre les théories considérant le ss-dvt comme
csqces de facteurs endogènes (incapacité des PED à mettre en marche une démarche
efficace vers le dvt) et celles impliquant des causes exogènes (responsabilité du N ds
les difficultés du S)
-Les premières théories st défendues par le courant libéral : l’éco US Walt Whitman
Rostow (1916-2003) : il envisageait le ss-dvt comme un retard de dvt dt l’ampleur
s’évalue par rapport au niveau atteint par les pays occi. Les Etats ss-développés st
confrontés à la difficile phase de décollage ou take off qui permet d’accéder au dvt
(La F l’a connu au deb du XIX).
Ainsi, il voit le dvt selon un schéma historiciste : 5 étapes successives : de celle
correspondant à l’Europe du Moyen-âge et des territoires ruraux des PMA auj, à la société
de consommation de masse…
Pour Rostow, les PED parviendront au dvt en imitant les PID, ie en profitant de leur
avantages comparatifs (atouts spécifiques sur lesquels ils peuvent baser leur insertion
ds l’éco mondialisée) et en se faisant aider par les PID (aide au dvt)-
Thèse reprise par le FMI et les néolibéraux, héritiers d’Adam Smith et Ricardo (dt
Milton Friedman)
Pr d’autres dc, les PED ont des pb endogènes qui entravent leur dvt :
-dualisme éco, inefficacité des institutions de l’Etats, provoquent insuffisance de
capitaux et cercle vicieux du ss-dvt= manque recettes fiscales et investissements,
progrès sociaux lents, croissance démo soutenue, forte charge sur les budgets
nationaux…le tt bloquant le processus de dvt…
-enclavement : absence de façade maritime (pas une fatalité (cf. la Suisse) mais
pénalise les pays pauvres ds leur intégration ds les flux mondiaux) (le CNUCED
parle de « pays en dvt sans littoral » ou « pays en dvt enclavé » (Asie centrale, PMA
d’Afrique, Moldavie…) ;ne reçoivent que 0.3% des IDE…
-insularité : facteur d’isolement (« petits Etats en dvt insulaires » (PEDI)) : vulnérabilité
éco et environnementale ; Ils forment l’Alliance des petits Etas insulaires (AOSIS)
-importante croissance démo. (Ressources alimentaires ?csqces sociales ?)
RQ : peut aussi être facteur de progrès et de croissance (masse de travaileurs et de
consommateurs…)
-structures sociales mal adaptées au capitalisme libéral (syst des castes ; sociétés
africaines où la propriété n’existe pas…)
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Cf. néocolonialisme= domination éco et culturelle par les pays du N (ancienne
métropole)
L’éco égyptien Samir Amin (né en 1931), qui défend ces thèses, considère que les
PED=périphérie qui fournit au centre (les PID) des produits bon marche et lui donne la
possibilité de tx de profit élevés, via exploitation M-O peu couteuse.
Rq : l’extraversion des PED (=orientation vers l’extérieur d’une part importante de
l’activité éco nationale) aggrave cette situation car transfère les richesses de la
périphérie au centre.
Des auteurs comme Paul Prebisch (1901-1986) ou François Perroux n’adhèrent pas
complètement aux thèses marxistes mais insistent sur la dépendance des PED en
raison de leur subordination.
Cette dépendance est imposée mais aussi conséquence naturelle des contrastes de dvt.
Elle est un frein au dvt.
1. La stratégie de dvt
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-Se fonde sur les ressources dispo, les modèles éco…
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Le FMI a mis en œuvre les programmes d’ajustement structurel (PAS)=plans
d’austérité pr rééquilibrer les finances publiques (réduction des déficits et de
l’inflation) mais effets sociaux lourds : gel de salaires, licenciement massif
fonctionnaires, mise en difficultés des services publics (santé, éducation, transport…)
La redéfinition des rapports N/S apparaît auj nécessaire : les Etats du N doivent se
préoccuper de l’évolution du S :
- maintien de la paix
- la question des flux migratoires : pr maitriser ces flux, politiques migratoires (UE
depuis 2002) + mesures d’aide au dvt des pays de départ voire de codvt.
-préservation de l’environnement de la planète et dvt durable nécessite
négociations N/S
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Rq : elle varie fortement selon les années : conjoncture des pays donateurs ; besoins
spécifiques (fort en 2005 après le tsunami de décembre 2004)
Rq : sommes correspondant à la suppression d’une partie de la dette comptabilisées ds
les aides…
-mal orientée (pas axée sur les pop les + pauvres, détournée par la corruption, utilisée
pr financer des prog farfelus…)
-nuisible, not qd elle devient permanente (ex de l’aide alimentaire qui modifie les
habitudes alimentaires des populations au détriment des productions locales…)
En 2000, face aux échecs des politiques de dvt, l’ONU à l’initiative « des objectifs du
millénaire pr le dvt » (OMD) afin d’éliminer la pauvreté et favoriser le progrès social
du plus grd nbre. (-mise en place d’une gouvernance internationale et d’un syst
commercial et financier plus équitable-améliorer l’accès des enfants aux études
primaires-réduire mortalité maternelle et juvénile-maitriser la propagation du SIDA-
circonscrire les épidémies-égalité des sexes-accès aux NTIC, aux médicaments de base…
et blablabla et blablabla^^)
Cpdt, les pays du S doivent eux-mêmes déterminer les axes de leur politique : ainsi, prog
NEPAD (Nouveau partenariat pr le dvt en Afrique) (2001), ac appui du G 8, obj :
amener l’Afrique à devenir un continent attractif pr les investisseurs privées ; les Etats
doivent désormais présenter des projets concrets et des assurances en terme de
gouvernance pr obtenir des aides financières….=nouveau type de relation entre le N
et l’Afrique ds le futur ?
CCL : le dvt reste auj un enjeu planétaire majeur (risques de pénuries de ressources
de base (eau, céréales, énergie), question de la pauvreté urbaine et de la préservation de
l’environnement…)
La mondialisation, si elle profite à certains états du Sud, tend à fragmenter les
territoires, laissant en marge les PMA mais aussi des régions entières d’Etats du Sud…
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Echanges internationaux (thx again pour ce
roman Jeremy et le futur historien marxiste alias DAVID !)
Ac accélération mondialisation (80-90’s), flux de marchandises(B), services(S) et
capitaux(K) en plein essor.
L’intégration à ce système d’échange, nécessaire au dvt éco, rend les Etats
interdépendants, ss la domination des 3 pôles de la Triade.
Phénomène initié après la WWII, grâce à des volontés politiques et révolutions techniques
(transports, télécommunication)
Cet essor s’explique par le dvt éco mais aussi l’accroissement démo, la
révolution des communications et la libéralisation des échanges.
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-accès à une multitude d’info + échanges quasi-instantanés=éléments essentiels de
l’économie mondiale et même de la vie quotidienne ds les pays riches.
-favorisée après la WWII, par les USA qui prônaient le libre-échange, fondement du syst
libéral : aucune restriction au commerce international.
Ainsi, à leur initiative, création en 1947 du GATT (General Agreement on Tariffs and
Trade ou Acoord général sur les tarifs douanier et le commerce) :obj :abaisser
progressivement les barrières douanières par la réduction des tarifs douaniers,
élimination des contingentements à l’importation et généralisation de la clause de la
nation la plus favorisée qui oblige un pays à pratiquer ac les autres pays signataires tt
accord avantageux conclu ac l’un d’entre eux.
-abaissement des droits de douane
-interdiction du dumping (vendre un B sur les marchés étrangers - cher que sur son
propre marché et parfois à perte)
=décisions prises lors des grandes négociations internationales (Rounds)
-Tokyo Round (1975-79)
-Uruguay Round (186-1994) : création de l’OMC en janvier 1995 : elle
remplace le GATT et bénéficie de pouvoir plus étendus (contrôle) (2008 : 152 membres et
29 pays en cours d’adhésion)
-le Millenium Round devait se tenir à Seattle en 1999 mais reporté sine die en
raison très nombreuses manif (> 40000pers.)….volonté d’un contrôle citoyen et
démocratique de l’OMC
RQ : depuis 2000, les organisations à l’initiative de ces manif (ONG, partis politiques,
syndicats…) se réunissent lors de Forums sociaux mondiaux (Bamako, Karachi,
Caracas en 2006, Nairobi en 2007) ; obj : mettre ne place une « autre mondialisation »
(« altermondialisme ») qui s’oppose à la mondialisation libérale (« le monde n’est pas une
marchandise ») ou tente de la réguler pr la rendre plus équitable.
-Doha round (2001- ?) sur le dvt, inachevé en raison de difficultés à libéraliser les
échanges agricoles.
Malgré cet essor du libre-échange et son extension vers les pays de l’Est et la Chine,
persistance du protectionnisme (not en période de crise)
-limitation des importations officielle, prévue par le GATT : « clause de sauvegarde »
lorsque une importation entraine une grave gêne sur le marché intérieur ou via des
accords : cf. Accord multifibres (AMF) (1974) pr contingenter les importations de
textiles et vetements en provenance des PED et donner le tps aux PID de se reconvertir…
Depuis 1995, l’OMC a organisé le démantèlement progressif des AMF sur 10 ans.
Ainsi, AMF remplacés par l’Accord sur les textiles et les vêtements : les importateurs
n’ont plus à répartir leur commande entre de nombreux pays (comme ils étaient obligés
de faire avt pr ne pas dépasser les quotas d’exportation.)
Ce syst favorise la Chine contre les petits exportateurs. (Maghreb)
Cpdt, le protectionnisme se pratique de façon détournée (normes sanitaires ou de
sécurité ; contraintes administratives...) (cf. USA et Japon not)
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-union douanière : zone de L-E + adoption d’un tarif extérieur commun
-marché commun : union douanière+ suppression des restrictions à la mobilité des
facteurs
-union éco : marché commun +harmonisation des politiques éco
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-l’APEC ou CEAP (Coopération éxo Asie-Pacifique) (1989) regroupe, lors de forums, les
pays de l’ALENA, de l’ALEA, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie Nouvelle Guinée
et des pays d’Asie orientale (Japon, Chine, Taiwan, Corée du Sud ; obj : instaurer une
zone de L-E mais intérêts divergents empêchent auj sa réalisation…
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70’s :dvt euromarchés (=marchés de K sur lesquels prêts et emprunts st réalisés ds une
monnaie différente de celle du pays où se font ces opérations, afin de contourner les
règlementations fiscales nationales) ; dvt eurodollars (=dollars échangés hors des USA,
ds une banque ou FMN ) afin de recycler pétrodollars (=dollars accumulés par les pays
pétroliers depuis 73) via prise de participation ds des entreprises des pays acheteurs de
pétrole, financement de prog de dvt ds les pays vendeurs….
80’s, ss l’égide du FMI et de la BM : globalisation financière=marché mondiale
des capitaux qui se superpose aux différents marchés nationaux ; capitaux
extrêmement mobiles ;
-3 phénomènes (« les 3D ») :
-dérèglementation : assouplissement ou suppression des règlementations
nationales restreignant la circulation des K (encadrement du rédit…)
-décloisonnement : abolition des frontières entre différents marchés financiers
nationaux et entre divers types de marché financiers (monétaire, des
changes…)=marchés interconnectés
-désintermédiation : réduction du nbre d’intermédiaires et possibilité de placer
ou d’emprunter des K sur les marchés financiers sans être obligés de passer par les
banques.
Csqces : « dictature » des créanciers et actionnaires conduisant à un capitalisme
purement actionnarial.
Les pays de la Triade dominent ces échangent mais les USA, 1er créanciers mondiaux
jusqu’en 1980, st auj les 1er débiteurs…
Les flux financiers N-S s’accroissent (service de la dette des PED, augmentation des
cours du pétrole, réinvestissement des PED, not pays pétroliers, ds les pays de la
Triade…)
.En fait, seuls qq pays restent en position de force : les pays pétroliers du Golfe, le
Japon (1er créancier du monde mais aussi premier emprunteur), UE
Rq : montée en puissance de la Chine
Les trois pôles structurent dc un réseau multipolaire, aux flux très denses ds le
N, plus diffus ds le S.
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Ainsi, fort déséquilibre entre PID et PED : ens. des PED<1/4 du commerce mondial ;
Europe occi=42% ; Amérique du N=14%
Il renforce et s’explique par les inégalités de dvt.
Rq : les rares balance commerciales fortement excédentaires st celles des pays riches
(Japon et Allemagne) même si bcp connaissent des déficits importants (USA et France :
elle réussit tt de même à compenser grâce à une balance des invisibles positive et aux
recettes du tourisme)…Les PED souffrent eux d’une détérioration des termes de
l’échanges (valeur produits de base=leurs exportations principales < produits
manufacturés)
-Les prix se fixent en fonction du marché (cf. commodités=produits standardisés pr
lesquels la concurrence ne joue que sur les prix (blé, sucre…)…)=ensemble des offres
et des demandes d’un bien ou d’un service. ; Plusieurs types de marchés :
-ceux organisés selon des syst de prix producteurs, en forte régression (cf. marché du
pétrole plus contrôlé par les pays de l’OPEP depuis 86)
-marchés libres sur lesquels les transactions s’effectuent au jour le jour et st payables
au comptant (c’est le cas du marché « spot » de Rotterdam pr le pétrole)
-généralisation des marchés à terme où les ventes se pratiquent au cours du jour
mais pr une livraison différée, ce qui permet de se protéger des fluctuations des prix.
-la balance commerciale=mesure des flux de marchandises entre un pays et les reste
du monde (ie importations et exportations) ; solde commercial=exportations-
importations
Rq : -exportations évaluées FAB (franco à bord)=valeur de départ sans compter les frais
de transport et d’assurance
- les importations peuvent etre évaluées FAB ou CAF ie à leur valeur d’arrivée, cout
d’assurance et de fret compris.
-tx de couverture ou tx d’indépendance=comparaison entre exportations et
importations (si= 100% : commerce extérieur équilibré ; si < : déficit, si > : excédent)
(RQ : tx de dépendance=complémentarité du tx d’indépendance pr aller à 100%)
-degré d’ouverture=mesure de la part des autres éco ds l’éco nationale (rapport entre
la moyenne des importations et des exportations sur le PIB)
-tx de pénétration=part du marché intérieur couverte par les importations.
20
-effort à l’exportation=part de la production nationale exportée.
-balance des invisibles=balance des S (tourisme…) + transferts unilatéraux (APD,
envoi de fonds ds leur pays pr les travailleurs immigrés…)
Rq : balance des invisibles et balance commerciale=balance des transactions
courantes ou balance des paiements courants
-balance des K=entrée de K venant de l’étranger – sorties de K vers l’étranger (prêts,
emprunts, placements financiers, investissements…)
-balance des paiements=balance des transactions courantes et balance des
K=ens. des opérations effectuées entre un pays et le reste du monde.
Par def, elle est équilibrée car tte opération doit avoir été financée pr être engagée : qd
une balance intermédiaire est déficitaire (bal com par ex), l’Etat s’endette pr rééquilibrer.
-dette extérieure=somme de ce que la nation doit aux autres nations.
-dette publique=ens. de ttes les dettes de ttes las administrations publiques, ie ts les
engagements de l’Etat.
-service de la dette=remboursement annuel du K et des intérêts ; si l’Etat ne peut en
assumer le cout, il est en surendettement.
-tx d’intérêt=rapport entre le K emprunté et le montant à rembourser chaq année.
-taux directeurs=indices de référence fixés par les banques centrales.
21
Considérer comme fondamentalement inutile à une époque de spécialisation
extrême des sciences et dans un « monde fini »
Réflexion sur la géo et sur sa finalité Histoire de la géo, révélatrice de ses
interrogations
La géographie vidalienne
- Acquisition d’une position dominante de la géo française dans la première moitié
du XIXème avec Paul Vidal de La Blache (1845-1918)
à Publication de nombreux ouvrages de géo humaine, physique et régionale +
Gigantesque Géographie Universelle entamé
à Ouvrages parfois avec des préoccupations géopolitiques
à Transformation de la géo régionale en « discipline reine de la géographie »
- Conceptions de Vidal de La Blache = Possibilisme
à Rôle primordial du milieu naturel, offrant aux hommes des « possibilités » entre
lesquelles ils choisissent
22
à Géo = Science naturelle, avant tout Etude du milieu = Fondement essentiel sur
lequel repose toute étude géographique
à Nécessité d’une présentation du milieu préalable dans le cas d’un travail de géo
humaine
à Nécessité d’études de détail pour la géo, dont l’échelle de la région est la +
appropriée
- Implication fondamentales d’une telle conception
à Participation prévue de Vidal de La Blache dans le découpage de l’Europe en
1918 (au Traité de Versailles)
à Sa mort en 1918 = Réponse non donné à la question fondamentale
Conciliation possible entre les idéaux wilsoniens de liberté des peuples, la notion
de « frontière naturelle » et les ambitions hégémoniques de quelques puissances
victorieuses
à Influence très forte des conceptions vidaliennes sur la géo française
à Conceptions reprises et amplifiées par De Martonne (1873-1955) [son gendre], en
y ajoutant le primat de la géomorphologie sur les autres branches de géo physique, car
elle donnait un statut scientifique à la géo
- Dominance de la géo vidalienne en France jusqu’aux années 1960 + Forte
influence à l’étranger
à Malgré le prestige d’autres écoles géo : l’école allemande et sa sensibilités à la
géopolitique ; l’école états-unienne, très tournée vers l’économie
à Avec une mauvaise compréhension, Possibilisme Naissance d’un déterminisme
naturel Européocentrisme (en pleine époque coloniale)
Déterminisme et européocentrisme
à Géo vidalienne présentant deux caractéristiques (pendant longtemps) :
Européocentrisme, explication ou description en référence à l’Europe
:
Déterminisme naturel, explication par des données naturelles
- Contestation, petit à petit, de cette conception naturaliste de la géo, critique
venant essentiellement de l’étranger
23
à Eloignement d’une ville = Coût supplémentaire dans la procuration de tel bien ou
tel service par un individu : Distance économique
à Nombre et taille des villes fonctions de ces données + Distinction de sept niveaux
de places centrales, du village à la métropole régionale
Pour un espace homogène, disposition de ces places centrales organisée selon
une mosaïque d’hexagones emboîtés
- Ces travaux + Loi de Reilly + Ceux de A. Weber (1909), approfondissant ceux de J.
von Thünen (1827) Considération de la géo comme une science humaine ne partant
pas ou ignorant le milieu physique
à Absence de succès en France avant 1945
à Difficile critique du modèle vidalien encore dominant et dissipation lente du
primat de la géo physique et de la géo régionale
à Importance des études urbaines dan cette critique
- Développement de la géo tiers-mondiste à partir de 1965 = Autre cause de la
rupture en France
à Affirmation d’une plus grande importance des causes historiques que celles liés à
la pauvreté du milieu dans l’explication du sous-développement pour Y. Lacoste
à De + en + de difficultés à expliquer globalement le monde
à Synthèse entre les branches très spécialisés de + en + difficile et artificiel
Développement d’interrogations : La géo consiste-t-elle à « mettre des guérilleros sur des
surfaces d’érosion ? » (boutade)
- Interrogations de la géo = Sur nature profonde : science naturelle, science
humaine ou science de synthèse ?
à Considérée par la majorité des géographes comme une science sociale
1. La géographie aujourd’hui
24
à Posant un certain nombre de problème, qu’elle soit considérée comme trop
théorique et déconnecté de la « réalité du terrain » ou comme un renouveau salutaire
- Principal problème = Rôle et l’avenir de la géo physique
à En crise et même considérée parfois comme non géographique
à Visant l’autonomie et perte peu à peu de son but initial avec l’hyperspécialisation
des sciences de la Terre
à Tentative d’intégration de la géo physique à la « nouvelle géographie » par
l’environnementaliste et de la géo environnementale = Etude des géosystèmes : système
produit par l’action conjuguée du relief, du climat, des aux, des sols et des sociétés
Selon ces thèses, espace : Produit de l’homme mais aussi des éléments naturels
à Donnant un nouveau champ d’étude à la géo physique : celui du milieu de vie, de
l’homme en tant qu’acteur de l’espace pouvant influer sur l’espace
à Pour les risques naturels, compréhension du phénomène < risques potentiels sur
les populations
- Rôle et but repensés de nombreuses branches e la géo, d’une façon + générale
25
à Dans la géo de la santé ( : étude des variations spatiales des niveaux de santé
d’une population) = Géo des maladies ( : Distribution spatiale et sociale des maladies en
analysant l’influence du milieu naturel ou humain) + Géo des soins ( : Analyse de l’offre
et du recours aux soins en recensant l’équipement sanitaire, sa fréquentation et ses
variations spatiales)
- Géo appliquée, touchant différentes branches de la discipline = Analyses et
prospectives dans un but d’aménagement ou de stratégie de localisation, en liaison avec
es organismes public ou privés
à De + en + reconnue par la géo universitaire et offrant de nouveaux débouchés
- Division extrême des activités de géo = Problèmes en outre celui de l’éclatement
à Problème des méthodes
à Problème de la concurrence de discipline connexe
à Appropriation de nouvelles méthodes, venant parfois de disciplines connexes
26
Géographie (Techniques et
méthodes de la)
- Evolution importante des techniques et méthodes de la géo depuis 30 ans
- Evolution liée à celle de la géo, de ses buts et de ses préoccupations
- Méthode : Ensemble de procédés et de démarche, une démarche en soi (parfois)
Technique : Mise en pratique de cette méthode, outil de travail
27
à Dans la géo classique, carte = synthèse d’une analyse, essentiellement
descriptive
- Tous ces outils = Servant un but essentiellement descriptif
à Description = But de la discipline, au sein de nombreuses études de géo
à Etudes de géo = (Souvent) Typologie ( : Classification de phénomènes en type
selon de critères)
Des grilles d’analyse différente à partir des années 1960
- Importants bouleversements de la géo française dans les années 1950 et 1960
(surtout)
à Bouleversements faiblement liés au marxisme et au structuralisme (ayant
touchés fortement d’autres disciplines)
- Marxisme = Développement de la géo critique
= Analyse « centre-périphérie » revue une vision marxiste de l’espace,
avec les concepts de dominant et dominé
à Economisme ( : Privilégier la description exhaustive des différents secteurs
économiques d’un espace) = Avatar méthodologique d’un marxisme mal compris
- Structuralisme : Identification des structures fondamentales au sein des sociétés
à Privilégiant la globalité, recherchant les invariants
à Méthodes des années 1970 en parties liées au structuralisme = Modélisation et
Chorématique
Recherche de la structure des lieux, dépassant l’idiographie ( : étude du
particulier)
- Différents mouvements de pensée = Contribution au développement de
l’épistémologie ( : Réflexion sur la science elle même, sur ses principes, ses méthodes et
ses buts)
28
à Graphe : Ensemble fait de nœuds et d’arcs ou de segments reliant ces nœuds
- Test d’hypothèse = Permettant la vérification d’une hypothèse émise
- Anamorphose : Schéma réalisé par informatique, modifiant une superficie en
fonction d’une valeur + ou – élevée, proportionnelle au phénomène représenté
- Ces méthodes Réalisations intéressantes
à Statistiques de la rigueur des études géographiques
à Développement d’une pensée nomothétique ( : Renvoyant à un ensemble de lois
à portée générale)
à Limites de l’analyse quantitative : Elle reste une technique
- Désir e percevoir la réalité géographique dans sa globalité Développement de
modèles
Modèles et systèmes
- Modèles : « représentation schématique de la réalité élaborée en vue d’une
démonstration » (selon P. Haggett)
: Construction transposable identifiant les éléments le constituant et
examinant leurs relations et leur interdépendance
à Technique assez ancienne = « Théorie des places centrales » (Christaller, 1933)
- Plusieurs types de modèles
à Modèles descriptifs = Résultats du travail d’observation
à Modèles explicatifs = Représentation d’une théorie
à Modèles mathématiques = Sous forme d’équation
à Modèles de système = Identification des éléments et des flux d’un système
donné sous forme de schémas
à Modèles logistiques = Utilisant la loi logistique, pouvant étudier la diffusion
spatiale ( : Propagation d’un phénomène, défini comme innovation)
- Analyse systémique ( Géographie systémique) = Etude des systèmes
géographiques
à Système : Ensemble cohérent d’éléments interdépendants et non hiérarchisés
= Avec une structure et un état à un moment donné, le tout est
modélisable
à Evolution du système (souvent) dans le sens d’une organisation croissante de
l’espace : une structuration
à Dynamiques et interactions dont les rétroactions, cernées par l’analyse
systémique
à Possibilité de procéder à des prévisions
à Possibilité de définir la Terre comme un système-monde
- Ensemble de ces grilles d’analyse = Remise en cause des méthodes de géo
classique et la traditionnelle description
à Existence d’excès = Buts et moyens (parfois) confondus
29
- Techniques de géo humaine Economie et Sociologie
Les chorèmes et la chorématique
- Invention en 1980 par R. Brunet des chorèmes et de la chorématique
à Succès rapide aussi bien dans le monde universitaire que dans l’enseignement
secondaire
à Nombreuses critiques
- Si géographique = Etablissement de lois générales, ≠ Science du particulier
Possible individualisation des formes élémentaires d’organisation de l’espace
à Formes élémentaires d’organisation de l’espace : Chorème (28 selon Brunet)
= « Alphabet de l’espace » Possibilités de construire des modèles = Chorèmes
ou Schéma chorématique
- Nécessaire interprétation préalable avant la construction
- Outil précieux et incontestable progrès méthodologique mais nécessaire analyse et
≠ gage absolu de science
à Objections communes aux autres techniques mais la chorématique, spécifique à
la géo
- Evolution rapide des méthodes et techniques de la géo = Profondes mutations et
vitalité de la géo
30
rég° » Cet espace peut aussi ê un espace perçu (→mécanisme sensoriel) ou un espace
représenté (→ met en jeu l’histoire de l’individu, imagina°, composantes
socioculturelles, cf. cartes mentales)
31
Agriculture, élevage : est, littéralement, la culture de
l’ager, càd du champ. Elle désigne le w de la terre en vue d’une produc° végétale et,
dans n sens élargi, d’une produc° animale. La culture proprement dite est donc
fondamentalement liée aux structures agraires. Il en est de mm pour l’élevage, mais à un
d° moindre, puisque celui-ci peut désormais se produire ds un cadre urbain, hors-sol,
sans rapport avec une tradi° agricole. Cepdt, c’est l’agriculture ds son ens qui a contribué
à modeler le paysage des campagnes.
32
→ Modernisa° de l’agr est aussi passée pfs par sédentarisa° forcée.
→ ↗ produc° allait de pair avec la croissance démographique. D’autre part les crises
de subsistance en Europe au XIXème siècle (=chute brutale de la produc°), existent
encore dans les PED.
Le pb de la pté de la terre
→ Agr svt pratiquée ds la cadre de la collectivité : openfields européens, mirs de la
Russie tsariste, l’ejido mexicain formait des communautés rurales.
→ Bouleversements au XIXème siècle : 1) réformes agraires : redistribu° des terres en
faveur des petits propriétaires ou d’exploita° communautaires. Bilans variables ; 2)
collectivisa° particulièremt ds le monde socialiste.
→ Exploit° collective dans pays démocratiques : 1) pté et w de la terre mis en
commun (en France : les GAEC, Groupements agricoles d’exploita° en commun) ; 2)
communautés villageoises : les kibboutzim israéliens.
→ Exploita° individuelles : faire valoir direct (=l’exploitant est le proprio) ; faire valoir
indirect (=l’exploitant loue sa terre à un proprio qui reçoit le loyer – une Σ d’argent
indépendante de la récolte (le fermage) ou une partie de la récolte (métayage). Ce
dernier connait ds les pays développés une législa° sociale impte, ce n’est pas le cas ds
certains pays du « Sud ».
33
l’agr sédentaire sèche implique des rendements dérisoires. L’extensivité est pfs un
héritage de la colonisa° (ex : latifundios sud américains svt sous-exploités)
→ Divis° N/S peu pertinente :
– Persistance d’écobuage ds les pays européens (=défrichements des
landes et taillis par un feu, destiné à enrichir la terre, système ≈ culture
sur brûlis → coexistence agr extensive et intensive
– Planta° dans pays du TM = gdes exploita° de type capitaliste, centrées
sur culture dominante et vouée à l’exportat°. Ici, agr intensive contrôlées
par firmes pays riches → enclaves éco ds le pays d’agr extensive,
dépendent peu du pays d’accueil, ne lui apporte quasiment rien.
→ L’intensivité de l’agr dépend de facteurs techniques, éco, pol ; est aussi liée à la
finalité : agr extensive → autoconsomma°, agr vivrière, de subsistance ≠ agr intensive →
agr commerciales (ex : huertas en France et Espagne)
Agriculture et m°
→ programme d’aides : coopéra° interétatiques, accords régionaux ds le cadre de
l’ONU par la FAO, Food and Agriculture Organiza°.
→ L’aide peut se transformer en arme alimentaire (food power aux EU) càd moyen de
press° politique car entraîne dépendance (culturelle, éco, et polit, Cf. loi dire « PL 480 »
aux EU qui fixe la liste des « pays amis » à qui est réservé l’aide). L’embargo fait partie
des armes alimentaires : embargo décrété en 1980 par les EU sur l’Afghanistan ; et
embargo décrété par l’ONU en 1990 sur l’Irak.
→ Pb des OGM, Organismes Génétiquement Modifiés qui pfs sont des hybrides, qui ne se
réensemencent pas => il faut acheter des plants aux gdes firmes détentrices de brevet
=> OGM renforcent dominat° des EU car cultivent 70% des surfaces plantées en OGM en
2002.
34
les rapports entre une activité dominante, l’agr, les paysages et les stés qu’elle induit.
Les choses ont cependant changé au XXème siècle. Le recul de l’agr, svt lié à sa
modernisa°, s’est accompagné d’un dévt des villes. Les rapports ville-campagne ont donc
connu des profonds bouleversements.
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Les campagnes des pays en dévt
L’eau : L’eau qui constitue 60% du poids de l’ê humain et jusqu’à 95% de
certains végétaux est, avec le soleil, un élt nécessaire à la vie sur Terre. Cette ressource
renouvelable et apparemment abondante, et très inégalement réparti dans l’espace et ds
le tps. De plus en plus utilisés dans pls secteurs d’activité, elle est svt polluée. La gest°
de l’eau est donc un pb essentiel aussi bien ds les pays industrialisés que ds les pays en
dévt.
36
Pluies acides ds les pays industrialisés, surtt ceux qui n’ont pas de pol de protec° de
l’environnement.
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Hydrologie : c’est l’étude des eaux, notamment de leurs mvts, leurs
ptés chimiques et physiques. On distingue l’océanographie, ou hydrologie marine, de
l’hydrologie continentale. Cette dernière se subdivise en pls branches ayant des
champs d’étude ≠ : l’hydrologie lacustre, ou limnologie, s’intéresse aux lacs,
l’hydrogéologie, et l’hydrologie souterraine s’occupent des nappes phréatiques et
l’hydrologie fluviales concerne l’étude des cours d’eau. L’hydrographie, quant à elle,
se concentre sur l’étude des tracés et des réseaux. Toutes étudient ds leur domaine de
compétence tel ou tel aspect du cycle de l’eau.
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→Les régimes hydrauliques dépendent de la taille du cours d’eau : régimes simples
(=petites rivières de climat homogène) et régimes complexes (=coexistence de deux
ou trois régimes climatiques)
→Régimes naturels et débits modifiés par l’interven° humaine : prélèvements et
barrage ↘ débits et régularisent les régimes ; et l’ac° de l’homme transforme les tracés
des cours d’eau (ex: digues)
1. L’hydrographie
L’organisa° des réseaux hydrographiques
→ Réseau hydraulique : ens constitué par un cours d’eau et ses affluents : draine rég°
plus ou moins vaste et son chevelu, plus ou moins ramifié, svt hiérarchisé autour du
cours d’eau ppal.
→ Le relief détermine généralement l’organisa° des réseaux hydrographiques
Le bassin-versant
→Déf° : portion du territoire délimitée par une ligne de crête dont les eaux alimentent
un exutoire commun : cours d’eau, lac, océan. De taille variable. Peut ê étendu comme
celui de la Seine. Sont séparés les uns des autres, par des lignes de partage des eaux,
généralement situées sur des zones plus élevées, les interfluves, pfs nommées seuil.
Des caractéristiques du bassin-versant dépendent débits et régimes hydrologiques, mais
aussi les profils des cours d’eau.
Les profils hydrographiques
→ Le relief est un élt déterminant : la pente influe en effet sur la vitesse et donc sur
la force érosive de l’eau. Le profil en long de la rivière représente ≠ altitudes du cours
d’eau par rapport à la distance parcourue, marquée par ruptures de pentes ou au
contraire ê très homogène : zones de forte pente et zones de faible pente.
L’embouchure des fleuves : estuaire ou delta
→ L’estuaire est la partie terminale du fleuve, forme évasée, ds laquelle se fait sentir la
marée. Celle-ci remonte pfs le cours d’eau, ≠ types d’estuaires : rias et abers en
Bretagne et les fjords.
→ Le delta = nette avancée du fleuve ds la mer, créant une zone d’accumula°
d’alluvions, ≠ types de deltas : lobés, arrondis, digités. La rivière peut se subdiviser en
pls branches au sein mm du delta, ms reste délimité par berges naturels, le fleuve
formant ses ppres digues, mais elles peuvent se rompre lors de crues exceptionnelles.
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→Les nappes affleurent par les sources qui restituent leur eau à l’air libre. Qd nappe
est étendue, pls sources peuvent existe le long d’une ligne de source.
→ ≠ types de sources : sources thermales : restituent eau chaude et sont
fréquemment des sources minérales ; sources pétrifiantes : laissent à leur sortie des
dépôts calcaires, les travertins ; les sources artésiennes : jaillissantes, car situées au-
dessous du niveau de la nappe proprement dite.
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acheteurs ou mareyeurs expédient poissons vers les grossistes) ↘ ds les
prochaines années.
→ L’aquaculture se distingue de la pêche, c’est « une culture », un élevage, elle fournit
30% du total halieutique (=issu de la pêche)
– Pisciculture (poissons), la Chine assure 60% de la produc°
mondiale
– Conchyliculture, culture des coquillages : ostréiculture
(huîtres) ; mytiliculture (moules) ; pectiniculture (coquilles
St-Jacques)
– Algoculture avec les algues
– Salmoniculture, avec les truites et saumons, est en plein essor
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MILIEU : Un des champs de a géographie consiste, à partir de l’étude des
milieux, à s’attacher à comprendre les espaces et en expliquer l’organisation interne ainsi
que la dynamique.
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→ Environnement souvent utilisé comme synonyme de « milieu naturel ». Terme a
évolué, est aujourd’hui = cadre de vie des êtres vivants, à la fois fragile, précieux et à
préserver.
→ Utilisation des termes « géosystème » ou « système géographique » = espace
marqué par une certaine cohérence des éléments qui les constituent et formeraient un
tout uni par des relations fonctionnelles étroites. Déclinaison possible du géosystème
en microsystème (échelle d’un étang, versant), géosystème (échelle d’un massif, d’une
vallée), macrogéosystème (échelle d’une région, d’un état), mégagéosystème (échelle
continentale). Ainsi géosystème ≈ écosystème (= espace uni par des relations entre les
la biocénose, càd une communauté d’êtres vivants partageant les mm c° de vie, et le
biotope, càd, les caractères de leur milieu de vie.
→ Enfin, certains auteurs détaillent la notion de milieu en précisant les types de facteurs
plus particulièrement étudiés : milieu morphoclimatique (Cf. climat), milieu
morpholithologique (Cf. nature de la roche), milieu hydromorphologique (Cf. cours
d’eau), milieu géomorphologique ou morphostructural (Cf. forme de relief)
→ L’étude des milieux se retrouve dans de nbreuses branches de la g. comme la
biogéographie (= analyse des formations végétales, leur distribution, leur exploitation,
et leur dégradation par les hommes) ou la géographie environnementale (= étude
des géosystèmes et la manière dont les c° naturelles peuvent apporter des ressources,
constituer des atouts mais aussi représenter des contraintes ou des risques pour les
sociétés humaines)
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empreinte humaine ou animale) et biotiques (= largement transformés par les ê
humains)
→ Enfin, les écologues, ou certains gphes comme J. Demangeot, proposent une
différenciation entre les milieux « naturels » selon les potentialités et les
contraintes. Il distingue ainsi les « bons » et les « mauvais » pays, les milieux
difficiles et les milieux maniables. Frontière parfois difficile à tracer, de plus, on
assiste parfois à un phénomène de renversement géographique, un milieu longtemps
répulsif, devient attractif (milieux littoraux ou de haute montagne)
(ET OUI, TOUTES LES BONNES CHANCES ONT UNE FIN ! MAIS NE SOYEZ PAS
TROP DECUS, SUITE AU PROCHAIN EPISODE !) GEOGRAPHIE POWWAAAA ! <3
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